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[RP] Livre d'histoires de La Tremouille

Jehan_de_proisy
Bravo Messire!
Voila une anecdote qui aurait été perdue sans vous pour nos "jeunes"...
Merci et j'espère que vous allez faire des émules...
Et l'idée de la Banque de LT me fait sourire car j'y ai également songé...à creuser je pense non?
Allez je laisse la place aux narrateurs...

_________________
pnj
Je suis bien content de voir que quelqu'un à rajouté quelques pages dans ce livre, j'avoue que j'avais peur qu'il ne soit jamais réouvert par quiconque.
Merci donc à ceux qui y ont contribué.
Relire ces témoignages me permet d'en apprendre d'avantage sur ce que j'ai raté de la vie du village avant mon arrivée, et me replacer dans le contexte qui a suivi. Enfin, tous ces témoignages me font me sentir vieux !

En parlant d'ancienneté, cela me rappelle mon arrivée au village. L'ayant déjà conté plus avant dans cet ouvrage, je vais plutôt m'attacher à vous narrer ... le premier amour de Bertal.



Ce premier amour fut rencontré, comme beaucoup j'imagine, en taverne.
Un beau soir, je ne sais toujours pas pourquoi d'ailleurs, une charmante demoiselle, ou plutôt dame, très charismatique, une âme incontournable du village, s'amusa à me taquiner. Le sujet devait être comme à l'ordinaire la fameuse moustache dont je suis pourvu et qui se trouve être pigmentée en dépit du bon sens.
Je ne sais pas exactement ce qui déclencha les faveurs que la dame, fraichement veuve, eut pour moi. Toujours est-il que quelques temps après, j'offris à l'élue de mon cœur la seuls chose que j'étais en mesure de lui offrir, un collier de maïs représentant mon amour pour elle.

Malheureusement, surement que c'était dans son caractère, peu de temps après mes fiançailles avec elle au début de l'été 1454, elle rencontra quelqu'un dont l'ambition marquait le pas sur ma timidité naturelle, et parti vers d'autres terres au bras de sa nouvelles conquête.
Suite à cela, j'entamais une nouvelle partie de mon histoire et quittais le village, une première depuis mon installation, pour n'y revenir que deux mois plus tard. Mais ceci est une autre histoire...


P.S: Ch'ui d'accord avec Pico, La Trémouille était beaucoup plus vivante avant, il est regrettable qu'elle n'aie plus cette énergie. Je compte sur les nouvelles têtes pour me contredire.
Eragon.
Eragon prit le gros livre d'histoire et l'ouvrit précautionneusement afin de ne pas froisser les pages se faisant vieilles.. Ce livre avait une aura mystérieuse .. il recouvrait tant de souvenir ..
Eragon parcourut quelques pages en lut des passages puis chercha une page vierge .. Il le posa sur la table de la Taverne d'où il était et d'où il passait le plus clair de son temps et sortit sa plus belle plume et commença à écrire..




Bonjour,
Je suis Eragon.. arrivé à La Trémouille en Juin 1456..
Jeune vagabond j'ai apprécie tout de suite les tavernes de La Trémouille toujours pleine et une ambiance attachante..
J'ai trouvé rapidement une Marraine.. Glaglou qui m'a beaucoup aidé ainsi que son fiancé : Forcehung .. ce sont surtout ces deux personnes qui m'ont permis de grandir sur tout les plans et de m'intégrer au village.

Si vous passez dans le Quartier de Matreuil.. prenez le chemin du verger et cherchez la Maison n°3... c'est ici que je vis .. si vous lisez ses mots dans très longtemps ce sera ici que j'ai vécu.. pas loin du verger ou je suis quand ce n'est pas à la Taverne..

Quelques semaine après mon arrivée je ne suis plus qu'Eragon le Trémouillois mais maintenant Eragon , le bléiculteur Trémouillois.. ca jette déjà un peu plus .
Je rencontre beaucoup de personnes parmi eux Ahrya et Littlman les buveuse invétérées, Ducho le blond rieur, Daien mon vieux arrière parrain, Marinette mon arrière arrière marraine, Oriana ma couturière etc etc..
J'en oubli beaucoup mais je ne vais pas faire une liste ici..

il y a eu des amours aussi.. Anastaziiia fût mon premier amour.. le second je l'ai trouvé à Poitiers en la personne de Zezelique, ma seule ville visitée en dehors de la Trémouille et le troisième qui je l'espère restera longtemps est Dame Araya... Une dame très contrastée, mystérieuse ..

Le 5 Juillet je me lance, je fais renaître grâce à une équipe performante le Franc Parler Trémouillois.. qui je pense a été la clef a mon accès au Conseil de La Trémouille...
Je me sens un peu plus utile pour le village et j'arrive à occuper mes journées.
Le 31 de ce même mois je rentre dans la Police en tant qu'aspirant sous les ordres du Sous-Lieutenant Massue qui m'a beaucoup appris..
A l'heure ou j'écris j'ai pris sa place , je suis le Sous-Lieutenant Douanier Eragon_Killer.. avec sous mes ordres mon parrain Forcehung, ma fillote Allydou et la Belle Galabelle qui est sergent.

Mais il faut que je revienne un peu sur le présent.. j'écris ce jour dans ce journal car je vais partir de ce beau village.. soif de découverte et aussi pour l'amour que j'éprouve pour Araya.
Araya est une brigande.. autant dire la vérité. Elle est arrivé un jour à La Trémouille blessée.. Très attachante avec son caractère bien à elle..
Je pars dans 9 jours ... j'arrête tout , le Journal , mon poste de Sous-Lieutenant ... les tavernes Trémouilloises ..
J'espère avoir apporté ma pierre à l'édifice d'avoir participé a la vie de ce village.. il est temps de passer le flambeau..
Départ dans 9 jours.. A bientôt La Trémouille
Vous allez me manquer


Eragon referma religieusement le livre.. La tête ailleurs puis le reposa à sa place.
Jehan_de_proisy
Je pense que le premier magistrat de la commune se doit d'apporter sa contribution à cette "mémoire" collective. En conséquence je relate ci-dessous un évènement sans porter le moindre jugement, seuls les faits comptent puisqu'ils demeurent à jamais gravés dans "nos" mémoires...




Le 05/10/1456 j'ai été élu maire de ce village.
Les premiers jours se passent dans le calme.
Des visiteurs passent journellement plutôt rares d'ailleurs.

Puis les choses s'accélèrent puisque Kilia de Chandos Penthièvre à la tête des boulets rouges, se dirige vers LT.
Une partie de nos "forces vives" se trouvent dans l'armée de Davor en campagne en Anjou.
La défense de LT s'organise et peu nombreux sont les villageois qui ne participent pas.
Il y a comme toujours des "réfractaires" mais cela est une affaire de conscience et au final n'empêche pas de monter des lances ou des groupes tournés vers la défense du village.

Des visiteurs étrangers (espagnols) se présentent prétextant effectuer un voyage pour se rendre à une noce. Une seule des personnes de ce groupe ne dispose pas d'un laissez-passer et passe au tribunal.
Les forces de police ne suspectent pas d'anomalie et donc le maire non plus même si passagèrement il tique un peu.

Mais Kilia n'est pas loin et elle semble déterminée à prendre LT selon les informations qui ont pu être glanées ici ou la.
L'économie de la ville est donc mise en sommeil et la sécurité portée à son maximum.
Des informations font état d'une seconde armée remontant vers le sud en direction elle aussi de LT.

Heureusement cette armée est défaite en Guyenne par nos alliés.

Il semble alors que Kilia hésite à réaliser son projet puis finalement se retire pour s'en retourner vers Saumur par des chemins évitant les terres Poitevines.

Tout doucement la pression se relâche sur LT après trois semaines de tension.
Le danger parait moins imminent et le retour à la vie normale s'organise...la défense diminue pour permettre à chacun - bénévole je le précise - de travailler et de vivre.

Deux miliciens et un maréchal sont en poste...

C'est le moment que choisissent les espagnols pour attaquer la mairie et s'en rendre maitre.
Nous sommes le 31/10/1456 soir d'Halloween.
Alcaudon, Molinieri, Carausius, Galadrie, Sherezade, Crotalous, vont ainsi piller quelques 13.500 écus en liquide en environ 7.000 en marchandises.
Ils ne cherchent pas que le pillage d'ailleurs mais bel et bien à ruiner LT.
En effet ils lèvent un impôt minime juste avant leur départ interdisant ainsi toute nouvelle levée durant une période de sept jours.
Ils vident également la taverne en grande partie...

La réaction à la prise de la mairie fut prompte (parfois trop même car mal réveillé je me mets en "défense du pouvoir" au lieu de révolte...) et la mairie est reprise aussitôt le lendemain grâce à la volonté des Trémouillois.

Tarzan devient maire intérimaire et gère la mairie jusqu'aux prochaines élections.
Ces dernières ont lieu le 8/11/1456 et m'offrent l'opportunité d'œuvrer pour redresser la situation.

Entre temps nos pilleurs sont soit blessés soit tués grâce à l'entente mise en place le soir même de la prise de la mairie avec nos voisins Limougeaux qui placent des armées sur la route des fuyards.

Crotalous, Carausius et Sherezade sont ainsi bloqués chez nous avec deux autres ressortissants espagnols Bike et Markin. La participation de ces deux derniers à notre pillage reste à démontrer.

Alcaudon pour sa part s'installe à Limoges dans un premier temps, Molinieri et Galadrie sont coincés temporairement en Limousin avant de se remettre en route pour une destination inconnue.

Aujourd'hui, à l'heure où j'écris ces lignes des actions en justice sont ouvertes contre cette bande de pillards.
La récupération du butin n'est pas garantie.

Cette aventure, si elle aurait pu arriver à n'importe quel maire du village, m'est arrivée à moi. D'où mon désir de participer au redressement de la situation.


Ce pillage est le second survenant à La Trémouille, le premier remontant à avant mon arrivée semble avoir impliqué des personnages qui ont trouvés refuge en Anjou. Ce qui explique surement en partie l'inimitié larvée entre les deux provinces.

Il serait bien que quelqu'un ayant vécu cet évènement vienne le narrer sans haine et sans parti pris juste pour que la mémoire du village soit bien collective et sans doute moins sélective.

_________________
Anathe
Cela faisait maintenant près d’un mois qu’Anathé trainait dans les rues de La Trémouille et bien entendu quelques fois elle passait en taverne. De nombreuses têtes avaient finalement croisé son chemin et chaque fois qu’on lui demandait ce qu’elle venait faire ici, elle sortait toujours la même phrase… Elle venait voir son père, son vil de père… Un sourire apparut sur le visage de la jeune fille en se remémorant leurs disputes… Elle avait tenté de l’injurier, de le faire passer pour le bigre des pères, mais au fond ce n’était que de la plaisanterie, elle ne pouvait en vouloir à cet homme qui lui avait permis de voir le monde de ses propres yeux.
M’enfin l’histoire n’est pas celle d’un père et sa fille.

Anathé s’était rendu dans le village natale de sa mère pour que celle-ci laisser une trace d’elle-même parmi tous ces habitants.

C’est ainsi que la jeune brunette s’approcha du livre de La Trémouille. En parcourant les pages, elle découvrit les multiples histoires des uns et des autres. Et une envie lui prit d'écrire... :


- Il était une fois un prince et une princesse… J’ai bien le droit d’écrire des âneries à mon âge !

Elle raya ses quelques mots, le prochain qui écrira à sa suite la prendrait pour une je ne sais quoi dont la mentalité n'était pas élevé..peut etre que c'était pas faux en même temps.
M'enfin se livre n'était pas l'un pour conter les bêtises en tout genre de la gamine. Elle sortit de son sac, le parchemin que sa mère lui avait donnée et l'ajouta dans le livre:




Je suis Garea, du vrai nom étrange et tordu Gareatatete, née à la Trémouille le 22 Avril de l’an 1454. Et comme la tradition le veux en ce village, on accueille chaque nouveau à bras ouverts…Et avec une choppe remplis à rabord ! … Je crois que je suis devenu accro dès mon premier jour (et cause de ça j’ai du mettre 2 ans pour réussir à obtenir une échoppe...m’enfin j’ai gagné mon pari ...50 tournée était en jeu tout de même !).

J’ai trouvé ma place facilement au sein du village de part ma naïveté de nouvelle et de mon caractère assez corcé par la suite. Ah pis grâce à la phrase fatidique « j’aime les rencontrecolor », petit clin d’œil à cette chère Darkmare, tes apparitions de fantôme foutait la pagaille à chaque fête et ta tour rendait n’importe quel villageois curieux !

M’enfin tout le monde avait son caractère dans ce village, Picosseau, Guenièvre, Pasoah, Cerber, Wilhem, Patity, Bertal, Lenny mon frère, Marinette, Mordom, mon parrain … Et désolé pour tous ceux que j’oublis…Les rencontres ne manquaient pas à l’appel...
A vrai dire, c’était surtout des soupirants. Mais le seul qui réussit à dompter cette Dame fut un guéretois.

Après un voyage dans le limousin, cette jeune femme tomba sur un mystérieux …non banal…bah non …il ferai pas parti de cette histoire sinon…bon c’était un messire quoi . C’était le seul qui arrivait à rétorquer le mieux à mes taquineries, désolé messieurs !...Il devait être un peu…vous voyez quoi !

M’enfin je n’ai jamais eu mon nom dans des enjeux politiques, ou durant des guerres… Je préférais fréquenter les tavernes, je l’avoue, me jeter (ou jeter les autres peut être !) dans le lavoir, et surtout le lancer franc de tarte à la myrtille telle était ma spécialité. Tout de même ces grâce à ma petite tenue de myrtille que je devins Reyne de beauté de la Trémouille en l’an 1455 !

Mais petit à petit, j’ai délaissé ma place au sein des piliers de taverne, et pris le grand large.
J’ai laissé très peu de chose derrière moi, une famille; un père et une fille, Anathélia… (Et oui c’était bien ta fille même si tu a toujours douté espère de pochetron. )
M’enfin en te perdant de vue, j’y ai laissée mon âme peut être bien…

Cette histoire n’est pas un conte de fée, ne raconte pas une aventure rocambolesque…Mais simplement, des adieux...Il fallait bien les écrire quelques part !

P.S = Si un jour la Trémouille tombe en rupture de stock de bière, je vous jure je ressors de ma tombe pour qu'il en pleuve ...Parole de Garea
Non mais faut pas que ce village perde de sa réputation et de sa splendeur!

Bien à vous, amis Trémouillois...et Trémouilloises!


[Pour la trois millionième et deux cent trois, et quatre unité et 3carambars, 2 courgettes… Hum…
Enfin vous voyez !]

Anathé plongea à nouveau dans ses sombres souvenirs. Elle était devenu pâle, les lèvres pincées, se remémorant ces derniers moments avec sa mère. Mais une brise vint la retirer rapidement de ses cauchemars. Le passé appartenait au passé comme le lui avait si bien répété le bon vieux Bélître durant tout long du chemin, de Bruges jusqu’aux frontières du Poitou.
Anathé avait déposé le message, entraperçu son père quelques jours… Une période était révolue aujourd’hui, il fallait levée les voiles. Elle rabattit le capuchon sur sa tête et prit le grand large.
pnj
Quelques aventures qui me passaient par a tête... Venez compléter vous autres, je suis sous l'emprise des affres de la sénilité !



Par où commencer ?

Tiens, parlons un peu de Darkmare. Ah, la fameuse Darkmare ! LE fantôme du village !Toujours la bouche ouverte, à critiquer, à râler, à pointer du doigts les vilains, et surtout à détester notre grand SIG Faooeit !
Qu'est ce qu'elle a pu lui en vouloir ! Mais c'était une indéfectible supporteuse de notre équipe de soule !

A un moment donné il y avait tellement de fantômes dans le village qu'on entendait siffler partout ! Il y avait même une tour qui leur était allouée !
Mais ce n'est pas tout...

Il y avait un autre personnage qui troublait les esprits parmi nous. Une sorcière ! Si si ! Elle s'appelait Ghenièvre, et avait plaisir à jouer des tours à ses amis en taverne.

J'en fus d'ailleurs la victime une fois. Elle s'en prit à mes légendaires moustaches, fraîchement couronnées du titre de plus bel attribut facial. Alors que nous devisions tranquillement au Dragon Dort, autour d'une fameuse bière, Ghenièvre qui avait toujours un tour à jouer aux autres derrière la tête, me fit boire une tisane de sa conception.

Réticent au début, je finissais par accepter de la boire, et voilà que mes belles moustaches virent au bleu ! Puis au vert ! Avant de se teinter d'un magnifique rose qui n'était pas sans rappeler la peau d'un porcelet. Ce manège continua une semaine durant, mais je me refusait à la couper.

Car c'est que j'y tiens à mes moustaches ! Même si à plusieurs reprises, certaines demoiselles prirent un plaisir non dissimulé à leur faire un sort, prétextant la meilleure allure que cela me donnait, plus convenable pour le mariage de mon ami Jehan...

Autre épisode, le SIS, les pompiers ! Un petit groupe chargé de surveiller les incendies qui peuvent parfois se produire dans les réserves de céréales, surtout l'été. Notre première mission, éteindre un feu... au lavoir ! Si, si, c'est possible !

Ho ! Et un jour, alors que nous nous acharnions à creuser sous le soleil sur le chantier de construction de notre belle église, le patron des trémouillois, St Karel, nous récompensa à sa façon. Croyez-le ou non, mais pendant une dizaine de minutes, de la bière tombait du ciel, comme de a pluie !

Il s'en passait des choses étranges dans ce village...
Mais il m'en manque encore beaucoup des épisodes, et ma mémoire me fait défaut. En parlant de mémoire, n'oubliez pas !
Dameclothilde
Histoire d'une petite vie paisible vécue par une modeste Trémouilloise.

Tout commença en juillet 1456 lorsque je posais mon balluchon dans ce village, un peu perdue... même beaucoup faut bien le reconnaître, mais sur la place du marché (mon lieu de prédilection) je fis la connaissance d'un dénommé Forcehung et pour moi débuta la découverte d'une nouvelle vie. Arrrfff ! quand j'y repense les premières semaines furent laborieuses et pénibles le travail à la Mine étant il faut bien le reconnaître pas très enrichissant aussi bien intellectuellement que pécuniairement mais par contre fatiguant et du coup mon moral en pris en coup, j'étais comment dire "très, très malheureuse" pour cause de désertion intense des tavernes !
Alors au bout de deux longs mois, m'étant serrée la ceinture et à force de persévérance je devins l'heureuse propriétaire d'un champ de blé, était-ce très judicieux à l'époque, peut-être... l'avenir me le dirait bien vite ! Retournant plus souvent en taverne mon moral remonta en flèche accompagné de cette bonne vieille boulasse qui par moment je dois le reconnaître ne me quittait point, heureusement que les tisanes me remettaient sur pieds car j'ai râté quelques belles embauches, mais bon on peut pas tout avoir. Donc en taverne je fis la connaissance de nombreux habitants de La Trémouille comme Ally, Kali, Echansson, Patrie, Bertal, Cibeline, Eragon, Galabelle, Clovis, Littlmann, Petitjehan, Doudounnette, Daien, Sandy Lee, Mordom et bien d'autres que j'oublie, ils m'excuseront sûrement.Je fis la connaissance d'EmpereurCésar qui devint rapidement mon parrain, le pauvre n'est plus de ce monde maintenant, mais j'ai toujours une petite pensée pour ce sacré coureur de jupon, enfin il a quand même eu le mérite d'avoir un maximum de patience avec moi... sa p'tite fillote. Ah ! cette époque où il fallait presque faire la queue pour accéder aux tavernes, que de fou rire, l'ambiance y était bienheureuse... J'avais pour surnom "la Reine de la Gliss" à cause de mes nombreuses glissades, j'avais d'ailleurs fini par ne plus me séparer de mon coussin hyper rembourré dans ma besace ainsi que mon baume aux plantes très efficace, pour mon postérieur, car en général c'était la partie de mon anatomie qui en souffrait le plus, des ces fulgurantes sorties vitesse "Grand V".
Au bout de quelques semaines de récolte je m'offris de jolies braies mon premier investissement, l'hiver pointait le bout de son nez il fallait être prévoyante.

Le 16 octobre 1456 je fis une rencontre qui bouleversera à jamais mon existence, un bal était donné à La Trémouille je ne comptais pas m'y rendre pour cause ben ! .... j'avais pas de cavalier tout bêtement alors si c'était pour faire tapisserie pas la peine ! J'étais en taverne quand les cloches sonnèrent les douze coups de midi, il entra grand, brun, aux yeux bleu un peu perdu et d'une timidité excessive, mon regard accrocha le sien et ... César qui était avec moi l'aida à se présenter tant et si bien qu'il m'invita au Bal, mon premier Bal... la suite vous l'imaginerez aisément ils tombèrent éperduement amoureux l'un de l'autre et il emménagea dans la maison située face à la mienne dans le Quartier des Délices.
La vie continuait son cours jusqu'au jour où la Mairie fût pillée par des Espagnols, je me souviens d'un certain Crotalous et surtout d'un Bike qui raflait tout ce qui était en vente sur le marché à bon prix car ils restèrent coincés dans notre village ayant été blessés ce fût une période noire où le village eût du mal à s'en remettre mais la solidarité aidant tous les habitants retroussèrent leurs manches, si je puis dire, et aidèrent à remonter la pente. Des lances de volontaires furent créées afin d'assurer la défense moi même je m'étais inscrite, j'avais investi quelques écus dans un bâton et m'entraînais régulièrement pour compenser le peu de force que je possédais à l'époque, la viande était chère à ce moment là. Mais le principal était d'être présent en cas de besoin, une fois mais pas deux Nanméo ! nous nous tenions prêts.

En décembre le 25 exactement je découvris les routes et chemins menant jusqu'à Poitiers et Thouars en compagnie d'Echansson et Ally, mon premier voyage, beaucoup d'appréhension c'était l'inconnu pour moi et la peur de me faire brigander ne me quittait pas, bah que voulez vous j'étais habituée aux remparts de mon village qui me protégeaient de tout ce qui pouvait se passer à l'extérieur, mais ma bonne Etoile devait veiller car tout se passa merveilleusement bien et c'est certainement ce qui développa chez moi cette envie qui ne me quitterait plus de visiter le Royaume.

Janvier 1457 premières difficultés pour la vente de mes sacs de blé, les marchés engorgés le début d'une longue suite... j'intègre la LICT et par la même occasion j'investis dans un bouclier bien costaud.

Mi Février 1457 lors du second Bal de La Trémouille ou Ally et Clovis furent consacrés, il s'y déroula un évènement que je ne suis pas près d'oublier l'horreur s'était invitée au Bal un homme d'un certain âge blessé, hagard portant le corps d'une jeune fille sans vie, pleurait et dans ses sanglots on pouvait entendre : Affreux, Hideuse, Bête, ma Fille, dévorer, danger, affamée. Toute l'assistance était tétanisée alors je fus la seule à oser m'approcher de lui pour essayer de comprendre ce qu'il c'était réellement passé. Quand l'homme reprit un peu de sa lucidité, il me regarda trouvant peut être une ressemblance avec sa malheureuse fille à terre et il me dit en caressant ma joue : "Oh ! Malthilde... pardonne moi, j'ai essayé... mais Elle était trop forte... Je voulais t'arracher à elle..." jamais je n'oublierai ce regard d'espoir pendant un furtif moment et de désespoir reprenant le dessus, la douceur de cette caresse. Les villageois se reculaient, se signaient le prenant pour un fou, voulaient même les brûler lui et sa fille, croyant à des fadaises, la peur les faisaient faire n'importe quoi.
Alors il s'était retourné vers eux et leur avait dit : Prenez garde, Elle rôde. Une bête sanguinaire nous a attaqués sur la route l'autre soir. Elle est immense,sale et forte comme trois boeufs. Rien ne l'atteint et... elle est affamée... Prenez garde... à peine avait-il fini sa phrase qu'il se jetait sur le corps de sa fille et l'emportait avec lui mais avant de quitter les lieux il se retourna et me lança un dernier regard lavé de toute terreur, un regard de tendresse, de remerciements, ses lèvres me murmurèrent : Prenez garde ! Dans les jours qui suivirent j'essayais de me renseigner lorsque je croisais des voyageurs mais personne ne put jamais m'informer de quoi que ce soit... tout ceci est gravé à jamais dans ma mémoire.

Mi Mars 1457 me voilà partie pour un long voyage qui durera trois mois et demi en compagnie de Mordom et oui Gengis étant blessé pour une durée indéterminée l'occasion se présentant je la pris, je visitais donc :Les Comtés du Limousin et de la Marche, du Maine, les Duchés du Berry, de Touraine, d'Alençon, d'Anjou et les Grands Duchés de Bretagne et de Normandie. Une passion naîtra au cours de ce voyage entre Mordom et moi mais s'achèvera dès notre retour causant des dégâts bien compréhensibles envers Gengis qui fou de douleur s'enfuira de La Trémouille et s'engagera dans la Légion de Thouars. Joli gâchis par ma faute, je décide de repartir, mais entre temps je deviens Boulangère et essaie de reprendre un semblant de vie d'autrefois mais le coeur n'y est plus, la Trémouille a changé pendant mon absence, les habitants aussi enfin ceux qui sont restés car beaucoup de mes anciens ami(e)s ont déménagé, mes miches de pain ne se vendent pas mieux que mon blé enfin si on peut toujours les vendre mais a des prix si dérisoires que franchement ça vaut pas la peine d'être artisan, à part payer une taxe supplémentaire voilà tout ce que cela me rapporte... euh ! je me pose fortement des questions sur la mission de ce si prestigieux Comté envers le peuple, il sert à quoi exactement... juste à nous dépouiller pour le paiement des impôts et laisser nos marchandises pourrir sur les marchés ? Alors le ras le bol grandissant et... ne me sentant plus trop à ma place, je reprends la route seule sur les chemins du Périgord et de Guyenne, en revenant dans le Poitou je subis ma première agression par un ancien habitant de la Trémouille Falco. arffff ! mais bon pas de mal il s'est enfuit en me suppliant à genoux avec sa compagne, nous vivons quand même une drôle d'époque, pensez à continuer à ma gaver de viande ça peut toujours servir.. la preuve.
Je rentre à La Trémouille quelques temps plus tard avec un manque qui me taraude, je ne peux me résigner à vivre sans Gengis alors pour moi commence la longue attente d'un éventuel pardon. Celui-ci arrivera et c'est le pourquoi de ma petite histoire car aujourd'hui je quitte La Trémouille, j'ai enfin vendu mon champ de blé malgré toutes les nombreuses demandes en attente depuis des mois (penser à remercier mon Ange Gardien) j'abandonne le métier de Boulangère, rends les clés de ma bicoque à Littl et file avec Gengis qui vient d'arriver pour un nouvel avenir à deux... Voilà la fin de l'histoire un brin ordinaire de Dame Clothilde enfin bref ! une vie de tous les jours faites d'expériences parfois heureuses, quelquefois malheureuses... la vie n'est pas un long fleuve tranquille il paraît ben... je confirme mais il y a toujours une solution à un problème et la patience y joue un rôle prépondérant. Je vous souhaite à toutes et tous une bonne continuation et peut-être à un de ces jours...

Clothilde de Largoët le 12 November 1457.
--Elliandra





Personne ne sait quand je suis née. Pas même moi. Tout ce dont je me souviens c’est de cet orphelinat poitevin . J’ai du naître en Poitou de ce fait.

L’année de ma supposée majorité (12 ans), il m’a été demandé de préparer mon balluchon et de faire ma vie toute seule. J’ai donc quitté Thouars, cherchant un endroit pour m’installer.

Mes pas n’eurent pas à ma mener très loin. Ma première étape fut le village de La Trémouille. Lorsque je découvris le panneau m’annonçant que je n’en étais pas loin, j’eu une agréable impression. En effet, Trémouille riamait avec bidouille, nouille ou encore gazouille comme je ne manquai pas de le faire remarquer la première fois que je me présentai aux villageois.

Mon entrée dans la vie adulte correpondit à l’époque de la première élection au poste de Comte de Faooeït de Surgères, aux manifestations devant le château, au suicide de Darkmare et au départ de Patity… Mais tout ceci ne me préoccupait pas vraiment, j’étais encore bien jeune pour m’y intéresser…

En effet, ma vie d’alors n’était faite que de rencontres et de soirées en taverne. C’est lors de l’une d’elles que je rencontrai Torpedo. Je crois que c’est moi qui lui dévoilai la première mes sentiments. Il fut mon premier amant.

Toutefois, cette histoire ne fut pas longue et je décidai de faire de lui un ami cher lorsque Doregan me déclara sa flamme.

Peu de temps après, en octobre 1454, on me proposa une place dans la liste comtale La Voie Poitevine (LVP), pour les élections. J’étais en dernière position, mais c’était l’occasion pour moi de faire mon entrée dans la vie politique de mon Comté. Je ne dus pas apporter grand-chose à cette liste de part ma jeunesse et surtout mon manque d’expérience, mais cela fut enrichissant pour moi.

Ayant remarqué mon envie de m’investir, Picosseau, le maire de La Trémouille à cette époque, me proposa une place de Chambellan, c'est-à-dire responsable de l’animation du village. J’entrai alors au conseil municipal et Picosseau me laissa un mandat pour réguler le marché. Les responsabilités étaient de plus en plus nombreuses.

Un peu plus tard je tombai enceinte et Doregan demanda alors ma main. Nous aurions du nous marier avant la naissance, mais l’absence de prêtre et de temps nous en empêcha. Malone naquit en janvier 1455, peu après ma première rencontre avec Webix…

Juste après la naissance de notre fille, qui s’était déroulée avec l’aide d’Alivianne d’Azayes, Paire de France, je décidai de faire d’elle la marraine de l’enfant et Torpedo, parti loin en Lorraine le parrain. Magoo, le nouveau maire du village, me proposa de devenir tribun avec l’aide de Sophus. Notre rôle était d’accueillir les nouveaux venus et de soumettre les questions du peuple au Comte afin qu’il y réponde. Je décidai d’étayer un peu ce poste en relayant également dans notre bureau toutes les annonces comtales afin de maintenir les villageois au courant des lois en vigueur. Notre travail fut remarqué et très apprécié.

Le 21 janvier 1455, Doregan et moi fumes baptisés par Saul, nommé Diacre, dans l’espoir de nous marier ensuite. Je pris ce cher Bertal comme parrain.

Tout était parfait jusqu’au jour ou je fini par tomber sous le charme de Webix et l’embrassai lors d’une soirée en taverne. Doregan l’apprit quelques temps plus tard par quelqu’un qui nous avait surpris. Nous décidames alors de rompre et je quittai La Trémouille avec ma fille encore bébé direction la Lorraine pour aller voir Torpedo et tenter de me faire oublier, tant j’avais honte.

Malgré mon absence du Poitou, j’acceptai de faire parti de la liste comtale Poitou Audacieux et Fier (PAF) en sixième position, sachant pertinemment, au vu du nombre de listes en lice, que je ne serais pas au conseil.

Ce séjour en Lorraine vira à la catastrophe. Doregan m’avait suivit, et un bucheron retrouva son corps brulé un matin dans la foret… Tout était ma faute, j’en étais consciente. Effondrée, je rentrai à La Trémouille avec les cendres de Doregan que j’allai dispercer dans le cimetierre au pied d’un arbre. Le père de Malone éait mort et je me refusai à Webix, bien trop honteuse.

Pendant cette période, Davor, un homme arrivé quasiment en même temps que moi à La Trémouille, se rapprocha alors de moi et s’occupa de ma fille et de mon confort. Je lui plaisais je crois mais tout ce que je cherchais était le soutien d’un ami.

Sentant bien que le village et les regards étaient pesant, Davor proposa de m’emmener en voyage, jurant de prendre soin de Malone et de moi. J’acceptai sans hésiter.

Le voyage fut agréable et Davor finit par m’avouer ses sentiments un soir dans une taverne de Saint-Aignan. Je fus tentée de prendre la fuite, mais je l’embrassai pour répondre à sa déclaration.

Les choses allaient un peu mieux et nous décidames de rentrer à La Trémouille. En rentrant, je me rendis compte que Webix était avec une certaine Letilet. Sans doute un peu jalouse et en colère contre lui de m’avoir charmée alors que j’étais fiancée, je lui conseillai de se méfier. Elle m’envoya ballader.

Je décidai alors de reprendre mon investissement au sein du village et du comté en participant une fois de plus aux élections comtales avec le PAF, en cinquième position. Un des principes du PAF était que chaque collistier s’engageait à finir un mandat comtal commencé. Je fus déçue lorsqu’un des membres démissionna du conseil, bien que grace à cela j’entrai au service du Comte pour la première fois…


C'est donc le 9 juillet 1455 que le Comte Morgul me nomma Porte Parole lorsque j'arrivai au conseil pour remplacer celui qui venait de démissionner. Que dire de cette expérience... Sans doute que l'on m'avait refourgué ce poste car jugé sans valeur et à donner à celui dont ne savait quoi faire... Je tentai pourtant de prendre ce role a coeur, le premier, ça a de la valeur...

C'est sans doute aussi à cette période que Pasoah et Magoo décidèrent de m'adopter... En fait je ne me souviens plus exactement de la date, les événements futurs me l'ont faite oublier... Pourtant ce fut une des plus grandes joies de ma vie... J'avais deux parents, et un petit-frère: Adhemard.

Pour continuer dans ma lancée et ne pas quitter le conseil, mon nouveau père adoptif me proposa la place de second sur sa propre liste: Poitou Anvancée Sure et Organisée (PASO). Une fois encore les listes étaient nombreuses et nous n'eument que deux sièges...

Stannis et Cristof étaient alors en compétition pour la place de Comte... Par sécurité bien sur moi et Paso votames pour Cristof et je repartis pour deux mois en tant que Porte Parole. Mais eu dela d'un simple affichage en place publique, le Comte me demanda en plus de tenir a jour une liste des choses importantes qu'il devait faire afin qu'il ne puisse rien oublier. Ce fut sans compter sur les critiques de ces chers Stannis et Gaelik, le premier pas toujours d'accord sur la tournure de mes annonces l'autre n'appréciant pas la liste que je faisais des taches du Comte...

Mais l'important fut que Cristof n'ait rien a redire de mon travail et je réussis même a calmer les ardeurs d'un voyageur criant en place publique qu'on l'avait empeché d'entrer en Poitou alors qu'il avait un alisser passer... Pendant que d'autres l'enfonçaient davantage en le traitant de menteur...

Il n'est pas toujours aisé de travailler avec certains...

Le mandat achevé, je me tournais vers un nouveau projet couvrant plus que le Comté: entrer dans l'Ordre des Dames Blanches... J'en avais entendu parler par Alivianne, la marraine de ma fille et décidai de postuler. Il me fallait pour commencer répondre à un questionnaire puis ensuite vint une phase durant laquelle les Dames Blanches m'observèrent pour juger de mon comportement avant de m'accepter.

L'attente fut longue, mais la bonne nouvelle vint en octobre 1455... J'entrai comme Aspirante dans cet Ordre de Chevalerie féminin et commençai à y suivre les cours pour passer des examens dans le but de passer au rang supérieur.

L'Ordre a subit de nombreuses mutations depuis que j'y suis et je n'ai jamais eu de doutes sur mon envie d'y etre avant ce jour. Oui en ce moment ma remise en question est perpétuelle sur ma place chez les Dames Blanches. Depuis un an et demi que j'y suis, je n'avance pas... Mon dernier examen approche et je pense qu'une fois que je l'aurais, il sera comme une délivrance... A voir ensuite si mon envie de partir persiste...

Janvier 1456 vit mon nom en dixième position sur la liste comtale Mouvement Liberté et Franchise (MLF).

Je crois que c'est alors à cette période que survint un grave incident que je me suis empressée d'oublier... C'est assez incoryable de voir a quel point la mémoire est sélective et souhaite ne se souvenir que de certaines choses et de s'empresser d'oublier les autres!

Quoi qu'il en soit, en plein début de guerre contre l'Anjou, mon père adoptif quittant le poste de maire vint me voir pour me dire que Magoo parlait de le quitter sans raisons et que désespéré il se rendait dès le lendemain sur le front pour peut-etre mourir en héros... Ce jour la, je fus fachée contre ma mère de mettre mon père dans cet état et sans raison de surcroit...

Pourtant, Letilet, qui prit la place de maire se rendit compte d'un trou conséquent dans les caisses de la mairie. Il fallait creuser pour savoir ce qui s'était passé, mais Pasoah avait surement volé cet argent. Je ne pouvais le croire... jusqu'au jour où nous arriva cette lettre de Patity en place publique, raillant les trémouillois de leur naïveté d'avoir cru Pasoah honette alors qu'il avait fait venir un angevin pour lui donner de l'argent qu'il donnerait ensuite à Patity, sa soeur, alors en Limousin...

Le monde s'écroula vraiment ce jour là et je pense encore plus pour Magoo... qui en fait avait eu envie de quitter Pasoah simplement parce qu'il la trompait...

Mon père s'était alors vraiment servit de ma naïveté, de ma confiance aveugle en lui jusqu'au bout... Me montant contre ma mère pour couvrir sa fuite, puisqu'il ne partait bien évidemment pas au front mais fuyait vers l'Anjou...

Excédée par leur comportement, j'écrivis une lettre a Patity, ma tante par adoption pour lui exprimer de manière tout à fait courtoise l'horreur que nous vivions et dénoncer son comportement excécrable du fait de ses moqueries publiques. Fidèle à elle même, elle se moqua davantage de moi et me traita meme "d'erreur" de la famille. Mon père ne bougea meme pas le petit doigt pour me défendre...


Peu de temps après ces événements, une missive nous parvint à moi et Magoo annonçant la mort de Pasoah. Chose mystérieuse, il avait été éradiqué... Sans doute le Seigneur lui avait-il fait payer ses méfaits...

Toutefois, notre peine n'était pas terminée car Adhemard, mon frère, rejoignit l'Anjou et les jupes de sa tante Patity. Il mourut comme son père et plus tard, un homme du même nom tenta de revenir en Poitou et de revendiquer les terres de Pasoah. Il y eut un procès et fut prouvé qu'il n'était pas le véritable fils de Magoo. Il n'eut donc aucune terre et fut banni à vie du Poitou.

Il fut également bien compliqué pour ma tendre mère de se voir accorder le droit de se remarier, car Patity veillait à bien saboter sa vie et sa tranquilité; elle qui furent pourtant de grandes amies...

Tous ces événements se déroulèrent avec l'absence de Davor. Sans trop savoir pourquoi, il avait quelque peu disparut de ma vie et je fini par lui écrire afin de lui indiquer de la fin de notre histoire. D'autant plus que, plus tard, la cour de Webix de nouveau seul se fit de plus en plus pressante et j'acceptai sa demande en fiançailles, le 19 avril 1456.

Quelques temps avant je rencontrai l'homme qui est mon frère aujourd'hui, liés par le serment du sang. Nouveau venu, je lui accordai ma confiance et proposai même de devenir sa marraine et protectrice. Je voyais en lui un jeune homme prometteur et il me promit en retour de me suivre et de devenir ma garde rapprochée.

Nous fumes si proches qu'il devint mon amant quelques temps, mais s'eclipsa au retour de Davor. Ce dernier ne me rendait décidément toujours pas indifférente et je retombai rapidement dans ses bras, rompant mes fiançailles avec Webix, homme trop irrespectueux avec les femmes...

Ce début d'année vit la démission de Stannis de son poste de héraut du Poitou et sa renonciation à ses terres. En mai 1456, je postulais donc à son poste et fut nommée héraut le 9 juin 1456. Aventure bien difficile pour de nombreuses raisons. L'arrivée de Faooeït au pouvoir en Poitou, de passer derrière Stannis, de constater que certains hérauts étaient allergiques au Poitou, des insultes de Tithieu, de ne voir aucun collègue du collège héraldique prendre ma défense face à ces insultes, et de voir le borgne etre accepté comme héraut même après cela...

Malgré ma passion pour cet art, je finis par être dégoutée de travailler à la hérauderie royale...

Tout à ma progression, dans le même mois de juin 1456, je suivis Davor et son suzerain dans l'aventure des élections comtales et devint connétable pendant deux mois auprès de mon beau Capitaine.

Ce fut le 28 juillet 1456 que je coiffai pour la première fois une couronne en devenant Dame de Millac, vassale de ma mère adoptive. Je demandai alors à Jehan de devenir officiellement mon écuyer.

Cette période de ma vie était florissante et rien ne semblait pouvoir m'arreter. Je suivis le Comte Faooeït pour un deuxième mandat, en tant que bailli en aout et CAM en septembre. Puis mon mariage en octobre...


La suite une autre fois...
Allydou
Parce qu'elle n'en parle que difficilement...
Parce qu'il faut quand même que les maux sortent...
Parce que c'est quelques fois plus facile quand on ne s'adresse à personne en particulier...
Parce que, aussi, il méritait que l'on se souvienne de lui....

Une page de plus est ajoutée au livre d'histoire de La Trémouille.




Ducho... 5 lettres. C’est peu pour un si grand Homme.
Il en faudra plus pour raconter son histoire, bien plus.

Une première partie de vie, que j’aurai du mal à écrire, puisque j’ai fais connaissance avec lui.... Au moment ou nous avons tous cru lui rendre hommage en lui accordant comme « dernière demeure » une place sur la colline de La Trémouille.
Il était alors blond avec une barbichette et sortait d’une campagne militaire, qui si je ne me trompe, l’avait mené en Anjou ou il avait aidé à la victoire.

...Avant de disparaitre de longs mois.

Cadeau d’Aristote ? Facétie du décoloré ? Un matin, il a réapparu. Rasé de près et passé sans aucun doute par le coiffeur à la mode, arborant des mèches châtain du dernier cri.... Si, si, pour 1457 il était ‘hachement à la mode.
Même si l’apparence avait changé, l’œil pétillant et malicieux ne pouvait mentir.

En un claquement de doigts, la rumeur avait déjà fait le tour de la ville. Et avec elle, les portes claquaient aussi fort, celles des tavernes bien sûr.
Pendant quelques jours, il aura fallu lutter pour pouvoir en placer une, tant avaient peine à croire à ce retour inattendu.
Tous voulaient fêter comme il se doit, l’ami enfin rentré à la maison.
Période faste pour tous les taverniers Trémouillois, la bière à largement coulée.
Et puis, une routine, la bonne, celle qui rassure, s’est installée.

Le Ducho vagabond a posé le baluchon. Il a repris à la place, la panse de peau à la soule.
Il est devenu tribun, sous l’insistance de Forcehung. Il l’est resté de longs mois ensuite, sous mes mandats.
Tribun, second, adjoint, responsable du cadastre... Indispensable.

Il s’amusait à dire que je lui faisais faire tout ce qui me passait par la tête. Peut être est-ce vrai. Peut être tout simplement qu’il était trop gentil pour savoir me dire non.

N’empêche j’en ai honteusement profité –et comme en plus, je ne sais pas ce que c’est la honte....- avec un plaisir non dissimulé.
En faisant de lui, un apprenti sergent de police je ne suis pas certaine d’avoir trouvé une recrue motivée par la répression. Bien plus par contre, par l’observation aux portes de la ville, des voyageuses, blondes ou brunes, du moment qu’elles lui confirmaient rapidement savoir cuisiner...

Autre terrain de chasse pour celui qui n’aura jamais arrêté ses recherches : l’Ally...bération, où il a officié avec brio dans l’art de passer la serpillère au sol, ou mieux encore quand même, servir les chopes.

Sans avoir eu trop besoin d’insister, j’ai pu compter sur son soutien sans faille quand il m’a pris la folie de vouloir me mettre plus encore au service du Comté. Là encore, il m’a suivi et est devenu un procureur motivé.

Mais là où je l’appréciais plus encore, c’est quand il laissait libre court à ses.... délires, divagations, imaginations débordantes ?

Grace à lui, nous avons pu connaitre une partie de notre avenir, quand il a dégoté un Futuroscoop plus vrai que nature, connu dans on ne sait quel voyage. Bon, d’accord les prédictions ne se sont peut être pas toutes réalisées. D’accord aussi, il avait en tendance certaine pour la bouteille. Mais est ce si important au final ?

L’important, pour moi, c’était la sincérité que j’étais sûre de recevoir de mon ami, pour me soutenir ou m’engueuler s’il avait besoin de me secouer les puces.

L’important est le nombre de souvenirs que je garderais de lui, pour longtemps, puisqu’Aristote à décidé de nous le reprendre.

Ducho.... 5 lettres, autant que dans ... Merci.

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