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RP précédant la cérémonie d'allégeance en Artois

[RP] Compte d'apothicaire & complot amoureux

Deedlitt
RP Réservé aux personnages de Gnia et Deedlitt, si vous avez une bonne raison de participer, envoyez un mp. Merci


Voilà quelques temps qu'elle y pensait...Quelques temps que cette idée lui traversait l'esprit... Mais comment faire? Il était tellement inaccessible des fois et si cela venait à se savoir qu'adviendrait il de sa réputation. Il fallait absolument trouver quelqu'un qui pourrait lui trouver une solution. Mais qui ?
Après une longue réflexion d'au moins quelques semaines, elle se décida.
Il fallait la contacter, elle seule saurait.
Aussi vrai qu'elle avait vu sa jambe rongée par une infection purulente et aujourd'hui intacte, elle saurait la renseigner.
C'est ainsi qu'elle envoya une missive, une missive intriguante mais signée.


Citation:
Ma très chère compère et amie,

j'ai bien conscience des responsabilités qui aujourd'hui t'incombent, je suis donc fort marrie de te demander cela. Mais sans ton aide et tes conseils il est possible que mon cœur chavire et qu'il connaisse la honte.
Je t'attendrai chaque jour au soleil couchant devant la fontaine de notre bonne ville d'Arras, viens quand tes responsabilités te permettront de le faire.
Munies toi d'une ou plusieurs adresses de rebouteuse, apothicaire ou autre dont tu connais tout les titres.

Affectueusement, ton amie.
Deedo


Le porteur était revenu, jurant main sur le cœur, qu'il avait pu remettre la missive en main propre.
Elle le dédommagea et attendit.
La première journée, elle ne fut pas surprise de ne pas la voir arriver. Elle même n'était pas sur de pouvoir se rendre au rendez vous.
La seconde journée fut plus calme mais personne ne vint.
C'est au couchant du troisième jour que deedo s'assied sur le rebord de la fontaine. Tourmentée, sans issue, nerveuse. Ne sachant pas à qui s'adresser elle priait pour que l'amie tant attendu la rejoigne.

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Gnia
Voilà trois jours que Deedlitt lui avait envoyé une missive plus que curieuse où il était d'amour, de honte et de... rebouteux.
Bien que fort occuppée par ses tâches, Gnia n'arrivait pas à cesser de se demander ce qui pouvait pousser la Comtesse de Lille à lui donner rendez-vous clandestin alors qu'elles se croisaient chaque jour au château.

Finalement ce jour-là, Gnia put enfin se libérer de ses obligations avant la nuit tombée et c'est avec une multitude de questions sur les lèvres qu'elle se faufila, le visage caché par la large capuche de sa cape, dans le dédale des ruelles d'Arras jusqu'à la fontaine.

Sur la margelle, une silouhette. Deedlitt l'attendait. Et quand elle s'approcha de son amie, l'anxiété qu'elle lisait sur son visage lui fit peine à voir.


Bonsoir, ma chère amie. Enfin, me voici. Par Aristote, que vous arrive t'il dont vous ne pouvez me parler au château ? Vous semblez si tourmentée...
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Deedlitt
Alors plongée dans ses pensée, fixant du regard les quelques remous de l'eau dans la fontaine, une voix qu'elle connaissait, non ! Qu'elle attendait se fit entendre.
C'est avec un regard rempli de question, d'impatience et d'une pointe de gène qu'elle s'adressa à sa comtesse. Lui prenant la main, la sienne fut un peu tremblante.


La très haut soit loué, vous avez pu venir me rejoindre. Ô Comtesse, si vous saviez ce qui m'arrive, il n'y a qu'en vous que j'ai suffisamment confiance pour oser déserrer les lèvres. C'est affreusement gênant et si cela se savait sans doute aurais je l'air bien bête, mais cela ne touche pas que moi hélas. Si seulement cela avait été le cas je pourrais encore assumer. Ce n'est pas le cas. Et je refuse que ce grand nom artésien soit trainé dans la boue par ses détracteurs.
J'ai milles faveurs à vous demandé ma chère, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que vous accédiez à ma demande.
Tout d'abord il faudrait que vous le suspendiez de son poste, au moins le temps d'un journée, il en va de la sécurité de l'Artois. Et pour les adresse et le reste...


Elle s'arrêta voyant que la comtesse avait un air plutôt perplexe.... Elle se leva et chuchota le nom tant convoité à l'oreille de la comtesse.

Pardonnez moi comtesse de vous mêlez à cela, mais sans votre aide je ne saurai comment manœuvrer pour arrivé à mes fins.

N'ayant pas précisé les fins cela pouvait prêter à confusion en effet. Elle voulait le reprendre mais les idées s'emmêlaient dans sa tête, sans doute la logique de son discours se faisait ressentir. Il fallait convaincre gnia mais la convaincre de quoi finalement?
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Gnia
Gnia n'avait jamais vu Deedlitt dans pareil état. Elle sentait sa main trembler dans la sienne et bien qu'elle tenta de faire des efforts pour comprendre, elle n'arrivait pas à y voir clair dans les explications empêtrées de son amie.

Elle n'arrivait pas à comprendre ce que tentait de lui faire entendre la Comtesse de Lille et après qu'elle eut chuchoté le nom à son oreille, Gnia regarda son amie, l'air consternée.
Elle se retint à grand peine pour ne s'exclamer et c'est en faisant son possible pour ne pas hausser la voix qu'elle répondit


Mais vous ne comptez tout de même pas le faire empoisonner ?
Par Aristote, que vous as-t'il donc fait pour que vous vouliez en arriver à ces extrémités ?
J'avais envie de vous demander de cesser de vous excuser et de m'exposer clairement les raisons de toute cette agitation.
Je suis toujours là pour mes amies, mais pour ce que vous essayez de me demander, je ne puis vous être d'aucun secours. Ne comptez pas sur mon aide !


Accompagnant ces dernières paroles, Gnia retira sa main de celle de Deedlitt et l'observa un long moment, le regard empli de tristesse et de déception.
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Deedlitt
Deedlitt eut un sur saut d'horreur, elle écarquilla les yeux, rassemblant ses idées...Elle rattrapa le bras de Gnia avec un peu de force et mit également de la force dans sa voix.

Non! Non! Ce n'est pas cela! Pas l'empoissonner!

Puis baissant les yeux et reprenant plus calmement.

Au contraire je ne lui veux aucun mal...Je vais reprendre depuis le début...

Il y'a de cela bien longtemps, depuis plusieurs règnes artésiens, il toujours fait son devoir. Quelque fut l'ordre ou le régnant, dévoué jusqu'au bout des ongles.

Simplement à l'heure actuelle, pèse sur moi, à cause de cela, un certain poids. Ainsi pour arriver à accomplir ma tâche comme il m'est demandé de le faire. J'ai besoin de temps et de votre concours surtout.


Voyant que Gnia avait du mal à comprendre, elle regarda attentivement autour d'elle et se pencha une nouvelle fois à son oreille pour lui révéler le but de tout cela...Ce qu'elle entendait par "arriver à ses fins." Gênée, les joues rougissantes un peu, tordant un bout de sa capes entre ses mains, comme l'aurait fait une petite fille prise sur le fait.


Voilà, vous connaissez le but de cette entrevue...Mais j'ai besoin de quelqu'un capable de faire une décoction qui m'aiderait, à comment dire...Rendre les choses possible en une seule fois, car je ne sais pas quand je pourrais retenter ma chance.


Elle fit donc ses yeux les plus suppliant, motivée par la "mission" on pu même y voir quelques étoiles naissantes.
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Gnia
A mesure que Deedlitt lui exposait enfin clairement les raisons de toute cette agitation, le visage de Gnia s'éclairait et pour finir elle lâcha un rire sonore, amusée à la fois par le quiproquo et la raison de la gêne de la jeune femme.

Excusez moi mais vous m'avez fait une belle frayeur, mon amie...

Reprenant son sérieux, elle poursuivit

Depuis le temps que j'attends que vous m'annonciez une bonne nouvelle, c'est évident que je ferai mon possible pour que vous arriviez enfin effectivement à vos fins.
Venez, marchons, je vous emmène chez la mère Wal...machun.
Je n'arrive jamais à me rappeler de son nom, mais pour sûr, elle est réputée depuis des générations à Arras pour avoir à chaque problème une solution.
En tout cas, c'est ce que j'entends dire depuis ma tendre enfance.


Prenant le bras de son amie, Gnia prit le chemin des portes de la ville puis des faubourg d'Arras, là où il ne faisait pas bon traîner trop tard la nuit, là où sous les remparts grouillait une faune éclectique de gens peu recommendables.

A voix basse, elle conseilla à Deedlitt


Mettez votre capuche et avançons discrètement dans l'ombre. N'ayez crainte, je connais la ville et je pourrai m'y retrouver les yeux fermés.
Mais n'attirons pas l'attention sur nous, une mauvaise rencontre est vite arrivée. Prenez garde également dans l'obscurité à ne pas buter sur un quelconque mendiant.


Gnia, guidant son amie dans le dédale des rues crasseuses de la facette méconnue d'Arras, loin des fastes du château ou de la quiétude de la ville fortifiée, renouait avec une habitude héritée de ses jeunes années passées au guet et qu'elle affectionait tout particulièrement... la virée nocturne dans Arras.
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Deedlitt
Un sourire illumina le visage de Deedlitt, elle allait l'aider. Merveilleuse nouvelle, grande nouvelle, belle nouvelle, c'est le coeur léger qu'elle saisit le bras proposé.

Ô merci mon amie, je savais que vous me comprendriez.

Puis vint une réflexion...Encore une fois elles se retrouvaient toutes deux plongées dans les ruelles sombres d'Arras la à la recherche d'on ne sait qui finalement. Wal..machin. C'était pas le nom le plus rassurant qu'il lui ait été donné d'entendre. La dernière fois, elle avait fait un rêve ou Gégoire mettait des arbres dans des trous, et nicolas après les avoir saoulées, les avait emmené voir une femme à barbe...Décidément...
Mais elle se voulait confiante, car si Gnia l'entend dire depuis sa plus tendre enfance, c'est que ca devait être vrai. Enfin elle le supposait.
Elle avança doucement, puis sur conseil de sa comtesse, elle releva sa capuche et rentra sas cheveux roux à l'intérieur. Quelques chose l'interpela...


Trébucher sur un mendiant, ma comtesse j'ai une question, nous ne buvons pas ce soir n'est ce pas?

Dit elle un peu inquiète, non, car c'était une histoire à se retrouvé encore avec la chemise de Thelvy...Numéro 9 si ses souvenir sont bons.
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Gnia
Cette virée lui en rappelait une autre, quelques mois auparavant, une histoire sans queue ni tête qui les avaient menées, affublées des maillots de soule de l'équipe Arrageoise et guidées par un Nicolas de Richebourg déguisée en moine, de la mairie d'Arras au lieu dict des Trois Pendus, endroit choisi par les phénomènes de foire en tout genre, à la recherche d'un nain...
Gnia n'avait qu'un vague souvenir de cette soirée tant elle avait bu et tant cette aventure semblait faire partie d'un rêve particulièrement étrange.
Tandis qu'elle songeait à son dernier voyage nocturne dans les ruelles d'Arras, Deedlitt, semblant partager ses pensées, lui demanda


Trébucher sur un mendiant, ma comtesse j'ai une question, nous ne buvons pas ce soir n'est ce pas ?

Gnia ne put s'empêcher de sourire à l'inquiétude qui semblait poindre dans la voix de la comtesse de Lille.

Non point, ma chère, nous ne boirons pas ce soir.
Bien que je ne dise jamais non à une bonne eau-de-vie, j'ai prévu de rester sobre ce soir, j'ai une cérémonie d'allégeances à assurer demain.
Mais figurez vous que les mendiants ont la fâcheuse habitude de dormir dehors et de faire de leur lit la moindre encoignure de porte.
Et dans la mesure où nous raserons les murs ce soir, je préfère vous prévenir que notre chemin risque d'être parsemé d'obstacles.
Tâchons maintenant de garder le silence et de nous confondre avec les ombres.


Voilà, elles avaient passé les portes de la ville fortifiée et avançaient silencieusement dans l'autre Arras, celle qui flanquée à l'extérieur des remparts, s'étalait vers la forêt.
L'ambiance qui s'élevaient de cette partie de la ville jamais totalement endormie semblait signifier « Ici prend fin la sécurité et l'ordre, dites adieu aux rondes du guet et que le Très Haut vous vienne en aide ».
Gnia serra plus fort le bras de son amie tandis que sa main libre vérifiait la présence d'une dague sous les épaisseurs de vêtements. Le froid du métal contre sa paume la réconforta.
Evitant les ruelles trop fréquentées, là où les ribaudes offraient leurs services, là où les tavernes mal famées transformaient une rue d'apparence calme en véritable coupe-gorge, Gnia se faufilait à travers le faubourg, Deedlitt agrippée à son bras.

Enfin, elle avisa une bicoque, trônant à l'entrée d'une impasse noire comme un four. Elle s'était fait rappeler la localisation de la chaumine de la rebouteuse et des manière de s'introduire auprès d'elle un peu plus tôt dans la journée.
La vieille Mauricette, tavernière de "Aux Petit Potins", établissement de renommée comtale sis à Arras, l'avait renseignée très précisément. Une perle, cette Mauricette, l'histoire vivante d'Arras, enfin surtout celle dont personne ne voulait se rappeler.

Elle avança prestement vers la porte et toqua légèrement. D'abord deux fois, puis trois, puis une.
Tandis qu'elle espérait que son appel serait entendu, elle entendait son coeur battre la chamade et la respiration haletante de Deedlitt à ses côtés.

Enfin, après un temps qui lui parut une éternité, de la lumière apparut dans les interstices du bois et la porte s'ouvrit lentement.

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--Waldrade
Une flopée de choses bouillaient et bouillonnaient , une femme entre deux ages se tenait là et lisait des instruction sur un livre puis cherchait parmi mille bocaux contenant tous une infinité de chose différente.

Elle était élancée, d'un extrême minceur malgré l'ample houppelande d'un bleu sombre qu'elle portait. Elle avait de long cheveux noirs parsemés de quelques autres blanc neige. Le visage carré et les pommettes saillante c'est quand elle remua quelque chose dans une marmite qu'au bout de la cuillère on pu voir ses long doigt effilés. La femme murmura pour elle même "Ca avec ceci...que manque t'il? Non ca devrait être bon!", chat miaulant, feuille de laurier séchant le long des poutres apparentes du plafond.
Quand la porte fut ouverte, la femme ne détourna pas le regard de sa préparation...


Tiens les comtesses, vous êtes en retard...Mais qu'a cela ne tienne, je vous attendais. Entrez entrez gente dames....

C'est alors qu'une bête au pelage roux, sauta non loin de la tête de gnia, puis il ricocha comme un éclaire sur une poutre, puis sur une table renversant quelques effets... La rebouteuse posa une main vive sur son dos, l'appuyant contre la table... Une fois tenu par la peau du cou, la femme sourit en s'adressant à ce qui ressemblait à un écureuil..

Moignon t'as bougé !

S'en suivit un rire un peu inquiétant, puis elle remit la bestiole dans une espèce de cage de bois plutôt grande, ou était également parqué la plus grosse dinde de toute la création.
Quand la vieille vit que les deux jeunes femmes semblaient stupéfaites elle se lança dans quelques explications.


Je suis Waldrade, guérisseuse, rebouteuse et un tas d'autre chose...Ne vous inquiétez pas pour ces deux là

Dit elle en montrant du doigt la dinde et l'écureuil.

J'enseigne la patience au rongeur et j'instruis la dinde...Vous verrez un jour elle aura suffisamment de connaissance pour aller à l'université !

Elle débarrassa la table des fioles, autres potions et parchemin qui l'encombraient et invita les jeunes femmes à prendre places.

Alors expliquez moi, que me vaut l'honneur de votre visite, noble dame.

Croisant les mains devant elle, elle essaya d'afficher un sourire avenant.
Gnia
Gnia entra prudemment, suivie par Deedlitt qui serrait son bras à lui faire mal.
Elles entrèrent dans une pièce surchauffée où fumaient quantité de marmites. Dans un désordre peu commun, une femme entre deux âges et sèche comme un sarment de vigne, concoctait des recettes telle une cuisinière aux fourneaux.

Gnia n'eut même pas le temps de se remettre de la surprise d'être à la fois reconnues et attendues, qu'une boule de poil roux fit irruption dans son champ de vision, ratant sa tête de peu.

Il y avait tellement d'informations et de choses nouvelles à ingurgiter en même temps qu'elle ne réagit pas de suite à l'invitation de la rebouteuse, se contentant de rester plantée là à observer avec perplexité une dinde aux dimensiosn peu communes partager sa cage avec un rongeur répondant au nom de Moignon.
Détachant son regard de la cage, elle répondit à l'invitation de Waldrade tout en poussant Deedlitt devant elle.


Merci pour votre accueil, Wal... drade. Nous venons requérir vos conseils et savoirs afin d'aider la dame que voici à régler un problème qui la préoccuppe fortement.
Je lui laisse vous expliquer plus avant l'affaire qui nous amène.
J'me permets pendant qu'elle vous informe d'aller observer vos animaux de plus près, ils sont fascinants, surtout la dinde...


Tandis que Deedlitt, pas encore bien rassurée s'installait à la table, Gnia s'approcha de la cage, tentant de deviner le nombre de livres que pouvait peser le volatile.
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Deedlitt
Deedlitt avait les yeux brillants, très intimidée, limite anxieuse, elle s'assied devant la rebouteuse. Elle regarda gnia jouer avec la dinde ou du moins l'observer, elle lui lança un regard d'aboi auquel la comtesse d'Artois ne donna aucune suite...
Elle prit donc son courage à deux mains pour expliquer sa situation, après une grande réflexion elle se lança. Fixant ses mains sur la table, faisant voyager ses ongles dans les sillons du bois de la table, elle prit une grande respiration.


Hé bien voilà, je suis Deedlitt, et si je me présente à vous c'est pour un problème certes pas d'une importance cruciale pour l'univers, mais qui a toute son importance à mon niveau...
Voici maintenant quelque temps que mon époux n'a plus le temps pour son château et son épouse. Certes il a d'excellentes raisons, il est un homme admirable, instruit et fort compétent, c'est sans doute pour cela qu'il est si demandé... Mais voyez vous, ma famille commence à se poser des questions concernant la venu d'un héritier. Et je ne me vois pas du haut de mon statut d'épouse contraindre mon époux à rester à mes cotés...

C'est pourquoi j'ai besoin de vous et de la Comtesse d'Artois.
Vous avez la science des plantes sans doute pourrez vous me donner de quoi faire qu'il n'est d'yeux que pour moi le temps d'une soirée. Et la comtesse d'Artois trouvera sans doute de quoi le congédier de ses fonctions également...
Comprenez moi bien, il n'a pas de problème aucun, et je garde un souvenir rêveur de chaque nuit dans ses bras...Mais là il est question de descendance, de famille et lignage.
Ainsi sans doute faudrait il me donner de quoi mettre toutes les chances de mon coté également.
Enfin vous voyez mon problème n'est ce pas? Vous allez pouvoir m'aider?


Elle leva les yeux les joues rougies de demander une telle chose...Mais il fallait faire claire et surtout expliquer de façon concise. Repartir avec la mauvaise potion pourrait pu être désastreux...Pour tout le monde d'ailleurs.
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--Waldrade
Pendant que la rouquine parlait, la rebouteuse regardait encore ses parchemins....

Hummmmm oui oui je comprends.. Je vais pouvoir vous aider ma dame...

Puis elle se leva d'un pas décidé et rapide, elle prit quelques fioles, quelques ingrédients, elle commença à observer comme une espèce de rituel, elle marmonna plusieurs fois . Elle revint à grande vitesse vers la comtesse et lui piqua le bout de l'index droit avec une aiguille, tenant fermement sa main, elle recueillit 15 gouttes de son sang dans une coupelle.

Une fois ceci fait elle s'en retourna vers ses fourneau ardent..Elle saisit un bocal sur lequel on pouvait lire "foie de pigeon" elle en sortit un, qu'elle mit sur le feu, elle y ajouta le sang. elle écrasa la mixture dans un bruissement d'entrailles. Elle prononça une incantation, ajouta ensuite un miel foncé, des amendes pillées. Elle laissa encore chauffer quelques minutes...C'est avec un sourire narquois qu'elle regarda la rouquine et l'autre à l'allure farouche...


Bien je vais commencer la seconde...

C'est avec un rire amusé qu'elle reprit son œuvre... Moignon et la dinde devaient sentir qu'il se tramait quelque chose, ils étaient agités...La guérisseuse ne leur préta qu'une vague attention. Et s'en retourna à ses occupations.
Elle fit infuser, dans une grande marmite d'eau chaude, 1 cuillère à soupe de crocus sativa puis elle ajouta 200 graines de nigelle bien pilées, de l'huile de cresson d'eau... Elle mélangea encore quelques temps...
D'une voix lointaine, elle leur adressa quelques mots.


Faites comme chez vous, je vais en avoir pour la nuit...
Gnia
Fruit de son obervation, Gnia avait déduit que le volatile une fois déplumé devait faire au moins dans les 10 ou 15 livres.
Elle reporta son attention sur le rongeur, tandis que Deedlitt exposait les raisons de leur venue dans cette échoppe pour le moins particulière.
Un peu trop en confiance, elle glissa un doigt à travers les barreaux de la cage et tenta de toucher le pelage roux. L'espèce d'écureuil mis à profit cette erreur stratégique pour tenter de planter ses deux dents proéminentes dans la chair tendre. Sans une certaine vivacité, il aurait probablement réussi son oeuvre.
Gnia marmonna entre ses dents "Espèce de saloperie de rat mal fini" et décida d'explorer plus avant l'endroit. Elle fut poussée dans sa curiosité par la voix de Waldrade qui les invitait à faire comme chez elles.

Elle contempla longuement les fioles et bocaux qui couvraient les étagères du sol au plafond, tentant de deviner ce qu'ils pouvaient contenir. Elle colla son nez à l'un des bocaux, le regrettant immédiatement. L'oeil éteint d'un crapaud désséché l'obervait de l'intérieur du récipient.
Contenant avec peine une grimace de dégoût, elle continua sa petite inspection en s'approchant des marmites.

Tournant le dos à Gnia, Waldrade s'affairait au dessus du chaudron contenant la deuxième potion, celle qui aiderait Deedlitt à être enceinte.
L'autre mijotait non loin au mileu de quelques autres chaudrons fumants.
Poussée par une curiosité irrépressible, Gnia avança la tête au dessus des marmites. Les effluves étaient bien plus agréables qu'elle ne l'aurait imaginé.
L'une des potions qui bouillonnait attira tout particulièrement son attention, l'odeur était énivrante et la couleur fort attirante.
Avisant une louche suspendue au dessus de l'âtre, Gnia plongea délicatement l'ustensile dans le bouillon et leva le fruit de sa pêche sous son nez.
Par Aristote, que l'odeur donnait l'eau à la bouche...
N'y tenant plus, elle souffla quelques secondes sur le liquide pour le refroidir puis but délicatement le contenu de la louche qu'elle replaça ensuite là où elle l'avait trouvé.

Le tour de la pièce étant terminé, elle vint enfin s'asseoir aux côtés de Deedlitt, un sourire rassurant sur les lèvres.

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Deedlitt
Quasiment prostrée sur son bout de banc, Deedo n'en revenait pas qu'on lui ait piqué le doigt, en plus elle l'avait prit en traitre cette vieille bique sèche...Pendant se temps là elle vit Gnia passer les mains dans la cage... Puis visiter la pièce...Elle l'aurait bien suivit dans sa visite, mais bon sang que ca faisait mal cette piqure...Il ne fallait pas que s'infecte, c'est à la manière d'un jeune enfant qu'instinctivement elle mit son doigt à la bouche ... Quand gnia revint auprès d'elle, elle s'empressa de se plaindre.

Non mais vous avez vu ça, me piquer le doigt sans rien me demander avec on ne sait quoi en plus ! Je pourrais être malade mince!

Là elle s'arrêta net...Observa la comtesse avec attention...Quelque chose avait changé mais quoi....

hum heu comtesse vous allez bien? Il y'a quelque chose de différent, non?
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Gnia
Gnia ne savait pas si c'était la chaleur ou les effluves qui flottaient dans la pièce mais elle se sentait.. hmmm... vaseuse.
Deedlitt se plaignait de sa piqûre et Gnia ne pouvait faire autre chose que de la regarder, sourire béat et yeux brillants.


hum heu comtesse vous allez bien? Il y'a quelque chose de différent, non?

D'une voix un peu pâteuse, elle lui répondit

Différent ? Non pourquoi donc ? Je vais bien...
Je trouve juste qu'on étouffe là-dedans et l'odeur des animaux commence à m'importuner...


Etouffant un baillement, elle poursuivit

J'espère que le vieille n'en a pas pour toute la nuit, j'ai à faire, moi, demain...
En plus je crève de soif, pas vous ?


Quelques gouttes de sueur perlaient sur son front et elle sentait sa peau rougie. Il fallait absolument qu'elles sortent au plus vite.
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