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[RP] Eté meurtrier chez les Bourmont

Kelso
[A la recherche de Marie dans la demeure]

Sans plus trop de conviction, Kelso continuait de hurler le nom de cette pauvre Marie mais toujours pas de réponse. Où pouvait se cacher une fille apeurée ? Aucune idée, dans un placard, dans un recoin, tellement de possibilité que cela le découragé. Alors qu’il continuait de vociférer son nom, une petite voix lui répondit. Ah, enfin qu’elle répond, pensa t’il.
Il s’avança vers la voix et s’aperçut que ce n’était pas la personne recherchée mais bien Mei !


En effet, je cherche Mairie car la Vicomtesse souhaite lui parler de sa maladresse. Il semblerait qu’elle est cassé un vase et qu’elle est mis en désordre la chambre de Oksana. Elle m’a demandé de la chercher mais je dois avouer ne plus savoir où chercher.
Peut être sais tu où elle se trouve ?


La jeune fille revenait surement d’une cueillette ou plutôt de ramasser des légumes en vu des denrées qui se trouvaient dans son sac. Il se demandait tout de même où se trouvait cette peureuse et espérait que la Dame de Compagnie puisse l’aider. Marre de s’égosillé pour aucune réponse. A deux, le travail serait plus facile et puis tellement plus agréable aussi !
Il lui sourit et s’empara de son sac remplis de légumes. Même si elle ne venait pas chercher Marie avec lui, il lui déposerait le sac en cuisine au passage.

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Mei_lan
La jeune Mei haussa les épaules après l'écoute du récit du jeune homme. Elle n'avait pas la moindre idée du recoin dans lequel pouvait bien se terrer la pauvre jeune fille apeurée. D'ailleurs, Mei ne l'avait même jamais croisée dans la Demeure, et ne savait pas à quoi elle ressemblait. Seuls les dires d'Oksana et des gens de la maisonnée, lui en avaient fait savoir un peu plus sur Marie, cette petite d'un naturel constamment apeuré...

" Sincèrement, je suis désolée de ne pas pouvoir t'indiquer où cette petite Marie se cache, mais puisque Oksana semble désirer ardemment avoir une discussion avec elle, peut-être pouvons nous la chercher à deux. Cela sera plus rapide que si tu étais tout seul, et puis les jeux de cache-cache m'amusent... ! "

La jeune Mei esquissa un sourire qu'elle perdit aussitôt, de mauvaises pensées ayant traversées son esprit :

" ... A moins qu'il ne soit arrivée quelque mésaventure à cette pauvre Marie ? Je ne le souhaite pas en tous les cas... mais je crois que l'un d'entre nous devrait aller calmer Dame Oksana pendant que l'autre recherche Marie, qu'en penses-tu? J'ai un mauvais pressentiment, et cela m'inquiète de savoir notre maîtresse seule dans ses appartements ... "
Kelso
Mei se proposa avec gentillesse de venir chercher la petite Marie. Un coup de main ne se refusait pas, surtout pour une partie de cache-cache dans ce labyrinthe. Les couloirs s'entre croisaient entre eux, impossible de les parcourir tous.

Tu sais, je pense qu'on devrait laisser la Vicomtesse seule, elle avait l'air énervée. Nous devrions nous dépécher à chercher la personne de sa colère si nous ne voulons pas faire les frais de sa colère !

Il sourit à Mei comme pour la rassurer, et commença à avancer, le panier en main. Un coup d'oeil dans chaque recoins, dans chaque couloirs et chaque pièces possible. Mais où pouvait elle se trouver, c'est dingue ça !

Marieeee ! Voyons répondez, on veut juste vous parler, n'ayez pas peur, juste discuter.

Toujours pas de réponse et de moins en moins de bruit à l'horizon. Kelso poussa une porte, passa la tête et ressortit bredouille de sa recherche Ils avancèrent, et il continuait d'ouvrir les portes aux alentours mais toujours pas de Marie. L'inquiétude commençait à se faire sentir, personne dans la Maison, un bruit suspect, la chambre sans deçu-dessous et cette fille qui ne répondait pas.
Kelso regarda Mei un peu inquiet tout de même mais n'en fit pas part à Mei. Il ne fallait pas inquiéter la demoiselle, peut être simplement se faisait il de fausses idées. Mais il décida de se tourna vers elle :


Je crois que .. qu'il se passe quelque chose ! Pourquoi ne répond t'elle pas ? Elle est peu être en difficulté, je crois qu'on devrait aller voir dans la salle d'oscultation et si elle n'y est pas, nous viendront le dire à Oksana.
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Mei_lan
La jeune dame de compagnie écoutait attentivement Kelso: Ce dernier avait probablement raison : Il ne valait mieux pas déranger Dame Oksana si elle est énervée et de surcroit si, la personne avec qui elle désire s'entretenir n'est pas là...

Mei accepta donc de suivre Kelso dans sa recherche de la petite Marie en parcourant des yeux chaque pièce qu'ils traversaient. Aucune trace de la jeune fille qui était en tant normal obligée de rester non loin au cas où sa maitresse la mandait. Le silence qui régnait dans la demeure fit frissonner Mei qui, malgré la présence du Garde, se sentait étrangement mal à l'aise. Comme pour ne pas briser ce silence, elle dit dans un murmure :

" Je te remercie en tout les cas de m'aider à porter mes paniers de légumes destinés à Oksana. Même si rien ne semble avoir changé ici, je me sens quelque peu mal à l'aise et d'aller jusqu'aux cuisines seule m'aurait un peu effrayée si tu n'avais pas été là. De plus je m'inquiète sérieusement à propos de Marie... "

Lorsqu'elle plongea son regard dans celui de Kelso, elle s'aperçut que lui aussi commençait à s'inquiéter. Oui, peut-être Marie est-elle dans la salle d'auscultation... En tous les cas, Mei souhaitais que Oksana ne reste pas trop longtemps seule dans ses appartements voilà pourquoi la jeune fille pressa le pas en direction de la salle d'auscultation, accompagnée du Garde...
--_dexter_


Il lui lâcha la main qu’il venait de tirer avec force et colère. Il faisait dos à la Maitresse et prit soin de fermer la porte afin qu’on ne les dérange pas et mit la clef dans sa poche. Il souriait tellement, un tel bonheur, enfin elle était là, juste à côté de lui. Elle devait être aussi heureuse, pas de doute. Il pensait à tous ce qu’ils allaient pouvoir faire mais elle ne semblait pas ravie car elle retira sa main de la sienne. Puis elle osa lui demander qui il était et surtout ce qu’il voulait. Comment pouvait-elle ne pas l’avoir reconnu ? Se moquait elle de lui ou faisait simplement jouer son humour particulier ?

Posez vos armes, point le besoin ne s’en fera sentir. Nul besoin de crier, cela ne fera que m’exciter d’avantage. Vos gens sont d’une incompétence insultante à votre nom.

Il se retourna à nouveau pour se trouver face à elle, les yeux dans les siens. Il s’avança vers elle lentement ne la lâchant pas du regard. Il ôta son gant et le posa délicatement sur la petite table qui lui faisait face, entre elle et lui. Il contourna la table, laissant glisser sur celle-ci, un frison lui parcourut le corps déjà bien en transe. Il glissa sa main dans sa chemise en déboutonnant quelques boutons et en sortit un long couteau pointu, aiguisé pour l’occasion. Le couteau en main, il s’amusait à le faire tourner et à l’approcher de sa bouche. Ses yeux semblaient remplis de peur. Il se retourna de nouveau et regarda par la petite fenêtre puis re fixa sa proie. Sa proie qui était à l’origine de tous ces fantasmes, il allait enfin pour les réaliser …

Il contourna la table pour arriver à un parchemin que la Belle devait écrire avant son arrivée tant attendu. Peut être lui avait elle laissé un doux message ne pouvant point parler devant tant d’émotion. Il détourna ses yeux des siens et les posa sur le parchemin … Encore lui … mais pourquoi parlait-elle toujours de lui … Il prit la plume de rage et la planta avec force dans le parchemin, la cassant brutalement. Il se retourna vert de rage vers sa proie, le visage fermé et les yeux gonflaient de haine.

Qui est-il ? Pourquoi renies-tu notre amour pour un simple gueux de passage ? Ah, moi qui croyais en ta fidélité, tu as réussi à m’énerver … Allons parle, dans un sens, je ne suis point étonné, tu es seule mais maintenant je suis là.

Toujours en avança vers elle, il sentait le désir montait au fur et à mesure de ses pas. Enfin elle le regardait, enfin elle se rendait compte de ses sentiments pour lui. Il empoigna son couteau et le pointa vers elle. Personne ne viendrait à son aide, ses gens sont tellement inutile, lui veillerait sur elle comme personne ne l’avait fait. Comment la fin justifiait-elle les moyens ? Il n’y a pas à pas de fin, seulement des moyens à perpétuité.

Approche maintenant, nous allons combler le vide qui s’est immiscé entre nous …
Kelso
[Vers la salle d’auscultation]

Mei et Kelso marchaient vers le fond de la demeure, où se situait la fameuse salle des tortures. Salle qu’il connaissait que trop bien. La première fois qu’il avait mis le pied dans cette demeure c’était dans cette lugubre salle. La Vicomtesse l’avait invité à essayer des instruments divers, tous plus au moins impressionnant mais qui s’était terminé sur une bonne note au final. Mei marchait à ces côtés par tellement rassurée mais pourtant aucun danger à l’horizon. Mais d’où provenait cette boule qui nouée l’estomac comme si quelque chose allé arriver ? Surement rien de très grave mais ce sentiment était partagé donc … il devait y avoir quelque chose et Marie devait y être pour quelque chose.
Il poussa la porte de la salle d’auscultation et y pénétra. La pièce était sombre, le soleil se pénétrait pas ici, la vision était donc réduite. En temps normal, jamais il ne serait rentré ici sans la permission de la Vicomtesse mais présentement, cela lui paraissait logique de faire le maximum pour retrouver Marie. Toujours pas rassuré à la situation, il adressa un agréable sourire à sa compagne de recherche, comme pour lui dire que tout allé bien.


Bon, je vais de ce côté, passe de l’autre côté de la pièce. On va bien finir par la retrouver, je ne pense pas qu’elle se cache bien loin, vu son caractère. Allez, pressons le pas pour aller retrouver Oksana, elle avait l’air contrarié.

Il partit d’un côté, regardant dans les moindres recoins de la pièce. Sous la table d’écartèlement, sous le siège clouté, derrière la porte mais toujours pas de Marie à l’horizon. Mais où diable pouvait-elle être ? Cela devient quasiment surréaliste de chercher de la sorte depuis des heures. Elle ne s’était pas volatilisée tout de même ?!
En relevant la tête, il fit tomber quelques instruments sur le sol qui raisonnèrent dans tout le couloir. Décidément, quel manque de chance. Il les ramassa en les observant à la volée. Une toute petite pince, un pic, des broches de métal … vaut mieux ne pas imaginer l’utilité de ses objets pourtant si précieux pour la Maitresse ! Un passe temps comme un autre mais qui sort du commun.


Mei, as-tu vu quelque chose ? De mon côté, pas la moindre trace ce cette pauvre fille. Je ne sais plus où chercher, cela fait un moment que je fouille. Nous devrions rebrousser chemin et aller voir ailleur.
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Mei_lan
Après s'être séparés un instant afin que les recherches soient plus efficaces, Mei ne pouvait s'empêcher d'admirer les instruments de tortures avec une fascination morbide, mêlée à une crainte inexorable de ces objets. Néanmoins, elle ne voulait pas trop s'attarder devant ces machines diaboliques et continua activement sa recherche de la petite Marie, après avoir sursauté comme jamais lorsqu'elle entendit Kelso faire tomber deux trois instruments : Quel maladroit celui là, elle avait presque eu un arrêt cardiaque avec ce bruit !! Rien à gauche de la salle, rien à droite. Toujours rien dans le fond de la salle, décidément cette salle d'auscultation était déserte. Pas étonnant, songea-t-elle, vu l'ambiance mortifère qui y règne! Même Marie n'aurait pas la sotte idée d'aller se terrer dans un endroit pareil... Mais que faisait donc Mei ici? Elle décida finalement de rebrousser chemin, n'ayant trouvé aucune trace de la recherchée.

Lorsqu'elle croisa à nouveau Kelso, elle soupira de soulagement à l'idée de ne plus se sentir seule dans ce lugubre lieu, puis hocha négativement la tête en guise de réponse : Hé non, la pauvre Marie n'était pas là non plus...

Brusquement, Mei fixa Kelso de ses grands yeux écarquillés par la peur :

" Tu as entendu ?! On aurait dit le bruit d'un objet en bois qui se cassait ... comme une plume! Enfin je dis une plume car récemment j'ai cassé ma propre plume tant j'avais écrit sur le papier ce jour là... enfin bref peu importe, mais ce bruit est étrange, tu ne trouves pas?! "

Mei entraina Kelso en dehors de la salle d'auscultation et enchaina :

" Je crois que ça venait de l'étage, tu crois qu'il est arrivé quelque chose à Marie? Il faudrait monter vérifier, et au passage prévenir Oksana que la petite est introuvable... "

La jeune fille regardait Kelso d'un air préoccupé. Décidément, cette journée n'était pas une journée comme les autres...
Kelso
[Dans les couloirs]

Le regard de Mei en disait long sur ce qu’elle pensait. D’un côté, Kelso n’était pas si rassuré d’être dans cette pièce. Ambiance noire et lugubre, rien de très chaleureux ni de très accueillant. Entendu quelque chose ? Non, il n’avait rien entendu, devenait il sourd ? Un bruit de bois ou de plume mais une plume ne faisait pas de bruit, surement un domestique qui avait fait tomber un objet quelconque. Mais elle semblait apeurée, cette journée se déroulait pas comme les autres, ça s’en était certain. Une fois sorti de la salle d’auscultation, le couloir était vide et sans un bruit. Il la regarda, sans trop savoir quoi dire mais resta immobile quelque instant, ne savant pas quoi faire non plus.
Remonter dans la chambre d’Oksana et lui dire qu’ils n’avaient pas trouvé Marie ? Risquant d’énerver la Vicomtesse plus qu’elle ne l’était. Ou continuer encore les recherche encore, mais chercher ou ? La demeure était bien trop grande pour seulement deux personnes en train de chercher. En tout cas, Mei voulait remonter à l’étage … mais … que faire !


Bah, je ne sais pas trop quoi faire. Tu sais, elle m’a demandé d’aller la chercher pour qu’elle ramasse ces bêtises. J’ai rien entendu moi, je pense qu’un domestique a fait tombé un objet. Rien de grave, ne t’inquiètes pas.

Il commença à marcher dans le couloir sans trop savoir où aller. Un manque d’envie de continuer à chercher mais il le fallait, du moins encore un peu. Histoire de s’assurer qu’elle ne se cache pas quelque part. Il ne faudrait pas que la Vicomtesse se fâche et passe ses nerfs sur eux ! Encore un petit peu de recherche, même si le pas se faisait plus lourd. Il regarda vaguement dans les recoins que renfermaient les murs, poussa les quelques portes restantes dans ce couloir qui n’en terminait pas de longueur.
Si en terminant le couloir, ils n’avaient pas retrouver cette maudite Pucelle, ils iraient l’annoncer à Oksana de la disparition étrange de celle-ci …

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Mei_lan
Kelso semblait rechigner à annoncer la disparition de Marie à Oksana. Certes, cette dernière serait peut-être furieuse d'apprendre que sa suivante s'est enfuie - dans le meilleur des cas -, mais de toute manière elle le saurait bien un jour où l'autre. Alors à quoi bon repousser ce moment? Cependant, Mei préférait obéir aux volontés de Kelso car après tout, c'était lui le chef de la garde. De plus, Mei avait l'impression que le jeune homme la prenait pour une folle à entendre des bruits que lui même n'a point entendu. N'était ce pas son imagination qui lui jouait des tours? Peut-être qu'il avait raison après tout, ça devait n'être qu'un objet accidentellement renversé au sol par un quelconque domestique. De toute façon, Mei n'avait aucun moyen de prouver ses dires et souhaitait intérieurement avoir tort, tant le bruit qu'elle croyait avoir perçut était singulier.

La jeune damoiselle de Compagnie suivait le chef de la Garde d'un pas mal assuré, craignant de se trouver nez à nez avec un intrus, à chaque tournant du couloir. Ce dernier était plus que désert, tout semblait s'être figé au Domaine: Arrivée au bout du corridor, Mei jeta un coup d'œil puis interpella Kelso en lui montrant les jardins de l'index : Voilà où se trouvaient la plupart des domestiques! C'était la saison des cueillettes de tomates cerises, oignons, et autres légumes du potager de la Demeure. Les domestiques étaient affairés au ramassage de ces denrées, esperant probablement satisfaire quelque envie culinaire de leur maitresse. Néanmoins, la suivante d'Oksana, Marie, se ne trouvait pas parmi eux. Mei échangea un long regard avec Kelso : Cette fois, sa disparition était quasi certaine; D'ordinaire zélée, Marie n'était pourtant pas en train d'aider les domestiques, quelque chose clochait. Pourvu que la pauvre suivante ne se soit pas enfuie par peur de quelque intrus ou évènement effrayant...

" Que fait-on à présent, Kelso? Comme tu le constates, il n'y a aucune trace de cette suivante !! "
Oksana
Elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Qui était cet homme ? Que lui voulait-il ? Pourquoi les enfermait-il tous les deux dans sa chambre ? Elle le regardait, la peur faisant place à l’incompréhension et à la stupeur des premières secondes.

Lorsqu’elle le vit contourner la table et se rapprocher, elle ne put réfréner un mouvement de recul, tentant de garder de la distance entre eux. C’est horrifié qu’elle le vit sortir un couteau de sa chemise. Il allait l’égorger. Mais pourquoi ? Que lui avait-elle fait ? Où avait-elle bien pu le rencontrer et qu'avait-il donc pu se passer pour qu'il lui en veuille au point de désirer l'éliminer ? Mille questions se bousculaient en elle, lui torturant l’esprit, l’empêchant de répondre à aucune d’entre elles tellement elles se succédaient à une vitesse sans pareil.

Il entra dans une colère indicible à la vue de l’annonce du recrutement de Kelso qu’elle était en train de rédiger, lui reprocha une infidélité. Sa tête semblait broyée dans un étau, elle ne comprenait rien à ce qu’il se passait, à ce qu’elle voyait et entendait. Ses paroles n’avaient aucun sens pour elle. Elle assistait, impuissante, à ce face à face dont elle ignorait tout.

Lorsque, cependant, il fut suffisamment proche d’elle, acculée qu’elle était contre le mur, ne pouvant davantage reculer, le voyant s’approcher, le couteau à la main, désirant combler un vide - quel vide ? Celui de son sang qu’il comptait verser dans sa propre chambre ? – un réflexe hérité de sa longue expérience à la prévosté la fit enfin sortir de sa torpeur. En l’espace d’un centième de seconde, sans réfléchir, elle se jeta sur son agresseur afin de le désarmer. Surpris, il n’eut pas le temps d’esquisser un geste que déjà il se retrouvait la main tordue derrière le dos, son couteau dans la main de sa victime, immobile.

Ses esprits retrouvés, sa peur disparut et elle reprit de l’assurance :



Maintenant, oui, nous pouvons parler. Vous allez me dire qui vous êtes et ce que vous faites ici. Je vous écoute.
En l'absence de réponse, j'appelle ma garde qui vous descendra dans ma salle d'auscultation. Et là, je vous garantis que je saurais bien vous faire parler.

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--_dexter_


Il continuait de jouer avec sa proie … toujours un brin de satisfaction en lui. La satisfaction de l’avoir en face de lui et qu’elle lui parle enfin. Enfin, elle lui parler car il était en position de force et qu’il s’était introduit chez elle, sinon elle le laisserait dans le néant. Plus il avançait plus la douce reculait … reculer jusqu’ toucher enfin le mur … plus d’issue de secours, juste un face à face. Alors qu’il s’approchait toujours plus près, l’intention de lui faire mal n’était pas encore au goût du jour, tel un éclair elle se jeta sur lui pour lui maintenir la main armée dans le dos. Petite douleur certes … elle prenait le temps de l’écouter, de la toucher … mais pourquoi lui faisait elle mal ? Il n’avait rien fait encore, rien qui puisse la blesser.


Mais regarde enfin … rend toi à l’évidence idiot …
Ne vois tu pas qu’elle se moque de toi …
Te menaçant même de la salle des tortures …
Tu aurais du l’achever plus tôt, idiot
Laisses moi me charger d’elle une bonne fois pour toute …



C’est alors qu’il rentra dans une colère folle, laissant comme toujours son ami prendre la suite des évènements. Jamais il n’avait voulu lui faire de mal mais voila qu’elle ne se gène pas … Dexter aide moi, pensa t’il. Je suis perdu … comment faire pour qu’elle me lâche ? Murmura-t-il. Idiot que tu es … laisse moi régler cette histoire, comme toutes les autres. Tu as le don de te mettre dans des situations.
Il releva les yeux, des yeux injectés de sang … Dexter prenait le dessus … la force sanguinaire et sauvage. Il se redressa aussi sec, les yeux fixaient sur le mur en face de lui. Sa main se tordait derrière lui mais nulle douleur. Il se remit droit, toujours dos à elle … puis s’exclama :


Tu n’aurais jamais du faire ça, mignonne … Non jamais, Dexter va se charger de toi, cet idiot est tellement lâche qu’une petite fille pourrait lui faire peur …

La main libre se crispa soudainement, les doigts se plièrent avec rage. Il jeta un œil derrière lui et aperçut la donzelle … courageuse celle-ci, pour une fois. Une fois repérée où elle se trouvait, il se retourna d’un coup sec et lui envoya une bonne gifle en plein visage. Tellement forte qu’il en eu mal à la main … Terminé, on ne joue plus, je vais te calmer, moi. Je ne suis pas un de tes gens que tu siffles et qui accourent. Il se retourna de nouveau libre, un sourire satanique aux lèvres, la chasse était terminée, la proie affaiblis. Il lui aurait mis un autre coup en plein ventre mais il se retenus … Il ramassa son couteau tranquillement fixant la douce d’un œil qui en disait bien long sur ces intentions. Et puis non finalement, pourquoi se retenir, je ne suis pas comme ce lâche … Il l’a saisit par le cou, la relevant légèrement, la fixa droit dans les yeux et laissa son poing venir se loger violemment dans son ventre pourtant si fragile.

Pour ne pas s’encombrer de chose inutile, il la poussa plus loin et continuait de la regarder …
Oksana
Elle n'eut pas le temps de terminer, pas le temps d'anticiper que son adversaire se retourna et la gifla violemment. Elle n'avait jamais reçu pareil coup qui, simultanément, lui fit voir quelques étoiles et lui fit lâcher non seulement le couteau qu'elle tenait, mais également son agresseur. Sa tête lui tourna et alors même qu'elle portait par réflexe sa main sur sa joue et son zygoma endoloris, il l'empoignait, la forçant à relever sa tête, tentant de l'étrangler. Nul son ne pouvait sortir de sa gorge serrée. Son adversaire était bien plus fort qu'elle. Leurs regards se croisèrent et elle eut à peine le temps de voir la rage qui grondait en lui qu'il la frappa à nouveau, en plein dans l'estomac, la lâchant par là-même tout en la poussant. Elle s'effondra à terre, sa tête heurta violemment le sol, la laissant incapable de bouger, une douleur sourde lui comprimant les entrailles et le crane, pliée en deux.

Mais que voulait-il donc ?

Elle était immobile, tétanisée tant par la douleur que la peur, à demi consciente qu'il avait la possibilité de la tuer sans qu'elle ne puisse rien y faire, désarmée et désormais affaiblie. Crier amplifierait sans doute sa colère et par là-même sa violence et Kelso n'aurait peut être pas le temps d'intervenir avant qu'il ne soit trop tard. Se relever était hors de question dans son état, elle le savait, elle n'aurait pas la force suffisante pour le contrer et le prendre par surprise. Elle entrevit ses derniers entrainements avec le Surintendant des Finances du Domaine Royal et les préceptes qu'elle lui inculquait : ne jamais montrer sa peur, toujours se penser le plus fort. S'il la voyait...

Une quinte de toux violente vint interrompre le cours de sa pensée. Il lui semblait que ses tripes voulaient sortir de son corps meurtri qui venait de les compresser. Une nausée s'empara d'elle, l'affaiblissant encore, si tant est que c'était encore possible. Elle n'osa lever les yeux vers son agresseur, consciente qu'il lui fallait reprendre quelques forces si elle voulait combattre avant de se laisser tuer.

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Kelso
Elle avait raison après tout, à quoi bon s’attarder ici. Nul doute que la suivante n’était pas la, si cela se trouve elle n’était même pas en ces lieux. Kelso avait cherché durant de longues minutes laissant la Vicomtesse pester seule en haut. En sortant de la salle d’auscultation, un étrange pressentiment l’envahit totalement, laissant même place à un sentiment de stress, mais pourquoi ? Dans le doute, il prit les devant, et sans réfléchir aux probables représailles de son geste, il attrapa une épée parmi tant d’autres et la garda en main. Il regarda Mei et lui fit comprendre que le temps était venu de remonter affronter les foudres d’Oksana.

Il se dirigea vers les escaliers qu’il avait descendus auparavant dans le but de satisfaire la demande de la Maitresse de Maison. Première demande qu’il n’avait pas comblée, mauvaise journée … ! En montant les escaliers, il se voyait déjà disputé, en avant le passage de nerfs et tout le tralala. Pff, il fallait bien que quelqu’un prenne ! Une fois arrivée devant la chambre, nulle trace d’Oskana, surement re rentré dans le boudoir terminer son travail. Que faire ?! Frapper doucement à la porte ou pas ? Si elle râler, valait surement la laisser seule, une dame en colère reste irritable ! Il resta quelques minutes devant la porte sans faire de bruit et d’ailleurs aucun bruit ne sortait du boudoir. Enfin si, un bruit de chose qui tombe, rien d’autre. Surement un objet passait sous ses foudres.

Prenant son courage à deux mains, il décida qu’il était temps de lui dire que la Pucelle n’était pas la et restait introuvable. Il s’avança vers la petite porte du boudoir et décida de frapper deux fois pour s’annoncer. Laissant passer quelques secondes, toujours pas de réponse. Encore naïf des bonnes manières, il posa sa main sur la poignée pour la tourner mais la porte était verrouillée de l’intérieure. Bon, les choses étaient claires, elle ne voulait voir personne.


Dame, z’êtes la dedans ? Je … je reste devant si jamais vous avez besoin …

Il n’était pas certains de faire la meilleure chose mais il décida de rester devant la porte où cas où elle aurait besoin. Il se posa sur la rambarde et chercher une distraction, histoire de tuer le temps. Peut être qu’elle resterait enfermée plusieurs heures la dedans donc tuer l’ennui était la priorité.
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--_dexter_


Parfait, tout était parfait … la jolie était désormais à porté de main, juste là sans défense, seule et vulnérable. Il souriait à la voir ainsi, allongée juste devant lui. Ses yeux regorgeaient de peur et ses toussotements le fit s’exclamer d’un petit rire. Il n’avait pas envie d’en terminer si vite. Non nullement, le jeu ne faisait que commencer. Il prenait plaisir à faire souffrir ses victimes … à les torturer que se soit moralement ou physiquement. Avec un penchent pour le deuxième choix. Il attendait qu’elle les supplie de le tuer, implorant un geste de soulagement. Le jeu pouvait durer des heures … dans ce cas, les gardes ne tarderaient pas à enfoncer la mince porte et à venir porter secours à leur Maitresse. Les bons chiens-chiens qui obéissent aux doigts et à l’œil, où étaient-ils présentement ? Tellement facile que cela en devenait décevant … Il aurait bien fait la fête à quelques gardes, disons au moins au jeune qui courait dans les escaliers tantôt.

Il se rapprocha de nouveau d’elle e ramassant son couteau au passage. Son couteau, à lui … Elle devait espérer une fin heureuse mais comme l’espérance est violente et douloureuse. Il se baissa pour poser un genou à terre et l’attrapa par ces beaux cheveux. Il passa sa main dedans et s’en saisit pour approcher son visage du sien. Tellement proche du but et pourtant si éloigné. S’il la tuait desuite, il en serait fini et voila le fin mot de l’histoire … sans intérêt. Il porta son couteau contre la joue de la Belle, le fit descendre lentement sous sa gorge tellement fine et ne cessait de la dévisageait. Si prêt du but, une petite prière ne serait pas de trop.


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.



A peine terminé, il appuyant son couteau plus fort sur sa joue, la coupant légèrement laissant couler un fin filet de sang. Elle ne tarderait pas à le supplier … à le supplier d’en finir rapidement, elles le font toutes. Il ricanait, se divertissait de cet agréable spectacle. Il posa son couteau sur son épaule en appuyant progressivement dans la chair de la femme à terre …

Vas-tu me supplier de te laisser vie sauve ?
Oksana
Elle se trouvait soudainement dans un état second. Les secondes s'égrainaient comme des heures et il lui semblait qu'elle était attachée à terre, incapable d'esquisser le moindre geste, ne sachant ce que voulait son agresseur.

Il se baissa, se rapprocha d'elle à en sentir son souffle sur son visage, à sentir son haleine, presque à en entendre les battements de son cœur, ramassa son couteau et le lui colla sur la joue, jouant avec doucement avant de se mettre à murmurer une prière.

Soudain, un bruit la fit sursauter : Kelso ! Il était là, revenu, enfin. Elle reprit espoir, très vite envolé lorsqu'elle réalisa que la porte était fermée de l'intérieur et que malgré son essai, il ne pouvait entrer.

L'inconnu, lui, semblait ne pas l'avoir entendu, perdu dans ses élucubrations théologiques. Elle n'osa bouger de peur de l'exciter davantage, mais le message de son garde du corps restait clair :
je reste là si vous avez besoin. Ainsi, il était dans le couloir, prêt à agir, en espérant qu'il puisse défoncer la porte, ou qu'il ait la présence d'esprit de passer par le boudoir pour rejoindre la chambre au plus vite à son signal. L'espoir revint en elle et elle sentit quelques forces lui revenir. Elle n'était plus seule face à ce détraqué qui la menaçait.

Cependant, sa prière terminée, lui bloquant toujours la tête non loin de lui, il fit pivoter la lame qu’il tenait et appuya le tranchant sur sa joue. Elle ressentit un picotement dû à la brulure qu’il venait de lui infliger et elle perçut l’humidité de son sang qui s’égouttait lentement. Elle n’avait pas mal à proprement parler, simplement une sensation étrange de mouillé qui glissait doucement avant de s’attarder sur le bas de son visage avant de tomber sur sa robe, créant ainsi une tache d’un joli rouge carmin.

Elle leva enfin les yeux vers lui, y nota la détermination des tueurs sur un champ de bataille et se décida : elle devait tenter le tout pour le tout. Elle n’avait de toute façon pas le choix, l’individu semblait résolu à la tuer. Elle n’avait pas caractère à se laisser assassiner sans esquisser la moindre défense. Elle n’avait pas une réputation de tortionnaire pour rien, et c’était le moment où jamais de le prouver. Elle entrevit furtivement l’image d’un Amro assassiné en pleine rue de Reims, d’un Atto Melani, Maitre jamais égalé dans la récupération de renseignements à n’importe quel prix, tué par son propre frère et se dit qu’elle ne subirait pas le même sort sans combattre.

Elle déplia lentement les jambes avant de se retourner contre son agresseur en hurlant :


Kelso, ma garde, à moi, vite !


Ce disant, elle lui envoya un grand coup de poing dans ce qui lui tomba sous la main. Elle entendit un craquement et un jet de sang fusa du nez de son agresseur quasi simultanément.
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