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[RP] Eté meurtrier chez les Bourmont

--_dexter_


Cris … encore des cris … pourquoi pas des pleures ? Tiens, quelle bonne idée que des pleures, rien de mieux pour terminer une belle journée comme celle là. Toujours ce nom qui revenait sans cesse dans ma tête, pourquoi l’appelait elle toujours ?? Cela devient agaçant de ne pas pouvoir rester un moment seul, improbable même. Si le jeune amant débarquait dans la chambre, il lui réglerait son compte rapidement avant de ramener son attention à cette femme. Pas le temps de continuer de réagir qu’elle vient de lui envoyer un bon coup de poing en plein visage … son nez amortis le choc sous une giclée de sang qui lui coula sur sa jolie chemise blanche. Sous l’effet de surprise son reflexe fut de se reculer … Se tenant le nez, il pensait déjà à sa vengeance. Personne ne levait la main sur lui sans acte de punition extrême.

Avec son cri, elle avait du alerter le jeune garde qui devait trainer dans les parages. Il fallait faire vite avant que tout soit bousillé à cause de ce malotru. Hors de question d’avoir fait tout ce chemin dans nos relations pour s’en arrêter là alors qu’il touchait du bout des doigts le bonheur. D’un revers de main, il s’essuya le sang de son nez qui coulait à flots désormais et en cracha un cracha ensanglanté au sol, devant les pieds de sa proie qui venait de lui infligeait une douleur atroce. Une rage folle lui monta au nez, une colère criminelle, une colère sans limite allez s’abattre sur elle.

Notre meurtrier refit un pas en avant, lui rattrapa la jambe avec force et la tira d’un coup vers lui. Il empoigna la demoiselle pour la relever légèrement et la pousser contre le mur. Toujours face à elle, son regard plongeait dans le sien, il la dévisageait maintenant de mépris. Sans même réfléchir et sans hésitation, il saisit fermement son couteau. Son poignet, tellement serré, laissait paraître ses veines qui ressortaient sous la rage, l’autre main la maintenait contre le mur. Un excès de rage et il lui enfonça le couteau droit dans l’épaule gauche. Le poignard se planta violement dans cette épaule si fragile et vint s’enfoncer dans le mur de derrière.

Il se recula et observa la scène avec un beau sourire qui se dessinait sur ces lèvres. Son poignard enfonçait dans celle qu’il considérait comme sa promise. La marre de sang qui s’écoulait le laissé dans un doux rêve érotique, le faisant frissonner de toute part. La douleur et la vue du sang l’excitaient à un haut point … lentement il se rapprocha d’elle toujours tout sourire de son acte barbare. Il approcha sa tête de la sienne, la regardant dans les yeux puis détourna son regard pour fixer ses lèvres qui l’appelaient à un baiser. Il les effleura vaguement plutôt mener par d’autre envie … Il plongea son regard dans ce décolté rapidement pour se rendre compte que des bruits de pas s’afféraient dans le couloir.

Il se recula de la demoiselle toujours prise au piège du poignard et appuya d’avantage dessus, histoire qu’elle ne bouge pas. Il la voulait à lui seul à son retour. Entendant les pas se rapprocher, il la laisser dans cet état second histoire que ces gens et ce merdeux de garde voit sa Maitresse dans cet état …
Il allait se cacher derrière la porte tranquillement attendant le moment venu pour intervenir …
Kelso
Ennuis meurtrier, ennuis oh diable … que faire d’autre que d’attendre. Toujours accoudé à la rambarde, Kelso observait les gens de la demeure s’afféraient à leur tache avec beaucoup de précision. Le garde de l’entrée n’avait pas bougé d’un pouce depuis le depuis de la journée. Une dame faisait plusieurs aller-retour, surement à la laverie vu la quantité de linge qu’elle transportait. Ensuite, il y avait le cuisinier qui passait prendre son servie pour le service du soir. Il allait surement nous concocter un repas succulent digne de se nom, et Kelso n’allait pas s’en plaindre. Fin gourmand, il aimait trainer dans les pattes du cuisto quand il avait quelques minutes de pause. Il sortait de la route de la Vicomtesse pour changer de personne ! Jamais il ne restait sans compagnie, il n’était pas la solitude sauf à certain moment d’énervement où le premier prendrait la colère sans raison apparente. Il fallait bien que quelqu’un prenne tout de même !

Il avait piqué dans la salle d’auscultation, une épée qui lui avait tapé dans l’œil mais bien sur, il ne se permettrait pas de la garde. Juste, il se familiariser avec cet objet qu’il n’avait pas l’habitude de manier. Objet ravissant soit dit en passant. Plus tard, il était certain qu’il se munirait de cette arme qu’il avait déjà adopté, enfin quand il aurait les écus nécessaire. Oh, il ne la garderait pas longtemps, juste quelques heures, si cela ne gênerait personne bien entendu. Un bruit le fit sursauter, un bruit qu’il n’avait pas l’habitude d’entendre …



Kelso, ma garde, à moi, vite !


Mince de mince, un souci … Il lâcha sa rambarde puis se diriger vers la porte en essayant de l’ouvrir mais elle était toujours fermée de l’intérieur. Pas d’autre solution que de passer par le boudoir, il n’allait tout de même pas défoncer la porte dès les premiers jours … Il se précipita dans le boudoir, lieu où habituellement il ne rentrait jamais et pour cause, cela porte bien son nom. Le poussa la porte et s’introduit dans la chambre rapidement et précipitamment. La scène qui lui sauta aux yeux le fit prendre conscience de la situation … La Vicomtesse rempli de sang, un poignard dans l’épaule. Il ne prit pas la peine de regarder autour de lui, la seule chose qui comptait était bien que la santé de Oksana.

Il se précipita vers elle pour essayer de voir si elle allait bien, question sans intérêt bien sur, elle n’allait pas bien. Il posa son regard dans le sien comme il n’avait jamais fait auparavant, une légère blessure à la joue aussi faisait grandir la petite marre de sang autour d’elle. Un regard évasif surement du à la perte de tout ce sang mais … il porta son regard sur l’épaule prise au piège de ce couteau. Il fallait lui retirer rapidement ce truc, il fallait faire pression dessus aussi … d’abords l’enlever, oui retirer avant tout. Il oublia complètement qui il avait en face de lui pour lui prendre la main lui montrant qu’il était là … même s’il était arrivé trop tard. De son autre main, il la posa sur le poignard et le retira d’un grand coup sec.

Je suis désolé, j’aurais du être là … Je vais aller chercher de l’aider pour vous soigner. Vous ne risquez plus rien, je vous le promets. Tout ira bien maintenant.

Il essayait tant bien que mal que la rassurer et de se rassurer lui-même. Il faisait désormais pression d’une main sur son épaule, toujours dos à la porte sans se douter que l’assassin était toujours dans la pièce …
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Oksana
Au moment où elle s’apprêtait à riposter à nouveau en tentant de lui donner un coup de pied là où les hommes le craignaient le plus, le sauvage s’empara de son pied pour la mettre à nouveau à terre. Sans qu’elle ne puisse esquisser un geste, une douleur d’une violence extrême lui traversa l’épaule, lui arrachant un hurlement, plus qu’un cri de douleur.

Quasiment au même instant, elle entendit Kelso qui tentait de rentrer. Il avait sans doute entendu ses appels et venait enfin à son secours. Son esprit s’embrumait sous l’effet de la douleur lancinante qui la parcourait. Elle n’eut pas le temps de se rendre compte du temps qui s’écoula entre le moment où la lame s’enfonça dans sa chair tendre et rose et celui où à demi affaissée, elle la sentit ressortir, lui arrachant un nouveau cri de douleur, et la laissant choir à terre sous le choc. Elle n’eut pas davantage le réflexe de prévenir Kelso de la présence de l’ennemi derrière lui, et qui s’apprêtait à lui fondre dessus certainement aussi violemment qu’il l’avait fait sur elle.



Là….Là…. tenta-t-elle de lui dire, tendant sa main valide pour lui signaler qu’ils n’étaient pas seuls.tention.


Au fur et à mesure qu’elle sentait le sang s’écouler et glisser lentement le long de son bras, léchant doucement sa poitrine puis son ventre, avant de venir s’agglutiner en une jolie mare rouge vif à ses pieds, elle se sentait défaillir, son esprit la quitter malgré elle, ses forces l’abandonner. Elle tenta de lutter, apposa plus par réflexe que par prévention la paume de sa main droite à la place de celle de son garde du corps qui, maintenant, se tournait en direction de l’assassin qui n’avait pas encore bougé, attendant sans aucun doute pour fondre sur sa nouvelle proie le moment où il tenterait de la soulever pour aller la soigner, faisant d’une pierre deux coups en les tuant tous les deux à un moment où aucun ne pourrait se défendre.
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--_dexter_


Toujours bien caché dans son recoin sombre de la pièce, il observa sa proie souffrir de la douleur. Le gentil Dexter n’était plus de ce monde, celui qui était amoureux de la belle brune, celui qui l’admirait … terminé. Comme une renaissance un peut tardive qui venait de voir le jour. La race humaine est crée pour souffrir, que peut offrir la vie ? L’amour, l’amitié, la richesse ? Vaste illusion, vaste utopie et vaste calomnie. Le plaisir réside souvent dans des choses simples incomprises de l’humain de base. Aider son prochain, être croyant, prier … choses puériles et inutile. Simple perte de temps à notre courte existence. Je préfère régner en enfer qu’être esclave au paradis, ainsi soit il !
Des taches se formaient autour de la Belle, taches incrustées dans le sol qui ne lui ferrait jamais oublier ce merveilleux jour.

Quelques secondes plus tard, alors qu’il se délectait à peine de la scène que le jeune gueux entra dans la pièce. Alors c’était lui … lui qui lui avait fait chavirer le cœur … lui qui avait conquis la Dame, sa Dame. Jeune crétin et imposteur. Il était entré dans la pièce sans même prendre le temps de vérifier les alentours … faute du débutant. Il s’était précipité au chevet de sa Maitresse bien mal en point. Il lui retira instantanément le couteau de sa chair si ferme et … lui prit la main ...


Je dois rêver … il continu de lui tourner autour alors que je suis là. Ce n’est pas croyable, achèves le, achèves les. Une pierre deux coups, aucune perte de temps et personne ne serait jamais ce qu’il s’était passé. La stupidité des gens à ne regarder que les apparences laisserait croire que le garde est tué sa Maitresse pour ensuite se tuer. En avant !

Alors que le jeune Sire retira le couteau, je sortis de la pénombre pour avancer à pas de loups vers le couple. Lui était armé, mais bien trop occupé à prendre soin de sa douce. Et puis, ce n’est pas un gringalet qui va me faire peur, pensa Dexter. Il avança plus rapidement quand il entendit marmonner sa proie prévenant son garde de la présence d’un intrus dans la pièce. Il passa sa main dans sa poche et en sortit un second couteau bien plus grand que le premier. Comme si tous les éléments de la nature étaient en harmonie, plus aucuns bruits ne raisonné dans la demeure. Comme si les éléments lui disaient de continuer afin de débarrasser le royaume de ces deux êtres cupides.

Quel beau tableau de les voir ainsi. Il s’approcha jusqu’à presque toucher le garde dirigeant la main libre vers l’épée qu’il portait à sa ceinture. Tout en approchant sa main de la ceinture du garde, il regardait en souriant la Brune. Si seulement il avait eu plus de temps avec elle, il lui aurait montré ce qu’est réellement un homme. Il posa sa main sur sa bouche comme pour lui envoyer un dernier baiser, fouilla dans sa poche et en sortit une rose en la jetant sur elle puis posa sa main sur l’épaule du garde à genou devant lui, le couteau pointé dans son dos …


Laisse la … elle n’a pas besoin de toi, elle n’a besoin que de moi. Pauvre gueux, pauvre idiot ...
Kelso
Penchait sur elle, un brin de panique contrôlable à la vue de la tache de sang qui ruisselait autour de la victime. Il avait dans l’intention de la soulevait afin de l’emporter ne serais ce que sur son lit avant d’aller chercher le médicastre. La journée, décidément, prenait une drôle de tournure vu les événements déjà passé. Quelques jours seulement au service de la Vicomtesse et déjà des péripéties. Toujours fixé sur elle, il n’eut pas que le choix d’appuyer avec son poing sur son épaule afin d’essayer de stopper l’effluve de sang. En même temps qu’il appuya dessus sans trop forcer, il entendit Oksana bredouiller des mots sans trop de sens pour le moment. Après réflexion et surtout après sentit quelque chose dans son dos, il comprit que l’intrus était toujours dans la demeure et même juste derrière lui.

Pas la peine de se retourner, il sentit la lame contre lui ainsi que la voix de l’assassin. Même s’il ne l’avait pas tué, le terme était bien adapté à la situation. Rien que le fait de penser qu’il l’avait poignardé alors qu’il rêvassait à la rambarde, devant la chambre, le rendait malade. Sous les paroles de l’homme, Kelso garda fixé la blessure puis se leva lentement pour se tourner face à l’intrus. Un grand homme de fière allure, brun et vêtu tout de blanc lui faisait face. Aux premiers abords, s’il l’avait croisé dans une ruelle, il ne se serait pas méfié de lui … Kelso resta face à lui en essayant de se mettre devant Oksana qui était déjà bien amochée. Il servirait de bouclier s’il le faudrait.


Qui êtes vous et que faites-vous ici ? Je vous conseil de quitter les lieux rapidement avant que toute la garde soit alertée … S’introduire ici fut une grave erreur qui risque de mal terminer pour vous.

Certes les mots qui venaient n’étés pas très effrayants mais que dire de plus dans une telle situation ? Détourner l’attention de l’intrus pour mieux le surprendre. Il semblait absent, comme s’il ne maitrisait pas ce qu’il faisait. Pourquoi ne l’avait il pas tué quand il était de dos et surtout pourquoi s’en prendre à la Vicomtesse s’en terminer le travail ? Tant mieux, bien au contraire mais assez déroutant. Tout en avançant de quelques pas vers l’intrus, Kelso essayait de le distraire comme il le pouvait voir même gagner du temps. Dans la salle d’auscultation, il en avait réquisitionné, pour ne pas dire approprié une épée ! Il fallait maintenant s’en servir.

Si vous partez maintenant comme vous êtes arrivé, je vous laisserais partir sans chercher à vous suivre.

Pur mensonge mais au moins l’intrus avait marqué un temps d’arrêt qui permis au garde de se jeter sur lui. Pas question de s’en prendre à la Vicomtesse et de partir la fleur au fusil ! Kelso essayait de lui maintenir la main meurtrière vers le haut en le poussant en arrière. L’intrus avait de la force et il réussi à rapprocher la lame tranchante du visage du garde. Sa main gauche se dirigea vers sa ceinture afin d’attendre la fameuse épée mais la lame se rapprochait de plus en plus de lui. Une fois la main posait sur la ceinture, il dégaina l’épée et fit reculer l’assassin …
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--_dexter_


Des menaces … voilà que le jeune gueux le menacer, le monde à l’envers. Dexter avait gardé son calme pour paraître poser et de faire croire qu’il maitriser la situation. Il se pourrait que cela termine mal chose sure que le jeune avait déclenché une rage folle. Le jeune garde s’était posté devant sa Maitresse empêchant, aux premiers abords que Dexter l’atteigne. Mais personne n’empêche rien, jamais personne n’y est arrivé déjà. Pas aujourd’hui que la chose allait changer. A en croire ses compères, Dexter aspirait la confiance en apparence, défaut qu’il prit à son avantage en s’en servant pour attirer de nouvelle proie.
Du chantage maintenant … de mieux en mieux mes alleux ! Que cherchait-il à faire ? A le voir, il voulait l’éloigner tant bien que mal de sa bien aimé. Le bon temps est terminé, terminé oui. Fini les règlements de compte à la loyale, révolu et enterré.

Sous l’impulsion du jeune, Dexter recula un tantinet, sa main maintenu en l’air. Une simple illusion, s’il voulait le planter, il le ferrait sans souci. Non, lui voulait simplement terminer son travail sur la brune devant son garde. Spectacle réjouissant que de ne pas pouvoir intervenir alors qu’une personne chère se fait étriper devant vos yeux. L’assassin serra les dents quand le jeune dégaina son épée. Il ne put que reculer, capitulant un moment devant la maitrise du gringalet. Les choses se corsaient mais n’étaient pas insurmontables.


Pour qui tu te prends ? Toi et tous tes gardes êtes la honte de cette maison. Je me suis introduis ici sans le moindre mal me permettant même une petite virée dans les jardins et personne n’a rien vu. Désespoir pour toi et les tiens, le bourreau viendra te chercher en personne. Je suis répugné de voir tant de bêtise humaine. Tu es vaincu, vous êtes vaincu tous les deux. Laisse la mourir ici et maintenant et enfuis-toi, je te laisse le choix. Soit tu vas voir ailleurs si j’y suis et tu seras vivant soit tu meurs avec elle.

A moins que tu préfères tuer toi-même cette femme qui vous prend tous pour sa bonniche ? Non, peut être veux tu que je le fasse pour toi pendant que tu regardes, tu préfères ?


En même temps qu’il partait dans une séance d’intimidation, Dexter avançait lentement, pas par pas vers le jeune qui le gardait en jouc. Il jeta un œil sur sa victime toujours au sol. Un sourire se dessinait sur ses lèvres rien quand la voyant ainsi. Toujours son couteau en main, il contourna le jeune qui restait devant elle, comme pour la protéger, quelle idée stupide. Il avait déjà prévu tout ce qui allait se passer désormais. Il baissa les yeux un instant avant de se lancer sur le garde et de lui assainir un bon coup en plein visage pour terminer finalement sur la Vicomtesse, les yeux rouges de rage.

Il fallait faire vite car le garde ne mettrait pas longtemps à le planter une bonne fois pour toute. De nouveau sur l’objet du désir, Dexter la regardait toujours avec autant d’attention. Elle saignait et cela l’excité. Il passa derrière elle et mit sa lame sous sa gorge …


Tu vois, finalement je crois que nous allons être comblés tous les deux mon ami …
Oksana
Le brouillard s'immisçait en elle peu à peu bien qu'elle lutta du mieux qu'elle pouvait. Kelso était enfin là et un soulagement palpable se fit en elle. Malheureusement, l'Autre fut plus rapide qu'elle. Il avait pour lui l'effet de surprise et sa faiblesse à elle. Si au moins elle avait des sels, de tous petits sels afin de l'aider à se ranimer.

Yla... Une image s'imposa à elle soudainement. Une longue marche heureuse à travers bois en compagnie de Kurt et Gnompom. Elle était encore jeune, très jeune, et insouciante, loin des turpitudes de la vie. Ils étaient partis tous trois à la recherche de leur amie Ylalang soudainement disparue sans raison apparente. Ils riaient, jouaient et chantaient, jusqu'au moment des retrouvailles. Elle gisait, à demi-inconsciente dans une ferme où de braves paysans l'avaient recueillie et soignée avec leurs maigres moyens.

Pourquoi soudain ces images ? Pourquoi ce souvenir de douleur ? Etait-ce un signe qui s'imposait à elle ? Il fallait qu'elle se reprenne tout comme Yla l'avait toujours fait, y compris dans les moments les plus critiques. L'Autre était nouveau là, derrière elle, la menaçant, écartant son garde du corps qui s'était laissé surprendre. Elle n'avait pas eu le temps de le former pleinement et le résultat était là, le sang qui coulait lentement de son bras en témoignait.

Elle entendait des voix sans en distinguer les paroles. Peu importait. Seule la lame fraiche sur son cou avait de l'importance. Bienfaitrice fraicheur sur un corps empli de la chaleur enivrante du sang, sensation de béatitude du corps qui se vide de son précieux liquide. Il fallait lutter, lutter contre cet intrus qui avait fait irruption sans explication.

Elle ferma les yeux un instant, se concentrant uniquement sur ses forces restantes, oubliant l'extérieur, inspirant puis expirant profondément une fois, deux fois, trois fois, puis, se rassemblant brièvement, tourna la tête rapidement de façon à contourner l'arme posée contre elle et, de son bras valide, donna un grand coup sur la nuque de son adversaire qui tomba, tant sous le choc que la surprise, alors que le jeune Kelso se relevait.

Il s'agissait de faire vite afin de l'immobiliser avant qu'il ne retrouve ses esprits. Elle commençait à sentir l'étourdissement dû à son changement de position rapide la reprendre et sa vue se brouiller.



Kelso...
réussit-elle à articuler en le suppliant du regard.
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Kelso
Les choses ne se passaient pas comme prévu … bien sur devrait-il penser. Comment réagir face une situation pareille la première fois ? L’assaillant commencé à vouloir marchander « sa liberté ». Ce qui fit tiquer Kelso un instant, pas le fait qu’il hésité mais seulement l’assurance de cet homme le laissait perplexe. Quelques secondes d’inattention et le voila bousculer et vaseux quelques minutes. Et le voila de nouveau sur Oksana en train de la menacer avec sa lame.

En se relevant rapidement, Kelso aperçut que la Vicomtesse ne se laissait pas faire même dans son état. Ce qui lui rendit de l’espoir … après tout, son travail était de la protéger coûte que coûte. Il avait juré fidélité et là, elle se trouvait en danger et lui n’arrivait que trop mal à maitriser l’homme. Hors de question … plus il la regardait plus la colère montait contre l’homme qu’il lui avait fait cela.

Alors que l’homme recula un instant sous le coup d’Oksana, Kelso répondit au regard de sa Maitresse en se jetant sur lui sans réfléchir aux conséquences. Il maitrisa un instant l’homme en l’éloignant d’elle. Le couteau avait était expédié quelques mètres plus loin de la bataille. Des coups fusaient dans tout les sens, des objets se cassaient et Kelso se retrouva rapidement au dessous assaini de coup à tout vent. Mais qu’importe, du moment qu’il détournait ses intentions et sa violence d’elle, rien d’autre lui importé.

L’homme au dessus de lui ne s’arrêtait plus de frapper, rouge de colère et de rage. Kelso passa sa main sur sa ceinture et en sortit son épée. Finalement, elle allait lui être utile celle là. Il la saisit rapidement en essayant de parer les coups de poings, l’attrapa … et d’un coup sec ne se fit pas prier pour l’enfoncer dans le ventre de son agresseur. Une drôle de sensation alors … la chaire qui craque sous la violence, des coulées de sangs de l’homme qui lui coule dessus, un regard vide. La première fois qu’un homme meurt sous sa faute, surement pas la dernière mais les premières fois sont toujours impressionnantes. Alors que l’agresseur mourrait couchait sur Kelso, celui-ci essayait de s’en dégageait pour aller retrouver Oksana non loin de là.

Il repoussa l’homme de dessus lui et se plaça à côté d’elle la rassurer mais également se rassurer lui-même. Comment allait-elle ? Lui en voudrait-elle d’avoir trainé à intervenir ? Il s’approcha d’elle, se releva et la souleva par la même occasion. L’essentiel était qu’elle était en vie. Evitant les objets cassaient par terre, il là déposa sur le lit délicatement. Il attrapa un vêtement qui trainé et lui essuya la plaie sur sa joue pour finalement lui faire pression sur son épaule. Maintenant, le médicastre serait le bien venu …

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Coyuna
La maître queux de la vicomtesse avait enfin fait son retour dans les murs de sa demeure à la demande de sa maitresse. Après plusieurs nuits à dormir à même le sol sous une tente, un bon lit lui ferait le plus grand bien. Elle rentra par la porte des serviteurs, gardant son attirail à la ceinture, elle pouvait recevoir un pigeon à tout moment, puis fit un tour de la propriété cherchant les membres de la demeure dans les diverses pièces de la maison…

Kelso ? Mei ?

Ses appels restant sans réponse, elle décida de monter dans ses appartements afin d’enfiler une tenue un peu plus légère et plus adaptée à la chaleur de cette journée. Elle monta les escaliers principaux pour se rendre dans l’aile du personnel. Arrivée à la dernière marche, elle eu une drôle d’impression… Elle prit le couloir qui menait aux appartements de la maitresse des lieux et elle aperçue la porte du boudoir entrouverte. Intriguée, elle continua d’un pas plus rapide vers ce dernier puis frappa avant d’entrer dans la pièce. Elle pu voir au travers de la porte un certain désordre dans l’entrée, et ne reçut aucune réponse. Elle poussa la porte et s’annonça d’une voix peu rassurante, cherchant du regard la vicomtesse et constatant divers objets tombés au sol comme si des personnes s’étaient battues dans la pièce.


Oksana ? Etes-vous là maitresse ?

Faisant le tour de l’appartement elle continua d’appeler Oksana qui finit par lui répondre d'une voix faible…
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Oksana
L'enchainement de cette journée ne s'arrêtait toujours pas. Elle sombrait inexorablement dans une demi-inconscience alors que Kelso s'attaquait à cet Autre, cet intrus venu là apparemment pour la tuer, qui avait des propos plus ou moins incohérents, et assez mal renseigné puisqu'il prenait le jeune garde du corps pour son amant. Qui était-ce ? Par qui était-il envoyé ? Qu'avait-il contre elle ?

Ces questions, elle n'avait plus la force de se les poser. Elle était comme dans un rêve, ou plutôt un cauchemar, les bruits la survolaient, passaient sur elle comme l'eau sur les plumes d'une oie, sans s'arrêter, sans les pénétrer en profondeur, se contentant de glisser à sa surface sans la mouiller.

Une voix retentit alors qu'un peu de calme semblait revenir. Coyuna... Elle reconnut le timbre féminin et répondit à son appel en ce qui lui sembla un cri mais qui vint s'étouffer au bord de ses lèvres alors qu'elle se sentait soulevée, réveillant ainsi la douleur aigüe de son épaule et la faisant sombrer dans le néant, la coupant de tout contact avec la réalité.

Dans le noir de son esprit, tout était douleur. Des images sans formes s'enchainaient à une vitesse impressionnante, tourbillonnaient, virevoltaient, semblant vouloir l'aspirer comme dans un vortex, un puits sans fond qui ne lui laissait aucune chance de pouvoir se raccrocher à quoi que ce soit. Rien ne semblait pouvoir arrêter ce flot trop lisse qui l'emportait malgré elle.

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--_dexter_


Le jeune garnement venait de se jeter sur lui sans rien annoncer ! Surement que les paroles de Dexter avaient mis en colère le jeune. Il se demandait bien pourquoi, il ne disait que la vérité. Les nobles ne méritaient pas toutes cette attention si hypocrite. Quel bonheur de se faire servir, de se faire respecter et obéir au doigt et à l’œil. Pourquoi avaient-ils de l’argent ? Simplement en profitant de pauvres paysans. Faire partis d’une maison, oui mais pourquoi ? Que gagne-t-on à y rentrer ? La récompense ne serait t’elle une mort en héros et bon serviteur ?

Dexter se retrouva rapidement au dessus du jeune et en profita pour lui envoyer quelques bons coups appris durant la jeunesse. Sincèrement, croyait-il vaincre ainsi ? Un bon coup dans la joue puis un autre dans le nez qui se mit à saigner rapidement. Vraiment pathétique mais tellement drôle de se faire la main sur de la chaire fraiche. Déjà, il pensait comment en finir rapidement : il reconnaissait au moins le jeunot avait du courage. Il ne sentait pas le noble, n’avait pas les manières de bourges non plus et était plutôt dévoué à la cause qui semblait perdue d’avance.

Alors que Dexter lui haché le visage de coups, le garde ne bougeait presque plus. Mais … quoi … que se passe t’il ? Dexter se redressa en se tenant le ventre puis ramena ses mains devant son visage. Pleine de sang … comment … qui … mais pourquoi ? Il se sentait partir lentement vers l’autre côté, déjà. Le jeunot était resté dessous recevant les gouttes de sang sur lui, figeait sous cette image qui le hanterait pour plusieurs temps. La chaire du ventre avait craqué laissant l’épée logeait dedans. C’est d’une geste dédaigneux, que le jeune garde se sortit de là pour rejoindre la belle un peu plus loin.

Dexter les observait tout en s’écroulant sur le sol laissant une belle tache de sang tout autour de lui. On lui avait dit qu’il verrait des personnes chères à son cœur mais rien … rien du tout. Juste la vue qui se trouble et qui finalement le trou noir. Cette douleur était insupportable et inconnue jusqu'à présent.

Un dernier souffle de vie, un dernier regard vers le lit ou était installé la demoiselle, une dernière prière et un dernier espoir de rédemption puis il se coucha le regard vers le lit …
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