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[RP] Rendez-vous à Paris, Putain !

Maywenn
    Ah ça !
    Elle péterait la gueule à la faucheuse si elle ose rôder dans le coin.
    Il était hors de question que sa Sauveuse meurt.
    Elle lui devait la vie et comptait bien lui rendre la pareil.


    « J’en ai eu presque toute cette semaine, à chaque fois en vain, l’enfant ne vient pas… Aucune ne se ressemblent et pourtant je jurerai le sentir bouger.. »


    Il ou Elle n'allait pas tarder à sortir.
    Elle ou Il allait devoir se tenir à être coopératif lors de la délivrance.
    Et à voix basse elle lâcha ...


    L'instant est proche...

    Sans déconner ?
    L'instant d'après son amie se mis à crier, emparée par la douleur, elle lui aurait bien dit "reste tranquille", "arrête de bouger", " mais tu m'écoutes bordel !!" mais pas moyen d'en placer une, elle était déjà debout à tenter de se saisir l’aiguière mais elle lui échappa répandant de l'eau qui se mélangea à ses eaux !
    Les Eaux !!! Les femmes et les enfants d'abords !!! Euh...


    Chiure !
    Carmen, pour l'amour de Dieu, assis toi !!


    Après s'être assurée que cette dernière écoute enfin, elle sortit de la cellule pour chercher de l'aide elle prit toutes les nonnes à porté de vue.

    Elle va accoucher !!
    Toi va faire chauffer de l'eau, toi, du linges propres, toi, toi et toi venez m'aider ! Et toi ....


    Une nonne avec une bonne pilosités, pas étonnant qu'elle soit ici ...

    Va chez le barbier !

    Retour dans la cellule, pendant que les nonnes entourèrent Carmen, une d'elle lui dit :

    Dame, devons nous lui faire boire de la poudre d'utérus de hase ? Nous devons en avoir en réserve... je peux ...

    Oh p'tain...Il ne se passait pas un jour où elle remercia presque le destin de lui avoir donné presque une double éducation, là bas, en orient...loin de ces fantaisies.

    Euh... non non ... on a pas le temps vous devez rester là sinon ... sinon ... Sinon !

    Elle posa sa sacoche sur la petite table de la cellule et sortit son nécessaire. Elle ouvrit sa pochette en cuir qui contenait tout ses instruments, du scalpels, aiguilles, érine, tenaille, ciseaux... Puis elle sortit également son huile de romarin et de laurier, vinaigre et un breuvage qu'elle a préparé la veille exprès pour l'occasion.
    Elle commença à se concentrer sur la lourde responsabilité qui allait lui incomber.
    Donner la vie il n'y a rien de plus mortel.

    Elle commençait pourtant à avoir une bonne expérience en ce domaine, elle avait accouché sa belle soeur totalement bourrée, puis son amie Eled dans une taverne en pleins hiver, puis sa marraine où sur les deux fois il eut des complications...

    L'atmosphère s'agita, elle retira cette sorte de coiffe immonde et tressa soigneusement ses cheveux. Rien ne devait la déranger.
    Elle badigeonna ses mains d'huile de laurier et ... quand faut y aller ... faut y aller ... Elle dodelina sa tête et fit craquer quelques os du cou, roula des épaules...


    Vous et vous.

    Oui étant plus calme, elle retrouve un peu ses manières...

    Placez vous derrière elle, maintenez là, non mais ... oh doucement ! Soutenez là quoi ...
    Carmen laisse toi faire... respire... détend toi ...


    Elle s'assit sur sa jambe, face à Carmen, l'endroit n'était vraiment pas idéal, mais tant pis. Elle souleva les tissus, sans gênes, des vies étaient en jeu.


    Respire...

    Et de glisser ses doigts pour jauger l'avancement du petit-être et pour préparer le passage...

    Bien... ça se présente plutôt bien...Tu vas te concentrer sur ta respiration...Tu ... enfin tu sais quoi faire....

    Ouai, elle est un peu médecin dis-donc.

_________________
Carmen_esmee.
« Carmen, pour l'amour de Dieu, assis toi !! »

Carmen ne se fit pas prier, une fois que la douleur s’en alla comme elle était venue, elle rejoignit le lit, puis se posa la question du « comment on fait déjà pour s’allonger quand on ne voit plus ses jambes ? »

La brune était habituellement à la place de Maywenn, c’était rassurant de ne pas avoir à penser aux détails, que quelqu’un de confiance vous dise quoi faire, quand le faire et comment. May menait le navire, d’une main de fer, braillant d’abord sur les nonnes afin qu’elles se remuent, telle l’amie prise à la panique, puis l’ordre, le calme et la douceur du velours.
Deux sœurs se glissent dans le dos de la brune tandis que la douleur revient planter ses crocs en elle pour la énième fois, elle étouffe ses cris tant bien que mal en serrant les dents, les émeraudes se voilent, les yeux brillants, elle implore Maywenn et le Très Haut de lui venir en aide. La douleur fait écho le long de sa colonne vertébrale, elle se crispe, le corps se soulève de la couche et retombe lourdement, elle plante ses ongles dans les paumes des religieuses.

Les religieuses, font échos aux mimiques de Carmen, sourcils froncés, grincements de dents, plissements des yeux, leurs visages se déforment autant que celui de la brune, elle maltraite les paumes, en proie à la douleur. Elle se concentre, elle doit respirer, la danse, oui la danse… Numéro Un, inspirer ; Numéro Deux, Bloquer ; Numéro Trois, souffler… Elle souffle lourdement, se rendant compte qu’elle était en apnée depuis la dernière contraction. Un, deux, trois... Un !

La douleur la bouscule sans remord, le cœur s’emballe, ses entrailles sont rouées de coup, l’estomac se noue de peur à l’idée de mourir… Puis finalement c’est un sourire qui se dessine sur les lèvres de la brune
,
* Utérus de quoi ? En poudre ? *
, Les yeux se plantent dans ses de May, un échange silencieux, empli de reconnaissance.
Alors que la douleur la soulève, elle a une pensée pour son époux… Est-il en vie ? Son absence était une remise en question incessante, un doute terrible par rapport à ses certitudes sur leur amour. Pourquoi n’avait-elle reçu aucune lettre ? Prendre toutes les précautions pour la grossesse, pour la venue de l’enfant, c’est ainsi qu’elle avait surmonté son chagrin. Bien que la souffrance de l’abandon ne la lâche pas d’une semelle, elle sait qu’elle est sur le point de s’en défaire.

Une brune retrousses les jupons d’une autre brune, mouvement pudique des cuisses, qui voudraient se refermer, elle clos les yeux d’abord par pudeur puis car assaillie par la douleur, elle se sent déchirée de part en part. Elle serre les dents, elle ne veut pas crier, souffle fort, la sueur perle à son front. La sueur lui brûle les yeux, un goût ferreux, celui de son sang, se repend dans sa bouche, elle s’est mordue la lèvre inférieure, un brin trop fort…


* Délivrez moi, seigneur, je vous en prie… *

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Maywenn
    A cet instant, Dieu était noyé par des prières, car le Fée aussi lui en envoyé quelques uns, des centaines à vrai dire pour que cette délivrance se passe au mieux...
    De ses mains huileuses elle jaugea la situation, Carmen était pour la première fois entrain de mettre en pratique ses connaissances en accouchement.


    C'est très bien Carmen... tu te débrouilles très bien...

    Dit-elle en susurrant des chuuuuut.... quant elle la sentait trop crispée. Car malgré l'épreuve atroce il fallait "se détendre" enfin... façon de parler...

    Ça avance bien ma bien ... tiens bon... ça va aller ... On continue.

    Et de souffler en même temps que Carmen comme pour l'accompagner un peu plus... vite suivit par les nonnes ...


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Carmen_esmee.
[Quelques heures plus tard]

Nous retrouvons nos deux brunes entourées de nonnes émues d’assister au miracle de la vie… Carmen est recouverte d’un filet de sueur, au bout de sa vie dira-t-on, soufflant comme un bœuf, serrant des dents telle une enragée et Maywenn, concentrée, dont la sueur perle sur son front. Elle guide la parturiente qui n’y arrivera certainement pas sans elle. Elle inspire, elle bloque et pousse, et souffle… Elle s’épuise et rien ne se passe, les heures passent…

[De nombreuses heures plus tard]

L’Eté 1462, nous nous en souviendrons ! Une torture à chaque instant ! Carmen sent son corps se déchirer, elle hurle de douleur, elle emprisonne dans ses mains les paumes des religieuses, qui accompagnent son dos à chaque poussée. Carmen cherche du regard Maywenn, elle s’agrippe aux azurites et fait non de la tête, à bout de force, elle n’en peut plus.. Elle ne se sent pas capable de continuer mais une contraction la soulève à nouveau, elle ne crie pas cette fois résolue à économiser ces forces et à pousser… Elle retombe dans les bras de ses hôtes en bures, elle s’épuise littéralement.

Certains diront que c’est l’histoire de la vie, la vie n’existe sans la douleur, la naissance passe donc par la douleur de la mère, c’est le prix de son héritage, un enfant béni pousse un cri, son fils… ce cri la rend comme immortelle. Elle clos les yeux repue, vidée dans tous les sens du terme, elle ne peut le voir… Elle a sombré éblouie par le cri de la délivrance, on lui caresse le visage, on lui tapote les joues, on tente de l’éveiller. Elle se sent légère, et surtout vivante, elle n’aurait jamais cru survivre à cela.

La brune pose ses émeraudes sur le bébé, elle observe Maywenn s’en occuper, elle tend une main livide vers elle…


Mon bébé… donnez-moi mon fils…

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Maywenn
    Oui ...
    La délivrance prenait son temps... l'enfant ne semblait pas spécialement pressé. N'entendait-il pas les cries de sa mère ? Ne ressentit-il pas la souffrance de Carmen ?
    Ne percevait-il pas l'impatience de la Fée ?
    En voilà un, qui voulait se faire désirer. Pour sûr c'est un garçon ça, il est entouré de jolies demoiselles...enfin non.. juste Carmen et May parce que bon les nonnes hein, elles ne sont pas nonnes pour rien...


    Allez Carmen...
    Je sais tu es fatiguée...
    Mais il arrive là ... je le vois... encore un effort ! C'est bientôt fini ma belle... allez... oui ... c'est bien ... il ... il ... arrive.... encore.... un peu .... et .... et....



    Et un cri se fit entendre ! Enfin ! Elle avait enfin cette petite chose dans les mains, elle fit signe à une nonne qui lui apporta de quoi la couvrir elle la porta quelques secondes, la chose avait tous ses doigts, sa tête, ses bras et ... à moitié en tailleur, à l'aide d'une main et de sa cuisse ainsi que des mains d'une nonne, elle coupa le cordon à 4 doigts, comme les 4 saisons.
    Libre de son ciseau, elle essuya le visage de la petite, elle hurla toujours, ce qui est bon signe car oui la vie... ça fait mal mais elle n'en sera que plus forte...
    Puis elle se leva doucement, pour aller la porter près de Carmen...elle qui parle d'un fils, elle va avoir une petite surprise.


    Regarde ma chérie.... tu as réussi ... regarde la ... elle est magnifique... Regarde la... prends la ....


_________________
Carmen_esmee.
Le cri du nouveau né emplit la pièce, la mère quant à elle, a enfin arrêté de hurler, elle n'arrive même plus à respirer, tant son corps a été martelé par la douleur, elle tressaute légèrement a chaque grande inspiration, elle est une immense crampe, chaque mouvement la fait grimacer...
Elle est retombée en arrière, elle soupire doucement dans les bras des nonnes, elle caressa l'idée séduisante d'abandonner la partie, suivre son plan, juste se retirer du jeu et laisser Maywenn gérer et ramasser les gains avec Robert.. Ramener cet enfant qui n'est qu'un héritier pour son père aux Highlands, espérer que cela le fasse revenir ou oublier à jamais son mariage.

La main tendue vers le bébé et May est retombée, elle clos les yeux, le voir ne rendra les choses que plus difficile, la main se referme, le poing vient s'écraser contre la poitrine et elle plisse les yeux, tourner la tête à l'opposé de May... Elle écoute, elle mémorise chaque son de ce premier juillet mil quatre cent soixante deux, le cordon est coupé, le bruissement du lit quand Maywenn se déplace, quand elle se lève quand elle étouffe légèrement les cris du nourrisson tandis qu'elle le débarbouille, la Mère interprète chaque bruits, ils sont familiers pour elle... mais elle ne s'attendait pas a ce son, cette syllabe, ce pronom personnel..

Regarde ma chérie.... tu as réussi ... regarde la ... elle est magnifique... Regarde la... prends la ....

LA.. Féminin comme le sexe de son enfant. Elle se redresse sur ses coudes, et s'agrippe aux bras des nonne pour gagner encore un peu, ses muscles se tendent, elle grimace et gémit en se mouvant, elle veut voir, elle veut la voir, elle se redresse tant bien que mal et tend ses deux bras vers Sa fille, les yeux mouillés,

"Merci Maywenn.. Merci"

Elle regarde sa merveille, elle la touche, elle glisse son auriculaire dans la petite main, elle semble si petite, si fragile... Si belle..

"C'est moi qui l'ai faite"
, la brune cède à l'émotion, elle rit, elle éclate de rire pour être exacte, "C'est une fille, c'est ma fille, elle est à moi, je ... oh mon Dieu !"

Carmen regarde May dans les yeux, elle tend sa main libre et saisit la dextre de sa sauveuse,

"Tu te rend compte, c'est une fille... tu sais ce que ça veut dire ?"

La brune pleure cette fois et à chaudes larmes... "Je n'aurai pas à m'en séparer, c'est mon bébé", Carmen porte la main de Maywenn a ses lèvres et dépose un baiser sur le plat de sa main, "Je n'oublierai jamais ce que tu t'apprêtais à faire pour Lui, pour moi... Vraiment ! Mais c'est Elle, ce n'est pas un héritier, c'est ma fille, elle n'est pas à lui, elle ne le sera jamais, elle est à moi, Hanna... Elle s’appelle Hanna".

Les émeraudes passe de Maywenn au bébé, elle la berce doucement, la caresse du regard, la plus belle qu'elle ait jamais vu, elle regarde par reflex à sa gauche.. mais Duncan n'est pas là... Duncan n'est jamais là quand il faut... même quand il ne le faut pas d'ailleurs. La naissance de cette enfant a remis les pendules à l'heure... Pas besoin d'homme, pas besoin de mari, juste de sa fille. Son seul et unique amour..

"J'ai une nouvelle demande, cela dit, je sais.. après ce que tu viens de faire pour moi, j'ai le sentiment d'abuser, mais tu accepterai d'être sa marraine ?"
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