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[rp ouvert] mariage de Cassandre et Edward

Tomrone
Maxence lui tendit la main et Tom lui serra aussi franchement que lui en lui souriant. C'est qu'il avait de la poigne à son âge déjà.

Maxence donc... Et tu me connais ? Ben mince alors, voilà encore que ma tête doit me jouer des tours... Pffff, un jour, il faudrait que je voie à m'acheter un peu de mémoire sur le marché.

Puis vers sa filleule.

Je vais, je vais, merci Etoiles. Aujourd'hui et un grand jour, un jour exceptionnel, et ma foi le soleil, j'en suis sûr va rester avec nous. Il serait difficile alors dire que cela ne va pas.

Il sourit l'écoutant se pencher à son oreille et de lui répondre tout aussi bas.

Merci beaucoup Etoiles, c'est très gentil. Ta tenue de Diaconesse, te va parfaitement aussi.

Et de sourire de nouveau.

Ah bon, je ne suis pas le premier !?
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Cassandre_
[Non loin de l'église, quelques heures plus tôt]

- Cassie ?
- Hmm


Un œil s'ouvrit et le geste des matins difficiles réalisé. Le drap couvrant bien le corps étendu de la tête aux pieds, plus rien ne pouvait l'atteindre. Pourtant, la future mariée fut secouée en douceur. Ou presque.

- Cassie? Si vous continuez à trainer, c'est une rouquine qui va l'épouser.


Ni une ni deux, la blonde repoussa le drap qui la couvrait et bondit du lit.

- Haaaaaaaaaaaan ! Et tu trouves ça drosle ?!?

Un grognement pour ponctuer sa phrase alors que les émeraudes se plissèrent pour fixer l'ancienne nourrice qui ne cachait pas son hilarité face à la réaction de Cassandre à sa provocation. Un haussement d'épaule pour clore définitivement le sujet et la jeune femme se dirigea vers la fenêtre afin de vérifier que le soleil était bien au rendez-vous. Elle se perdit dans ses pensées pour essayer de calmer l'angoisse naissante. Autant dire que la pauvre Ambre n'avait pas fini de s'arracher les cheveux. Une Cassie angoissée, c'est simplement des claques à répétition qui se perdent.

- J'veux plus y aller.
- V'là aut'chose.
- J'ai oublié de dire aux femmes de ne pas mettre de rouge !

- Et ?
- Et bien si elles piquent la couleur de la mariée il ne va plus savoir qui épouser !

Ambre leva les yeux au ciel.

- Mais oui. Et puis il va mesme toutes les épouser.
- Haaan ! Mais euuuuuuh.


La réponse très mature fut accompagnée d'une moue boudeuse.

- Dépêchez-vous de vous habiller, la Baronne et vostre mère vont arriver. Vous ne voulez quand mesme pas leur donner l'impression de faire marche arrière ?
- Gnagnagna.


Autant continuer dans l’infantilisé avant de se détacher de la fenêtre pour se diriger vers le mannequin sur lequel sa robe reposait. Elle l'admira quelques instants, recherchant le moindre petit détails qui ne la rendrait plus parfaite. Sous l’œil noir d'Ambre qui commençait à perdre patience en voyant le temps s'écouler, Cassie se dirigea vers le baquet dans une autre pièce pour entamer la première étape de cette journée.
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Ysaoth
[Le jour qui va presque bien, quelques heures avant le moment qu'il faut, pas très loin du lieux adéquat]


Ysaoth et Sun avaient fait le voyage pour arriver la veille. Le voyage était long depuis l'Auvergne, il n'était pas question d'arriver pile au moment à peu près qu'il convenait et de se radiner en sentant le bourrin et la sueur, les cheveux emmêlés et la barbe hirsute.

Donc arrivé a l'Auberge en fin s'après midi, le couple avait eu le temps de défaire leur valise pour les quelques jours qu'ils allaient rester là, se poser, manger un bon repas. Ils avaient pu également se coucher tôt pour reprendre des forces et avoir la tronche moins affreuse pour le lendemain. De fait, Ysa avait aussi eu le temps de bien mariner dans le lit, a tourner, certainement dû a la nervosité de marier Cassie demain. Qu'on le veuille ou non, cela faisait parti de ces événements parfaitement joyeux qui vous mettaient une grosse claque que le museau. La grande allait se marier.

La lueur apportait une faible clarté a travers la fenêtre partiellement recouverte par le rideau de tissu fin. Tout était en nuance de gris. Les rideaux partiellement tirées offrait une bande plus lumineuse a travers la pièce qu'Ysa fixait en essayant de se faire a l'idée de l'inéluctable. La nuit allait être longue...

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Sunburn
[Repos réparateur ou presque]

La Blonde avait accueilli avec un soulagement évident la fin de ce voyage qui paraissait d'une longueur interminable. C'est fourbue, malgré le confort qu'elle mit le pied sur le sol, n'aspirant alors qu'à se plonger dans les délices qu'offrait un bain.
Délassée, plus fraiche qu'à l'arrivée, repue par un bon repas sans qu'il soit non plus trop copieux, elle gagna le lit et se colla à Ysa pour espérer sombrer dans un sommeil réparateur.
Elle le savait nerveux et sans doute était-ce une réaction normale. Elle même ne marierait pas son ainée avant quelques années, donc elle ignorait ce que cela faisait. Impossible de dormir quand l'autre fait des draps de la chiffonnade mais elle s'en moquait, ayant un rythme particulier avec la Prévôté qu'elle gérait.
Tendant sa main, elle effleura sa joue de ses doigts fins et lui souffla de se mettre sur le dos. Sitôt qu'il s'exécuta, elle prit place en bas de ses reins et apposa ses mains délicates et douces sur les épaules, entamant un massage apaisant. Du moins, s'évertuerait à ce que le but soit atteint. Il aurait une tronche à faire peur pour ce grand jour sinon.

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Melissandre_malemort
L'invitation que lui avait fait parvenir Cassandre avait été à la fois une grande surprise et un immense bonheur. En dépit de leur courte rencontre, la jolie blonde avait fait forte impression à Mélissandre et ce fut donc avec un plaisir sincère qu'elle avait prit la route pour rejoindre l'Eglise et les futurs époux.

Savoir Cassie enfin heureuse après le traitement que lui avait infligé Gailen était source de satisfaction pour la jeune fille qui n'avait guère revu son cousin depuis son départ de Limoges. La ville qui avait bercée son enfance avait petit à petit perdu de ses attraits, teintant chaque journée d'un vilain gout de cendre. Fureter de comté en comté pour y retrouver le sentiment d'avoir un foyer n'avait eu, pour l'heure, qu'un relatif succès. A quoi bon voyager quand la seule destination qui lui faisait envie se trouvait de l'autre coté d'une imprenable frontière?

Partagée entre le désir de faire honneur à son amie et celui de faire une apparition discrète, Méli était vêtue avec gout d'une robe bleue fort simple, le front ceint de sa couronne royale et accompagnée de trois suivantes triées sur le volet qui retenaient dans leurs mains sa longue traîne. Point de gardes cependant, sinon un Yvain discrètement installé à distance respectable.

Sur le parvis, la Malemort saute soudain de joie en reconnaissant la mère de la mariée et se jette dans ses bras, profondément heureuse de la revoir.


- Lucie, mes félicitations pour cet heureux jour.

Le nez baissé sur le ventre arrondit de son amie, elle hésite un instant, l'embrasse avec plus de tendresse encore et laisse à l'une de ses demoiselles de compagnie le soin de montrer son invitation.

http://img11.hostingpics.net/pics/730634MelissandredeMalemort.png

Point de cavalier, hélas. Le seul qui aurait pu la combler en remplissant ce rôle ne pouvait pas paraître en sa compagnie sans leur causer à tous deux de sérieux problèmes. Un peu attristée, elle glisse la pulpe de son pouce sur la bague qui orne son annulaire et adresse à chaque visage un sourire avant de se retrancher dans un silence timide.
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Vanduc
Colin avait reçu y a quelques temps déjà la proposition de devenir le témoin du futur marié. C'était avec un grand plaisir qu'il avait accepté.
Il était content pour lui mais également pour la mariée qu'il avait appris à connaitre à Orléans. Il formait un beau couple et des personnes remarquable.
Mais bon l'heure n'était pas à cela, Colin avait eu du mal à trouvé une personne avec qui venir, faut dire que depuis son départ de Gien et sa rupture avec Shalymar, Colin n'avait que trop peu fréquenté la gente féminine.
Cependant, une amie de longue date avait accepté de l'accompagner et il remerciait le bon dieu de cette heureuse nouvelle.
Après quelques jours de balade, le grand jour arrivait et là le drame.

Mais ou est ce foutu costume!!! Je l'avais pourtant bien mis dans les affaires. Raaaaa faut toujours que ce genre de chose m'arrive quand j'en ai besoin.


Colin tournait dans tout les sens cherchant dans les moindres recoins de la chambre. Il se tourna ensuite vers Marold.

Tu est bien sur qu'elle était là ?


Marold hocha la tête.

Oui tout à fait messire.


Il allait continuer quand il fut couper par un homme venant d'entré.

Excusez moi messire colin, nous avons retrouvé votre costume, il s'était perdu dans les bagages.

Puis ils lui tendirent le dit costume. Colin fut rassuré.

Ah, voilà qui est mieux.

L'homme hocha la tête et disparu.

Marold se tourna vers Colin.

Autre chose?

Non ce sera tout Marold, vous pouvez y aller.


Puis Marold pris congé laissant Colin seul dans la chambre d'auberge. Il avait encore deux trois choses à régler avant de rejoindre Eli.
Fred109
[Quelques semaines auparavent ( chinois...facile]]

Alors qu'il était de quart dans le nid d'aigle, tout en haut du Hunier, Fred vit s'approcher un drôle d'oiseau, un genre de mouette mais plus noir et avec un gros bec...étrange volatile se dit-il...Mais à sa surprise, l'oiseau vint se poser sur le bord de la vigie et le regarda fixement...
Fred s'aperçut alors qu'il avait à sa patte un message...Il approcha sa main, mais l'oiseau le piqua de son bec...plusieurs tentatives échouèrent...Fred alors, fouilla dans son sac et en sortie un poisson qu'il avait pêché la veille...Il le tendit au volatile acariâtre qui se laissa approcher...Fred prit donc le message après un combat de haute lutte...et à son grand étonnement, lut l'invitation au mariage de son amie Edward et de Cassie, qu'il avait connut jadis au bureau des mines...Il se pencha et héla Eulalie qui frottait le pont...


Eulalie, ma tendre promise, sort tes plus beaux atours, nous sommes invités au mariage d'un ami..

Elle le regardait mais ne comprenait pas le discours, Fred mit ses mains en porte-voix et cria de toutes ses forces

Nous sommes inviter au mariage d'un ami!!

Elle faisait signe de la tête...Lui s'époumonait en vain...Fred ne pouvait pas quitter son poste...Il lui fit signe de la main...genre "attends"....

Il saisit son coutelas attacha le velin au manche et le laissa tomber aux pieds d'Eulalie, où il vint se ficher profondément dans le bois...Fred sourit intérieurement, il n'avait pas perdu la main...Eulalie fronça les sourcils devant ce geste dangereux puis sourit à Fred, elle savait bien qu'il était adroit...Elle saisit le parchemin, le lut et se mit à sautiller de joie....


Fred tout en haut du mat souriait de la voir faire....Il était heureux...Heureux de son bonheur...
Eulalie51
[le jour J]

Ils étaient arrivés la vieille du grand jour, non sans encombre, Eulalie était heureuse de rencontrer enfin des amis de son promis même si elle se doutait qu'elle ne connaitrait personne... Alors qu'ils étaient allongés l'un contre l'autre à parler du mariage, il se rendirent compte qu'ils avaient oublié LE cadeau... Donc, après une courte nuit, ben vi, ça la tracassait de venir les mains vide, elle se prépara non en hâte car elle se voulait belle pour tenir le bras de son promis... Elle admira le travail devant le miroir...




Puis tout naturellement elle se tourna vers son promis et le réveilla en le secouant...

Tu m'trouves comment ???

Elle tourna sur elle même toute fiérote d'elle même et n'attendit pas la réponse de Fred qu'elle lui dit...

Bon pendant que tu te prépares, j'file sur le marché à la quête d'un cadeau, on s'retrouve devant le parvis de l'église et ne soit pas en retard...
Ahhh, n'oublie pas de prendre l'invitation avec toi !!!


Elle l'embrassa puis fila tel le vent en laissant son délicat parfum flotter dans l'air...
Lulue
Au bras de Gaël, les filles encore sages, la petite famille devenue discrète ne tarde pas à rejoindre les quelques marches à franchir pour se retrouver sur le parvis. Puis les futurs époux avaient décidés de trier les invités sur le volet, la Brune savait qu'il fallait montrer patte blanche. Pour cela, elle allait demander à son Brun s'il avait le carton lorsqu'un petit bout de femme la percuta.

Il n'y avait que deux adultes qui se permettaient ce genre de familiarité sans s'en prendre une. Cassandre et Mélissandre. Le Chevalier sourit et déposa un baiser sur le front de la jeune femme, la serrant un instant.


Le bon jour vous va, Princesse. C'est un jour heureux effectivement, mais qui me met un coup quand même.


Les ébènes détaillèrent le visage de la jeune Malemort, se souvenant de la tête affreuse qu'elle avait à leur dernière rencontre.

Vous voilà avec une meilleure mine et bien élégante. J'en suis ravie... même si vous avez quitté Limoges comme une voleuse.

Un clin d'oeil ponctua sa phrase avant de scruter les personnes déjà présentes.

Avant de rejoindre Cassandre, voulez-vous que je vous présente son parrain et sa marraine ?

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Ysaoth
[Putain de nuit à l'Auberge...]

La nuit avait été épouvantable. Il s'était posé un tas de questions, pas toutes pertinente et pas toutes sensées. Puis il avait trouvé un sommeil léger qui suffirait certainement a tenir la journée. Il se réveilla bien avant le soleil...il avait peut être dormi deux, trois heures. Il se leva et pris le temps de boire de grande choppes d'eau. Les questions multiples de la nuits concernant Cassie, son avenir, son futur époux, leur avenir, son statut à lui vis à vis d'elle, bien qu'elle avait toujours été claire sur la dénomination de "papounet" la gamine...erf... "Ysa, c'est plus une gamine...tu vas la marier mon coco. Aujourd'hui elle passe devant l’hôtel et va échanger ses vœux de mariage devant le Très Haut...c'est plus une gamine. Que ce soit immédiatement clair."

Il se passa plusieurs heures avant que Sun ne se lève. Il s'était plongé dans la lecture de quelques parchemins qu'il avait amené pour la circonstance au début, histoire justement de patienter et d'avancer maigrement sur quelques projets en cour malgré ce déplacement qui n'était pas négociable. Normalement la lecture aurait dû servir a chasser les idées qui s'étaient mises a se heurter les unes contre les autres et foutre le bordel dans la tête. Mais non. Alors il lâcha les parchemins et se posa sur le rebord de la fenêtre ouverte, profitant de l'air frais de la nuit et du levé progressif du soleil.

Elle était levée et la blonde semblait reposée. Elle avait dormi du sommeil du juste. Il fallait maintenant se préparer.






[Direction l'inéluctable; cette chose qui te fait soudainement comprendre que tu es vieux et qu'il n'y a rien à faire.]

Le couple était fin prêt. Sun s'était vêtue avec beaucoup de goût, comme a son habitude et certainement comme toutes les Dames qui seraient présentes à ce mariage, mais pour le coup, Ysa avait du mal à imaginer qu'une seule d'entre elle arrive a égaler sa fille en robe de mariée. Cassie était devenue une femme magnifique. Enfin pour le coup c'était pas grâce a lui qui n'avait fait que contribuer à son éducation lorsqu'elle était petite.
Tandis qu'il avançait, son épouse à son bras, il avait un air de musique qui lui trottait dans la tête, une mélodie jouée a la cithare qu'on jouait souvent pendant les mariage. L'auberge n'était pas si loin que ça de l'Eglise dont il aperçois le parvis et y remarque immédiatement la présence de Lucie au centre accueillant en mère fière au bras de son époux les invités à la célébration. Il sorti l'invitation de sa poche, des fois que, et se plaça avec Sun juste derrière la Princesse qu'il avait eu l'occasion de rencontrer au Couronnement de sa Majestée la Reyne de France, et dont il avait plus amplement entendu parlé a quelques occasions. Un léger sourire étire ses lèvre et il s'incline pour saluer tout le monde et note alors qu'il se redresse, la présence des jumelles dans les bras de celui qu'il détermine comme pouvant être l'époux de Lucie dont Cassandre lui avait parlé. Un instant il les regarde, les dévisage, souligne le moindre de leur trait, l’œil noir pénétrant. Une profonde inspiration. Ces quelques secondes, deux trois, pas plus, lui paraissaient des années. Des années a récupérer, a découvrir les traits de leur visage, d'encaisser un poil l'émotion qui cherchait a dissimuler sous la barbe bien taillé et grisonnante qui lui masquait une bonne partie de son visage. Puis il se concentra sur Lucie.


Tu es radieuse, Lucie. Je suis heureux qu'on se retrouve pour cette circonstance. Messire, dit il a l'attention de l'homme se tenant aux côté de la Reyne mère d'un jour, ravi de faire votre connaissance.

Il sourit notant l’arrondi du ventre de LucieUn léger car de tour à l'attention de la Princesse, qu'elle n'aille pas croire qu'il était en train de lui manquer de respect.

Votre Altesse royale, ravi de vous revoir également, bien que notre seule rencontre fut brève.

Il était alors temps de montrer l'invitation qu'il tendit a Lucie.
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Virgile_rollon
Beau mariage en perspective.........
Islington
[Entre Blois et l'Eglise]

Le Blésois s'accorda avec un plaisir non dissimulé, une pause dans la vie trépidante de la Cde.

Il allait avec son épouse, pendant cette belle journée de Juin, s'associer au bonheur d'Edward et de Cassandre.

Tous deux appréciaient le jeune couple et être invités à leur mariage, était un grand honneur.

Isly regarda son épouse sur son cheval favori tout près de lui.

Un bon coup d'éperons et sa jument Gépéesse accéléra l'allure et le Blésois prit quelques toises d'avance sur son épouse.

Toujours l'esprit de compétition.....

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Melissandre_malemort
- Je vous expliquerais Lucie. Je crois que je suis vouée à faire des bétises ! Et je serais ravie de rencontrer ces personnes.

Mélissandre rit de bon coeur, le nez dans les cheveux de son amie. Une amie, une tante, une presque mère non avouée... Qu'aurait elle fait sans ses tendres attentions, plus jeune? Discrètement, la main se pose sur le ventre rond puis elle s'écarte pour laisser un homme s'adresser à la future belle mère.

Se souvenant de lui et de la connotation poétique de son prénom, elle répond à ses saluts avec Grâce.

- Le bonjour Messire Ysaoth. Vous êtes fort élégant.
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Lulue
Le sourcil droit s'arqua à la réponse de la Princesse. Qu'avait-elle été encore inventer ? Lucie sourit, presque impatiente de savoir les dernières aventures Royales. Elle espérait toutefois en silence que Melissandre savait prendre soin d'elle. Se laisser porter par la vie et la folie était enivrant et nécessaire, mais il fallait aussi savoir se protéger pour éviter de perdre trop de plumes. Et sur ce dernier point, l’inquiétude était présente.

J'ai hâte de connaître les tenants et aboutissants. J'hésite malgré tout à vous tirer les oreilles.

L'air mutin sur son minois ne laissait pas de place au doute sur la taquinerie. C'est à peu près à ce moment qu'une voix masculine qu'elle avait entendu durant des années percuta son ouïe. L'espace d'un instant, son souffle se coupa. Ysaoth. La Brune savait le rôle qu'il jouait pour sa fille et celui qu'il devrait exécuter pour le mariage et elle était heureuse que des liens subsistent entre eux. Mais là, d'un coup, elle se rendit compte qu'il allait redécouvrir leurs jumelles.

Depuis combien de temps n'avait-il pas vu les filles ? Lucie ne pourrait le dire avec exactitude. Lors de leur séparation, elle avait estimé qu'il était mieux pour tout le monde qu'ils fassent leur vie chacun de leur côté, bien qu'il restera toujours celui qui lui a permis de prendre un nouveau tournant sur un pan non négligeable de sa vie. Sybille et Ariane n'étaient pas ignorantes de qui était leur père. On ne confond pas les rôles avec celui qui partage sa vie désormais et qui les élèves.

Je suis ravie aussi de te revoir Ysaoth.

Puis regardant son épouse.

Le bon jour Sunbrun. J'espère que vous avez fait bon voyage.

A tous les deux.

D'après Cassandre, j'ai loupé quelques naissances alors mes félicitations pour l'agrandissement de la famille. Et je ne crois pas que vous connaissiez Gaël, mon compagnon depuis quelques années maintenant.

Elle sourit puis se penche un court instant vers l'Auvergnat.

Si tu veux profiter de la journée pour rattraper un peu de temps avec les filles...

La phrase restera en suspend car il était temps de se redresser et de reporter son attention sur Melissandre après que l'invitation tendue par Ysaoth soit prise par Lucie.

Ysaoth est le père adoptif de Cassandre.

Petite précision qui a son importance dans ce tableau familial qui semblait être un joyeux bordel vue de l'extérieur. Enfin, la Brune se tourna sur la gauche pour pouvoir avancer de quelques pas, laissant qui voudrait la suivre en plus de la jeune Limougeaude. Ils rejoignirent les personnes citées un peu plus tôt. Et on commencerait par l'Alençonnais, la Bourguignonne n'étant pas à vue.

Le bon jour Tomrone, Ma Sœur. Comment allez-vous ? Permettez moi de vous présenter Son Altesse Royale Melissandre de Malemort, qui s'est prise d'affection pour Cassandre et inversement.

Il était fort à parier que si on les laissait trop souvent dans la même pièce toutes les deux, autrui deviendrait vite chèvre.

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Edward
Le jeune fiancé fut réveillé par lui même peu avant l'aube, pour ne pas dire qu'il n'avait dormi que peu d'heures. Il avait éteint ses songes un long moment et c'est par malheur loin de sa Belle qu'ils resurgirent. "Par malheur" pas forcément puisque ses songes parfois beaucoup trop poussés, agaçaient promptement le jeune couple, donc c'était aussi les efforts que le jeune homme s'étaient promis de faire, contrôler sa manière de penser. Cependant, la nuit ne fut point propice à ce contrôle, la veille du grand saut qu'ils s'illusionnent comme le début des plus beaux jours de leur vie, une autre promesse qu'Edward s'était bien entendu faite, offrir à Cassie ces plus beaux jours mais aussi lui donner parfois du fil à retordre car comme une très proche amie des tourtereaux pouvait dire : "la perfection c'est chiant" mais le jeune homme allait s’efforcer de tout faire pour ne voir quotidiennement que le sourire de sa Cassie et surtout lui donner le temps nécessaire pour l'apparition de ce sourire notamment lorsque la tristesse sera.

Une fois les pieds sur le sol glacé de l'auberge où il avait passé cette nuit seule, Edward ne fit que marcher en regardant parfois sa tenue quelque peu... extérieur aux traditions que le mariage exigés. Une tension supplémentaire pour ce jour. Après de longues minutes à tournoyer dans sa chambre, le futur époux alla secouer son pupille dans la chambre voisine pour le réveiller et lui faire part de toutes ses craintes, doutes ou encore tous ses souhaits. Le jeune garçon était pour Edward un soutien nécessaire lorsqu'il était temps de remonter les bretelles au jeune homme et que sa fiancée n'était point dans la capacité de le faire.

Après de longues minutes de conversations strictement inutiles puisque celles-ci n'avaient abouti à rien, Maxence quitta l'auberge lorsque le clocher se fit entendre. Edward se retrouva alors seul dans ses songes à se mordre littéralement le bout de ses doigts, se forçant même à ne pas attaquer la peau. Le silence dura encore de longues minutes. Il se détacha alors de ses linges de nuit puis se rendit alors dans un manoir bourgeois de Verneuil dont il avait rencontré le propriétaire la veille pour qu'il puisse emprunter son baquet et ainsi commencer à se vêtir avant de se rendre à l'église.
Alors qu'il demeurait dans l'eau que les gens de maison des bourgeois avaient entretenu tièdement, Edward se vida de tous ses songes pour ne garder que le rêve pour ce jour. Il se souvint d'une seule et unique phrase que lui avait soufflé sa promise et qu'il ne pouvait oublier puisqu'elle est l'origine d'un nouveau but : "Rêve pour nous le temps que je retrouve ce que l'on m'a retiré". Le romantique du jeune couple, dans le fond du baquet, appuyé contre une parois s'évada dans le rêve, celui d'un avenir prospère, sincère, juste et aimant, un rêve pour lui déjà réel mais le rêve s'entretien et ne s'abandonne pas lorsque celui-ci s'impose dans la réalité.

La peau nourrie, le visage éclairci et les cheveux sains, c'est ainsi que le futur époux s'extirpa du baquet dans le plus simple appareil avant de se couvrir d'un linge pour laisser ce dernier saisir les gouttelettes d'eau qui n'ont pas chuté dans les mouvements du jeune homme. Une fois l'eau séparé de son corps, le jeune homme se débarrassa de ce linge pour finir à nouveau nu puis vint saisir sa tenue. Le jeune homme avait choisi la légèreté, le pouvoir, la pureté, l'amour et l'aventure. Une tenue qui pourrait faire penser aux marchands méditerranéens mais surtout une tenue qui avait une longue histoire pour sa famille. Le chlamydes qui recouvrait les épaules du fiancé jusqu'à ses genoux se portait généralement nu mais la pudeur du jeune homme et surtout parce qu'il s’agissait de son mariage et qu'il fallait apporter un brin de pureté il avait demander d'ajouter de la légèreté et douceur, il avait demandé de travailler avec du coton mais que ce coton se devait d'être parfaitement travaillé. Cependant, le travail du textile et surtout la légèreté de la tenue n'est point chose aisée à porter et les coutures ne pouvaient laisser le vent passer par dessous le coton. Ce semblant de grenouillère suivait parfaitement les formes du jeune homme et par chance le chlamydes dissimulait les parties masculines, le vent allait être le seul ennemie de la soie. Le dernier détail ajouté est bien sûr la broche de son père à son épaule gauche, au dessus de son cœur, à veiller sur son fils.

Une fois prêt, c'est anxieux que le jeune homme regarda le bout de ses chausses. Il avait longuement conversé avec son Aimée de leurs tenues et les images que Cassie avait dessiné par des mots n'étaient pas du tout semblables à ce que le résultat final donnait. C'est alors à cet instant que Edward ressentait exactement ce que Cassie ressentait depuis un mois. Mais là c'est surtout la panique qui le gagnait, car il n'avait plus le temps pour le détail et ne pouvait qu'assumer cela. Il avait arrangé ses cheveux humides de manière à se faire on ne peut plus présentable puis quitta le manoir de bourgeois pour se rendre à l'édifice religieux où le mariage allait avoir lieu et se présenter aux différents invités déjà présents.

C'est attentif à ce que les ruelles donnaient comme obstacles que le jeune homme traça lentement son chemin jusqu'à l'église où il y découvrit que peu de visage qu'il connaissait étaient présents ou bien des visages qu'il n'avait que malheureusement trop peu croisé. Remarquant la mère de Cassandre présenter un visage inconnu au parrain de sa promise et à l'officiante, le jeune homme n'alla point les bousculer pour le moment et offrit à son pupille un sourire presque coincé. Jusqu'à remarquer le "papounet" de Cassie et probablement sa compagne et s'approcher de ces deniers, avec un sourire sincère aux lèvres, mais ne voulant point faire de boulettes, il resta sur une chausse pour ne pas déposer les deux pieds dans le plat alors qu'il est dans l'incertitude.


Votre Grâce, ma dame, mes hommages. Veillez à me pardonner si courbette il n'y a mais mes obligations d'ordre esthétiques et surtout pudiques m'ordonnent de ne point trop abuser du textile que je porte au risque d'avoir les pans sur la tête au simple coup de vent.
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