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[RP]..." L'Imaginarium"...Théâtre itinérant...

Grannass
Des bruits de bottes lents, légers du Kerallec, marchant au rythme de celle accrochée à son bras, flânant en dehors des remparts de Rennes, l'air de rien, officiellement histoire d'aller voir un marchand napolitain qui viendrait de poser ses valises par ici, officieusement uniquement pour continuer ce petit jeu de séduction qui n'en est pas réellement un, apprendre à découvrir cette personne qui avait très rapidement su capter son intérêt.

Ils passèrent devant la grande roulotte de l'Imaginarium, dont il avait entendu parler une fois ou deux avant de quitter Rennes pour Rieux, sans que cela évoque au Kerallec de vraies réaction, si ce n'est un léger étonnement vis à vis des proportions de ce théâtre ambulant. Sa partenaire elle semblait plus intéressée et le fit comprendre au brun par une subtile pression contre son bras tout en ralentissant très légèrement l'allure de leur marche.

Grannass s'arrêta tout bonnement pour capter son regard. Il avait toujours eu cette facilité à lire dans les yeux des gens sans jamais baisser les yeux, sans gêne. Et sa "compagnonne" de l'instant ne semblait en aucun cas s'en émouvoir.


Vous souhaitez peut être que nous fassions un détour pour aller voir ceci ? C'est de ce qu'on m'en a dit un théâtre ambulant tenu par des gitans.
Convenances, quand vous nous tenez. Ce genre de jeu de séduction est toujours régit par une série de codes tacites auquel personne ne déroge vraiment, si ce n'est de façon étonnante pour surprendre l'autre, chercher une domination ou une émancipation. Ici, la femme guidait.

Ici, la femme guidait silencieusement l'homme. Une pression du bras pour signifier un changement de direction, un air légèrement pincé pour lui faire comprendre que l'endroit était déplaisant. Et l'homme, presque toujours, accédait à sa demande en la formulant à l'oral pour faire croire qu'elle venait de lui. C'était ainsi, la femme guidait silencieusement l'homme qui croyait faire lui même les choix pour deux. Celui ci en profiterait pour étaler sa science que la femme ferait semblant d'écouter, omettant bien sur de lui rappeler plus tard en cas d'éventuelle erreur de sa part. Sauf qu'ici, la femme était de celles à ne pas se contenter de silences et l'homme de ceux qui comprenaient et ressentaient ce langage du corps si subtil.

Comme elle semblait d'accord avec sa demande, qu'elle avait finalement elle même fomulé, ils se mirent en direction de l'Imaginarium.


Et bien, allons y ma dame...


[Quelques instants auparavant]

L'excuse d'une bouteille de vin à lui rendre fût invoquée pour s'introduire dans ce microcosme que semblaient former trois personnes : La magnifique et certainement dangereuse brune, l'héritier qui semblait courir après on ne sait quoi et l'écuyer qui semblait faire la jonction entre ces deux fortes personnalités.

Il avait fait la rencontre de ces gens très peu de temps auparavant, par un détour improvisé par Rieux, chacun restant évasif sur sa personne, le Kerallec se présentant uniquement comme un simple fonctionnaire au service du seul duché, les autres daignant avec difficulté lui offrir leur identité pas forcément méconnue.

L'écuyer n'avait jamais évoqué chez lui le moindre intérêt et il avait rapidement logé l'héritier dans la case des hommes trop imbus, lourds, rustres. La brune par contre était toute autre. Ce genre de femmes qui capte immédiatement votre attention, capable très certainement de séduire la plupart des hommes, mariés et pécheurs, jeunes et naïfs, clerc et croyant... la plupart, mais qu'en est-t'il du Kerallec ?

Lors d'une conversation seul à seul, elle avait finit par s'esquiver en feignant d'oublier une bouteille d'une grande valeur, demande implicite de le revoir, rapidement, ne serait ce que pour avoir la politesse de lui rendre son bien. Il avait toutefois attendu quelques temps avant d'aller la trouver et la conversation s'était engagée. "Plaisir de vous voir." "Merci d'avoir fait le déplacement pour cette bouteille, elle m'est précieuse." ... L'échange avait finit par porter sur le fait que le Kerallec devait se rendre à Rennes en cheval pour la journée, et sur la présence d'un fameux marchand napolitain sous les remparts pour quelques jours et une foire organisée par la mairesse et duchesse d'Hennebont.

Inutile de vous dire qu'elle avait réussi à le convaincre de le suivre pour Rennes.

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"Suite à diverses remarques qui ont du être faites ici ou là, nous avons créé pour vous joueurs de persos bretons une nouvelle règle.
Rien que pour vous. "
#Apartheid#JeSuisRP#MauvaiseFoiNocturne
Misstaire

Taire avait pris la visite en cours de route. Elle connaissait la plupart des objets présentés par le patriarche ; elle les avait découverts l'année précédente, lorsqu'elle avait rencontré pour la première fois les membres de la Kumpania. Si les explications du Padre la firent de nouveau sourire, elle prit aussi plaisir à observer et écouter les visiteurs. C'était un autre type de spectacle mais tout aussi divertissant.

Les cailloux de Lady la laissèrent songeuse. Où était passé le sien ? Sans doute était-il perdu au fond de son baluchon. Ca devait bien faire un an qu'elle n'y avait pas pensé. Elle n'en avait plus l'utilité à présent. Elle suivrait le conseil de Lady et le déposerait un jour prochain dans son lit de terre, entre Vannes et Rieux. Le seul coeur qu'elle voulait sentir battre à l'unisson avec le sien aujourd'hui était celui du Guennegan. Rien d'autre n'importait.

Elle alla se poster près de Lio quand elle entendit :

Veneny a écrit:
C'est sorcellerie !


Elle poussa la cap' du coude en rigolant et lui dit :

Pas de doute, nous voici rentrées à la maison. Il va peut-être falloir prévoir d'apporter quelques tonneaux d'eau plate. C'est qu'il serait capable de nous faire un grand bûcher avec l'imaginarium comme combustible, le curé !

L_aconit
Les bleus de Cobalt avaient balayé l'étrange théâtre ambulant, sa scène, et ses curiosités. Bestiaire à ciel ouvert, l'Imaginarium ressemblait à une forteresse dont on suppose les merveilles, car toujours les merveilles sont gardées bien à l'abri de tous.

Il se tenait là, non loin, mais pas auprès du public. Sa fine silhouette pâle aux cheveux blonds évanescents et en bataille lui donnaient un aspect presque fantomatique, et sa manie de toujours se poster à l'écart lui valait parfois une réputation d'épieur, canaille qui veut tout voir sans être vu, en quête de repérage. Mine de rien, les billes bleues suivaient la Médicis, qui avait gagné en liberté depuis la nuit qui avait failli lui être fatale, quoi que... Pas tant que cela, puisqu'il était là, décryptant chaque geste que l'homme qui l'accompagnait ( et qui n'était pas le Prince...) avait à son encontre, Chaperon adolescent.

Il avait bien vu la veille au soir le manège entre ces deux là, rien que le Prince apprécierait... Nicolas reconnaissait volontiers les pouvoirs de la Medicis sur les hommes, sirène licencieuse. Un instant tout de même, il lui laissa la liberté de ne pas être passée au crible sous ses mirettes claires et observa le maitre de cérémonie, Gitan racé à la gueule burinée par le temps, aux cheveux d'argent et à la présence indéniable.

C'était peut-être ça le charisme. Etre à la portée de tous, tout en restant profondément inatteignable. Car Sandino était gardien de ses secrets. Conteur et comédien, personnage multifacette, l'Aconit restait profondément intimidé par le respect que ceux qui le croisaient lui vouaient.

L'écuyer du Montfort n'escomptait pas s'attarder. Mais le gitan avait parlé de jeux d'ombres. L'âme d'enfant de l'Aconit ne pouvait pas se fermer à ce genre de divertissement. Il resta discret, presque figé dans l'agitation des spectateurs, attendant que l'Imaginarium lui livre ses confidences.

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Sandino
…Durant l’intermède le public a gagné en nombre et l’ambiance en épaisseur. Comme indiqué par le patriarche plus tôt, un théâtre d’ombres est au programme. Une toute nouvelle animation qui a demandé un travail de précision pour l’entrainement à la manipulation des marionnettes et un travail d’écriture pour donner corps à l’histoire.

Maître d’œuvre et artisan de la totalité du spectacle, Zézé est un peu tendue avant de se lancer. Sentiment légitime que Sandino comprend facilement, bien qu’il n’ait cessé durant toutes leurs années de vie de saltimbanques, d’insister sur le fait qu’il ne fallait pas attendre de fruits des œuvres.

Offrir avec sincérité suffisait, et si l’offre suscitait un écho chez ceux à qui elle était proposée, si le spectacle rencontrait son public, c’est que le spectacle et le public se méritaient l’un l’autre, l’auteur trouvant alors sa vrai place, celle d’un passeur, d’un instrument de l’imaginaire dont il ne pouvait se prévaloir d’en être propriétaire.

Dans les coulisses, Sandino plaisante avec sa compagne pour l’aider à trouver l’énergie positive qui permet d’aller sans crainte devant le public.


- entre nous soit dit, c’est quand même mieux que cela sois toi qui t’y colles, maladroit comme je suis, c’est évident que j’aurais trouvé moyen d’accrocher les marionnettes et de les casser, tu nous vois faire des ombres de lapins ou de chiens avec nos mains pour récupérer le coup !! tchiiii un coup à me foutre en colère et demander à Hroll de tout brûler !! bon allez c’est le moment je vais annoncer le spectacle, forza amore !!

Sans attendre l’accord de Zézé, le vieux gitan s’avance sur la scène.

- oyez !! oyez !! la troupe du «Temps des Gitans » vous propose pour ceux qui l’ont rangé dans un coin, de retrouver leur âme d’enfant, quant aux enfants et aux adultes qui ont toujours une âme enfantine, primo vous avez intérêt à être sages et finir votre soupe sinon j’appelle les sœurs Tipiak !! deuxio ce spectacle est pour vous !

Place aux théâtre d’ombres !!
Zeze5
Zézé avait écouté de loin les explications de Sandino sur l'exposition. Même si elle connaissait toutes ces histoires, elle les écoutait à chaque fois avec plaisir. Mais elle devait se préparer pour la suite, faisant le moins de bruit possible. Quand Ladyday raconte son histoire de cœurs de fées. Zézé sourit, cette très belle histoire de la cousine, serait une bonne introduction pour la sienne. Elle avale un peu de miel qu'elle avait demandé à Lady pour s'échauffer la voix. Elle aurait à faire plusieurs personnages et pour cela changer de d'intonation vocale.
Les encouragements de son gitan venu la voir derrière le rideau, la rassures.

Après la présentation de Sandino, le rideau s'ouvre, cachée derrière son petit théâtre d'ombres, Zézé lève les bras et d'une voix neutre commence son histoire.




Il était une fois une fée, toute petite, toute mignonne, qui avait perdu sa famille. Elle errait dans la forêt, volant d'arbres en arbres, rasant les fleurs, faisant la course avec des papillons. Mais tout ça ne remplaçait pas une famille. Les nuits étaient peuplées de bruits étranges, d'ombres inquiétantes … elle avait peur, tremblant au moindre cri d'animaux nocturnes ou mouvement de feuilles.





Pour dormir, elle avait trouvé refuge entre les branches d'un arbre centenaire. Une nuit de pleine lune, la petite fée est réveillée par une jolie musique. Faisant fi de sa peur, elle sort de sa cachette pour voler vers la mélodie.

Dans une clairière, près d'un feu, un petit être jouait de la flûte. La fée s'approche, l'observe en attendant que la musique s'arrête.
te.





- Je suis une fée et toi tu es qui ?
- Je suis un korrigan !
- Elle est jolie ta musique, tu as de drôles d'oreilles pointues, c'est quoi un korrigan ?
- Merci ! un korrigan c'est un gardien des trésors !
- Tu es riche ?
- Non, je ne suis pas riche, je n'ai plus de famille, ma maman ne veut plus de moi, je suis seul !
- Moi aussi je suis seule, j'ai perdu mes parents, tu veux venir avec moi ?


Voilà la fée et le korrigan qui vivent maintenant ensemble, jouant du matin au soir, découvrant leur monde. Des mois plus tard, ils sont à courir entre les arbres en riant, quand ils entendent des pleurs.

- Viens on va voir qui pleure !   dit la fée
- Fais attention, les humains sont méchants ! lui répond le korrigan

Ils s'approchent d'un trou d'où venaient les lamentations. Au fond, une vieille femme très laide à faire peur, pleure toutes les larmes de son corps.

- Aidez moi, je vous en prie, je ne peux pas sortir toute seule !

Un moment d'hésitation et les deux enfants vont chercher une branche qu'ils font descendre dans le trou. La vieille dame, avec beaucoup de difficultés, arrive à sortir.




- Merci beaucoup pour votre aide, mais que faites-vous dans cette grande forêt ?! vous me semblaient bien jeunes pour être ici !

Les enfants disent qu'ils n'ont plus de famille, que personne ne veut d'eux.

- Vous aimeriez avoir une famille qui vous aime et vous protège ?
- Oh oui, une grande famille avec qui on pourrait voir le monde
- Que votre souhait soit ! Avancer tout droit sans vous retourner, sans vous regarder !
Dit la vieille femme en tapant le sol de son bâton tortueux.

Les deux enfants se regardent inquiets, mais suivent le chemin indiqué par la vielle femme.
Même si ils avaient envie de regarder derrière, ils avancent sans se retourner, sans se regarder. Au loin un camps de gitan … ils avancent sans se retourner, sans se regarder.

Un vieux gitan vient à leur rencontre. La fée raconte son histoire, le korrigan aussi. Le gitan les regardent de haut en bas, sourit et les invitent à rejoindre son clan. Au coin du feu, enfin les regards de la fée et du korrigan se croisent et là surprise … la fée avait perdu ses ailes et le korrigan ses oreilles pointues … ils étaient devenu des enfants humains.

Depuis ce jour, Wunjo, la fée et Gianni le korrigan vivent au sein du clan gitan, aimés et protégés par tous ….......





Vous l'avez compris, la vielle femme était une sorcière..........

Le rideau se ferme et Zézé dépose des marionnettes pour passer devant son théâtre et saluer.
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Misstaire

C'était la première fois que Taire assistait à un théâtre d'ombres. Quand Zézé l'avait évoqué quelques jours plus tôt, elle s'était interrogée sans toutefois poser de questions. Elle fut donc particulièrement attentive quand Sandino annonça le début du spectacle. L'histoire était d'autant plus jolie qu'elle parlait de personnes réelles. Mais ce fut le côté esthétique et un peu magique qui se dégageait des scènes jouées par Zézé qui la fascina le plus. Lèvres légèrement entrouvertes, immobile d'un bout à l'autre de la pièce, elle en prit plein les mirettes et il lui fallut un moment avant de réaliser que le spectacle était terminé et qu'il était temps d'applaudir à s'en faire rougir la paume des mains.

Oui, Wunjo était une fée. Son sourire enjôleur, ses runes et sa sagesse d'un âge qui n'était pas le sien en attestaient. Mais si la petite fille savait vous enchanter, sans doute tenait-elle ce don de sa grand-mère qui venait de leur offrir un moment envoûtant.
Veneny
Il n'avait jamais vu un spectacle d'ombre et en savoura la majeure partie. Sauf la fin. Il sursauta au mot "sorcière". Rien d'étonnant donc mais bon, c'est Ven hein. Faut pas trop lui en demander non plus. La douce voix de la Gitane était agréable à attendre, et malgré ses frayeurs, il avait apprécié la petite "exposition" de diableries dans l'Imaginarium. Il eut tout de même un poids sur le coeur. Un poids de culpabilité à cause de son père adoptif, qui haïssait les gitans et lui avait toujours dit de ne pas s'en approcher. "Ne t'approches jamais de ces sauvages !" qu'il disait ! Il secoua la tête pour chasser cette voix qui le poursuivait sans cesse et fit un grand coucou à Taire, Liocea et... Mumia aussi mais les retrouvailles avaient déjà été faites héhé. Au moins il s'en souviendra, du Padre !
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Oanez



Moi, ze les connais les Zitans et même que ze l'a vu le sinze et même que peutêt' ze le revoira et même que Ame elle a dit que ze peux aller voir le pestac et même que ze peux m'assire tout devant si ze veux pasque moi sinon ze vois rien derrière les grandes personnes avec leurs grandes zambes qui me zênent pour voir.

Moi, ze me suis assis par terre tout devant pour mieux voir de pestac et z'écoute tout sazement l'histoire de la fée et du korrigan. Moi z'en connais une de fée... Une vraie fée avec les ailes et les z'oreilles pointutes et même qu'elle habitait à Kastell Paol* et même que... que... euh... et même que c'est vrai !

Elle s'appelle comment la fée ? que je demande tout fort pour qu'on m'entend.


*Kastell Paol = St Pol de Leon


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Mumia_jr
Les yeux émerveillés par le spectacle offert par la vieille gitane, le jeune homme, aux côtés de son épouse, applaudissait lui aussi à tout rompre devant la féerie du théâtre d'ombres chinoises.

Il savait, pour avoir suivi les préparatifs, que Zézé voulait que tout soit parfait pour la "première" de son nouveau spectacle. Il pourrait la rassurer, une fois qu'elle aura apprécié la salve d'applaudissements. Aucune fausse note. Elle l'avait mené de main de maître.

Il glissa, serrant la main de son épouse, impatient de voir la suite.

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Mortemer
Mortemer et Nannou, main dans la main, demeurèrent bouche bée devant le théâtre d'ombres de Zézé.
La délicatesse des personnages, le conte qui mêlait délicieusement les légendes bretonnes et la vie de la kumpania, tout cela les plongeait dans un rêve indicible.
Autour d'eux, les spectateurs, les enfants aussi bien que les adultes, aussi, étaient fascinés par la beauté du spectacle et même le Vicaire de Saint Brieuc semblait amadoué.

Au-delà de l'histoire qui semblait séduisante et très abordable pour un jeune enfant, en filigrane, elle transmettait des messages de vie.
Ainsi, la fée et le korrigan, petits êtres perdus, ne s'unissent-ils pas pour s'entraider et survivre ?
Puis, et cela lui rappela les conseils du Filid, ce druide rencontré lors de leur visite aux mégalithes de Carnac, de ne pas se fier aux apparences !
Ainsi, c'est une bien vilaine sorcière qui leur offre un retour vers le monde et un vieux Gitan qui les accueillait dans une famille où ils pourront grandir en toute protection, comme de simples enfants heureux !
Était-ce un message ? Mortemer le pensait ! Mais, ceux à qui il était destiné avaient-ils compris ?

Quand la représentation fut finie, ces sont de grands applaudissements qu'ils lui lancèrent:


-Bravooo! Bravooo! C'était magnifique!

Mortemer regarda Nannou et lui sourit. Il était temps pour eux d'aller se préparer...
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Morgane_.
Les yeux écarquillés, et tout en écoutant les explications du Padré, Morgane avait contemplé les choses les plus improbables qu'elle n'ait jamais vu ... des squelettes d'animaux ? d'humains ? voire un mélange détonnant des deux ? Puis elle s'était arrêtée devant une tête de cerf ornée de voiles et prêt à prendre le large ... avant de se statufier devant une mallette que Sandino disait être Egyptienne et destinée à embaumer les morts.

Elle frissonna à l'image d'un de ces instruments farfouillant dans un nez humain à la recherche d'un cerveau mais Sandino avait l'art de détendre l'atmosphère
Citation:
à savoir un pois chiche, une phalange d’index, un poisson rouge et parfois rien !!
Et la pie se mit à rire en sourdine, se demandant si elle connaissait des têtes où se logeaient ce genre de choses.

Et puis Lady les charma d'une de ses histoires et la Pie s'assit parmi les autres pour assister au théâtre d'ombres de Zézé.

Tout était magnifique, les décors, l'histoire dessinant le destin d'une fée et d'un Korrigan mis à mal par une sorcière et qu'un gitan vient transformer en petits humains. Le récit était d'une poésie époustouflante et quand le rideau tomba, Morgane se leva pour applaudir le spectacle.... Bravooooo !!!

Qu'il était bon de faire partie de la Kumpania.
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Chivas
Chivas assise en tailleur au premier rang avait admiré son père, ladyday...maintenant sa mère... Elle applaudit bien fort le regard pétillant de bonheur. La vie est un conte de fée, enfin la sienne c'est certain. Elle allait elle aussi bientôt se retrouver sur l'estrade, le ventre noué, c'est que son programme était encore amateur et puis... c'est que...est ce que ses acteurs principaux allaient bien se tenir?

On dit que le ridicule ne tue pas, il nous rend plus fort..

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Sandino
...Au mitan du public qu'il a rejoint sitôt faite l'annonce du théâtre d'ombres, le vieux gitan a goûté avec un plaisir non dissimulé le spectacle proposée pour la première fois par sa compagne. Un moment délicieux et fidèle à l'esprit qui a présidé à la création de la troupe, principe qui veut que toutes les sensibilités aient droit de citer.

Ainsi, depuis le lancement des animations le public était passé par la fantasmagorie de l'exposition à la délicatesse du théâtre d'ombres en passant par la poétique de Ladyday.

Réjoui que la troupe réponde à ses attentes de si belle manière, Sandino retrouve Zézé derrière le rideau qui cache les coulisses où elle s'affaire à ranger le matériel.


- Misto amore !! Tu viens d'ajouter une nouvelle couleur à la palette de la troupe, c'est très réussi, je suis fier de toi.

Avec précaution pour éviter de briser les fragiles marionnettes que sa compagne couche avec douceur dans un coffre, il lui fait un baiser, satisfait qu'elle ait pris des risques dans une création casse-gueule et en soit sortie grandie.

Cependant pas le temps de se reposer sur ses lauriers, d'autres animations doivent prendre la suite et c'est à lui que revient la responsabilité d'organiser le passage des spectacles prévus, les improvisations trouvant leurs temps durant les pauses du programme.
Alessia.
    Accroche-toi à moi, ne me laisse pas partir. Peu importe ce qu'ils pourront voir, peu importe ce qu'ils apprendront. Ton prénom c'est "Liber". Ton nom c'est "Té.
    L'esprit, puise dans tes forces, l'esprit, déploie tes ailes. Liberté !



    (Le trio Alessia/Grannass/L'Aconit)


    Un répit. Le sentiment d'une liberté retrouvée. Un vent léger qui joue avec les fines mèches échappés de son chignon.
    Tout respire en elle cette force vitale qui la caractérise.
    A-t-elle fuguée ?

    Elle a repris ce qui lui avait été enlevé : elle-même. On ne fugue pas quand on s'appartient.
    On part. C'est tout. On monte dans le carrosse d'un homme charmant rencontré quelques jours auparavant.
    On flâne parmi les étals d'un marché loin de la splendeur des marchés ottoman et florentins.

    On goûte à la douceur de vivre. Sans se retourner. Sans vérifier si une ombre suit et observe.


    Et tandis qu'ils se dirigent vers le théâtre, en cadence l'un de l'autre, ils conversent.

    Firenze (Florence) à cette période de l'année est un mois en liesse.
    La préparation des tournois, la course du Palio occupent tous les esprits. Vous verriez ça !
    Les orchestres populaires jouent des musiques de danse à chaque coin de rue.
    Une tordiglione, un tambourin, quelques brando !

    Sous la robe florentine à longues manches, Grannass peut deviner le léger pas de danse qu'elle vient d'exécuter.
    Elle rit avec une joie presque enfantine.
    Ce vin de Napoli était infâme !

    Changer de sujets, rire pour un rien, respirer à nouveau sans contrainte.
    Elle pourrait même embrasser cet humble fonctionnaire (comme il se décrit lui-même), là, pour célébrer le moment.

    Un baiser à la mode florentine. Un baiser d'amitié.

    Par expérience, la Médicis sait bien que ce genre de baiser est mal interprété par les bretons. Quelques situations, emportée par le moment, lui ont été... fatales.
    Pas si fatales que ça. Du moins, inattendues.

    Arrêtons-nous ici. Je préfère rester ... loin de la foule.

    La rumeur avait déjà enflé. La Dukessima est de retour ! Elle a reçu des courriers, des témoignages d'affections, des hommages.
    Elle a été reconnu à plusieurs reprises à sa grande surprise dans les rues de Rieux, dans celles de Rennes.
    Ce n'était que du bonheur à prendre. Pourtant, revenir en presque esclave l'avait empêché de l'apprécier à sa juste valeur.

    Ici et maintenant, d'un air rêveur et concentré, Alessia ne perd pas un battement de cil du théâtre d'ombre qui démarre au moment où ils s'installent.
    Elle applaudit avec discrétion, ses gants fins atténuant la claque de ses mains. La joie est totale jusqu'au moment où elle repère, lui-même plongé dans cet enchantement ... l'Aconit.
    Un frémissement léger lui chatouille sa nuque découverte. Se penchant vers son galant compagnon.

    Visiblement, nous sommes suivis ...
    La Médicis a soudain une idée, une très très mauvaise idée.
    Vous aimez jouer Messer Grannass ?
    Réfléchis bien avant de répondre...




    *Freedom, du swaggilicious Pharel Williams.

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"L'abus d'une Médicis est dangereux pour la santé, à consommer avec modération."
Zalome
Zal ne loupe pas un bout du spectacle , il dévore des yeux, Lady lui a dit qu'il serait surpris. Eh bien il est émerveillé. Un très beau poème de Lady et s'en suivit les ombres. Une histoire très bien racontée et accompagnée de ces jeux d'ombres. c'est magnifique.
La Kumpania l'étonne de jour en jour. L'histoire ce termine avec Wunjo c'est adorable comme cette gamine. Il est un peu déçu Sam est souffrante mais devrait le rejoindre, il l'attend avec impatience pour la suite.

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