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[IG/RP] Le Pas d'Armes du Dorat

Aelyce_h
Assise sur son cheval cuisant lentement à l'étouffée dans son armure, elle fixait un horizon qui ne daignait guère livrer quelques nobles limousins à défier.
Attendre encore et toujours, attendre jour après jour, pourtant ils savent que les Cartel barrent la route. Provocation de ces derniers pour les faire sortir de leur tanière, ou de là où ils se terrent. En vain.
Soudain un nuage de poussière tandis que Falco et le baron discutent des projets à venir, redéfinissent ensemble les lois qui régissent la maisnie.
Mais nul cavalier n'en surgit.
Ils affrontaient encore et toujours le vent.
Son cheval remue sa crinière en piaffant des sabots, un hennissement presque ironique, un brin moqueur.

Soudain la vie bouge dans ses entrailles, un minuscule coup contre la paroi de son ventre en même temps que la queue du cheval qui s'abat sur son dos.
illusion?
Le temps s'arrête et elle s'interdit jusqu'à respirer, le vent tourbillonnant amène un grillon qui fait coucou à travers la visière de son casque en agitant une patte et qui s'en arrache aussitôt emporté loin de son champs de vision, mais elle n'était plus que son ventre attentive à tout mouvement si imperceptible soit il qui annoncerait la vie, l'emplissant d'un sentiment de félicité à en suffoquer littéralement.

Puis un second coup, plus de doute, d'instinct-bouleversée- elle cherche du regard Théo qui avait entrepris de se débarrasser de son armure, les idées certainement plus claires après sa discussion avec Falco concernant la Bourgogne. Cela se lisait sur ses traits moins tendus, et son regard quoique sombre devenu translucide.
Mais son visage s'était légèrement creusé, l'attente durait, il leur fallait des vivres.
Maintenant. S'il désiraient tenir davantage sans y laisser des forces.

Elle regarde ses mains de velours dans des gants en fer, s'en débarrasse doucement de cet écrin en métal qui l'empêche de sentir les poils ras de son cheval transpirant et plein de poussière quand elle lui flatte l'encolure.
Elle se laisse glisser au sol et fébrilement se dégage de son armure.
Sa frimousse elle même était pleine de poussière qui envahissait jusqu'à sa gorge sur ce pont romains, les joues rouges sous la pesante chaleur qui régnait dans le harnois et les yeux brillants d'une lueur qui y surgit sans prévenir.

Le vent s'était fait folie tandis qu'elle lui livre une cascade de boucles ébène qu'elle libère gracieusement de son casque.
Folie de rapter son compagnon loin des regards, chercher des victuailles et revenir aussitôt.
S'approchant de lui elle lui souffle à l'oreille tout en épongeant son front de la sueur

-Théo je pars chercher ma petite tata Ellya pour faire la surprise à Falco pour sa pastorale...enfin!... on pourra leur ramener des vivres, je sais que la baronne en manque cruellement..Puis nous pourrions aller provoquer les nobles limousins en taverne pour qu'ils sortent enfin leur épée du fourreau!

Non nul besoin de lui demander s'il l'accompagne, , elle savait qu'il ne la laissera pas seule veillant sur elle, sur la vie qu'elle porte en elle, puis les deux avaient une pressante envie de se laver au prochain point d'eau, elle avait aussi une plus pressante envie de lover son ventre tout en discrètes rondeurs contre son dos tandis qu'ils chevauchent, laisser le vent trier leurs idées, ne gardant en eux que l'essentiel, laisser les vents célestes danser entre eux.

Elle aimait ces moments de distance, qui les font vibrer comme les cordes du luth, de la même musique, sans que les cordes ne se joignent. Leurs coeurs quoique emplis l'un de l'autre n'appartiennent qu'à la vie, elle seule peut les contenir dans sa main sans les écorcher.
Rester l'un avec l'autre, mais pas trop près l'un de l'autre, comme deux piliers qui soutiennent un même toit.

Aelyce laissa peser doucement sa tête contre son dos. Il faisait nuit, ils mirent leur plan en route, laissant auprès de Falco, Valeriane et Alcyone tout ce qu'ils avaient sur eux.


Citation:
05-07-2009 04:11 : Vous avez été racketté par un groupe composé de AlcyonedeValeriane et de Falco. .

_________________
Aphelie
[Quelque part dans les parages, à l’ombre d’un arbre...]

Une légère brise caresse son visage endormi.
La tête nichée au creux d’une épaule bien familière,
La sieste réparatrice déjà bien entamée,
Aphélie se laisse aller à la douceur de son rêve.
Sourire sur les lèvres se transformant parfois en grimace,
Grimace de douleur ou de dégout,
Elle seule le sait, personne n’entre dans ses rêves.
Un grondement la fait sursauter.
Tonnerre...ou pas...
Une main sur son estomac qui, si il l’avait pu, aurait réveillé toute la ville.
La mine déconfite elle se redresse lentement,
C’est qu’elle n’aime pas être réveillée brutalement.
Tant de douces manières existent...
Elle sourit en regardant au dessus de son épaule.
Pas une illusion cette fois, il est bien là.
Les images restent malgré tout.
La peur qu’il ne se réveil pas encore une fois.
Elle secoue la tête pour les effacer.
Un baiser déposé au coin de ses lèvres,
Une chemise enfilée rapidement,
Puis elle s’éloigne de quelques pas à la recherche d’un fruit à grignoter.
Elle croque la pomme à pleine dent et jette un œil au contenu du sac.
Ça la démange depuis le matin...
La plume et le parchemin lui tendent les bras.
Leur passage en taverne leur avait appris la nouvelle.
Elle sourit.


Ha la famille...

Elle choppe le matériel d’écriture après avoir lancé le trognon de pomme,
Bloque une minute...que dire...
Pas grand-chose en fait, un mot juste histoire de...



Citation:
Mon cher oncle,

J’ai appris au détour d’une taverne votre présence en ce duché.
Si j’avais pu imaginer que vous étiez encore en vie croyez bien que j’aurais pris la peine d’écrire plus souvent...


Elle étouffe un rire en imaginant sa tête. Bien la première fois qu’elle lui parle comme ça !
Et de reprendre...


Citation:
Alors comme ça les De Cartel sévissent en ces lieux ?
Si j’avais su cela plus tôt je serais venue en plus grand nombre...on aurait pu s’amuser un peu, après tout plus on est de fous...
J’plaisante tonton fait pas cette tête !
Allez trêve de plaisanterie, c’est pas encore cette fois que nos routes se croiseront visiblement et c’est tant mieux !
Le vent me murmure à l’oreille qu’une autre route m’attend, alors j’espère ne pas te croiser sur un chemin, ça couperait mon élan.
Quoique si je me souviens bien...t’étais plutôt sac d’os à notre rencontre na ?
A t’amuser sur les routes j’espère pour toi que t’as tout de même pris un peu de gras !
En tout cas tu fais presque autant de bruit qu’un certain oiseau de malheur et finalement ça me donne le sourire...
Allez avant d’rentrer dans la nostalgie, j’tenais à t’dire que j’oublie pas le jour de notre rencontre. Pour m’avoir vu dans le plus simple appareil, j’t’en dois une ! Mais c’est pas encore pour aujourd’hui...

Sur ce Tontounet j’t’embrasse pas mais le cœur y est ! ou pas...
Et n’oubli pas...ni la faim, ni le froid, ni les cris...

Aphélie De Cartel


Elle se marre toute seule évidemment.
L’utilité ?
Aucune.
Elle s’en fiche.
Elle ne le connait pas en fait, mais elle est sur qu’il va détester ça.
Le pigeon est prêt à partir, il connait la route, enfin surement, il trouve toujours en fait.
Un dernier regard pour le papier...
Elle a signé de son nom la dernière fois qu’elle l’avait fait...
Elle ferme les yeux pour oublier cette image et le lance l'oiseau dans les airs,
Le regarde voler un instant avant d’aller ramasser du petit bois pour allumer un feu.
C’est pas tout ça mais faire le con ça creuse !
_________________
Falco.
D'un Pas à la Touche


L'ennui ne se marie pas avec gens de guerre.
Le dimanche, jours de trêve, c'est messe de lances dans les plastrons et écus aux échardes volantes.
Ils n'allaient quand même pas laisser Aelyce et Théognis rentrer à Limoges sans profiter de leurs armures..

La nuit suivante est aux lueurs trembantes d'une lanterne sourde à lire un amusant courrier.
Lavé et en chemise d'un blanc immaculé, le famélique ricane aux mots de la niéce.
Le pigeon emporte une réponse laconique.
Citation:

Aphélie,
Libertad est Jacquerie , Cartel est vieille féodale.
Puisses tu un jour rejoindre ta Maisnie.
Il n'est jamais trop tard pour inculquer la chevalerie. Au pire en épitaphe.

Ton Oncle

Ps: L'on me narre les navrures faites au Nord au Nom de vos causes et de celles du Lion ou de ces Barbares Angevins. La bas est concentré la négation de notre monde.
Cette fois encore j'irai à sa rencontre.
Reste loin de ces fracas.


Vole l'oiseau qui retrouvera sa maitresse.
Il ne dormira guére cette nuit la.
Son frére, le Coucou, aimait la folie Libertad. Lui n'a pas son penchant pour le chaos.
Il n'y a que la garrigue qui prospére aprés des incendies.
Ils vont rentrer à Limoges, ils traverseront la cité à la Comtesse hautaine.
Le mépris est trop fort, mais le dédain de Cartel pour la noblesse Limousine sera su.
D'ailleur, depuis combien de temps n'a' t'il pas eu face à lui un Baron ou un Duc apte à son respect?
Théognis vante la Bourgogne.
La bas peut être?

Au matin du lundi, même pas cuirassé, leur lance de trois piétine un vagabond fier de l'être.
Encore un signe.

Son regard qui n'a de bleu que l'idée trop délayée défie, narquois, le Ciel.

........................

Limoges.

Murailles claires et oriflammes à foisons.
Places bondées pour cause d'election.
Voici joutes plus aux mesures des héros locaux.
Débattre de l'éligibilité ou du prix idéal du quintal de porc ou de la carcasse de minerai..Pour ce qu'il en sait.

Il a hate , et elle est la.
Sa Promise qui porte sur sa poitrine la cocarde des baptisés.
Son cheval est enervé par le bruit et les mouches, il ruisselle dans son harnois. L'homme fait fer et os retrouve sa belle toute de chair.


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Tableau de chasse de Guyenne:

Apolliine
"Viens me rejoindre ma douce" qu’il lui avait dit. "Viens ! Nous allons faire les fous sur les routes"...

Taratata ! C’est qu’elle avait d’autres chats à fouetter la promise !

Elle avait sué sang et eau pour accomplir au plus vite ses devoirs aristotéliciens… N’était-il pas question de mariage un jour ou l’autre ?


Assidue et motivée, la redoutée jument garoute s’était révélée étonnamment sérieuse et appliquée et c’est avec grand soin qu’elle avait lu les saintes écritures avant de répondre avec brio aux innombrables questions posées.

Dame Ellya avait été très satisfaite de son élève et ses efforts avaient été récompensés…

Voilà une affaire rondement menée ! Apolliine faisait maintenant partie de La grande famille d’Aristote et suivait le chemin tracé par Christos…
Enfin... Presque...

Dans sa besace, était précieusement rangé son certificat de baptême !
Plus rien n'empêchait son union avec le maigrelet... Si tant est qu'il obtint le sien...

Jouter avec une quintaine rose ne l’emballait pas plus que ça et parce qu’elle n’avait pas envie de cuire au soleil en attendant d’hypothétiques adversaires… Elle avait préféré faire cavalier seul et une fois son diplôme en poche, elle s’était rendue à Limoges où maintenant, et comme souvent, elle attendait que son fiancé daigne la rejoindre, une fois lassé de ses navrantes péripéties…

Vautrée à demi-nue dans les draps propres et frais qu’offrait (à un prix exorbitant) l’hôtel où elle créchait… Apolliine révisait ses bases en relisant divers extraits du premier volume du livre des vertus…

De temps à autre, elle jetait un oeil par la fenêtre des fois que... Le sieur Falco de Cartel montrerait le bout pointu de son long nez...


Bah tiens ! Le v'là !!

Entortillée dans le drap, elle agita poitrine et petits bras par dessus le garde fou... (heureusement qu'il était là celui là...)

Yooouhooouu !!! Je suis là !!!
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Jument Garoute ...
le hennissement d'un cheval
Falco.
Limoges..
(Avec un peu d'avance^^)

Ô ma Mie, Lune pour l'eclipse ne sera plus singuliére maintenant que l'astre lorgne d'en haut ce que tu dévoiles si bas!

Le cri du coeur de l'une et l'éclat de rire aux parfums de linceul de l'autre font tourner les têtes alentours.
L'auberge est en angle de la grande place de Limoges, couronnant de ses encorbellements une rue étroite ou se pressent maraichers, badauds et valets.
Mais il a fallu qu'elle se loge au premier en façade face à la place..Cartel est bruyante, polissonne ou sévére selon le moment. Celui la égaye la cité.


Les chevaux caparaçonnés et leurs cavaliers en harnois complet attirent déjà assez de commentaires, les retrouvailles rajoutent gourmandise aux comméres.

C'est à la façon des bébés trempés dans le bénitier que tu me rappelles
ainsi nue et en blanc virginal que je suis encore un mécréant?
On m'a dit que la nonnette, diacresse ou je ne sais quoi qui t'as pastoralisée est en ville..
Garde tes appâts au frais quelques heures..Et se sera fraîchement baptisé j'espére que je te déballerai.Ah!Ah!

Un froncement de sourcil à casser une noisette lui répond.
Sa compagne est un feu de désirs qui supporte mal d'être trop souvent mise en sable telle braise boutefeu.
Guerre, journées de castels , affaires variés de la maisnie la cantonnent bien trop sagement à son goût à sa future place.
Celle d'une épouse de hobereau préférant monts et vaux à douceurs de chambre.
Tout autours la plébe épaisse joue l'odorante bruyante.
Pains frais, poissons fumés, fruits frais ou confits, viande faisandée.
Vendeurs de tout ou de savon, d'herbes et de rubans, tractations sonores, cents conversations se mélanges aux claquements de pieds sur les pavés.

Du haut de sa selle , tête nue, chauve,le cou enserré par la baviére, il scrute les chevelures ou coiffes.
Dégoter la Pieuse..
Trouver une pensée chaste dans un couvent un soir de pleine lune serait plus aisé.

Généralement c'est la que Dieu , pas vachard, prodigue un de ses menus miracles...


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Tableau de chasse de Guyenne:

Ellya
[Limoges]

Vivante, ses vêtements et ses biens toujours sur elle, la jeune fille avait réussi à arriver à destination. Si ce n'était pas un signe du Très-Haut, ça... Et s'Il était avec elle, elle ne pouvait qu'être pleinement confiante. Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes...

Un soupir de soulagement s'échappa des lèvres assoiffées et poussiéreuses en même temps qu'un petit cri de douleur. La descente du canasson devait être réservée aux habitués, car c'est sur l'arrière-train qu'elle se réceptionna.

Rien de cassé. Aristote devait être là, lui aussi. Sifflotant gaiement, la nonne entra dans la première taverne qui s'imposa à elle. Battements de cœur en voyant sa nièce. Sourire qui ne trompe pas.

L'heure s'égrenait tandis que le soleil déclinait. Ellya jeta un coup d'œil vers la fenêtre. Depuis le temps, il aurait dû arriver, tout de même! Rassemblant son baluchon, elle tenta une excursion dans le monde Limousin. Le reconnaître ne serait pas difficile... Certaines personnes font impression... En bien, comme en mal.

Pas de préjugés, elle se l'était promis. C'est en arpentant les ruelles de Limoges qu'elle vit ce qu'Ael appelait comme étant " le chef".

Courant à petites foulées derrière un quatre-pattes, faisant de ce mammifère son ennemi juré, si tant est qu'elle put en avoir un, elle essaya de le rattraper. Mais la pauvre fille, qui venait de passer trois jours sur un cheval en ne grignotant que du pain et qui, maintenant, portant dans ses bras le gros Livre des Vertus n'avait pas beaucoup d'espoir de le rattraper.

Haletant, elle se mit à émettre de petits cris en sa direction, les yeux pointés vers le sol dans l'espoir d'aller plus vite.


Mess..Mess..Messire Falco..! Oh..! Arrê...Pfiou..Arrêtez-vous!


Sans s'en rendre compte, c'est le nez dans le postérieur de la monture qu'elle finit. Grommelant entre ses dents, elle s'écarta, les joues joues et transpirantes. Il lui en fallait peu...

Hum... Messire Falco?


Par Aristote! Elle ne s'en souvenait pas si bien que cela, finalement. En vrai, il était plus effrayant. Plus intimidant. Tellement plus...


Edit pour post entre temps...
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Valeriane
[Entre Limoges et Ventadour , toujours... ]


Cela faisait plusieurs jours qu’ils étaient là… et ils attendaient toujours…
Heureusement, il faisait beau, et chaque jour ils déjeunaient sur l’herbe à l’ombre d’un grand arbre.

Le soir, ils se réfugiaient dans une petite cabane de fortune. Ou s’il faisait vraiment très chaud, ils dormaient à la belle étoile.. Val avait fini par enlever son armure.. c’était lourd et ça tenait chaud.

Elle avait commencé un peu à bavarder avec les amis d’Alcyone. Parfois, des voyageurs leur laissaient quelques vivres.. (enfin, faudrait les rembourser plus tard à Limoges)

Certains s’arrêtaient pour faire la causette.. et c’était pas de refus, car en pleine campagne, peu de pigeons arrivaient.

Certaines rumeurs firent de la peine à Valériane.. malgré son expérience, malgré les vilains tours que le destin lui avait fait connaître, elle était restée un brin naïve, faisant parfois trop confiance à la nature humaine. Mais celle-ci peut se révéler tellement vile et perfide. Et elle peut se cacher sous tellement de visages connus, aimés ou quasi de la famille…

D’aucuns lui rapportèrent qu’il y avait de l’animation à Limoges.. les listes pour les élections ne seraient pas recevables… Alcyone et elle avaient fini par se décider à rejoindre une poignée de résistants, d'irréductibles limousins, bref, les quelques personnes qui voulaient s’opposer au règne d’Ewaele… ou à sa dictature , c’est selon les commentaires.. , car c’est bien ainsi qu’on appelle le pouvoir sans partage par un groupe de soldats ? et qui élimine tout opposant sur son passage ?

Val poussa un soupir… tiens voici un pigeon , elle sourit, elle reconnut l’écriture de sa servante à Roche ..





M’dame la Baronne, bien l'bonjour

Je commence à m’inquietasser, ça fait co même presque une semaine que vous z’êtes partie , je ne sais où, vous m’aviez dit que c’était pour faire de l’exercice.. pis vous révenez point...
ah mais ça, j’ai compris.. on m’a raconté après.. vous vouliez rien me dire, hein ?

Bon, s’pa grave, mais que j’vous dise un peu les ragots du coin..

Alors, oui, c’est pareil, qu’est ce que j’apprends, que vous z’êtes sur une liste encore ? Ben ici, l’marchand de bois de Limoges, y m’en a raconté de belles…

S’avez qu’on parle de vous et d’vos camarades… il est allé livrer au château, il s'est perdu dans les couloirs, et parait qu’il les entendait glousser derrière la porte du conseil… chais pas, parlaient de baptême.. ça les faisait marrer , bon, moi, j’trouve rien de drôle .. sauf quand l'cureton y met d'yau su'la tête du batizé

il a même entendu l’p.........


Valériane fit une pause.. de quoi parlait elle ,Bérangère ? Val avait peur de lire, de comprendre... elle parcourut rapidement la fin de la lettre...



..... qui rigolait.. ben dites voir, j’espère que c’était pas d’vous hein.. passe qu’il va m’entendre ou bien !

Enfin, moi, j’vous dis ça, j’ dit rien hein, surtout qu’le marchand, il est un peu limité de l’entendement aussi .. peux pas dire s’il a bien entendu..

En tout cas, faites bien attention à vous.. et si vous r’passez par la capitale, ramenez moi des provisions.

Ah bah tiens, la Cunégonde, vient d’passer, parait que la comtesse a réclamé sa verte prairie.. euh.. la pairie … enfin, comme toujours quoi, peut être qu’elle a pris un abonnement.. allez savoir...

Bon, en tout cas, faites moi prévenir quand vous rentrez , qu’je vous prépare un bon diner..

Vot’servante, Bérangère


Val avait eu du mal à lire jusqu'à la fin, elle resta perplexe... elle laissa filer le pigeon.. replia la lettre sans rien dire , pourtant ça commençait à lui trotter dans la tête.. elle essaya de faire des recoupements avec les informations qu'elle avait eu des voyageurs… ça ne pouvait être ça.. elle avait le cœur lourd…mais elle ne savait pas encore tout..

Dire qu’elle et ses compagnons attendaient des nobles..pour combattre dans l’honneur et la bravoure… pfff, mais où étaient ils les nobles ? ils étaient en train de s’occuper autrement.. de la noblesse, ils n'en avaient que les titres.. de la bravoure ? Personne n’avait eu le courage de venir jusqu'ici … et de l’honneur… n’en parlons pas. Mot trop usité et galvaudé .. en fait ce n’était que manipulation et manigances.

Val regarda le ciel, sa gorge se serra, elle regarda Alcyone, l’air interrogateur.. et dépité


Dis, Alcy, on va rester là encore longtemps ? Tu ne crois pas qu'on a besoin de nous à Limoges ?

Alcy lui dit que justement, elle devait faire un saut à Limoges, à la cathédrale… puis elle vit Falco qui préparait son baluchon…


Bon, d’accord, j’ai compris, on rentre !
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Falco.
Limoges

Tout doux! Argh..........Corne et Sang! Qu'elle est l'andoui.....

Au pas, le lourd palefroi fend la foule tout en assurance.Rares sont les personnes qui n'ont souvenir craintif des chevaux de guerre.
Et tous le monde a une sainte pétoche de sabots larges comme une assiette.

Mais sans préavis le lourd cheval de bataille bronche en crabe, faisant naître jurons et glapissements. Sacrant, le géant fil de fer tire sur les rênes, exécutant un demi tour dans la ruelle, cherchant la cause du sursaut inhabituel du cheval dressé à la placidité combattive.

Ca se tasse dans les recoins jusqu'aux pas des portes.

Du haut de la selle et de sa taille de tout en os il découvre...

Par la Lune! Si Dieu t'as guidée jusqu'à cet animal...Devine qui a placé l'cheval dans ce sens plutôt que l'autre! Ah!Ah!

Le rire qui fait grincer les plombages résonne dans la rue étroite. Il tend une main tannée vers la demoiselle. Invitation sans refus imaginé à la faire grimper en croupe.

L'ancienne phrase de Cartel datant d'une Guerre en Berry murmure à son oreille.
"Si dieu est avec eux...Vu la paté qu'ils prennent, Qui est avec nous?

Monte! La chanson des pastorales sera agréable en comparaison du fracas de cette ville de pédants et péquenots.
J'suppose qu'un Lieu saint sera plus propice à notre entreprise que l'auberge ou notre troupe se prépare.
Ptite Soeur, Bourgogne et guerre nous attendent.


Il est croyant, mais en hoboreau d'infortune , il aborde Baptême et mariage comme ligne de tâche à expedier parmis la foule des autres.

Surpris tout de même. La rumeur l'avait fait imaginer une rondelette peu belle, une bigote évaporée .
L'est pas vilaine .

_________________
Tableau de chasse de Guyenne:

Ellya
Soudain décontenancée, son assurance en miettes, les yeux de la jeune fille dévisagèrent le cavalier, à la recherche d'un indice: attendait-il, oui ou non, une réponse à sa question? Parce qu'elle n'était pas idiote, elle savait que bien c'était lui qui avait fait faire demi-tour au cheval...

Toute à ses réflexions, elle ne fit pas attention à la main qui se tentait jusqu'à ce que l'ordre retentisse... Monter? C'était bien sa veine... Elle venait juste de descendre!


Et bien...

Instant d'hésitation, avant de se rappeler. Elle se doit de montrer l'exemple, être polie... Et, tant qu'à faire, ne pas s'attirer les foutres d'un ami de sa nièce.

...avec plaisir.

Sa petite main perdue dans celle du brigand, elle ne fait aucun effort et se laisse hisser, non sans émettre une moue dépréciative, sur le canasson. Puis, par crainte de tomber autant que par habitude, elle serre de toute ses maigres forces la taille de l'homme pour ne pas s'échapper en route.

N'importe quel lieu fera l'affaire, vous savez!

La langue déliée, le flot de paroles peut se faire ininterrompu...

Même dehors, c'est fort agréable! Mais vous savez, dans mon abbaye, nous ne faisons pas cela dehors... Mais personne ne le saura! Et puis nous ne sommes pas dans mon abbaye... Qui n'est pas la mienne, d'ailleurs, mais vous me comprenez, n'est-ce pas? Je m'appelle Ellya, au fait!


La dernière phrase est un petit espoir: ne pas entendre sonner nonnette à tout bout de champs...
_________________
Bireli
Limoges...

Un départ d'Angoulême où il était resté tapi des mois durant, où sa blonde l'avait rejoint pour finalement le sortir d'une torpeur plaisante, d'un oubli volontaire rendant faits et gestes alentours totalement caduques...

Crapahuter tranquillou à droite, à gauche... caresser l'vent, partir dans un sens, puis revenir sur leurs pas... odeur de Cartel s'est répandue, l'crane rasé n'a pas eu à étaler ses talents pour convaincre la fille du Coucou d'faire demi tour... elle a eu nouvelles de l'oncle, il a eu vent d'sa démarche aussi provocatrice qu'intéressante... aller l'saluer sur les noeuds monopolisés étaient au programme des réjouissances... c'qui s'passe plus haut nord - d'ailleurs se passe t'il vraiment quelque chose par là bas... faudrait voir à obtenir renseignements fiables - semble voguer dans un vieux flou rendant les abeilles sourdes et les bourdons jaloux...

A pattes et sans armes, après avoir pris la peine de saluer la Patronne du coin aimablement, sans avoir envie d'étripage, la route s'est ouverte dans la nuit... les images du passé ont encore trop tendance à défiler... il sait c'qu'il est mais les mois passés en mutisme font qu'il se sent presque neuf... restent les marques le plongeant irrémédiablement dans l'obscurité de cris s'envolant en chœur... le retour à la Capitale se fait un sourire en coin affiché au bec... Limoges avait réservé une surprise intéressante l'avant veille, une rencontre incongrue et un échange de présents ressassant une vieille habileté à exposer la souffrance aux étoiles...


Citation:
Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé Robindeybois, un groupe composé de Alcyone, deValeriane et de Falco.


Les portes de la ville... il s'approche d'Aphélie, lui raconte quelques conn'ries à l'oreille, juste histoire de la titiller sur sa famille et les liens sanguins survivants malgré l'absence de réels contacts... qu'elle avise, tout ça lui appartient, il est là en observateur amusé, elle est libre de faire c'qu'elle a envie, comme toujours... quelques silhouettes dans l'obscurité... le grand escogriffe est aperçu... pas la peine de faire les nœuds quand la bête se présente d'elle même... à voir s'il la croisera et si l'Cartel aura toujours en tête de lui botter les fesses... à moins qu'l'individu l'intéresse bien moins qu'le groupe... à moins qu'ils échangent juste un godet en taverne d'manière aimable et respectueuse...

Au final, il s'en calle... veut juste se r'trouver et attraper au vol des bribes de vie...

_________________
Seleina
A force d'attendre que quelque chose se passe on finit par trop attendre et les limites viennent se rappeler à nous, nous imposant des choix. Le plaisir d'une joute contre le devoir, l'appel de ses frères et soeurs d'armes qu'elle ne pouvait plus ignorer désormais.

Le choix était vite fait et c'est une pointe de remord qu'elle avait envoyé courte missive à la brune, fierté légèrement égratignée lui indiquant son désistement.


Citation:
A Aelyce la brune,

Une nouvelle qu'il ne me plait guère d'écrire. Des événements récents me font renoncer à cette joute.

Seleina.



Rien de plus à ajouter, ne pas se perdre en conjectures hasardeuses qui ne feraient qu'accentuer l'idée d'une défaite liée à l'abandon.
Elle faisait peu de cas de ce que pourrait penser le fossoyeur de ces dames. Aucune justification à donner, il en était ainsi.
Le temps et les événement avaient joué contre eux et la belle impatience devait faire place à la raison.

Préparant son paquetage, la mort dans l'âme dans la pénombre de cette chambre qui l'accueillait à chaque retour... Arrivée quelques jours plus tôt, elle devait déjà repartir. Mais cette vie là elle l'avait choisie de son plein gré et n'en regrettait pas un instant la prime décision. Seul le fait de quitter ses lèvres a peine retrouvées, le son de sa voix à peine savouré, pressait douloureusement ses côtes.

_________________
Falco.
Dans Limoges à fond d'train.

Même dehors, c'est fort agréable! Mais vous savez, dans mon abbaye, nous ne faisons pas cela dehors... Mais personne ne le saura! Et puis nous ne sommes pas dans mon abbaye... Qui n'est pas la mienne, d'ailleurs, mais vous me comprenez, n'est-ce pas? Je m'appelle Ellya, au fait!

Accrochez vous ptite Soeur.

Démarrage entre les étals, le son de ses ongles qui griffent son armure avant de crocher des plaques.
Elle babille que s'en est miracle qu'à ce trot elle ne se morde la langue.
Lui est muet, prenant plaisirà la légére panique provoquée par les deux quintaux militaires fendant la foule affairée.
Dame Ellya , allons en cathédrale...J'prend au plus court. Ca jasera déjà assez que de voir religieuse en croupe de votre serviteur!


Chose promise, il coupe par le quartier des tanneurs, malodorant, enchaine à travers un hangar à bois, saute un muret ou deux aprés une infime erreur de calcul.Piétinant un potager, emportant quelques jupons mis à sécher.
Le plus court marche mieux pour les oiseaux que les chevaux.

En vue de la Cathédrale, et parce que la maréchaussée pourrait être tatillonne aprés ses frasques, retour à un pas enlevé.
Il a senti au moins trois fois la jeune poitrine s'écraser contre sa dossiére, un regard en biais le fait marrer.
La nonnette est retroussée comme lingére.
Rendus devant les vantaux il enjambe sa selle pour se laisser glisser au sol.
La main est à nouvau tendue.
La voix basse mais un poil narquoise.

Sautez et vous serez à pied d'oeuvre.
Hum..
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
..Toussa...Vous y croyez sincérement vous?
Voyez ce royaume ou la justice et l'homme ne pardonne jamais au fautif..Qui doit se repentir?
Celui qui a commis un crime ou celui qui juge et marque d'infamie au delà des preceptes de l'Eglise?
...

Il devine qu'elle a de lui imaginaire habituel. Brigand, barbare, sanguinaire brute sans foi ni loi.
Autant mettre les choses à plat de suite.
Aprés il cherchera que faire de son épée s'ils entrent en cathédrale.

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Tableau de chasse de Guyenne:

--L.homme_de_l.ombre
Le voyage avait été long pour l'homme à la capuche dont l'impatience se faisait grandissante. Il avait l'impression de vivre dans un rêve, en marge du temps tandis que le paysage défilait à ses côtés en une myriade de couleurs, d'ombres insaisissables.
Sa calèche raclait le sol avec force et les chevaux galopaient encore et encore sous la pression du fouet cinglant.

Clac Clac

L'homme patiente à l'intérieur de la voiture ; Allure de fantôme, silhouette inquiétante cachée sous les ourlets d'une cagoule noire. Il est prudent, il ne veut pas que l'on reconnaisse.
Celui-ci est plongé dans les méandres de son esprit :
Comment va t'elle ? Est-elle blessée ? Ses pensées s'entrechoquent pour le conduire sur des sentiers prohibés qu'il se refuse à reconnaître ; Il a peur et son visage se fend d'une mine inquiétante comme si sa propre vie était en danger. Au début, l'homme à la capuche avait demandé à celle-ci de renoncer à cette entreprise hasardeuse dont les conséquences pouvaient se traduire par la mort. Puis, au fur et à mesure, une évidence froide était apparue en lui ; Alcyone ne renoncerait pour rien au monde tout en étant parfaitement consciente de ce qu'elle risquait.

Plusieurs hennissements le sortirent de ses rêveries. Il passa son visage au dehors, le voici arrivé aux portes de Limoges.


[Dans une auberge de la ville]

La nuit est tombée et une clarté fantomatique recouvre le monde. Le Seigneur se trouve devant sa fenêtre, laissant dériver son regard dans le lointain. Son visage est découvert et la fatigue transparaît sur son visage :

Yeux cernés,
traits tirés.

En cet instant précis, il semble usé, porté par les aléas de la vie. Il s'approche du bureau en bois, s'assoit avant d'écrire ces quelques lignes :


Citation:
Bonsoir,

Point de poème pour te dire combien je t'aime,
simplement ces mots couchés sur un parchemin,
pour te dire que je veille de loin.

A.


Le seigneur fit mander un messager avant de s'exprimer d'une voix ferme.

Faîtes parvenir ce message à la Baronne du Dorat. Prestement je vous prie.
Apolliine
Vin dé diousse !

Apolliine jurait comme un charretier, tant est si bien qu’elle en laissa tomber son drap.

Indignée, elle continuait de vociférer entre ses grandes dents debout à la fenêtre de sa chambre d'hôtel sans même remarquer les regards tantôt outrés, tantôt intéressés des badauds maintenant agglutinés devant la façade de l'établissement.


L’effronté, l’ingrat, l’abominable fossoyeur !

Même pas pris le temps de faire un bisou à sa belle qui l’attend depuis des lustres !

Tout ça pour prendre en croupe la jeune et jolie p’tite sœur qui le serre ! Qui le serre !

Cré bon diou !


L’aiguillon de la jalousie la piqua fort désagréablement.
Même si elle savait que c’était elle qu’il avait choisi d’épouser, la vue de son futur en étroite posture avec un joli de brin de fille, aussi bigote soit elle, suffit pour attiser une colère qui n’avait pas besoin de ça pour exploser.


En plus c’est pas pour lui déplaire à l’efflanqué ! S’il en avait une, il aurait la moustache qui frise de contentement !

Elle pris les curieux à partie :

Regardez-le !
Le voilà qui file sur sa grosse bourrique affublée avec sa petite nonette au cul sans même un regard en arrière pour sa pauvre Apolliine !


Elle feint de sangloter dans ses petites mains... Comédienne va !

Complètement désappointée mais fumante de rage, elle abandonna son public attéré et flanqua bruyamment les battants de la fenêtre pour s'habiller en hâte.

Mais où partaient-ils ainsi ? Il croyait tout de même pas qu’il allait faire ça sans elle non ?

Son livre des vertus sous le bras, c’est d’un pas vigoureux et le regard assassin qu’elle se mit en route.


Falco de Cartel ! J’arrive !
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Jument Garoute ...
le hennissement d'un cheval
Ellya
Par Aristote...

Les doigts crispés, les yeux grands ouverts, effarée, la jeune fille regardait le saccage provoqué par l'animal. Serait-elle violente qu'elle lui promettrait la Lune.

Elle tenta d'esquisser un sourire quand le canasson s'arrêta. La torture était finie. Le bonheur de la pastorale pouvait commencer!


Sauter?

Puisqu'il le lui permettait, elle n'allait pas faire sa difficile! C'était toujours mieux de se laisser tomber de tout son poids sur quelqu'un que sur le sol. Concentrée, elle se jeta donc littéralement sur le brigand avant de poser délicatement les pieds à terre.

...Merci bien!

L'œil rivé sur le saint lieu, il en fallut de peu pour qu'Ellya ne perde pas le fil de la discussion.

Hum..


Elle se retourna vers lui lentement, un sourire aux lèvres, dû au simple fait qu'il connaisse la fin du Credo. C'était déjà un début prometteur!

J'y crois, oui. Et je m'applique à respecter tout cela de mon mieux... Mais bon, nous ne sommes qu'humains, ce n'est pas évident! Pour se repentir... Il faut déjà avoir accepté d'avoir fauté... Tout le monde n'a pas le recul nécessaire pour cela!

Celui qui ne pardonne pas a tort, c'est évident. Mais cela peut se comprendre aussi, non, dans certains cas? Moi, je lui pardonne de ne pas le faire. Parce qu'on a tous nos faiblesses.

Et celui qui a commis la faute? Je le pardonne aussi, pour tous les bons côtés qu'il peut avoir en lui.


Ses yeux se baladèrent un instant sur le chef de sa nièce, sourire toujours gravé.

Sinon, je ne serais pas là, non?

Aussitôt, elle s'élança vers le bâtiment de pierre froide, son baluchon plein à craquer en mains.


Mais votre monture, vous devriez mieux l'éduquer tout de même... Elle a fait beaucoup de dégâts!


La cathédrale était vide. Bonheur suprême pour la jeune nonne qui n'aspirait qu'à arpenter de tels lieux. Ses pas la portèrent jusqu'au premier rang où elle laissa tomber dans un bruit sourd ses affaires.


Vous êtes prêt, messire Falco?,
continua-t-elle tandis qu'elle déversait vélins, parchemins, encre et plume sur le banc où elle prenait place.
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