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[IG/RP] Le Pas d'Armes du Dorat

Aphelie
Limoges

La route se fait tranquillement au rythme du vent depuis Angoulême.
Entre sourire, fou rire, silences et rattrapage de temps perdu.
Des nouvelles, pas vraiment fraiches, arrivent de temps à autre.
Ils avancent sans trop se poser de questions et stop quand l’itinéraire devient incertain.
Un repas de plus pris à la belle étoile...
C’est marrant comme elles sont réapparues depuis quelques temps.
Y songer en silence, mais ne pas le crier trop fort,
Juste au cas où elles auraient vraiment des oreilles et que le vent tournerait de nouveau.

Les yeux rivés sur la pleine lune,
Elle revoit le premier faux départ.
La douleur a disparu mais la cicatrice sur le bras elle restera.
Elle a bien cru qu’elle allait le perdre cette fois.
Elle n’a rien dit.
Le silence en dit parfois plus que des grands discours.
Le pigeon envoyé plus tôt lui revient finalement.
Elle retire le papier et sourit aux quelques lignes avant de le tendre à Bir.
Pas besoin d’insister longtemps, ils rebroussent chemin.
C’est qu’il lirait presque dans ses pensées !


Aux portes de Limoges la vision du sac d’os la fait sourire.
Rester en retrait et tiquer aux mots murmurer.


La famille tu parles ! j’préfère celle que j’ai choisi et tu le sais bien !

Le mode boudeuse prend le dessus,
Si faut encore qu’elle explique le pourquoi du comment elle est arrivée là, elle va le faire.
Mais après faudra pas se plaindre !
Le temps de la réponse et le tonton n’est plus.
Sourcil qui se dresse en circonflexe.
Elle s’éloigne de quelques pas pour se poser sous un arbre et sort de quoi écrire.



Citation:
Tontounet,

Tu ne vas jamais me croire...on s’est croisés cette nuit et tu ne m’as même pas reconnu !
Et dire que je pensais te chercher des jours sur les nœuds avant de te tomber dessus.
Si j’avais su j’aurais organisé un banquet sur ta route pour fêter l’événement !
Tu sais que ton p’ti mot m’a bien fait marrer en fait.
Ma maisnie ? Mais je suis avec elle tu sais.
Difficile à croire et pourtant depuis le temps j’pensais que tout le monde avait compris...
A oui j’oubliais...on me croit aveuglée ! Ba non, tu vois je suis là et je vois claire.
Tu sais ce que je vois...je vois que nos jacqueries ont souvent fait leurs preuves, alors que ta féodalité...voyons Falco t’as vu le résultat avec le Coucou ? Et tu penses mieux faire ?
Laisse-moi rire !
Avec un peu de chance tu finiras pendu et non brûlé.
Décidement...je pensais que les notes De Cartel aideraient à ne pas reproduire les mêmes erreurs mais non...on aurait dû les brûler elles aussi...
Sur ce, j’vais boire un coup pour faire passer l’gout d’amertume qu’j’ai dans la bouche !
Tu sais où me trouver.

Aphélie.

Ps : Le nord...j’aime pas l’vent qu’y par là, il tourne très vite...tu devrais pas user tes sabots à rien...


Le sourire c’est dessiné sur son visage angélique.
Elle tend la lettre au rasé et se dirige vers les gamin qui jouent pas loin.
Quelques pièces plus tard 3 la suive.
Elle reprend le papier pour le fermer d’une mèche de cheveux.
A peine terminé que le gamin lui prend des mains et part en courant.
Elle sourit, on dirait que le travail sera vite fait.
Un regard en coin à Bir.


Quoi ? c’était pas assez claire selon toi ?

Laisser le rire éclater dans l’écho de la rue et chopper ses lèvres rapidement.

Allez...j’te paie un verre...
_________________
Falco.
Cathédrale de Limoges

Si je suis prêt? Quasi.

Son épée tranche quatres fines chandelles avant de se ficher en biais dans un de ces énormes cierges qu'aiment à offrir les riches bourgeois.
A deux pas du bénitier ou il plonge un pouce machinalement pour se signer.
La rattrapant dans son avancée déjà fort studieuse, sa voix résonne sous la nef.
D'une poigne ferme il lui prend l'épaule.

Pardonner à tous est du ressort divin, ptite Soeur..Et tu pêches dérechef par Orgueil en prenant le devant de l'autel pour lutrin personnel.
Allons plutôt devant un Saint mineur..


Il en a soupé des religieux prenant Maison de Dieu pour Empire personnel, il n'est pas question de donner pretexte à quelque Prelât d'interférer .
Si par malheur cela arrive, une absidiole isolée lui donnera l'intimité nescessaire ...Avec l'aide de sa miséricorde.

La grande cathédrale posséde une demi douzaine de ces petites absides dédiées ses Saints favoris, il entraîne Ellya manu presque militari dans la plus ombragée à cette heure.

Les soleil traverse les rouges d'un vitrail, mouchetant de halos sanglant son armure quand il pose un genoux sur le dallage.

Je suis prêt.
Ôtez moi d'un doute..Nulle confession n'est exigée hein?
Je serais contraint de vous occire si vous deveniez receptacle de mes secrets.
Son large sourire fait exactement le contraire de ce qu'il désire.
C'est à dire teindre d'humour sa phrase. Il tend deux lettres pour illustrer la non binarité de son monde. Une chose est certaine pour lui. Ce qu'il est importe peu, ce qu'il parait être pour les autres est bien plus amusant.
Celle de sa niéce, Aphélie.
Une autre, dont il arrache le nom .
Citation:
Bonjour Messire

J ai un travail a vous proposez

j espere que nous pourrons en discuter via *******

*****************



Cordialement
*********

Commencez ma petite Soeur.

_________________
Tableau de chasse de Guyenne:

Alcyone
Désolée, quasi pas là du WE, pas pu poster beaucoup, tout ça...

[Les jours précédents, toujours sur les chemins...]

Dieux... que le temps s'écoule lentement quand on attend désespérément que quelqu'un tente de vous déloger de là où vous avez pris vos quartiers. Que le temps s'écoule lentement... si lentement que même les couleurs du Dorat qui flottent au vent semblent ralentir dans leur course.

Mouais... y avait bien eu cette fille en rose qui avait mis un peu d'animation... morte? pas morte? Ha ben non, pas morte, les voies du seigneur sont décidément bien impénétrables... Il y avait bien eu quelques nuages de poussières au loin. L'espoir avait ressurgi de voir enfin arriver leurs adversaires. En vain.

Que le temps s'écoule lentement... Entre entraînements, moment d'ennui profonds et discutions autour du repas, fallait bien dire que la patience s'émoussait. Ael et Théo les avaient déjà quittés pour rentrer à Limoges. Et avec la bonté de leur laisser quelques vivre en rab'. C'est qu'au Dorat, on était plus cigale que fourmi, et la rouquine avait péché par distraction en oubliant quelques pains dans ses appartements limougeauds.

Que le temps s'écoule lentement... Heureusement, les pigeons parvenaient toujours aux irréductibles qui défendaient encore et toujours ce chemin, qui espéraient encore et toujours en découdre incessamment.

Des nouvelles de Bourgogne... Elle n'avait pas la tête à ça, mais se promit d'en reparler de vive voix avec Théo et Falco, histoire de se tenir au courant... et d'agir. Avec eux. Noblesse se trouve parfois là où on ne l'attend pas.

Des nouvelles de Rochechouart... Val lui appris que le cirque recommençait. Sans doute était-ce là une explication à leur solitude, à proximité de ce pont romain. La comtesse était bien trop occupée à compulser ses textes de lois et à chouiner à la pairie pour éliminer tout qui s'opposait à elle. Se battre à coup de mots, à coup de missives, à coups de plaintes et de dossiers... belle noblesse, en vérité, où on s'acharne à faire en sorte que la plume fasse plus de mal que l'épée. Car les blessures infligées par cette nouvelle arme étaient bien plus indélébiles qu'une cicatrice due à une lame. Une condamnation vous suivait quasi à vie, partout où vous allez, où que vous souhaitiez vous impliquer. Les "casiers judiciaires" passaient de comtés en duchés, jusque dans les institutions royales, via d'étranges moyens. Mais bon. La fin les justifiait, apparement.
Mais rien ne servait de pester dans le vide.

Des nouvelles de sa fillet de Sytral. Il ne viendrait pas, pour ne pas imposer à sa fille le spectacle de sa mère en train de se battre. Et pour partir profiter de la vie, aller aider Jenny à déménager... Dire qu'il allait etre papa... Il lui ordonnait aussi de rester en vie, mais ça, ça n'allait pas être compliqué à appliquer, vu que les adversaires ne semblaient pas si hardis que ca...

Et enfin... Des nouvelles de Limoges... Il était là, il était venu, comme il l'avait promis... Elle lisait et relisait les trois phrases qu'il lui avait adressées, comme une gamine de quinze ans qui reçoit son premier mot doux et ressent ses premiers émois... Il n'était pas loin et il veillait. Et ça faisait bien longtemps qu'elle n'avait plus eu envie de se laisser aller un peu, d'accepter qu'on veille ainsi sur elle, qu'on s'en fasse pour elle.
Et ça faisait du bien....

Une brève discution avec Val et Falco, et tout fut clair. Puisque personne n'était venu, que la noblesse se cachait encore derrière atours et lois, alors ainsi soit-il. Eux au moins, avaient été jusqu'au bout. Mais attendre plus longtemps, c'était placer bien trop d'espoirs en ceux qu'elle avait défié.

Elle demanda au messager de patienter quelques minutes et alla s'isoler dans un coin du campement pour répondre aussitôt à celui qui occupait désormais ses pensées... La tension était retombée tout à coup, elle n'avait qu'une hâte : regagner Limoges. Le rejoindre, profiter un peu de lui, car il ne resterait probablement pas longtemps à Limoges. Elle savait qu'il s'en faisait, et bien qu'il avait tenté de la faire revenir sur sa décision, elle s'était obstinée. Au risque de le perdre, d'une façon ou d'une autre, alors que leur histoire ne faisait que commencer. Mais elle était sûre d'elle. Et désormais de lui, puisqu'il était là, pas loin... Assise sur une pierre, un peu à l'écart du chemin, elle avait troqué ses gantelets contre un écritoire. Le petit vent raffraichissant était le bienvenu, bien qu'il ne pénétrait pas assez à son gout sous son armure pour faire baisser la température. Mais elle eut l'impression qu'il lui apportait un peu de lui.

Il serait probablement soulagé de la tournure des évènements, autant le rassurer tout de suite. Elle ferait de même pour Sytral dans la foulée. Quelques mots simples coulèrent d'eux-même, elle aurait bien plus à lui dire de vive voix.


Citation:
Bonjour, toi...

Je sens presque ton regard sur moi... et c'est précieux... tellement précieux... Merci...
Sois rassuré, mon amour... Nous prenons la route dès ce soir, nous serons à Limoges demain. Nos adversaires ne sont pas venus, je t'expliquerai demain. De vive voix... Je possède un appartement à Limoges, j'y serai dès l'aube. Rejoins-moi...

Je t'aime...

A.


Elle se contenta de signer de son initiale, sans scel ni autre marque distinctive, sait-on jamais. Elle remit le pli au messager en lui précisant de le remettre à celui qui l'avait envoyé ici. Pas de nom prononcé, pas encore...

La lettre pour Sytral suivit, puis vint le moment tant attendu au terme de cet interminable séjour de plier bagage... Honte à ceux qui s'étaient présentés en champion et avaient finalement renoncé. Honte à ceux qui préféraient régler leurs différends à coups de décrets, de lois liberticides, et de coups fourrés et autres bassesses... Cartel n'avait pas failli, les couleurs du Dorat flottaient encore et flotteraient longtemps en Limousin...

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