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[RP] Lion et fraises

Rayanha
Le signal retenti , il est l'heure.
Je ne sais pas où sont les autres exactement, je sais juste qu'ils sont pas loin.
Au sifflement de la marmotte , je redouble d'attention. Les oreilles dressées , j'essaye de repérer le moindre bruit suspect - autre que les ventres qui gargouillent et mon coeur qui cogne ma poitrine comme s'il voulait en sortir.

J'entends des bruits de pas qui se rapprochent. Un homme seul, sans armes ni armure. Peut-être même pieds nus vu le peu de bruit qu'il fait en marchant.
Je prends une grande inspiration , j'essaye de le chasser de ma tête pour que rien ne me déconcentre. J'ai du mal, parce que j'ai pas encore tout à fait réalisé qu'il a franchi le pas que j'attendais depuis ... pfu! longtemps!, mais faut que je redescende de mon nuage, au moins le temps de l'opération. Prélever la part du Lion sur un nuage ça peut s'avérer compliqué.

Un autre bruit me ramène sur terre. Celui d'une voiture. ça devient intéressant. Il faut qu'on intercepte l'homme seul pour éviter qu'il fasse tout foirer. Et moi je pense à ce que m'a dit Santi plus tôt dans la journée. Si Déos lui a dit de tuer, moi je ne vois pas la chose comme ça. Un papiste je veux bien, plutôt deux fois qu'une même et sans aucun remord. Mais pas un simple voyageur. Le gars se rapproche et je peux constater qu'il est habillé de haillons , il n'est pas armé et effectivement pieds nus. Il a même l'air plutôt jeune. On est pas de vulgaires brigands sanguinaires. Notre mission c'est avant tout d'éclairer les gens, de les éveiller à la Vraie Foi, d'essayer de les mettre sur la bonne voie pour sauver leurs âmes. Si on tue tout le monde on guidera personne.
En attendant qu'il soit à notre hauteur, je signe l'air de mes mains au dessus de ma tête en direction des autres. J'espère qu'ils ont compris qu'on va pas lui sauter sauvagement dessus.

J'ai, à ce moment, une pensée pour Amsty', jamais je n'ai vu une sicaire prélever avec autant de classe et de sérénité. Avec son petit livre de note en main, elle avait ce truc de faire plier n'importe qui sans jamais hausser la voix, sans même menacer de sa sica. J'aurais du prendre des notes moi aussi parce que franchement, c'était beau à voir. Paix à son âme. Je suis certaine qu'elle nous regarde, du Jardin des Délices.

Je m'enfonce dans mon fourré, regrettant de pas m'être perchée dans un arbre - parce que j'aime bien l'effet sicaire qui tombe de sa branche. - et je sifflote vers Mad' qui devrait avoir fini de compter ses haricots - la prochaine fois on jouera avec des lentilles d'ailleurs.
Après tout, c'est son initiation à la part du Lion.

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Zarathoustra
Zarathoustra leva le nez et se tordit le cou lorsqu'il entendit un bruit suspect. Un roulis de pierres? Il ne vit que Phonya qui faisait une drôle de tête, et plus loin, Madeline qui louchait sur les pâquerettes. Un sifflement répété brisa le silence, c'était le signal. Du bruit se fit entendre sur le chemin, une voiture approchait péniblement. Il scruta et fut satisfait, le piège avait fonctionné. C'était l'archevêque tant attendu, et l'escorte était maigre: deux soldats qu'il connaissait bien pour avoir les combattus à plusieurs reprises, à Pau, à Genève, à Annecy, ses souvenirs s'effilochaient.

Il se demandait ce que faisait Raya à agiter ses mains en l'air; mais bientôt, il comprit. Un pauvre hère en tenue gymnopédique devançait le convoi. Le pauvre bougre tombait au mauvais moment, mais tels étaient les desseins du Très Haut, et ils sont parfois obscurs.

En attendant que le convoi archi-épiscopal s'engage davantage dans la souricière, Zarathoustra se récita une prière en matière d'appel aux armes:


Seigneur, nous te prions pour tous ceux qui ont besoin de ta grâce et de ton secours. Donne-leur à tous toutes les choses qui leur sont nécessaires pour leur salut et pour leur consolation. Bénis aussi toutes les Puissances de la terre. Remplis-les des lumières de ton Saint-Esprit, et d'un saint zèle pour ta gloire... Nous te prions même pour ceux qui nous persécutent. Humilie-les, Seigneur, mais n'achève pas de les détruire. Aie pitié de leur ignorance, et convertis-les par ta grâce. Pousse des ouvriers dans ta moisson; donne efficace a ta Parole; répands ton Esprit sur toute chair; éclaire tous les peuples de la terre; afin, Seigneur, qu'ayant tous ta connaissance, ta crainte et ton amour, nous vivions tous comme tes enfants, et que nous te servions tous d'un même cœur.... jusques à ce que tu nous élèves tous dans le palais de ta Gloire, ou nous célébrerons éternellement ton Saint Nom. Exauce-nous, 0 notre bon Dieu!"

Puis il s'avança la sica à la main.

Messieurs, déposez les armes et repentez-vous, car vous êtes deux péquins, une bonne femme et un vieillard, et nous sommes légion.
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Eins thut Noth.
Madeline
D'un côté un homme seul, de l'autre un attelage.
D'un côté un homme seul qui risque en hurlant de faire fuir l'attelage, de l'autre un attelage qui ne doit se douter de rien.

Raya opta pour l'action la plus logique : éliminer l'homme seul afin que l'autre groupe se charge de l'attelage.
C'est qu'elle sait être logique Raya depuis qu'elle a eu un cheveu blanc !

Le jeune homme est discret mais pas de chance pour lui, il n'a pas pris le bon chemin.
Heureusement, ils sont là pour lui montrer la bonne voie et surtout pour éviter qu'il ne donne de la voix.
Le mouvement de tête de Raya fait comprendre à notre Mad qu'elle doit se charger du gars.

Madeline troque alors son épée pour une simple dague. Inutile de sortir la grosse artillerie pour un simple jeunot non armé.

Déplacement version pattes de velours et la voilà qui contourne l'homme. Elle s'arrête plusieurs fois car il a l’ouïe fine ou un instinct plutôt bien développé car lui aussi stoppe sa marche et scrute la pénombre à la recherche de l'origine d'un bruit suspect.

Déplacement version « je me magne avant de faire une connerie » et la voilà qui surgit juste derrière l'homme, place le tranchant de la lame sur le cou de l'homme et sa main gauche sur sa bouche.


- Chuuuut… Ceci est une dague prête à te tailler la carotide si d'aventure tu viendrais à piailler ou à bouger. Ne me force pas à en user mais écoute moi : Déos a voulu que tu croises notre chemin et ce n'est certainement pas un hasard. Vois plutôt ça comme… un signe… Ouais c'est ça, un signe… Maintenant, un de mes camarades va te palper un peu partout. Je te rassure, il ne te violera pas, tu n'es pas son genre. Et une fois que tu seras allégé de ta bourse, tu vas faire un petit somme et demain matin, petit garçon, tu trouveras dans tes chausses un mot que tu liras et tu comprendras sûrement qu'à travers mon baptême, c'est peut-être pour toi une révélation…

Et lentement, elle accompagna le corps du jeune homme - dont une belle bosse pointait au sommet de son crâne - vers le sol.

De l'autre côté, ça bougeait en direction de l'attelage…


Citation:
12/07/1464 04:07 : Vous avez racketté Brockk qui possédait 52,43 écus et des objets.

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Neocor
Un homme a surgi soudain devant l'attelage... Un homme, ou plutôt un individu à tête de fouine chaussée de bésicles, quelque chose de surnaturel... L'apparu dispose du langage, et l'archevêque reste un moment interloqué...

Que vient donc faire ce déchet au milieu de son chemin ?


Hé toi, oui toi là, ôte toi de devant l'attelage de l'archevêque de Tarentaise ! Tu n'aurais jamais dû sortir du caniveau dans lequel tu es né ! Du large !

Et l'ignoble a rugi, éructé en le traitant de vieillard...

Par les Saintes burnes d'Aristote, le gueux, aurais-tu décidé de ta fin prochaine ? Dégage ou je descend et tu vas comprendre qui est Neocor...

Il a posé sa main sur l'épaule de Mdeesse, se voulant rassurant...

N'aie crainte ma Fille, j'en ai maté d'autres...

Il est sur le qui-vive, tous muscles bandés...
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