JEUNE PAGE : Seigneur Marchais, vous n’allez quand même pas
SEIGNEUR MARCHAIS : Cela fait très longtemps que ça me démange jeune garçon. Vois tu, il est temps que cette petite anecdote éclate.
JEUNE PAGE : Mais ils vont vous massacrer !!!!
SEIGNEUR MARCHAIS : Je serais curieux de voir cela. De toutes façon nous ne restons pas dans cette ville très longtemps
Le seigneur champenois jette un coup d’œil à droite puis à gauche, s’assurant que personne ne le surprenne. Il serait trop bête de se faire arrester en Bourgogne, et Marchais ne souhaite sûrement pas rester dans ce duché qu’il maudit plus longtemps. Aussitôt, dans l’obscurité, il colle cette affiche sur un mur donnant sur la place du village.- Citation :
- Peuple de Bourgogne, Peuple de Joinville.
J’ai eu vent de rumeur me concernant, rumeur me disant lier avec une joinvilloise, me disant aussi vagabond sans éducation. Rumeur infondée, puisque je ne suis ni vagabond ni sans éducation et encore moins amant d’une joinvilloise. Il y a cependant une raison à la naissance de ces rumeurs. Une raison particulière, qui nourrir mon cœur d’une rancœur explicable par ce petit conte.
En Hiver à fin de l’an de grâce 1454, alors qu’un traité unissait deux villes voisine, deux ville d’appartenance ducales différente voir opposée. Un traité dit d’amitié, mais aussi une alliance économique. Mais la politique et les ambitions aussi mauvaise fut-elle ont brisée un lien que ne se construira plus. Contre l’une des villes, un complot s’est tramé. Contre cette ville, le duché de sa « gentille » voisine à conspiré, en souterrain. Car telle a été la méthode fourbe et lâche du duché se croyant si grand, si fort. Son ambition ? S’approprier la ville. Prendre le contrôle et les finances de la ville que mon cœur chéri tant, et que mon bras protégera. Le conseil de l’époque en était-il l’investigateur ? nul ne le sait. Mais pour mener à bien ce triste dessein, bien entendu la traîtrise dans l’autre camps était nécessaire. Et que cela fusse un bourgmestre, quelle grande opportunité n’est ce pas ? Car la félonne langroise, était bien alléchée, à l’idée de changer de duché. Un jeune habitant éperdument dévoué à elle, par un amour qu’il à cru réciproque, a eu le courage d’écouter sa raison et plutôt que son cœur, et de ne pas devenir lui-même traître à sa ville. D’autant que la belle avais un amant de l’autre coté de la frontière, un militaire bien gradé, sans doute pour qui, elle aurait par amour, offert une ville. Bien sur le plan machiavélique a avorté, et suite à cette mésaventure, le jeune cocu prend l’administration de sa ville, et par crainte, et révolte, met lentement fin à un traité, qui n’a plus jamais fait parler de lui.
L’eau coule sous les ponts paraît-il, mais la douleur d’un coup de poignard dans le dos ne s’oublie pas de sitôt. La méfiance, et la rancœur, resteront à tout jamais graver dans l’âme d’un homme, qui méprisera encore et toujours, un duché qui a bien faillis tout lui enlever.
Méditez sur ce conte, il n’est pas spéculation ou imagination, mais bien la vérité appartenant au passé. L’arrogance jadis d’ogres qui ont eu plus d’appétits qu’il n’aurait du avoir, et que aujourd’hui, je haïs comme aux premier jours.
Manu95, seigneur de Marchais-en-Brie
JEUNE PAGE : Monseigneur Bombadil serait bien fâché s’il vous voyait
SEIGNEUR MARCHAIS : Il n’est pas nécessaire qu’il le sache, il ne le verra sans doute pas puisque nous partons ce soir. Maintenant si tu ne tien pas ta langue, je te l’arracherais avec une pince chauffée à blanc.
Le seigneur Marchais s’éloigne alors furtivement de la place, suivis par son page, afin de retrouver le convoi qui les amènera à Langres.
[HRP : Partant IG pour Langres, le personnage marchais ne pourra pas suivre ni répondre au RP. Me direz vous, alors pourquoi ce RP ? Et bien nombre de joinvillois passant à Langres ont confiés les rumeurs qui circulaient sur lui à mon personnage, des rumeur concernant une joinvilloise justement avec qui il a eu une discussion assez houleuse en taverne. En tant que joueur, ce fut un RP assez intéressant à jouer d’ailleurs. J’ai du coup pensé que divulguer à Joinville par une affiche les propos tenu ce jour ci en taverne par mon personnage était assez intéressant. Libre aux Joinvillois d’être émus, indifférents ou révolter par ce personnage, vous pourrez le haïr à volonté, ne vous en souciez pas, moi joueur ne le prendrai pas mal.
Ludiquement LJD Manu95]
