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[RP] L'attaque est la meilleure des défenses

Mjxlm
Il faudrait vraiment que j'arrête de me relâcher, c'est pénible à la fin de toujours être surprise et de devoir bander ses muscles chaque fois. J'ai essayé, mais je n'y arrive pas. Pourtant malgré mon éducation, malgré ce passage chez mes... instructeurs, malgré la cavale,je devrais être en alerte permanente. Mais non, je trouve toujours le moyen de ne pas être sur mes gardes et de devoir toujours réagir dans urgences, c'est épuisant.

Cette fois ne fait pas exception. Là où je vois simplement une phrase anodine, mon vis à vis vois une attaque, c'est clair dans sa façon de répondre, de se tenir en position de semi défense, la main sur un manche, prête à dégainer au moindre geste. Et merde, toutes ces émotions tout à l'heure m'ont fatiguée et je n'ai vraiment mais alors vraiment pas envie de me battre. En même temps, si elle voulait me tuer, je serais surement déjà morte. Mine de rien, j'ai quand même une sacré chance, avec toutes les fois que ça aurait dû m'arriver, je suis toujours là.

Je lutte contre mon instinct et contre mon éducation pour ne pas mettre, moi aussi, la main sur une arme, sinon je suis persuadée que ça va partir en vrille. Je me recule quand même d'un pas pour avoir le temps, au cas où, oui parfois je prévois et je me prépare... Je m'assure d'un coup d'oeil qu'une de mes lames est bien en place à ma ceinture et je vérifie qu'une sortie est accessible sans trop de difficultés. Tout me parait assez bien, je fais mine de me détendre un peu, l'apparence, toujours. Ce que mes maîtres ont appelé "le langage du corps" aide parfois beaucoup plus qu'une phrase qui pourrait être mal interprétée. Je réfléchis à ce que je dois dire. Un prénom ne suffira pas, si jamais j'en donne un d'une personne qu'elle connait de loin et qui est dans le camp de la borgne, je vais passer un sale quart d'heure. Il faut que je lui dise que je ne suis pour personne.


Calme toi, je suis pas là pour me battre. J'ai juste suivi la foule tout à l'heure, ça avait l'air de promettre une belle baston. Je suis arrivée hier, je pensais me détendre un peu devant un dîner spectacle. Je suis limite déçue quand même.

Ouais je fais la maline, mais c'est marrant et pis au pire, un petit combat ne fera pas de mal. A défaut dîner spectacle, je peux toujours avoir une animation digne de la cour des miracles.

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Essaye donc de jouer les devins en m'appelant par mon prénom maintenant !
Axelle
La gitane observait, scrutait, et l'exercice était bien peu aisé tant la lumière manquait. Ses yeux noirs se plissaient davantage encore. Réflexe stupide quand finalement, elle y voyait encore moins bien. Pourtant, le pas vers l'arrière, il aurait été fallu être aveugle pour ne pas le voir et, si longtemps la gitane n'avait pas vu plus clair la nuit que si elle s'était paumée dans le cul d'une mouche, ce vilain épisode était assez lointain pour ne plus l'affaiblir. Au contraire, même, contrainte à se débrouiller avec cette satanée héméralopie, elle avait dû apprendre à écouter et à sentir avec férocité pour aucun raclement de fer, aussi tenu soit-il, ne puisse encore lui échapper. Et de raclement, il n'y avait aucun, ni même la menace de pas rôdant autour d'elle, à l’affût du moindre signal pour annoncer l'attaque. Non, il n'y avait que cette voix aux accents joyeux et ce fut, bien avant les mots prononcés, ce qui apaisa la zingara.

La main s'éloigna du manche d'ébène sans se cacher alors que la tête brune se penchait sur le côté, comme si, là encore, cela lui permettait de voir mieux le visage devant elle. Oui, elle crevait d'envie de lire cette figure qui avait surgi sur son chemin, pourtant, elle devrait se montrer patiente, même si là était une qualité qu'elle n'avait pas. Mais, bon, attraper la donzelle par le bras pour la tirer vers un lieu plus éclairé n'était pas franchement une idée lumineuse pour faire connaissance dans les meilleures conditions possibles. Parce qu'elle devait bien avouer que l'inconnue avait aiguisé sa curiosité. Aussi, le visage brun se fendit de la virgule blanche d'un sourire.


Sincèrement, je suis déçue aussi. J'appelle Axelle, et crois-moi, si tu ne connais pas Paris, traîner par ici n'est peut-pas une bonne idée, à moins d'aimer salir ta lame et de te prendre de mauvais coups, les dîners spectacle qui sont servis ici risquent d'être amers.
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Mjxlm
Y a un truc qui cloche chez elle, je ne sais pas quoi mais un truc me titille. On dirait qu'elle me voit pas. Pourtant tout à l'heure elle a vu l'éclopé et la borgne, ça j'en suis sure, donc elle est pas aveugle. Il fait plus sombre, d'accord mais de là à gêner la vue, je pense pas. En tout cas moi, je ne suis gênée. Je souris aussi mais pas du tout en réponse au sien même s'il arrive au bon moment. Non, je me demande simplement si elle verrait si jamais je lui je lui tire la langue. Ouais, je suis un boulet, c'est ça aussi d'être privé de son enfance, faut bien que les conneries ressortent à un moment ou un autre.

Bon, sa main s'éloigne de son arme, c'est déjà ça. Le combat n'est pas pour tout de suite, du coup, je me détends réellement. Je l'écoute et je me dis que si moi je suis nouvelle, ce n'est pas son cas. Visiblement, elle connait bien la ville, ses us et ses coutumes. En même temps, dans toutes les villes il y a un endroit comme celui là où il ne vaut mieux pas trainer généralement, même si c'est toujours plus petit qu'ici. Mais finalement, quand on cherche à fuir, qu'on se fait pas remarquer et qu'on marche la tête baissée, c'est un endroit assez sur pour qui sait se défendre un minimum contre un inconscient qui tenterait quelque chose. Contre un groupe, je dis pas mais franchement, c'est assez rare qu'un groupe attaque ce qu'il pense être un jeune homme aussi pauvre qu'eux. Possible mais pas aussi fréquent que si je me baladais avec des vêtements féminins. Là pour le coup, n'importe quel groupe de bonhomme un peu aviné tenterait sa chance au coin d'une ruelle.

Mais pour le moment pas de groupe, juste une femme qui m'intrigue par sa manière de faire. Je décide donc de tenter de prolonger la rencontre. Après tout, c'est mon mode de fonctionnement. Je parle et voyage avec n'importe qui sans but précis. C'est bien plus pratique et sur, il est beaucoup plus difficile de trouver quelqu'un qui se déplace tous les jours avec un groupe différent, pour une destination différente et sans logique apparente. Mais aujourd'hui, pas de voyage et pendant plusieurs jours peut être. Pour une fois, j'avais un but précis en venant ici et la Gitane va peut être pouvoir y contribuer.


Le bon soir Axelle. Ne t'en fais pas pour ma lame, elle et moi, on en a vu d'autres. Mais à force de parler de dîner, je commence à avoir les crocs. Tu connaîtrais pas un endroit pas trop mal ? Non parce que ce que j'ai trouvé c'est pas vraiment terrible. Le patron coupe sa viande avec du rat !

Oui je sais quel goût à le rat, malheureusement dirais je. Je n'attends même pas qu'elle réponde et commence à faire quelques pas dans une direction au pif pour ne pas trop la laisser réfléchir et lui donner le temps de refuser. Une technique comme une autre qui fonctionne assez bien lorsque les gens ne sont pas habitués à être méfiants envers tout le monde.
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Axelle
Aller grailler ? Était-ce vraiment ce que la donzelle souhaitait ? En fait, non, de ça, la gitane n'avait rien à fiche, juste ses propres envies lui importaient en cet instant. Et aller s'enfiler un repas avec une parfaite inconnue, si parfaite qu'en échange de son nom, la femme devant elle n'avait pas daigné décliner le sien, en avait-elle envie ? Non. Pas le moins du monde. Elle avait juste envie d'avancer encore dans ces rues sombres jusqu'à finir par s'écrouler sur son lit et roupiller assez longtemps pour que le soleil soit haut dans le ciel quand elle daignerait ouvrir un œil.

Alors soit, il suffisait de lui indiquer une auberge pas trop pouilleuse dans le coin. Pas qu'elles soient légion, mais on en dégotait néanmoins quelques-unes servant autre chose que de la bouillie de chat. Lui montrer du doigt la direction à suivre et laisser sa curiosité sur le pavé. C'était rapide, simple et efficace. Sauf que la curiosité en question braillait son désaccord. Pourquoi donc n'avait-elle pas marmonné un simple « pardon » et poursuivit son chemin ? D'ailleurs, aurait-elle eu seulement besoin de marmonner quelque chose ? Un grognement aurait largement suffit. Mais c'était trop tard. Ce fichu visage elle voulait le voir, et en outre à présent, voulait savoir le nom de l'inconnue, bien qu'elle ne demanderai rien, laissant la donzelle venir à elle, comme une araignée sagement cachée dans un coin de sa toile. Car même si la manouche avait en horreur ces saletés de bestioles velues avec trop de pattes, elle devait leur avouer une malice sans faille, et c'était certainement cela le plus détestable et terrifiant chez ces créatures immondes.

Si le brouet de cailles ne vous déplaît pas, j'en connais un pas trop mauvais. Enfin pour qui aime bouffer des oiseaux plus petit que le poing et salir sa lame à d'autres cuisine plus... Conséquentes. Et prenant la direction inverse, d'ajouter, faussement désintéressée. Vous vous attaquez à des proies plus grosses ?
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Mjxlm
Ma super technique de la mort qui tue fonctionne. Ouais ou pas hein, mais le résultat est le même, la rencontre se prolonge et c'était bien le but. Peu importe le pourquoi du comment. Et forcément, la direction que j'ai prise n'est pas la bonne, fallait s'en douter. Je fais donc demi tour et suis la gitane. S'il n'y avait pas cette stupide voix au fond de ma tête, fruit d'années d'entrainement intensif, je serais complètement détendu. Mais cette voix ne cessait de fredonner une chanson trop bien connue. La mélodie de la méfiance. Bien sur que la brune va l'emmener dans un coin pour la trucider, bien sur qu'elle travaille pour eux, comment pourrait il en être autrement ? Comment ? Comme toutes les autres fois où j'ai fait ce genre de plan. Pas de nom, pas d'histoire et surtout pas de timidité simulé, ça ne sert à rien. On va au contact, même pas peur !

Ca me réussi depuis toutes ces années alors pourquoi changer ? Quand j'ai besoin, je passe en taverne, je trouve un groupe qui prend le départ le soir même et je me greffe à eux. Et si personne ne vient, j'envoie des lettres à tous les chefs de groupe. C'est comme ça que j'ai traversé l'Anjou en pleine guerre. Bref c'est bien plus sécuritaire. Tamponner quelqu'un, s'excuser et partir, selon sur qui on tombe, on prend le risque que ça ne suffise pas et un gros bourrin pourrait avoir dans l'idée de vouloir une compensation pour le préjudice subit. Tous des porcs et des imbéciles. Aucun d'eux ne s'imagine que je n'en suis pas à mon premier cadavre, loin de là même. Je l'écoute poser sa question et je souris, on entre dans le vif du sujet, ça va réellement devenir intéressant.


De la caille ? Ouais pourquoi pas. Je m'attaque à n'importe qu'elle proie du moment que le jeu en vaut la chandelle.

Traduction ? Paye ma toute belle, et je dégomme qui tu veux.
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Axelle
« Je m'attaque à n'importe quelle proie du moment que le jeu en vaut la chandelle. »

Si le pas gitan ne ralentit pas, la tête brune se tourna légèrement, l'oreille piquée au vif par la réponse. Cette journée ne serait-elle pas si pourrie que cela ? Au milieu de ce bordel qui, portant, ne faisait que commencer, une agréable surprise était-elle posée sur son chemin ? Possible, mais il aurait été bien trop imprudent et impatient de se réjouir trop vite. La donzelle pouvait tout aussi bien se donner des airs de mercenaire histoire de se fondre dans le décor et n'être qu'une péquenaude ne sachant manier que la fourche. Peut-être même, à ne pas vouloir donner son nom, était-elle une de jeune fille de bonne fille en mal d'aventure, noble même peut-être, s'échappant de temps à autre de sa cage dorée pour goûter le danger du bout de la langue dans les ruelles sombres et puantes de la cour des miracles. Ce ne serait certes pas la première. Le moment était donc venu pour la manouche de savoir si elle n'avait pas déjà que trop perdu son temps aussi, s'arrêta-t-elle et se retourna, un sourire ambiguë aux lèvres.

Ah oui ? Vraiment ? Et bien montre-moi ça.

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Mjxlm
Je la vois tourner la tête, ralentir, s'arrêter et me faire fasse. Un instant, je pense que c'est pour vérifier ce que je viens de dire et qu'elle va se jeter sur moi et tester mes réflexes. Ca aurait pu, ça s'est déjà vu, alors je stoppe aussi et serre le manche du couteau entre mes reins. Mais non, elle n'avance pas plus et le seul son sourire m'intrigue encore. Je suis à peu près sure qu'elle ne me croit pas. Comment pourrait il en être autrement ? Moi qui passe la plupart du temps pour un gamin à peine pubère et qui me garde bien de démentir, je dois montrer ma valeur bien plus souvent qu'un gros balaise avec une hache bien visible accrochée dans le dos.

Bon, apparemment c'est pas tout à fait l'heure de se bastonner, elle veut juste une démonstration. Fait chier tiens j'ai la dalle moi ! Comme si c'était l'heure de se battre. Et le dernier repas du condamné alors ? Pas le mien, j'ai pas tellement l'intention de faire une visite à Riri ce soir. Mais qui est cette fille suicidaire qui me demande de la découper en morceaux ? Un recruteur ? En tout cas, elle n'est pas l'une d'entre eux, sinon, il y aurait déjà du sang partout sur le sol.Je sors ma lame et lui rend sourire, jouons un peu alors puisque ma partenaire du moment est d'humeur taquine.


Et quelle chandelle me fera accepter le jeu ?

Oui parce que tout ça c'est bien beau mais à part pour sauver ma vie ou lui rajouter un peu de beurre, je me bats pas comme ça... Oui bon si, ça arrive au détour d'une conversation dans une taverne pour avoir le plaisir de clouer le bec d'un barbare, ça c'est déjà arrivé. Mais là, ça n'a rien de comparable.
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Axelle
Les yeux noirs glissèrent sur la silhouette qui lui faisait à présent face pour mieux s'arrêter sur cette main étrangère serrée sur le manche de sa lame. Qui était cette donzelle ? Que voulait-elle, que cherchait-elle hormis se remplir le ventre ? Une seule chose était certaine, elle n'avait pas froid aux yeux. La gitane laissa planer le silence, lourd, ne donnant aucune indication sur ses intentions, pas même ce mouvement certainement attendu de caresser le manche d'ébène de son couteau à la lame rougie par d'autres sangs. Immobile, la gitane prenait un malin plaisir à laisser planer le doute, scrutant chaque réaction, jusqu'à percevoir le glouglou infime du ventre adverse. Seule la virgule blanche accrochée à sa bouche s'aiguisa un peu davantage. Puis estimant l'attente assez longue quand elle aussi avait autre chose à fiche.

Si vous comptez rester sur Paris. Si vous avez envie d'être bien payée. Si vous souhaitez être nourrie et logée, alors, croyez-moi, oui ça en vaut la chandelle. Après, si vous attendez juste de vous remplir le ventre... Ma foi... Et de se retourner pour reprendre son chemin, l'oreille cependant aux aguets du moindre mouvement qui pourrait s'esquisser dans son dos.
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Mjxlm
Le silence que la gitane laisse planer, je ne le connais que trop bien, je l'utilise moi même de temps à autres quand j'ai envie de m'amuser. Le doute qu'elle croit insinuer, par contre, non. Justement parce que je suis coutumière de la chose. Alors je ne bouge pas non plus, je reste là et j'attends qu'elle se décide à attaquer, ce serait de la pure folie d'être celle qui engage le combat. Mais bordel ce que j'ai faim ! Elle voudrait pas se décider ? Ah si, elle se décide mais pas dans le sens que j'attendais, tant mieux cela dit. Il aurait fallut que je cache son cadavre et que je nettoie mes vêtements avant de pouvoir manger. Autant dire que le dîner aurait pris des airs de souper, voire même de petit déjeuner et ça franchement, ça m'aurait énervée. Et quand elle se remet en route je la suis donc, lentement, sans la rattraper, me laissant le temps de pouvoir réagir au cas où.

Pour la chandelle ça va, elle m'intéresse. Manger et être payée, c'est dans mes cordes.
Dans les cordes de n'importe qui aussi faut dire.
Mais pour le jeu, si je te montre et que je te tue, j'ai pas l'air con après.

Ouais bon, c'était marrant au début mais là, j'ai faim et ma patiente vient à manquer gravement. Sans compter qu'il est tout à fait possible qu'elle me balade pour s'amuser aussi ou pour ramener de la chair fraîche à ses hommes. Perspective qui ne m'enchante pas plus que ça, allez donc savoir pourquoi. Un contre un je gère, contre deux aussi, contre trois c'est plus compliqué mais pas impossible. Mais un contre douze, là ça risque d’être franchement délicat. Je suis douée, certes, mais je ne suis pas un super héros non plus. Va falloir que je prenne un risque. Oui ça va, je sais, c'est exactement ce qu'elle veut. L'attaquer est exclu, c'est chiant à faire disparaître un macchabée et puis après je me retrouverai sans rien, obligée de quitter la ville. J'ai deux solutions, soit je file la queue entre les jambes et je pars loin, soit j'attaque. Bon d'accord, la première n'est pas une option.

J'attaque donc. Mais qui puisque j'ai déjà décidé de la laisser tranquille ? Oui parce que bien évidemment, je serai gagnante, je n'ai jamais perdu, sinon, je ne serais pas là. Le truc c'est qu'elle non plus mais ça, c'est hors de mes pensées, inenvisageable si on part perdant, on ne survit pas bien longtemps dans ce genre de vie. Je regarde à gauche et à droite, vite fait pour me faire une idée de l'auditoire que nous avons. A cette heure là et dans ce coin là, forcément, y a pas grand monde. Coup de chance pour moi, y a quand même un vieil aveugle qui traîne, assis par terre avec son écuelle devant lui en attente d'une piécette ou d'un bout de pain. Mauvais endroit, mauvais moment. Pas une once de remord ou d’hésitation, l'éducation à pris le pas sur la nature, l'être humain n'est qu'un moyen de gagner de l'argent. Du bétail à abattre pour recevoir la récompense d'autre bétail. Et celui là, pas besoin de s'emmerder à le cacher, y en a des dizaines qui meurent tous les jours. En moins d'une seconde, je sors un lame dans chaque main, en lance une qui va se ficher pile entre les yeux de l'aveugle... qui n'a rien vu venir... et je me protège avec l'autre parce que sans le voir, je sais que la gitane à fait demi tour, soit qu'elle se sentait attaquée, soit qu'elle ait voulu voir et hors de question que je lui laisse une demie seconde d'avance.


Ca suffira comme démo ou il en faut encore ? Je te préviens, il reste que toi dans les environs.
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Axelle
Oh oui qu'elle s'était retournée la manouche en entendant les pas dans son dos s'arrêtant. En entendant le crissement du fer et le sifflement, tellement caractéristique, d'une lame suivi du craquement sinistre de l'os. Et ses mâchoires se crispèrent, pleine d'une colère neuve.

Cheveux !

Les deux syllabes n'eurent pas le temps de mourir que la lame gitane sifflait à son tour, tourbillonnant dans l'air pour raser le crane de l'inconnue, taillant une large mèche au-dessus de l'oreille pour finir sa course planté dans le mur d'une bâtisse crasseuse derrière la silhouette qui, à cet instant, n'avait plus rien de drôle ni d'intrigante ni de plaisante.


Sois heureuse que je ne t'ai pas fait subir ce que tu as infligé gratuitement à ce pauvre homme. Planter un aveugle, quelle belle preuve de courage ! La milice que je dirige ne tue pas aveuglement. Sans raison. Sans pitié. Réfléchis à cela, et réfléchis-y bien, et malgré cette affligeante démonstration, car tu sembles habile, si tu es prête à faire fonctionner ta cervelle plus que ton poignet, si dire ton nom ne t'arrache plus la bouche, sois dans trois jours, à none, aux Yeux d'Hadès, à la cour de la Jussienne.


Et de se retourner pour s'engouffrer dans l'ombre de Paris, arrachant au passage sa lame du ventre du mur, refusant que la jeune femme ne la suive encore.
Tu trouveras à becquer à la troisième rue à gauche, en attendant, fais disparaître ce cadavre, et avec les honneurs qu'il mérite, sans quoi, tu finiras comme lui. Mais déjà, la manouche n'était plus là. Saleté de journée.
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Mjxlm
Ah ben v'la autre chose ! Et depuis quand un aveugle a une quelconque importance ? Et d'abord qui a parlé de courage ? Si elle voulait du courage, fallait le dire. Il y a un milliard de choses que j'ai envie de lui dire là tout de suite. Comme un truc du genre que si elle avait été un peu plus explicite sur ce qu'elle voulait, ça aurait été plus simple. M'enfin se mettre dans cet état pour un mendiant aveugle, c'est franchement exagéré ! Que si je ne savais pas faire fonctionner ma cervelle, je ne serais pas là. Que dans les boulots qu'on me donne, réfléchir est une option que je ne peux pas me permettre. On me dit de tuer, je tue. Simple, efficace, sans problème.

Lui donner les honneurs qu'il mérite ? Non mais ça va aller oui ? Même pas j'ai mon repas de payer et en plus faut que je fasse du boulot ? Que dalle ! Je traine le pauvre bougre un peu à l'écart des yeux indiscrets le temps d'aller manger, ben oui, j'ai toujours faim, faut pas déconner. Je reviens avec une charrette et hisse le gars dedans, avant de le faire rouler jusqu'à la première fausse commune qui me passe sous la main. L'idée de la mangeoire à cochon m'a bien traversé l'esprit mais il aurait fallut sortir de la ville, ça aurait été quand même vachement plus long. Une fois fait, je réintègre l'auberge pourrie que j'ai trouvé en arrivant et m'endors du sommeil du juste. Pas de soucis, j'ai fait mon boulot.

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