[RP] Dans les rues de Mâcon

[ RP ouvert à toutes et à tous ]

Il fait tellement chaud, le vent ne suffit désormais plus à soulager notre jeune Syphael qui vient tout juste de faire son entrée dans la ville de Mâcon.
Il ne lui reste que quelques gouttes dans sa gourde mais ça ne lui suffira pas pour apaiser sa soif qui se fait de plus en plus présente en lui.
L'envie de rejoindre une taverne au plus vite mais il se doit de garder ses maigres économies pour les jours à venir.
Son pas est lent, les bras le long du corps il se laisse aller lentement ne prêtant pas attention aux regards des passants.
Mâcon est certes une grande ville mais il finira bien par s'y habituer car quand on a vécu tant d'années dans un environnement des plus sauvages, l'on perd parfois certaines manières que l'on rencontre en ville.
Certes il est plus que croyant mais il y a bien longtemps déjà qu'il n'a pas mit le pied dans une église .
Tout simplement car il n'y en avait pas là où il vivait il y a quelques jours encore.
Portant le titre de vagabond, ce n'est que du provisoire car en venant à Mâcon, il a la ferme attention de s'y installer et d'y vivre comme tout citoyen exemplaire.
Faire l'acquisition d'un petit bout de terre pour y faire pousser des légumes et enfin à l'avenir éventuellement se pencher sur la vie politique de cette ville.
C'est ainsi qu'il se doit de commencer en partant de rien mais tout le monde lui dira, beaucoup sont passés par là et ce bien avant lui...

« De l'eau... »

Tiré de ses pensées par une infime place quelques mètres face à lui, son pas se fait désormais plus rapide et c'est avec un léger coup d'oeil dans les alentours qu'il remarque que personne n'est là.
A cette heure ci, beaucoup de villageois sont dans les champs aux alentours de la ville, c'est le moment de l'année où l'on en profite pour exploiter certaines ressources.
D'autres pêchent enfin quelques rares sont en taverne et certains dans son cas n'ont pour le moment rien à faire de particulier.
Mais lui va bientôt se mettre à la recherche de l'église de la ville car c'est le meilleur moyen pour commencer à travailler et à se faire connaître un peu mieux.

Mais pour l'heure, il s'agenouille face à une petite fontaine dont l'eau semble clair et propre, aucun animal ne doit venir boire par ici.
Plongeant ses mains dans cette même eau, il vint s'arroser le visage à de multiples reprises avant d'en boire quelques courtes gorgées pour ne pas s'étouffer.
L'eau est une ressource de plus rares et il sait de quoi il parle, surtout pour les quelques voyageurs qui manquent d'eau et qui sont encore loin de rencontrer toute civilisation.
Et croyant comme il est, il en profite pour adresser une courte prière au tout puissant dans le seul but de le remercier d'avoir guidé ses pas vers cette petite place.
Car désormais il se redresse pour s'asseoir sur le rebord de cette même fontaine pour se mettre finalement à méditer.
Sa journée risque d'être bien remplie mais il sait que dans les jours à venir, il va devoir dormir à l'extérieur de la ville mais en restant tout de même assez proche de celle ci.
Se trouver un coin de foret et s'y construire un petit abris de fortune...

Sebelia était arrivée depuis peu icelieu à Mâcon. Ce qui ne devait être qu'un village de passage était devenu son lieu de résidence.

Originaire de Castres dans le Comté de Toulouse, la jeune brunette avait pris la direction de la Savoie pour finalement poser son maigre baluchon en Bourgogne. Le voyage avait été difficile. Brigandée à deux reprises, elle avait perdu beaucoup mais la vie reprenait et d'un caractère bien trempé la jeune fille de 17 ans s'était tournée vers l'avenir, laissant le passé loin derrière elle.

Les tavernes avaient été accueillantes mais la frontière était si près. Et pourtant son intuition lui disait d'attendre encore un peu.

Assise à l'ombre d'un chêne, ne pouvant être vue, elle observait la petite place. La douceur du printemps ramenait la vie dans les villages. Pourtant à cette heure personne dans les rues. Fermant les yeux, icelle écoutait le chant des oiseaux, quelques moineaux s'approchèrent d'elle, brindilles dans leur bec afin de constuire leur nid, annonçant pour bientôt de nouvelles nichées.

L'eau de la fontaine se déversait en flot jusqu'au moment où quelque chose interrompit son écoulement régulier.

Ouvrant un oeil, Sebelia vit un homme agenouillé près de la fontaine, se rafraichissant et buvant l'eau à petite gorgée. Puis après un court moment d'attente, il se leva et s'asseya sur le rebord, absorbé dans ses pensées.

Il ne l'avait pas vue et elle ne se manifesta pas. Après tout, elle n'était qu'une étrangère qui voulait en savoir plus sur Mâcon. La brunette leva les yeux vers le ciel d'un bleu sans nuage, soupira puis referma les paupières sur ses prunelles noisette.
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A la recherche de son tuteur...

La jeune brunette s'était assoupie quelques instants. Sa respiration s'était faite plus lente, la journée touchait à sa fin et les derniers rayons du soleil caressaient sa peau blanche.
Elle n'avait pas entendu les pas qui s'étaient approchés d'elle, adossée contre le chêne, elle sursauta en se frottant les yeux.

« Est ce que tout va bien ?! »

Le coeur battant si fort au risque de frôler la crise cardiaque, aveuglée par le soleil, elle ramena sa main en visière tout contre son front afin de voir le propriétaire de la voix.
Il s'agissait de l'homme près de la fontaine !

Décalez vous légèrement sur la droite, cela m'évitera d'avoir à cligner des yeux.

Est ce que j'ai l'air d'aller mal ?

Sebelia se leva prestement, époussetant ses vêtements, tout en observant du coin de l'oeil le jeune homme qui se trouvait face à elle. Quelques mêches de cheveux mouillées étaient collées sur son visage.
Iceluy avait des cheveux longs et brun et le regard sombre.

Pardonnez ma mauvaise humeur et mon impolitesse. J'ai le réveil difficile d'autant plus quand il est interrompu !

Je me nomme Sebelia je suis arrivée icelieu depuis quelques jours.
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A la recherche de son tuteur...

Le jeune homme se présenta; il se nommait Syphael et il venait d'arriver à Mâcon. Sebelia fronça les sourcils. Iceluy venait de la tutoyer. La jeune castraise n'employait le "tu" qu'à de très rares occasions, pour ses amis en l'occurence. Allons bon je n'ai pas élevé les cochons avec lui...

Elle allait ouvrir la bouche pour rétorquer lorsque le brun lui demanda : « Mais dis moi, tu me sembles être encore bien jeune, tes parents ne sont pas ici ?! »

Les muscles de la machoire de Sebelia se contractèrent à lui faire mal, ses prunelles noisettes lancèrent des éclairs et ses poings se serrèrent si fort que ses ongles s'enfoncèrent dans la peau fine des paumes de ses mains.

J'ai 17 ans monsieur. J'ai perdu mes parents et c'est mon tuteur qui m'a élevée. Je suis castraise de naissance mais un évènement m'a obligée à entreprendre un voyage et depuis, j'ai appris à me débrouiller seule car je ne suis plus une enfant.

La jeune brunette releva le menton dans un geste de défi.

Prenant conscience de son état, elle relâcha tout à coup ses muscles, faisant un réel effort pour reprendre le contrôle d'elle-même, voulant montrer par là même qu'elle savait se maitriser, qu'elle avait grandi, qu'elle s'était affranchie de cette vie dorée dans laquelle elle avait baignée durant son enfance.

Mais la jeune fille n'avait pas envie de raconter sa vie au premier venu, elle avait appris à se méfier de l'autre. L'homme qui se tenait face à elle était habitué à voyager; cela se voyait de par ses vêtements. Elle n'avait pas peur de lui, son intuition ne lui envoyait aucun signal.

Syphael, êtes vous de passage ? Moi j'ai pris la décision de m'installer à Mâcon adoncques j'ai déjà pris quelques repères. Vous trouverez un lac près d'ici où vous pourrez pêcher afin de vous nourrir; c'est là-bas que vous me trouverez le plus souvent car j'aime travailler à l'air libre.
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A la recherche de son tuteur...

L'avenir peut parfois vous réserver quelques surprises et voyager permet de faire quelques rencontres, de belles rencontres ou d'autres plus malheureuses comme se faire brigander au détour d'un chemin. Mâcon avait ouvert grand ses bras à la jeune castraise et elle avait décidé de se poser en ce village. Les tavernes où Sebelia avait été accueillie lui avaient permis de faire aussi de belles rencontres.

Après tout ce temps passé au couvent lors d'une retraite spirituelle, la jeune fille avait trouvé à sa sortie en BA un pigeon de son compagnon qui était reparti à Cahors dans le Sud du Royaume pour régler quelques affaires et qui lui demandait d'attendre patiemment son retour.

Lelfekiilleur était son amant. Mais Cahors était une ville de femmes et elle n'était pas naïve. Le jeune homme savait user de ses charmes; elle l'avait vu à quelques occasions en taverne justement non qu'elle ait éprouvé de la jalousie mais une certaine déception.
En fait, elle ne le connaissait que très peu. Ils s'étaient rencontrés alors qu'elle voyageait vers le Poitou et depuis, il n'avait cessé de prendre de ses nouvelles, lui envoyant même des fleurs pour la Nowel. Elle avait été séduite et l'avait rejoint à Albi. Il avait été son chevalier blanc...

Secouant la tête, Sebelia sourit timidement à Syphael, Mâcon était une petite ville; ils finiraient par se croiser à nouveau. Peut-être sur le lac, peut-être en taverne. Qui sait ?

Se baissant pour attraper sa besace, elle ajouta :

Je dois prendre congé; j'ai besoin de me rendre sur le marché afin de me substenter et puis me rendre à l'église pour me renseigner sur le prochain office afin d'assister à la messe dominicale.

Sebelia s'inclina devant lui.
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A la recherche de son tuteur...

Dans les rues de Mâcon, l'on peut faire de drôles de découvertes.

On peut apercevoir un chat noir qui s'enfuit en miaulant quand on s'approche trop près.

On peut se faire accoster par une catin en mal d'amour et en mal d'écus.

On peut bousculer un gamin qui est trop occupé à croquer dans la pomme qu'il vient de dérober au marché.

On peut éviter de justesse le contenu d'un pot de chambre déversé d'un étage par une matrone rougeaude et hirsute.

On peut sentir la bonne odeur du pain chaud venant de sortir du four d'un boulanger tout enfariné.

On peut se laisser tenter par de la dinde rôtie présentée par un maître-rôtisseur aussi dodu que sa volaille.

On peut se prendre une porte de taverne brusquement ouverte par un tenancier excédé par un ivrogne.

On peut se cogner à une jolie fille rougissante et balbutiante qui se dépêche de rejoindre le logis de ses parents.

On peut s'égarer et se retrouver dans un coin obscur et puant.

On peut croiser un lourd coche armorié escorté par deux gardes à cheval et d'où s'échappe le rire de deux donzelles aussitôt réprimandée par une troisième.

Et on peut se rendre compte que cette voiture s'arrête justement devant une bâtisse d'apparence modeste. *

Oui, dans les rues de Mâcon, l'on peut faire de drôles de découvertes.



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* [RP] Le Presbytère de Mâcon
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Enfin le journal "le petit Cosnois" était sorti!
Esta était de retour à Macon et avait toute une pile de journaux qu'elle souhaiter distribuer aux maconais.
Elle pensait que peut-être, ils seraient interessés de le lire puisqu'il y avait un article sur Macon et un entretien d'avec Messire Pignon.

Esta était donc sortie de l'auberge "au bouclier d'argent" qu'elle occupait en ce moment et commençait à harpenter les rues, accompagnée de sa petite louve Dandy.

Elle n'en menait pas large en vérité. Elle était dans un de ces jours où sa timidité était telle qu'elle ne parvenait pas à aborder les passants.

Alors elle marchait sans cesse, ses journaux dans les bras.
Elle arriva enfin sur une place.
Elle s'assoit au bord d'une fontaine à l'eau claire, y plonge ses mains en forme de coupe, les porte sur son visage. L'eau fraiche la fait sortir enfin de sa torpeur matinale.

Elle respire alors à fond ...... Bon, tu vas y aller maintenant, cesse tes gamineries se disait-elle.

Elle s'éloigne alors un peu de la fontaine et commença à crier vers les passants.

Demandez "le petit Cosnsois", Demandez.....
Un article sur Macon, un entretien avec Pignon
Allez Allez .....

http://lepetitcosnois.blogspot.com/

Demandez "le petit Cosnois" le journal de Cosne...
....

Mâcon ! Pourquoi Mâcon ?

Sebelia voulait profiter de la douceur de cette fin d'après-midi pour rester à l'air libre, le nez au vent, respirer les senteurs lourdes des lilas qui se diffusaient tout autour d'elle. Elle avait retrouvé le chemin de la ville après sa longue journée de travail au champ. Une journée de labeur intense mais nécessaire en ces temps si dur.

Les jours passaient et se ressemblaient. La monotonie avait gagné le village entier. La jeune brunette ne s'en plaignait pas, elle accusait le coup. Elle s'était fixée des objectifs : pouvoir s'offrir un lopin de terre et cultiver à nouveau. Etait ce beaucoup demandé ? Seul le très haut pouvait répondre à sa question. De nature humble, la castraise appréciait les choses simples de la vie. Un toit sur la tête, un repas et un peu de bonheur.

Le bonheur voilà ce qui lui manquait. Seule icelieu, son compagnon parti à Cahors s'engager dans l'armée pour défendre une ville dont il s'était éloigné. Sebelia ne comprenait pas. Se moquait-il d'elle ?

Pincement des narines alors que le parfum des lilas lui fait tourner la tête. Retour à la fontaine. Boire un peu d'eau... oui peut être une solution. Tandis que Seb approche ses mains vers le liquide qui jaillit, elle marque un temps d'arrêt sur le reflet de son image. Celle d'une femme à présent, non plus une enfant. Souvenir d'un passé qui aurait pu changer son avenir si...

Retour à la réalité, soupir profond. La jeune femme tend les mains vers la vie et étanche sa soif...
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A la recherche de son tuteur...

Le soleil n'était pas encore couché.
Mais la soirée aura déjà commencé... Pour certains.

C'était comme cela qu'il écoulait ses jours heureux... Ou malheureux ?
A boire, en attendant que les jours passent.
Avec l'espoir que son séjour s'écourte.
De se réveiller sur les sentiers... Cuver, et repartir de bon pied.

Mâcon était charmante... Vue d'un oeil aviné.
Il s'y sentait comme un poisson dans une mer de rhum.
Et même si ça tanguait, la volonté était là.
L'océan était d'ailleurs embrumé.
Mais la pupille... Pas encore noyée.

De chacun de ses pores, il transpirait l'alcool.
Le soleil le narguait, comme s'il violait exprès le rythme des saisons pour le faire suer.

Il était à quelques mètres d'une petite fontaine.
A quelques mètres de la bouffée d'oxygène... D'une jeune femme.

La main en devenait leste. Le geste plus provocateur.
L'eau était tellement bonne, fraîche à souhait.
Il s'en serait voulu de ne pas en faire profiter sa voisine de fontaine.
Une petite goutte d'éclaboussure. Par ci, par là... L'air de rien.

En tout cas, elle était bonne. L'eau bien entendu.
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~Seigneur, protège moi de mes proches... Mes ennemis, je m'en charge~
~L'un des trois, qui furent et qui sont ~

Avant que l'eau fraîche n'ait eu le temps de s'échapper malgré ses mains jointes, le précieux liquide passe de sa bouche à son gosier, avec de petits bruits de succion.

Sa soif étanchée, Sebelia replonge les mains dans l'eau afin de se rafraîchir la nuque, le cou et le haut du buste. Puis c'est au tour de son visage. Ses mains fines et délicates, écorchées par le dur labeur de ces derniers jours, sont glacées.

La brunette ferme les yeux, immobile quelques instants, les mains posées sur ses paupières avant de les laisser glisser étirant son visage vers le bas. Bruits de pas qui s'approchent, forte odeur d'alcool qui amène un froncement de son joli nez. Se tordre le cou pour observer l'homme qui vient s'installer près d'elle.

Sourcils froncés. Envie de lui dire "mais dites donc je suis arrivée la première !" Tourner sept fois sa langue dans sa bouche...

Détournement du regard de ses beaux yeux noisette vers le côté opposé quand tout à coup Sebelia reçoit quelques éclaboussures. Ne pas regarder l'homme, se demander si ce n'est pas un vilain tour de son cerveau comme une impression d'avoir été mouillée alors que nulle trace d'eau n'apparait sur la peau....Mais non je ne rêve pas.

Morbleu !

Regardant le ciel. Pourvu que le Très Haut me pardonne pour ce vocabulaire.

Par Aristote ! Dites donc vous à quoi vous jouez ? Etes vous si éméché que vous ne me voyez pas ? Faites donc un peu attention !
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A la recherche de son tuteur...

La réaction ne se fit pas attendre bien longtemps.

L'eau continuait de ruisseler entre ses lèvres assoiffées.
Il y voyait déjà plus clair, et la jeune demoiselle semblait un tantinet agacée.
Léger sourire qui veut tout dire.

Désolé. J'étais tellement emporté par la douceur de cette eau que j'en oubliais que je n'étais pas seul.

Le ton apaisant et le visage jovial, un brin sarcastique.
Le tout bercé par quelques gouttelettes retombant à la source.

Il passa une main humide dans ses cheveux.
Pour se rafraîchir les neurones, ou peut-être leur donner un effet mouillé.
Sûrement deux en un.

Autant faire connaissance maintenant que le contact a été fait.
On m'appelle Kadrick.

Le regard en disait encore long sur ce qu'il avait pu s'envoyer.
Mi-clos. Fatigué et vaseux à souhait.
Le tout accompagné d'un léger sourire écorché.

Il tenait encore la pêche.
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~Seigneur, protège moi de mes proches... Mes ennemis, je m'en charge~
~L'un des trois, qui furent et qui sont ~