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[RP] Amour, flonflon et poney [MARIAGE COMTAL]

Mike91
Majesté, vous êtes sur que je ne peux pas venir…
Bah évidement…t’es pas accompagné !
Oui mais…je me disais…comme vous avez deux cavalières…et bien…
N’y pense même pas ! Les deux sont à moi…aller arrêtes de m’emmerder avec tes jérémiades… files moi ma veste !

Non pas celle-là…l’autre !

La rose ?
Oui la rose…

Quoi ?
Non rien…
Bah si…c’est moche ?
C’est rose…
C’est surtout une idée de la mariée…Mais moi j’en ai rien à foutre…parce que ce soir avec du rose…je baise !



Et oui, parce que ça c’est la grande classe. On lui a demandé une cavalière il en choppe deux ! Bon alors c’est surement son côté prévoyant, et que si y’en a une qui flanche la deuxième assure la relève, ou alors son égo surdimensionné et son envie de faire mieux que les autres, tout le monde vient avec une femme au bras…bah lui il vient avec deux ! Ou alors peut-être qu’il a reçu deux propositions et que sur le coup il n’a pas su dire non !

Bref, toujours est-il qu’il s’y rend au mariage avec la ferme intention d’avoir un ratio de 50%. Faut pas déconner, sur les deux il en mettra au moins une dans son lit. Bon il y a la rousse, quasi mariée, et qu’il n’y a pas si longtemps de cela voulait lui foutre sur la gueule pour son règne controversé en Bourgogne. On pourrait y voir une femme inaccessible, mais en creusant bien, une femme quasi mariée qui invite un autre homme comme cavalier, ça pue le mari quasi cocu. Et puis il y a la brune, qui rentre largement dans ces critères de prédilection, peut être même trop, elle ressemble fortement à sa femme…morte…formidable option pour retrouver une seconde jeunesse.

Quoiqu’il en soit, les mariages, c’est le paradis des célibataires, y’a toujours la cousine de la mariée, ou la nièce du cousin du marié, bref, y’a forcément un truc à se foutre sous la dent. Et ça c’est une information à ne pas prendre à la légère, car ses deux prétendantes ne sont pas du tout au courant qu’elles devront partager le cavalier, si jamais ça tourne mal, il se rabattra sur une pouilleuse de fin de soirée. Mouais…et puis tout le monde sait qu’une femme devient belle après le cinquième verre.

PPPPssssttt ! Voilà Mike vient d’arriver devant la cathédrale, et là il communique, ou du moins, il tente une approche…PPPsssttt ! deuxième tentative…va falloir trouver mieux…EEELLLIIIAAANNNCE ! non mais franchement de pire en pire…Ah il est loin le temps où elle était sa conseillère, et dire qu’on lui a volé sous ses yeux…une honte !

Elle est entourée, normale pour la maitresse de cérémonie, il tente quand même de l’intercepter tout en essayant de passer incognito, c'est mal parti Viens voir !Et oui, on dit que certains homme ont un troisième bras… Ayant les deux premiers de pris par ses prétendantes…allez savoir peut être qu’il veut qu’elle s’y accroche… Mais cette idée est vite évincé lorsqu’il la questionne tout en regardant autour de lui Elles sont déjà là mes … Femmes ? Cavalières ? Catins ? Ça sera trop long à expliquer et le pourquoi il en a deux, donc vite on change de sujet… Rien, laisses tombé ! T’as pris quoi comme cadeau d’ma part pour les mariés ? Des restes de l’ancien temps, le temps où Eliance faisait tout à sa place, faut pas lui en vouloir. Et puis c’est toujours bon à savoir dès fois que 22 poserait la question. Nouveau regard circulaire…elles sont où ses femmes ? Et hop on s’arrête sur un truc brillant et …bleu. D’puis quand t’as une boutonnière toi ? Aller Eliance, tu lui racontes comment ton nouveau cavalier fait des cadeaux de dernières minutes ? C’est juste pour se foutre de ta gueule quoi…
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Dexeryl
Dex qui avait attendu un peu mais n’étant pas une fervente adepte de la patience, et surtout des exigences de mettre une robe moulante, décide au dernier moment d'y aller seule au moins on ne pourra rien lui reprocher .

Elle aurai du y aller accompagner mais bon vaut mieux être seule que mal accompagner. Elle parti au mariage.

Plus elle approche de la cathédrale plus elle sourit il ne faut rien laisser paraître , le manque qu'elle avait en elle ne devait pas se voir .

Elle salue les personne présente et alla se mettre prés du banc pour prié pour les personne qu'elle aime et qui lui manque

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.mahaut.
- J'aime pas quand vous souriez comme ça. C'est pas naturel.

Depuis la veille au soir, le limousin ne cessait de jeter des coups d'oeil nerveux à son employeuse. Elle n'avait jamais un air très rassurant mais là... comment dire... c'était pire que d'habitude. Revenue d'une bonne semaine de retraite forcée au couvent (les saintes avaient quand même un minimum d'obligations de pénitence), elle n'était pas d'humeur jouasse. Mais quand, par pur hasard, elle avait entendu en taverne que la blonde se mariait le lendemain et qu'elle n'était pas au courant... Houla la.
Quand quelque chose lui restait en travers de la gorge en général elle poussait les hauts cris et le monde entier partait se planquer. Quand quelque chose lui restait en travers de la gorge, de l'oesophage, de l'estomac et de tout le système digestif (en n'oubliant bien sûr pas le foie), elle avait cette curieuse habitude de rester calme et d'afficher un petit sourire. Et c'était précisément ce petit sourire qu'elle affichait depuis hier soir.

- Vous allez y aller n'est-ce pas ?
- Mais bien sûr... J'ai reçu une invitation n'est-ce pas ?
- Vous voulez parler de l'invitation que Roberte vous a envoyé en méga urgence hier soir quand vous avez fait remarquer que vous n'étiez pas au courant et qu'a priori vous étiez le témoin ?
- Celle-là même, celle-la même...


La brune touillait son coquetelle matinal d'un geste distrait. De l'autre main, elle tournait les pages d'un catalogue de mode aux prix nettement supérieur au PIB périgourdin.
Le limousin se racla la gorge.


- Donc vous y allez ?
- Hon hon...
- Et euh... aujourd'hui ?
- La cérémonie a bien lieu aujourd'hui ?
- Ben oui.
- Il faudra donc que j'y sois aujourd'hui.


Il observa la brune qui ne bougeait pas d'un poil.


- Et euh... genre maintenant ?
- Oh nous avons le temps... C'est dans quoi ?
- Ben là je dirai une demie-heure, grand maximum.
- Pfiouuuuu, on est larges ! J'ai le temps de me préparer.


Anatole la regarda, sans rien oser dire. Chaque matin, il fallait bien dix servantes pour l'aider à s'habiller, déjà parce qu'elle refusait de lever les bras le matin, et aussi pour assurer le changement de tenue de dernière minute afin de trouver LA tenue idéale pour rester à la maison tout en restant classe au cas où des péquenots viendraient la voir. Disons qu'en général, elle n'était visible qu'après 13 heures en moyenne. A ce qu'il savait, aujourd'hui, aucune tenue n'avait été préparée et les servantes n'avaient pas été appelées. Aucun maître coiffeur ne lui tournicotait autour et ses ongles... Ses ongles n'étaient pas faits.
S'avisant que le limousin regardait ses doigts, la brune tambourina sur la table en dégustant lentement une gorgée. Puis, elle attaqua l'olive au bout du pique d'un petit coup de dents avant de planter le pic d'un coup très net sur le journal modesque du jour.


- Bien... Peut-être faudrait-il faire appel à Cindy-Samantha pour mes ongles.
- Estelle. Elle s'appelle Estelle.
- Si vous le dites. Demandez-lui si elle a un créneau pour moi ce matin. Ou cet après-midi. Comme elle pourra.

Et la brune se leva pour aller en chantonnant farfouiller dans ses armoires. Un peu plus rassuré, le limousin fit signe aux servantes de mettre en place le plan Mode-sec destiné aux urgences nationales et une fois rassuré de l'activité déployée, il partit non sans avoir jeté un oeil sur le journal piqué sur la table.
En plein milieu du pique se trouvait le visage dessiné de la blonde sous le titre ravageur "LA robe qui fait de toutes vos collections des Haze Bines !!! Le talent sans limites de la modeuse angevine fait encore des ravages et éclipse toutes les dernières créations de la saison ! plus d'infos en page 4."

Il regarda dans le fond du verre à coquetelle à la recherche d'une dernière gorgée oubliée pour se donner du courage. Rien, évidemment. Entendant toujours la brune chantonner, il pâlit un peu plus et se précipita à la recherche d'Estelle. Dieu merci ils n'habitaient pas loin de la cathédrale. Avec un peu de chance ils n'auraient qu'un petit quart d'heure de retard. Une demie-heure maxi. En temps poney, ce n'était rien, hein ? Rien du tout.
Il accéléra néanmoins tandis que les cloches se mettaient à sonner.

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Fichtre, mais c'est quoi le challenge rp ?
Hadrien.
Cantor- Hadrien avait fort à faire entre la mairie et le conseil mais quand il eu reçut un courrier de sa mère lui demandant s'il pouvait assister à un mariage de je ne sais qui, Cantor avait eu du mal à refuser.
Il avait donc pris ses dispositions afin de se rendre à ce mariage. Bien entendu dans l'idée, rien de très particulier sauf qu'il avait un point qui avait encore du mal à passer. L'idée de devoir s'habiller en rose avait encore du mal à digérer. C'était en effet une couleur qu'Hadrien n'aimais pas vraiment mais bon il faudra s'y faire puisqu'il n'avait de toute façon pas le choix.

Arrivé la veille de la cérémonie à l'endroit prévu, il avait rejoint la demeure familial ravi de pouvoir revoir ses parents et le reste de la famille.

[Le Jour J]


Cantor était en pleine contemplation de son habit tout rose. Autant avant cela ne lui posait pas trop de souci, autant maintenant c'était différent.
Et si il feignait d'être malade et donc de ne pas aller à ce mariage, il échapperait surement à ce passage en rose.
En même temps, cela le dérangeait un peu de devoir mentir à sa famille. Choix difficile qu'il fallait trancher rapidement.
Il fut interrompu dans sa réflexion par sa mère.

Mon chéri tu es prêt ? Ton père fait des siennes car il veut pas mettre de rose et de mauve, nous ne serons pas trop de deux pour l'obliger à enfiler son ensemble !


Prêt était un grand mot car il n'était pas prêt du tout et maintenant il ne pourrait pas feindre d'être malade zut..
Son père en rose et mauve, voilà une image bien sympathique en même il pouvait le comprendre, quel homme accepterait de s''habiller en rose.

Il alla ouvrir à sa mère.

Bonjour mère, j'allais justement enfiler ma jolie tenue rose
. dit-il avec une pointe de mensonge car bien entendu il ne l'a trouvé pas du tout jolie.

Je peux le comprendre mais je veux bien essayer de le faire changer d'avis mais cela ne sera pas simple je pense.


Un sacré challenge qu'il y avait là.
Jeanjakou
Jean, accoudé au comptoir du Poney Rose, vidait péniblement son pénultième godet tout en reluquant d'un oeil torve celui qui lui restait à boire. A son arrivée en taverne, lorsque les piliers de taverne entraient et payaient leur tournée, il avait pourtant trouvé la tradition plaisante. Mais au bout d'une soixantaine de godets, la chose prenait des tournures de beuverie éhontée et il devenait évident que Djidji l'amoroso arriverait raide à la cérémonie.

*hips* Pff *hips* ! Encore un verre *hips* !

Il prit son courage d'une main, attrapa le dernier verre de l'autre, et but son vin d'un trait avant de lâcher un rot très distingué. Puis, il frappa dans ses mains.

Bon, allez *hips* ! C'est l'heure *hips* de *hips* se remuer !

Il se leva du tabouret, tituba vers la cave du Poney Rose, trébucha sur un petit tas de foin souillé et tomba la tête la première dans les immondices.

Qui a mis ça là ? Hein ? *hips*

Il se releva en marmonnant quelque chose d'incompréhensible, les cheveux ébouriffés, le visage et la chemise rose (qu'il avait prévue pour le mariage) souillés. Comme de juste, il n'avait prévu aucun plan de secours.

Houlalalala ! Doux Kristos mais c'est la catastrophe ! HAN ! Mon chéwi mais ça va pas dou tout !, s'exclama une grande brune assise en tailleur à une table derrière lui. Il se tourna vers elle et ouvrit la bouche d'étonnement. Bien que ne portant que des couleurs sombres, elle était classe et en plus, elle sentait bon. Comment avait-il pu louper une telle facheune victime ?

Non mais mon chéwi il faut tout refaire, là. Les cheveux ! Et la tenoue ! Mais c'est pas chic dou tout ! Han !

Il se sentit nauséeux et éclata en sanglots de désespoir.

"C'est que je suis invité au mariage comtal et je n'ai plus rien à me mettre... *hips*
- Mon chéwi je te comprends et je compatise ! Rhan ! Attends, je vais t'aider ! J'adoooore aider les autres à trouver leur style !
"

Jean déglutit et se mit à craindre le pire. Il avait raison.

Eliance
Elle n'a pas pris le bras de son cavalier, rapport aux 5 pouces de distance élémentaire, mon cher Isidore. Mais leurs pas communs se sont enclenchés vers la cathédrale. Pas question de traîner dehors alors qu'ils peuvent admirer du rose à s'en étouffer. Quelle idée ! Et, à peine un mètre et demi parcouru, que le premier machin rose qui leur saute à la gorge, c'est l'évêque en personne. Un évêque grognon, ronchon, torch(é)on et... rose.

Oui Monseigneur. C't'un peu c'qu'on allait faire, en fait.

La roussi-blondasse a pris soin de ne pas parler trop fort. Si elle sait prendre soin des oreilles sensibles, ce n'est que pour mieux les préserver avant la destruction massive qui deviendra imminente dès l'arrivée de la mariée et sa voix trop haute, forte, insupportable. Eliance est de bonne humeur (avec son bleu !) et donc un peu généreuse. L'évêque est évité et la marche reprise.


Deux autres pas sont pratiqués avant une nouvelle interruption. Elle n'a d'abord pas réagi aux psssst, psssst, croyant à une défaillance sonore de la part de ses esgourdes. Quand enfin elle capte son prénom, elle se retourne sur un Mike rose. Et là, ben elle sourit. Parce que n'importe qui avec du rose, c'est moche, mais alors un blond avec du rose, c'est... parfaitement immonde !


C'est sans compter sur l'art tout mikien pour les questions débiles et les requêtes en tout genre à n'importe quelle heure du jour et de la nuit. Depuis qu'ils sont à Périgueux, elle a su assez bien cacher sa nouvelle adresse pour éviter que le presque-homme ne débarque à l'improviste : « Eliance, tu m'fais à manger ? » « Eliance, tu veux pas écrire une lettre pour moi ? » « Eliance, j'ai plus d'écus pour mes catins... » « Eliance, elle est où mon Atro ? » Et c'est pas du luxe. Elle s'est un peu déshabituer à tout faire pour lui. On se déshabitue très vite de ce genre de truc, en fait !

Eh ben...

Elle n'a rien prévu parce qu'elle-même n'a pas de cadeau pour eux. Faut pas déconner, elle s'occupe de la déco, elle ne peut pas tout faire ! Mais une idée de génie (ou pas) n'est jamais trop loin quand Mike est dans les parages. Et Eliance farfouille dans le gros sac posé par terre et en sort une coiffe rose et... immonde, bien entendu. C'est ce qu'elle a prévu pour mettre les récalcitrants du rose au diapason de la cérémonie. Mais ça, Mike n'est pas obligé de le savoir.
Ça ! C'est hyper recherché dans la mode parisienne.
Tu parles, c'était surtout à 50 écus la trentaine. Promotion spéciale pour cause d'in-portabilité de la chose.
Et là c'est le drame. Le con a vu la boutonnière. Non mais c'est pas possible, il a des yeux partout ! Eliance fronce le nez, cherche un moyen de noyer le poisson.
Oh, Mike, tu connais pas Isidore ! Mon... euh... un... euh...
Ou comment s'enfoncer soi-même dans les problèmes. Pourquoi n'a-t-elle pas juste parlé de la boutonnière ?!
La patronne me l'a collé en cavalier.
Isidore, j'vous présente Mike. Mon... euh... un... euh...
Et toi, sinon, elle est où la tienne ?

Elle a déjà oublié qu'elle a participé à l'imposture du jour, à savoir se débrouiller pour que le blond ait deux femmes à son bras, histoire qu'il la saoule pas, elle, à coup de... « je m'ennuie », « y a rien de baisable », « t'avais dit y aurait des catins », « elles sont où mes catins ? ».
Et ton armée ?!!! Bordel, je t'avais dit de venir avec ton armée !
La patronne va me faire la peau.

Pour ça, pour l'oubli d'une ou deux invitations (les témoins, c'est surfait !), pour l'allée trop glissante, pour le bleu. Est-on sérieusement à un détail près ?


Mais, déjà, le regard de la roussi-blondasse est attiré vers un... poney ?!... qui traîne son propriétaire sur le parvis.

DJIDJI !!!!! C'pas là les écuries, vinguette !
Vous allez nous saloper tout l'parvis et la mariée va d'voir marcher dans l'crottin et moi j'vais m'faire pourrir !

Devant tout ce rose immonde, Eliance s'adoucit. L'effort n'est pas négligeable.
Raaa pis vous êtes beau. La patronne va adore !

C'est comme ça que la légende de l'Italien bien sapé est née. Sur un non-Italien. Et même pas sapé par lui. Imposture.


Oh, Dex ! Coucou Dex !

Malgré les grands signes d'Eliance, la rousse passe et s'engouffre dans la cathédrale.
Mike ! Regarde, y a Dex !
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Chevalier16
De suite il l'aperçut. Elle venait juste de sortir de l'auberge.

Le cocher arrêta les chevaux et n'eut pas le temps d'aller ouvrir la porte que Chevalier16 s'inclinait déjà devant Patou.

Il la complimenta pour son élégance et le raffinement de sa robe puis lui tendit la rose précédemment cueillie, une rose de couleur rose pour un message de douceur, de tendresse et de respect.

Il lui off'rit son bras pour la conduire jusqu'au carrosse.

Deux banquettes garnies de coussins se faisaient face, séparées par un tapis d'Aubusson aux plus admirables couleurs mais ils s'installèrent tous les deux confortablement dans le sens de la marche.

Il ne fallait surtout pas à un moment pareil, risquer d'avoir le mal des transports pour la dernière étape, celle de la cathédrale de Périgueux où avait lieu la cérémonie.

Le mariage avait eu une telle renommée dans le royaume que dans cette ville du Périgord pourtant habituellement si tranquille, il fallut composer avec les embarras de la circulation.

Heureusement, le cocher sut faire les détours nécessaires, empruntant parfois des routes mal pavées qui nécessitaient de s'accrocher aux gros tissus de soie fixés à l'intérieur des portières pour résister aux cahots sporadiques pourtant amortis en partie grâce à un bon réglage des soupentes de cuir.

C'est à l'heure qu'ils arrivèrent sur le parvis de la cathédrale déjà noir de monde ou plutôt rose de monde.

Chevalier16 se précipita à l'extérieur du carrosse pour aller ouvrir la porte du côté de Patou, lui offrant une main secourable pour l'aider à descendre les marchepieds à tiroirs du véhicule.

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--Pat0u.de.pyerrelade
Devant elle, la calèche stoppa. La belle chevaucha jusqu'à sa hauteur. Chevalier en descendit rapidement, fit le tour, puis s'inclina devant elle. Affichant un grand sourire, la belle effectua une révérence des plus gracieuses, le saluant à son tour. Suite à son compliment, Patou le lui retourna.

Merci Chevalier, tu dois bien te douter, toi qui me connais, le temps que j'ai pu mettre pour me pomponner ainsi, moi la guerrière, toujours vêtue d'une armure.

Lui sourit avant de reprendre.

A mon tour de te féliciter. Ta tenue te va à ravir

Voyant son cavalier lui offrir la reine des fleurs une rose de couleur rose aux reflets légèrement veloutés, le doc caressa un de ses pétales à la douceur d'un velours, puis huma sa douce fragrance. Émue, elle l'était. Seconde fois qu'on lui offrait des fleurs. La première fois, était Pattricia La Canéda Dehuit de Malemort, en l'occasion de son anniversaire en 1461. Un magnifique bouquet de fleurs, puis maintenant, par un ami très cher à son cœur, une superbe rose. Elle sentit ses joues se rosir légèrement. Elle s'interdisait de manifester quelque émotion que ce fût. Il fallait qu'elle se reprenne avant qu'il ne s'aperçoive de son trouble. Brisant le silence qui s'installait, elle le remercia tout en lui prenant le bras offert.

Merci beaucoup! Cela me touche énormément.

De suite il lui ouvrit la porte, descendit le marchepied et l'invita à monter. Elle s'exécuta, remontant légèrement sa robe longue, afin de ne pas se prendre les pieds dedans mais surtout, ne pas la salir et s'installa sur la banquette, attendant que son ami vienne la rejoindre. La calèche s'engagea pour se rendre devant le parvis de la cathédrale. l'habitacle s'imprégnait du subtil parfum de la rose.
La jeune femme par moment était secouée en raison des nids de poules creusés dans la chaussée. Le cocher agitait sa lanière dans les airs, la faisant tournoyer et claquer. Les bêtes s’activaient et accéléraient. A l'approche de la cathédrale, le voiturier fit ralentir les chevaux, puis s'arrêta devant. Toujours aussi courtois, Chevalier lui tendit la main avec raffinement, l'aidant à descendre. Ils firent quelques pas et se mêlèrent à la foule. Balayant du regard les personnes déjà présentes, elle espérait retrouver quelques personnes qu'elle connaissait, lorsqu'elle résidait dans le PA.
Pattricia_lcddm
Mal aux ch'veux, faites pas ch... !!!! (suite)


La Force Jour J


La première bonne nouvelle était que Cantor était réveillé, nan en fait c'est pas la première mais la seule. " 'tain il est pas encore habillé ! " Les jades encore voilés du "T'es cap ou pas cap de la veille" fixent Mini elle. Au fur et à mesure que le jeune homme plus du tout mini parle, ils se plissent en mode "et la marmotte met le chocolat dans le papier d'alu".

Hum...

Contournant son fils, Patt entre dans sa chambre et se dirige vers la fenêtre.

Pfiou ! Ca fouette ici !

Une fois les battants ouverts, elle passe la tête à l'extérieur à la recherche d'un peu d'air. "Bordel pas moyen de dessaouler, j'chuis maaal". Puisqu'elle ne pouvait pas rester plus longtemps penchée dans le vide sans éveiller les soupçons elle commence à contourner le lit histoire que Cantor ne sente pas son haleine. Elle avait bien suçoté une vingtaine de pastilles à la violette, elle savait par expérience qu'il était très difficile de dissimuler une gueule de bois et tout ce qui l'accompagnait. Montrant la tenue étalée entre eux deux, la rousse s'assied un peu lourdement sur le bord du lit.

Enfile sinon on... y arrivera... jamais.

Elle avait beau parler le moins possible, rester droit et ne pas faire de gestes brusques, elle avait vraiment l'impression que la pièce tanguait.
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--.krystaline
[Toujours dans la petite chaumière quelque part à Périgueux]

Tant qu'à faire, si c'est pour attendre, autant ne pas le faire la gorge sèche. Krys s'est donc posée dans la cuisine devant un godet d'alcool de Prune du Limousin. Pas dégueu non plus la gnôle de là-bas, faudra y repasser pour refaire les stocks. Elle sirote son verre en chantonnant tout bas, j'ai l'impression-on-on, que cette nuit va être une nuit agréable.., quand le petiot fait irruption chez elle. Forcément elle fait un sacré bond, elle ne s'attendait pas à ce qu'il revienne aussi vite, même pas eu le temps de boire la petite soeur de la timbale.

C'est bon tu peux y aller,
dit-il en se frottant les bouts de doigt pour réclamer son dû.

Et? Il est habillé en rose??? Y'a pas plus curieux que Krys, il lui faut des infos. Elle farfouille dans sa bourse pour filer quelques piécettes au gamin.

Bah... Tu m'as juste demandé de regarder s'il était là, pas comment il est habillé. Il recompte les écus. Il en manque un Krys...

Elle fronce en se marrant.

T'es dur en affaires toi, allez tiens voilà le dernier écu et files. Par contre restes dans les parages, j'aurai peut-être encore besoin de toi.

La jeune femme quitte donc la chaumière pour se rendre à pied - et oui vous avez bien lu à pied, faut pas abuser non plus, la cathédrale est au coin de la rue - pour se rendre à la cérémonie, puis elle préfère, comme ça tout le monde verra comme elle est bien parée.

Elle est pensive. Elle se demande un peu comment ça va se passer, car le Mike, elle le connait hein, c'est un charmeur, quoique, justement il prend pas toujours le temps de charmer tiens. Enfin s'il croit que la Krys va lui servir de doudou ce soir, c'est qu'il est loin de la connaitre. Elle ricane. Il va tenter de faire son numéro, mais en moins de deux il se retrouvera à genou à lui masser les pieds ... Quoique, nan vaut mieux éviter, la dernière fois qu'elle s'est faite masser les pieds par un homme, ça s'est terminé au lit, donc, ne pas se laisser toucher les pieds. Elle se note dans un coin de la tête d'investir dans des poulaines de chasteté. Ne nous éparpillons pas, elle continue son bout de chemin et franchit le coin de la rue pour voir un peu plus loin la Cathédrale et un attroupement rose. Elle étouffe un petit rire en voyant Mike sapé comme jamais. Elle se retourne pour marcher à reculons histoire de pouvoir se marrer tranquillement sans que les autres ne s'aperçoivent qu'en fait c'est du foutage de gueule. Puis elle se dit que c'est une mauvaise idée, faudrait pas se rétamer par terre.

Plus Krys se rapproche, plus elle a l'impression que quelque chose cloche. Elle a l'impression d'avoir oublié comme un détail. Elle se triture la tête.


Mais qu'est-ce que c'est?
Elle tique. Putaraille! Le cadeau! J'ai oublié le cadeau!

Elle s'arrête net pour repasser en mode concentration en tournant sur elle-même. Oui voilà, elle a trouvé, elle émet un long sifflement, et guette pour voir arriver le petiot en courant.

Bon écoutes, j'ai oublié le cadeau aux mariés. Tu vas donc prendre ces écus, et aller acheter n'importe quoi, du moment que c'est rose. D'accord? Tu viendras me l'apporter en douce, et tu pourras garder la monnaie.
Elle lui glisse d'autres écus dans la main et attend sa réponse, pas sûre qu'elle soit positive.

D'accord Krys. J'achète un cadeau rose et je viendrais te l'apporter en douce.


Voilà, tout semble se goupiller, c'est même un peu trop simple. Bizarre. Elle est maintenant à quelques mètres de la Cathédrale. Sourire aux lèvres, elle fait un petit coucou de la main à Mike lorsqu'elle n'est plus très loin, et à l'intention de la secrétaire d'Ork :

Robeeeerrrrte!!
Samsa..
    "Il faudra que je cours
    Tous les jours.
    Faudra t'il que je cours
    Jusqu'au bout ?"
    (Kyo - Je cours)


L'oubli était à la limite de l'impardonnable pour des milliards de raisons. Pour commencer, Samsa était une poney -une vraie- et ça, c'était Orka qui l'avait dit, alors oublier d'inviter une poney c'était déjà très vexant. Du côté de Myrille, ce n'était pas mieux puisqu'ils avaient combattu ensemble ET qu'il avait écrit un article sur elle -oui enfin, sur les Secrétaires Royaux, ne chipotons pas-. Depuis la guerre d'Anjou, Samsa était loin d'être retombée dans l'oubli, se voyant octroyer une médaille ainsi qu'un collier dynaste, offrant au Secrétariat Royal sa première charte et devenant la figure de l'office. Aucune excuse donc. Non, vraiment, c'était vexant !
Incapable cependant d'en vouloir vraiment à ceux qui la pinçaient, amis en prime, et Cerbère rangea dans sa petite sacoche le cadeau de cérémonie et allait prendre la route quand un dernier détail dans la lettre attira son attention. Rose. Elle devait venir en rose. Quelques secondes de blanc plus tard, elle haussa une épaule. Tant que le mot "robe" n'allait pas avec... N'allait pas tout court d'ailleurs ! Samsa tombait en des crises de panique mémorables dès qu'elle avait une robe, fait extrêmement rare, arrivé deux fois seulement en ses vingt-six ans d'existence. Ainsi donc, c'est une cavalière toute de rose vêtue à l'exception des braies gardées blanches que vit venir Guerroyant, le destrier de charge bai qui interrompit brièvement sa mastication, comme s'il souhaitait être le premier à faire remarquer à Cerbère que cet accoutrement était déroutant sinon ridicule. Au moins pour quelqu'un comme elle quoi.


-Oui bon bah ça va pardi. Toi on va dire que tu seras un poney pour cette fois té, alors te marre pas pardi. Allez viens on y va té.

Elle enfourcha l'équidé -qui n'avait sans doute rien compris et n'en avait d'ailleurs rien à faire- déjà préparé par Melwinn, l'écuyère de Samsa-, et prit la route du Périgord. Le retard fut rallongé par quelques voyageurs qui cachaient trop mal leur rire, déclenchant ainsi l'ire de Samsa qui s'arrêtait pour les provoquer en duel et les faire déguerpir fissa s'ils en étaient encore capables. C'est donc ronchonnante -parce qu'en plus elle avait dû prendre des précautions pour ne pas être tâchée- qu'elle arriva sur place, au plus grand rassemblement de rose de l'Histoire. Il fallait au moins ça pour Myrille devenu Comte. Ah l'amour... Ce que c'était con. Et Samsa était la première des idiotes. Heureusement que la folie et l'idiotie faisaient du bien, il aurait été de sombre présage pour l'Humanité d'être quelque chose de négatif avec tant de complaisance.

-Où j'vais moi maintenant té... ?

Cerbère décida d'adopter la technique bien connue du piquet et resta là, en selle pour être mieux vue de tout autre compagnon rose, comme un silencieux appel au secours à venir la rejoindre, à ne pas la laisser seule, elle qui ne semblait connaître personne ou presque à première vue ! Ou bien étaient-ils trop bien déguisé, à l'image de Jean. Pauvre canin Cerbère.
"Allez quoi, m'abandonnez pas pardi... !"

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Cmyrille
Un baquet d'eau plus ou moins chaude est préparé et autant So que Raymond l'enjoignent à s'y immerger. Dans de l'eau ! Nan mais allo quoi ?! Tu veux prendre un bain tu prépares même pas un baquet de mirabelle... Allo ?! Non mais allo ?!
Et même si, l'espace d'un instant, il s'est demandé si So était là pour l'encourager à se laver en l'accompagnant au fond du baquet, il oublie l'idée. Déjà parce que c'est So. Pis aussi parce que batifoler dans un baquet le jour de son mariage avec sa témoine, ça le ferait quand même sacrément moyen. Roudoudou l'a tenté avec une servante le pas-jour de son mariage et on a vu le résultat, alors là... Surtout en présence du compagnon/amant/briseur de cœur/fouteur de gueule de So.

Une fois celle-ci tournée vers la fenêtre et la vue splendide qu'on a sur la campagne environnante depuis la chambre du Comte, il finit donc par tremper un pied dans l'eau. Dans de l'eau ! Non mais... Enfin bref, vous avez saisi l'idée. Non sans couler un regard en biais à Raymond d'ailleurs.


- Mais je te frotte pas le dos, faut pas pousser !

- Ben tant qu'à pas pousser, retourne toi donc...
Ou va rejoindre So à la fenêtre.



Déjà qu'il a pas bien l'habitude de recevoir du monde dans sa chambre, alors en plus prendre un bain (dans de l'eau, non mais allo quoi ?!) avec deux yeux qui regardent s'il lave bien entre les orteils ou derrière les oreilles, merci hein.


Et après l'épisode fort désagréable du baignage vient l'épisode non moins compliqué de l'habillage. Et effectivement dans ce cas de figure, la présence de Raymond s'avèrerait utile par contre. Enfin une fois qu'il aurait enfilé ses culottes ! Non mais...
Il a fait reprendre une ancienne tenue, achetée à l'époque de sa mission de secrétaire de Keyfeya à la surintendance des finances. Une partie (la cape, les braies et les différents lacets) était partie chez le teinturier pour qu'il les teigne en rose à la place du bleu, qui risquait de filer des boutons à Ork. Le reste, à savoir la chemise ainsi que le gilet long, tous deux blancs, était partie elle chez le couturier pour y faire remplacer les arabesques cousues en fil bleu par les armoiries du P-A.
Oui ben le recyclage c'est à peu près tout ce qu'il peut se permettre vu le pognon qu'a coûté la robe d'Ork.
Mais bon, au final c'était pas dégueulasse. Surtout accessoirisé (c'est souper important les accessoires ma chérie !) avec ses armes personnelles, son casque blanc, son épée et son bouclier. Et une jolie rose rose, qu'il passerait dans le lacet de la cape avant de pouvoir la glisser dans les cheveux d'Ork. Mais sans les épines hein.

Mais ce qui posa problème, comme il s'y attendait, c'était qu'une fois enfilées les braies, la chemise et le gilet, il fallait encore se plier en deux pour mettre et lacer les bottes, puis accrocher la cape à l'épaule. Et ça, c'est pas gagné vu la souplesse du gars.


- Ray ? Tu peux m'biiiiiiip c'te foutue biiiiiiip de bouse qui veut pas tenir, bordel à cul de pompe à chiottes !
Pis je vais avoir
biiiiiiip d'aide pour ces conneries de biiiiiip aussi. Chier !


Pour ne pas choquer notre jeune public, nous avons préféré censurer les mots trop châtiés dans l'intervention précédente.
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Valnor
Cela devait être une marque de fabrique voire un gêne chez les Landemorte d'arriver systématiquement à la bourre. Bon là, le Comte avait des circonstances atténuantes compte tenu des trajets que tous lui avait imposé pour être ici et là.
C'est donc dans son habit flamboyant qu'il déboula pour emmener sa blonde de fille à l'autel. Rien que l'idée d'enquiquiner son futur gendre lui plaisait au plus haut point.


- C'est moi ma chérie je suis là.

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Elainedetroy
Valnor était si pressé de marier enfin sa seconde fille qu'il n'avait pas pris la peine d'attendre son épouse. Il faut dire qu'Elayne avait mis beaucoup de temps à se préparer. Ne voulant pas revêtir les mêmes atours que pour le mariage de Mahaut, elle avait pris un grand soin à choisir une tenue et des bijoux dignes de la position de la famille d'Aubeterre en Périgord-Angoumois. Il fallait en imposer.

C'est donc heureuse d'assister à cette cérémonie et furieuse à l'encontre de son époux qu'elle prit la route pour le château de Périgueux. En chemin, elle répéta toutes les recommandations qu'elle allait prodiguer à sa Belle-Fille, en espérant que celle-ci se souviendrait encore des leçons qu'elle lui avait déjà inculquées depuis de si nombreuses années : respect, politesse, discrétion, courtoisie et surtout sobriété.

Dès son arrivée, on la conduisit dans la chambre de la mariée. Elle s'y précipita, tout sourire.


- Ma Chère, Chère Orkaang .... Aaahhh ! C'est quoi cette robe ? Ce n'est pas une fabrication de chez nous, çà !
Raymond_de_petrus
Raymond rejoignit volontiers Sorianne à la fenêtre, devisant de tout et de rien, s'amusant de la rougeur de ses joues, pendant que Cmyrille refaisait connaissance avec ce liquide longtemps évité et détesté : l'eau savonneuse. Le "rendez-vous galant" fut ainsi humide et bruyant... quelle idée d'avoir mis des canards en bois dans l'eau, le Comte décidant de jouer avec...
Raymond vint lui porter secours au moment de l'habillage, histoire de gérer la superposition des couches, et éviter de transformer Myrtille en Playmobil grandeur nature.


C'est quand même mieux sans sentir l'âne...

Heureusement que les oreilles de Raymond avaient entendu pire, ce qui lui évita la syncope à la découverte de tous nouveaux jurons. Les bottes furent ainsi nouées, tout comme la cape.

Allez, t'es tout beau ! Un vrai poney de compétition !

Ou presque ! Il lui aurait bien collé une claque sur les fesses, mais quand même, il voulait éviter de se faire casser la figure. Raymond remit son tabard noir, qu'il avait ôté pour pouvoir aider Myrtille. L'inconvénient de porter des choses cintrées et de risquer la déchirure au moment inopportun. La chemise rose sombre, sacrifice au dress-code imposé était ainsi largement compensée par le reste de ses vêtements noirs, allant des bottes au tabard en passant par les braies, sans oublier le chapeau. et lança une question rhétorique.

Il serait temps de se bouger, non ?

Il tendit alors son bras à Sorianne, pour l'accompagner jusqu'à la cathédrale, en bon cavalier qu'il était. Cmyrille lui n'avait pas besoin de ça.
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