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[RP] Le Port de La Teste de Buch

Aristophette
Y allez, y aller, il en avait de bonnes, monsieur Henris!

Le tonneau jeté par la géante avait arrosé le pont, et Ari était trempée et grelottante dans sa robe mouillée.
Comme Henris la poussait en avant, elle leva les yeux vers le haut du mât, et fut stupéfaite par le prodige.
Il lui fallait descendre du bateau au plus vite, avant que la géante, qu'elle n'entendait plus, ne lance le bateau au loin. Vu comment elle lanceait le tonneau, Ari avait toutes les raisons d'avoir les miquettes.

Il lui fallait faire quoi, avant? Ah, oui, couper les fils qui retenaient le panneau de tissu destiné à cacher le nom du vaisseau. Bien,elle allait faire ça, et déguerpir de la coquille de bois, pour ne pas se faire lancer avec et surtout pour aller se changer, car vraiment, elle tremblait de froid dans son vêtement mouillé!

Elle regarda Ana, pour voir quand celle ci serait prête, afin qu'elles exécutent le mouvement en même temps.
-Prête!!
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Galla.von.spessen
Galla attendait en compagnie des autres femmes et de matelots qui étaient tous alignés prêts à se mettre au travail au signal que donnerait Messire Henris !

Soudain elle fut atterrée, il se passait quelque chose sur les quais, Benedikt s'était approché de Belle-Assez qui sautait en scandant ses sauts avec les tonneaux qu'elle tenait comme s'il s'agissait de fétus de paille !!!
Que lui dit-il ?
Elle fit mine de s'en aller puis se ravisant elle balança par dessus ses épaules sans se retourner, les deux tonneaux.
Ce n'était pas des petits fûts et celui qui tomba à l'eau tout près de la rampe de lancement provoqua un mouvement dans l'eau, comparable à une vague tempétueuse , l'eau se transforma en une immense gerbe et vint arroser le plancher du bateau.
Galla sentit soudain ses vêtements se plaquer contre sa peau, une grande gerbe d'eau froide venait de la mouiller entièrement, ses cheveux relevés en un chignon savamment négligé dégoulinèrent sur ses épaules...
Elle ressemblait à un chien mouillé !!!
Elle en eut le souffle coupé, elle voulut crier mais aucun son ne sortit de sa bouche sous l'effet de la surprise. Elle eut l'impression que le temps s'était mystérieusement suspendu pendant quelques secondes... Elle demeura sidérée comme pétrifiée.
Puis elle regarda ses vêtements et du plat de la main les lissa, résultat improbable, elle tira dessus pour les décoller de son corps, du coup on se rendait compte que son ventre était légèrement plus arrondi, elle tira sur l'étoffe pour lui rendre de son tombant...

Enfin elle osa regarder les personnes autour d'elle, toutes étaient aussi mouillées qu'elle et les jolis macarons de Ari avaient subi la mini tornade et deux longues mèches encadraient son ravissant visage ! La Dame Anasthasia tenait contre elle ses enfants pour les protéger mais tous étaient trempés et stupéfaits !

Henris avait donné les consignes à chacune d'elles et là il restait bouche bée en suivant des yeux un des tonneaux qui voltigeait dans les airs pour aller finir sa course au sommet du mât !!!!!

Galla regardait tout cela et dans le même temps se disait mais comment vais-je pouvoir hisser les voiles ?

Puis elle se rapprocha du bastingage, elle chercha du regard son fils.
Soulagée elle le vit dans les bras de Benedikt ! L'enfant ne voyait pas la réalité de la situation et riait en tapant des mains ! Il devait croire que Belle-Assez avait voulu faire une farce, un spectacle comique pour la fête sur les quais !

Les personnes les plus proches du quai étaient elles aussi mouillées !
On aurait dit qu'une giboulée, concentrée en une petite circonférence venait de s'abattre sur les quais !

Elle serra ses dents qui voulaient se mettre à claquer car si le soleil était présent il n'avait plus l'intensité qui pouvait rendre l'eau agréable et bien sûr quelques mouettes curieuses voltigeaient au-dessus d'eux, elles cherchaient si cette vague avait rejeté des poissons sur le plancher ! Galla les surveillait craignant que ces oiseaux criailleurs et voraces ne se laissent aller à quelque soulagement dont elles étaient coutumières. Il ne manquerait plus que ça !

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--Meyanne..
Jusqu'ici le baptême se déroulait comme prévu. Ari qui avait peur de l'eau était montée à bord, l'amiral et ses enfants aussi et Galla avait confié le jeune Eric à son fiancé Bébénéné. Meyanne quant à elle était partie discrètement à La Teste de Bois chercher une bouteille de vin de belle robe grenat pour la briser sur la coque.

Elle avait entendu dire qu'un navire qui n'a jamais goûté au vin goûtera au sang, alors deux bouteilles c'était pas de trop à son avis et si elle avait pu elle en aurait bien ramené une caisse...Mais fallait pas gâcher hein!

De retour sur le port elle regarde bouche bée le spectacle qui s'offre à elle. Là sur le pont la jeune Ari trempée semble terrorisé, Ana tient ses enfants serrés contre elle et la belle Galla ressemble à un chien mouillé! Son coeur s'emballe, elle court vers son futur époux et sa fille.


Sirius? Il il..le navire a coulé???!!!! J'arrive trop tard???!!!

Sans attendre sa réponse elle cherche désespérément Henris du regard, il n'a pas l'air affolé contrairement à ses amies. Rassurée de voir que leur bateau est toujours sur sa cale et nerveusement elle éclate de rire.

Hahaha!!!!! J'parierai que c'est l'oeuvre de Belle-Assez non?
--Sirius.black
Sirius? Il il..le navire a coulé???!!!! J'arrive trop tard???!!!

heuuu heinnnn quoi?? ta dit quoi la ???

il eu la peur de sa vie sur le coup ,regarda du coté du navire et se mit a éclaté de rire en voyant tous le beaux mondes trempé des pieds a la tête , pour la 1er fois il ne lui arriva rien.

il les regarda dans bas tout en rien et leurs dit


heyyyy c'est pas le moment de joué avec l'eau hein,c'est le navire que l'on baptise et non vous....

il regarda belle-assez

alors toi tu dépasse toutes les espérance en matière de gaffe , heureusement que se ne fut pas les bouteilles de vin dediou.

il resta au coté de son amour tout aussi morte de rire a voir la scène puis se tourna vers henris

mon pauvre amis ,vous aurais au moins le mérite de vous souvenir de votre 1er mise a l'eau ....montre ses deux doigts et rit ... a cela prêt c'étais la mise a l'eau parfaite, dommage que belle assez est mise un battons dans les rouage de la cérémonie

il tendis une bière a henris

aller buvez donc mon ami
Vincent36
Le soleil était suffisamment haut pour apparaître par-dessus les toits des maisons, annonçant une belle journée à peine parasitée par quelques intrus laineux. Se faufilant à l'intérieur des étroites ruelles, une grande silhouette blonde gagnait le port d'un pas pressé, le dos légèrement penché en avant, les bras collés le long du corps et les mains occupaient à se frictionner l'une l'autre pour se réchauffer. Le ciel avait beau être bleu, les jours avaient commencé à devenir beaucoup plus froids. Et c'est avec cette démarche recroquevillée que Vincent s'empressa de quitter l'ombre des battisses pour rapidement gagner la chaleur des rayons du soleil.

Il était arrivé à la Teste il y a peine quelques jours et il n'avait pas encore eu le temps de rencontrer beaucoup d'habitants. Mais il avait pu retrouver la plus chouette, celle qu'il était venu voir en quittant Bordeaux. La veille, elle l'avait invité à venir voir le port et le bateau qu'on mettrait à la mer après une petite cérémonie.


« Faut qu'vous v'niez msieur Vincent. On va lancer un bateau dans l'eau ! »

Quelques minutes plus tard, le grand homme posa le pied sur les planches de bois qui composaient les quais du port. Il leva le visage vers l'astre solaire, les paupières closes, pour profiter de la nouvelle température et réchauffer le bout gelé de son nez en poussant un gémissement de soulagement. Enfin un peu de chaud !La scène aurait pu se prolonger si un vent traître et froid ne s'était pas engouffré dans son manteau tout en le poussant en avant. Le Blond reprit alors son chemin avec la très désagréable sensation d'être refroidi par derrière et réchauffé par devant.

Le port était grand mais il n'eut pas de mal à reconnaître le bout de bois échoué qui allait bientôt être promu navire. Une troupe de badauds s'était agglutiner non loin en plus de quelques personnes plus poches du vaisseau. Quelques enjambées de plus et Vincent arriva au milieu du groupe bruyant de paysans qui commençaient à s'impatienter de ne pas voir bouger ce bateau d'un pouce. Il ne reconnut personne dans les rangs et décida de s'approcher davantage. Il n'était pas connu ici et n'était sûrement pas attendu alors il se trouva une place un peu à l'écart de ceux qui attendaient, bien en vue des personnes sur le pont, et s'adossa à un piquet. Il regarda avec attention les personnes présentes et se sentit tout chagrin de ne reconnaître personne jusqu'à ce que ses yeux se posèrent sur Ari. Ses lèvres s'étirèrent alors dans un sourire et s'élargirent davantage devant son air peu rassuré et mal à l'aise. Elle avait horreur des bateaux, lui avait-elle confié à leur dernière rencontre. Et pourtant, la voilà qui était à bord. Il la félicita en silence pour son courage.

Au bout d'un moment, un détail qui lui avait échappé jusque là à cause de la distance l'interpella. Ils étaient tous trempés ? Il leva les yeux dans le ciel à la recherche de gros nuages noirs introuvables. Et comment donc alors avaient-ils pu tous se retrouver mouillés dans ce bateau ? Un nouveau coup de vent le sortit de sa réflexion en le faisant frissonner et il se frotta les avants-bras avec vigueur pour se réchauffer. Le médecin du village ne tarderait pas à recevoir tous l'équipage arrosé dans son cabinet. Ils allaient attraper mal, c'est sûr !

Quand il lui sembla qu'Ari regarda dans sa direction il agita énergiquement son bras en l'air pour attirer son attention et la saluer. Il n'osa pas lui crier bonjour, de peur d'attirer sur lui tous les regards des gens présents. Il n'y avait plus qu'à attendre que ce bateau veuille bien descendre dans l'eau et que la brune quitte le pont. Il se promit de lui offrir rapidement son manteau une fois qu'il pourrait l'atteindre avant qu'elle n'attrape un mauvais rhume.
Anasthasia
L'amiral n'avait pas l'habitude de se recevoir des gerbes d'eau comme cela, même lorsqu'elle partait en mer pour une mission. Elle avait eu la chance de ne pas subir de grosses tempêtes, même si elle avait déjà connu de grandes houles. C'était un comble de prendre l'eau alors qu'elle était tranquillement à terre à La Teste...

Le moment de dévoiler le nom du navire était venu : Anasthasia fit un signe de tête à Aristophette pour lui signifier qu'elles pouvaient. Elle prit les ciseaux qu'on lui avait donné et glissa les lames de part et d'autre de la ficelle dont elle avait la charge. En une fraction de seconde, les fils fut coupés et le tissu maintenant le secret tomba au sol. Chacun pouvait voir "La Destinée" peint en belles lettres sur la coque.
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Anasthasia Valkensky, Dame d'Istra et de la Brède - Ne cesseris iniuriae ; superes probitate
Henris
Il prit la bière que Sirius lui proposait et l'avala cul sec... lui qui n'avait bu jusque là que du vin de messe
Rhooo... oh quelle drôle de boisson...

Contrairement à son amirale, le matelot avait pris plus d'une vague de front, mais ce tsunami l'avait surpris par son intensité... il riait de bon coeur en voyant toutes ses femmes
trempées dans leurs habits... leurs coiffes défaites....
Lui était resté en braies et ses habits étaient bien au sec...
Enzolt, l'ainé des enfants d' Anasthasia, s'amusait lui aussi de la situation... Henris s'approcha doucement d'Ana. Elle, d'habitude stricte dans sa tenue, ne laissant apparaître que sa rigueur, lui apparaissait bien plus femme et il en était troublé. Se rapprochant encore pour être tout prêt d'elle, il lui susurrait au creux de l'oreille, profitant de l'instant pour inhaler son parfum...
J'ai des vêtements secs en cabine, si tu veux en profiter...
Puis il se retournait vers Meyanne et Sirius en leur faisant de grands signes...
Aristophette
Voilà, c'était fait. Le bateau avait un nom.
Ari se pencha pour le lire, à l'envers, mais le vide qui s'ouvrit sous son regard la fit reculer prestement! Le bout de tissu, que le vent roulait en boule, en bas, sur le quai, semblait loin, mais loin!!
Elle recula d'un bond! Dieu qu'elle abhorrait le vide! Comme une bourrasque collait la robe à ses jambes, sa peau se piqua d'un friselis glacés. Elle resserra les bras autour de son torse, se ratatina pour faire le gros dos face au vent mordant. Elle regretta in petto que le tissu qui cachait la plaque soit tombé sur le quai, sans qu'elle ait pensé à le rattraper, pour s'en draper.

Elle regarda autour d'elle pour voir si la cérémonie suivait son cours. Elle remarqua maitre Henris qui picolait avec Sirius.

-Hey, moi aussi, j'en veux!, articula t-elle, tant bien, que mal, tellement elle claquait des dents. En boire une gorgée, peu importe ce que c'était, pourvu que ce soit alcoolisé, paraissait être le paradis. Et même, en arrosant de gnôle ce trop gros bateau, et en y boutant le feu, ça ferait une flambée formidable, qui réchaufferait tant les coeurs, que les âmes, et même les robes!

Puis, voyant Meyanne et Sirius , côte à côte, elle s'en voulut de ses pensées. Ils semblaient si fiers. Un peu comme Ari avait été faraude, à l'ouverture du Bulot Frétillant. Son coeur se serra , à l'idée de sa jolie taverne abandonnée. Elle eut une violente nostalgie des bois clairs du comptoir, du feu ronflant de la cheminée, de la vue sur la Garonne...

Elle baissait le regard, triste, quand elle remarqua un peu à part une silhouette familière. Après un pas en avant, elle fixa l'homme en plissant les yeux.
Un sourire en tranche de pastèque lui barra la figure. Msieur Vincent!

Il était venu!
Elle s'avança à nouveau, jusqu'à ce que le bastingage l'arrête. Elle y posa les mains et se pencha. Ses cheveux volaient au rythme des rafales, comme des algues au fond du lac, mais elle s'en moquait. Sa robe trempée la gelait jusqu'à la moelle, mais elle s'en moquait. Ses dents claquaient en cadence, mais elle s'en moquait et répéta doucement "mss-ii-eeu-eur-VV-in-in-cc-ent!", frigorifiée, ravie. De la main, elle lui fit signe de monter à bord, pour la rejoindre. Tout soudain, elle le voulait à ses côtés. Il fallait qu'il soit là avec elle, pour partager ce moment inhabituel avec elle.
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--Meyanne..
Voilà Ari et Ana avaient bravé l'eau et le froid puis dévoilé le nom de leur navire. La Destinée, ce nom ils l'avaient choisi tous les deux sans trop avoir à chercher. La Destinée c'était leur rêve et puis aussi l'histoire de leur rencontre. Ce soir du mois de mai où elle s'était perdue et avait poussé la porte de la taverne, de Sirius ce soir où leur chemins se sont croisés, ce soir depuis lequel ils ne se quittent plus...Elle aime cet homme qui la fait rire tant par ses maladresses que ses taquineries, à son tour elle adore le faire enrager son vieux râleur comme elle aime à l'appeler!

Bien sûr vu qu'il ne tenait pas en place il avait trouvé l'excuse de la vague de tonneau pour monter une bière à Henris, Meyanne restée sur le quai avec ses deux bouteilles attendait son retour pour les jeter sur la coque.


Allez capt'aine dépêche toi on jette ensemble?

Ni une ni deux elle lui colle une bouteille dans le mains.


Allez UN....DEUX.....
Vincent36
La toile masquant le nom du bateau semblait vouloir d'elle même s'échapper de ses geôlières de chanvre. Elle convulsait contre le bois, secouée par le vent, tirant de toutes ses forces pour se libérer et quitter ses attaches. Mais elle dû attendre que les ciseaux salvateurs coupent enfin les cordes et l'étoffe s'envola, dansant dans l'air avec bonheur et élégance pendant les quelques secondes que dura sa chute. Elle atterrit doucement sur le sable mais Éole n'avait pas encore envie d'abandonner sa cavalière et il souffla plus fort pour la faire glisser sur les grains jaunes, se moquant bien des humains frileux.

Le Blond quitta des yeux les danseurs pour découvrir le nom du bateau : La Destinée. C'était un joli nom qui évoquait de belles choses. Les marins monteraient à bord en imaginant déjà les richesses et les aventures que leur promettait le navire. On se sentait plus léger en montant sur un bateau avec un nom si doux. Et pourtant, on pouvait tout aussi bien être destiné à couler bêtement dans une tempête ou à être éventré par une bande de pirates aux dents jaunies. Mais quand on est marin, on ne doit pas penser ce genre de choses. Sinon on arrêterait tout de suite d'être marin !

Son regard revint sur le pont et il tomba face à Ari, qui s'était accrochée aux bastingages, toute tremblante. Il était presque sûr de la voir devenir bleue ! Il comprit à son geste qu'il fallait monter à bord. Il regarda les autres personnes présentes sur les quais. Et on le laisserait vraiment grimper là haut ? La scène qui allait se produire se déroula à l'intérieur de son esprit. Il se rapprocherait de la rampe comme si de rien n'était, monterait calmement comme s'il faisait parti de l'équipage. Là, l'attendraient deux énormes marins avec un air pas commode qui s'empresseraient de lui agripper les bras avant de le jeter par-dessus bord. Comme il ne savait pas nager, il sombrerait dans l'eau après une courte lutte pour la survie en hurlant. Ari s'évanouirait probablement, créant tout un émoi sur le bateau. Des marins un peu trop rustres s'élanceront à son secours en renversant divers fûts de bières et de vins qui éclateront sur le pont. Par un quelconque mystère que Vincent ne s'expliquait pas encore, ces breuvages qui réchauffent le corps prendraient feu, transformant le navire en gigantesque torche, laissant aux pauvres malchanceux qui ne savent pas nager, le choix de mourir brûlés ou de nourrir les poissons avec le Blond précédemment jeté.

Vincent reposa son regard sur Ari avec un air plus lugubre et marmonna dans sa barbe.

Ce sera de votre faute...


Il respira un grand coup pour se donner courage et chassa la mauvaise histoire de ses pensées. Ca ne pouvait pas être ça, sa destinée. Il gagna en quelques enjambées la grande planche de bois qui permettrait son ascension sur le vaisseau. Personne ne lui hurla de s'arrêter, alors il entama la montée. Sur son court trajet il pria très fort de ne pas rencontrer les deux marins à l'arrivée. Et cela sembla fonctionner. Quand il ouvrit les yeux, il était en haut et personne ne sembla vouloir le jeter à l'eau. Il soupira longuement, les traits de son visage exprimant un très net soulagement. Il n'osa pas regarder derrière lui de peur de se retrouver face aux deux marins et fonça, sans regarder personne, qu'il ne connaissait pas de toute manière, se cacher derrière le petit bout de femme qui faisait au moins une tête de moins que lui.

Sa bouche s'étira dans un sourire mutin et il commença à défaire les attaches de son manteau pour s'en dévêtir. La voir dans cet état, toute trempée et gelée, lui faisait mal au cœur et pourtant il se détachait d'elle un côté chat mouillé qui lui donnait envie de rire. Il posa le vêtement encore chaud sur ses épaules et croisa les bras sur son grand torse en s'asseyant sur le bord. Il lui demanda avec son air toujours moqueur : 


Et si vous me racontiez pourquoi vous ressemblez à une sirène à jambes tout droit sortie de l'eau ? Vous allez bien ? Vous n'avez pas trop froid ? Je peux vous frotter si vous voulez !

Il lui sourit de nouveau, plus compatissant cette fois-ci. Il était bien heureux de la retrouver. Un nouveau coup de vent s'écrasa sur son dos et sembla vouloir le pousser vers elle.
Anasthasia
Anasthasia poussa doucement Sirius en lui disant que ce n'était pas encore l'heure de boire et que l'alcool devait servir à autre chose pour le moment. Elle était ravie de les voir si heureux, sa future filleule et lui. Leur navire était un beau morceau, reflet de leur rencontre, de leur amour et de leur futur à deux. Elle avait hâte de leur souhaiter tout le bonheur du monde lors de leur mariage, mais avant, Meyanne devait être baptisée. Enfin c'était une autre cérémonie à venir et il fallait se concentrer sur celle-ci qui n'était pas tout à fait terminée.

Pourtant, l'amiral avait hâte d'en finir d'un certain côté : elle était, elle aussi, trempée jusqu'aux os. Elle frémissait et tremblait complétement à chaque brise. Le souffle chaud du chef de port, héros de la journée, la fit frissonner aussi, mais pas pour la même raison. Elle n'osa pas se retourner franchement pour être face à lui, car ses joues avaient viré au cramoisi à l'évocation d'une telle proposition. Elle avait un peu honte, aussi, d'être si mal apprêtée et coiffée. C'était la première fois qu'il ne la voyait pas tirée à quatre épingles. Elle aimait maîtriser les choses, or ce n'était pas le cas à cet instant précis. Elle était comme un navire dont le capitaine n'a plus la boussole : perdue. Elle lui chuchota néanmoins une réponse.

Je ne suis pas sûre qu'ils soient à ma taille, mais si tu as une couverture je ne suis pas contre.

Elle regarda ensuite les enfants, en se demandant s'il était plus sage de les laisser là ou de les emmener en cabine où ils risquaient de vouloir jouer à cache-cache ou de casser les instruments de mesure. Et surtout, elle ne savait pas si c'était convenable de s'éclipser ainsi avec Henris.
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Anasthasia Valkensky, Dame d'Istra et de la Brède - Ne cesseris iniuriae ; superes probitate
Henris
Henris avait tout prévu sauf peut être ces tonneaux volants... et surtout de voir les trois femmes qu'il avait fait monter à bord être trempées de la sorte.

Sa première réaction était d'abord un grand sourire moqueur, il s'amusait de la situation,
puis s'était approché assez prêt de son amirale pour ressentir un trouble certainement partagé à la vue des joues d'Ana.
Il entendit à peine ses quelques mots
Citation:
Je ne suis pas sûre qu'ils soient à ma taille, mais si tu as une couverture je ne suis pas contre.

Il reprenait tous ses moyens, en allant faire un aller retour rapide avec trois couvertures
La première il la donna à Galla qui était toujours devant le mât, la seconde il la tendit au messire qui avait rejoint Ari, en lui faisant un clin d'oeil ...
Puis il se rapprocha d'Ana et de ses enfants, il déplia la dernière couverture pour la poser délicatement sur ses épaules en couvrant également le petit dernier dans les bras de sa maman. Situation cocasse ou il restait au plus prêt de ''sa supérieur'' en se collant à elle et sentant son coeur battre... et de lui chuchoter avec son air moqueur

Mon amirale tu as une classe d'enfer

Il lui prit la main et posa délicatement ses lèvres sur cette dernière...
Henris s'empressait de prendre avec lui Enzolt l'ainé pour lui montrer le reste du bateau
--Sirius.black
après avoir pris une chope avec henris , sirius descendit du navire aussi discrètement et alla rejoindre meyanne.

il sentit une pression contre lui et se retourna,c'étais Anasthasiaqui le poussé discrètement et qui lui disais quelque mot , il se mit a sourire et lui fit un oui de la tête.

meyanne lui colla une bouteille dans la main et lui dit avec un sourire a faire craqué les rides du vieux.


Allez capt'aine dépêche toi on jette ensemble? Allez UN....DEUX.....

.........TROIS......................

il lança avec mey les bouteilles qui se fracasse a l’unisson sur la coque du navire , il était heureux , il ne le montrais pas,il le le montrais presque jamais remarque ,lire en lui ou lui faire dire ses ressentit étais aussi facile que d'apprendre a faire du maniement d'épée a un manchot.

il regarda cette femme dans les yeux et lui fit un clin d’œil , il repensa a tous se qui leurs est arrivée depuis se fameux soir a rochecouard ,le torchon , la 1er balade ,eléanne ,leurs rêve de faire des choses ensemble , puis il regarda la destinée se mot qui a leurs yeux avait une signifiance bien particulière et qui pour la 1er fois leurs union avais concrétiser se rêve.

la Destinée se dressé face a eux ....il regarda meyanne et sans lui laissé le temps il l’attrapa et la pris comme un sac sur son épaule puis pris la main d'éléanne avec celle qui lui rester de libre , il comment a monter la passerelle en crient.


attention attention chargement d'exception qui arrive ...il regarda henris et se mit a rire en lui disant ...celui la va dans ma cabine , j'y tiens , c'est le trésor de ma vie
Lonufiel
Lonufiel regarda tout cela avec un pincement au coeur et il se dit ha si Anae pouvait être la à ses côtés, mais bon c'est la vie elle a du aller malheureusement depuis le début de l'été chez les moines diront nous.
Bon ce n'est pas tout cela mais le navire est baptisé et c'est peut-être à lui maintenant avec la masse de finir le travail, mais vaut mieux attendre qu'henris lui dise il ne sait plus vraiment, pas trop l'habitude de cela.

Enfin, il regarda tout le monde, ensuite le bateau cette belle coque et maintenant c'était le moment pour lui à l'aide de la masse de retirer les cales.

Lonufiel repris son souffle marqua un instant et leva la masse au dessus de sa tête et d'un coup sec fit partir une cale puis les autres de la même manière.
Il ne lui restait plus qu'à voir le bateau descendre doucement dans l'eau.

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Aristophette
Ari avait suivi des yeux la montée à bord de Vincent. Quand il approcha d'elle, un sourire des plus radieux vainquit les tremblements de sa mâchoire. Comme d'habitude, il la contempla d'un air goguenard. Elle ne s'en formalisa pas; il donnait toujours l'impression de se moquer gentiment d'elle. Cela n'enlevait rien au plaisir d'être avec lui.
Alors qu'elle s'enlevait de la bouche une mèche brune déposée là par un souffle de bise froide, elle connut la surprise délicieuse de le voir ôter son mantel, et de l'en draper.

Les petits bonheurs sont les plus savoureux.

Outre la chaleur immédiate qui l'enveloppa, elle eut intimement conscience que c'était sa chaleur à lui, et plus grisant encore, son parfum qui l'enlaçaient. Elle oublia la mèche rebelle, qui revint se faufiler entre ses dents et ferma les yeux un instant, en se blottissant dans le manteau.
La voix de Vincent lui fit ouvrir les paupières. Assis face à elle, en simple pourpoint, il se moquait tout en s'inquiétant de sa condition, le félon! Elle crachota ses cheveux d'un pfrfrrr élégant, et s'indigna:

-Une sirène? Pff, msieur Vincent! Mais bougez pas!

Elle avait remarqué qu'Henris avait tendu à Vincent une couverture, geste que celui-ci n'avait pas remarqué. Elle fonça vers le chef de port, et lui prit la couverture des doigts.

-Merci, msieur Henris! J'crois qu'y vous a pas vu!

Elle serra d'une main les pans du mantel contre elle, trotta jusqu'à Vincent, et déplia la couverture qui claqua au vent marin.

-Msieur Vincent, j'vous réponds, promis, mais couvrez-vous d'abord! Allez pas choper la maladie, j'm'en voudrais toute ma vie, même si'j'peux vous soigner d'bouillon d'bulots!

Elle lâcha les devants du mantel, pour attraper un coin de la couverture, et emmitoufler Vincent dedans. Elle était trop petite, Ari, alors elle se hissa sur la pointe des pieds et vint se coller contre lui, pour saisir dans son cou l'autre coin. Quand elle l'eut dûment emberlificoté dans le plaid, elle recula d'un pas, satisfaite.

-Vlà, nous sommes couverts tous les deux. Alors pour vot réponse, ben c'est la géante, là, qu'a fait une vague éééénorme! FFFlllatch!!

Elle mima d'un mouvement du bras la déferlante qui avait débordé sur le pont en les arrosant tous. Puis elle se pencha et lui chuchota:

-C'est la même géante qu'va lancer l'bateau dans l'eau, j'crois! L'est sacrément forte! Y faut descendre vite! J'veux pas être à bord quand elle va faire ça! Pas question d'avoir la mer vide en d'sous!


Elle eut à peine le temps de voir Sirius arriver avec Meyanne posée comme un sac de blé sur l'épaule, qu'un grand bruit la fit sursauter, puis un autre, un autre, et un autre.... et la Destinée se mit à bouger. Ari écarquilla grand les yeux, soudain épouvantée, et s'agrippa au bras de Vincent.

-Msieur Vincent!! Ca bouge! Ca bouuge!! On tombe dans l'oceaan!!

Fatalité!
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