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[RP] Le Port de La Teste de Buch

Beaba
Béaba arrivait en courant avec 5 chopes vides dans chaque main.

J'arrive à temps je crois ! aller, vas-y Henris remplis moi tous ces récipients.
S'il n'y en a pas assez, je cours en chercher 10 autres.
Il en faut pour tout le monde, ceux qui sont là et ceux qui vont arriver
Un bateau doit être arrosé et les gosiers désaltérés , c'est une EVIDENCE


Beaba fit la bise à tous ceux qui étaient présents
Sirius.black.
sirius arriva un peu en retard et alla embrassé sont amour....

coucou .... j'arrive juste a temps pour boire a ce que je vois ....

puis il regarda l'évidence et sourit puis regarda meyanne.

mon capitaine,mon capitaine le parrain cache des bières,il veux les boires seul pfff ...

il se demandais si tout étais réelle ,le couple vivais comme sur un nuage,tous leurs réussissais ,et repensa a comment ils trouvère le nom du navire et sourit a son amour.

tu te souviens mon coeur ,quand nous nous somme trouver,a nos yeux se fut une évidence pour nous de ne plus se quitté , nôtres destinée fut une évidence pour tous nos amis aussi .

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Galla.von.spessen
Elle courait aussi vite que son tour de taille le lui permettait et sa fatigue qui depuis quelques jours ne la quittait pas.
Elle était allée en taverne avant hier soir et avait alors appris que l'on baptisait le bateau de Meyanne mais elle ne savait même pas que le bateau était achevé !!! Elle n'avait pas vu les offres d'emploi pour charpentier dont le chef de port l'avait informée ! Mais bon on ne peut pas être partout à la fois à n'importe quelle heure de la journée et puis.......
Ben elle est allée au lac !!!!!! Puisque l'affaire tombait au lac autant mettre ceci en profit ! Elle n'allait pas non plus s'y jeter elle-même !!!!
Pas sûr qu'elle flotte bien avec son bidou !!!!

Essoufflée elle arrive sur les quais et oufff le foncet est encore là !

Bonjour à tous ! Me voici tardivement mais j'ignorais que le bateau était prêt à être baptisé ! Tout est bien qui finit bien et me voilà !
Tenez j'ai pris avec moi un gros bouquet pour mettre à la figure de proue et un gâteau très spécial pour l'occasion !!!!!


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Meyanne.black
Elle sourit, comme souvent d'ailleurs.Les mots de Sirius avaient fait remonter en mémoire le jour de leur rencontre fortuite alors qu'elle s'était perdue..Ce jour où sans rien dire leurs regards se sont croisés comme une évidence ils allaiebt accomplir leur destinée. Ils ont pris le temps d'apprivoiser leurs coeurs blessés pour aller encore plus loin...Jusqu'au bout ensemble.

Alors trinquons mes amis!!!! A l'Evidence!!!!!!

Henris je te remercie pour ce chouette baptême, Béa pour être venue avec des chopes, Galla pour t'être déplacée sans rouler hihiii et toi Sirius pour m'avoir permis de réaliser mon rêve...

Elle prit le bouquet spécial à accrocher, monta à bord et se mit à chanter. Bizarrement c'est là que je ciel tourna à l'orage.

Il était un petit navireuuuh il était un petit navireuuuuuhhh Ohé ohéééééé......

Voilà c'était aussi rapide qu'imprévu ce baptême, des choses simples des moments simples, des amis toujours là...Ils partaient avec un pincement au coeur se promettant de ramener à chacun un présent.

Allez montez on va manger ce bouquet non?
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Guisseppe
Un craquement, un couinement, un sifflement.... Soudain, une charrette à bras débarque de sous la brume matinale. Elle est poussée, tirée, déplacée tant bien que mal par un homme et un enfant. Les deux parlent fort et en italien pour couvrir le bruit que fait le véhicule. Il s'agit de Guisseppe et de son fils Luigi. Tout deux forains, ou bateleurs ou jongleurs, ou comme il vous plairait tant que vous leur donnerez quelques pièces. Guisseppe faisait la tête, ils venaient de se faire agresser. Pourtant, il n'avait pas le choix, il fallait vivre, et pour cela, il fallait travailler.

Enfin, ils arrivent vers le centre du port, la place semble vide, mais ils espèrent qu'elle se remplira. Pendant que Luigi commençait à rameuter des potentiels spectateurs, son père montait l'estrade.
Guisseppe avait bricolé une scène qui coulissait directement depuis la charrette; Elle tenait ensuite grâce à deux tréteaux et la bâche protégeant le chargement durant le trajet devenait un rideau de scène assez convaincant. Après avoir dressé la scène et s'être assurer plusieurs fois que cela tiendrait en sautant dessus, il sortit ses balles, luth et autre accessoires et les rangea à portée de mains pour être réactif pendant le spectacle. Puis, comme à son habitude, il sauta à terre et fit quelques pas en arrière.


bene , lo farà*

Il retourna ensuite se changer à l'intérieur de la charrette, abandonnant la cape en laine qui lui servait pour la route, et mettant sa tenue bariolée. Enfin, il se tourna vers son fils qui criait sur le port :

Figlio , noi siamo pronti**

* bon ça va le faire
** Fils, nous sommes prêts
Beaba
Beaba se promenait sur les quais quand elle vit un curieux manège.
En un rien de temps, une petite charrette s'est transformée sous ses yeux , en un scène de Théâtre. Quelle ingéniosité!
Elle s'approcha :
Hé hé, Bonjour
Vous allez nous faire un spectacle? Vous restez quelques jours?
Guisseppe
Bon giorno, non désolé nus partons dès ce soir. Nous espérons que vous allez aimé le spectacle;
Narcysse
    Je veux des souvenirs avec toi,
    Des images avec toi,
    Des voyages avec toi
    Je me sens bien quand tu es là*


La Teste-de-Buch , première étape d'un voyage.

C'est la première fois que la Fleur quitte Bordeaux par envie. En fait, elle s'est toujours contentée de suivre le Colosse depuis qu'il est devenu son Père. Comme son ombre, toujours dans ses pas, partout, tout le temps.

Cette fois c'est différent. En beaucoup de points.
D'abord, elle ne suit pas le Géant. Il ne fait pas parti du voyage.
Mais elle n'est pas seule pour autant. A ses côtés, juste là, assis sur le ponton d'un des quais du grand port de cette ville qu'elle découvre pour la première fois, un Celte.
Lui qui est rentré dans sa vie sans prévenir, sans qu'ils ne s'y attendent, ni l'un ni l'autre.
Comme une bourrasque qui ferait virer de bord le plus grand des navires, il a déboulé dans son coeur et en a fait chavirer la boussole.
Elle qui pensait ne jamais quitter le cap qu'elle s'était fixé, elle découvre qu'à ses côtés il pourrait y en avoir des centaines d'autres.
L'esprit de la Fleur traverse la pire des tempête à cet instant, mais il suffit qu'elle tende la main et que ses doigts glissent et s'entrelacent entre les siens pour que l'horizon se calme, que tout redevienne paisible et clair.

Qu'en pensera leur famille? Qu'en dira son Père quand il l'apprendra? Faut-il qu'elle lui dise? Qu'elle lui dise quoi d'ailleurs? Elle ne sait même pas expliquer ce qui lui arrive ...
Autant de questions sans réponses qui tournent en boucle sans réussir, pourtant, à la freiner dans son élan.
Elle veut être avec lui. Elle veut le voir quand elle se réveille et s'endormir bercée par les battements de son coeur. Elle veut la chaleur de ses bras protecteur et la douceur émouvante de son regard.
Que ce "Nous" naissant grandisse encore et encore. Que jamais il ne disparaisse.

Assise au bout du ponton, ses pieds nus chatouillant la surface de l'eau, elle soupire de bien-être et pose sa tête sur l'épaule du brun.
Le soleil lui chauffe agréablement le visage, la fièvre est partie, il ne lui reste que ce doux vertige enivrant qu'elle apprend à dompter.

    Je veux des souvenirs avec toi
    Des images avec toi
    Des voyages avec toi
    Je me sens bien quand tu es là*





* Déclaration d'Amour - Michel Berger

Clic!

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Hoeldetrajan
Hoel ne savait pas pleurer. Il n'avait jamais eu à le faire. Il était Denvez et il avait connut le dieu à corne, le cerf blanc de Bro-Eliande. Il ne pleura donc pas en voyant l'écume des vagues venir mourir contre la modeste digue et plus loin contre le sable. Mais un drôle de sentiment venait de monter en lui. Du fond de son ventre jusqu'à son cerveau.

Le bonheur, il connaissait. Il ne fallait pas mentir là-dessus. Sauf que des trois femmes qu'il avait eues dans sa vie, deux étaient au couvent et une autre l'avait simplement trahie, le laissant seul et comme simple cadeau, ses bottes et son cheval pour rentrer en Bretagne. Là, le bonheur lui parut si beau, si simple qu'il avait peur de le perdre, de la perdre elle.

Il ne voulait rien d'autre que d'être avec elle, ses bras le matin et le soir sans se soucier de rien d'autre. L'océan était son monde ancien, sans doute son monde une fois de plus. Deux mouettes passèrent au-dessus de leurs têtes, alors qu'ils étaient si tranquillement là a regarder le soleil. Qu'il était doux d'entendre les bruits d'eau, et d'avoir un goût de sel sur le visage.


J'avais perdu le goût des choses
Sans avoir idée de la cause
La naissance des temps nouveaux
Me surprit bientôt
La poussière au bleu du chagrin
S'élevait sur tous les chemins
Vous courez comme feu folet
Mon âme égarée

Puis il y eu ce sentiment nouveau
Ce souffle sur ma peau
Le plaisir avec toi
Puis il y eu la joie d'être éveillé
Par le premier baiser
D'une bouche adorée *


*
Sentiment Nouveau
Jean-Louis Murat

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Narcysse
    Je ne sais pas où je vais ; mais je marche mieux quand ma main serre la tienne. *


Le soleil se couche sur l'Océan, dans le calme et le silence. Il n'y a pas besoin de mots, tout parle pour eux.
Les jambes repliées sur elle et retenues par ses bras qui les entourent, les épaules couvertes par le bras protecteur de son Celte, elle regarde les derniers bateaux s'amarrer pour la nuit.
Elle s'imagine à leurs place, fièrement dressée à la barre du Black Bow, de retour au pays après un long, très long, voyage. La cale chargée de mille et une merveilles venant de contrées lointaines et peut-être même encore inconnue.
Puis elle le voit, Lui, le Chevalier de son coeur. Revenant d'une mission auprès de sa Duchesse où il aurait risqué sa vie pour la protéger. Il attendrait impatiemment sur le quai qu'elle termine la manœuvre et quand la passerelle s’affaisserait enfin sur le ponton , ils abandonneraient tout pour se sauter dans les bras. Oubliant l'activité autour, les cris des gens du port et leurs propres obligations, ils savoureraient cet instant de retrouvailles qui n'appartiendrait qu'à eux et à eux seuls.

Elle le regarde et sa peau frissonne. Elle n'a pas froid, elle vibre des sentiments nouveaux qu'il éveille en elle.
Tendrement, elle pose ses lèvres sur les siennes. Par un délicat baiser, elle prend un peu de lui et lui ouvre un peu plus son coeur.

Le soleil fait danser ses derniers rayons aux reflets dorés sur l'eau, les marins ont quitté le port. Il ne reste qu'eux.
Main dans la main ils ont rejoint la ville. La Fleur à l'impression de flotter. Quand il la regarde, qu'ils soient seuls ou entouré de monde, elle nage dans ses yeux comme dans un océan de douceur. Comme ce soir. Ils ne sont pas seuls au comptoir de la taverne municipale mais il n'y a que Lui à ses yeux.

Soirée agréable passée, terminée sur une note de confidence qu'elle n'aurais jamais cru oser avouer. Pas même à elle même.

Portée dans ses bras comme on porte une princesse dans les contes de fées, ils s'echouent sur la plage qui longe le port.
Allongée face aux étoiles qu'elle contemple, la tête au creux de son épaule, sa chaleur l'enveloppe et le bruit des vague la berce.

On est bien là hein?


Oui, elle se sent bien. Et ce n'est que le début d'un voyage mille fois plus beau que ce qu'elle a pu faire en mer.


*Alfred de Musset

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