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[RP] Les quatrains

Lilouanna.
Lilouanna revient aux rimes.
Elle réfléchit en lisant les mots.

Avant son retour
Sur son vélin
Il avait couché tout son venin
Avant de revenir tel un vautour


Elle laisse les mots pour le suivant.

Jour, humour, illusion, frisson
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Eleonore.
Les jours se suivent et ne se ressemblent jamais, sauf pour celui qui aime rester dans l'ombre et le fade. Nîmes s'éveille chaque matin dans cette torpeur qui lui est propre, chacun son rythme, chacun son sourire et chacun sa romance, réelle ou imaginaire. La vie est faite de promesses que l'on se fait parfois afin de pouvoir avancer, et cela je le retrouve aussi ici, chez moi. Cela m'interpelle. Je suis curieuse car je connais peu cela ne faisant jamais de promesse et n'attendant rien des autres que je ne pourrai donner moi-même.
Je reviens dans l'endroit des quatrains. J'ai souri en ouvrant la porte, ravie de revenir. Les feuillets sont toujours là, un nouveau trône sur la pile. Et comme quelques jours plus tôt, je reprends la plume et me lance.


    Est-il sage de vouloir fuir la nuit et voir poindre le jour?
    Jouer avec le diable et les démons, non sans humour,
    Pour méditer et flatter au mieux la moindre illusion,
    Tout cela pour faire vibrer le corps par un unique frisson?

Le frisson, me dis-je, pourrait même se conjuguer à tous les temps si on s’élance dans les interrogations existentielles et si l'on se donne la peine de faire en sorte qu'il naisse, qu'il dure, qu'il laisse son empreinte la chair, qu'il devienne une addiction ou un souffle perpétuel.
C'est terrifiant quand on y pense... d'ailleurs qui prendra la suite?..


    Frisson - addiction - souffle - étouffe

_________________
Bibiche75
Une ombre, un parfum. Bibiche reconnut entre mille la présence d’Eleonore qui passait par là. Des gens entraient et sortaient, sans rien écrire. Quand fut son tour, la brune lut le dernier poème laissé par la rousse. Elle admira la plume en se disant qu'elle avait beaucoup de talent et qu'elle-même était très loin d'avoir son niveau. Cependant, les mots gravés à l'attention du prochain rimeur, en l’occurrence Bibi, lui firent penser à tout ce temps passé en sa compagnie, depuis leur douce rencontre.


Quand elle est dans ses bras, son corps se couvre de frissons
Le désir de lui est tel que son cœur bat très fort et l'étouffe
En parfaite harmonie, ils font l'amour jusqu'à en perdre le souffle
Ça c'est sûr, il est devenu son addiction...


Bibiche rosit en posant sa plume sur le bureau. Des mots qui l'avaient inspirée. Des pensées qui étaient allées vers lui. Des rimes qui révélaient ce qu'elle ressentait. Elle laissa quelques mots à son tour et fila le rejoindre au plus vite

Blanc. Oseille. Réveil. Chantant
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Lormet
Cela faisait un petit moment que Lormet n'avait pas poussé la porte de l'endroit des quatrains. Il aimait bien ce lieu, chargé d'émotions posées sur les parchemins laissés ça et là, afin que tout le monde en profite...il lut le dernier, et ne put s'empêcher de sourire, sentant dans son propre coeur tout ce que Bibiche décrivait.
il prit la plume, et répondit.


Quand au matin, ma main se pose sur son sein blanc
Nul besoin de salaire, aucun besoin d'"oseille"
C'est pour moi en effet le plus doux des réveils
Mon corps nu tout contre elle s'épanouit en chantant


Il laissa les mots suivants:


Voyage-Rivage-Ensemble-Rassemble
Fanette
Fanette en avait fini de sa journée de travail, elle avait empoché quelques écus et poursuivait sa découverte de la ville du sud.
Une affiche sur une porte attira son attention ... Une salle des quatrains, pour les villageois, les aventuriers et les voyageurs. Elle n'était rien de cela et ignorait ce qu'était un quatrain, mais il faut croire que la vagabonde était curieuse. Elle poussa doucement la porte et entra dans la pièce déserte. C'était un petit bureau aménagé dans une tour. Le mur arrondi suintaient l'humidité et il était percé d'une fenêtre étroite, en hauteur. Son regard s'attarda sur la table, où s'empilaient des vélins, couverts de quatre lignes aux écritures multiples.
La jeune femme s'assit pour les lire ... un sourire se dessina sur son visage ...Elle commençait à comprendre.

Elle songea à son bienfaiteur de Laval, qui lui avait appris à lire et écrire ... Si elle pouvait à son tour laisser ici une trace, quel meilleur témoignage que les heures passées à déchiffrer les courriers, reconnaître les lettres, s'échiner à les associer pour former des idées cohérentes ont porté leurs fruits. Elle réfléchit, prenant la plume et s'applique à son tour à tracer de belles lignes.

Seule sur le chemin, j'ai poursuivi ce voyage,
Me serai-je égarée à un autre rivage ?
Comment saurais-je alors si nous sommes ensemble,
Le dessein de celui qui, ce jour, nous rassemble ?

Une fois fait, Fanette relit, soupire...
Bon, ce n'est qu'un début ... Il ne lui reste plus qu'à ajouter quatre mots.

Etoile, Boréale, Val, Affale
Eleonore.
La nuit précédente j'ai repoussé les épaisseurs après m'être réveillée le front en sueur. Des mauvais rêves. Ne trouvant plus le sommeil, le corps moite j'ai fini par me lever, m'habiller et j'ai chaussé mes bottes puis suis sortie dans la nuit noire et profonde, dans la nuit froide d'un printemps pas encore éclos. La noirceur envahit tout, je ne distingue rien à plus de quelques pas, le crieur des rues est surement encore chez lui à moins qu'il se soit endormi contre une de ces chandelles qui orne parfois les croisements des ruelles. Je marche ainsi un moment, l'esprit tourmenté par mon rêve et j'entre dans la pièce des quatrains. J'aime m'y retrouver, me poser là et lire, n'enivrer des mots, j'aime imaginer chaque situation écrite sur chaque feuillet, je peux même parfois les superposer à mon existence, en ressentir la sève si mes doigts caressent le vélin.

    Belle brillante qui tapisse le ciel, l'étoile
    Source de rêverie et essence d'une boréale
    Les yeux sur elle encore, le dormeur du Val
    se prend à rêver et, dans la nuit, il s'affale

Je ne pose pas de suite la plume, j'ajoute quatre mots au feuillet. C'est un jeu plaisant que celui des quatrains, autant le poursuivre encore..
    Délivrer - empirer - feuillage - voyage

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Lilouanna.
Lilouanna se promène dans toute la halle et s'arrête aussi aux quatrains qu'elle avait mis en place .
Elle les affectionne et vient souvent lire les poèmes laissés.

Depuis qu'elle l'a retrouvé elle est Libérée, délivrée
Leur amour n'a qu'empiré
Depuis qu'elle lui a sourit au travers des feuillages
A la fin de son long voyage

Elle rit un peu de ce qu'elle a écrit et laisse les mots

Folie, Jolie, Action, Passion
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Auraline
Auraline, sortit de sa retraite depuis quelques heures, se promenait dans toute la ville, pour y laisser des traces d'elle, de son passage quant elle arriva à la cabane...

Dans un instant de Folie,
Tu n'as pu cacher, ma Jolie,
Que l'embrasser, idiote Action,
Était bien plus qu'une Passion




Pour les suivants/es : Baisers, Salés, Tombe, Catacombes

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Eleonore.
Je retrouve avec joie les habitudes de Nîmes. Quelques jours à passer ici. Après la tournée des tavernes c'est dans les ruelles que je prends un bain de lumière, j'aime y croiser les gens, regarder les enfants courir, et plonger dans les diverses odeurs qu'offrent cette belle cité. Tout est dans ce que le regard perçoit, là où l'on pourrait penser croiser un sourire c'est dans les yeux que l'on voit la tristesse et c'est ainsi que l'on voit les gens finalement, dans leur regard. Je m'attarde toujours un peu, je prends le temps d'un bonjour, ou d'un grognement si l'on me bouscule ou tente de se détrousser. La vie c'est cela, un mélange de tant d"ingrédients que l'on dose chacun à sa manière quand on reçoit comme quand on donne. A avoir traversé tant de cités vides je prends plaisir à revenir à Nîmes où les gens sont présents et animent au mieux leur cité. Je n'y ai pas d'attache terrestre. Je m'y refuse prenant tellement plus de plaisir à vivre libre. Je reviens toujours par ici par plaisir puis je repars rapidement laissant tout tel quel, ne croyant qu'à la valeur de la confiance que je porte à certains être. La base de ma pensée. La confiance est un lien, à mes yeux, bien plus fort que l'amour. Et c'est à cet instant que je me mets à chantonner tout en entrant dans la maisonnette des quatrains.
    L'amuse-bouche collé au palais j'en déguste ses saveurs salées
    Aussi tendres et amers que peuvent parfois êtres les baisers
    Sans condition aucune je m'engouffre avec délice et je tombe
    Un charme dévastateur sous les yeux, si loin des catacombes

Et je murmure..
    Emotion - damnation - saisir - plaisir

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Lilouanna.
La tribun du village passe par les quatrains, lit les mots et laisse.

Elle est sous la coupe de l’émotion
Lui céder serait damnation
Mais l’occasion est trop belle à saisir
Elle s’abandonne à son plaisir

Elle laisse pour la suite

Soleil Miel Chaleur Coeur
_________________
Bibiche75
Seule pour quelques jours, Bibiche errait en ville. Après sa garde de nuit, son passage à la prévôté remettre son rapport, elle s'était reposée un peu chez elle. Mais, ne trouvant pas le sommeil dans sa chambre où tout lui rappelait Lormet, elle avait décidé de sortir pour se changer les idées. Elle se dirigea vers la cabane aux quatrains. Elle lut les mots laissés par son amie Lilou et sourit. Ces mots l'inspiraient un peu. Bibi attrapa une plume, la trempa dans l'encre et coucha sur le parchemin quelques vers.




C'était l'été et dehors il y avait du soleil
Dans sa ruche, petite abeille fabriquait du miel
Son abdomen ressentait l'extérieure chaleur
Mais, esseulée, il faisait froid en son cœur



Départ- Rempart- Maîtrise- Insoumise

La Nîmoise reposa la plume dans son étui en soupirant. Comme le temps allait lui sembler bien long en son absence!

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Hachelem
Hach était triste, son cousin était mort, il trainait son malheur de taverne en taverne.
Un parchemin était accroché là, sur un poteau, pour ceux qui avait des choses à dire.
Il prit la plume, posée près de l'encrier, et se mit à écrire.


Le ciel était couvert, beau temps pour un départ
N'être plus sur de rien, n'avoir plus la maîtrise
Regarder tristement, l'aube sur les remparts
Et sécher une larme sur Nîmes l'insoumise


Il posa ses mots pour les suivants/es:

soir/ noir/ aimer/ pleurer
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Auraline
Auraline revint dans la place qu'elle aimait bien.... Plume, vélin, encrier, tout ce qui lui fallait

Quand doucement arrive le soir
Dans mon âme, il fait trop noir,
Cruel je suis, Je ne peux plus aimer,
Mon cœur saigne et ne fait que pleurer





Quatre mots à laisser : Facile, Débile, Perdu, Ému

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...abygail...
Ce matin, elle erre, elle arpente les rues sans savoir ou elle va, sans regarder devant elle. Ses pensées sont loin, elle aimerait seulement les faire taire.
Elle a posé son regard, arrivant au livre des quatrains, par habitude sans doute est venu voir les derniers mots laissés. Un peu simple, mais ne sont pas loin de ses états d'ame.


Facile, Débile, Perdu, Ému



C'est en voulant relever ses défis, trouver celui qui serait le moins facile,
Observer, apprendre, appliquer... Manipuler pour que son cœur en soit emu,
Jouer, vouloir s'affronter aux sentiments. Mais il n'y a rien de plus débile!
Passe-temps insidieux ou quand les émotions se tissent, on en fini souvent perdu.


Elle s'est relu. Oui, dans les grande lignes, c'est ça... Elle y a posé le point final, acte qu'elle espère se répercutant sur ses pensées.


A son tour elle finit par ses propres mots :

Larme, Abandon, Parangon, Oriflamme.
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Lilouanna.
Lilounna s'arrête dans un lieu qu'elle affectionne.
Elle lit les diverses compositions puis s'attarde sur les derniers mots laissés.
Elle couche sur le velin:

Il combat la vie, sans peur et sans larmes
Digne même dans l’échec et l’abandon
De la dignité il est le parangon
Brandissant toujours son oriflamme


Baiser Tendresse Embraser Faiblesse
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