[RP] Les quatrains

Lormet

Lormet n'était pas allé visiter l'arbre à quatrains depuis bien longtemps. Bibiche et lui avaient été tenus longtemps hors de Nîmes, et, de retour, c'est avec plaisir qu'ils avaient retrouvé leur ville. Partir est bien, et revenir aussi!

Lisant le quatrain laissé par Lilouanna, Lormet sourit. C'était joliment écrit!

Il prit la plume, et laisse quelques mots.

Lorsque je suis près d'elle, je ne suis que tendresse
Même si tout mon coeur ne fait que s'embraser
Mes lèvres cherchent les siennes, afin que d'un baiser
Je lui dise "Bibiche...tu es ma vraie faiblesse!"

Il inscrivit pour le ou la suivante:

Orage, Parages, Flamme, Femme

Bibiche75

La brunette avait déjà fait son rapport de douane et il faisait si doux qu'elle n'avait pas envie de rentrer de suite chez elle pour faire un peu de farine avant d'aller cueillir. Elle fit un petit tour dans la cabane aux quatrains. Elle n'avait pas vraiment le temps de versifier mais elle avait celui de lire les écrits des autres. Bibiche prit quelques feuilles au hasard et les lut. Certains petits poèmes la firent sourire, d'autres l'émurent.
Ses yeux reconnurent l'écriture de Lormet. Elle déposa les autres feuillets pour ne garder que le lien dans ses mains. Elle respira son odeur. L'encre était encore fraiche. Elle sourit en parcourant les phrases gravées sur le parchemin. Son coeur se mettait à battre très vite au fur et à mesure de la lecture.
Elle ne put s'empêcher de l'embrasser et de le ranger dans sa besace. Elle le recopia très vite sur un autre morceau de parchemin pour celui ou celle qui allait passer après mais garda pour elle l'original.

Lorsque je suis près d'elle, je ne suis que tendresse
Même si tout mon cœur ne fait que s'embraser
Mes lèvres cherchent les siennes, afin que d'un baiser
Je lui dise "Bibiche...tu es ma vraie faiblesse!"

Orage, Parages, Flamme, Femme

Je n'ai pas le temps d'en écrire un, dommage.. Mais lui, je le garde!

Elle fila travailler aussitôt son ouvrage terminé.
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Les quatrains

Lilouanna.

note HRP : s’il vous plait, c’est un RP, une petite phrase mettant en scène votre marionnette serait bienvenue. Si vous pouviez également faire une remarque sur le précédent poète ayant composé le texte, ce serait encore mieux, et vous gagnerez à mes yeux une estime incommensurable ^^. Le jeu est simple : composer un quatrain (quatre lignes poétique) avec les rimes laissées par le joueur précédent.

Lilouanna a emménagé il y a quelques jours à Nîmes pour être auprès de celui qu'elle aime.
Elle se promène dans la halle du village, à la recherche d'une pièce innoccupée.
Elle en trouve une qu'elle range et époussette puis n'y laisse qu'un bureau , un tabouret, de l'encre, des plumes et un grand cahier de velins vierges.
Elle accroche une affiche sur la porte d'entrée et une autre, identique clouée sur le mur au dessus du bureau sur lesquelles est inscrit en gros caractères :

Villageois, aventurier, voyageur souhaitant poser une marque lyrique en son passage est le bienvenu !

Elle s'assoit et écrit pour montrer l'exemple.
Elle couche des rimes que son parrain avait laissé, en se servant de mots laissés.

solitaire - bateau - mer - flots

Non, je ne suis plus un jeune loup solitaire
Je ne suis plus le seul capitaine de mon bateau.
Ensemble nous explorerons toutes les mers
Forts de notre amour pour braver les flots.

Elle laisse pour le prochain

chemin, main, explore, encore
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Bibiche75

Après quelques semaines enfermée dans le couvent de Nîmes, Bibiche recouvrit la liberté ce matin-là. Un peu triste car aucun courrier de la part de son amoureux ne lui était parvenu depuis son départ, elle errait dans les rues de son village pour voir s'il y avait eu des changements. Les routes semblaient désertes. C'était à croire que tout âme avait disparu ou bien restait calfeutrée dans les maisons environnantes.

Cependant, elle rencontra une nouvelle cabane dont la pancarte invitait les gens à entrer. Curieuse, elle pénétra à l'intérieur et vit que c'était une pièce destinée aux rimeurs du dimanche. Une telle cabane avait existé à Nîmes, autrefois. mais elle était partie en poussière, faute de participants.

Ne souhaitant pas le même sort à celle-ci, bien qu'elle ne se savait pas douée, elle se prépara à graver à la plume quelques lignes sur un parchemin laissé à cet effet.

Voici, voilà.. Donc, il va falloir rimer avec "chemin, main, explore, encore". Cela ne va pas être aisé...

La jeune femme réfléchit un très long moment à ce qu'elle allait écrire, puis coucha les mots qui lui venaient en tête sur le vélin.

Pour me revoir, il a parcouru un très long chemin
Depuis son arrivée, nous marchons main dans la main
Aventurier, il a fait de moi une terre que chaque nuit il explore
Amoureux inassouvis, nous en voulons encore et encore

Bibiche relut ce qu'elle venait d'écrire et ne fut pas mécontente, finalement. A son tour, elle laissa quatre mots pour le prochain qui se risquerait en lieu.

Image , Pouvoir , Mirage , Miroir
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Souvenir.black

La Bibibche étant passée je reconnais son odeur de renfermée, une odeur de Nonne, je lis les mots laissés Bien évidemment ses pensées pour son Thibault
Je suis nulle à ce jeu mais je dois faire un effort

Citation:

Image , Pouvoir , Mirage , Miroir

Nimes et son Image
Plus personne au Pouvoir
Redonner vie n'est qu'un Mirage
Que certain continue à s'admirer dans un miroir

Voilà ce que je ressens seule dans un coin de taverne...Bon laisser 4 mots pour le prochain

Chagrin, Espoir, Jours, Nuit

Lilouanna.

Lilouanna revient d'un petit séjour forcé au monastère.
Elle est un peu souffrante mais n'en montre rien.
Elle vient aux quatrains pour se changer un peu les idées.

Enfin terminé le chagrin
Je me suis accroché à l'espoir
Il est à présent le compagnon de mes jours
Il me veille, est prés de moi aussi la nuit

mystère, lumière, énergie, infini
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Bibiche75

Ils étaient en pleine cérémonie de baptême à l'église de Nîmes quand les pensées de Bibiche se mirent à divaguer. Elle était trop rêveuse, cette fille-là, cela risquerait de lui jouer un tour, un jour...

Elle retourna dans la maison des quatrains et regarda les mots laissés sur la table, juste à côté d'une plume et de l'encrier.

mystère, lumière, énergie, infini. Bon, Voyons ce qu'on peut en faire...

L'amour est un sentiment qui restera toujours un mystère
Où deux être recherchent un rayon de lumière
Avec Passion et en y mettant énormément d'énergie
Ils parviendront à trouver le bonheur infini

Bibiche laissa, à son tour, quatre mots pour le ou la rimeuse qui la succéderait à la même place.

tourment

boniment

finesse

tendresse
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Souvenir.black

Passer et repasser......Curieuse comme je suis je m'arrête exprès pour lire les pensées des villageois....Ne pas laisser voir ma curiosité, e laisse donc de temps en temps mes mots mes sentiments

Dans ce moment de Tourment
Il ne faut pas faire de Boniment
Mais plutôt le jouer avec Finesse
On récoltera peut être la tendresse

Laisser à mon tour quelques mots......

Profond , Abandon, Souvenir, Repartir

Homme_de_cromignon

Cro était de passage dans le petit village de Nîmes, il fut agréablement surpris de voir la gentillesse de deux villageoises qui l'ont acceuillies en taverne.....Faut jamais juger un crapaud à son saut se dit-il. Mademoiselle Sou et Bibiche furent vraiment d'agréable compagnie en ce jour où il s'ennuyait de sa compagne. Il décida donc de laisser un petit mot pour elle.

Profond , Abandon, Souvenir, RepartirCro se concentra en pensant à Mencia et se lança:

Quand je repense à nos aventures, que de doux souvenirs!
Toi belle Gitane de mes rêves, qui n'a pas peur de l'abandon.
Que ferais-je quand il te faudra repartir?
De nous deux, sois certaine, tu seras le plus beau de mes souvenirs.

Il revisa son petit texte et satisfait, il laissa quelques mots pour le suivant:

Soleil, Lune, Vermeille, Dune...

Lunatik

Lun trouvait que les mots laissés lui correspondaient à merveille
Elle prît donc la plume pour vous souffler à l'oreille

Quand vient le soir et que le Soleil
S' en va pour laisser place à la Lune
Tant de couleurs allant jusqu' au Vermeille
Reflètent sur les Dunes

A son tour elle laissa quatre mots

Pétales, Délicat, Détales, En cas

Puis s' en alla chantonnant gaiement
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Lilouanna.

Lilouanna revient un peu aux rimes.
Elle lit les poèmes puis réfléchit aux derniers mots laissés.

Tu retires un a un mes pétales
Amant délicat
Je n'ai pas peur que tu détales
Pour aller prendre un encas

respire, ardeur, bonheur, soupire
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Lau059

Lau ne s'essayait que très rarement à l'exercice difficile des quatrains. Mais après tout, étant en voyage, il allait prendre le temps de paraitre ridicule pourquoi pas !!
Il lut alors les derniers mots laissés et hésita longuement ...

Quand je m'approche de toi, ton odeur je respire
Au point que celle-ci me remplisse d'ardeur.
Je m'approche encore pour te remplir de bonheur
Jusqu'à ce que dans un même râle d'aise l'on soupire.

Bah après tout pourquoi pas se dit-il !!
Il laissa alors les mots suivants :

Vénus-bonus-chaleur-ampleur

Christina64

Christina redécouvre la ville qu'elle connut autrefois, se ballade dans les rues quand son regard est attiré par une affiche. Elle entre dans la pièce, s'installe au bureau, se saisit de la plume et des mots laissés par l'inconnu. « Bonus » n'était pas un terme de son vocabulaire habituel, mais elle allait tenter de le manipuler.
Au fil de l'encre, elle noircit le vélin de quelques lignes.

A chaque éveil, de ses yeux, il caresse sa Vénus
Prie de mériter à jamais ce divin Bonus
Mais, sournoise, la mort vida ses veines de toute Chaleur
Ainsi le désespoir de la belle prit son Ampleur

Elle se relit. Son regard triste témoigne d'une blessure encore à vif qu'elle aimerait, au moins pour quelques instants, faire disparaître au plus profond des océans.

Elle gratte à nouveau quelques mots supplémentaires dont le prochain curieux aura à s'emparer.

Ordinaire – Aire – Salé – Masqué

Elle dépose sa plume à côté du vélin et disparaît dans la nuit.
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Felyne

Felyne venait d'arriver et arriva a la cabane aux quatrains la jambe trainante mais il fallait se changer les idées

Citation:

Ordinaire – Aire – Salé – Masqué

Le joli fripon n’était pas ordinaire
et sous ses grands aires
il vous donnait des baisers salés
que l'on ne pouvait rester masqué

Citation:

partir* souvenir* peur*heure

Melandrine

j'entrais a mon tour en ce lieu...j'y découvris quelques vers et des mots laissés....
je pris ma plume, et je m'assieds....

partir* souvenir* peur*heure

" Sur les chemins, il me faut partir,
Car, ici je laisse trop de souvenirs....
l'hirondelle voyage.... Et sans peur,
Elle partira s'en doute, sur l'heure...."

je laissais à mon tour quatre autres mots...pour un futur. Prochain.

Baisers - tendresse - renoncer - tristesse....
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Lilouanna.

Lilou vient lire les rimes laissées et découvrir les quatres mots laissés.

Tous nos baisers
Cette intime tendresse
Je ne pourrais y renoncer
Sans sombrer dans une effroyable tristesse

jambes, intense, immense, flambe
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Christina64

Des mots, toujours des mots, encore des mots et c'est le plaisir de gratter sa plume sur le vélin qui la reprend.

Entrelacés, caressés sont nos jambes
Dans un plaisir charnel des plus intense
Ton joyau secret devient alors immense
Et c'est tout mon corps qui flambe

Quelques lignes de souvenirs d'un époux merveilleux, encrés dans son esprit, et qui, toujours, lui donneront le sourire.

Juste avant de délaisser la plume, pour le suivant :

Grenouille – Champignon – Fripouille – Bâton

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Souvenir.black

Allez envie d'écrire mon humeur du jour qui varie entre flegme et colère

Une envie de cuisse de Grenouille
Sur une cueillette de Champignons
Croiser une Fripouille
Lui faire gouter mon Bâton

Forêt, Soucis Campagne, Ennui

Christina64

Un sourire discret, ses yeux pétillants parcourent avec curiosité le dernier écrit qui a joué avec ses mots laissés quelques jours auparavant.

Elle s'installe confortablement, un moment de solitude, de calme ressourçant, la plume glisse doucement et laisse ses traces sur le vélin.

Gambader à perdre haleine à travers la Campagne
Cueillir un bouquet d'or composé de Soucis
Flâner, rêver, respirer entre ces géants de la Forêt
Comment croire un seul instant à l'Ennui ?

Quatre mot pour un Nîmois, un voyageur ou celui qui voudra,
Goûter à ce plaisir, le partager.

Banc - Ardeur - Ruban - Pleurs

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Aabby

Tiens, un parchemin abandonné ! La blonde lit, suce pensivement le calame puis, le trempant dans l'encrier, elle trace à son tour les vers suivants :

Dès que, fatiguée, je me pose sur un banc,
Un damoiseau vient me parler de ses ardeurs !
Quémandant un baiser, à défaut un ruban ...
Je souris, je m'enfuis et je le laisse en pleurs.

intimement - héros - amant - escargot

Bibiche

Le coeur meurtri par le départ soudain et inattendu de Thibaullt, Bibiche se dirigea vers la cabane aux quatrains pour essayer d'extérioriser la peine qu'elle ressentait à ce moment-là.
L'écriture d'une personne inconnue avait laissé un petit poème qui la fit sourire un instant puis quatre mots pour l'apprenti poète suivant.

Intimement - Héros - Amant - Escargot

Au départ, je le considérais comme un super héros
Ensuite, il m'a convaincue d'être mon premier amant
Avec tout mon amour, je me suis donnée à lui intimement
Finalement, il s'est révélé n'être qu'un minable petit escargot...

Silence

Méfiance

Acharnement

Evènement
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Estuardo

Et que voilà l'aragonais. Faut comprendre, les mots, la poésie, tout ça, ça n'a jamais été son fort, hein! Mais voilà, il vient d'arriver á Nîmes, l'aragonais. La ville lui plait, on va dire. Tout lui plait, tant que ça soit loin de son hameau paumé en Aragon, avec un père alcoolique que supporter. Mais l'Aragon lui manque déjà. Mais vous savez, les gens pauvres en exile, n'ont point le temps, le droit, d’être nostalgiques. Alors le voilà, l'aragonais, qui se promène partout en ville. Il est allé travailler en mine, le matin. La veille il a échangé quelques missives avec le tribun. Puis est allé au marché, acheter du pain et des fruits. Puis c'est promené encore. Et encore. Et encore. Et puis, s'est ennuyé. Sans un sou pour aller en taverne, sans des connaissances que visiter, il parcourt la ville.
Et le voilà, qu'il arrive á cet antre de poésie. De poésie, il y connait que dalle. Vraiment. Mais enfin, l'aragonais, c'est un vrai ambitieux. Un franc ambitieux. Il va sortir de cette vie de misère, lui, hein. Il va d'venir un érudit, un savant, un militaire, un riche commerçant, un grand politique, un noble, un comte, un roi. Quéquéquoi? Enfin.
Il entre, lá oú l’affiche invite.
Il passe quand même une bonne paire d'heures á lire les poèmes précédents. Faut répéter que c'est pas un érudit, l'aragonais. Alors oui, il prends du temps á lire les lettres, les convertir mentalement en mots, puis en phrases, en fin en quatrains. Il devient tendre parfois, même qu'une fois une larme lui coule sous le nez. Non, non, heureusement personne ne le voit, hein! Puis un grand fou rire! C'te dame qui laisse pleurer le damoiseau! Noméoh!
Enfin voilà, tout le monde parle de bels amours, alors lui aussi, n'est-ce pas? Si, si. Avec son écriture, moche comme tout l'pauvre ignorant, et en plus une orthographe d'espagnol semi-analphabète... Mais bon, hein!

Entré toi et moi, y'a pas besoin dé silence
Dans cé bordel plein dé vie, pas dé méfiance
Allons nous embrasser avec acharnement
Notré jouissance sera un événement

Finalement, il pose la plume, les doigts complètement noircis d'encre, doigts qu'il porte ensuite a son front pour "sécher la sueur provoquée par l'effort intellectuel", tachant ainsi, a son tour, son visage d'encre noire.
Il était sur le point de partir, quand il se souvenu, entre tant de taches, qu'il fallait laisser une tâche au suivant. Il dut penser un bon moment. Il n'était pas très sûr de comprendre comment fonctionnaient les rimes en français, très différentes des rimes espagnoles. Mais par un miracle de déduction, voyant les mots que ses prédécesseurs avaient laissés, il fit un effort ultime et écrivit.

Caserne

Taverne

Aigle

Faible

Puis, il partit, l'aragonais. Tout ravit d'avoir écrit quelque chose. P'têtre son futur, á la fin, c'était la poésie. Il serait un grand poète qui raconterait les épopées de grand généraux, dont l'un d'eux, lui-même. Sujet et écrivain d'une même histoire épique. Si, si. Ça serait ça, sans doute, son futur, qu'il se disait.
Qui aurait dit, á ce moment-lá, en le voyant sortir de la salle á quatrains, tout peint d'encre, que cet homme, qui venait d'écrire sur un bordel et une prostitué, qui s'était rêvé César et Ulysse au même temps, allait finir á l'Église, en cassant une statuette de saint? Hein, qui l'aurait dit? [i]

Aabby

Aabby n'avait pas eu le temps de s'éloigner qu'un gros rire la fit s'arrêter. Curieuse, elle revint sur ses pas et se dissimulant derrière un gros olivier au tronc presque humain, elle observa le grand bonhomme qui se tenait les côtes en lisant son billet.

A sa grande surprise, cet homme au visage rude et aux allures de brute, attrapa à son tour le calame et traça quelques lignes sur le parchemin.

Une femme qui ne serait pas curieuse cela n'existe pas. Aabby ne dérogeait pas à cette règle. Elle attendit que l'homme reparte puis elle s'approcha pour lire son poème. Ce qu'elle lut la fit sourire et elle décida d'y répondre :

Que font les hommes dans leur caserne ?
Ils se languissent de la taverne !
Ils rêvent de devenir des aigles
Oubliant que leur coeur est faible.

foulons - cornu (e) - raison - velu (e)

Lilouanna.

Lilouanna passe par les quatrains en allant au verger.

Elle est surprise par les mots laissés.

Le sol nimois foulons
Ignorant la bête cornue
Qui n'aura jamais raison
Elle est laide, vile et poilue

aisance naif vif immense
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Aabby

Depuis quelques jours, Aabby bataillait avec les mots laissés à l'imagination des poètes. Octosyllabes, alexandrins, rien ne collait ...
Puis un matin l'inspiration lui vint : foin de la métrique, seul le coeur importe !

L'homme de mes rêves s'exprime avec aisance.
Il a le pied léger, le regard vif,
Avec dans le coeur quelque chose de naïf,
Son amour pour moi est immense.

froidure - gel - nature - Noël

Valtesse.

Décidée de s'occuper comme elle pouvait, c'est emplie d'hésitation qu'elle pénétra dans ce lieu, un regard sur les quatrains précédant et elle prit la plume ainsi que son courage a deux mains.

Petit village où je m'arrêtais à cause du vent et de la froidure
J'admirais les arbres qui avaient revêtu leur plus belle parure faite de gel
Restant ébahi de voir ce que pouvait nous offrir la nature
Il ne manquait plus qu'un grand sapin pour fêter Noël

Vivre

Joie

Disparaitre

Emoi

Neolonie

De jour en jour, de lieues en lieux, il y a toujours un détail qui nous ramène au passé, surtout lorsque ce passé était chéri, et que nous cherchons à ne pas oublier.
Peu importe le présent, il est issu de la veille, de l'avant veille, de ces histoires qui nous ont façonnées.
Et la sauvageonne ne peut résister à l'appel des mots, se souvenant des jeux à trois sur le même thème. Elle est seule maintenant à le faire, la vie en a décidé ainsi.
Seule, non, pas tout à fait, une blonde discrète aime aussi à jouer, et c'est ainsi que le temps passe, fait de rencontres à protéger.
Mais pour l'instant, c'est son bonheur qui trace les phrases. Bon pas évident de voir la rime entre "vivre" et "disparaître", mais on fera avec.

Peu m'importe de voir le soleil derrière l'horizon Disparaître,
Car ton regard brûlant fait monter en moi l’Émoi,
Me retrouver dans tes bras est ma plus grande Joie,
Et sous tes caresses je me sens reVivre.

Discrète, Poète, Inconnu, Ingénue.
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Hivernelle

Pour la dernière fois, Sel passa rapidement inscrire un petit mot. Patiemment, les lettres s'assemblèrent naturellement, par habitude, par entrainement ... Elle ne le savait pas encore elle-même. Elle prit le temps de lire le quatrain avant le sien une dernière fois avec un sourire aux lèvres. C'était ce genre de choses qu'elle espérait un jour revivre de la même façon qu'autrefois. Sa main se resserra autour de sa besace, Tous les chemins menaient à Rome mais tous ses chemins la ramenaient à son passé. Elle commençait à croire que la vie était une sorte de cercle vicieux dans lequel nous ne pouvions sortir

Cela faisait maintenant des jours et des semaines que cette ombre se faisait discrète,
Peu importe, elle patientait et son temps passait à des rythmes encore inconnus,
Ces mots finirent par sortir de ses lèvres pour s'assembler tel que l'aurait fait un poète.
Le jeu était fini. Elle l'avait su. "Chéri, je n'ai jamais rien eu d'une petite ingénue".

Matin-Chagrin- Age - Sauvetage.
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Aabby

De jolis mots laissés là par une main délicate. Ils éveillent un écho douloureux dans l'âme de la blonde, elle qui fut si cruellement trahie ...

Essuyant une larme, Aabby s'empare du calame et trace impulsivement ces lignes d'espoir :

Peut-être bien qu'un beau matin
S'envolera loin ton chagrin ...
Laisse passer le temps et l'âge :
L'amour sera ton sauvetage.

Amer - feu - joyeux - éphémère.

Cassiopee.loup.blanc

....

Aabby

D'un amour fou j'avais perdu le fruit :
Il en aimait une autre, je suis partie sans bruit.
Je trouvais l'existence décevante
Mais me voici amoureuse d'une étoile filante ...

fléau - pari - credo - mari
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Christina64

Avant de partir en escapade chevaucher les chemins sous la pluie froide de la nuit, un dernier détour , un dernier moment de silence intérieur, et la plume à la main, elle noircit le vélin le sourire aux lèvres.

Observant son blé doré et fragile succomber sous les coups incessants du fléau
Indécise à dépasser cette raison moralisatrice, sournoise, elle s'abandonne au pari
De goûter à la folie insaisissable de la liberté de pensée et d'agir comme unique credo
Et partager ses convictions, sa vie à cœur ouvert auprès de son amant, son futur mari

Quelques mots nouveaux pour le prochain curieux....

Couteau – Douleur – Radeau - Bonheur

Et sans bruit, elle s'éclipse le pas léger enveloppée par la douce noirceur environnante.

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Venusial

Elle revenait après des mois de voyages, arrivée dans la ville elle fit le tours afin de voir les changement. Elle se rappela qu'il y avait une endroit pour la poésie et se précipita pour en rédiger une toute petite.

L'amour est comme un radeau.
En mer calme et des liens solides, apporte bonheur.
En mer agitée, on le ravaude dans la douleur.
Les sangles rompent sous la lame d'un couteau.

Elle avait trouvé agréable et atypique les mots qu'avait laissés la personne et tenta d'en faire autant.

Soleil - Oseille - Coccinelle - Criminel(le)

Hardelin

Si tu tournes un peu trop ta face vers le soleil
Tu reviendras bronzé comme une coccinelle
Tu chercheras des sous comme une criminelle
Deviendras un peu fou seulement pour de l'oseille

Avoir/ lavoir/savoir/rasoir

Aabby

Quoi de plus rasoir
Que d'entasser les avoirs ?
Je préfère les loirs, les poires, les lavoirs,
Les pétoires, les bavoirs, les savoirs !

Muse - rousse - infuse - pousse
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Anonimus

Cette nuit m'est apparue ma muse,
Sous les rayons d'une lune rousse,
Dans mon cœur froid, elle infuse,
Espoir et douceur, jeunes pousses .

Abandon - peur - guérison - ardeur

Nanane_

Chaque nuit je ressens cet abandon.

Mais encore plus la peur de croire de nouveau.

Peu à peu le temps fera son œuvre et m'apportera la guérison.

Je retrouverais alors mes ardeurs,et je pourrais de nouveau savourer le goût du bonheur...

Noirceur - Orage - Pluie - Foudre
_________________

Anonimus

Picoré...Mangé...Dévoré par toute ma noirceur,
Pris en plein orage de rage et de rancœur,
Larmes s'écoulant en perles de pluie...Rageur,
Pour ce coup de foudre, il ne me reste que des pleurs.

Beauté - Sentiment - Gaieté - Amants

Nanane_

Pour prendre un cœur, beauté toujours ne suffit pas.

Tout peut partir d'un sentiment,quand tu croises le regard de cette personne spéciale.

Puis l'amertume fait place à la gaieté.

L'amertume en meilleur souvenir,laissons-nous partir Comme de vrais amants.

Espoir - Magie - Passion - Regard
_________________

Anonimus

Tout en ELLE me redonne espoir,
Magie blanche...Ensorcèlement...Un soir,
Une brûlante passion est née sans le vouloir,
Un seul regard ! Je compris que je voulais la revoir.

Désir - Hésiter - Plaisirs - Regretter

Lune

Discrètement, la petite blonde était venue allonger quelques mots sur le parchemin. Chez elle, de tels jeux n'existaient pas et les gens peinaient à aligner deux mots sans parler de mines au point qu'elle en fut encore traumatisée par moment. Jouant avec une mèche de ses cheveux, elle prit le temps à l'inspiration. D'une écriture ronde, elle commença à rédiger un mot, une phrase pour terminer son quatrain avec une petite pensée pour l'homme qu'elle aimait. Sa vie avait changé et c'était en partie grâce à lui qu'elle se retrouvait aussi heureuse.

regretter

hésité

plaisir

désir

Baiser- Châsteté - étreintes - maintes.

Mickael741

Alors qu'elle finissait de déposer ses mots sur le vélin qui avait l'honneur de garder une trace de tous les apprentis poètes passant dans le coin, il passa ses bras autour d'elle. Posant sa tête sur son épaule, il parcourra les quelques lignes avec un sourire, la remerciant par quelques baisers avant d'attraper la plume qu'elle tenait entre ses doigts pour se risquer à écrire un quatrain à son tour.

Il lui avait tout avoué, allongé à ses côtés, en un seul baiser.
Après s'être limité à seulement, sagement lui sourire maintes,
Et maintes fois pour se perdre finalement avec elle dans de longues étreintes.
Lui offrant son plus beau cadeau après de longues années de chasteté.

Amour - Trouver - Toujours - Illuminer
_________________

Lune

Cassandrenne se sentait bien entre ses bras, et ronronnait sous chacun de ses baisers. Alors qu'il prit la plume pour écrire à son tour quelques vers, la jeune femme regarda émerveillée les mots se tracer sous ses yeux. Elle ne pouvait cacher son sourire alors qu'elle le relisait, se retournant pour l'embrasser tendrement. Ses yeux pétillèrent et lui dévoilaient toute l'affection qu'elle ressentait pour lui. Une hésitation toutefois avant de reprendre la plume

illuminer

trouver

amour

toujours

Serment - raison - sensation - amant

Mickael741

Lisant ses mots au moment même où elle finissait de les écrire, il s'amusait à la perturber du mieux qu'il pouvait, utilisant ses lèvres et ses dents pour venir torturer son cou, son visage ainsi qu'une de ses oreilles.
Une fois qu'elle eut fini, il attrapa la plume pour continuer le petit jeu qu'ils venaient de trouver par hasard.

Sans même y réfléchir il lui fit le serment,
De l'aimer et de devenir son amant.
On pouvait penser qu'il avait perdu la raison,
Lui ne voulait que la combler de sensation.

Or - Effort - Voyage - Batifolage
_________________

Lune

Un "tss" s'échappait de ses lèvres alors qu'il s'était amusé à la perturber. Elle ne pouvait le nier: Elle adorait ça. Les frissons qui s'emparaient d'elle systématiquement où son souffle se posait sur elle étaient indéniables. Elle profitait qu'il écrive ses vers pour venir glisser une main audacieuse le long de son torse, défaisant lentement sa chemise avec un regard coquin. A chaque bouton défait, elle posa un baiser sans se départir d'un sourire joueur. Elle s'arrêta à regret pour écrire à son tour quelques mots, jetant de temps en temps à coup d'oeil à son compagnon, lui souriant largement.

efforts

batifolages

voyages

Maturité - dextérité - doigt - émoi.

Mickael741

Sa chemise à moitié ouverte, il l'observait reprendre la plume en se mordant les lèvres.. Le laissant libre à son tour de faire ce qu'il avait envie pendant qu'elle écrivait, son esprit lui proposant une multitude d'actions plus folles les unes que les autres. Il céda finalement à l'envie de passer ses mains sous sa chemise, observant ce qu'elle écrivait alors que ses mains s'aventuraient plus loin que la raison ne le voulait dans un tel lieu.
Il finit par retirer à regret une de ses mains de sous la chemise de blonde pour écrire rapidement à son tour une réponse avant de l'attirer dans un autre lieu dans lequel il pourrait s'adonner à un autre jeu...Une bataille de chopes?

Si seulement leur histoire pouvait ne jamais arrivée à maturité,
Qu'elle pouvait ne jamais se lasser de sa dextérité.
Si tel était le cas, une bague il lui passera au doigt,
Espérant provoquer chez elle bonheur et émoi.

Nature - Bonheur - Allure - Ardeur
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Lune

La blonde rougissait sous ses caresses: Malgré le fait qu'ils soient dans un lieu public, elle mourrait d'envie de lui murmurer " encore" Si tôt qu'elle eut fini de lire ses vers, son esprit embrumé par l'envie de son compagnon, la jeune femme lui murmura un " Attends" pour qu'elle puisse noter un dernier quatrain à son tour. Elle ne savait pas si c'était les mots ou simplement cette drôle de sensation qu'il provoquait chez elle mais elle se sentait inspirée pour un dernier couplet. Un peu plus rapidement, elle nota à la volée quatre dernières lignes avant de se plonger dans les bras de son compagnon pour s'éloigner dans un endroit plus discret.

allure

bonheur

ardeur

Nature

Elle n'eut pas le temps de laisser d'autres mots que déjà, elle sortit, laissant en berne le livret aux quatrains, laissant le soin au suivant de reprendre les mots que son homme avait laissés.

Dernière édition par Lune le 15 Mar 2014 22:42; édité 2 fois

Anonimus

Estéfano passant par là, fit un crochet par ce qu'il appelait "La casa del poeta".
Il allait en ouvrir la porte mais suspendit son geste en entendant des rires coquins à travers le battant.
La place était prise...Il sourit malgré lui et alla s'asseoir un peu plus loin laissant les deux personnes seules en tête à tête.
Quelques instants plus tard, il les vit sortir en riant mais il ne se montra pas, par pudeur et respect. Il les vit disparaitre au coin du chemin.
Se relevant, il entra dans cette maison qu'il côtoyait régulièrement...
Il trempa le bout de la plume épointée dans l'encre noir et écrivit ces quelques mots...Toujours bien maladroits...

Je découvrirai ta tendre nature,
Je ne chercherai que ton seul bonheur,
J'apprendrai à maîtriser mon allure,
Je m'efforcerai de freiner mes ardeurs.

Pour la personne qui passerait certainement, il laissa quatre mots rimant...

Soupir - Vent - Plaisir - Maintenant

Nanane_

Loin de toi mon cœur soupire.

J'irais contre tous les vents.

L'idée que je me rapproche de plus en plus de toi est un pur plaisir.

Tout ce qui me reste à dire,c'est que je voudrais que Lundi soit maintenant...

Cœur - Douceur - Bonheur - Splendeur
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Anonimus

Volontairement, je te donne mon cœur,
Il n'est emplit entièrement que de douceur,
Mon tendre amour, je ne veux que ton bonheur,
En échange, laisse-moi contempler tes splendeurs.

Jouer - Nouer - Deviner - Câliner

Christina64

Nîmes, Nîmes, qu'elle ne reconnaît plus ou si peu, tant de changements au fil du temps, elle préfère aller se perdre dans ce lieu paisible où elle passe un moment agréable avec sa plume qu'elle laisse glisser au fil des mots.

Chaque jour qui passe, l'insoupçonnable désir riait de s'en jouer
Un foulard de soie blanche, autour de sa gorge sèche vint se nouer
Ses yeux exorbités, stupéfaits d'incompréhension, aurait voulu deviner
Que les mains de l'ultime délivrance ne cherchaient qu'à la câliner

Et puis, pour le prochain visiteur, elle griffonne à son intention quatre palabres avec lesquelles il pourra se divertir, peut-être.

Aventure – Déchéance – Couverture – Espérance

S'éclipse dans la direction...quelle direction..

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Estuardo

Nîmes, Nîmes, qu'il ne reconnaît plus ou si peu, tant de changements au fil du temps... Il se perds dans des ruelles qui lui étaient avant connues. La ville s'anime, et l'aragonais se partage. Entre la joie d'un rêve accomplit, d'une ville renaissante et vivante, et l’immense nostalgie d'avoir été absent lors du procès d'enfumage ayant obligé les nîmois à sortir de leur ruche.
Les pas le guident, insensés, vers l'un des premiers lieux qu'il connut du Languedòc. Ô Languedòc. Et le doute pénètre ses sens. Ô Languedòc, terre qu'il a choisit comme sienne et qui, soudain, lui est si étrangère. Retourné dans la terre de ses aïeuls, l’implacable question refuse de se taire: sera-t-il un jour autre chose qu'un étranger, ici?
Il sait, pourtant, que c'est sa faute. Que s'il avait gardé contact, s'il avait cessé de s'apeurer devant le spectacle des tavernes remplies de vide et d'inconnus, il réussirait, plus vite que lentement, à se retrouver encore une fois maître de sa ville, encore une fois maître de ses pas et de ses connaissance.

La cabane était vide, égale à elle-même et pourtant si différente du jour où il l'avait connue. La dernière fois, c'était une brise d'hiver qui menaçait ses os maigris, c'était une orthographe douteuse qui s'était posée sur le parchemin, et une espièglerie simplette et vulgaire qu'avaient récité ses vers. Aujourd'hui, l'ancien procureur du Languedòc savait écrire, et loin de découvrir une ville, une vie nouvelle, il se sentait perdu au milieu d'une ville connue. Par un narquois jeu du hasard, le temps était clément, le printemps battait son plein, le soleil, moqueur, brillait les splendeurs d'une retrouvaille difficile.

Et puis, tout simplement, cette écriture. Comme si, encore, quelque bonhomme décoiffé se moquait d'Estuardo dans la commodité d'un nuage moelleux. Cette façon si particulière de faire monter le l, d'arrondir les o, de redescendre les g pompeux.

- Tina... Tina...

Un autre ombre encore inaperçue, inatteignable souvenir d'une Nîmes révolue. Où était-elle? Quand avait-elle écrit? Quand la reverrait-il?
Comme un soupçon d'indécence, l'aragonais prit la plume et l’encrier. Il n'était point venu écrire, seulement s'emplir les narines d'une odeur familière, mais comme une réponse perdue en mer, il devait se pencher sur le papier.

Il faut. Il faut mil années perdues dans le rêve d'espérance,
Insouciant temps qu'on ne voit plus se passer de couvertures,
Avant d'oser sortir, ne serait-ce que le nez, vers l'aventure
Et se rendre compte, finalement, que la vie est déchéance.

L'embrassement des rimes ratées, comme des bras de forgeron qui voudraient serrer la figure fantomale qui surgit d'entre les vers précédents. Comme si un jour Tina pourrait passer encore par là et comprendre que l'écriture n'avait été qu'une réponse au désespoir, qu'un appel au sourire, une envie folle et malsaine d'être enlevé, mené en mer, lointain, là où il n'y a de patrie ni de terrain.
Un sourire léger se dessine sur les lèvres rêches d'un homme qui revient vieux. Un dernier effort, minuscule, se porte sur la main.

Crevées- Idéal - Féal - Rêvées *

La plume se pose, le parchemin salue, l'homme penche la tête, un dernier sourire monte sur ses lèvres, un dernier mot.

- Tina...

Et l'homme s'en va.

*Rimes de "Ma Bohême" d'Arthur Rimbaud.
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La_joie

Que la Joie soit dans vos coeurs, peuple du Sud de la France.

Hissez les couleurs, sortez les bock, trinquez aux printemps et au renouveau, que vos filles soient belles, que vos fils serrent les fesses.

La Joie irradie dans tout votre organisme, c'est une belle journée !

Citation:

Ma Bert',

Il va de soi que ce n'est pas d'outre tombe que je t'envoie ce pli. Et ce n'est pas non plus mon notaire qui prends contact avec toi pour te léguer mon IMMENSE fortune !

Je ne suis pas toubib et donc les finesses médicales m'échappent totalement. En tout cas, malgré que la douleur irradie toujours mon organisme comme ils disent, ce matin, je ne suis plus mourant mais.... squelletique ! Forcément ! Avec tout ce que je dégueule j'allais pas me retrouver dodu comme un goret pour aller engraisser les asticots !

Je me suis donc réveillé, vivant. Du moins, selon l'avis du doc qui m'a envoyé directement manger dans la taverne la plus proche. Comme si j'avais l'envie d'aller m'attabler dans un bouge bruyant et mal fréquenté dans mon état.
Mon état ne me permettaent pas de tenir tête à cet idiot, j'y suis allé bien sûr, et j'ai commandé une tartine que j'ai réussi à ne pas gerber. Du moins, jusqu'à maintenant. Peut être que le haut le cœur viendra plus tard.

Mon état est épouvantable ceci dit. J'ai perdu pas mal de force et mes traits sont tirés. J'ai vu mon reflet dans la vitre de la taverne et je me suis fait peur. Je me suis dit qu'il serait bien légitime que tu te trouves un autre porte étendard. Pas sûr que j'aie les bras pour le tenir bien haut là . Il est loin le mondain bourreau des cœurs là ! Et crois moi, je ne suis pas en état pour intriguer quoi que ce soit !

Enfin, quoiqu'il en soit, je ne suis pas mort. Farrow est toujours là. Pas luisant mais là. Avis à ceux qui se réjouissaient déjà, la faucheuse m'a trouvé mauvais gout.

Rassure Diane si tu la croises.

Et comme promis, je te laisse quelques vers, faute de te laisser des vers. Puissent ils t'être galants et plaire à ton coeur, femelle.

Il n'est pas d'existences qui ne terminent crevées
Ce monde reste le mien, loin d'être un idéal
Il est ce que j'en fais : je reste un chien féal
soumis à des caprices et des amours révées.

L. Farrrow

Que La Joie vous inonde et coule entre vos jambes !
La saison est propice à d'autres envolées
que les piètres baisers que l'on répand en ville.
La Joie vous donne des mots, le coeur en souffle d'autres
Reprenez le flambeau et chiez moi quatre vers

claque - surprenante - attaque - pénétrante

Fantou

Un jeu qu'autrefois elle avait tant pratiqué attira son attention, plumes alertes ou plumes vertes, plumes enjôleuses, plumes amoureuses tous ici venaient au gré des mots qu'on leur laissait en un petit quatrain faire en poésie un bout d'essai...

Le moins que l'on puisse dire c'est qu'on voulait qu'elle fut inspirée et écrive
Qu' en quelques mots, elle exprime ce que souhaite son coeur en dérive...

C'était l'heure où des pensées étranges et pénétrantes
Viennent enflammer mon imagination si surprenante
Avant que je ne prenne mes cliques et mes claques
A ma vertu offrez mon Appolon une sublime attaque !

Elle repose la plume près de l'encrier, trace quatre mots très "romantiques"

Elle ne fait rien à moitié pour réveiller les mots poétiques

Rouge - Bouge - lanterne - Baderne
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Shirine

Un soir... Parmi tant d'autres. Un soir alcoolisé comme elle en avait connu tellement. Un soir à vouloir écrire une longue lettre comme elle le fit à Dioscoride si facilement. Il lui était tellement simple de descendre une bouteille puis de laisser aller les mots à glisser sur un parchemin. Gratter tout ce qui lui passait par la tête, avec simplicité et rage, avec fougue, avec amour...

Elle avait été suffisamment raisonnable pour reconnaître qu'il était trop tôt pour écrire ce genre de choses à un homme qui, malgré qu'elle lui soit fiancée, ne faisait parti de sa vie que depuis quelques mois à peine. A la place, une bouteille de vin blanc plus tard, elle avait erré pour finalement pousser la porte de cette pièce lyrique, y découvrir les mots laissés, puis offrir les siens, au prochain. Peut-être qu'il les lirait...

« Toute une vie faite de pourpre, de rouge,
Mais je ne me sens bien que quand je bouge.
Pourrais-tu être ma lanterne,
Dans ce monde en tous points baderne ? »

Et pour la suite, avant de repartir, les mots :

Ecume - Brume - Etoile - Voile
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Venusial

Vénus n'avait pas encore eu le temps d'aller vers le livre aux poèmes mais aujourd'hui c'était dimanche et c'était jour de repos. Du repos pas tant que cela car elle avait encore fort à faire avant d'aller voir les nonnes et de leurs raconter toutes ses aventures depuis la dernière fois qu'elles leurs avait rendues visites. ça n'allait pas juste lui prendre un ou deux jours mais bien plus, combien exactement, elle n'en savait trop rien car ça dépendait si les nonnes étaient friandes d'histoires coquines ou seulement des histoires comme le petit chaperon rouge. Elle prit le temps d'aller jusque' au livre et de prendre note des mots inscrits.

Elle fit un sourire lorsqu'elle lut les mots inscrits.

C'était une belle nuit où l'on voyait les étoiles
et justement, une d'elle, se cachait derrière un voile.
Il n'en fallut pas plus pour que de l'écume
se fasse sur les lèvres de son amant et que la pièce se remplisse de Brume.

Après on dit toujours que j'ai l' esprit mal tourné mais on m'inscrit toujours des mots coquins, j'en peux rien à la fin moi.

Elle sourit car comme si elle n'en pouvait rien de voir les choses sous un angle coquin. Elle écrivit quatre motS pour le suivant, tout était interprétable comme bon lui semblerait.

Enclume - Plume - Frégate - Agate

Kouette

Enclume - Plume - Frégate - Agate

Vénusia lé mosse na une tête de n'enclume,
Même que z'en tremble de la Plume,
Mais quand ze regarde ma ptite Frégate,
za arrête de trembler et ze me perd dans ses yeux Agate.

CHATAIN-BALDAQUIN-REMISE-MOUISE
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Eleonore.

L'échappée belle..ou peut-être simplement une vérité qui éclabousse la femme femme avec fracas.. Elle quittait une taverne avec mille questions en tête concernant le comportement humain et surtout la connerie humaine.
Comme toujours dans ces moments-là elle ressentait un besoin impérieux de chasser sa hargne ou de la passer sur quelqu'un.. c'est le vélin qui prendra cette fois.
Elle trempe la plume dans l'encrier et laisse son âme s'étirer jusqu'à l'impossible...

Mais ce qu'il y en a marre de ces imbéciles blonds, bruns ou chatains
A peine bons à les attacher poings très serrés à un baldaquin!
Pas d'échange possible, que du néant ne pas compter sur une remise!
Ces gens-là avec leur grand vide n'ont qu'à rester dans la mouise!

Colère - indiffère - bataille - ripaille
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Ghell

Colère - indiffère - bataille - ripaille

La colère est Une Ire...
Qui jamais ne m’indiffère...
Une bataille c'est Pire...
Ripaille??? un repas surement dans l'air^^...

Baisers... Sourire... Plage... Rivage...

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Eleonore.

Le temps de la poésie a sonné il est d'importance de ne point faire attendre l'inspiration et à d'autres de laisser la place pour qu'ils puissent, eux aussi, s'amuser avec les mots et les émotions.

Diantre que la vie est belle, aussi dévorante que des baisers,
Dans les battements d'un coeur on ne peut qu'en sourire
S'imaginant le paradis terrestre en une belle et grande plage
Rien de plus beau qu'un regard porté vers l'infini rivage.

Moiteur - peur - carmin - sanguin
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Caliceo

Le jeune homme confortablement installé sur la paillasse et entouré de coussins ne suffisent pas à lui faire oublier ses bras, sa chaleur... Il n'arrive pas à dormir, le mariage approche, quelque heure encore, il doit se reposer, il pense à elle... elle seule a le pouvoir de le bercer.

Loin d'elle ses rayons n'estompent pas cette moiteur.
La carence est trop grande qu'elle me fait peur.
Je ferme les yeux et je l'imagine dans sa robe carmin.
Doux tableau apaisant mon coeur au teint sanguin.

Sillage-Mariage-Ame sœur-Bonheur
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Lys_charlotte

Elle préfère jongler entre ses caresses et ses baisers qu'avec des mots, mais en ce jour tant attendu, elle prit la plume qui caresse son vélin.

Que le Destin soit remercié de l'avoir mis dans son sillage,
Pour n'avoir d'autre dessein q'un mariage,
Celui de deux gamins rebelles, des âmes-soeurs,
Que chaque jour qui passe, les plonge dans le bonheur.

Caresse - Déesse - Jour - Toujours
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Caliceo

Le jeune marié avait passé une nuit de noce magique avec sa merveilleuse femme, au réveil pour la saluer il lui clama quelques vers et les accompagna entre chaque de doux baisers.

Nuit de noce au mille et une caresses
Danse d'extase entre les quilles d'une déesse
Les étoiles scintillent jusqu'au levé du jour
Lorsqu'elles s'éteignent tu brilles toujours

Rivière-Chaumière-Page-Voyage
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Lindsay.black.

Lindsay aimait son mari, ça s'était certain, elle le lui prouvait à chaque instant, mais là, la brune avait une envie de... d'écrire n'importe quoi.

Quand je fais des bulles dans l'eau de la rivière,
Et que de là, je vois mon homme qui rit devant la porte d'la chaumière,
J'ouvre alors un livre sur une drôle de page,
Qui racontera en long et en large l'histoire d'un crapuleux voyage.

Satisfaite et souriante, elle reposa la plume pour les prochains avec quelques mots supplémentaires.

Boue-Chou-Chat-Chocolat
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Thoushaltkill

Citation:

Les genous dans la boue, la clépsydre au bord des lèvres,
Les noblayons poussent dans les choux, les gueux dans la boue,
Le chat noir furtivement joueur n'augure rien de bon,
Marron-Chocolat voilà comment le comté tourne au vinaigre

Clépsydre-Gueu-Augure-Vinaigre
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Faline

Lentement l'eau coule dans la Clepsydre,
A l'image de la vie d'un gueux,
Chaque goutte pressent un augure,
Doux ou Amer tel le vinaigre.

Tenace - Fugace - Orage - Sage
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Eleonore.

Passant par là, la rousse prend les mots et les couche sur le vélin..

L'interrogatoire en juste penseur, un duel tenace
Qui de la raison ou de la passion sera le plus fugace
La flamboyante, d'apparence posée, n'est qu'un orage
Ne cherchez pas le meilleur, elle n'a rien de sage

Laisse des mots...

Absences - confidences - crime - estime

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--Mot_passant

Du coq à l'âne il passe .. le mot, et vers les quatrains se dirige pour griffer de sa plume un vélin trop blanc. De noir il va se parer pour faire danser les mots.. et s'en retourner dans le vent.

Dans le précipice je m'élance pour combler ton absence
Adressant à qui veut les entendre, mes douces confidences
Alors l'acre devient simplement miel pour adoucir le crime
Et laisser gonfler l'audace que tu affectionnes et estimes

Quatre mots pour le courageux joueur de quatrains à passer

Choix - voix - amant - aimant

Eleonore.

Elle inscrit quelques phrases à la va vite, le temps lui manque. L'inspiration s'émousse aussi. Elle fait au mieux et laisse quatre mots pour qui veut prendre la suite.

Assise sur le fil de la déraison, s'ouvre à moi les choix
L'hésitation présente, ma conscience toute à sa voix
Me pousse tel un fou furieux, me pousse tel un amant
Vers le roc audacieux dressé là sous mes yeux aimants

Volupté - sensibilité - noirceur - aigreur

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{Jessica_rabbit}

J'ai rien contre mais un miminum de rp tout de même avant que je ne prenne pas ça pour un flood..là c'est limite

Eleonore.

Avant, bien avant que le bal commence, la rouquine s'était réfugiée dans son monde des mots..celui où la poésie a toute sa place, celui où ne règne aucun trône.
Face au parchemin, la plume entre les doigts, les yeux sur le vélin, elle cherche au fond d'elle ce qui pourrait aller avec quatre mots...

S'il n'en restait qu'un nous serions ce dernier même dans la volupté
En quoi la tendresse pourrait elle devenir perturbatrice de sensibilité?
Il suffit de garder le cap, de savoir négocier les sentiments et la noirceur
Digne de tout être humain, digne de Vie avec ou sans cette folle aigreur

Les mots écrits, le crissement cesse, elle se relit.. pas vraiment satisfaite mais tant pis, l'inspiration n'est pas au rendez-vous et elle n'y reviendra pas, sur ces mots-là.
Laisse tout de même quatre mots pour qui voudrait tenter..

procès - succès - guérir - périr

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Choukar_jouvli

Choukar qui avait décidé de sortir enfin de sa roulotte se promenait dans la ville. Elle s'approcha d'un endroit où des mots étaient laissés à la libre pensée des visiteurs.... Elle prit la plume et écrivit....

Que m'importe vos mots, vos écrits concernant mon procès
Je sais que je m'en sortirais toujours avec succès
Et qu'il n'ait point de mal dont on ne peut guérir
Sinon juste le choix de se laisser périr......

Elle reposa la plume mais avant laissa 4 mots....

Aventure - Devanture - Garnement - Simultanément
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Eleonore.

Elle passe par là, puis s'en ira pour mieux revenir. Les mots toujours les mots.. se verront coucher sur le vélin, et le noir sur le blanc, l'union, une danse.
L'âme joue sur la pointe des pieds dans ce monde parfois trop ... cotonneux mais c'est ainsi..

Revenant d'une journée de folle aventure
C'est là qu'elle le voit face à la devanture
Parchemin en main, sourire de garnement
Le temps se fige pour eux simultanément

Croquer - espérer - action - préméditation

Les mots ont pris tournure de phrases, et en bas elle a laissé pour le suivant, quatre mots à faire rimer.
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Esperanza.

Elle s'en revient du bal, aussi ivre de danse que de vin.
L'oeil troublé, elle aperçoit en chemin une petite lueur, par-là, vers la droite, est-ce le Nord ou le Sud, ce n'est pas la question : c'est une lueur.

Elle s'approche.

Quelques chandelles éclairent un lutrin sur lequel est maintenu un rouleau de papyrus, plume et encrier à portée de main, comme une invite. Elle s'approche et lit.

Oh ? On peut donc laisser ici ses pensées les plus secrètes ? Oh-oh ! Et il y a même des mots pour le suivant !

Titubant quelque peu, sa main maladroite empoigne la plume et elle se penche sur le papyrus en tirant la langue, faisant effort pour écrire de son meilleur italique :

Espérer... C'est ce qu'elle fait de mieux, Esperanza : espérer.
Elle croit en demain, et demain vient, sans préméditation,
Tout naturellement. L'univers est une roue libre en action.
Demain vient, inévitablement, offrant toute une vie à croquer.

Elle se relit... Mouais... Elle aurait pu mieux faire, si elle n'avait pas aussi sommeil...

Là-dessus, un baillement lui ôta toute autre pensée que celui sde son oreiller. Elle était près de s'abattre à même le sol quand sa mémouire lui rappela :

Ah oui, il faut laisser des m... des mots...

Mais ensomeillée comme elle était, elle ne put se relever. Elle traça sur le sol, à la craie :

Devenir - finesse - punir - jeunesse.

Et s'endormit en ronflant allégrement.

Eleonore.

Que dire? Que penser? Que faire?
La tempête n'eut pas lieu et rien ne soulève personne ici..
C'est étrange ce sentiment de superflu, de vide..
C'est étrange cette sensation de poussière.
Elle doit, et très vite retrouver la flamme ardente.
C'est assise là qu'elle y réfléchit.

Il est si difficile de ne pas trembler dès lors qu'on pense au devenir
Plus que tout c'est l'ennui qu'elle déteste, l'âme hurle sans finesse
Encore du temps perdu, une déception qu'elle songe enfin à punir
S'en est terminé de tout cela, finies toutes ces erreurs de jeunesse

Et là enfin, en bas du parchemin laisse des mots.

pagaille - entrailles - passion - mission

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Christina64

Un silence reposant, à peine un bruissement de feuilles vient caresser ses oreilles, plume en main, elle la fait glissement sur le vélin.

Quand tout vole en éclat dans l'immense profondeur de pagaille
Ruissellement du sang chaud jailli tout droit de ses entrailles
Misérable fortune cueillie de son abandon à la sève passion
Du crépuscule à l'aurore, noyés au fond du puits desseins de mission.

Quatre mots délaissés furtivement, pour qui voudra s'en emparer.

Grimoire - Parfum - Mémoire - Fin

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Eleonore.

C'est un bref retour à Nîmes pour elle. Pas le temps de souffler que déjà elle repart mais passe dans la maison des quatrains y lire les parchemins et à son tour laisser sa trace.

La plume entre les doigts. Les mots sur les lèvres à peine.. Ca crisse, ça bruisse.

Le coeur battant fort, le ventre qui gargouille, elle ouvre à nouveau le grimoire
Des mois, des années de silence et deux missives suffisent à redonner ce parfum
Jamais il n'avait quitté sa peau pourtant, jamais il n'avait quitté sa mémoire,
Un retour aux sources se profile, se sera brûlant, envoutant.. sans fin!

Elle se relit, ajoute quatre mots.

Lune - prune - souffle - étouffe

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Hardelin

Le grand sourit en voyant ces assauts de vers, et se dit qu'un bon vermifuge ne serait point de trop, mais relever le défit lui sembla de bonne augure.

Je veux t'aimer ma Mie jusqu'à mon dernier souffle
Hurler comme un vieux loup en décrochant la lune
Tu sais très bien aussi que plus rien ne m'étouffe
Si on va pas aux fraises, allons cueillir des prunes

Laisser des mots lui parut très futile, mais comme c'était de tradition, il s'y plia.

Fromage , rage, ange , fange

Christina64

Le silence, le calme avant l'ouragan, la nature est bien faite, ainsi.

Elle reprend cette plume délaissée qui ne demande qu'à se faire agiter. Quelques instants, le vélin est rougi d'une encre de sang.

Elle n'en ferait jamais un délicieux coulant Fromage
Seulement pourrait la dévorer avec son éternelle Rage
Rage d'espoir, à la découverte de ce diabolique Ange
Alors qu'elle croyait être ensevelie à jamais, par la Fange....De son Comté !

Un détail, puis deux, trois et quatre, elle peut regagner sa rivière.

Poire - Vin - Purgatoire - Venin

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Hardelin

Ce silence dont "elle" parlait était assourdissant,mais être une plume entre ses mains, quoi de plus réjouissant.

Prendre sur votre bouche pour ma soif une poire,
Ou bien pour m’enivrer quelques verres de vin
Dites moi mériter plus que le purgatoire
Donnez moi de l'extase plutôt que du venin

Quelques mots maintenant, pour les amateurs de rimes, puisse ce petit jeu éviter la déprime.

Cierge , soie , vierge , oie .

Auraline

Trouvant, dans la ville, le mur aux quatrains, Auraline décida d'y laisser le sien.

A la lueur d'un cierge,
Et vêtue de soie,
Je marche vers cette vierge,
Un peu comme une grosse oie.

Pour les suivants : Morose, Dose, Oublier, Papier.
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Woainy

Ce soir, je suis morose,
J'ai tout eu... et plus que ma dose.
Je veux oublier, et pour oublier,
Je vais griffonner sur un papier

Au prochain : Couleur, Chaleur, Casserole, Boussole
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Kwale

Couleur, Chaleur, Casserole, Boussole... Kwale regarde les mots proposés . Pfou c'est pas de la tarte ça .

La couleur du ciel ?
La chaleur du soleil ?
Non , rien de plus beau qu'une pleine casserole
A en perdre la boussole

Riant en relisant son ...oeuvre , elle ajouta 4 mots : REJOUISSANCE - ANSE - TRAPPE -RAPE
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Kwale

En repassant par la Halle elle decouvrit surprise que personne n'avait relevé son défi ...pfff pas si dur pourtant .
Voyons ....Mordillant le bout de la plume elle réfléchit .Mouais quelle idée elle avait eu de choisir ces mots là .... Bon allez on essaye

C'est le temps des réjouissances
Du panier saisit la ...anse
Sauve le rat , ouvre la trappe
Et sur le fromage , pour lui joue de la râpe !

Ouiiiiii !

Toue fiere elle fit une petite danse de la victoire , puis essuya le bout de la plume qu'elle avait machonnée , la reposa pres du livre , vérifia que personne ne l'avait vue et se sauva vite fait .

Revint quelques minutes plus tard confuse

Oups j'avais oublié les mots ...bon ce sera donc : Brigand ...Enfant ...Maison ... Caleçon
Voila et j'espère que ce sera pas à moi de le faire celui la aussi ! Non mais .
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Sanada

Je n'ai pas tout à fait saisi.

Paimbohe

La Kumpania repassait encore une fois par Nîmes, pour poursuivre son chemin.
Le gros bonhomme en profita pour faire un tour à a cabane aux quatrains, juste histoire de marquer son passage.

Non ! Le gitan n'est pas un brigand
Pas plus qu'il n'est mangeur d'enfant !
Il n'est pas , non plus, ce videur de maison
Qui ne laisse, à l'occupant, même pas son caleçon !

Et voilà ! De quoi détruire la mauvaise réputation des fils du vent ! Se dit Paimbohé
C'est vrai, quoi ! Marre d'être considérés comme des malandrins !
Bon, visiter un poulailler de temps en temps, d'accord !
Mais, de toutes façons, si ce n'est pas le gitan qui le fait, ça sera le renard qui viendra faire pitance !
Alors, c'est bien du pareil au même !

Les mots ? Ah oui, les mots !

Balade_Malade_Guérir_Dormir
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Ladyday

Le vent d'ici dirigea les pas de Lady vers le lieu des poètes .

Et comme elle faisait la route avec son ami Paim ,elle déclama un quatrain automné .

" Mon cher Ami je vous sais malade
buvez donc ma potion elle vous permettra de dormir
des rêves merveilleux viendrons vous guérir
et bras dessous , bras dessus nous continuerons notre balade ."

ET pendant ce temps une pluie drue se mettait à tomber ,, juste avant de sortir , Lady enfila ses bottes de fourrures , et sa cape de pluie ,
elle laissa quatre jolis mots pour les poètes errant .

Flocon , Pont , Ombrelle , Dentelle .
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Un fil , deux fils ,trois fils brodeuse de mots ...et confiturière

Eleonore.

Le tour de Nimes, et passage par ici, quelques lignes, quatre mots..

C'est léger, aussi doux qu'un songe comme un flocon
Je pourrai te sauver, te libérer, mes bras en point
Et je me battrai pour te protéger, je ferai l'ombrelle
De manière délicate et fine, discrète toute en dentelle

Confiance - dépendance - liberté - aimé

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Vintage

Les tavernes ne les réunissent pas. Un beau jour ou peut-être une nuit. En tout cas, Nîme fut sa première grande sortie au milieu de la fauve humaine. Il a goutté. Il a aimé. Il y retournera pour se sentir vivant, autant que de pouvoir écrire avec une plume, de citer du bout de ses lèvres

Ne T'abreuve pas de Confiance
Au prix d'acheter ta Dépendance
Pour t'insuffler l'apparence d'une Liberté
Une Cage dorée, du faux semblant de l'être Aimé

Une grande inspiration. Les mots ont du mal à faire surface. Il laissera ceux-ci, prononcés alors qu'il les écrit.

Suffisance - Déviance - Prisme - Chamanisme

Un sourire.

Eleonore.

Je passe et repasse, entre deux missives, entre deux chopes, entre deux conversations. Pas de sens, pas de lien, juste ce noir de jais sur le vélin. Des mots murmurés que l'on couche là sans façon, sans cérémonie..

Qu'est-ce ce bruit? Ce tintamarre? Un simple brin de suffisance?
Je m'applique à plus de contorsions et prend au pied la déviance
Je roule, je m'abrutis vers des cieux abruptes en forme de prisme,
Il est là, audacieux, brûlant .. inflexible inspirant le chamanisme!

Et avant de poser la plume, de laisser la place. Quatre mots à nouveau.

Instant - dominant - abreuvoir - assomoir

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Vintage

Pour la forme. L'est-il en forme. Oui. Il le prouve, plume en main:

Ne gâche pas l'Instant
Laisse faire le Dominant
Fais-lui l'effet d'une noyade en Abreuvoir
Pour le refroidir, quel Assomoir

Un sourire.

Pertinence - Impuissance - Malléable - Palpable

Eleonore.

Un retour. Nîmes et Montpellier, je vais et je viens entre les deux, entre sagesse et tentation, entre calme et tourments entre repos et projets. La plume à la main, je la laisse crisser, de la laisse émulsionner les lettres et les mots, ma pensée guide le geste, mes lèvres murmurent.
Le vélin se noircit.

C'est un regard de braise en toute innocence emplit de pertinence,
Que je lui tends pour qu'il le happe et tombe dans l'impuissance,
Ne plus pouvoir s'en défendre, le rendre brûlant et malléable,
Pour que le duel se pimente, se forge, que le corps soit palpable.

Écorche - Sublime - Accroche - abîme

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Auraline

Aura se sent en veine d'écrire. Vite, vite vers la maison aux quatrains, une chaise, une table, une plume, de l'encre de quoi y laisser quelques mots.

Ton corps, doucement, j'écorche
De quelques coups de griffes, sublime!
Telle la chatte, je m'y accroche
Avant de sombrer dans l'abîme

Mmh! des mots à laisser, ne pas oublier!

Entente, Menthe, Câlin, Poussin
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Eleonore.

Revenant pour peu de temps, je passe icelieu laisser un peu de moi, la plume s'échauffe, l'encre se vautre et l'abandon devient un jeu.

Comme la mélodie est douce elle chante comme une parfaite entente,
C'est un mariage étonnant qu'est l'union du poivre et de cette menthe,
En bouche c'est l'explosion des papilles inondant la chair d'un câlin,
Intense instant tendre et doux comme le duvet d'un jeune poussin.

Et je laisse à mon tour des mots, pour le suivant qui sera inspiré.

Distance - cadence - Froid - droit

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Woainy

Woainy s'installe dans cette cabane aux quatrains qui l'attire partout ou elle passe, elle se mordille la langue, réfléchit, prend la plume et se lance

Tu es ma flamme,
Tu es mon âme,
Et comme au premier jour,
Je t'aime, Alrichris

Pour les prochains: Larme, Charme, Amour, Toujours
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Eudeline

Eudeline faisait sa ronde habituelle pour garder le sommeil des nîmois. La nuit était glaciale, la neige allait sans doute se remettre à tomber sans tarder. Eudeline s'arrêta devant le panneau des quatrains. Elle était impressionnée par tant de créativité. Elle poursuit sa garde avec les derniers mots proposés qui lui trottaient dans la tête. Elle se promit d'aller écrire quelques lignes avant le lever du soleil.

_Larme, Charme, Amour, Toujours, se dit-elle. Que puis-je en faire ? Le piège serait d'aller vers l'évident, l'amour de deux êtres. Mais avec ces mots là, je ne parlerai pas d'amour.

Et c'est ainsi qu'au petit jour, alors qu'Eudeline allait rentrer dans sa chaumière se réchauffer, elle déposa ces quelques vers. Elle savait qu'elle n'avait point le talent d'un poète, que son écriture n'allait point inspirer de joie. Elle l'exercice l'avait amusée. Elle n'avait fait que s'inspirer d'une scène qu'elle vit cette nuit.

Je dédis ce poème à une pauvre petite créature de Dieu, morte devant mes yeux sans que je puisses rien y faire :

Monsieur Rat, affamé et l'oeil rempli d'une larme,
Surgit au détour d'une sombre rue sans charme.
En quête de copieuses victuailles, comme toujours,
La vie, de lui, avait eut raison, il s'écroulait, las, sans vie et sans amour.

Eudeline.

Pour le prochain poète qui passe : Vaisseau - Eté - Veau - Rusé

Domdom

Sortant de la taverne du Black Cat (même si elle ne s'appelle plus comme ça, j'm'en fous ^^), le conteur se rendit directement au recueil des rimes imposées, qu'il ne manquait jamais d'honorer de sa plume à chaque fois qu'il passait dans le coin ;
Tournant les pages, il parcourait les contributions de ses prédécesseurs, jusqu'à s'arrêter sur les quatre dernier mots proposés.
Petite moue peu inspirée du brun, ne sachant pas trop comment lier le mot « vaisseau » aux autres.
Tout à coup, lui revint une anecdote dont il avait été témoin, sur le pont d'un bateau

C'était l'an dernier, à bord d'un grand vaisseau
Je fixais la mer et l'horizon en ce beau soir d'été
Je fus dérangé par un mousse qui criait comme un veau
Contre un matelot lui avait volé sa bourse, ce renard rusé

Petit rictus amer devant son œuvre qui ne le satisfaisait pas du tout : l'inspiration ne se trouvant pas à chaque coin de rue.

Puis quatre nouveaux mots vinrent clore son intervention, comme un témoin passé au rimailleur anonyme qui prendrait sa suite :

Souvenir – Esquisse – Devenir – Bâtisse

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Guiizmoo_x

Passant par la belle ville de Nîmes, elle décida de venir faire son jeu favori.. Les Quatrains.. Prenant la plume, laissée là pour celui qui voulait, elle décida, avec les mots laissé de faire son petit poème :

Quel doux Souvenir,
Celui de cette Esquisse,
en proie de Devenir,
Un joli papillon, une drôle de Bâtisse

Puis, elle lassa ses quatre autres mots, là pour ceux qui veulent :

Neige ; Froid ; Joie ; Sortilège
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Lunatik

La blonde venait faire un quatrain

Quand la nuit tombe, qu' il NEIGE

Mon coeur s' emplit de JOIE

Oh ce tour de magie, ce SORTILEGE

Me rend gaie même s' il fait FROID

Elle y laissa quatre nouveaux mots glaçon, marron, douceur, noirceur

Au suivant, et bonne année hein

Elle sourit en reposant sa plume et s' en alla gaiement
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Guiizmoo_x

Elle passa après sa soeur, comme toujours à son habitude.. Souriant des mots laissé, elle pensa : " Et pourquoi pas? "

Laissant sa plume glissé sur le papier, elle ne réfléchit pas, et d'instinct nota :

Quand vient l'hiver, le temps des marrons,
Comme vient celui de l'été, et de ces glaçons,
Il nous enveloppe de sa douceur,
Et bien vite nous oublions la noirceur

Elle oublia les quatre mots en bout de poème :

Arpège ; Gamme ; Piège ; Dame
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Auraline

Les mots, rien qu'en les lisant, Auraline sut comment les disposer...

Ses doigts comme un arpège,
Déposent, sur vous, une gamme,
Et vous glissée dans le piège
De son Amour, Ma Dame !

Pour les prochains : Douceur, Candeur, Frissons, Polisson

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Bibiche75

La cabane aux quatrains. Cela faisait extrêmement longtemps que Bibiche n'y était pas entrée. Elle regarda un peu partout et trouva quatre mots laissés à l'attention d'un vouvel versificateur. Bien pas douée pour deux sous, la brunette s'essaya à nouveau à cet exercice.

Bien des mois se sont écoulés,
Depuis la dernière fois que j'ai éprouvé
En mon corps, ressenti des frissons
D'une caresse tout en douceur
Donnée par un sacré Polisson
En qui j'ai cru! Quelle Candeur!

Elle laissa à son tour quatre mots sur le bureau

Citation:

Confiance. Méfiance. Élogieux. Envieux.

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Melandrine

Elle connaissait le lieu tant de fois visiter en d'autres lieux.....elle s'y posa et lu avec attention se qu'il s'y trouvait!
Elle prit la plume et la trempa après quelques minutes de réflexion elle écrivait...

"Il y a très longtemps, il accordait encore sa confiance,
Mais après plusieurs échecs cuisant, il ne reste que méfiance!
D'un pas plus qu'hasardeux, il retrouve l'usage des mots élogieux,
S'étant éloigné des vipères, des trou de l'air mais surtout des envieux!"

Elle reposa la plume en ayant une pensée pour lui, fit un sourire mais avant de partir l'hirondelle laissa quatre autres mots....

Réalité - Mensonge - Vérité - Songe...
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Lormet

Certains aiment le mensonge
C'est triste réalité
Moi j'aime la vérité
Toute nue comme un songe

(Amour, savoir, pouvoir, atours)

Bibiche75

Elle était déjà entrée dans la cabane aux quatrains mais cela faisait quelques mois que Bibiche n'était pas revenue. Curieuse, elle lut les petits poèmes laissés par les différents visiteurs qui étaient passés depuis son dernier passage. Telle ne fut sa surprise en reconnaissant l'écriture de Lormet. Elle se mit à sourire et pensa prendre sa suite en utilisant les mots qu'il avait inscrits à l'attention du prochain qui se laisserait aller à l'exercice de la versification.

Lorsqu'elle vit une nouvelle histoire d'amour
Une femme accomplie se revêt toujours de ses plus beaux atours
Grâce à son expérience de la vie, elle détient le savoir
Et ne laisse plus un homme, sur elle, prendre le pouvoir.

Fleur

Pleurs

Sourire

Séduire
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Lilouanna.

Lilouanna revient s'attarder aux quatrains qu'elle avait mis en place.
Heureuse de leur succés.

Il ne lui a pas offert de fleurs
Mais avec lui, fini les pleurs
Que des sourires
Et chaque jour le plaisir de le re séduire

Fossettes Guinguette Clairière Lumière
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Eleonore.

Nîmes et ses ruelles, son air marin, ses gens et voyageurs. J'avais franchis au petit matin les portes de la cité. Nîmes avait, semble t-il retrouvé son calme, un apaisement positif après les histoires de vols du château, des mois plus tôt. Je m'aventure dans le cœur de Nîmes, je goute aux divers parfums du marché, je prends le temps, je savoure ce retour, et mes pas me conduisent devant cette maisonnette qui abrite les quatrains. J'en pousse la porte, mes yeux s'attardent un instant, se familiarisent au changement de lumière, l'air y est tiède. La table au milieu de la pièce contient nombre de parchemins, de quoi écrire. D'une main je recule le siège et m'installe. Je lis. Je dévore chaque écrit, je me plonge dans un univers somptueux où les mots sont maîtres, où l'esprit peut se perdre sans risque de naufrage. Le cœur palpite, les émotions naissent, se tissent et s'entrelacent. Je prends une bouffée de volupté et m'en pare comme d'une merveilleuse toilette. C'est, arrivée, au dernier feuillet, que je prends la plume et laisse ma trace.

Le cri puissant et rauque déforme ses fossettes
Et sous ma dague il danse comme à la guinguette
Le rouge quitte son corps et baigne la clairière
Il sent la vie fuir, les ténèbres volent sa lumière

Retour - Vélin - Venin - Vautour

J'ajoute quatre mots pour qui voudra poursuivre puis je quitte les lieux poussant ma promenade plus loin.
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Lilouanna.

Lilouanna revient aux rimes.
Elle réfléchit en lisant les mots.

Avant son retour
Sur son vélin
Il avait couché tout son venin
Avant de revenir tel un vautour

Elle laisse les mots pour le suivant.

Jour, humour, illusion, frisson
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Eleonore.

Les jours se suivent et ne se ressemblent jamais, sauf pour celui qui aime rester dans l'ombre et le fade. Nîmes s'éveille chaque matin dans cette torpeur qui lui est propre, chacun son rythme, chacun son sourire et chacun sa romance, réelle ou imaginaire. La vie est faite de promesses que l'on se fait parfois afin de pouvoir avancer, et cela je le retrouve aussi ici, chez moi. Cela m'interpelle. Je suis curieuse car je connais peu cela ne faisant jamais de promesse et n'attendant rien des autres que je ne pourrai donner moi-même.
Je reviens dans l'endroit des quatrains. J'ai souri en ouvrant la porte, ravie de revenir. Les feuillets sont toujours là, un nouveau trône sur la pile. Et comme quelques jours plus tôt, je reprends la plume et me lance.

Est-il sage de vouloir fuir la nuit et voir poindre le jour?
Jouer avec le diable et les démons, non sans humour,
Pour méditer et flatter au mieux la moindre illusion,
Tout cela pour faire vibrer le corps par un unique frisson?

Le frisson, me dis-je, pourrait même se conjuguer à tous les temps si on s’élance dans les interrogations existentielles et si l'on se donne la peine de faire en sorte qu'il naisse, qu'il dure, qu'il laisse son empreinte la chair, qu'il devienne une addiction ou un souffle perpétuel.
C'est terrifiant quand on y pense... d'ailleurs qui prendra la suite?..

Frisson - addiction - souffle - étouffe

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Bibiche75

Une ombre, un parfum. Bibiche reconnut entre mille la présence d’Eleonore qui passait par là. Des gens entraient et sortaient, sans rien écrire. Quand fut son tour, la brune lut le dernier poème laissé par la rousse. Elle admira la plume en se disant qu'elle avait beaucoup de talent et qu'elle-même était très loin d'avoir son niveau. Cependant, les mots gravés à l'attention du prochain rimeur, en l’occurrence Bibi, lui firent penser à tout ce temps passé en sa compagnie, depuis leur douce rencontre.

Quand elle est dans ses bras, son corps se couvre de frissons
Le désir de lui est tel que son cœur bat très fort et l'étouffe
En parfaite harmonie, ils font l'amour jusqu'à en perdre le souffle
Ça c'est sûr, il est devenu son addiction...

Bibiche rosit en posant sa plume sur le bureau. Des mots qui l'avaient inspirée. Des pensées qui étaient allées vers lui. Des rimes qui révélaient ce qu'elle ressentait. Elle laissa quelques mots à son tour et fila le rejoindre au plus vite

Blanc. Oseille. Réveil. Chantant
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Lormet

Cela faisait un petit moment que Lormet n'avait pas poussé la porte de l'endroit des quatrains. Il aimait bien ce lieu, chargé d'émotions posées sur les parchemins laissés ça et là, afin que tout le monde en profite...il lut le dernier, et ne put s'empêcher de sourire, sentant dans son propre coeur tout ce que Bibiche décrivait.
il prit la plume, et répondit.

Quand au matin, ma main se pose sur son sein blanc
Nul besoin de salaire, aucun besoin d'"oseille"
C'est pour moi en effet le plus doux des réveils
Mon corps nu tout contre elle s'épanouit en chantant

Il laissa les mots suivants:

Voyage-Rivage-Ensemble-Rassemble

Fanette

Fanette en avait fini de sa journée de travail, elle avait empoché quelques écus et poursuivait sa découverte de la ville du sud.
Une affiche sur une porte attira son attention ... Une salle des quatrains, pour les villageois, les aventuriers et les voyageurs. Elle n'était rien de cela et ignorait ce qu'était un quatrain, mais il faut croire que la vagabonde était curieuse. Elle poussa doucement la porte et entra dans la pièce déserte. C'était un petit bureau aménagé dans une tour. Le mur arrondi suintaient l'humidité et il était percé d'une fenêtre étroite, en hauteur. Son regard s'attarda sur la table, où s'empilaient des vélins, couverts de quatre lignes aux écritures multiples.
La jeune femme s'assit pour les lire ... un sourire se dessina sur son visage ...Elle commençait à comprendre.

Elle songea à son bienfaiteur de Laval, qui lui avait appris à lire et écrire ... Si elle pouvait à son tour laisser ici une trace, quel meilleur témoignage que les heures passées à déchiffrer les courriers, reconnaître les lettres, s'échiner à les associer pour former des idées cohérentes ont porté leurs fruits. Elle réfléchit, prenant la plume et s'applique à son tour à tracer de belles lignes.

Seule sur le chemin, j'ai poursuivi ce voyage,
Me serai-je égarée à un autre rivage ?
Comment saurais-je alors si nous sommes ensemble,
Le dessein de celui qui, ce jour, nous rassemble ?

Une fois fait, Fanette relit, soupire...
Bon, ce n'est qu'un début ... Il ne lui reste plus qu'à ajouter quatre mots.

Etoile, Boréale, Val, Affale

Eleonore.

La nuit précédente j'ai repoussé les épaisseurs après m'être réveillée le front en sueur. Des mauvais rêves. Ne trouvant plus le sommeil, le corps moite j'ai fini par me lever, m'habiller et j'ai chaussé mes bottes puis suis sortie dans la nuit noire et profonde, dans la nuit froide d'un printemps pas encore éclos. La noirceur envahit tout, je ne distingue rien à plus de quelques pas, le crieur des rues est surement encore chez lui à moins qu'il se soit endormi contre une de ces chandelles qui orne parfois les croisements des ruelles. Je marche ainsi un moment, l'esprit tourmenté par mon rêve et j'entre dans la pièce des quatrains. J'aime m'y retrouver, me poser là et lire, n'enivrer des mots, j'aime imaginer chaque situation écrite sur chaque feuillet, je peux même parfois les superposer à mon existence, en ressentir la sève si mes doigts caressent le vélin.

Belle brillante qui tapisse le ciel, l'étoile
Source de rêverie et essence d'une boréale
Les yeux sur elle encore, le dormeur du Val
se prend à rêver et, dans la nuit, il s'affale

Je ne pose pas de suite la plume, j'ajoute quatre mots au feuillet. C'est un jeu plaisant que celui des quatrains, autant le poursuivre encore..

Délivrer - empirer - feuillage - voyage

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Lilouanna.

Lilouanna se promène dans toute la halle et s'arrête aussi aux quatrains qu'elle avait mis en place .
Elle les affectionne et vient souvent lire les poèmes laissés.

Depuis qu'elle l'a retrouvé elle est Libérée, délivrée
Leur amour n'a qu'empiré
Depuis qu'elle lui a sourit au travers des feuillages
A la fin de son long voyage

Elle rit un peu de ce qu'elle a écrit et laisse les mots

Folie, Jolie, Action, Passion
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Auraline

Auraline, sortit de sa retraite depuis quelques heures, se promenait dans toute la ville, pour y laisser des traces d'elle, de son passage quant elle arriva à la cabane...

Dans un instant de Folie,
Tu n'as pu cacher, ma Jolie,
Que l'embrasser, idiote Action,
Était bien plus qu'une Passion

Pour les suivants/es : Baisers, Salés, Tombe, Catacombes

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Eleonore.

Je retrouve avec joie les habitudes de Nîmes. Quelques jours à passer ici. Après la tournée des tavernes c'est dans les ruelles que je prends un bain de lumière, j'aime y croiser les gens, regarder les enfants courir, et plonger dans les diverses odeurs qu'offrent cette belle cité. Tout est dans ce que le regard perçoit, là où l'on pourrait penser croiser un sourire c'est dans les yeux que l'on voit la tristesse et c'est ainsi que l'on voit les gens finalement, dans leur regard. Je m'attarde toujours un peu, je prends le temps d'un bonjour, ou d'un grognement si l'on me bouscule ou tente de se détrousser. La vie c'est cela, un mélange de tant d"ingrédients que l'on dose chacun à sa manière quand on reçoit comme quand on donne. A avoir traversé tant de cités vides je prends plaisir à revenir à Nîmes où les gens sont présents et animent au mieux leur cité. Je n'y ai pas d'attache terrestre. Je m'y refuse prenant tellement plus de plaisir à vivre libre. Je reviens toujours par ici par plaisir puis je repars rapidement laissant tout tel quel, ne croyant qu'à la valeur de la confiance que je porte à certains être. La base de ma pensée. La confiance est un lien, à mes yeux, bien plus fort que l'amour. Et c'est à cet instant que je me mets à chantonner tout en entrant dans la maisonnette des quatrains.

L'amuse-bouche collé au palais j'en déguste ses saveurs salées
Aussi tendres et amers que peuvent parfois êtres les baisers
Sans condition aucune je m'engouffre avec délice et je tombe
Un charme dévastateur sous les yeux, si loin des catacombes

Et je murmure..

Emotion - damnation - saisir - plaisir

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Lilouanna.

La tribun du village passe par les quatrains, lit les mots et laisse.

Elle est sous la coupe de l’émotion
Lui céder serait damnation
Mais l’occasion est trop belle à saisir
Elle s’abandonne à son plaisir

Elle laisse pour la suite

Soleil Miel Chaleur Coeur
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Bibiche75

Seule pour quelques jours, Bibiche errait en ville. Après sa garde de nuit, son passage à la prévôté remettre son rapport, elle s'était reposée un peu chez elle. Mais, ne trouvant pas le sommeil dans sa chambre où tout lui rappelait Lormet, elle avait décidé de sortir pour se changer les idées. Elle se dirigea vers la cabane aux quatrains. Elle lut les mots laissés par son amie Lilou et sourit. Ces mots l'inspiraient un peu. Bibi attrapa une plume, la trempa dans l'encre et coucha sur le parchemin quelques vers.

C'était l'été et dehors il y avait du soleil
Dans sa ruche, petite abeille fabriquait du miel
Son abdomen ressentait l'extérieure chaleur
Mais, esseulée, il faisait froid en son cœur

Départ- Rempart- Maîtrise- Insoumise

La Nîmoise reposa la plume dans son étui en soupirant. Comme le temps allait lui sembler bien long en son absence!
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Hachelem

Hach était triste, son cousin était mort, il trainait son malheur de taverne en taverne.
Un parchemin était accroché là, sur un poteau, pour ceux qui avait des choses à dire.
Il prit la plume, posée près de l'encrier, et se mit à écrire.

Le ciel était couvert, beau temps pour un départ
N'être plus sur de rien, n'avoir plus la maîtrise
Regarder tristement, l'aube sur les remparts
Et sécher une larme sur Nîmes l'insoumise

Il posa ses mots pour les suivants/es:

soir/ noir/ aimer/ pleurer
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Auraline

Auraline revint dans la place qu'elle aimait bien.... Plume, vélin, encrier, tout ce qui lui fallait

Quand doucement arrive le soir
Dans mon âme, il fait trop noir,
Cruel je suis, Je ne peux plus aimer,
Mon cœur saigne et ne fait que pleurer

Quatre mots à laisser : Facile, Débile, Perdu, Ému

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...abygail...

Ce matin, elle erre, elle arpente les rues sans savoir ou elle va, sans regarder devant elle. Ses pensées sont loin, elle aimerait seulement les faire taire.
Elle a posé son regard, arrivant au livre des quatrains, par habitude sans doute est venu voir les derniers mots laissés. Un peu simple, mais ne sont pas loin de ses états d'ame.

Facile, Débile, Perdu, Ému

C'est en voulant relever ses défis, trouver celui qui serait le moins facile,
Observer, apprendre, appliquer... Manipuler pour que son cœur en soit emu,
Jouer, vouloir s'affronter aux sentiments. Mais il n'y a rien de plus débile!
Passe-temps insidieux ou quand les émotions se tissent, on en fini souvent perdu.

Elle s'est relu. Oui, dans les grande lignes, c'est ça... Elle y a posé le point final, acte qu'elle espère se répercutant sur ses pensées.

A son tour elle finit par ses propres mots :

Larme, Abandon, Parangon, Oriflamme.
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Lilouanna.

Lilounna s'arrête dans un lieu qu'elle affectionne.
Elle lit les diverses compositions puis s'attarde sur les derniers mots laissés.
Elle couche sur le velin:

Il combat la vie, sans peur et sans larmes
Digne même dans l’échec et l’abandon
De la dignité il est le parangon
Brandissant toujours son oriflamme

Baiser Tendresse Embraser Faiblesse
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Lormet

Bibiche75

Je n'ai pas le temps d'en écrire un, dommage.. Mais lui, je le garde!

Elle fila travailler aussitôt son ouvrage terminé.
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