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A l'orée de Roanne : double anoblissement

*atalante
arrivée au château:

J'entre dans la cour du château, le vieux Grimoald est là a attendre les invités, certains viennent d'arriver, un carrosse est là.
Je gare mon demi poney devant lui, met pieds à terre., C'est la vieille Korydwen qui est là avec le jeune maire de Clermont, Alexandre


Dame Korydwen, bonjour, je vois que vous allez bien, cela me fait plaisir, je sais que mon père était attaché à vous.
Le bonjour Grimoald, comment vas tu depuis le temps que je ne suis venue, la petite t'en fait pas trop voir? faut me le dire sinon.
Bon, ça se passe ou le casse croûte?


Un jeune palefrenier vient chercher ma monture, je le connais pas lui.......

Hé toi, prend en soins hein, sinon tu va tâter du bâton.....!!

Je souris, ça me fait bien rire de faire peur aux jeunes, après tout, c'est le métier qui rentre pour eux..

Dis moi Grimoald, il reste un descendant de Fouc le camp ici?
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méa clunes non pulus
Elenwe
Après un long voyage, le carrosse ducal finit par arriver au Domaine de Roanne. La jeune femme laissa son cocher et ses gardes se débrouillaient pour expliquer pourquoi ils étaient là. Elle n'avait pas vraiment envie de quitter son cocon, et il fit bien puisque apparemment, la cérémonie avait lieu ailleurs qu'au château.

Le second arrêt fut définitif cette fois et Elenwë s'extirpa de son véhicule. Quelques personnes étaient déjà arrivées.

Avec une grâce toute particulière, celle des femmes enceintes de plus de 8 mois, le Héraut alla les saluer, une par une et finit par la "maîtresse des lieux".


Vôtre Grâce, le bon jour ! Bien joli Duché que vous avez là, je ne connaissais pas vraiment ce coin.

Quand vous serez prête pour que la cérémonie commence, faîtes-moi signe. En attendant...veuillez me pardonner mais je vais m'asseoir. Mon état...m'y oblige.

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Silec
Silec reçoit une missive de Margaut de Roanne le conviant à la cérémonie d'anoblissement d'Azzera et Aengus.

C’est avec un immense plaisir qu’il accepte.
Une fois prêt en costume d’apparat militaire de sénéchal, son épée licorne sur le côté, il se dirige vers le château de son ami Barbu.
Cela faisait une éternité qu’il n’était pas revenu ici et c’est avec une grande émotion qu’une fois arrivé il salut vieux Grimoald l'intendant de pierre .
Déjà du beau monde. Atalante bien sûr mais aussi Sofio, Kali, Elenwe, Alexandre_serna, Azzera, Korydwen.


Bonjour à tous, je suis ravi d’être parmi vous et surtout d’être dans cette demeure qui me rappelle tellement de souvenirs.
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Intendant_grimoald
Au Castel de Roanne, dernière arrivée.

Dame korydwen se présenta à la herse et Grim eut à peine le temps de la saluer que des bruits de sabots se faisaient entendre de plus en plus proche et Grimoald tentait de discerner la silhouette de la personne qui approchait. Plus cette dernière s'avançait et plus il lui semblait la connaitre. C'est avec une joie non cachée qu'il accueillit la soeur de son ancien maître.

- Atalante, quelle joie de vous revoir en ce château.
- Comme je vois, vous connaissez déjà Dame Korydwen vous ferez voyage ensemble vers le lieu où se déroule la cérémonie. La duchesse a souhaité que cela se déroule en extérieur, je ne pensais pas que ce soit une bonne idée mais fort heureusement il fait beau à défaut de faire chaud.


Il sourit puis se tourna vers le palefrenier.

- Il vous mènera jusqu'au cours d'eau.
- Oh vous connaissez la petite aussi bien que moi... Elle est brave mais peut parfois se montrer extravagante. D'ailleurs dans ce domaine elle excella lorsqu'elle prit la décision de rebaptiser Fouc le camp III en Incandescent Roanne. C'est malgré tout son cheval préféré elle est d'ailleurs parti à la cérémonie avec lui, vous le verrez donc une fois arrivée là bas.

- Mais n'ayez crainte un descendant est déjà présent au château et cette fois si, elle a souhaité le nommer Fouc le camp IV, en mémoire des chevaux de son grand père et de son père.


- Elle a de ses idées parfois.

Grim accueillit pour finir sa Grâce Silec puis tout ce beau monde se mit en route vers le lieu de la cérémonie. Grimoald soupira puis le plus lentement du monde retourna au château se reposer.
Margaut_de_roanne


Sur le lieu de la cérémonie, les choses se précisent :

Un sourcil qui s’arque puis deux mains qui viennent se poser sur ma bouche au moment même ou mes pupilles s’arrondirent de stupeur. Je me sentais d’une bêtise que peu de personne pouvait atteindre. Comment avais-je pu ne pas reconnaitre le chevalier de Jeneffe ?
Je tournais sur moi-même et attrapais la main d’Eamon pour le tirer vers le Chevalier, il était hors de question de le faire attendre plus longtemps.


- Bon sang Eamon, le Chevalier de Jeneffe, je me sens affreusement honteuse de ne pas l’avoir reconnu. Evidemment que tu vas me présenter à lui. Ta mère est pleine de surprise, de belle surprise.

D’un pas rapide je me dirigeais vers le Chevalier puis lorsque je fus à sa portée l’accueillis comme il se devait.

- Chevalier de Jeneffe, c’est un honneur pour nous de vous recevoir en ce jour.

Je prononçais le nous, en jetant un regard vers Eamon.

- Si vous voulez bien nous…

- Vôtre Grâce, le bon jour ! Bien joli Duché que vous avez là, je ne connaissais pas vraiment ce coin.

Quand vous serez prête pour que la cérémonie commence, faîtes-moi signe. En attendant...veuillez me pardonner mais je vais m'asseoir. Mon état...m'y oblige.


Je sursautais légèrement en entendant la voix d’Auvergne dans mon dos.

- Auvergne vous voilà, je vous remercie et je suis très heureuse de vous accueillir ici. Quand à commencer la cérémonie il me semble que des invités sont encore attendus. Je vous en prie asseyez-vous je viendrai vous chercher lorsque le moment sera venue.

Je laissais Auvergne prendre place puis revint vers le Chevalier. Eamon avait les yeux luisants de l’enfant qu’il était il y a quelques années. Il faut dire que le Chevalier de Jeneffe avait une valeur particulière pour lui. D’aussi loin que je me rappelle lorsqu’Eamon voulait rentrer dans la Licorne, il n’avait que le nom du Grand Maître de l’ordre Royal de la Licorne à la bouche. Et voici que ce Grand homme se tenait juste devant lui.

Je souris légèrement et j’étais sure qu’Eamon apprécierait de pouvoir accompagner le Chevalier auprès de ses parents. C’est à ce moment que les véhicules arrivèrent portant les invités qui manquaient encore. J’aperçus des têtes connus.

- Chevalier de Jeneffe je vous prie de m’excuser je me dois d’accueillir nos invités. Mais je vous laisse entre les mains d’Eamon qui se fera un plaisir de vous accompagner jusqu’à ses parents.

Je le saluais puis me dirigai vers le palefrenier…

- Le trajet s’est fait sans encombre ? Vous êtes sur de n’avoir oublié personne ?

- Votre Grâce tout c’est passé à merveille, ceux qui sont venus jusqu’à là Herse se trouve tous ici. Grim est resté sur place au cas où des retardataires se présenteraient. Je retournerai au château dès qu’ils seront descendus et referai un trajet si nécessaire.

- Fort bien je vous remercie.

L’un après l’autre je réceptionnais les invités.

- Dame Korydwen bien le bonjour, je vous remercie d’être venue avec Alexandre.

Puis me tournant vers Silec.

- Votre Grâce, quel plaisir de vous revoir ici, je comprends que cela puisse vous remémorer des souvenirs, vous êtes et serez toujours le bienvenu à Roanne.

Je jetai un regard sur Kalimalice.

- Dame bonjour, merci de votre présence.

Puis enfin ma tante à laquelle je fis un immense sourire.

- Tata Atalante comme je suis contente que tu ais pu te libérer pour venir.

Je lui fis une énorme bise puis allai avec elle jusqu’au Héraut.

- Auvergne, je pense que tout le monde est là, nous pouvons si vous le souhaitez commencer la cérémonie.


Désolée à tous les joueurs de ce rp pour le temps de réponse. Je suis très prise IRL en ce moment.

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Apprentie de l'ordre de la Dame blanche à l'Ecu vert.
*atalante
- Atalante, quelle joie de vous revoir en ce château.

Ca me fait plaisir également de vous revoir en forme, l'extravagance est un trait de caractère qui marque les gens de la famille semble t'il.
Wondervanille avait récupéré Fouc le Camp à l'époque et lui avait fait faire des poulains également si jamais elle avait besoin de retrouver le sang...


Bonjour à tous, je suis ravi d’être parmi vous et surtout d’être dans cette demeure qui me rappelle tellement de souvenirs.

Je me retourne à la voie de mon parrain et lui saute au cou.

Silec, toi ici, enfin, c'est bien normal, comment vas tu?

Dame Korydwen, je ne suis pas venu pour et je ne vous ais pas écris pour la mort de Rick, mais j'étais triste et ne trouvais pas les mots. Mais sachez que cela m'a touché profondément, déjà la fois ou il avait déménagé à Clermont quand j'étais en campagne, ne pas le retrouver à Montpensier lors de mon retour m'avait attristé, alors quand j'ai su sa mort, j'ai pensé aux moments de discussions en taverne, j'ai pensé a vous, j'aurais aimé être là avec vous, mais les choses sont ainsi, j'étais prise au village.

allez, montons dans ce carrosse que nous rejoignons la fête.

Jeune Alexandre, avez vous un de vos biscuits sur vous, je meurs de faim?


Installés dans la charrette de luxe, le cocher donne du fouet en l'air, l'attelage se met en branle au signal du départ, doucement, cahincaha, sous le soleil qui irradie, nous rejoignons la maitresse des lieux et sa tribu qui nous attend.
On descend pour rejoindre le groupe déjà présent auprès de l’installation faite pour la cérémonie.
Margot nous accueille chaleureusement un par un, la meilleure pour la fin.


Tata Atalante comme je suis contente que tu ais pu te libérer pour venir.

rho, m’appelle pas tata, j'ai l'impression d'être une vielle sage comme tata Yvonne.
Mais il était normal que je vienne, j'ai été invité deux fois sais tu, Azzerra est comme une soeur pour moi.
Silec est là, Auvergne aussi, c'est le moment de négocier ferme.


Et qui est là.........ma marraine......elle aussi est venu, elle aussi fait partie de ce cercle proche, comme une famille, il n'en manque que deux, la douce et la grande.......
Je m'approche d'elle et la prend dans mes bras, une larme à l’œil.


Marraine, je suis contente de te voir ici, il fallait bien ça pour nous revoir.

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méa clunes non pulus
Azzera
Bien avant l'arrivée des invités, Eamon et sa promise arrivèrent fièrement.
Qu'ils étaient beaux, qu'ils allaient bien ensemble, qu'ils formaient le couple parfait!
Qu'elle était fière d'eux!
Jamais elle ne l'avouerait, mais son coeur le savait depuis toujours.

Azzera sourit au couple, s'avançant vers eux.


- Azz, ma soeur
Ah ben non, pas ici!


ma presque mère
Oui, pour toujours!
Le sourire de la chevalier s'agrandit.


et bientôt ma vassale...
Comme elle l'a été de son père, oui!


... c'est à ce moment que je me rend compte que cette situation peu paraitre cocasse. Heureusement, je pense que nous avons su faire la part des choses et nous tenir à notre place respective selon le lieu et les circonstances de notre présence commune.

Le bon jour Margaut, mais bien sur, nous sommes de grandes filles!


De fait, les deux femmes avaient bien souvent parlé de cela à Montvicq, elles s'étaient entendues sur le protocole à tenir en toutes circonstances.
Les embrassades furent tendres, affectueux et aimants

- Maman,
Le bon jour mon ange
et lui coller deux bises sonores!

- si c'est toi qui l'as invité
Oui mon fils, c'est moi!
Sourire de voir ses yeux briller de joie.

tu es la plus merveilleuse des mères de l'Univers !!!
Merci Eamon, ravie que tu t'en rende compte!
Elle ne pu s'empêcher d'ébouriffer ses cheveux.

Ensuite, la valse des salutations commença: les invités arrivaient. La guérisseuse était ravie, heureuse, épanouie. Elle emmena son époux par le bras, la Blanche savait qu'il n'aimait pas trop les ronds de jambes.


Kali... le bon jour ma Kali, comme cela me fait plaisir d'enfin te revoir, je te présente mon Aengus. Amour, Kalimalice, vous vous souvenez d'elle?

La serrer dans ses bras puis se détacher de son ancienne soeur d'arme pour accueillir la mère et l'enfant.

Le bon jour Ma Dame, et je suppose que vous êtes Alexandre?
Un bien bel enfant que vous avez là ma Dame, je suis ravie que vous ayez répondu favorablement à nos invitations.
Oui, elle savait qu'elle avait invité les mêmes personnes que Margaut... Ben quoi? Deux demandes valent mieux qu'une, non?
Voici mon époux, Aengus, Aengus, voici Dame Korydwen, la marraine de Pierre, elle est venue avec son fils, Alexandre.

Talaaaaaaaaaaaaannnnnnnnnnnnnnnnttttttttttteeeeeeeeeeeeeeee
ça c'est le cri qu'elle poussa quand elle vit la soeur de feu Pierre.
Elle trépigna de joie en s'avançant vers elle prestement et la serra dans ses bras...


J'ai entendu dire que tu étais devenue reyne?
Vas-y explique!


Ensuite elle alla saluer très protocolairement la duchesse en exercice.


Le bon jour votre Grace, je suis ravie de vous voir icelieu ce jourd'hui.
Aengus, voici sa Grace Sofio, votre Grace, voici Aengus, mon époux.


Et ça continue, quelques pas pour voir Silec

Le bon jour votre Grace, je vous présente mon époux...
Et blabla, et bla bla;

Elle se devait de parler avec chaque personne, et elle entraînait toujours son époux dans son sillage, persuadée qu'il était ravi qu'elle ne le lache pas d'une semelle... si ce n'est pour faire une révérence.

Se diriger enfin vers Auvergne d'un pas assuré!


Le bon jour Auvergne, Ma Dame, permettez moi de vous présenter mon époux, Aengus, voici Auvergne, c'est elle qui va officier ce jourd'hui.

Margaut l'avait si bien décrite, que le doute n'était pas possible.

Votre état n'est pas trop pénible à supporter?

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Vacances du 31/05 au 10/06
Aengus_o.sullivan


Par tous les Dieux d'Eire... qu'ils me soient tous témoins que ce genre de cérémonie avait le don de me mettre dans un état plus que lamentable !
A fortiori CETTE cérémonie !
En effet, s'il était bien un événement auqiel je ne pouvais décemment pas échapper, c'était bien celui-ci, eu égard à celle qui en était l'organisatrice.

Et non seulement, puisque au cours de cette cérémonie, ma Sirène serait en point de mire. De plus, j'avais cru comprendre, c'est un euphémisme, que ma Duchesse de bru avait l'intention de m'associer à cela par la même occasion... Je ressassais ces pensées depuis l'annonce qu'elle avait faite à St Haon quelques jours plus tôt.

Depuis la Bourgogne, il y a une bonne quinzaine d'années, j'avais vécu dans une forme de réclusion volontaire. Réfugié en Bretagne jusqu'il y a peu, j'avais soigneusement évité de participer à toute forme de mondanité. Mais depuis mon retour en France, il semblait que le sort s'acharnait sur moi avec cette cérémonie en apothéose.

Pour rendre justice à la vie, je devais cependant reconnaître que cet événement particulier revêtait pour moi une importance fondamentale dans le mesure où, exceptionnellement, des personnes chères à mon coeur y étaient directement impliquées.

Il m'était tout particulièrement agréable de voir ma belle fille Margaut, épanouie, prendre officiellement les rênes de Roanne. Elle qui avait tellement à coeur de voir revivre dignement ce Duché qu'elle chérissait tant.
De plus, Azzera allait enfin recevoir officiellement, des mains de la jeune Duchesse, les clefs et les armes de St Haon.
Quant à moi, ma foi, sans oser me l'avouer, je ressentais une certaine fierté d'être associé à cette investiture d'une manière assez inattendue. Car, bien que conscient d'avoir servi des causes justes, je n'en attendais pas pour autant une reconnaissance quelconque, fut-elle méritée.

Ces pensées voltigeaient, indisciplinées, dans mon cerveau un peu désorienté tandis que Azzera, cramponnée à mon bras, m'entraînait dans son sillage, de salutations en présentations mondaines.

Un salut par-ci, une poignée de main par-là... quelques "enchanté", "ravi", "comment allez vous" prononcés avec tout le naturel dont je me sentais capable, le tout ponctué de sourires de circonstance... des visages connus, d'autres moins, voire pas du tout.

Pour avoir combattu et voyagé aux côtés des Blanches, je retrouvais des figures familières et cela me mit un peu plus à l'aise, un peu perdu au milieu de cette foule bigarrée parée, pour l'occasion, de ses plus beaux atours. Néanmoins, je me faisais, je l'avoue, l'impression d'être un chien savant que l'on exhibe dans le dernier salon à la mode.
Mais, pour une fois, je n'en prenais pas ombrage en vertu des raisons expliquées plus haut.
Car, finalement, cette cérémonie devait être une fête avant tout et j'entendais bien y mettre toute la bonne volonté nécessaire à sa réussite.

Au milieu des présentations, j'eus quand même l'opportunité de serrer mon fils contre mon coeur...
Sans un mot, d'un seul regard, nous sûmes que nos errances prenaient fin et que désormais nous ne formions plus qu'une famille, unie, indissociable et homogène nonobstant nos différences de tempérament... Une belle complémentarité en quelque sorte.
Avec un sourire et un clin d'oeil complices, nous reprîmes alors le cours de nos mondanités respectives.

Le sourire que Margaut m'adressa me fit chaud au coeur. Cette jeune personne avait un tempérament hors du commun, à croire qu'elle avait du sang irlandais dans les veines !
Je n'étais pas peu fier de les voir, Eamon et elle, toujours complices et amoureux comme au premier jour.
Elle devait avoir de grandes qualités pour supporter ce jeune coq impétueux issu des amours turbulentes d'une rebelle et d'un aventurier... aahh... nostalgie, quand tu nous tiens !

Bref, la cérémonie s'annonçait sous d'excellents auspices et, discrètement, lorsque j'entendis Margaut s'adresser à Auvergne lui disant que son Office pouvait commencer, j'entraînai Azzera vers les sièges qui nous étaient attribués.

- Viens ma douce,
murmurai-je, il me semble que les choses sérieuses vont commencer... et cette fois, ajoutai-je avec un sourire taquin, pas question de se cacher sous les tables !








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Homme d'Armes auprès de l'Ordre des Dames Blanches à l'Ecu Vert
Elenwe
Les yeux perdus dans le vague, Elenwë rêvassait, attendant tranquillement que les invités finissent d'arriver. Elle ne connaissait personne, ou presque, aussi sursauta t'elle légèrement lorsque Azzera s'approcha d'elle.

Un peu hébétée sur le coup, elle reprit aussi vite que possible ses esprits.


Le bon jour à vous Dame. Je suppose que vous devez être Azzera.

Niveau déduction le Héraut était imbattable. Il faut dire qu'il n'y avait pas beaucoup de femmes, alors difficile de se tromper.

Et bon jour à votre époux également.

Elle sourit à l'évocation de son état.

Hé bien, disons que je suis mieux assise que debout. J'espère être bientôt délivrée, mais le bougre n'a pas l'air pressé de sortir...

Puis Margaut lui proposa de commencer et le jeune femme ne se fit pas prier. Pour l'occasion, elle quitta même son siège.
Petit raclement de gorge et hop, c'était parti !


Bien...tout d'abord le bon jour à tous, à nouveau.

Si nous sommes réunis dans ce beau Duché qu'est Roanne, c'est parce que sa Grâce Margaut de Roanne a décidé d'octroyer deux de ses fiefs.

A la Duchesse :


Ma Dame, dans l'ordre qu'il vous plaira, je vous laisserai appeler l'un de vos futurs vassaux. Après un petit discours, ou non, à vous de voir, vous lui demanderez s'il souhaite recevoir une de vos seigneuries octroyables.
Si tel est son désir, il s'agenouillera alors devant vous et vous jurera Conseil, Aide armée et Fidélité. En latin ça fait plus classe : obsequium, consilium et auxilium.

Et vous promettrai Protection Justice et Subsistance.

Jusque là, rien de compliqué. Mais après ça se complique...puisqu'il va vous falloir faire trois fois le tour de la clairière en courant !


Bon ok, la plaisanterie n'était pas terrible. Elenwë reprit son sérieux et continua.

Je plaisante, comme vous l'avez bien compris.
Plus sérieusement, une fois l'échange de serment passé, Duchesse vous pourrez le finaliser soit par une accolade, soit un baiser, soit rien, soit un cadeau. Mais attention vos deux vassaux devront avoir la même chose. Enfin si c'est un cadeau il peut être différent, mais il faut que les deux aient un cadeau.


Voilà...avez-vous des questions ? Si non, hé bien c'est à vous trois de jouer désormais !
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Margaut_de_roanne


Il me semblait que c'était le grand moment, celui où je devais me faire violence, me montrer exemplaire, ou bien rester moi même.
Toujours est-il que fasse au cours d'eau, j'écoutais le plus consciencieusement possible Auvergne m'expliquer le protocole. Je hochais de la tête lorsqu'elle eut finit en guise d'approbation puis m'avançais jusqu'à Aengus un large sourire aux lèvres. Je me postais devant lui puis tendis une main vers lui.


- Messire Aengus si vous me permettez, je souhaiterai emprunter votre épouse un court instant.

Je croisais un court instant les yeux d'Eamon et cette vision m'emplis de bonheur.
Puis ma main glissa vers Azzera que je regardai en souriant fièrement. Je me sentis tout à coup comme étrangère à moi même. D'aussi loin que je me souvienne c'est mon père qui se trouvait à ma place pour ce genre de cérémonie. Je passais la majeure partie de ce temps à faire les 400 coups avec Eamon. A cette pensée je ne pus m'empêcher de pouffer de rire. Je repris doucement mon sérieux et m'adressa a Azzera avec une solennité qui m'étonna.


- Dame Azzera, vous savez comme moi que ce jour revêt pour toutes deux un caractère bien particulier. Car la vie depuis toujours s'acharne à nous réunir. Depuis enfant, vous m'êtes précieuse. Vous m'avez élevé une partie de mon enfance, pris sous votre aile, aider, appuyer, m'avez traité comme vos enfants. Avez accepté mes caprices, mes râleries et surtout vous êtes montré une vassale droite, fidèle et juste lorsque mon père avait en charge ce Duché.
Aujourd'hui, j'ai plus que jamais besoin de vous à mes côtés, pour m'aider, m'épauler et faire fructifier ces terres, que vous connaissez déjà.


Je respirai profondément puis la regardait droit dans les yeux.

- Azzera, acceptes-tu de recevoir Saint Haon le Châtel ?

La question resta en suspend tout comme ma main qui tout du long était resté droite tendu vers celle que j'appelais désormais officiellement à mes côtés.

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Apprentie de l'ordre de la Dame blanche à l'Ecu vert.
Azzera
La solennité de l'instant l'empêchait de pouffer de rire à la phrase d'Aengus.
Il ne changerait jamais, et c'était bien ainsi!

La nourrice, voyant que les parents seraient un peu occupés, vint chercher Ysolte pour ne pas qu'elle perturbe la cérémonie.

Pas le temps de penser plus longtemps que la voila requise par sa presque fille.
L'Irlandais avait raison.
Azzera se posa là où Margaut la laissa et la regarda de façon intense en l'écoutant religieusement.

Margaut, c'est avec une joie immense mêlée de tristesse en pensant à feu ton père, qu'en ce jour, j'accepte avec contentement de m'occuper des terres de Saint Haon, tu sais à quel point j'y suis attachée.

Je te promets de t'apporter mon aide, mes connaissances de ce pays.


La chevalier rejoignit la main tendue de Margaut, espérant que son époux viendrait vite la rejoindre.

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Vacances du 31/05 au 10/06
Elenwe
Elenwë attendit la suite du serment mais rien ne vint...alors avant que Margaut ne réponde, elle s'approcha des deux femmes et souffla à Azzera :

N'oubliez pas de lui jurer Fidélité, Aide armée et Conseil. Car sinon votre partie de serment ne sera pas valable...
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Azzera
Voila qu'elle en avait oublié le principal.
On va dire que c'est le stress?
Non!
C'est juste la joie d'être icelieu ce jour.


Je vous remercie Auvergne de me recadrer.
Vers Margaut.

Je te jure aussi obsequium, consilium et auxilium.
Sois en certaine ma Chérie, tu m'auras toujours sur le dos... enfin, c'est une façon de parler.

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Vacances du 31/05 au 10/06
Margaut_de_roanne


Ainsi donc Azzera, me rejoignit et accepta avec le naturel que je lui connaissais d'être officiellement ma vassale. Il faut dire que cette cérémonie n'était qu'un prétexte dans les faits Azzera avait toujours eut Saint Haon et y avait toujours vécu depuis aussi loin que je me souvienne.
Il va de soit que la disparition de mon père n'avait pas empêché Azzera de rentrer chez elle. Aussi la cérémonie n'avait que pour finalité de permettre à Azzera de jouter.

Je levais les yeux au ciel à cette pensée. Il est vrai qu'elle m'avait fortement fait comprendre que tant que tout ceci ne serait pas officiel elle ne pouvait porter blason et se prévaloir du titre. Elle m'avait également répétait moult fois que sans le titre et le blason hors de question pour elle de pouvoir jouter.

Ainsi donc nous étions là à nous tenir par la main pour une histoire de joute. En réalité toutes les personnes présentent ce jour savez très bien que le lien qui unissait ma presque mère et moi même ne pouvait se résumer à un titre, une terre ou une place en joute. Non il remontait à bien plus loin et au vu des propos d'Azzera je compris que jamais cela ne changerait.

Je ne pu m'empêcher de rire lors de l'intervention d'Auvergne, Azzera aussi était faillible en voici la preuve. Je hochais de la tête en direction d'Auvergne.


- Je Vous remercie Auvergne de remettre Azzera à sa place.

J'éclatais d'un franc rire et continuais.

- Azzera, Dame de Saint Haon le Châtel à mon tour je te promet Protection Justice et Subsistance.

- En ce jour solennel, sache Azzera que cette promesse ne saurait être rompu que par ma mort.

- Et pour sceller notre échange il me semble que je ne pouvais faire mieux que de t'offrir une chose qui te sera utile. Car oui Azzera maintenant tu vas pouvoir jouter et je serai honorée que pour ta toute première joute en tant que ma vassale tu uses de ceci.


Un garde armé s'avançait jusqu'à moi tenant fermement un objet long recouvert d'un tissus. Je voulais un présent spécial à l'image unique de mes deux vassaux. Lorsqu'il se positionna à mes côtés je lâchais la main d'Azzera et d'un mouvement rapide je retirai le tissus ornemental pour dévoiler une lance tout juste sortie des ateliers. Pour Azzera la guérisseuse mais aussi la guerrière, ce présent était à mon sens parfait. La pointe de la lance était travaillée et l'on distinguait des Simples dessinaient sur le fer et la Hampe, en hommage à la Guérisseuse.

- Azzera, voici donc le cadeau que je te fais... Une lance robuste et fiable forgée par le meilleur forgeron présent à Saint Haon le Châtel et affinée par le forgeron familial à Roanne.
Ainsi donc cette Lance je l'espère te portera chance car elle porte un peu de tes Terres et de moi même.


Je souris et déposai un baiser sur sa joue.

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Apprentie de l'ordre de la Dame blanche à l'Ecu vert.
Azzera
Pourquoi?
Pourquoi Margaut s'obstinait-elle à taquiner sa presque mère de la sorte?
En même temps, l'entendre rire aux éclats fit un bien fou à la blanche.
Qu'il était bon d'être icelieu.

Ses trois (presque quatre) enfants étaient présents! Quelle fierté pour la chevalier.
Eamon, l'enfant roi, celui à qui elle pardonnait tout, ou presque, sans doute parce qu'il ressemblait tant à son père.
Margaut, sa future bru, apprentie blanche prometteuse, promise à son fils depuis toujours, élevée comme si elle était sa fille à la disparition de ses parents, future suzeraine d'Azzera.
Allienor, fille qu'elle pensait morte avec son Papa, retrouvée il y a peu et aimée par dessus tout!
Ysolte, la prunelle de ses yeux, enfançon élevée par une nounou et pourtant tant aimée par ses parents.

Aengus, l'Homme.
Celui qui avait fait d'elle la femme qu'elle était.
Jamais elle ne se séparerait de lui.

Revenons à Margaut!
Qu'elle était ravissante , élégante, raffinée.

L'écouter religieusement sans oser l'interrompre.
Puis, soudain, voir un garde, sentir Margaut lui lacher la main et dévoiler une lance

Et son choix de cadeau fit sourire la chevalier.


Chère Suzeraine, je te remercie de me faire ce présent, tu sais à quel point il me tarde de m'en servir, j'espère te voir jouter à mes côtés.

Et d'observer la lance à la pointe forgée les yeux brillants d'émotion.

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Vacances du 31/05 au 10/06
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