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[RP] Allégeance au Duc Koreldy (02/05/1463)

Koreldy
Et vint le tour de la duchesse blondeur. Un instant le duc se rappela les paroles dur mais Ô combien sincère qu'il avait pu lui dire. Le duc n'avait jamais mâché ses mots. Parfois brut de pomme, parfois diplomate, tout dépendait qui était l'interlocuteur en face de lui où le moment.

Uza,

En ce jour, sous le regard du très haut et de cette noble assemblée, nous Guillaume de Bruck, quatrième du nom, acceptons votre allégeance et nous vous promettons en retour, Protection, Justice et Subsistance.


Puis le duc tendit une main pour aider la dame à se relever, galanterie oblige.
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GuillaumeIV de Bruck dict le Fougueux Je suis pas mort... même si ça en donne l'impression...
Isabelle.sorel
Isabelle avait reçu un pigeon, elle devait prêter allégeance au Duc. Elle devait choisir une tenue adéquate pour la cérémonie mais comme à son habitude le choix était cornélien. Elle décida de demander conseil à sa fille. Aurore malgré son jeune âge, adorait les belles robe, son choix fut rapide une robe en soie, bleu ciel que le père d’Isabelle lui avait fait parvenir de Venise. Elle releva sur la nuque ses longs cheveux dorés, la coiffure préférée de son époux ….. Après un dernier regard à son miroir elle grimpa dans le carrosse qui devait l’emmener au château de Mont de Marsan.
Elle pénétra dans la salle qui était magnifique et elle salua les personnes présentes. Elle aperçu prêt d’une fenêtre le Cardinal d’Abbadie, qui est son suzerain. Il paraissait profiter du point de vue de la Capitale, elle préféra ne pas le déranger elle ira le saluer avant de partir.

Le Duc avait relevé la Duchesse d’Uza , elle pouvait s’avancer pour prêter allégeance. Isabelle s’inclina respectueusement, mis un genou à terre en levant la tête
Nous Isabelle Sorel, Vicomtesse du Labourd Ustaritz, Escuyer de la croix de Gascogne ,prêtons allégeance au Duché de Gascogne et à son Duc sa Grasce Guillaume de Bruck. Nous promettons obseqium, auxilium et consilium.
Elle fit un sourire et attendit que le Duc lui réponde ….
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Ulyne_de_varneuil
De regarder le Duc qui ne répondait pas a l'allégeance de Dauna Isabelle, se serait il endormit, aurait il un souci pourtant l'allégeance avait bien été prononcé, sans erreur, se penche vers le Duc.

Votre Grasce?

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Koreldy
Un battement cil, c'était le temps qui s'était écoulé entre l'allégeance d'isabelle et le moment où Gascogne s'était penché sur lui. Un brin étonné, le duc regarda Gascogne bizarrement? Elle était folle où il s'était égaré?

Il repoussa cette pensée, réprima un soupir et se leva ensuite pour aller jusqu'à la dame.

Sur un ton habituel il se lança.


En ce jour, sous le regard du très haut et de cette noble assemblée, nous Guillaume de Bruck, quatrième du nom, acceptons votre allégeance que nous savons sincère et nous vous promettons en retour, Protection, Justice et Subsistance.

Vous pouvez vous relever, vicomtesse.


Il avait tendu la main à celle-ci tout en disant cela.
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GuillaumeIV de Bruck dict le Fougueux Je suis pas mort... même si ça en donne l'impression...
Endymion
Et un certain nombre de battements de cils après que sa vassale se soit recule, Endymion décida de prendre la suite.
Il avait été un peu surpris lorsqu'il remarqua que la coutume de faire passer les nobles par rang n'était plus respectée, ce qui n'était peut-être pas plus mal...
Il s'avança donc devant le duc, ploya un genou, posa ses deux mains sur celui relevé et regardant Koreldy il déclara solennellement,

Nous, Endymions d'Abbadie, cardinal, comte palatin de Saint-Jean de Latran, vicomte de Meharin, seigneur d'Arcangues et de Bois Saint-Just, écuyer de la Croix de Gascogne, renouvelons, pour nos terres de Meharin et d'Arcangues, notre allégeance envers la couronne gasconne et donc à vous, Guillaume de Bruck, quatrième du nom, jurant ainsi de vous apporter obsequium, auxilium et consilium.
Puisse le Très Haut vous guider ainsi que la Gascogne sur le chemin de la prospérité et de la grandeur, ce pour quoi nous ne nous inquiétons pas vous sachant sur le trône.

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Cardinal
Koreldy
Et le duc de rester debout par respect pour le cardinal. Pendant que le cardinal faisait son serment, le duc décryptait un peu celui-ci

Éminence, vous êtes comme nous, un défenseur de la foi, mais plus que cela, vous êtes un prêcheur que la Gascogne est heureuse de compter en son sein. La perte de Monseigneur Gabriel a été Lourdes pour la Gascogne et vous voir arpenter cette voie nous ravi.

En ce jour, sous le regard du très haut et de cette noble assemblée, nous Guillaume de Bruck, quatrième du nom, acceptons votre allégeance que nous savons sincère et nous vous promettons en retour, Protection, Justice et Subsistance.


Puis le duc lui tendit la main pour l'aider à se relever. Une fois celui-ci debout, le duc clôtura cette allégeance par la fameuse accolade vassalique, qui lui permit de glisser quelques mots au passage.

Sachez que vos conseils en matière de religion nous sont précieux et se devrait de l'être pour tout régnant gascons. Continuez ainsi Abbadie.

Puis le duc le laissa partir et se remit ensuite sur son trône. Il était pas plus confortable que la dernière fois?
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GuillaumeIV de Bruck dict le Fougueux Je suis pas mort... même si ça en donne l'impression...
Ulyne_de_varneuil
et bien la noblesse de Gascogne ne se bousculait pas pour preter allegeance au Duc, Gascogne retient un soupir et appela son petit page pour qu'il apporte les courriers reçus, elle les prit et les tendit au Duc

Votre Grasce puisque nous avons un peu de temps, voici deux courriers ...



Citation:
De nous, Estalabou de Vaucanson
Duc de Gap, Duc de Tursan, Vicomte de Chandieu, Baron de Cauna

à

Sa Grâce Guillaume de Bruck, Duc de Gascogne

Nous, Estalabou de Vaucanson,
Duc de Gap, Duc de Tursan, Vicomte de Chandieu, Baron de Cauna renouvelons notre serment d'allégeance au duché de Gascogne représenté par sa grâsce, légitimement élue, le Duc Guillaume de Bruck,.
Nous vous jurons , fidélité , aide et conseil pour nos terres de Tursan et Cauna et qu'aristote veille sur vous et sur la Gascogne.


Faict à Mimizan le le 2ème jour du mois de Mai de l'an de Grâce 1463


Citation:
A bord de l'Océanide , quelque part au large des côtes Portugaise .

Votre Grasce,

Ne pouvant me présenter à la cérémonie d'allégeance , permettez que ce courrier fasse office .

Nous,Evan de Cerny , Vicomte de Orthe, prêtons allégeance au Duc Guillaume de Bruck dict Koreldy et jurons de lui apporter obsequim, auxilium et concilium.

Fait sur l'Océanide, le 2 eme jour du mois de Mai de l'an 1463.



Vicomte de Orthe.

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Percius
Non il n'était pas retard. Il avait lâché un instant les parchemins de droit du coutumier pour venir discrètement à la cérémonie d'allégeance. La salle était remplie de lumière, d'un bel éclat, mettant en valeur toute la décoration de la salle. Il salua les présents et alla se mettre dans l'ombre pour attendre son heure.

Le cardinal était passé, sa douce venait de porter des courriers à l'attention du Duc, personne ne se décidait à venir faire son allégeance, c'était donc le moment pour lui de sauter sur l'occasion et de se présenter au devant du Duc. Il s’arrêta à bonne distance, plia le genou et lui déclara.


Nous, Percius d'Estampes Vicomte de Béhorleguy, Seigneur d'Hasparren et Seigneur de Mions, Officier de la Croix de Gascogne, renouvelons notre serment d'allégeance au duché de Gascogne représenté par sa grâsce, le Duc Guillaume de Bruck, pour nos terres de Béhorleguy et d'Hasparren, nous vous jurons obsequium, auxilium et consilium.

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Koreldy
Pupitre, plume et encrier avait été rapatrié pour que le duc puisse répondre au missive. La première était de son suzerain, il aurait aimé le voir en ce jours, mais comprenait sa non venue.

Trempant la plume dans l'encrier, après avoir tirer un vélin vierge, le duc se mit à coucher des mots sur celui-ci.


Citation:
A vous Estalabou de Vaucanson, Duc de Gap et de Tursan, Vicomte de Chandieu, Baron de Cauna,
De nous Guillaume de Bruck, quatrième du nom, Duc de Gascogne

Salutations,

Mon cher ami, c'est avec plaisir que nous vous lisons bien que nous aurions aimé vous voir en chair et en os. Nous vous remercions pour toutes ces années que nous avons passé à vos cotés où vous nous avez tant appris. Ce jour encore nous exerçons bien que nous ne l'aurions jamais pensé, véhiculant toujours cette image et ce courant de pensée que vous avez fait grandir en nous. Nous savons que nous ne sommes pas toujours en accord sur tout, mais l'un comme l'autre nous savons que nous nous investissons pour la Gascogne et avant tout pour les gascons.

En ce jour bénit par Aristote, nous Guillaume de Bruck, quatrième du nom, Duc de Gascogne, nous acceptons votre allégeance et nous vous promettons Protection, Justice et Subsistance.

Nous espérons que vous allez bien et n'oubliez pas d'offrir nos amitiés à votre épouse.

Ainsi faict à Lo Moun, le troisième jours du mois de mai de l'an de grasce 1461.






Puis le duc fit fondre le morceau de cire rouge à la bougie prévu à cet effet, il déposa plusieurs goutte de celle-ci sur la missive, qu'il avait soigneusement pliée avant, et scella ensuite avec le sceau du duc.

Il remit ensuite la lettre avant de tirer un autre vélin et de recommencer la scène.


Citation:
A vous Evan de Cerny, Vicomte d'Orthe,
De nous Guillaume de Bruck, quatrième du nom, Duc de Gascogne,

Salines salutations,

Nous portons à croire que la mer est une extensions de nos terres tant les gascons ont le pied marin et se voient capitaines et en cela nous sommes ravi. Puisse Aristote vous accompagner dans votre périple et le rendre sans heurt.

En ce jours, nous Guillaume de Bruck, quatrième du nom, Duc de Gascogne, acceptons votre allégeance et vous promettons en retour, Justice, Protection et Subsistance.

Nous serons ravi d'entendre vos aventures de votre périple à votre retour sur le sol gascon.

Ainsi faict à Lo Moun, le troisième jours du mois de mai de l'an de grasce 1461.






Après avoir fait la même scène qu'avec la missive précédente, le duc remit le courrier. Et hop ça c'était fait.
Mais déjà on lui retirait son jouet vu qu'un noble se présenta à lui. Le page était rapide, pensa-t-il en son fort intérieur, oui parce que bon, un fort extérieur ça existe pas hein.

La scène avait un brin d'étrange, deux hommes qui ont tout opposé pendant bien des années se retrouvait en ce moment même à travailler ensemble, d'une certaine façon de concert. Certes ce qui avait été brisé ne sera jamais vraiment renoué mais une certaine entente s'était reforgé. C'est en cet instant que le duc vit défiler ces années et qu'il se dit pour lui même qu'Aristote avait une manière d'agir particulière mais qu'une fois encore il relèverait cette épreuve, une fois encore...

Le duc se leva de son trône prestement et s'arrêta non loin du vicomte.


Béhorleguy, nous avons parcouru bien du chemin ensemble, bien trop souvent un chemin de discorde que nous voulons balayer depuis notre retour. Pendant notre éloignement nous avons fort réfléchit et nous pensons en ce jours et ce depuis notre retour en Gascogne que le futur de la Gascogne se doit d'être construit avec l'aide de chacun. Les vieilles rancunes se doivent d'être taries, les nouvelles se doivent d'être évitée.

Nous savons que nous pouvons y réussir et montrer le chemin à tous, tous ensemble.

En ce jour, sous le regard du très haut et de cette noble assemblée, nous Guillaume de Bruck, quatrième du nom, acceptons votre allégeance et nous vous promettons en retour, Protection, Justice et Subsistance.


Et le duc de lui tendre la main pour l'aider à se relever.

Relevez vous Monseigneur.

Puis il scella le tout par une accolade dicte vassalique, mais pas une main au cul, attention hein, ne confondons pas!

Puis le duc reprit route vers le trône et se rassit. Diantre, c'est moi où je piétine, se dit-il.

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GuillaumeIV de Bruck dict le Fougueux Je suis pas mort... même si ça en donne l'impression...
Natale
Un pli arriva fut transmis a qui de droit :

Natale a écrit:

A Sa Grâce Guillaume de Bruck, quatrième du nom, Duc de Gascogne, dit Koreldy

Moi, Natale Adriano di Foscari Widmann Dibelin, Baron de Saint-Jean-de-Luz & tutti quanti, tiens à renouveler par la présente ma promesses d'aide -auxilium- de conseil -concilium- & d'obsequium -fidélité- au Duc de Gascogne & ce pour la durée de son mandat, placé sous la bienveillance de la Couronne de France.

Dicté & scellé en Toulouse, le Deuxième de Mai, Ano Domini 1463.


N

Herra
Comme à son habitude, Herra arriva très en retard en salle de cérémonie. Elle entra discrètement afin de ne pas déranger les allégeances qui avaient déja débutées saluant les personnes présentes et alla s'installer, attendit son tour.
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Acrisius
« Être en vacances, c'est n'avoir rien à faire et avoir toute la journée pour le faire. »*

Depuis bientôt un mois, l'ancien Duc de Gascogne jouissait d'un repos bien mérité. Terminé les fonctions, les rendez-vous, les réunions, les projets, les résumés, les comptes-rendus, les ordres, les mauvaises têtes, les gémissements et autres petits tracas de la vie de régnant. Désormais, sa vie ressemblait à un paysage bien paisible. Plus question de raisonner pour une Province mais pour une Mairie seulement. Une activité tranquille qui lui octroyait largement le temps de papillonner à droite et à gauche. Et c'était sans doute la raison pour laquelle il était attablé à une taverne, non loin du Château, buvant tout son saoul avant la cérémonie. L'heure était à la festivité et non point au sérieux ! Une chope à la main, renversant parfois son contenu, il s'était félicité de ne pas avoir invité son frère à partager cette scène avec lui. Une chance ! Car s'il avait dû découvrir le Malingre, dansant sur une table, poussant la chansonnette et buvant à s'en faire exploser la panse... La fête n'aurait probablement pas duré et cela aurait été le derrière raclant le sol qu'il aurait rejoint la cérémonie d'allégeance. Cette seule pensée avait incité le plus jeune à s'amuser sans trop penser au reste. Une décision qu'il remit en cause lorsque, avalant une énième quantité de bière, il songea à la raison principale de sa venue, ainsi qu'à la tête que ferait Wallerand lorsqu'il le trouverait dans cet état !

Vêtu d'un simple appareil, composé de braies, d'une chemise et de bottes, le Malingre s'était résigné à quitter la taverne pour se rendre au Château. Mais alors qu'il partait de l'avant, ses bras soigneusement étendus en direction des murs pour se rattraper, il ne remarqua pas la marche d'entrée, laissant son pied plier sous le vide et propulsant son corps en avant ! Le résultat fut assez criant : il s'étala de tout son long au sol !


Bon sang de marche...

Alors qu'il maugréait contre cette marche maudite, son attention fut attirée par un abreuvoir. Une excellente chose pour un homme dans sa situation. Il s'en approcha sans trop tarder, plongeant ses mains dans l'eau et s'aspergeant le visage et les cheveux pour se nettoyer. C'est qu'il ne pouvait pas se présenter transpirant et puant l'alcool à trois mètres à la ronde ! Ce fut un véritable travail de maître. La face trempée, les cheveux dégoulinant et en bataille, il prit la direction des grandes portes le pas incertain, tanguant tantôt dans un sens, tantôt dans l'autre. C'était bien sûr sans compter les nombreux arrêts qui ponctuaient sa marche, histoire de fermer ses yeux pour profiter en plein de son tournis. Un sentiment bien désagréable qui promettait de lui faire vivre un sacré moment en face de Macaye.

Le chemin ne se révéla pas trop rude. Pas trop rude, hormis les gardes en faction qui, après avoir reconnu l'ancien régnant, prirent en pitié sa démarche et décidèrent de l'accompagner jusqu'à la salle concernée. Trainant donc légèrement des pieds, les bras flasques, fermement maintenus sur les épaules respectives de ses deux sauveurs, il fit irruption dans la salle des cérémonies. Un petit détail tracassait pourtant le jeune Beauharnais.


Hum... Att... Attendez...

Avant que ses deux accompagnateurs ne l'abandonnent au collège de la Noblesse, le Malingre eut une illumination !

Pour.. Pourriez-vous... Faire marche arrière ?

Ni une, ni deux, l'étrange convoi revint sur ses marches. Et ce fut la goutte au bout du cheveu que le Beauharnais vit son frère, lui décrochant un regard adorateur.

Oh... Mon Wallerand... Oh... Ma Alvira... Oh...

Et rien ne sortit de sa bouche en observant la voleuse de frère. Mais alors que les gardes tournaient les talons en abandonnant lâchement le futur gracieux, Acrisius réajusta sa corde au niveau de son ventre, en faisant mine d'avoir bien soigné sa tenue. Le tissu légèrement froissé, des plis apparaissant de parts et d'autres de sa piteuse vêture, il eut un sourire content à l'adresse de tout le monde.

Ça va bien ?

[* Robert Orben]
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Wallerand
Certes, le décolleté vertigineux de la Comtesse avait fort bien arrêté le regard du Beauharnais, qui dut d'ailleurs se contraindre à relever les yeux ("Dans les yeux, je vous dis ! Là-haut !") vers les deux femmes de sa vie - rien que ça. Et l'attente se déroula, entrecoupée de conversations. Plus le temps passait, cependant, plus le Beauharnais se rembrunissait. Où était donc son frère ? Il ne pouvait pas être arrivé si tôt qu'il l'aurait raté, tout de même ? Machinalement, il avait croisé les bras, et ses doigts tambourinaient par intermittence sur ses manches. Bon sang, mais que fabriquait Acrisius ? Il avait dû partir en retard de Dax, à tous les c...

Ah non. Manifestement, il était parti en avance. Bien en avance, même. Suffisamment pour se mettre dans un état dont il s'était déshabitué pendant six mois de lait de chèvre en tout temps. Stupéfait, Wallerand resta bouche bée devant l'attelage formé des gardes et de son frère cadet. Incapable de dire un mot, il allait s'élancer dans leur sillage quand il le vit réapparaître. Au moins, Acrisius avait l'air de fort bonne humeur... Stupéfait, atterré, Wallerand opina bêtement à sa question. Ca allait, oui, jusqu'à prendre la mesure du désastre. Son propre frère qui se pointait manifestement bien pinté à sa prime allégeance. Youhou, sortez les cotillons, on va s'marrer les enfants ! Et au lieu d'un petit "oui" sortit un accablé :


Ho misère. Bon.

Pas le temps de traîner, on passe au plan B. Qui consistait en un déshabillage de Pierre pour habiller Paul, en l'occurrence l'aîné et le cadet respectivement. Ce fut sans doute la première fois que Wallerand se félicita de s'être correctement apprêté pour pouvoir essayer de sauver la mise à son frère. La corde allait sauter, les bottes allaient, les braies aussi... Par contre, cette figure détrempée et cette tignasse en bataille étaient inappropriées. Comme cette espèce de chemise. Vraiment, son cadet n'aurait pas déparé dans un ordre monacal tant son tissu le faisait penser à de la bure. C'en était peut-être, d'ailleurs, mais Wallerand était loin d'avoir l'esprit à analyser les habits de son frère. Il s'agissait simplement de le rendre présentable en moins de temps qu'il n'aurait fallu pour le dire. Aussi grogna-t-il :

Mes dames, je vous laisse faire le guet... Acrisius, tu ne bouges pas.

Ses doigts avaient déjà commencé à délacer son pourpoint. Bientôt, il le mettait bas, essuyant le visage de son frère de la manche de sa chemise. Il grommelait, l'aîné, oh oui ! "Mais qu'est-ce qui t'a pris de te mettre dans cet état ?", "Je savais bien que j'aurais dû m'inquiéter..." et autres "Regarde-moi ? Arrête de fermer les yeux." se succédèrent, ponctués de petites tapes sur les joues du cadet, qui opposait autant de résistance à son rhabillage qu'une poupée de chiffons. Le pourpoint était trop grand pour Acrisius, mais avait toujours meilleure allure que la chemise nue. Et la ceinture de cuir qui remplaça la corde, ramenant le tissu vers le corps d'Acrisius, améliora encore un peu l'ensemble. Des deux mains, il s'attacha ensuite à remettre un peu d'ordre dans les cheveux dérangés du cadet. Wallerand eut à peine conscience de grommeler une prière pour que tout aille bien alors qu'il achevait son oeuvre. A son titubement et à des habits trop grands près, le futur Duc était pratiquement présentable... Avec un pauvre sourire, le jeune homme reprit :

Tu tiens, Acrisius ? Tu te souviens de ce que tu vas devoir dire ?

Evidemment, le cadet avait étudié à l'université, sous la houlette de fins lettrés, et ses solides compétences de latiniste pourraient lui sauver la mise, mais il valait mieux vérifier qu'il n'aurait pas besoin d'un rattrapage à ce niveau-là aussi. Et ensuite, ils pourraient faire leur entrée dans la salle où avait lieu la cérémonie. Wallerand affublé de la corde de son cadet, Acrisius au large dans les habits de son aîné. A coup sûr, ils se souviendraient de cette journée ! Surtout qu'il était assez peu envisageable que le Malingre accepte de prendre le bras d'Alvira, même dans son état. Aussi, lui offrant le sien pour le soutenir, le Chevaucheur conclut, sentant venir un moment d'anthologie :

Marraine, ma Dame... En avant.
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Alvira
“Je faisais figure pour les filles de placement désastreux”
de Jean-Marie Rouart


Et quel désastre...
Pas des moindres en tout cas, vu l'individu qu'allait se joindre à eux car quand l'entrée est fracassante, c'est qu'il y a toujours de bonnes raisons. Et dans le cas que nous avons sous les yeux, on ne pouvait le dire autrement.
L'alcool et ses ravages...

Jusqu'alors, Alvira patientait sagement, tentant de faire abstraction des regards que son filleul posait sur sa nièce, aux endroits qu'il n'était pas raisonnable de regarder. La Montoise ne pouvait que constater, que le Beauharnais avait un penchant pour la gente féminine incarné en la personne de Christabella. D'ailleurs, le penchant semblait se confirmer dans quelques choses de bien plus doux que cela, au vu de certains indices qu'Alvira récoltait, de-ci, de-là. Mais là, ne fut pas la véritable préoccupation de la Gasconne dans les secondes qui suivirent car le spectacle qui lui fut donné d'observer était... Médusant. On pouvait le dire.

Un "Ta Grâce" dans toute sa splendeur venait, dans son extrême bonté, de fournir enfin sa présence au reste du groupe. Il semblait s'être détendu, mal lui en avait prit surement, au su de la teneur certaines de la cérémonie à laquelle ils allaient tous assister.
C'est ainsi, interdite, que la Duranxie détailla son ami, arrivant totalement éméché, dans un état quasi pitoyable, tant par sa tenue que par sa mine défaite. En silence, son regard se perdit sur le bonhomme, et vint se rallier à celui de sa neboda, halluciné de ce qui était en train de se jouer devant elle. Et dire qu'Acrisius ne pourrait même pas se targuer de l'avoir fait taire sans même le lui demander. Trop saoul pour qu'il s'en souvienne par la suite. Une chance me direz-vous !

Pas le temps de se reprendre, d'amorcer une parole que la saleté d'ancien Duc se remettait à la clouer sur place avec des paroles qui la laissèrent presque sonné.


Oh... Mon Wallerand... Oh... Ma Alvira... Oh...

Hein ?!
Quoi ?!
Comment ?!
Pourquoi ?!
Mais qué qu'il dit le machin ?!
Aux paroles de son "Ta Grâce", le sien à elle ! Ce fut une mimique incontrôlable qui secoua la Dame de Peyrehorade, dans un ensemble de spasme du visage, entre stupeur, étonnement et... Quasi haut le coeur. L'effet était dévastateur, détruisant la prestance que la jeune femme avait jusqu'alors.

Aristote l'épargna quelques instants supplémentaire dont se servit Wallerand pour remplumer son cadet. En attendant, elle se dit qu'elle était mal barré et regretta une fraction de seconde d'avoir asticoté Acrisius pour qu'ils aillent ensemble à l'allégeance du Duc de Gascogne. Comme quoi, parfois l'abstention n'était pas une mauvaise chose. Ceci est à méditer, cela va de soit.

Après avoir enfin pu exorciser son désappointement par un : "Humpf..." et avec la sollicitation verbal de son filliot, Alvira n'eut d'autre choix que de s'avancer vers son placement désastreux (momentané le désastreux, tout de même), pour tenter d'amorcer l'entrée du groupe.


Marraine, ma Dame... En avant.

Échange salvateur, Wallerand prenait l'alcoolisé en charge. Retirant une épine du pieds à sa marraine. Cette dernière se plaça donc aux côtés de sa nièce et alla au devant pour ouvrir la marche à ce convoi atypique, qui n'avait d'autre talent sur le moment que de briller par l'allure qu'il dégageait alors qu'il pénétrait dans la pièce où se trouvait le Héraut de Gascogne, le Duc de Gascogne, et toute une parti de la noblesse provinciale. Visualisez donc un instant l’état de grâce, et vous me comprendrez.
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Christabella
Et ils attendaient, encore et encore... Bella, commençait à penser que le duc prenait son temps pour s'apprêter, pour arriver dans toute sa superbe. Heureusement, elle était en très bonne compagnie, entre son cher chewallier et sa tante. Chewallier qui semblait la caresser du regard, à défaut d'y poser les mimines. A voir les regard suspicieux d'Alvira, elle devait commencer à se douter de quelque chose. Hum. La cérémonie devait avoir largement avancé... quand enfin Acrisius arriva. Dans toute sa superbe??
Habituée à la mise soignée de Wallerand, elle resta bouche bée devant le spectacle. Seigneur... Il ne la salua même pas, goujat!


Mes dames, je vous laisse faire le guet... Acrisius, tu ne bouges pas.


Et c'était parti pour une séance de rhabillage... La comtessa observa d'un oeil dubitatif la nouvelle mise du futur duc, qui nageait dans un pourpoint et une chemise trop grands pour lui. Par contre, c'était Wallerand qui avait la mise moins soignée. La comtessa gromella. Si Tibedaud avait été là, elle l'aurait délesté d'un pourpoint et d'une ceinture, histoire de donner le change. Mais le chevaucher aurait eu étrange allure aux yeux des autres, habillé à ses armes et couleurs. Et pour le coup, la comtesse était pour le moins... perplexe.
Marraine, ma Dame... En avant.

Et elle n'eut pas le droit de reprendre le bras de Wallerand, qui avait pris en charge son rabat joie de frère. Soupirant, Bella prit le bras de sa tante, et c'est ainsi qu'ils firent leur entrée...
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