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[RP] Allégeance au Duc Koreldy (02/05/1463)

Wallerand
C'était un vrai moment de solitude. Résigné à abandonner Bella pour prendre soin de son frère, Wallerand tournait dans tous les sens les idées pour le remettre sur pied qui le traversaient et pour trouver une solution au problème d'ébriété du cadet. Et soudain, la lumière fut ! Adalarde tenait l'auberge juste en face. Il restait du temps avant la fin de la cérémonie... Quelques mots glissés à voix basse dans les oreilles d'Alvira puis de sa maîtresse les informèrent de l'idée, qui valait bien le coup d'être tentée, avant que le Chevaucheur ne déserte momentanément la salle, entrainant avec lui le futur anobli.

La bonne Adalarde, de son côté, était refaite. Qui disait cérémonie d'allégeance disait nombreuses mesnies et mesnies nombreuses à occuper toute une journée durant, à faire boire et manger, à chouchouter et à pousser à la consommation. L'aubaine dont tout tavernier digne de ce nom ne pouvait que rêver, et qui était pour elle une réalité à chaque mandat... Ou, plus exactement, à chaque changement de Duc. Autant dire que le précédent, Acrisius, l'avait mise à la diète ! Une seule cérémonie en six mois, on n'avait pas idée... Est-ce qu'il avait seulement pensé aux bienheureux commerçants et joyeux taverniers dont les établissements faisaient face au château de Mont-de-Marsan ? Pas sûr !

Pour autant, elle ne lui en gardait pas rancune. La bonne femme n'était pas revêche, et appréciait, mine de rien, ce Duc qui avait émergé à la surprise générale et qui avait gouverné six mois d'affilée. De mémoire de Gascon, ça n'était jamais arrivé qu'un Duc fasse trois mandats d'affilée... Une jolie prouesse, sur laquelle elle le charriait régulièrement quand il fréquentait encore son établissement. Du coup, quand le Wallchiant national (alias le frère du précédent, alias un vrai habitué), particulièrement mal sapé, lui avait demandé de prendre en charge l'autre Beauharnais passablement éméché et vêtu d'habits manifestement trop grands pour lui, son sang n'avait fait qu'un tour. Il fallait qu'il soit impeccable pour la fin de la journée ? Parfait. Il y avait le temps. Quelques heures, c'était bien assez pour elle. D'ailleurs, on allait voir ce qu'on allait voir, aussi vrai qu'elle s'appelait Adalarde !

Et bientôt les instructions fusaient : "Charles, un baquet d'eau froide, disposé dans la cour, de toute façon y'a pas le temps de la faire chauffer" ; "Suzon, va voir fouiller dans le coffre du fils, prends la chemise du dimanche et trouve la tunique du père, et puis amène une belle ceinture en passant" (c'était bien connu, la tunique se pouvait porter large, alors que la chemise qu'elle recouvrait devait nécessairement être plus ajustée pour éviter d'altérer le rendu final) ; "Alice, tends-moi une nappe en travers de la cour, que le Duc soit pas exposé à tous les regards, et va me chercher une bonne serviette" ; "Wallerand, tu me nettoies ton frère, et tu t'dépêches en plus, j'vais lui concocter un repas comme il n'en aura pas mangé depuis la Saint Noël !" Fini de rire, Adalarde prenait les choses en main.

Une fois le baquet et le paravent de fortune installés, l'aîné des deux frères entama la toilette maniaque de son cadet. Il brillerait comme un sou neuf, foi de lui-même ! Habitué par la vie constamment austère des religieux qu'il avait côtoyés au cours de ses études à bénéficier le peu de confort, Acrisius ne broncha pas quand Wallerand le plongea dans son bain improvisé, et ne protesta qu'un peu (façon Acrisius avec son frère, rien d'anormal) quand il le frictionna pour ôter toute trace de ses excès du jour. En habitué de la méthode, l'aîné retrouvait les gestes qui lui avaient parfois sauvé la mise pour avoir l'air en assez bonne forme malgré une nuit de débauche ou de beuverie (ah, la jeunesse...) lorsque celle-ci précédait une négociation dont il avait la charge. Récuré, décrassé, le cadet fut énergiquement séché. Déjà, il semblait tenir un peu mieux debout, sans l'ondoiement bizarre des genoux qui avait accompagné le départ des deux frères de la salle du trône, et sa parole avait perdu la béatitude inhabituelle avec laquelle il avait salué les trois personnes qui l'attendaient. Les vêtements furent passés sur Acrisius, qui les remplissait bien mieux que ceux de son frère. La chemise lui allait même comme un gant... Ainsi rhabillé, il retrouvait de l'allure, et la ceinture de cuir serrée à sa taille élançait sa silhouette. Oui, décidément, il serait présentable. Et même plutôt pas mal !

A l'intérieur, c'était Adalarde qui attendait son heure, solidement campée devant une table sur laquelle trônaient un solide tranchoir et une cruche d'eau à peine coupée de vin - il ne s'agissait pas d'être contreproductif, aussi la proportion des deux liquides avait-elle été inversée par rapport à ce qui était coutumièrement servi. Bientôt, elle babillait, babillait et babillait encore, gavant Acrisius comme une oie destiné à l'ultime sacrifice consommé lors des fêtes de fin d'année. Ah ça, elle le gâtait ! Un bon fruit juteux, tout droit venu du verger de la ville, pour s'ouvrir l'appétit, une pleine bolée de soupe aux pois, un coup de ragoût pour suivre en beauté ("Moi j'vous le dis, le boeuf, y'a pas de secret, pour qu'il soit si tendre qu'on puisse le couper avec les doigts, faut juste qu'il cuise une demi-journée, et l'idéal c'est de laudes à sexte, comme ça même en été ça chauffe pas trop en cuisine")... Et il ne fallait pas oublier la tourte bourbonnaise, à la farce d'oeufs sucrés et d'amandes, pour conclure le tout. Alors qu'il se rhabillait avec ses propres habits, Wallerand regardait avec un effarement non feint les quantités de nourriture qu'elle faisait engloutir à son cadet. Même si la méthode lui avait semblé curieuse au départ, Acrisius semblait pourtant reprendre ses esprits.

Et, bien avant la fin de la journée et de la cérémonie, les deux frères Beauharnais venaient reprendre leur place aux côtés des Dames injustement délaissées. Un sourire de l'amant à sa maîtresse lui signifia combien il était heureux de se retrouver de nouveau dans la place, égal à lui-même (autrement dit, pas affublé des affaires de son frère). Cela dit, il s'en était apparemment fallu de peu, car le Héraut appelait désormais Acrisius à s'avancer... On y était ! Et le regard sombre de Wallerand suivit le Malingre.

_________________
Acrisius
Non, Wallerand, non !
[...]
Aaaaaaaaaaaah ! Ça suffit !
[...]
Tu n’es pas sérieux ?
[...]
Mais tu l’es en pl... *Glouglouglouglou*
[...]
Tu me fais mal !
[...]
Frère indigne ! Monstre de brutalité ! Tu vas me noyer !
[...]
Où sont mes vêtements ?
[...]
Je ne mettrai pas cette défroque !
[...]
Wallerand, tu es mon frère. Et je dois te prévenir qu'un bûcher, c'e...
[...]
*Aïe, aïe, aïe*
[...]
Ce n'était pas mérité. Vraiment.
[...]
Tu brosses trop fort...
[...]
Pourquoi autant de méchanceté à mon égard ?
[...]
Je prierai le Très-Haut pour qu’il te punisse !
[...]
Non, je ne mangerai pas ça...
[...]
Je refuse.
[...]
Hors de question !
[...]
Bon d’accord, je mange.

[Château de Mont-de-Marsan, Il faut souffrir pour être belle... Ou beau.]

Et c'était peu dire. De la salle des cérémonies, il était parti l'esprit ailleurs, l'allure pas bien nette et des vêtements crasseux ! Cette épreuve, il l'avait vécu. Mal... Mais il l'avait vécu ! Et sa chair en tremblait encore. Tant de haine, pour un si petit être ! Et de son propre frère. Imaginez l'impact psychologique qu'aurait ce drame sur la conscience et les idées du jeune garçon. Son Aîné, la chair de sa chair, son guide, son tout... Il l'avait plongé dans de l'eau glacé la tête la première, fait vêtir comme un paysan habillerait son cheval par temps de pluie, et manger comme un glouton qui n'aurait rien avalé depuis trois semaines !

« Rustre... Mufle... Grossier personnage... Brute... Sauvage... »

La liste n'en était pas moins longue. Le Beauharnais s'imaginait ressembler à un épouvantail, un manche correctement enfoncé dans le fondement, le teint blanc et la goutte malheureuse qui lui tombait encore d'un cheveu. Cela, il ne l'oublierait pas ! Il goûterait à sa vengeance. Et foi de lui, elle serait terrible, le jour où elle tomberait ! Mais pas aujourd'hui. Aujourd'hui, c'est jour de marché ! Et la spécialité du jour, c'est le fief nobiliaire. Nous n'avons pas les mêmes valeurs ! What else ?

Il fallut attendre peu de temps après l'arrivée des deux compères avant que le Héraut n'appelle le plus jeune. Ainsi donc s'avança-t-il sans attendre, l'air plus digne que jamais ! En tout cas, son pas se révéla être moins chancelant que tantôt. Et ce fut d'une voie sure qu'il répondit à l'invitation de Gascogne, juste après avoir posé son genoux à terre.


Moi, Acrisius de Beauharnais, je jure auxilium, consilium et obsequium à sa Grasce Guillaume de Bruck, Duc légitime de Gascogne.
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Ulyne_de_varneuil
En attendant que le Duc réponde a l'allégeance d'Acrisius, Gascogne fit signe au petit page de fermer les portes afin que plus personne ne puisse rentrée, elle avait vu dans la salle Dauna Alvira qui passerait après et elle même qui passerait en dernier était présente, c'était bien la première fois qu'une cérémonie en Gascogne durait aussi longtemps, et qu'un futur noble se présentait ivre devant un duc.
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Koreldy
Juché sur son trône le duc avait écouté la héraut parler. Un signe que la cérémonie commençait enfin à voir le bout, le bout de la fin. De ses yeux perçant le duc décryptait déjà l'homme qui s'avançait vers lui.

Les couleurs sur le visage de celui-ci lui paraissait un brin étrange, lui qui était pourtant si pâle avait pris des couleurs en ce jours. Mais qu'avait-il bien pu ingurgiter pour en arriver? Le duc se recentra sur son visage, approchant pas à pas. S'il y avait un truc pour lequel le duc était bon, c'était pour flairer l'effet de la bibine sur les êtres, mais en ce jour, il était partagé. De quand remontais les effets. Certains signes donnaient avis que le bougre aurait pu subir une cuite, mais le duc ne pouvait se dire quand avec exactitude et cela le laissait perplexe.

Après avoir écouté l'allégeance du Beauharnais, le duc s'était levé avec souplesse. A croire qu'en ce jour son corps avait décidé de ne pas faire des siennes. De léger signe commençaient à se faire sentir quand celui-ci ne faisait pas assez d'exercice.

Soutenant son regard le duc se rapprocha du jeune homme petit à petit alors que l'assemblée avait les yeux rivés sur ses deux êtres.
Une chose l'avait fait tiqué, cette ceinture, n'était-elle pas trop grande?


En ce jour, sous le regard du très haut et de cette noble assemblée, nous Guillaume de Bruck, quatrième du nom, acceptons votre allégeance et nous vous promettons en retour, Protection, Justice et Subsistance.

Le duc fit exprès de ne pas l'aider à se relever guettant ses faits et gestes et une fois le bougre relevé, il scella l'allégeance par une accolade, pouvant ainsi glisser quelques mots à l'oreille de l'homme en face de lui.

Il serait temps de vous remplumer mon cher, cette ceinture est bien trop grand, bien des passants devraient sauter. Et à ce compte, l'alcool n'est pas le meilleur ami.

Le duc lâcha prise, un certains sourire aux lèvres. Pour sur, celui qui s'était occupé de lui avait bien fait son travail de maquillage, mais comme pour tout, certains signe trahissent.
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GuillaumeIV de Bruck dict le Fougueux Je suis pas mort... même si ça en donne l'impression...
Ulyne_de_varneuil
Froncement de sourcil, le Duc avait été clément, et de remettre en main propre le conteseing officiel du nouveau Duc de Poudenx

Citation:

    Nous, Cléopatre de Payns, Maréchal d'Armes Royal, dicte Rouergue, Maréchale d'Armes de France en charge de la Gascogne, agissant au nom et pour le compte du blancseing qui nous a été conféré le 19 mai 1462 par Montjoye, Roy d'Armes de France, faisons savoir

    Qu'en vertu des coutumes et lois héraldiques royales, nous validons et contresignons la demande de Messire Acrisius de Beauharnais *, duc sortant de Gascogne, quant à l'octroi à son bénéfice d'un fief de retraite, au terme de trois mandats plein de régnant.

    Qu'après recherches héraldiques dûment entérinées, le fief de Poudenx est bien fief mouvant du Duché de Gascogne.

    Et qu'en conséquence de quoi, Messire Acrisius de Beauharnais se voit octroyer le fief de retraite de POUDENX, érigé en duché et portera, après prime allégeance en bonne et due forme, «d’or à trois lévriers de gueules courant l’un sur l’autre», soit après dessin :



    En foi de quoi, afin que ce soit chose stable et ferme à toujours, nous avons signé de notre main et fait mettre et apposer notre sceau à cette présente annonce par nous faite et passée et donnée le dix-septième jour du mois d’avril de l'an de grâce MCDLXIII.




[*IG = Acrisius


Sire Acrisius de Beauharnais, par ce contreseing, vous voici désormais Duc de Poudenx .

Que tous vous reconnaissent ainsi, dans la mesure où vous vous comportez comme tel.

Je reste à votre entière disposition pour l'élaboration de vos armes personnelles et pour toute question éventuelle.

Faites-vous dès à présent reconnaitre par votre titre, conformez-vous au vivre noblement , ne faite pas comme ce jour en vous présentant à moitié ivre pour votre allégeance, n'oubliez pas de faire honneur à la noblesse et à votre suzerain, soyez convaincu que j'y veillerai personnellement.


Un temps d'arrêt, afin qu'il s'imprègne de sa remarque

Félicitations à vous !

Appeler a présent la suivante

J'appelle à présent à venir se présenter devant sa Grasce, Dauna Alvira Messonnier de La Duranxie




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Alvira
“Nulle pierre ne peut être polie sans friction, nul homme ne peut parfaire son expérience sans épreuve.”
de Confucius


Voilà qui résumait en quelques mots, simple et juste, le parcours d'Alvira, et du comment elle en était arrivé jusque-là. Comme beaucoup avant elle. Les épreuves, l'essence même de la vie. Celles qui nous forment, et nous aguerrissent, et ce, jusqu'à la fin de notre destinée. Le chemin emprunté n'était que l'ébauche de la jeunesse d'Alvira, plus loin il y aurait encore des défis, du travail à relever pour poursuivre et parfaire l'apprentissage débuté jusque-là. Le cycle immuable de l'existence et des années, ingrates ou plus fastes. Qu'importe, il fallait vivre, et elle vivait !

C'était son tour.
Sage comme une image, elle avait patienté, comme on pouvait le faire dans ce genre de situation.

Verso avait été récupéré comme il se devait de l'être enfin.. A peu près au gout de la Duranxie. Il en était presque mignon à voir, si toutefois l'on pouvait le dénommer ainsi. Dans les faits c'était plus compliqué. Mais tout ce qui relevait du défi était on ne peut plus intéressant. Puis on l'appela. C'était donc à son tour de venir se présenter pour porter allégeance à son futur Suzerain.

Une fois n'était pas coutume, c'est envers la Gascogne cette fois-ci qu'elle prêterait serment via le Régnant actuel devant lequel, elle ploierait le genoux. D'ailleurs, elle ne se fit pas attendre, après tout c'est bien ce qu'ils avaient tous fait les uns derrière les autres. Et ce qu'elle même avait déjà fait deux fois par le "passé".

Lentement, elle s'avança en direction de Guillaume, alors que son regard après avoir balayé la plupart des présents vint à se river au sien. La Montoise croisa Acrisius pendant qu'elle amorçait l'approche vers le Duc de Gascogne tout en pensant à ce qui avait fait qu'aujourd'hui, elle se trouvait là, pour recevoir un fief.

Sa robe bleue vint s'éparpiller sur le sol alors qu'elle venait de poser son genoux sur le sol, inclinant la tête respectueusement. Sa couronne ne scia pas, tout comme ses cheveux parfaitement dompté dans un filet doré pour l'occasion.


Nous, Alvira Messonnier de la Duranxie, Dauna de Pèira horada et de Carcarèrs e Senta Crotz, Escuyer de la Croix de Gascogne. Jurons ce jour allégeance au Régnant de Gascogne, sa Grâce Guillaume de Bruck, dict Koreldy.
Nous lui promettons ce jour, Consilium, Auxilium, Obsequium, et nous engageons à tenir ce serment.


La voix était emprunt de conviction. Tout son corps était donc tourné vers le Duc dans la position standard des allégeances en bonne et due forme. Attendant que l'homme réponde à son tour.
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Koreldy
Voila le tour de la plus grand faux cul de son conseil. Il avait encore en mémoire tout ce qui c'était passé et se disait que les gens cachait bien son jeu. Encore une affaire qu'il ne trouvait point juste et s'il se basait sur ce qu'il avait vu, il ne voyait aucune grandeur dans tout cela, seulement une vipère.

Mais le duc se dit que dans cette affaire ce n'était pas à lui de juger, bien qu'il craignait pour la Gascogne si un jour celle qui se présentait devait lui serait à sa place. Il n'avait guère envie de se lever, la vue de sa jugelotte lui donnant quelque peu la nausée. C'est à ce moment là où on se demande comment elle faisait. Oui comment.

Il se leva doucement et s'approcha jusqu'à deux mètres d'elle. Un peu comme quand on visite un malade et qu'on ne veut pas attraper la maladie, même si parfois, en fait, cela virevolte dans l'air et on ne peut rien y faire.


En ce jour, sous le regard du très haut et de cette noble assemblée, nous Guillaume de Bruck, quatrième du nom, acceptons votre allégeance et nous vous promettons en retour, Protection, Justice et Subsistance.

Il n'avait pas envie d'être cynique, ni de moraliser celle qu'il avait en face de lui. Il l'avait déjà fait et il savait que l'esprit manipulatrice de celle-ci n'était pas sauvable, au grand désespoir de la Gascogne qui subira les caprices d'une parvenue.

Le duc fit ensuite demi-tour et alla se rasseoir dans son trône. Bon, restait quoi?[ C'est pas fini? On peut aller se la coller maintenant, non?

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GuillaumeIV de Bruck dict le Fougueux Je suis pas mort... même si ça en donne l'impression...
Christabella
Et voilà, c’était à Alvira, enfin ! Après un petit sourire à Wallerand, qui s’était occupé de son frère pour le rendre présentable, elle couvait du regard sa tantine, qui ne comptait ni son temps ni sa sueur pour faire tourner l’Ost et le conseil. Et cela avait été reconnu, quoi qu’en pensent certains.N'avait-elle d'ailleurs pas eu également une médaille de mérite donné par ses pairs Gascons ?!
Bella était heureuse pour Alvira, tandis que le duc, qui semblait fier de la Gasconne, avait fait un large tour, gracieux comme une danseuse, comme pour mettre en valeur la juge. Quel dommage qu'il ne puisse pas dire toute l'admiration qu'il avait pour elle, mais il ne fallait pas qu'elle attrape le melon, la tantine!

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Alvira
“Pour critiquer les gens, il faut les connaître et pour les connaître il faut les aimer.”
de Coluche


Que d'amour en cette pièce.
C'était beau.
C'était chaud.
Ça respirait l'amour, le vrai.
N'hésitez pas d'ailleurs à verser votre petite larme, tant le moment semble empreint de sentiments.

Alvira était loin de se douter des pensées néfastes qui agitaient le Duc... N'avaient-ils pas frayé lors de joutes ?! Discuté de tout et de rien ?! De politique parfois ?!

La Montoise était donc bien loin de s'imaginer tel avis et songes nocifs du Régnant. Tout bonnement parce qu'il l'était, Régnant. Et que de ce fait, un Duc se devait de faire la part des choses, d'être loyal et surtout honnête avec et envers la population. Aimer ou ne pas aimer les gens n'est pas un trait que l'on se devait de prendre en compte pour juger d'une personne ou d'un travail. Autrement, elle l'aurait remercier, tout sourire, radieuse de la découverte de son adoration pour elle : "OOOhh merci à tous ! OOOOhhh, ooooohhhh chéri, vous m'aimez, vous m'aimez ! Chéri, Chéri ! Smack, smack, smack !".

Toujours en place, la Gasconne finit par se relever à la fin de la très courte tirade de Koreldy, la suite logique à toute allégeance bien mené par un Duc. QUID de la Cérémonie, je vous le donne en 1000, l'accolade vassalique. Et quoi que pouvait ressentir le Grand Koreldy, il était ce jour, représentant de la Gascogne, songeant aux caprices imaginaires de la jeune femme, alors que somme toutes il semblait en ce moment même en train d'en faire un. Mais nous mettrons l'ensemble, sous le coup de l'émotion, voulez-vous ?! Et dans ces cas-là, lorsque la fébrilité prends le dessus, une étourderie est si vite arrivée. La jeune femme s'était donc redressé lentement. Un regard interrogateur envers le Héraut qui disait sans le verbaliser : "Euh, y a pas un ch'tiot problémo ?!".

Finalement, elle se tenait là, toute droite, face au Duc qui, lui avait, regagné sa place, apparemment persuadé que l'affaire était faite. Toujours sans ciller, elle attendit, très calme, avec un léger sourire ornant ses lèvres, encore amusé des petits pas du Gascon sur le retour. Gracieux ?! Presque, mais c'était un homme, et les hommes n'avaient pas forcément ce trait inné pour effectuer des entrechats parfait. Là, encore, l'indulgence devait être de mise.

Un nouveau silence gagna la pièce laissant les protagonistes en place.

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Ulyne_de_varneuil
Soupir, cette cérémonie ne se finirait elle dont jamais, et en plus a croire qu'ils le faisaient expres.

Votre Grasce, pour que cette allégeance soit correcte, vous devez la terminer par soit une accolade ou un baiser vassalique, n'ayant aucun des deux, je reste un peu sur ma faim, et je ne peux l'accepter.

fait signe au Duc de se relever, et de terminer, la journée se terminait et elle devait encore passer. Le parchemin en main elle attendait le bon vouloir du Duc

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Koreldy
Fate is a fuucking biaaaacth...*

Il était bien dans son trône pour une fois, un peu comme quand un matin vous êtes dans votre lit, qu'un froid de canard s'est déposé dans la pièce et que bien au chaud sous sa couverture on s'y sent bien, au point qu'on ne veuille en sortir.
Guillaume est rarement quelqu'un de flegmatique, mais en ce jours, il aurait aimé l'être. Se foutre du monde et des convenances, claquer la porte et dire "je m'en fous, je vais faire du poney!". Mais nan, encore une fois, la composure et la rationnalité du bonhomme avait pris le pas alors que son regard se posa sur le truc qui était en face de lui.

Etait-ce encore une épreuve que lui imposait Aristote? Encore une? Il leva les yeux au ciel en pensant à cette idée, alors que les secondes passèrent, puis une minute, voir deux, mais comme on est pas à marseille et qu'on ne peut appliquer le quart d'heure marseillais, le duc se releva.

Il sentait en cet instant le regard des siens sur lui, ces hommes et ces femmes qui vous jugeaient à chaque regard mais que lui n'avait eu de cure à oublier à chaque instant. Il avait sans doute rabrouer au moins la moitié, presque marché sur certains et comme toujours en faisait qu'à sa tête au nom de? Ah oui les gascons et qu'était-ce truc en face de lui? Une gasconne pardi.

Alors machinalement le duc s'avança vers le piquet de grève qui attendait son leader pour se lancer et le duc se rapprocha donc de la dauna. Il passa ses mains caleuse sur la dauna, dans le haut de son dos et fit donc cette fameuse accolade vassalique, prenant soit que ses bras et ses mains touchent la dauna. Après tout, il ne voulait pas salir l'entièreté de sa tenue et même comme ça, il se dit qu'il irait consulter son ami Jascal qui était médecin, il irait voir le curé pour se faire conjurer et prendrait un bain le plus tôt possible avant de se perdre dans les bras de sa douce, car oui le duc se sentait souillé en ce jour.

Il était déçu, il avait presque réussit à s'en tirer jusque là, ne le faisant pas pour un certains nombre de personnes qui étaient venu se vautrer devant lui, mais la pif paf pouf, cela n'avait pas loupé.

Une fois l'affaire accompli, le duc ne demanda pas son reste, un peu comme un homme qui sort d'un bord... bref, vous avez compris et le duc s'en retourna se rasseoir. C'était le point d'origine sur lequel il gravitait depuis le début de la journée après tout, non?


*Vraiment je ne tiens pas à vous la traduire celle là!

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GuillaumeIV de Bruck dict le Fougueux Je suis pas mort... même si ça en donne l'impression...
Ulyne_de_varneuil
Gascogne regarda le Duc se relever et aller faire se que l'on pouvait tolérer une accolade vassalique, elle se retient d'éclater de rire, un peu de convenance, ceci dit la Dauna allait être contente, elle avait eu son accolade, et enfin elle pourrait retourner à sa place avec son parchemin tout joli signer et tout et tout, bref, elle lui tendit son contreseing en ajoutant.

Citation:
    Nous, Cléopatre de Payns, Maréchal d'Armes Royal, dicte Rouergue, Maréchale d'Armes de France en charge de la Gascogne, agissant au nom et pour le compte du blancseing qui nous a été conféré le 19 mai 1462 par Montjoye, Roy d'Armes de France,

    Que, conformément aux textes et coutumes héraldiques et après consultation du Collège Héraldique, faisons acte de la demande de Sa Grasce Acrisius de Beauharnais * Duc sortant de Gascogne, quant à l'octroi d'une Baronnie de mérite sur les terres de Gascogne à Daune Alvira Messonnier de La Duranxie**

    Qu'après recherches héraldiques dûment entérinées, le fief de Brassenx est bien fief mouvant du Duché de Gascogne.

    Qu'après consultation d'armoriaux, l'écu se référant au dict fief est ainsi décrit, De gueules, à la fontaine d'or à dix jets jaillissant d'argent, et aux trois fleurs de lys au pied nourri également d'or, posées en chef. [Blason non historique] soit après dessin :



    Gascogne Ayant été, en personne, le témoin héraldique des serments vassaliques échangés entre le vassal et le suzerain, et en attestant la pleine et entière validité, actons ce document et le certifions valide et conforme aux lois héraldiques en vigueur.

    En conséquence, Dauna Alvira se voit octroyer la Baronnie de mérite de Brassenx et peut dès maintenant se faire reconnaitre par le titre suscité et en porter les armes.


    Ainsi validons et contresignons le XVIème jour du mois d’Avril de l'an de grasce mil quatre cent soixante trois





[IG *Acrisius et ** Alvira]


Dauna, vous voici Baronne de Brassenx, je ne vous répèterais pas ce que je viens de dire au Duc de Poudenx, mais conformez vous au vivre noblement, je pense que vous savez que j'y veillerais personnellement..

C'était son tour à présent afin de clôturer cette cérémonie, elle posa ses parchemin sur son pupitre et à une distance parfaite du Duc mit un genou en terre, releva la tête et prononça son allégeance

Nous, Ulyne de Varneuil, Duchesse de Belhade, Escuyer de la Croix de Gascogne. Jurons ce jour auxilium, consilium et obsequium à la Gascogne ainsi qu'a son régnant légitime, sa Grâce Guillaume de Bruck, dict Koreldy.

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Koreldy
Et vous, vous aimez le step?

Le duc continuait donc son balai, un coup debout, un coup assit, un coup debout, un coup assit, cela n'en finissait plus depuis le début. Une fois de plus, il se releva et marcha en direction de la duchesse. Les mots sortirent comme par habitude, du moins c'est ce qui se faisait sentir.

En ce jour, sous le regard du très haut et de cette noble assemblée, nous Guillaume de Bruck, quatrième du nom, acceptons votre allégeance et nous vous promettons en retour, Protection, Justice et Subsistance.

Il se rapprocha encore, tendit sa main pour l'aider et une fois celle-ci debout, il scella l'allégeance par une accolade vassalique.

C'est bon on à fait le tour? C'était la remarque qui trottait en cet instant dans sa tête.

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GuillaumeIV de Bruck dict le Fougueux Je suis pas mort... même si ça en donne l'impression...
Ulyne_de_varneuil
un sourire, un vrai oui elle pouvait le faire aussi, l'accolade terminé, c'était terminé.

Votre Grasce effectivement mon allégeance clôturait la cérémonie, voici le bilan de celle-ci




Citation:
Bilan:

fin de la cérémonie le 1 juin 1463

Nobles escusés car en retaite:
* Evalys de la Rosas de Warenghien (allégeance fait par son époux.)
* Louis Philippe Von Wittelsbach [Deubs0] - Vicomte de Came, de Gabarret et d'Espelette
* François Von Wittelsbach [François_wv] - Vicomte de Baïgorry et Seigneur de Soorts-Hossegor

Nobles dérogeants:
Aucun

Nobles déstitués à la demande du Duc:
* Michalak de Valdesti [Michalak] – seigneur de Cazalis


et voici le contreseing de la destitution de Sire Michalak

Citation:

Citation:
A tous ceux qui la présente liront ou se feront lire

    Nous, Cléopatre de Payns, Maréchal d'Armes Royal, dicte Rouergue[/b], Maréchale d'armes & Héraut de Rouergue, agissant au nom et pour le compte du blancseing qui nous a été conféré le 19 mai 1462 par Montjoye, Roy d'armes de France, faisons savoir,

    Que, conformément aux textes et coutumes héraldiques, faisons acte de la décision de Sa Grasce Guillaume de Bruck *, Duc de Gascogne, quant à la destitution de :

    • Michalak de Valdesti* , Seigneur de Cazalis et seigneur d’Ahnaux issu du mérite .


    En conséquence, les fiefs de Cazalis sis en Gascogne, retournent dans le giron de la province et pourront être à nouveau octroyés selon les lois et coutumes héraldiques en vigueur.

    Rappelons que le dict Michalak ne peut plus se prévaloir des rangs et titres de Seigneur de Cazalis.

    Par notre sceau, actons ce document comme valide et conforme aux lois héraldiques et le contresignons.
    Fait le trente et un du mois de mai de l'an de grâce quatorze cent soixante-trois.



[*IG = Koreldy
[*IG = Michalak



Koreldy a écrit:
Citation:
De nous Guillaume de Bruck, quatrième du nom,
A vous Ulyne de Varneuil dicte Gascogne,

Adishatz,

Si nous prenons plume en ce jour, c'est tout simplement pour statuer de l'avenir d'un de nos feudataires.

En ce jour, nous Guillaume de Bruck, quatrième du nom, duc de Gascogne, prenons la décisions de retirer les terres de Cazalis à Messire Michalak de Valdesti.

Cette décision est guidée par le fait que le sieur ne réside plus en Gascogne et ne porte plus la grandeur de notre duché. A ce jour nous ne voyons pas en quoi sa condition de feudataire est bénéfique pour notre duché.

Qu'Aristote veuille sur vous,

Ainsi rédigé et scellé au domaine de Macaye, le vingt-et-troisième jours du mois de mai de l'an de grasce 1463.




Citation:






















Regarde le Duc un instant,

avez vous des questions avant que je me rende en bibliothèque afficher les contreseings?

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Alvira
Alvira écouta attentivement Ulyne, ne lâchant pas des yeux son "leader" auquel elle aurait bien chanté une petite chanson humoristique. Mais ça n'était ni le lieu ni le moment.

"Embrasse-moi idiot
C'est vraiment beaucoup beaucoup mieux que des mots
Embrasse-moi idiot
Et j'oublierai-ai-ai tes défauts

Si vous voulez notre avis
Les longues et courtes ça nous ennuie
Mais sans vouloir vous commander
C'est quand vous voulez pour nous embrasser

Embrasse-moi idiot
C'est vraiment beaucoup beaucoup mieux que des mots
Embrasse-moi idiot
Et j'oublierai-ai-ai-aiiii tes défauts !"

Une fois son accolade vassalique reçu, heureuse comme pas permis d'avoir eu tel honneur, la jeune femme se tourna vers le Héraut de Gascogne, acquiesçant de la tête, puis verbalement.


Oui, bien entendu.
Je vous remercie Gascogne.


Enchainement fait, elle retourna aux côtés de sa nièce après avoir saluer respectueusement ses deux interlocuteurs, vélin en mains. De là, elle put suivre la fin de la Cérémonie avec l'allégeance de la Duchesse clôturant ainsi les allez et venu des nobles de Gascogne. La boucle était bouclée, et les moutons, cochons et autres ouailles bien gardés.

Tel était le souhait du Seigneur.

Amen !

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