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[RP] Salle des gardes

Ciaram
Ciaram se retourna d'un coup au bruit d'un livre que l'on refermait , elle aperçut un personnage qui s'était installé dans un coin et qui avait semble-t-il eu le temps de s'adonner à la lecture

Bonjour , Je suis Ciaram Puis-je savoir qui vous êtes ????
Pattricia
Entre les allers-retours Reims/Paris, entre les obsèques, anoblissements, mariages, et pique-niques en tous genres, la vindicative essayait de trouver un peu de temps pour elle. Mais quand elle était au Louvre, ce qui n'était pas si souvent en fait, elle n'avait jamais le temps de se poser.

Évitant l'air de rien la salle d'entrainement, la môme au loup se décide à prendre un couloir en direction de la salle des gardes. La première bonne surprise fut le feu de cheminée qui crépitait dans l'âtre, la seconde se trouvait être une belle bibliothèque plutôt bien garnie sur l'art de la guerre, du duel, de l'assaut, etc.

En continuant de fouille un peu plus, Patt finit même par tomber, surprise des surprises, sur un recueil de poèmes. Fort friande de ce genre de lecture, elle se vautre nonchalamment dans un gros fauteuil bien confortable, bottes posées sur un coffre. Juste le temps de laisser ses émeraudes se perdre dans la danse infernale des flammes, la rousse se penche sur le livre et commence à en parcourir les pages...

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Pattricia
La Garde Royale...
Belle institution dont elle était devenue Cap par un caprice du destin et qui semblait un peu tirée à hue et à dia depuis quelques temps. Ses hommes partant au front sans même pouvoir le faire en sécurité parce que Namay était relégué dans le Sud, d'autres qui avaient pu prendre sur sa suggestion un train royal en marche, certains déjà au coeur de la bataille et pas des moindres.

Et elle était vautrée une fois de plus seule dans un fauteuil à attendre que Rome cesse de faire ch... le monde, que des obsèques dignes de ce nom puissent enfin avoir lieu, qu'un Sacre puisse se préparer, etc...


Aurélien remplacé par notre Évêque qui n'en n'a jamais fichu une en Périgord... Y'a vraiment de quoi pleurer... Rome ferait mieux de s'occuper du Royaume dont les églises se vident à force d'honorer des fainéants qui laissent la maison du Très Haut sans officiant... Au moins, à l'époque du Grand Inquisiteur, on avait des curés et des diacres...

Si on avait dit à la rousse qu'elle regretterait le mal chaussé un jour, elle aurait éclaté de rire, mais la situation ne prêtait vraiment pas à rire.

On devrait pouvoir voter pour l'élection du Pape, ça changerait beaucoup la donne... Mais ils sont pas fous ! Enfin, pas quand il s'agit de leur popotin en tout cas...

La Capitaine de la Garde Royale, bonne aristotélicienne, baptisée et espérant toujours, malgré son âge, se marier dans la maison du Très Haut, broie du noire devant l'âtre d'une salle des gardes qui résonne de solitude...
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Argawaen
Épée calée contre son épaule, parchemin racontant la chute de Constantinople dans l'autre main, le Dehuit de Malemort se rendait dans la salle des Gardes.
Apparemment peu de monde y était présent, et pour lire un sujet aussi passionnant que ce qu'il avait entre les mains cela tombait bien.

Avec l'âge le vétéran s'intéressait de plus en plus à la lecture. Il aimait se mettre au coin du feu, verre de vin et livre dans les mains.
Ce qu'il lui manquait, c'était une femme pour venir s'occuper de lui. Mais ça c'était une autre histoire.

L'homme ouvrit la porte discrètement et ne vit personne. Il referma lentement la porte derrière lui et regardait autour de lui.
Une silhouette était là, souriant légèrement il s'avança et reconnu le Capitaine.
Il posa son épée contre un mur et s'installa après avoir incliné le visage à son interlocutrice.


Bonjorn Capitaine. Comment allez-vous ?
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Pattricia
Broyer du noir est une chose, mais se retrouver dans un fauteuil assise en compagnie de l'ours, ça c'était pas au programme... Elle aurait dû grogner pour manque de salut militaire, mais c'était aussi elle qui avait instauré que cette salle serait sans chichi et évidemment ça n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Elle qui regrettait de ne pas voir plus souvent ses hommes dans cette salle en était pour ses frais, il avait juste fallu que ce soit lui, évidemment...
Et évidemment elle ne peut s'empêcher de sourire, ce qu'il pouvait l'agacer...


Bonjour Arga, et arrête avec tes capitaine, c'est sans chichi ici.
Je suis inquiète des manigances de Rome, inquiète pour mes hommes au front et prie pour que le Très Haut n'oublie pas ceux qui œuvrent depuis toujours pour sa gloire.
A part ça, je vais bien...

Et toi ? Besoin de lecture ?


Il avait les traits légèrement tirés, mais n'en n'était pas moins toujours aussi sexy, oui vraiment agaçant !
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Argawaen
Pour une fois qu'il respectait le protocole, voilà que son supérieur lui disait le contraire.
Haussant les épaules il posa son parchemin sur la table et le déroula.
On pouvait voir un peu de texte, quelques dessins et la suite était remplit de dates et d'évènements importants.


Les manigances de Rome ? Oh si tu parles de ces hommes avec des robes qui sont soi-disant croyants, tu peux t'inquiéter oui...

Souriant doucement l'homme poursuivait.

Pour avoir connu le front depuis ma jeunesse, sache qu'un soldat va toujours bien, du moins tant qu'il a le ventre remplit et de quoi boire !
Ce qu'il faut, c'est des combats. Et lorsqu'il y en a pas... C'est la catastrophe... Le moral baisse, et il faut le maintenir.


Avalant sa salive et arrêtant de sortir sa science le vieil homme regardait son parchemin et souriait légèrement.

Besoin de lecture, j'ai eu beaucoup à faire ces derniers temps entre l'Ordre et mes terres. Je viens souffler un peu et me reposer. A vrai dire je ne m'attendais pas à te voir ici. Tu y es souvent ? Que j'évite de venir te déranger.
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Pattricia
Mouhaha ! Le voilà qui me donne un cour sur le moral des troupes... J'ai fait la Savoie deux fois moi naméo, le Ponant plus la guerre civile tss !!! Évidemment, cela pouvait être qu'une provocation de sa part pour la faire râler et en général ça marchait plutôt bien. Mais ce jour là, la rousse n'avait pas envie d'asticoter, et encore moins qu'on l'asticote, c'est vraiment pour ses hommes, ses amis et ses frères d'armes qu'elle s’inquiète. Elle reste un instant silencieuse.

Une fois la "leçon de chose" de l'ours terminée, elle se contente de sourire sans répondre, ravalant toute remarque cinglante qu'elle a au bord des lèvres. Elle l'observe entre ses cils, ne pouvant s'empêcher de se demander si il a quelqu'un dans sa vie désormais. Avec sa quarantaine passée et la cicatrice qui traverse une de ses joues, il est au sommet de son charme et de sa virilité et bien des images qui n'ont pas leur place ici lui reviennent à l'esprit. Préférant éviter un de ses regards inquisiteurs, elle se plonge à nouveau dans la lecture du volume qu'elle a en main, ayant beaucoup de mal à se concentrer, son esprit vagabondant vers des souvenirs qu'il valait mieux oublier.
Alors comme si elle parlait à un enfant...


Ce lieu étant la salle des gardes, à part des membres de la G.R., moi y compris, je ne vois pas qui d'autre tu pourrais croiser... De plus, si je ne voulais pas être dérangée, je serais enfermée dans mes quartiers...

Après un léger soupir, elle secoue la tête.
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Argawaen
Haussant un sourcil le vieux vétéran échappa un léger grognement et se plongea dans la lecture de son parchemin.
On pouvait l'entendre marmonner, parfois jeter un coup d'oeil à son interlocutrice, il se passa la main sur le visage, se leva et alla chercher une bouteille dans le placard du fond.
Il écarta son épée légèrement afin de pouvoir se baisser et attrapa une bouteille de prune.
Le vieux vétéran se redressa, fit craquer son dos, attrapa deux verres au passage et retourna s'asseoir.

Le Dehuit de Malemort servit un verre au Capitaine, et également un pour lui et souriait brièvement.
Il porta son verre aux lèvres et bu une légère gorgée. Ronronnant de satisfaction il reposa ce dernier à côté de son parchemin et reprit sa lecture.
Ne disant mots durant quelques minutes il ne put s'empêcher de lui adresser la parole...


Serait-ce possible de te parler ? J'ai quelque chose à te dires... Ma venue n'est pas du au hasard.

Levant le nez de son parchemin, son regard bleuté rencontra le sien et il ne le quittait pas. Il espérait avoir une réponse positive. Sinon il n'aurait qu'à retourner à ses occupations et tourner définitivement la page...
C'était le moment où jamais...

Il attrapa son verre et le termina d'une traite. Il se servit de nouveau et se passait une fois de plus la main sur le visage.
En sentant sa cicatrice il grimaça légèrement, mais il ne pouvait rien faire de plus...

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Pattricia
Il semblait contrarié, ronchon, trop mignon en fait et ça l'agaçait de le voir ainsi... Elle se savait faible désormais et sa solitude n'était pas une force en sa présence, loin de là. Quand il se lève d'un coup, elle craint de l'avoir vexé, mais quand elle entend farfouiller au fond de la pièce, elle reconnait le bruit des bouteilles qui s'entrechoquent et ressent un certain soulagement.

Lorsqu'il approche, elle fait néanmoins semblant d'être toujours absorbée par sa lecture, évitant son regard bleu qui la trouble tant. Elle accepte le verre et le déteste pour son sourire qui donne envie d'être effacé par des baisers. Elle se mord la lèvre et marmonne un remerciement étouffé sentant que sa voix risque de se troubler.

Quand il reprend sa lecture, elle sent venir une guerre des nerfs et se force à siroter la prune le plus lentement possible, trop tentée de prendre la bouteille et la descendre à même le goulot. Les yeux perdus sur une page qu'elle fixe depuis au moins dix minutes dont elle serait bien en peine de répéter de quoi elle traite, la rousse l'observe du coin de l’œil, l'enviant de l'air satisfait qu'il semble avoir. Puis soudain, il lui adresse à nouveau la parole...


Bien sûr qu'il est possible de me parler, je suis si redoutable qu'il faille prendre des gants pour cela ?

La formulation de la question la fait sourire...
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Argawaen
Descendant son second verre suite à sa réponse il s'en servit un troisième et se passait encore une fois la main sur le visage.
Il regardait autour de lui, tel un voleur et espérait que personne ne rentrerait.
Le vieil homme replia son parchemin et était en train de le malmener de sa main. Pourquoi se sentait-il si mal à l'aise soudainement ? D'habitude face aux femmes il n'avait aucun mal, mais là, il avait la boule au ventre, il avait peur, oui peur, de la réaction qu'elle aurait.

Nullement... Nullement... Disons que... Ce n'est pas... Commun ce que j'ai à te dires...
Ronchonnant légèrement de ne pas trouver ses mots le Dehuit de Malemort posa le parchemin désormais abîmé sur la table il se redressa sur sa chaise.
Le dos correctement calé contre le dossier du siège l'homme posa ses mains sur ses cuisses et prit une grande inspiration.


Voilà... Disons que.... Malheureux... Oui je suis malheureux depuis notre rupture...
Et... Disons que... Tu ne me laisses... pas indifférent. Il est vraiment... Difficile de vivre... Tout en sachant que mon coeur... Bat encore pour toi...


Il avala son troisième verre cul sec et fixait la table. Il espérait qu'elle le prendrait bien, que cette révélation débloquerait la situation. Mais il ne put s'empêcher de rajouter encore quelques mots.

J'ai besoin de savoir.. Si tu veux vraiment m'effacer de ta vie...

Son coeur battait la chamade, son ventre le tiraillait, il préférait prendre un coup d'épée plutôt que de subir ce genre de stress et de torture.
Le Dehuit de Malemort écartait la bouteille, il n'était pas bon de l'avoir aussi près.
Argawaen fixait ensuite Pattricia, il devait rester digne un minimum face à elle...

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Pattricia
Vertige...

Elle devait avoir le regard le plus niais qu'il puisse exister. Pas la bouche ouverte non quand même pas, mais aphone ça oui sans aucun doute ! Tout s'entrechoque à nouveau dans sa tête, un raz-de-marée vient de lui piquer ce qui lui restait de cerveau, et d'aucun vous diront que "déjà qu'il n'y en avait pas beaucoup...". Mais là le désert... On entendrait presque le vent traverser le crane...

Les prunelles vertes écarquillées sous la surprise, un peu comme pour le truc auquel vous rêvez intensément pendant une éternité, et quand ça arrive, ben vous y croyez pas. C'est devant vous, là, vous pouvez le toucher mais vous le faites pas, car vous vous dites que si vous osez, vous allez vous réveiller et que ça n'était qu'un rêve...

Comme dans un rêve justement...

Elle se lève, attrape la bouteille de prune qui la nargue depuis une éternité et boit une longue gorgée brulante au goulot. Elle repose la bouteille, les yeux humides, et fait quelques pas pour faire face au feu dans l'âtre. Elle broie ses propres mains, incapable de trouver les bons mots, les bonnes pensées...

Parfois on touche quand même...

Elle ne le regarde pas quand elle s'approche, si elle le fait, elle risque de flancher ou de dire une connerie aussi intelligente qu'elle, elle veille juste à bien mettre un pied devant l'autre sans se vautrer lamentablement à ses pieds ou encore en se pétant une cheville au pied de la table. Elle arrive justement en vu de ses bottes à l'ours, elle contourne le fauteuil, se penche derrière lui comme pour murmurer à son oreille, et justement...


Je t'avais demandé de ne pas m'attendre...
Mais évidemment... tu ne m'as pas écoutée...


Elle marque une pause, mourant d'envie de plonger ses lèvres dans son cou. La rousse sent son ventre se serrer, sa gorge s'assécher, et surtout a l'impression d'être au bord d'un précipice. Elle continue néanmoins sur le même ton.

Il parait que ce n'est pas bien de faire attendre, que cela ne se fait pas...
Il parait également que le Très Haut aime que l'on accorde une deuxième chance à l'autre. Alors j'ai une question à te poser, très simple.

Est-ce que malgré cette longue attente, tu me m'accorderais une deuxième chance ?

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Argawaen
Il la voyait attraper la bouteille et en boire une longue gorgée. L'homme se sentait de plus en plus mal à l'aise. Il se doutait bien que cela n'était surement ni l'endroit ni le moment pour cela. Mais il devait savoir... Il ne pouvait pas rester ainsi...
Elle se leva et il la vit aller jusqu'à la cheminée, puis soudainement elle s'approchait de lui.

Son regard était inquiet, son ventre le torturait, il avait l'impression d'être malade depuis des jours, il avait des crampes, son coeur, lui faisait presque mal.
Le Dehuit de Malemort essayait de se calmer, il la vit contourner le fauteuil et se glisser ensuite derrière lui...

A cet instant toute son attention était concentrée derrière lui, sur Pattricia...
Il sentit le souffle de sa bouche contre sa peau, ce qui le fit frissonner. L'homme souriait doucement lorsqu'elle lui dit qu'il n'aurait pas du l'attendre. Mais comme tout bon ours, il ne l'avait pas écouté... L'instinct avant tout, et il espérait que cela paierait...

Un léger silence se fit entendre, et ensuite elle prit de nouveau la parole.
Argawaen sentit son coeur pratiquement s'arrêter, la douleur au ventre s'estomper petit à petit... Elle lui demandait si il voulait lui donner une seconde chance, et la réponse était plus qu'évidente...

Le vétéran se leva et contourna le fauteuil à son tour, il se plaça devant elle, restant immobile un instant, il fit durer légèrement le suspens et l'attira à lui avant de l'embrasser avec fougue...


Évidemment que je te donne une seconde chance...

Il la serra contre lui et la souleva légèrement. Un rire de soulagement sortit de sa bouche et ses lèvres vinrent se sceller de nouveau aux siennes.

Quel soulagement... Quelle excellente nouvelle... Pattricia... Tu me fais tourner la tête... Et aujourd'hui... Je vais devenir fou, fou de toi ! Encore plus !

Il la reposa délicatement et laissait une fois de plus ses lèvres se presser sur les siennes...
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Pattricia
Le délicieux moment de l'attente...

On peut dire n'importe quoi sur les rencontres, les moments où tout à commencé, mais les retrouvailles... Quand il se lève un peu brusquement pour la rejoindre de l'autre côté du fauteuil, elle tourne sur elle-même, suivant son mouvement. Appuyée contre le siège, elle le regarde la rejoindre, la fixer, immobile, le cœur un peu fou et les jambes flageolantes.

Évidemment, il est bien plus grand qu'elle, bien plus large, bien plus fort... Mais quelle importance lorsque de toutes manières, on a pas l'intention de se défendre quand il vous attire enfin à lui et vous embrasse comme tout ce qu'il fait, avec passion ? Elle n'écoute pas sa réponse, elle la connait déjà. Elle se contente de se laisser porter par le moment et d'aimer avoir l'impression d'être légère comme une plume dans ses bras.

Quand il lui parle à nouveau, elle sourit, incapable de dire un mot tellement elle est bouleversée. Seuls ses lèvres sur les siennes comptent, ses bras qui la tiennent prisonnières, eux-deux qui tournoient comme deux anges dans un ballet qu'elle espère sans fin. Tout ce qu'elle arrive à murmurer est juste


Pardonne-moi, j'avais peur de me tromper à nouveau, j'étais seule et sans nouvelle, j'ai été stupide et faible...

Le visage enfoui dans ses vêtements, respirant son odeur, écoutant son cœur aussi agité que le sien, la rousse se serre contre lui comme pour ne faire qu'un.
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Argawaen
Le vieil homme eut pour seule réponse un baiser. Il ne pouvait lui en vouloir. Après tout il était également fautif dans l'histoire. Il avait été très malade et avait failli trépasser après plusieurs semaines de souffrances interminables.
Le Dehuit de Malemort comprenait qu'elle avait sans doute eu besoin d'un homme, et il n'était pas là... Alors il ne pouvait s'en prendre qu'à lui.
Son étreinte s'accentuait et ses lèvres parcouraient la moindre parcelle de sa peau. Que ce soit du cou, de son visage ou alors de ses épaules.


N'en parlons plus... Profitons de l'instant et oublions tout ça...

Argawaen lui souriait, sa main se baladait dans la chevelure de la rousse et ses lèvres reprenaient de nouveau son activité.
Il ne cessait de l'embrasser. Après autant d'espérance et d'attente, voilà qu'il était récompensé, il ne comptait pas gâcher cela...


Et si nous allions dans un endroit plus adapté afin de rattraper tout ce temps perdu ?

Sourire taquin l'homme se doutait bien de sa réaction. Et c'est ce qui la rendait encore plus désirable...
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Pattricia
Quand il commence à la butiner, elle sait déjà qu'elle est complètement fichue. "tu pourrais au moins lui résister un peu, regarde-toi toute pantelante pfff !!!" Mais la vindicative n'écoute pas la voix moralisatrice et se contente de se laisser dévorer par cette bouche gourmande qui lui avait tant manqué. Toute à leurs retrouvailles, elle a déjà oublié où ils se trouvaient, et surtout que l'on pourrait les surprendre... Et pour profiter de l'instant, ça elle profite, aucun doute là-dessus, mais c'est lui qui la fait soudain atterrir...

A son sourire, elle sait qu'il sait, et un sursaut d'orgueil la pousse à résister, ruer dans les brancards, l'envoyer sur les roses, alterner ivresse et banquise. A peine prête à lui assener une fin de non recevoir, qu'elle fait marche arrière immédiatement. "Était-elle folle ou quoi ? Elle venait à peine de le retrouver et voulait déjà le mener par le bout du nez, enfin pas tout à fait le nez, mais... aheum... vous avez compris l'idée..."

Elle lui sourit donc, de toute manière elle sait avoir ce sourire niais qu'ont tous les amoureux transis et déjà elle le "déteste" pour cela, se promettant intérieurement de se venger d'une manière ou d'une autre. Donc elle sourit, penche sa tête en arrière pour le regarder entre ses cils.


Tes quartiers ou les miens ???
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