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[RP] Le Samedi à Bordeaux...

Nikita.novgorod
    Hameau « N » - Chez Niki' & Benjy


Il est là. L'ombre masculine pèse sur elle, pareille à celle de Nikolaï et cette présence supplémentaire la rassure... Il est là. Il la couvre d'un sourire, d'un geste tendre qui la surprend, tant elle est inhabituelle chez les hommes de la famille. Il est là, et finalement, c'est tout ce qui compte à cet instant.
La lippe s'étire de reconnaissance pour le Grand-oncle... il s'est quand même farci la route depuis Novgorod. Les mots sont inutiles, d'autant que les larmes menacent sans qu'elle ne puisse en expliquer la raison... à la pression, elle se lève donc sagement et s'apprête à le suivre quand deux tornades débarquent dans la pièce.. Youhouuuuu !!! C'est plus une maison, c'est un moulin... « non mais à l'eau, on m'a fauchée la porte ou bien ? »... C'est vrai quoi, elles pourraient frapper bordel !
Évidemment, éblouissement oblige, de les voir si superbes, elle reste comme deux ronds de flan, la Blondeur et subit l'assaut cousinesque. La stupeur passée, elle leur sourit avec sa modestie toute personnelle... et ouais, chassez le naturel, il revient au galop. Deux fois plus vite même, quand il s'agit de la Punaise.


    - Hannnn mais...oui, je sais... évidemment que j'suis la plus mieux, namého !... mais heuuu, arrêtezzzz vous allez tout froisser ma robe....


Vous notez l'émotion là ? Non ? Et pourtant... A deux doigt de chialer comme une gamine, de faire couler le « Khôl » et ça, c'est juste pas possible ! Mais non, ça ne l'est pas... sans déconner, elle aurait l'air de quoi avec les yeux gonflés d'un boxeur et myxomatosés d'un lapin -pas russe, bande de vilains!- ? Vla l'tableau, hin hin !
Une chance, Andreï reprend les choses en mains et les cousines de disparaître pour rejoindre le cortège.


    - Razgovorchivyy, vsegda*
    - Eto dyadya partiya**
    - Da, davayte idti***


La Platinette hoche la tête, en guise de réponse, et d'enfiler ses gants... Le Grand Slave lui tend la main, dans laquelle sa menotte repose bientôt, fébrile. Une profonde inspiration, histoire de se donner du courage -oui, elle a la trouille et alors!- et de quitter la demeure, encore célibataire. A cette instant précis, elle n'est plus sûre de rien, sauf d'être ravissante, mais ne l'admettra jamais.

    Dans la pampa – « LE » lieu !


Le trajet se fait dans le silence. Pour une fois, ça l'arrange qu'une boule s'est invitée au creux de sa gorge... on vous a dit qu'elle flippe ? Non ? Et bien c'est fait ! Au bras d'Andreï, elle se sent comme une fillette, ses souvenirs la renvoient inexorablement à son enfance, sur les terres gelées, quand au détour d'un couloir, ses cousines et elle se faisaient pincer, après qu'elles aient boulotté tous les biscuits ou, plus souvent, qu'elles soient parties en expéditions, au village. Elle se sent minuscule près de l’aïeul, et d'ailleurs, elle l'est... le museau se lève, l'ambre observe le visage masculin, sur lequel Mère Nature fait peser le poids des ans. Il est beau, comme le sont les hommes du clan. Elle s'imagine alors Nikolaï, dans quelques années, assurée qu'il aura cette même ride soucieuse au front, ou encore ces pommettes acérées par l'austérité naturelle. Un soupir échappe à la lippe rosée... c'est fou comme le neurone peut être vicieux, pile quand on ne l'attend pas ! Une pensée pour sa mère, la vraie, sa génitrice, qui ne sera jamais qu'une chimère dans sa caboche blondesque... une héroïne fantasmée par l'enfant qu'elle reste, malgré tout, grâce aux récits contés par Vlad', d'abord, et ceux qui l'ont connues, ensuite. Une pointe de nostalgie dont elle se serait bien passée, malgré la certitude qui l'habite, d'être accompagnée par ses fantômes.

La clairière se dénude bientôt à son regard brillant, derrière les frondaisons... le sourire revient habiller le minois, sitôt qu'elle aperçoit les silhouettes, vêtues comme rarement et de constater le travail abattu par les hommes. Au centre du cercle, une sorte de desserte, sur laquelle trônent divers objets. Délimitant l'anneau, des ballots de pailles offrent un minimum de confort aux invités, de l'encens, des bougies et des récipients d'eau... La Slave se pince les lèvres pour ne pas rire « ouais, on s'fait une bataille de flotte à la fin ?! Et crève pour tout l'monde ! Y'a pas à dire, les Novgorod savent recevoir ! »... et d'apparaître enfin, dans la robe cousue par sa "Môman" et dont elle est si fière !




Le temps d'échanger quelques mots avec son neveu, Andreï l'abandonne et la Blondeur d'en profiter pour saluer tout le monde, les remercier de leur participation aussi et, peut-être, leur expliquer ce qui va suivre... approximativement, faut pas trop en demander non plus!

    - Bonjour à tous et merci d'être venus... certaines n'y croyaient plus, d'ailleurs les jolies toilettes en souffrent à cette heure *elle glousse bêtement et de poursuivre*... pour ceux et celles qui l'ignorent, nous ne sommes pas de confession aristotélicienne, c'est pourquoi nous, enfin surtout moi, j'avoue que Benjy n'a pas trop eu le choix, je vous fais braver le froid donc, mais la Mère Nature nous offre une douce journée... un bon signe sans doute. Au cours de la cérémonie, vous serez mis à contribution, si vous le voulez bien... pas d'obligation mais j'sais où vous habitez !


Sur cette pointe d'humour -oui, oui, s'en est une-, elle rejoint son Barbu, auprès des aînés, et lui sourit... un brin tendue, il faut bien le dire, mais plus question de faire marche arrière et, de toute façon, Novgorod jamais ne recule !

* Bavardes, toujours
** C'est la fête mon oncle
*** Oui, allons-y.
Andreï parle
Niki parle

_________________
Carensa.


Au dessus de l'auberge de Niki, parcequ'il faut bien squatter quelque part quand on est sans SCF, sous entendez Sans Chateau Fixe !

Perdue dans les froufrous des dernières créations, la rousse avait passé la nuit sur une robe et c'est au petit matin quand elle tourna la tête vers le brun qui ronflait, qu'elle se remémora la scène de la veille avec tendres... et qu'elle sursauta, yeux hagards, bouche entrouverte à avaler une mouche.

- Merde ! Berdol ! Verra bouge !! lève toi vite !! c'est la mariage de ma Princesse !!

Debout devant l'armoire qui « dégueule » de robes, elle cherche la tenue adéquate.

- J'ai rien à me mettre..c'est quand même dingue ça ! Je suis couturière et j'ai jamais rien à me mettre !! Celle là non..pis celle là non plus..pétard je rentre plus dans rien..Verra lève ton cul allez !!

Rapide regard sur le brun qui émerge sûrement mais lentement, un peu trop lentement à son goût.

Rose non..non pas rose..noire..non pas noire non plus..bleue peut être ?

Et là..c'est la catastrophe, vous avez déjà vu une femme enceinte qui cherche à s'habiller ? Vous ajoutez à ça, le sale boulot des hormones et vous avez une rousse hystérodéprimique en bord de lit.

- J'ai riennnnnn à me mettttttre..je suis énooOOrmmme ! J'ai les seins qui débordent ! J'ai les chevilles enflées !! j'ai le bide qui va exploser.


Mais là à votre avis elle attend quoi ? Et bien elle attend juste que son mec lève son cul et qu'il lui dise : mais non mon amour, tu es toujours aussi belle... STOPPPP ! REWIND !! ON NE DIT PAS CA A UNE FEMME ENCEINTE !!! donc..elle attend juste que son mec lève son cul, qu'il la prenne dans ses bras et lui dise : Mais mon amour, même avec ces formes qui prouvent que tu portes le fruit de notre amour, tes seins qui débordent d'affectionet que je kiffe par dessus tout parce que les gros nénés c'est quand même la vie ! - je n'aime et ne désire que toi, tu es sublime, merveilleuse...STOP ! Oui faut pas trop en faire non plus, ça risque de faire beaucoup.

C'est sans compter sur le ronflement du brun qui persiste et signe. Oui..non le brun n'est pas du genre à ouvrir un œil avant 16h..surtout quand il picole la veille..

Et là, je vous le dis ! C'est le dawa !! Les oreillers, les tenues, les chausses, les bottes tout vole et tout atterrit sur le lit où devinez quoi ? Notre ours dort !

- La verte ! Je vais mettre la verte ! Je l'avais préparée pour Niki elle devrait m'aller !

Vous sentez la petite note de mauvaise foy là ? Oui la femme enceinte est d'une mauvaise foy sans borne..

La robe est enfilée, la ceinture ajustée.



- A bein oui tu vois hein ! Juste la taille qu'il me fallait, je savais bien que Niki était épaisse ! Je suis à 6 mois de grossesse quand même..Finalement je ne suis pas si grosse que ça. Tu m'entends ?

Nouveau regard sur le brun avant de s'approcher du lit et de poser ses lèvres délicatement sur son oreille.

- TU M'ENTTTTTTTTENNNNNNNNNDDDDDDDDDSSSSSSSSSSSS !!!

Mains sur les hanches, ventre en avant, oui c'est trop la classe qui tue.

Les orteils commencent à taper la mesure sur le plancher et là..le brun il sait..il sait bien qu'il n'a pas d'autre choi...

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June..


Il arrivait sur les lieux de la bataille du mariage lorsque l'on s'adressa à lui.

"‘Jour à vous ! J’peux vous aider ?"

Il regarda l'inconnu qui se présentait à lui et se demanda pourquoi il passait de "pas content" à "content". L'avait-il reconnu ? C'était possible, car le Sidjéno avait mauvaise mémoire et ne se souvenait parfois pas des gens qu'il avait rencontrés une fois ou deux.

"Hé bien, je pense que oui. L'on me nomme Sylvestre. Je suis invité à être le témoin d'un mariage."
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Sasha_novgorod
Je venais d'aller soigner les cochons avec le père Hector, bein quoi y'a pas de sot métier non plus et le père Hector, il paye quelques écus ! et moi je peux payer un verre en vrai Novgorod.

Pour ceux qui me connaisse pas, j'ai 6 ans et je m'appelle Sasha Novgorod. Ma maman c'est Carensa, enfin Anaïs de Vandimion maintenant qu'elle a retrouvé son frère et mon père c'est Nikolaï Novgorod.

A part Nikolaï, je suis entouré de femmes essentiellement, ce qui me va plutôt bien. Question apprentissage, c'est plutôt pas mal. D'autant qu'à 6 ans, certaines m'invitent encore dans leur bain !.

Y'a ma mère donc, une rousse plantureuse, ma cousine Niki, un blonde perturbante - pour pas dire autre chose, parce que je suis trop jeune il parait - y'a Viki, une autre cousine, et puis Talya..encore une autre cousine et elle je dois dire que même si c'est ma cousine, je lui ferais bien un cousin ! mais oui mais oui je sais pfff. On ne touche pas aux femelles Novgorod ! je sais, papa me la répété pendant tout le voyage.

Coté homme, à part Nikolaï, y'a pas grand chose, ah si y'a le grand type brun et barbu qui semble amoureux de ma mère, Verra, il a l'air gentil, m'enfin je le surveille, ils sont assez nombreux à lui avoir fait du mal, le prochain, je l'égorge et le dépèce comme Niki m'a montré sur le cochon. Et puis y'a l'autre vilain là qui va épouser ma cousine justement. Bon l'est pas futé, mais l'est pas méchant non plus et puis je sais pas ce qu'il fait à ma cousine mais la nuit parfois je l'entends hurler des trucs..heureusement que je peux fermer la fenêtre de ma chambre !.

Bref aujourd'hui c'est le mariage de Kita, j'aime pas ces trucs, c'est chiant, j'y vais parce que j'y suis obligé et que si je n'y vais pas Kita va faire la tronche et en plus raler parce que c'est un peu moi qui ai leurs alliances.

Je suis passé vite fait à la maison pour me débarbouiller, j'ai entendu maman hurler mais je me suis pas aventuré la haut. J'ai pris la tenue qu'elle m'avait préparé. Je suis beau comme un sou neuf ! J'ai glissé les alliances dans la poche de mon veston. Je suis prêt.

Je rejoins vite fait le groupe qui s'est "amassé" devant la maison un peu comme un troupeau de bécasses..ou de dindes, je sais pas trop. J'en profite pour me frotter un peu contre les fesses des femmes, j'aime bien et puis comme je suis à bonne hauteur elles font même pas gaffe.

C'est bien d'être un gosse, je kiffe ma life. J'ai pas envie de grandir et de devenir aussi laid que Benjen et le brun de ma mère. En même temps Made In Vandimion&Novgorod..y'a peu de chance que ça arrive et je m'en plains pas !

En parlant de Benjen le voilà, allez j'affiche un sourire sympathique, après tout, je sais pas si c'est Kita qui est la plus à plaindre dans ce mariage..
Nikolai.novgorod
[Hameau « N ». Avant l'heure.]

Étendu sur le plumard, l'acier caresse une lézarde apparue récemment au plafond de la piaule, sans réel intérêt qu'il s'y arrêtera un autre jour, l'esprit occupé aux heures à venir comme sa régulière se prépare et qu'il vient de quitter le promis, tellement tendu que le Sombre a cru qu'il allait se liquéfier à son timbre rocailleux. Un ricanement illustre la raillerie éphémère, il s'étire paresseusement alors que sa Compagne émigre dans une pièce adjacente, tandis que le claquement de porte lui signale la sortie de son Aïeul, chaperon de sa Petite Perle jusqu'à la cérémonie, le privilège octroyé par l'âge qu'on respecte les aînés chez les Novgorod.

Le Tigre abandonne le pieu, dont les geignements trahissent la discrétion masculine, un mouvement de tête fait craquer les cervicales en échos inconscients, alors que le psyché esquisse la large carcasse, ombre furtive d'un passage succinct comme il ne porte que peu d'importance au reflet, la coquetterie abandonnée aux femelles. L'agitation extérieure l'incite à se mouvoir jusqu'au seuil, alors qu'un groupe suit la rondouillarde Gertrude, Drusilia est encouragée à s'affoler, d'un grognement révélateur tandis qu'il chausse ses bottes avant de sortir à son tour.


- Bouges-toi l'cul Belle Enfant !

En quelques enjambées, il rejoint l'attroupement sur lequel pèse son imposante silhouette, comme les prunelles marmoréennes scrutent les alentours d'attentions ombrageuses. Enveloppé du mutisme habituel, le Ténébreux évite les politesses d'usage, le masque rébarbatif plaqué à la trogne austère, alors qu'il se tient en retrait. L'approche d'une blondeur typiquement slave attire le regard dont l'argent effleure le minois de sa nièce, avant qu'elle n'engendre un sourire, plus proche du rictus, aux mâchoires anguleuses.


- Zdrastvouitié moy Diadia, quelle belle journée pour fêter ce mariage ! 
- Bonjour Talya, content d'voir que tu nous fais l'honneur de ta présence !


L’Étoile repart déjà, en quête d'un autre russe à emmerder, qu'elle le gratifie d'un soupçon d'effronterie, auquel le grondement rauque répond dans le dialecte qu'ils partagent, comme une projection menaçante à l'ouïe féminine. C'est alors que le troupeau se met en mouvement, mené par un berger oscillant entre grincheux et bienheureux, Benjen jacasse pareil aux donzelles, dont la représentation ne manque pas, captivant les regards aguerris du Sombre ainsi que les assauts du petit Tsar.

[La Campagne, la clairière. C'est l'heure.]

Une envolée de moineaux comme chacun s'installe à sa guise, selon ses affinités, alors qu'au centre du cercle, il se fait sentinelle dont le timbre rauque résonnera bientôt, comme il traduira les paroles d'Andreï. Ils arrivent, la Princesse sublime dans sa robe, lui rappelle sa Précieuse frangine dont l'absence pèse au cœur du félin, qu'un voile passe aux prunelles métalliques, fugace dérangement évanoui d'un battement de paupières. Les mâles échangent quelques mots tandis que Nikita salue les invités, et de l'accueillir près d'eux.


- privet moja žemčužina*.
- Esli by my načali**
- Da !***.


* bonjour ma perle
** Si on commençait
*** Oui !

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Verrazzano
[Au dessus de l'auberge de Niki]

Interdire les mariages, voilà une autre chose qu'il aurait dû penser à mettre sur son torchon de programme électoral s'il avait su qu'il serait tiré du lit par une rousse hystérique qui va encore l'entraîner dans une de ces noces ennuyeuses. D'autant plus que cette fois, il n'y aurait pas de cabot paré de jolis cailloux pour ''s'occuper'' le temps de la cérémonie. La seule solution qu'il trouva pour s'en sortir sur le coup, c'était de continuer à ronfler mine de rien en espérant que sa belle aux allures de tempête agitée passe son chemin. Un effort fait en vain quand on sait que le démon qui lui sert d'épouse ne semble plus avoir toute sa tête avec son ventre arrondi, il était complètement à sa merci.

Sous les assauts incessants de tout ce qui atterrissait sur le lit, le secouant légèrement dans son prétendu sommeil, il sentait de plus en plus qu'il n'allait pas s'en tirer à si bon compte. Mais sans s'en soucier davantage, il se laissa regagner par le sommeil tandis que la rouquine s'affairait à enfiler sa robe, si bien qu'il ne la sentit pas approcher lorsqu'elle vint poser ses lèvres à son oreille.

Tel un chat qui sursaute en bondissant en l'air, il s'extirpa de la couchette comme si son instinct le mettait en garde contre un danger imminent, sauf que cette fois c'est le cœur battant et une oreille cillant encore au doux tintement de la voix de sa femme qu'il retomba sur ses pattes. La mine cramoisie par l'irritation, il la regarda avec une certaine rancœur avant d'afficher un mince sourire plein de malice.


- Si tu cherches à m'crever, fais le au moins en m'laissant dormir hein ! Tss. Tu vas m'le payer au mariage toi, c'tune promesse !

Les yeux cernés de fatigue, il s'avança péniblement à son tour devant l'armoire pour choisir quelque chose de propre, grommelant quant à lui à l'idée de se présenter dans des habits plus élégants qu'à son habitude.
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Carensa.


Au dessus de l'auberge de Niki, puis au rez-de-chaussée..'fin à Bordeaux quoi !

Elle le regarda s'éloigner satisfaite qu'il se soit enfin levé.

Voilà qu'il lui faisait des menaces, non mais oh quoi !!

- Me le payer tu dis ? ah oueh vraiment ? t'es sûr de ton coup Verrazzano d'Ormerach ? t'es bien sûr hein ? bah..un conseil me loupe pas, parceque moi je ne te louperai pas !

Elle ronchonna encore une fois pour la bonne forme puis se dirigea vers la porte qui menait au couloir en braillant un

- Ta tenue est pendue derrière le paravent ajouta t'elle avant qu'il n'aille foutre le bronx dans l'armoire.

Elle fulminait, une main sur le ventre douloureux de contrariété assise à l'une des tables de la taverne. Elle tourna la tête et leva les yeux sur son mari..bougre..





Il était beau dans cette tenue que Val lui avait prêté..dans d'autres temps, elle lui aurait sans aucun doute fait l'amour, mais là, elle lui en voulait, elle ne décocha pas un mot et se leva, ajustant sa tenue avant de se diriger vers l'extérieur.

Quelques minutes plus tard ils étaient au lieu indiqué par Niki, une petite clairière. Les autres venaient d'arriver, certains étaient encore debout.

Elle s'approcha de Niki et l'embrassa tendrement avant de faire de même avec Benjen. Nul besoin de mot, la blondine savait. Un baiser sur la front de son Tsar et d'aller trouver une bille de paille pour poser son divin séant de femme enceinte. Ventre en avant, elle avait le privilège - non pas de l'age ! je t'entends déjà Niki - de taille ! oui de taille de ventre parcequ'à ce stade elle collait tout le monde KO !



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Benjen

      Je tournais la tête pour adresser un sourire au gros Duflan. Fallait être poli ce jour-là, le moindre faux pas me vaudrait sans doute une triple mandale renversée façon slave, avec finition décente du coude d’une blondasse hystérique. Bien entendu, je ne savais pas qu’à cette instant, il ourdissait des plans pour me voler ma donzelle !


        -L’plus chanceux ouais !


      Et alors que j’allais enfin savoir qui était le blond à mes côtés, c’est le moment que choisit la Jument* pour arriver, à la bourre, et en se faisant remarquer ! On en tirait jamais rien de bon de celle-là ! Fort heureusement, elle ne s’est pas transformée en boule de bowling lorsqu’elle a dévalée la colline, ça ne l’aurait pas fait si elle avait claqué un strike sur nos invités ! Une petite moquerie à mon adresse en prime, nan mais elle ne manquait pas de culot ! Et me voilà entrain de ronchonner des politesses, bien que ça me brûlait les lèvres !


        -‘Jour… Content qu’t’es pu v’nir.


      Fallait bien que je le prenne mal, sinon ça ne serait pas moi. Et je reportais mon attention sur June, qui m’apprenait justement qu’il était lui. J’entrouvrais les lèvres, les refermais, les rouvrais … Ca se voyait que j’avais buggé vous croyez ?


        -Oh ! Merde ! J’pensais pas que vous étiez-vous ! Excusez-moi, je suis le marié, Benjen, Benjen Windham ! Ravi !


      Un coup d’œil rapide sur mon environnement m’indiquait que nous étions arrivés dans la clairière, je n’avais plus le temps de faire causette. Et puis de toute façon, j’ai été poli, j’ai fais tout bien comme il fallait : Bonjour, présentation, ravi -même quand tu l’es pas, cette aberration quand même ?- … J’étirais un sourire …


        -Excusez-moi, je dois déjà vous abandonner, mais prenez place ! Si vous avez l’moindre soucis, besoin, ou autre, demandez à …


      Je tournais la tête vers les autres invités, et mon regard tomba sur … Talya ! -You win !-, je la désignais de la main …


        -Talya … Natalya … C’est la blonde, un chouia rondouillarde, avec sa robe rouge et or !


      Comment pouvais-je passer à côté de l’occasion ? J’adressais un sourire à la dite Talya, et je filais rejoindre les Ainés.

      Bon comme d’hab’ ! Déjà quand j’étais en présence de Nikolaï, je n’en menais pas large et on n’entendait très peu le son de ma voix, mais alors avec le Vieux en prime … J’étais plus silencieux qu’un mort ! Je les saluais tout de même respectueusement, avant de laisser vagabonder mes ambres sur la petite assemblée, pour les arrêter sur ma Blonde … Je la couvais d’un regard amoureux, ouais, elle était belle quoi ! Je l’aimais ! J’étais tendu mais je l’aimais ! J’avais peur qu’on me demande de me couper pour mêler mon sang au sien ! J’avais peur que cette histoire de Slave qui se comporte comme des mente religieuse une fois mariée soit vraie ! Oui. J’avais un tas de trucs complètement con qui me passait par la tête, mais chaque fois que je posais mes ambres sur mon Autre, mes pensées stupides s’envolait, et « je savais ».

      Alors qu’elle venait prendre place près de moi, je répondis d’un sourire, et puis je relevais les ambres pour ne pas manquer la suite …

      J’haussais un sourcil lorsque Carrie m’embrassait sur la joue … Nan mais steu focus belle-maman ! Encore hier elle voulait m’faire étouffer dans cabanon par des moines !



      *Affectueux surnom de Lycinia
    Nellyne
    [La clairière]

    Les invités continuent d'arriver d'ici et de là, les politesses s'échangent, la Dodue leur a ouvert le chemin et c'est dans le sillon de Benjen, pour le moins élégant, que le petit cortège déambule jusqu'à une clairière.
    La brune est agréablement surprise et étire un sourire admiratif sur le lieu.
    Loin des salles sur-décorées pour afficher sa fortune, l'endroit est accueillant et joliment arrangé.
    La journée, particulièrement douce semble de bon augure et les visages, tous, empreints de bienveillance.
    Lorsque la plus grande partie du clan se montre, Niki fait enfin son apparition. Elle est en beauté, les cheveux en cascade, le sourire aux lèvres et cette robe...qui semble donner une aura particulière à chacun de ses mouvements.
    A moins que ce ne soit sa famille...

    Non initiée aux grandes réceptions et finalement peu intime avec la plupart des présents, Nell reste quelque peu en retrait et est toute absorbée par l'observation de cette famille réunie autour de la future mariée. Les hommes de son clan sont tous d'apparence imposante et rude, les femmes, toutes aussi caractérielles, laissent pourtant transparaître une certaine émotion...Ce doit être une vraie force que de se sentir aussi pleinement entourée.
    Sentiment que le brune a bien du mal à imaginer mais profondément émue de ce qu'elle perçoit à ce moment là...

    Puis extirpée de ses pensées par la voix de la Platine, elle pique un fard, embarrassée par la remarque sur les toilettes en souffrance...
    Viki_novgorod
    [Le chemin vers la clairière, la clairière]

    Un mariage c’est pas rien, surtout celui de ma blondeur. Et du peuple, il y en a. Après un nouveau salut à mon aïeul et une virvoltade dans les bras de la douce Talya. Voilà venu le temps de rejoindre les autres et le lieu. Je sors donc au bras de la ma blonde cousine et je retrouve le blond. Mon blond à moi. A croire qu’en fait je suis une rousse faite pour vivre avec des blonds. Voilà le temps de présenter Hubert à Natalya.

    Natalya, laisse-moi te présenter Hubert, mon fiancé. Nous faisons beaucoup de commerce, et donc beaucoup de voyage. Ce qui fait que je suis moins souvent à Bordeaux maintenant. J’ai tant de chose à te raconter moy sladkiy *

    Et nous voilà prendre la direction de la clairière. Toujours accroché aux bras de Talya et d’Hubert. Je sais que mon homme n’est pas fan des mondanités. On s’est bien trouvé pour ça faut dire. Deux sauvages qui se sont pas trop mal trouvés, bien qu’Hubert aura toujours plus de facilité à liés connaissances. Surtout avec les femmes. Nan ! j’suis pas jalouse d’abord !

    Tu sais Talya, faut que je te dise, je crois que tu as un sérieux souci avec les chouquettes. T’es sûre que t’es pas chouquette addict ?


    Au détour d’un hochement de tête, je ne le vois. Lui, le sombre, le tigre. Mon Oncle. Je lui adresse un franc et respectueux sourire. Les choses n’ont pas forcément été simples pour moi, mais, tous ceux là, les membres de mon clan, je les porte profondément dans mon cœur. Ils sont mon sang. Ma famille, même si je suis à l’aube de construire la mienne. Il faudrait d’ailleurs que j’aille lui parler à Nikolaï. Ça attendra la fin des festivités.

    Je resserre ma main sur le bras de mon blond au regard bleu acier, je lui souris.


    Au fait Talya, faut qu’on parle. Lors d’un voyage, on est tombé sur ton amoureux des étoiles. Il m’a dit que tu lui as laissé entendre que tu avais trouvé quelqu’un d’autre…

    J’hausse un sourcil, sourire en coin, regardant ma cousine pour la sonder.

    Toi, tu nous as caché un truc !

    La clairière se laisse voir maintenant. Je regarde qui est là. Envoie un clin d’œil à Nellyne, un coucou à la blonde Black. Un hochement de tête vers Benjen et je lui souris.
    Je regarde ma blondeur adorée. Elle est magnifique et je sais que son mariage sera parfait. Mes yeux se posent de nouveau sur mon oncle, mon grand père. J’ai comme un pincement au cœur. Ma main serre bien plus fort celle d’Hubert, je me blottie contre lui.

    Il a ce geste tendre qui me bouleverse toujours. Il m’embrasse tendrement le front, me dit que je suis belle, que tout ira bien. Il sait me rassurer. Il sait ma fragilité, mes doutes, mes craintes. Il sait aussi mes forces, mes entêtements, ma bonne volonté… ma jalousie aussi. Le pauvre.


    Je suis finalement la plus sensible de toutes… et je vous emmerde
    !


    (*) ma douce
    June..


    Un sourire.

    "Pas de mal. Enchanté également, et félicitations par avance. Je vous remercie."

    Il se décida à aller s'asseoir quelque part comme on l'y avait invité.
    _________________
    Andrei_novgorod
      [La Clairière]

      Nikita a raison. La Mère Nature nous offre une journée printanière, les Dieux bénissent l'union à venir. J'observe l'assemblée hétéroclite qui s'installe tranquillement, dans un brouhaha typique des rassemblements et je donne le signal à mon neveu. La cérémonie risque d'être ardue, puisque je ne parle pas la langue de ce pays, comme ils ne connaissent sûrement pas nos coutumes ancestrales. Chez nous aussi, l’Église est arrivée avec son Dieu unique, ses édifices à faire pâlir les riches seigneurs, ses représentants. Nous restons fidèles, néanmoins, en irréductibles polythéistes, et j'en suis le garant auprès de la descendance, prompte à s'adapter. D'un regard, Nikolaï et moi, nous comprenons, alors je débute de ma voix gutturale. Silence.

        - Privet, ljudi zdes’... My zdes’ dlja svad’by ee i Niki (1)
        - Bonjour à tous. Vous assistez au mariage de Niki' et Ben'


      Surnommé « le Nain » par mon neveu, le prénom de Benjen m'échappe et je ne le nomme pas directement. Nikolaï saura prévenir mes manquements, qu'il est bien plus habitué que moi au peuple français. Je fais peu de cas des susceptibilités, ma culture est ainsi, qu'on ne s'embarrasse pas de fioritures. Depuis que je séjourne à Bordeaux, j'ai remarqué l'inclination générale aux complots, la compréhension des propos est inutile, il suffit d'écouter les intonations, souvent associées au mystère d'une capuche(2). Je ricane, devant cette lâcheté plus amusante, chaque fois. Nos valeurs sont toutes autres, je suis fier de savoir ma famille dédaigneuse de ces combines. J'aliène ce constat afin de continuer puisque l'attention est tournée vers nous, et je tends le bougeoir, travaillé par mon forgeron, à la Princesse.

        -...
        - Ma Perle, à toi l'honneur.




    (1) Bonjour, peuple d'ici... Nous sommes là pour le mariage de Niki et lui.
    Afin de ne pas noyer les dialogues, seuls ceux de Nikolaï sont écrits^^
    (2) Clin d'oeil aux messages défilants, entre autres

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    Natalya.
    Accrochée au bras de Viky, la jeune slave fait donc la rencontre de son Hubert. De nature très avenante, la blonde lui offre un grand sourire et incline la tête tout en suivant les invités guidés par Benjen.

    Ah enchantée Hubert ! Dites-moi ? Quel est votre secret pour la supporter ? C’est pas un cadeau qu’on vous a laissé !

    Taquine, Natalya éclate de rire, sachant pertinemment que ses propos ne pouvaient tout simplement pas être pris au sérieux. Son rire s’étiole vite quand sa rousse cousine contre-attaque sur un sujet beaucoup moins amusant : Les chouquettes.
    Oui elle a un problème, mais bon de là à l’exposer un jour de fête, flûte ça ne se fait pas ! Une petite moue d’esquissée, un regard en coin l’air de dire « On ne remet pas en cause les chouquettes un jour sacré » et un haussement d’épaules disant clairement qu’elle s’en bat les cacahuètes. Sa menotte se glisse sous le coude de la rousse et lui pince le flanc alors que celle-ci tente d’afficher son beau sourire au Tigre. BIM ! Ça lui apprendra à l’afficher tiens !

    Paf, revers de Viktoria Novgorod qui répond par un coup de grâce rapport à son ex et ses aventures amoureuses hasardeuses. La Rousse 1 – Blondine 0. Et la rougeur d’apparaitre sur le minois pâle et de monter jusqu’aux oreilles.


    Je ne l’ai même pas revu… il m’a un peu abandonnée, il peut bien te dire des conneries ! T’aurais dû lui faire sa fête surtout.


    Menteuse ? A moitié seulement. Mais elle n’allait quand même pas avouer qu’elle était allée dans les bras d’une femme après avoir attendu si longtemps que cet « Amoureux des étoiles » revienne. Elle n’avait pas été une assez belle Etoile pour cet homme et elle lui en voulait terriblement de l’avoir laissée sans un mot.

    Talya chasse ce mauvais souvenir d’un geste de la main, comme on chasse une mouche désagréable et se recompose un sourire de circonstance. La clairière vient d’ailleurs interpeller l’azur, lui permettant une belle échappatoire quant à l’interrogatoire Viktorien. Elle sourit à plusieurs personnes, certains plus chaleureusement que d’autres lorsqu’elle les reconnait tout en s’arrachant délicatement au bras de sa cousine pour rejoindre une botte de paille et d’embrasser le lieu d’un regard approbateur. L’endroit est splendide, à la hauteur de la famille. Une vague d’excitation monte dans le cœur de la Candide, remontant des souvenirs délicieux de l’enfance, de fêtes et soirées au Pays, de chants et de contes de chez eux.

    Un petit coup d'oeil amusé vers Sasha, qui semble faire des siennes dans les jupons des femmes et la blonde de lui souffler un baiser de loin lorsqu'elle capte son regard. Le petit Tsar bénéficiait de toute l'attention de la famille Novgorod et Natalya ne dérogeait en rien là dessus. Une vraie adoration se lisait sur le visage de la jeune femme quand elle l’apercevait et elle ne manquait jamais une occasion de le câliner...parfois un peu trop !

    Le regard continue sa route et se laisse attraper par un bras tendu dans sa direction. Bras appartenant au futur marié, futur cousin, futur martyr – ah non, ça c’est déjà le cas !-. Il la désigne, elle écarquille les yeux en passant de lui à l’inconnu à ses côtés qui se dirige vers elle. Un froncement de sourcils furibond commence à s’afficher avant qu’elle n’opte pour un beau sourire, de peur de froisser le dit Sylvestre. La jeune femme laisse une place avec assez d’espace pour garder une distance courtoise et observe l’inconnu prendre place.


    Bienvenue sieur, je suis Natalya. Je crois que mon… que le futur marié – celui qui a l’air un peu perdu et dépassé – m’a désignée comme votre guide. Je ne sais pas si vous avez déjà assisté à un mariage de notre peuple, mais j’espère que cela vous plaira.

    Elle lui sourit et reporta son attention sur Niki qui parlait à présent. Sublime Nikita qui forcément faisait encore plus son effet dans ce lieu plein de charme. Voir sa famille réunie ici serra le petit cœur de la slave et aux premiers mots dans sa langue maternelle soigneusement prononcés par son Grand-Père, elle étouffa un sanglot et un rire mêlés. Pauvre voisin, la cérémonie allait être longue !

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    Sasha_novgorod
    Et ça roule des mécaniques sur le chemin de la clairière. Entre les petites pépées qui me voient passer, m'envoient des baisers timides du bout des doigts, les filles de l'auberge réservée aux hommes à coté des bains qui me filent toujours quelques friandises quand je passe, j'ai mon comité de soutien, mes fans, la classe quoi. Ca peut faire flipper, moi ça m'amuse, surtout quand je les ignore et qu'elles sont vénères à la fin. C'est moi le Mâle et c'est donc moi qui mène la danse...imaginez, je n'ai que 6 ans, dans 9 ans, je ne donne pas cher de leur peau !.

    Que voulez vous, quand on a le swag Novgorod, c'est jusqu'au bout des ongles et putain oueh que je l'ai !. . Je réponds juste d'un regard, plus tard on dira de braises, pour l'heure Maman dit "petit con" allez savoir pourquoi.

    On y arrive enfin, la clairière. Je regarde, j'épie, bref je matte comme dirait l'autre. Que voulez vous, chez Novgorod, on a des yeux qui sont faits pour regarder. Enfin mon père me dit toujours ça et ce que dit Niko, forcément, c'est juste parole de Génie.. normal c'est mon Daron.

    Je sens que je vais m'ennuyer, Kita aurait pu au moins inviter une fille de mon âge quoi que.. Elle est là, elle est belle ma cousine. Maman elle dit gironde, et bien moi j'aime bien qu'elle soit gironde. Talya quand elle se penche en avant, c'est la Franche Comté qui se dessine sous vos yeux avec ses courbes généreuses, ses vallons à explorer..ses rivières gonflées. Oueh c'est beau ce que je dis même si je ne pige pas tout, je l'ai piqué à un type une fois quand il parlait de ma mère..C'est vrai que Talya et maman, niveau courbes c'est kifkif mais bon je ne peux pas mater ma mère quand même, déjà que mes cousines c'est limite de l'inceste.. En plus ma mère là, autant dire que voilà, avec son ventre plein comme une bourriche d’huîtres, on dirait qu'elle va exploser. Je ne sais pas quelle idée elle a eu de se faire engrosser par l'autre là..

    Ah bein tiens quand on parle de la louve, elle arrive. Remarque même avec son ventre à faire pâlir une limousine, elle est belle maman et je sais de qui je tiens ce regard, cette petite fossette ici au coin de mes lèvres. Elle s'approche, un baiser sur mon front, elle n'a pas besoin de parler maman, je lis en elle comme elle lit en moi, enfin là j'ai pas envie qu'elle lise tout tout ce que je raconte parceque je pourrais me faire pourrir la journée.

    Voilà Talya de nouveau, ohh elle m'envoie un baiser..c'est un brasier ma cousine..allez j'y vais ! Et voilà que je me rapproche d'elle. Je vais me manier un peu le train, voilà l'Ancètre qui prend la parole..et quand Andreï parle ! on écoute.

    - Talya t'es vraiment trop belle aujourd'hui ! enfin t'es toujours belle ma cousine dis je d'une voix tout à fait enfantine alors qu'en moi je préférerais revivre l'expérience de l'autre jour quand elle faisait sa toilette et que j'ai pu, par les deux petits sillons que j'ai adroitement faits entre les planches, la regarder.. Ca m'a fait comme des fourmis dans le ventre, c'était étrange mais pas désagréable.

    Et l'air de rien, les yeux que je sais qu'elle ne résistera pas, j'ajoute un :

    - Je peux venir sur tes genoux pendant le spectacle ?
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    Le_poison
    [Zombie land... pour les mortels.]

      Vas mourir!
      C'est déjà fait Du con!
      Ouais ben... mais... pff!
      C'est bien, tu comprends vite... retournes jouer dans ta cour et laisses les adultes discuter.
      Natasha, quand tu auras fini de traumatiser les nouveaux venus, tu pourrais calmer ton frère?
      Vlad' ? P'tain, qu'est-ce qu'il a encore inventé?
      J'aimerai le savoir, il pleure et...
      Encore ? Bordel, j'ai pourtant prévenu... il est émotif, pouvez pas lui foutre la paix !


    La Spectrale quitte l'assemblée en sifflotant son air favori, l'éternel sourire plaqué aux lèvres... elle lance coup d’œil railleur à sa dernière victime, ignorant les marmonnements courroucés du « Patron », avant de disparaître dans le dédale des couloirs ; les jérémiades fraternelles lui agacent l'ouïe rapidement, la résonance absolument fabuleuse, que les divas en crèveraient de jalousie, d'après l'une d'elles, récemment arrivée. L'éternité a cet avantage d'offrir des rencontres improbables.

    Au détour d'une galerie, elle aperçoit son frangin... recroquevillé sur lui-même, secoué de sanglots longs*, tout suffocant et blême*. La Platine s'approche en silence, ses doigts glissent à la crinière masculine ; l'Alambiqué sursaute, le courage n'étant pas sa principale qualité, et lève sa trogne dévastée sur sa frangine:


      J'peux savoir c'qui se passe?
      Nouchka... c'est horrible... c'est... c'est...
      C'est ma main sur la gueule si t'arrête pas d'chialer!
      Tu ne comprends pas, c'est aujourd'hui et j'ai rien à me mettreeeeeee...


    L'Oxygénée reste stoïque, accoutumée aux extravagances de son Aîné et de s'accroupir près de lui ; la caboche s'incline, la senestre caresse tendrement la joue aqueuse de l'hystérique et de poser l'index à la pulpe:

      Tu vas t'calmer ouais ! on t'a accordé trois piaules rien qu'pour tes fringues, ne m'dis pas que t'as rien à t'foutre... accessoirement, j'te rappelle que t'es un peu mort et qu'ils ne te verront pas.


    Ces quelques mots avaient suffit à tranquilliser l’Élégant, un brin contraint et forcé ; l'instant d'après, le duo quittait les limbes.


    [Ailleurs land... chez les mortels cette fois.]

    Deux silhouettes vaporeuses lévitent bientôt dans la campagne bordelaise ; la Platine s'immobilise soudainement, ce qui lui vaut de prendre son frangin sur le paletot... Vlad', plus enclin à s'émerveiller d'une fleur ou vérifier sa tenue, qu'à regarder devant lui. Un grognement typique l'informe de l'agacement, et le Slave de se confondre en excuses. Elle repousse une mèche aurifère d'un gracieux mouvement, parce qu'elle le vaut bien -et ouais, on ne change pas les vieilles habitudes!-, et d'échapper un soupir exagéré. L'ambre parcourt la clairière qu'ils survolent maintenant, des visages étrangers, d'autres moins et eux ; les « siens »...


    Je souris malgré moi, rien qu'à  vous regarder 
    Si les mois, les années marquent souvent les êtres 
    Vous, vous n'avez pas changé, les coiffures peut-être 
    Non je n'ai rien oublié **

    Le sourire adoucit le visage du Poison, alors qu'elle se dirige vers les mortels... elle virevolte légèrement entre les invités ; elle temporise près d'une blondinette, traîne autour d'une roussette, les dévisage quelques minutes, tant leurs traits lui en rappellent d'autres. Et repart.

    Là, une rouge de la Baltique, sa Mignonne ; Carrie est resplendissante, engrossée mais resplendissante. La Platine repousse une mèche cuivrée d'un souffle éthérée...
    La robe verte, c'est pour rappeler les pâturages d'où t'as ramené ton péquenaud, ma Mignonne?... le murmure taquine l'ouïe de la Vandimion, avant qu'elle ne l'abandonne pour rejoindre son Tsar, sans oublier d'enrhumer le conjoint au passage. Sasha a tellement changé ; elle l'a laissé poupon et retrouve un petit homme, dont elle caresse la joue de ses doigts aériens...Mon Tsar, bourreau des cœurs en devenir, l'attitude arrogante des biens-nés te va comme un gant, suis les enseignements des aînés et, surtout, ne baisses jamais les yeux ...elle n'attend pas la réaction, assurée que la sensibilité enfantine aura senti la présence spectrale. L'Alambiqué est survolté, il plane littéralement au-dessus du quatuor, au centre du cercle... Elle le retrouve pour lui coller une taloche:


      Arrêtes bordel, tu vas nous faire repérer!
      Regarde, mais regardeeeeee... mon dieu, oh mon dieu... Nouchka...
      J'fais que ça...
      Mais... mais Il est venu... oh mon dieu... et Niko', il lui ressemble tellement...
      ...
      Nouchka... je crois que je vais pleurer!


    Évidemment, à cet instant précis, l'Irascible a comme des envies de meurtres... sauf que morts, ils le sont déjà. Inutile de péter une durite, donc. Pragmatique, elle préfère reporter son attention sur les vivants. Il est venu oui, Andreï, son oncle ; celui qui dirige sans doute le Knèze en attendant le retour du Tigre... l'organe vital manquerait un battement, sûrement, aux souvenirs de sa vie passée. Les hommes de la famille se ressemblent, oui. Elle voit son père dans les traits marqués qu'elle dessine d'un doigt léger ; la joue rugueuse tressaille, à peine, mais la perception est présente... Le jour est parfait pour la liaison des mondes. Précognition. L'agitation se suspend, un instant, une minute, une seconde peut-être... La brise se lève faiblement pour flirter avec le catogan de Nikolaï, jusqu'à glisser à l'oreille le susurrement sororal... Roi d'mon cœur, vous me manquez tellement, si tu savais. Prends bien soin d'eux, tu es la base de notre famille maintenant... Et la voilà enfin, sa Princesse, sa Tsarine, sa Fille. La beauté séraphique de sa lignée, glaciale et divine d'un charisme slave, dont le sourire chaleureux adoucit le minois... Ma Douce, tu fais ton petit bonhomme de chemin et j'aurai voulu y participer, t'accompagner, t'épauler, te relever quand tu trébuches...

    Y a tant de phrases qu'on dit, que je ne te dirais pas. 
    Oh oh, Nikita, j'aurais tant à apprendre de toi...
    J'ai dépensé tant de forces 
    Pour des empires en papier 
    Des rêves déjà presque oubliés, 
    Mais que le diable les emporte ! 
    Tout me semble dérisoire 
    Évaporé dans l'ambre de ton regard. ***

    Un baiser flotte aux lèvres de la Platinette. Elle est l'Antidote et sa mère était le Poison ; Niki' est ingénue alors que Nat' était maligne ; choyée et préservée des manœuvres pernicieuses où la Spectrale vécut l'adversité... Ne laisses personne te faire obstacle, jamais de remord ni regret, je t'aime ma fille !... la robe, cousue par Carensa, frémit d'un vent léger alors que la Novgorod s'éloigne pour suivre la cérémonie. Auprès d'elle, l'autre revenant pleurniche d'émotion.

      P'tain Vlad'... vive l'éternité !



    * « Chanson d'automne » - Paul Verlaine
    ** « Non, je n'ai rien oublié » - Charles Aznavour, texte sensiblement modifié
    *** « Laura » - Johnny Hallyday, texte sensiblement modifié
    Aucun PS n'a été maltraité^^... en clair, les personnages interprêtés n'existent pas IG

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