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[RP] Le Samedi à Bordeaux...

Duflan.


Un regard vers Lycinia qui rejoignait le groupe en direction de la clairière

Té ben le jou'r la Lycinia, ben mazette té fait toute jolie.....Va en faire trembler plus d'un té Tout en disant cela le gros jeta un œil aux autres convives et il fallait dire qu'il dépareillé avec sa chemise verte au milieu de ces gens tous plus beau les uns que les autres.
Il avait jeté un œil mauvais au gamin qui les suivait. Duflan n'aimait pas les enfants toujours selon lui à poser des questions dont il n'avait pas les réponses.
"saloperie de drôle té , ferais mieux d'en profiter pour le perdre dans les bois".

Plus il avançait dans la forêt, plus il s'inquiétait et son esprit commençait à délirer
" Oh sent le traquenard.....merdouille....l'aurait mieux fait de rester à la maison moy"
La vue de la clairière et des bottes de pailles le rassura un temps, mais la vision des autres convives le ramena aussitôt dans son délire


Oh, ben ça alors de la paille...euh...AH pis va pouvoir s'assoir

Un truc pour rien dire, mais lui en avait besoin, la carrure imposante et la tête de tueurs selon lui des autres convives, finissait de le convaincre que tout cela allez mal finir et il voyait de moins en moins comment il allait faire pour sortir Nikita de là.


Ben le jou' à tous m'appelle Duflan pour vous servir enfin point tous en même temps l'ai que deux bras et sont point trop habitués au travail..ah ah...euh..voilà...té vé m'assoir là moy

Voilà il avait fait un bide et comme chacun dans ces moments là, on aimerait se faire tout petit en attendant lui, il s'assoit sur une botte de paille attendant un moment ou on le remarquerai pas pour boire un coup.
"Bougre de cornecul l'es des vikings, va y passer l'es sur ! A moins qu' ils égorgent le gamin té ! Doit être là pour ça
Imaginedebrasco


Bientot trois mois qu'elle parcourt le royaume , délaissant sa Bretagne. Elle a 26 ans , mariée, 3 enfants et travaille en tant que Mestre Couturier pour la Maison d'Art Breton. Un tel voyage doit être rentable. Visite de clients, fournisseurs, amis et connaissances, défilés , concours, bals etc

Et pour boucler la boucle et finir en beauté sa tournée, c'est remontant vers la Bretagne qu'elle en profite pour se rendre aux noces de Nikita Novgorod.

Une amitié qui commence à dater maintenant. La vie est étrange. Imprévisible. Surprenante. Pour toutes les deux, cela avait bien mal commencé surtout pour la blonde "Imagine ' et aurait du mal se terminer..encore et toujours pour elle. Puis un coup du sort, une chance, la volonté du Trés-haut ou le destin, allez donc savoir, le cours de l'histoire qui semblait se diriger vers une issue fatale , a dévier brusquement sur le chemin de la vie et une liberté retrouvée . Des années après, la couturière en parle comme d'un mal pour un bien. Une belle surprise de la vie puisqu'elle a débouché sur une amitié.

Du clan Novgorod, elle ne connait que la future mariée et le fameux oncle tant redouté. Nikolai. Celui par qui le malheur a failli arriver mais aussi celui à qui elle doit d'avoir rencontrer Nikita. Quand on dit 'elle doit' ne pensez pas qu'elle lui en soit reconnaissante, qu'elle se sente redevable envers lui ou quoi que ce soit. Non, non. Oh non, on en est pas encore là. Les années ont passées depuis, bien sur et sa haine pour lui s'est apaisée , Nikita y étant d'ailleurs pour beaucoup puisqu'à travers les lettres échangées durant tout ce temps, Gin a compriss un peu mieux le clan Novgorod, mais pour autant elle n'oublie pas. Toutefois la couturière sait se remettre en cause. Les choses ne vous arrivent pas vraiment par hasard même s'il y parait. Du moment que vous faites partie du décor, de l'histoire, c'est que vous y avez votre part de responsabilité sinon que feriez-vous là ? C'est donc l'esprit paisible tout de même qu'elle se rend seule au mariage. Ses amis de voyage l'attendent dans une des auberges trouvée la veille lors de leur arrivée tardive, .

Après sa longue tournée à travers le royaume de France, le peu de robes qu'elles avaient emportées n'étaient plus présentables. Et c'est avec une tenue Bretonne et donc honorable pour elle qu'elle se présenta à l'auberge de Nikita.




Et de constater qu'elle avait raté la sortie de la future mariée . Elle se retrouve alors escortée jusqu'à la clairière, par deux âmes qui devaient se penser charitables mais qu'elle trouvait trop robustes pour les contrarier.


Le temps de passer sous l'arche, elle constate étonnée alors qu'elle a l'art d'arriver en retard, que la cérémonie a commencé. Les convives ont déjà pris place et 'au centre du cercle, un homme âgé parle à Nikita. A coté ...the Nikolai qui semble traduire. Le sourire de la bretonne disparaît sur le champ . Elle est tenté de faire un petit coucou de la main à Nikita puis y renonce de peur de perturber la solennité du moment. Mieux vaut se faufiler au milieu des bottes de paille puisqu'elle y a repérer une place libre.

Une signe de tête rapide aux personnes qui l'entourent en guise de bonjour et elle se plonge dans la cérémonie, prenant le temps de mieux détaillée la scène. C'est à ce moment là seulement qu'elle prend conscience de la présence du futur marié, Benjen. Si elle n'avait pas su qu'il fut le futur de Nikita, elle ne l'aurait pas reconnu. Elle s'entendait à la dernière image qu'elle avait de lui en tête. Un tout jeune homme. Non pas qu'il soit bien vieux en ce jour mais il lui parait plus homme.

Les yeux de la Tréglorroise* s'arrêtèrent sur Nikita qui resplendissait. Elle avait cet air heureux et paisible qui éclairait son visage d'ange. De furtives images envahirent alors son esprit, la ramenant quelques années plus tôt, à ses propres épousailles. Un doux sourire aux lèvres , elle revient à la réalité, curieuse de savoir comment se déroulait un mariage chez les Novgorod. Pour l'instant, se trouver ainsi dans la nature, les convives installés en cercle, l'arche à l'entrée de la clairière, lui rappelait les mariages druides. Bon en guise de chandelier, le clan des "Le Kerborzh" auquel la bretonne appartient , a une coupe de feu mais ça y ressemble pas mal pour le moment.




* Habitante de Tréguier, ville de Bretagne.
June..


Il tourna la tête vers Natalya, qui s'installa à côté de lui, tout en gardant ses distances tout de même. A croire que le grand blond lui faisait peur. Il était vrai qu'il était plutôt du genre imposant, pas en muscles mais plutôt en stature, et qu'il semblait froid. Afin de lui permettre de se détendre, il lui accorda un léger sourire amical.

"Bonjour Natalya, et merci pour l'accueil. L'on m'appelle Sylvestre. Je n'ai jamais assisté à un mariage de votre peuple, et je ne doute pas que cela sera très bien."

Il était curieux de nouvelles expériences et était sûr de repartir avec de nouvelles connaissance.
_________________
Nikita.novgorod


Le temps est suspendu dans la caboche blondesque... le baiser de Carrie lui réchauffe le cœur, l'accueil candide de Talya pour Sylvestre ou les joues rougies de Nell' l'amusent, les minauderies de Sasha la font sourire. L'ambre s'attarde sur Viki', est-ce de l'émotion qu'elle lit dans ses yeux... Andreï s'impatiente, peut-être. Elle entend les murmures des invités ou bien, est-ce le vent ? La senestre gantée effleure inconsciemment sa lippe, soudainement caressée par la brise. Le temps est suspendu, oui, alors que l'esprit fantasme l'écho chimérique, de quelques mots soufflés à l'ouïe attentive... « Ja ljublju tebja mama* »... Le regard doré s'embue légèrement, la sensibilité exacerbée par l'illusion d'une présence spectrale, quand Duflan se fait entendre. Un gloussement échappe à la Platinette, avant qu'une silhouette n'attire son attention et le sourire, sincère, d'habiller le minois en reconnaissant la Bretonne... Imagine, couturière ô combien renommée, fait montre de son talent légendaire, dans une tenue magnifiquement adaptée à la cérémonie.

    - Ma Perle, à toi l'honneur.


La voix rocailleuse provoque un furtif sursaut, la bise anime les jupons... elle acquiesce sagement en prenant l'objet joliment ouvragé, et d'inviter Benjy à le saisir également. A elle, la responsabilité de commencer afin qu'il percute... pourvu qu'il percute surtout!

    - Répètes après moi... Pour que nos maux ne nous suivent pas dans le mariage, ce bougeoir en devient le geôlier !


Cette fois, c'est parti... elle inspire profondément, le palpitant bat furieusement dans la poitrine, au point qu'il semble vouloir s'en échapper. Un rapide coup d’œil aux oncles, le sourire s'étire naturellement et de poursuivre sous la direction des Aînés.


*Je t'aime maman

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Natalya.
Douceur hivernale, les mariés sont des chanceux et le temps est idéal pour festoyer. La candide sourit à son voisin et incline la tête à sa présentation. Nul ne pouvait dire que Natalya Novgorod ne savait pas correctement se comporter avec les inconnus... avec les connus aussi du reste. Son regard est néanmoins rapidement interpellé par l'arrivée du petit Tsar, allumant l'azur d'une lueur d'amusement. Émue par le début de la cérémonie, il n'était pas question de tergiverser : Ce que Sasha voulait, Blonde donnait. C'était aussi simple que ça. Les bras ouverts, elle l'accueillit sur ses genoux et l'enlaça avec l'innocence qu'on lui connait. A croire que ce petit Novgorod était beaucoup, beaucoup plus informé qu'elle sur les choses de la vie.

Merci moy malen'kiy prints* ! Tu es aussi très beau... comme toujours.

Un baiser sur la joue du gamin, une chatouille dans les côtes et les iris slaves reviennent sur Niki et Benjen qui à présent tiennent le bougeoir. Aux premières paroles de Niki, c'est le déluge. Talya sanglote et quand Talya sanglote, c'est jamais en silence. les larmes coulent pour directement se loger dans le cou de Sasha, un petit carré de tissu apparaissant soudainement dans la dextre blonde pour essuyer ses joues et ses yeux rougis. Elle murmure alors au petit Tsar :

Le jour où toi tu te maries, je crois que je vais noyer tout le monde !

*mon petit prince

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Carensa.


Elle est assise à contempler ce qui sera l'union de Niki à Benjen. Si sa Platine avait été là, sans aucun doute elle aurait été fiere de sa fille.

Une bouffée d'émotion la submerge. Ne pas pleurer, ne pas montrer, ne rien dévoiler. Pourtant la grossesse a de ça de terrible. La moindre émotion qu'elle soit bonne ou mauvaise et c'est un torrent de larmes qui peut se déverser.

Elle se contient, lisse l'étoffe de sa robe, tente d'oublier et puis c'est la caresse d'une brise sur sa joue, dans ses cheveux. Les yeux se relèvent vers les arbres qui chuchotent à leur tour. On peut presque entendre leur "Elle est là..regardez elle est là..".

Bien sur qu'elle est là, elle ne les a jamais quitté, que ce soit dans les moments difficiles ou heureux, elle sera toujours là. Elle revient à chaque fois. Comme elle aimerait être auprès d'elle.

Un sourire se glisse sur ses lèvres quand elle croit entendre une voix à son oreille et de répondre en murmurant :
"T'as tout compris Bella, je t'y invite ma Blonde".

Natasha a ce piquant qu'elle ne supporterait d'aucune autre meme de Niki à vrai dire. Si elle aime cette enfant comme si elle était la sienne, elles n'auront jamais ce lien indéfectible qu'elle a avec sa mère. C'est ainsi, on ne refait pas le passé, on avance comme on peut avec. Elle ne s'en rend même pas compte mais déjà de grosses larmes perlent sur ses joues, certains penseront que l'émotion de la cérémonie en est la cause.

Bella elle, sait juste que c'est son manque qui l'afflige à ce point.

L'enfançon remue un instant en elle, comme pour prévenir que lui aussi a bien entendu. Une main protectrice sur le cocon. L'épaule rassurante de son brun ne serait pas de trop à cet instant mais où est-il d'ailleurs ?

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Benjen

      Si je suis fou ? Plus d’un vous direz que oui, ou du moins masochiste. Vous ne comprenez pas ? Venez passer une soirée au Poison, vous comprendrez certainement après.

      Ma trogne se lève vers le ciel et j’observe de gauche à droite, punaise sa caille d’un coup ! Il fait pourtant plein soleil ! Je baisse la tête pour observer cette assemblée hétéroclite, c’est qu’on a les quatre points cardinaux de représenté là ! Du russe, de la flamande, de l’italienne, de la bretonne, … Mon regard passe d’ailleurs de l’un à l’autre, et j’étire un léger sourire, qui s’étire encore lorsque Duflan nous fait l’étalage de son sens du bide !

      Et soudainement, la voix du grand Oncle me fait reporter l'attention sur ma Blonde. Mon regard passe d’elle à Andreaï, et de lui au bougeoir, pour enfin revenir à la Blonde qui me lance un regard … Je crois que je dois prendre le bougeoir… Mais je ne suis pas certain … Un regard furtif en coin vers les invités, mouais, c'est pas de ce côté là que j'aurais un coup de main ... Puis je pose mes yeux sur le minois blondesque et avance doucement ma main vers le bougeoir, certain qu’elle va me taper sur la main si je me trompe. Apparemment, non. EPIC WIN ! J’ai compris, youhouuuuuu !

      Et la Platinette de m’inciter à répéter après elle. Elle a l’air un brin stressé, du coup, je pose une paume dans son dos, histoire de lui montrer mon soutien. Enfin bon, je n’en mène pas large non plus … Je sais que la moindre gaffe peut me coûter une calotte derrière l’oreille, ou pire, un regard qui tue des deux Aînés … Et j’ai vraiment les pétoches quand ils font leur truc !

      Déglutissant, je reprends d’une voix d’abord hésitante, mais qui tend vers la stabilité ensuite …



        -Pour que nos maux ne nous suivent pas dans le mariage … … Ce bougeoir en devient le geôlier !


      Je répète sans réfléchir au sens des mots dans un premier temps, puis quand je comprends, ou pense comprendre, je pose mon regard sur le bougeoir … « Ah bon ? »
      Sûr de ma décision, je reporte mon attention sur ma Blonde, et lui sourit tendrement … Je suis certain de vouloir passer l’éternité à ses côtés, même si cette éternité peu prendre fin demain.


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    Viktoria.novgorod
    Avant qu’elle ne me quitte, je glisse à Talya

    On ne bat pas un homme à terre, il ne le mérite même pas.

    Je lui glisse un baiser sur le front… murmurant pour moi « je ne te lâcherais pas Moya Sladkiya » . C’est un fait connu et reconnu : quand j’ai quelque chose en tête, je ne l’ai pas ailleurs. Un peu comme tous ceux de la famille en même temps.

    Le temps de trouver une place de choix dans la clairière et je me glisse contre le torse de mon Blond. Ses bras m’enserrent, je suis dans mon refuge. Mes mains se lient aux siennes. Je resserre l’étreinte. C’est fout ce que deux bras peuvent faire. Un cocon, un écrin. Et mon dos se colle contre le torse, je frémis à peine quand une brise parcoure l’assistance. Nos Aïeuls partis mais pas oubliés sont avec nous. Je pense à mes parents.

    L’émotion grimpe d’un cran. Je le sais mes yeux brillent. Et quand j’ai croisé le regard de ma blondeur, je sais qu’elle l’a vu aussi. Je lui ai sourit, parce que c’est la seule chose que j’ai envie de faire maintenant. Je suis si heureuse pour elle. Je sais qu’elle a trouvé la meilleure victime…enfin homme, qui soit pour elle.

    Le bougeoir est pris en main. Ça commence. Et une larme roule en silence sur la joue blanche de la flamboyante. On peut être Russe, Rousse… garçon manqué… et sensible. J’en suis la preuve vivante. Par contre, il y en a une autre qui se laisse complètement aller. Pas discrète la Douce. On va bientôt entendre sonner les trompettes quand elle va se moucher.

    J’avance. Attirant avec moi Hubert dans une démarche un peu guignolesque pour rejoindre ma cousine. Une fois arrivé, j’embrasse mon blond sur la joue. Les effusions ça sera un peu plus tard. Une main lâche celle de mon homme et vient caresser la joue de Ma Douce. Je viens y déposer un baiser en suivant avant de me redresser et de me caler de nouveau contre mon avenir. Ma main reste sur l’épaule de Talya. Une sorte de t’inquiète pas, ça va bien se passer.

    Des fois, les mots ne comptent pas. Les gestes comptent bien plus.

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    Andrei_novgorod
      [La clairière]

      Le vent s'est levé. Les non-initiés penseront qu'il s'agit d'un caprice du temps, notre famille reconnaîtra ses disparus. Ma joue frémit au contact éphémère, je souris même, et n'en attendais pas moins de ma nièce. De la fratrie, Natasha est celle qui vécut le plus longtemps parmi nous. Je la revoie encore, fière et autoritaire, semblable aux hommes du clan, dont elle aura brisé bon nombre. J'étouffe un ricanement, les trois Grâces n'en sont qu'aux prémices d'un long chemin. Il est même probable qu'elles ne l'égalent jamais. Mon regard se pose sur le jeune couple, plus particulièrement sur lui et ce geste de réconfort qui me fait sourire subrepticement.

      Du bruit dans l'assemblée attire mon attention, je fronce les sourcils en m'apercevant qu'il s'agit de Talya et j'interroge mon neveu.


        - Počemu ona nyt’?*


      J'embraye sur la suite de la cérémonie, avant que ça ne soit le déluge chez les femelles.**


    *Pourquoi elle chiale?
    **La main passe à Jd Niko^^

    _________________
    Nikolai.novgorod
    [La clairière. Encore]

    Les prunelles métalliques veillent au bon déroulement, le Nain plus réactif qu'il ne l'imaginait, malgré la tension qu'il devine chez les futurs mariés. La pogne glisse à sa poche, les doigts en caressent le vélin qui s'y dissimule, avant de se fermer sur le carré de soie qui l'accompagne, la trogne se voile de fierté quant à sa fille et sa Renarde de mère. La brise loquace abroge les ébauches lubriques, lesquelles s'invitent naturellement aux pensées dirigées vers Ode, mais le murmure spectral provoque l'échine du Sombre, l'ouïe guette les frémissements mélodieux des feuillages comme il répond d'un chuchotement sourd.


    - Ma Précieuse, ton absence laisse un vide qu'on s'efforce de combler, avec ta Mignonne. Tu nous manque Tasha, mais la petit Perle s'épanouit, digne de toi.

    L'acier remarque une silhouette comme il reporte l'attention sur l'assemblée, délicieuse créature dont le souvenir le ramène quelques années en arrière, les lèvres s'étirent d'un rictus railleur alors qu'il embrasse la bretonne d'un regard appuyé, clin d’œil muet au passif qui les lie quand elle semble feindre l'indifférence, l'attention d'Imagine portée sur le couple. La langue claque au palais comme il se détourne de la femelle au timbre slave qui l'interpelle, l'austérité revenue à la trogne du félin, d'un haussement d'épaules impuissant quant aux larmes, mais de lancer un coup d’œil bourru à la pleurnicharde.

    - Počemu ona nyt’?*
    - Les femelles chialent tout l'temps, c'est dans l'ordre des choses


    L'Ancien poursuit, Nikolaï traduit. Sous le catogan, il maudit inconsciemment la Princesse de lui imposer ça, d'ordinaire taciturne qu'il économise ses paroles, comme il considère inutile le verbiage incessant, dont ses nièces sont friandes. Les cervicales craquent d'un mouvement calculé, le timbre rauque résonne dans la clairière, porté par le souffle sororal qui les accompagne ce jour.

    -...
    - Depuis toujours, les Dieux majeurs partagent nos vies. A l'instar de Rod*, qui veille sur sa création, Dajbog* nous baigne de sa lumière en nous offrant cette belle journée. Zaria* s'est déjà penchée sur toi ma Perle, comme Ziva*, sans quoi nous ne serions pas là. Nous appelons de nos vœux, Jarilo* et Svetovid*, qu'ils l'épaulent à rendre votre union fertile tout en vous préservant de la colère de Péroun*. Vélès* et Morana* chaperonneront votre chemin jusqu'au dernier voyage, que nous vous souhaitons tardif. A vous d'écouter le chant des Zorya* comme la clepsydre rythme vos journées. Podaga* sera sollicité pour pardonner ton effronterie Nikita.


    La trogne se fend d'un sourire, empreint d'une tendresse qu'il n'offre qu'à sa famille, comme la menace simulée fait allusion au refus de se couvrir la tignasse. Maudite effrontée, comme l'était sa mère avant elle et dont elle semble suivre l'exemple, malgré la disparition prématurée de cette dernière. Andreï se tient maintenant près du guéridon, la coupe se remplit du liquide cristallin dont le parfum aguiche déjà l'odorat, fragrance qui trahit l'origine quand la vue n'aurait discerné qu'une eau plate, interdisant la surprise d'une brûlure sauf d'être passablement enrhumé. L'argent de l'un croise celui de l'autre, les regards similaires du sang partagé, comme les prunelles de Talya et Sasha, ou ces crinières d'un blond presque blanc, ne laissent aucun doute quant à leurs origines communes. D'un geste, il désigne les nombreuses bougies éparpillées, qui participent à créer le cercle, ancêtre du feng shui, essentiel à la cérémonie.

    - ...
    - Qui le souhaite est invité à allumer une bougie, qui symbolisera les vœux que vous faites pour les mariés. Votre concentration est importante, afin d'amplifier l'énergie que vous partagez.


    Les grands slaves se meuvent alors, chacun fait naître une petite flamme au creux de sa paume large et de laisser à l'assemblée, le temps nécessaire à faire de même.

    *source = wikipédia

    _________________
    Nikita.novgorod


    Le temps file, les petites flammes dansent au gré du vent, donnant un caractère féerique à la clairière... invités par Andreï, les hôtes boivent à la coupe, pour ceux qui le souhaitent, afin d'offrir encore de bonnes ondes aux futurs époux. La Blondeur sourit, amusée, qu'elle imagine assez bien la perplexité des protagonistes quant à ce rituel, où l'on partage plus sûrement ses microbes que son énergie. Tous comprendront la nécessité de l'alcool fort, qui étranglera les miasmes, plutôt qu'un quelconque sirop à chochottes !
    Les Aînés, véritable fil rouge de la cérémonie, font la liaison entre les convives et les fiancés... ainsi, la Platinette s'abreuve à la suite de Nikolaï et c'est à Benjy que revient l'ultime gorgée. Pas de quoi se noyer, ça ferait désordre d'avoir un marié complètement murgé !

    Après quelques mots prononcés* par l'un ou l'autre, le Loupiot est sollicité d'un signe discret afin qu'il amène les alliances... l'Oncle en profite pour glisser le vélin, et le présent qui l'accompagne, dans la fine menotte blondesque et de lui murmurer au creux de l'oreille:


      - Un proverbe dit « loin des yeux, loin du cœur », ce n'est pas toujours vrai ma Perle. De nos terres ancestrales, on pense à toi.


    L'ambre se lève afin de croiser les prunelles abyssales, elle lui sourit avant de lire le courrier, un brin curieuse... bon d'accord, beaucoup !

    Citation:
    O jolie Peste,

    C'est depuis ton autre maison que je t'écris, celle où le manteau blanc recouvre les plaines scintillantes.
    D'ici, Nastiya et moi avons une pensée pour toi en te souhaitant beaucoup de bonheur dans cette union.
    Je souhaite surtout beaucoup, beaucoup de courage à celui que tu as choisi ! Est-il encore conscient ? Sait-il seulement avec qui il se marie ?
    Trêve de plaisanterie, je te taquine bien sûr, quoique pas entièrement. 
    Nastiya et moi t'offrons ce petit présent qui joint cette lettre. Nous espérons que ça te plaira, nous l'avons fabriqué nous même !

    A bientôt, j'espère,

    Ode et Nastiya**


    Le vélin est soigneusement replié, avant que, fébrile, elle ouvre le joli carré de soie pourpre... à l'intérieur, repose une broche camée où la rousse a sculpté le visage de Natasha. Cadeau tout personnel sur lequel, elle a mis beaucoup de cœur**... Une larme perle aux cils lorsqu'elle le relève le museau, émotionnée*** comme rare et de fermer les doigts sur le bijou niché dans sa paume. L'esprit s'évade un instant vers Novgorod, vers la famille laissée là-bas, vers cette tantine émigrée bien malgré elle et, bien sûr, vers sa petite cousine. La perle salée vient mourir au coin des lèvres alors qu'elle étire un tendre sourire, reportant l'attention à ceux qui l'entourent et, plus particulièrement, Andreï dont le timbre guttural résonne à nouveau

      - Otsutstvuet ili prosto otsutstvuet, my razdeljaem vaše sčast’e s nimi, Dimitrij, Loras, Nastiya Oda i vse ostal’nye ...****


    A suivre...


    *Qui veut intervient.
    **© Jd Ode 💕
    *** j'assume mes horreurs
    ****Disparus ou simplement absents, nous partageons votre bonheur avec eux, Dimitri, Loras, Nastiya, Ode et tous les autres...
    Post écrit à plusieurs mains

    _________________
    Benjen

        Un coup d'oeil aux deux ainés qui discutent, et je accroche mon regard aux lèvres de l'Oncle qui traduit les propos du plus vieux … C'est fou, ça fait des années que je les connais, mais j'entrave toujours pas un mot de russe ! Va falloir que j'y pense …

        Puis tant que j'y pense, Tonton, je l'ai jamais entendu parler autant ! C'est un jour à marquer d'une pierre rouge dans les annales de la famille. Cette pensée m’arrache même un léger sourire …

        Mais soyons sérieux ! J'essaye de comprendre ce qu'il en est, que l'Oncle cite plusieurs Dieux, dont je n'ai bien sûr … Jamais entendu parler ! Mais faut dire qu'à force de me prendre des Mère nature par-ci, et des Mère nature par-là dans les oreilles … J'en viens à me dire que cette dernière a été plutôt clémente avec moi … En tout cas ces dernières années.

        Mes ambres passe d'un invité à l'autre, suivant tantôt l'un qui va allumer une bougie, l'autre qui boit à la coupe … Et le Barbu que je suis souris à nouveau en observant le tableau, c'est que ça rend magiquement bien ! Lorsque l'Oncle se présente devant moi, je sais la coupe d'un air solennel -Ouais, pas de blague ! Pas envie de me prendre une mandale à mon mariage …- et je la porte à mes lèvres, serrant les dents pour ne pas cracher le feu comme un dragon … C'est que je commençais à avoir soif, j'ai donc fait un cul sec. La bonne idée ! Me voilà certain de pas chopper les microbes de tout le monde …

        Rendant la coupe, je me tiens bien droit, glissant un regard en coin en direction de l'Oncle qui murmure à l'oreille de la Platine. Je n'arrive pas à entendre ce qu'il murmure, et mon regard glisse sur le vélin que tient la Blonde. Et de me faire violence pour ne pas me pencher et dire « c'est quôaaaa ? ». Et j'ai bien fait ! J'aurai brisé un moment plein d'émotion que j'aperçois une larme couler le long de la joue Blondesque, alors qu'elle sert une petite broche entre ses doigts … Attendrit, je glisse à nouveau une paume délicate dans le creux de son dos, oui oui, je prends mon nouveau rôle de presque mari très à cœur !

        Pub.

      _________________
      Natalya.
      Plus la cérémonie avançait, plus Natalya reprenait un peu de vigueur. D'abord soulagée par la main cousinesque sur son épaule ainsi que par la présence de Sasha sur ses genoux, puis tout simplement parce qu'il n'y avait pas de raison de pleurer toutes les larmes de son corps. Il y en avait davantage pour sourire, rire, se réjouir. Elle savait que le grand-père avait remarqué son comportement et s'attend bien à un commentaire plus tard, quand elle sera à portée de mains. Pour l'heure, elle observe les mariés avec beaucoup de tendresse, leur envoyant les meilleures ondes et pensées qu'elle pouvait.
      Bientôt, il est l'heure pour les invités de participer à cette union, de donner un peu de soi pour témoigner, valider, bénir les jeunes époux. Natalya prend la main de Sasha et rejoint Nikolaï, éclairant sa propre bougie pour boire à son tour une gorgée d'alcool. La gorge réchauffée -pour ne pas dire brûlée-, les joues rosies, la jeune femme s'éloigne de quelques pas non sans un sourire ravi vers les mariés et un murmure vers Nikita :


      - Pozdravlyayu moya krasavitsa !*


      Ses iris pâles se posent sur le spectacle splendide de ces flammes multiples qui éclairent la clairière, intenses vibrantes, ensorcelantes. Talya, observe les invités, aussi certaine que sa cousine que le rituel doit paraître surprenant. Bienveillante, elle offre sourires et aide à ceux qui le souhaitent avant de voir le petit tsar filer rejoindre Niki. Les alliances allaient être remises, le nez se fronce, les yeux se plissent... ne pas pleurer, ne pas pleurer, ne pas pleu....arghh... C'était bien tenté ! Nous vous présentons Natalya Novgorod, renommée "La chouineuse des noces".

      *Félicitations ma belle

      _________________
      Sasha_novgorod
      Dernière étreinte à la cousine, un baiser sur sa joue humide et je saute de ses genoux pour rejoindre ma cousine d'amour.

      Ma main agrippe délicatement ses jupons pour lui faire savoir que je suis là et qu'il ne faudrait pas oublier que je suis le porteur des alliances tssé.

      Je fouille dans ma poche, en sort un morceau de pain puis mon mouchoir un peu cracra..Zut j'en ai fait quoi. Je regarde Niki, l'air un peu ennuyé. Sourire colgate made in Novgorod et je fouille dans l'autre poche. Y'a mes billes, mes osselets aussi. Bein quoi non moi j'ai pas de sac à mains pour mettre tout mon bordel ! je suis un homme un vrai pff. Mais bon y'a rien de plus dans l'autre poche. Je tente de me souvenir de ce que j'en ai fait. Je jette à coup d'oeil à maman qui parait ne pas savoir ce que j'en ai fait non plus. Je sens le regard de Niki de plus en plus réprobateur. Merde si j'ai perdu les alliances, je vais en avoir pour une vie entière à les rembourser !. Je soupire, je râle comme le bon petit Novgorod que je suis et puis j'ai l'illumination.

      Bassin en avant je glisse ma main dans mes braies, je fouille, un truc..nan c'est pas ça, manquerait plus que je sorte Kiki par ici, ça ferait désordre et puis mal aussi..A la voilà !!

      Je sors un petit mouchoir tout bien net, si si, je l'ouvre et tend la main religieusement à Niki.

      - les v'la ! t'as flippé avoues !


      Je me marre de ma connerie, je sais que je risque de m'en prendre une derrière les étiquettes mais tant pis. Je regarde papa, on dirait qu'il retient un rire. C'est bon j'ai son accord pour être trop con !
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      Nikita.novgorod


      Où sont-ils ? Dima' disparu depuis des semaines maintenant, peut-être des mois. Elle ne sait plus, s'est arrêtée de compter pour ne pas craindre le pire, persuadée qu'il a retrouvé ces mêmes travers qui l'avaient tenu loin du clan pendant tant d'années. L'ambre glisse un instant sur Talya, récemment sortie du confinement qu'elle s'était imposée, sans doute pour taire sa douleur d'avoir encore perdu son frère... Et Loras, qu'elle imaginait en mission pour un quelconque état, un riche seigneur, ou juste à partager ses heures auprès de la famille. Pourquoi ne s'est-il pas manifesté, alors qu'il est en terres françoises d'après ce qu'on lui a rapporté dernièrement... qui était-ce déjà ? Elle a oublié. Alors les prunelles viennent embrasser les visages austères des Aînés qui, s'ils le savent, ont gardé le silence.
      Un soupir passe les lèvres, étirées en demi-lune, qu'elle se doit d'être souriante en toute circonstance, sous peine de pleurer toute sa vie... les croyances ont la vie dure, ouais. En vérité, elle ne se force pas, enveloppée d'une affection partagée, à l'instar de sa blonde cousine, qui veille à assister les non-initiés ou Benjy, qui la soutient discrètement...

      Où sont-ils ? C'est bien là la question que se posait le Barbu … Côté famille, ce n'était pas aussi développé que sa Blonde, et il aurait vraiment aimé que sa sœur, son mari, son neveu, et sa nièce -Ouais, c'est pour faire genre on est beaucoup quand même- soient là. Non pour le soutenir, parce que ça n'avait rien d'une épreuve pour lui. Mais pour partager ce moment ô combien important dans sa vie … Aux dernières nouvelles, elle se trouvait en BA, mais ça, il l'avait apprit de la bouche d'amis, car il semblait que lui écrire soit bien trop compliqué. Soit, si sa famille n'était pas avec lui, il était tout de même heureux de partager ce moment avec sa famille de substitution qui était depuis plusieurs années maintenant, sa véritable famille.

      Bien sûr, elle aurait pu concurrencer Natalya, ou même, associer ses sanglots aux chouinements cousinesques... oui, elle aurait pu. Mais c'était sans compter l'intervention ô combien Novgorodienne du Petit Tsar. Le minois se baisse lorsqu'il tire sur ses jupons et la Blondeur de le couvrir d'un regard empreint de tendresse, avant qu'une main gantée ne lui ébouriffe la crinière. En matière de malice, le mini n'a rien à envier au reste de la troupe... il vide ses poches, en sort un tas d'horreurs totalement inutiles -nous sommes bien d'accord-, et la Slave ne tarde pas à offrir un sourire crispé à l'assemblée, tout en sifflant entre ses dents :

      L'ambre se porta sur Sasha, se demandant quelle connerie il allait bien pouvoir encore inventer … Et Badaboum ! Le morveux avait perdu les alliances. Fronçant les sourcils, le Barbu tenta de l'assassiner du regard -oui oui, rien que ça!-, il n'allait pas foutre cette journée en l'air quand même !


        - Tu sais que je t'aime mon Poussin... mais si tu les as perdues, j'te saigne comme un goret et j'te fous dans l'ragôut de Trudy... foi de moi!


      Les mirettes s'écarquillent soudain, la bouche s'arrondit et la carpe asphyxiée vous salue... là, en plein milieux de la cérémonie, le petit homme se met la main dans les braies... non, mais, sans déconner, c'est quoi cette blague ? Il ne va quand même pas... elle manque un battement la Blondeur. Presque elle voudrait le dissimuler aux yeux du monde, mais ça serait forcément suspect, alors elle reste comme deux ronds de flan et retient son souffle lorsqu'il extirpe sa menotte de sa culotte... Le petit chameau ! Le palpitant menace de quitter sa poitrine alors qu'elle prend les bijoux, en évitant de toucher au mouchoir et de froncer le museau:

      Le Barbu ouvrit grand les yeux en le voyant plonger la main dans ses braies. Il tourna la tête pour regarder vers les invités, étirant un sourire gêné avant de porter sa main libre à sa trogne, secouant légèrement la tête … Voila que son mariage se transformait en foire à la mini saucisse !


        - Petit con!
        - Morveux !


      Elle secoue la tête doucement, amusée malgré l'angoisse passagère... ce môme les rendra dingues, c'est sûr ! L'attention se porte sur Niko', lequel semble approuver la bêtise enfantine qu'il a les yeux rieurs. Non mais à l'eau quoi... Et c'est Andreï qui recentre, encore, les effrontés. Sa large paluche cueille les alliances dans la paume fragile:

        - Moja žemčužina, čest’ tvoja.
        - Da, spasibo*


      Une profonde inspiration, elle fait face à son Barbu. Le temps de glisser la broche dans une poche savamment dérobée par sa rousse « môman », elle saisit la senestre masculine afin d'y glisser l'anneau marital et, d'une voix chargée d'émotion:

        - Amour de moi... ça fait quelques années maintenant que tu partage ma vie, qu'on regarde dans la même direction, qu'on avance main dans la main, surmontant les embûches que les Dieux mettent, parfois, sur notre route. Nous passons les épreuves, avec plus ou moins de difficultés... souvent plus que moins d'ailleurs, pour peu que tu n'y mette pas du tien.*elle pouffe de rire, taquine* Malgré ton caractère ô combien pourrave, il faut bien l'avouer, tu n'hésite jamais à me suivre dans mes illuminations et, qui me connaît, sait qu'il m'arrive souvent de foncer dans des projets alambiqués... tout ça pour te dire que si c'était à refaire, je ne changerai absolument rien de ce que nous avons partagé. Par cet anneau, je t'offre officiellement ma vie jusqu'à ce que notre amour disparaisse.


      Non, pas de promesse jusqu'à la mort. Les sentiments plus puissants qu'ils peuvent unir les âmes dans l'au-delà, aussi, pourquoi se brider?!

      A peine le temps de se remettre de ses émotions qu'Andreï vient s'emparer des alliances pour presser la Platine de continuer … Il ne comprit rien à leur échanges encore une fois, mais c'était une habitude maintenant. Lorsque la Blonde se tourna vers lui, il s'empressa d'en faire de même … Lui offrant volontiers sa main, il glissa un regard vers l'anneau qu'elle y glissait, avant de relever ses ambres pour croiser les jumelles … Qu'elle était belle, il ne se lassait jamais de contempler son visage pâle et angélique. C'est donc un sourire attendrit plaqué sur les lèvres qu'il l'écouta, l'étirant parfois d'amusement aux propos, pour exhaler un léger rire nerveux aux taquineries. Et le Barbu finit sur une note attendrie, c'était quand même beau de l'entendre dire tout ça, et son cœur n'en battait que plus vite. Tellement qu'il a à peine tiqué sur le « jusqu'à ce que notre amour disparaisse ».

      Il tourna la tête vers la paume d'Andreï pour y saisir l'anneau restant, avant de revenir à sa presque femme. L'ambre glissa d'une main à l'autre soudainement … « Oh merde … C'est laquelle la bonne ! Oh p'tain la loose ! » Il regarda sa propre senestre à laquelle elle avait passé l'anneau … « Bon ben j'ai cas prendre la même ! Advienne que pourra ! » Et saisit donc la senestre pour y passer l'anneau délicatement, offrant un sourire à la Blonde, tandis qu'il s'humectait les lèvres pour prendre la parole ...


        -Ma Délicieuse, ces quelques années ont été les plus belles de ma vie. J'ai parcouru le monde, j'ai goûté la vie à pleine dents, j'ai affronté un tas de dangers, mais tout ça je l'ai fait avec toi. Toi dont, et je le répète devant témoin cette fois, le visage est le plus beau paysage à mes yeux. Ton regard, mon plus beau voyage. Si bien que je ne pourrais rêver meilleure compagne pour avancer sur le chemin de la vie, sur lequel, je n'hésiterai pas à te suivre, même si tu fonces dans un mur. Chaque fois que je tombe, tu me relèves … « A ta manière », et je veux être là pour partager toutes tes joies et tes peines … Et … Je vais m'arrêter là où nous allons tous finir par nous enraciner ici, tant j'aurai de chose à dire sur toi, toi et moi, nous.

      Il baissa les yeux sur l'anneau, avant de relever la tête ...

        - Par cet anneau, je t'offre officiellement ma vie jusqu'à ce que notre amour disparaisse.


      Elle avait déjà dit que c'est elle qui le suiciderait un jour de toute façon !

      Le minois irradie -oui, oui- de bonheur alors qu'il s'adapte à leur coutume, sans la moindre hésitation, encore une fois... nouant leurs doigts, elle l'invite à la suivre ou, plus sûrement, ne lui laisse guère le choix, qu'elle le tire littéralement derrière elle afin de passer sous l'arche. Là, ils font face à l'assemblée, sous les applaudissements et cris de joie -j'écris ce que je veux épicétout- des invités, avant que les voix gutturales ne s’élèvent une dernière fois.

        - ...
        - En ce 4 mars 1465, devant vous amis et famille, les Dieux en sont témoins, Nikita et Benjen se sont unis par les liens sacrés du mariage ! Longue vie à eux!


      Enlacés, les époux ouvrent la marche qui mène tout ce beau monde à l'auberge... là-bas, les attendent un banquet et, bien sûr, de quoi se murger la tronche. Après tout, l'essentiel dans toute cérémonie, c'est bien la fête qui s'en suit, non?!

      *Ma Perle, à toi l'honneur.
      Oui, merci.
      Ecrit à plusieurs mains.

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