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[RP]Une fille de joie peu ordinaire

Mischief
Arrivée, Laval. Une nouvelle vie qui commence. Pourquoi qu’son Cap’ l’a obligé à quitter son navire. Satané d’corsaires. Tous les mêmes qu’elle pense la catin. On leur fait toutes les gâteries possibles et imaginables et voilà comment on est r’merciée. Pis la vie sur c’navire de pirates étaient pas la plus belle à voir. Mais traîner avec des gens assoiffés d’sang et attirés par l’or ben ça lui conv’nait. C’tait la seule donzelle du navire. Elle avait été acceptée dans l’équipe grâce à c’critère d’ailleurs. Son boulot était d’retirer toute frustration à tout l’équipage. Mais l’Cap’ avait final’ment mis l’grappin d’sus. Et l’était que pour lui au final. Belle vie que j’vous dis. Tout l’monde était obligé d’la respecter et c’tait l’cas. L’était considérée comme une femme forte et pleine d’entrain.
Bien que jolie derrière ses airs de gueuses, l’avait du en avoir marre au final le Cap’. Et un jour qu’elle pénétra dans la cabine pour l'rendez vous quotidien ben l’a r’çu un coup derrière la tête. Et d’vinez ou c’qu’elle s’est réveillée la pauvrette. Et ben dans un fossé tout près d’Laval.

Une bicoque en place, un lit tout fait sur mesure et des draps propres pour ses clients.. Un grattage de chinon permanent. Ben ouai parc’que c’est la qu’elle s’est pris l’coup la bougresse. Et qu’la douleur veut pas encore disparaitre. ‘Fin bon. Elle perd pas ses moyens la gueuse. Y faut des pécunes, et pour avoir des pécunes, deux solutions. La première, mendier à l’église. La deuxième, proposer ses services à qui le voudra. ‘Fin euh non.. Pas les dames. Les dames, elle sait pas faire. Elle se content’ra donc des hommes pis c’est tout. Et c’est d’jà pas mal. Pensez qu'elle va choisir quoi la catin. Ben pas compliqué.. Va faire les deux, comme ça double pécunes!

Pas l’habitude de la terre ferme la gueuse. Ou c’que donc que les gens s’réunissent. A l’église. Mouarf.. pas possible. Le Très Haut tout ça.. Pas possible. Hop.. En taverne et qu’ça saute!

Premier potentiel client.


'lut mon p'tit..
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La Gueuse..
Et fière de l'être.
Liloua
Pas de HRP dans le RP, merci.
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--Abigaelmoorcock
Abigael se promenait dans les rue de Laval. Cela faisait longtemps qu'il ne s'etait pas mis une donzelle sous la dent.
Lorsqu'il vit la vieille baraque et la gueuse qui se tenait devant, se grattant le chignon defait, un sourire de convenance aux levres, il se dit que celle là ne serait pas trop regardante...
Il s'approcha donc en souriant et lui dit :

Alors ? On s'ennuie ?
Juanny


Dans les rues de Laval

Juanny avait quitté la mairie ... Depuis un moment elle entendait des bruits de couloir qu'elle n'aimait pas ... La chaleur de l'été l'assommait et elle aurait bien voulu être au frais chez "Juju de pommes" avec une bonne chope et ses amis pour papoter ... Mais elle voulait en avoir le coeur net ... Une fille de joie à laval!! Elle en connaissait des non officielles mais là c'était différent, la dame reconnaissait son statu publiquement disait on!!!

Elle se devait de lui rendre visite ... au détour d'une rue elle vit une Dame qu'elle ne connaissait pas encore et un homme également inconnu pour elle... Instinctivement elle sentit qu'elle avait trouvé la personne qu'elle cherchait. Elle s'approcha du couple, un peu mal à l'aise tout de même d'interrompre un entretiens... Elle se racla la gorge pour signaler sa présence...


Hum hum!!! Bonjour !!

Juanny inclina la tête pour les saluer et se tourna vers la dame

pardonnez moi de vous interrompre, je venais me présenter à vous, seriez la personne dont parle toute la ville??... Mischief? c'est ça??

Voyant la mine étonnée de la dame Juanny continua

Je me présente, Juanny!! Je suis maire dans cette ville et je voulais vous souhaiter la bienvenue, bien que votre présence je dois dire soulève quelques polémiques, peut être vous verrons nous en taverne bientôt et pourrons nous en discuter...


Juanny leur sourit ...

Je ne veux pas vous déranger plus longtemps bonne fin de journée


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--Philiber
L’Philibert, y s’baladait dans les rues. Y a des bruits qui couraient qu’y avait un gourbi a Laval. Ni une, ni deux, l’vla à la recherche d’une bicoque. Ca f’sait un bail qu’il avait les bonbonnières pleines. C’est po la Germaine qu’ allait les désemplir. La meunopose qu’elle disait.
C’tait plutot l’bedot du curé qui s’en occuppait d'sa grenouille de bénitier.

L’haleine mauvaise, le pas cloquediquant, il’ tait tout émoustillé par la nouvelle. Ben y cherchait mais y trouvait rien.

Ch’min f’sant, y rencontra la maire. Elle paraissait celle la. Il lui tira l’chapeau en s’inclinant et lorgnant le popotin, mais tout beurré qu’il' tait, failli calter droit au fossé.

Ben la bicoque, elle tait la. Y avait même l’ gueux d’abigael qu’était-la. Il sortit la liasse de la poche et r’garda l’abigael.


Ben on est po sorti d’l’auberge avec çui la ! p’tet ben qu’il a pas compris qu on fait pas la courre ici.

Il prit la liasse de billet bien en main, et passa devant l’gueux

Alors ? On s'ennuie ?qui disait

Quel cours de drague qu’y f’sait sui la qu’jy aille pas.


Affichant son sourire édenté, il agita sa liasse.
Ben la ptite dame, elle fait des p’tites précautions ? p’tet ben qu’elle va r’tirer la frustration au Philibert
--Armando
vla le armando qui avait entendu les bruits qui laissait entendre certaines rumeurs se dit chic enfin je vais pouvoir me soulager un peu depuis le temps que sa femme était morte.

Il decida d'aller trouver cette gueuse qui proposait c'est service.

En parcourant la ville il vit la fameuse bicoque que tous le monde parlais.

Mais constata qu'il y avait deja des prétendants. Il s'approcha des personnes et vit la catin adosser au mur et commenca à parler :

Bjour sieur dame, je viens voir si notre bonne gueuse peut me faire soulager j'en ai bsoin depuis le temps que mes attributs ont pas servi. il me faut un service complet je paye le prix fort si vous faites sa bien.

Armando sorti de sa poche une liasse de billet d'ecus et demanda à la ptit dame c'est tarif
Mischief
La taverne ça marche pas qu’on dirait. Les femmes de ses clients veulent jouer les jalouses. C’quand même un monde ça. L’est pas là pour leur piquer. L’est là pour permettre à ces hommes de s’échapper de leur vie quotidienne pendant qu’la femme est en train d’préparer des bons p’tits plats. Pis Mischief voit pas vraiment pourquoi faudrait qu’elle s’cache puisque c’est la dure loi d’la jungle. Y a les femmes à engrosser pis celles à payer. Restant persuadée qu’son métier est aussi sain qu’les autres, elle rentra chez elle brecouille mais pas défaitiste. Ca viendra bien un jour. Pis chose qui n’était pas encore précisé ici c’est qu’la bicoque là, ou les gueux et tout l’reste peuvent y v’nir et avoir un peu d’compagnie, ben l’est en plein centre du village. Vouep m’sieurs dames. Maligne la coquine. Elle sait y faire avec les affaires, c’tait pas précisé, mais c’comme ça.
Donc.. Un peu lasse pa’ce que forcément, pas d’homme, pas d’pécunes, pas d’pécunes, ben pas d’bouffe, elle se posta d’vant sa baraque et essaya d’raviver son teint légèr’ment blafard.


Alors ? On s'ennuie ?

Ses yeux s’rouvrent. Sont grands ses yeux en fait. Et qu’est c’qu’ils dégagent comme expression, qu’elle les aurait en face d’son nez qu’elle s’rait étonné. En fait l’était bien plus intéressante qu’on portait à l'croire. Pis, être catin, forcément, on s’sent seul, on s’triture la tête mais on continue parce qu’on pense qu’y a ça d’vrai. Après les yeux, c’est l’sourcil qui s’lève, juste un pour montrer son étonn’ment.

Gné? Qué? Pardon? Quoi?
Nan, moi m’ennuyer, jamais!


L’est bien trop fière pour avouer ses tords la gueuse. Mais r’gardez moi ça. Là, face au soleil, ben ça fait plus de temps qu’il n’en faut pour avoir la trace rouge de la paume d’une main sur la peau blanche. Pas râté qu’on aurait pu croire la trace d’un oreiller. T‘ête qu’elle se s’tait endormie qui sait. Pis, en fin d’compte pas l’temps rétorquer qu’une donzelle s’approche. L’a belle allure elle. Croyez qu’elle veut son pesant d’or? Une ‘tite gâterie? Rhaa.. Elle fait pô dans les d’moizelles qu’on a dit. L’est prête à l’envoyer bouler quand soudain.

Hum hum!!! Bonjour !!
pardonnez moi de vous interrompre, je venais me présenter à vous, seriez la personne dont parle toute la ville??... Mischief? c'est ça??
Je me présente, Juanny!! Je suis maire dans cette ville et je voulais vous souhaiter la bienvenue, bien que votre présence je dois dire soulève quelques polémiques, peut être vous verrons nous en taverne bientôt et pourrons nous en discuter...


C’est l’deuxième sourcil qui s’lève. Quoi toute la ville qui parl’ d’elle. Et ben si elle s’y attendait. Fou ça. L’a fait qu’son boulot. M’enfin rien d’mieux pour la propagande com’ ça. Les gens la connaissent et les hommes rappliqueront.

Oh ben Marci ma brave Dame. C’ben gentil à vous d’me souhaiter la bienv’nue hein. Z’êtes bien la première. D’habitude, j’tutoie les donzelles, mais z’êtes une maire et pis ben, la maire c’est celle qui nous permet d’pouvoir nous nourrir avec les échanges commerciaux.
J’sais tout ça pa’ce que..


Pas l’temps d’finir décidément. Un autre individu s’ramène. Pis on peut d’viner d’loin qu’c’est pô anodin. Tout bourré qu’il était en plus, l’allait d’voir s’préparer comme il le fallait. M’enfin l’a d’jà vu ça la gueuse. J’vous ai parlé d’son équipage nan? Ah ben si pourtant, et les pirates c’pas des enfants d’cœur hein. L’a dans la popoche c’ui là, chouette!

Ben la ptite dame, elle fait des p’tites précautions ? p’tet ben qu’elle va r’tirer la frustration au Philibert

Ben voui mon p’tit gars. C’bien ici qu’ça s’passe et bien contente qu’z’ayez trouvé l’chemin tiens.

Et pourquoi l’était contente, bien simple. L’avait sorti l’fric lui. L’avait compris. Enfin un qui savait c’qu’y voulait. L’aimait ça la gueuse, les types entreprenants. Mais paff.. v’la ti pas qu’ça s’bouscule d’jà au portillon. Un aut’. Un troisième que j’vous dis. C’fou quand même. On dirait qu’z’attendaient plus qu’ça les bougres.

Bjour sieur dame, je viens voir si notre bonne gueuse peut me faire soulager j'en ai bsoin depuis le temps que mes attributs ont pas servi. il me faut un service complet je paye le prix fort si vous faites sa bien.

Ah ben voui.. C’bien là. Faut m’montrer l’argent hein.. Pis, faut faire la queue aussi.

C’qu’elle rigola la donzelle. Ouai pa’c’que faire la queue, ben elle trouvait ça vach’ment drôle, et qu’en plus elle l’avait trouvé toute seule. J’vous dis, maligne la garce et ‘vec d’l’humour. C’pouvait qu’plaire.
Quand j’pense qu’les femmes lui avaient dit qu’personne ‘tait intéressé dans c’village. Ben tiens.. Suffit d’être un ch’tit peu malin et d’faire parler d’elle et toc, le tour est joué.

Par ou commencer..

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La Gueuse..
Et fière de l'être.
--.germaine.
La Germaine sortait de l'église quand elle vit passer son homme. Il tanguait comme à son habitude, elle se pensa qu'un d'ces jours on retrouverait raide dans un fossé ou ben qu'il finirait dans la mayenne!!!

Elle avait beau prier Aristote et aller l'eglise tous les jours rien n'y faisait, le drôle ne risquait pas de mourir de soif en tous cas, mais à le voir passer devant l'église sans qu'il esquisse au passage le geste de cracher dans sa direction fit penser à Germaine que quelque chose n'etait pas normal.

Elle décida de lui emboiter le pas sans se faire remarquer. Quelle ne fut pas sa colère quand elle vit où passait les écus et dire que ce soulard de Philibert lui faisait croire que c'était les impôts qui prenaient tout son argent.

Elle fonça, droit sur le groupe, bousculant au passage la mairesse, telle une furie, en faisant tournoyer sa besace pleine des victuailles qu'elle venait d'acheter sur le marcher.


AAAHHH MON SALOPIOT !!!! TE V'LAAAA!!!!!! C'EST DONC LA Q' TU MET NOS ECONOMIES !!!!! DANS DES BAS D' LAINES QU' SONT POINT LES MIENS!!!

J'VA T'EN EN DONNER MOI D'LA LINGERIE!!!

Tout en hurlant elle se mit à assommer le mari volage, qui ne tenait dejà pas bien debout et lui pris des mains la liasse qu'il agitait sous le nez de la greluche en le laissant affalé par terre.

Agitant la liasse tel un éventail elle regarda la fille en levant le menton.

Ben ceux là, j' sais au moins qu'tu les auras pas!!!

Elle fit demi et repris la direction de l'église non sans avoir avant jeter un oeil au Philibert qui se redressait péniblement.





[i]
Mischief
Dediou qu’c’est agaçant une femme. V’là que l’pauvre Philibert s’en prend plein la tronche. Bourré qu’il est en plus, va pas faire d’vieux os. M’enfin la Mischief n’arrive même pas à s’ret’nir de rire. Faut dire qu’elle y va pas d’main morte la Germaine. On voit bien qu’c’est elle la cheftaine du ménage. Quelle idée quand même. A trop boire on n’est pô discret, et à pô être discret ben on fait perdre des sous à la gueuse. C’quand même dommage hein. Il en avait une de ces liasses. L’aurait pu lui faire tout c’qu’y voulait avec tout ça.

La catin s’tapait la paume sur son g’noux tell’ment c’tait drôle. Ca f’sait ben longtemps qu’elle avait pô vu ça. Y tanguait l’pauv’ vieux.
C’est qu’soudain le r’gard de Mis’ descendit d’un cran. Ben ouep, ça allait pas louper, l’était par terre, gisant tel un cachalot échoué. Et fallait aussi voir la manière dont il essayait de s’rel’ver l’bougre.

Mais v’la ti pas encore une fois, qu’la Germaine en question n’s’arrête pô là. Maint’nant, l’a l’chic pour narguer la pauvrette sans l’sou qui veut juste faire l’seul boulot qu’on lui a appris. Quelle mégère. Ouai ouai, une mégère et rien d’autre. Y a pas à dire, les femmes au pouvoir, ça fait t’être des heureux mais c’fait aussi des malheureux dans l’genre de ma catin.
C’est une grimace sur l’visage que Mischief répond. Ben ouai, y a rien à dire à tout ça. C’qu’elle a pas tort en plus la femme. Mais ça la fait plus du tout rire d’un coup la catin officielle du village. Nope, plus du tout.

L’calme revient. Les autres sont encore sur place, l’a pas tout perdu. Ils r’gardent tout ça comme des poissons fris mais au moins y z’ont pô encore pris la fuite. Avant qu’y disent kekchose, au départ d’la Germaine, elle tendit un bras au Philibert pour l’aider à s’rel’ver.


C’que partie r’mise hein.. T’reviens quand tu veux mon ‘tit père.
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--Abigaelmoorcock
Abi etait un homme discret...Il avait voulu passer un moment agréable avec la gueuse mais là...ca commençait a faire désordre ! D'abord, la mairesse, qui, l'air de rien, histoire de souhaiter la bienvenue à la dame, était venu lui faire comprendre que son petit commerce dérangeait...Ensuite, les clients s'attroupaient, sortant liasses et billets, pressés de prendre leur tour...Enfin, la furie avec sa besace, qui avait failli le décapiter en visant son Philibert de mari...Non, c'en était trop pour lui et il saurait se passer d'une gaterie...
Il regarda la gueuse qui semblait s'amuser comme une folle et s'en fut, aussi discrètement qu'il était venu...
Captp


Aah la gueuse...
L'a l'air de bien s'gausser d'tous les pécores du village... C'qu'elle pourrait faire son affaire d'n'import'qui, tant qu'ça a des pécunes fraîches et un peu d'sang chaud.

Mais moi j'la r'garde, pis j'y vois aut'chose...

Ca s'décrit pas...

Arrivé fraîchement à Laval, ne sachant trop pourquoi, un coup sur la tête m'ayant fait perdre les derniers jours, c'la première que j'croise. En taverne. Pas farouche pour un écu, du répondant la douce. (Douce, oui, on s'comprend bien...)

L'est pas qu'une attraction, faut pas croire... on oublierait trop souvent qu'elle est comme tout le monde, mêm' pas vrai qu'elle dirait.

Un cap' de r'trouvé... malgré c'qu'elle peut bien faire d' sa journée...
Deux fantômes égarés... On est là... pis... pfuiiit !
Aussi discret qu'elle est tapageuse, la bougresse, j'la surveille toujours du coin d'l'oeil, pis un peu du coeur aussi...
Mischief
Et voilà. Lui aussi s’casse. L’était timide certes. L’avait des manières d’aborder une catin assez étrange certes. Mais l’était client potentiel et la Mis’ détestait voir son oseille s’envoler aussi rapid’ment qu’l’était v’nue.
Les hommes tous les mêmes qu’elle pense. Elle pense tell’ment en fait. S’rait temps qu’elle pense à.. non, non, qu’elle en oublie d’penser tout simplement.

Mais là, derrière des airs de dure et d’bougresse, ben s’cache une femme normale. Les gens du village l’ont pas r’tenu ça qu’on dirait. Etre le fou d’un endroit c’bien mais pas top. Etre catin, c’est l’double effet kisscool. Ca paye, mais ça met tout l’monde à dos. Elle le sait hein, mais c’la seule chose qu’on lui a appris, c’métier. Faire du labourage, récolter des brins d’sais pas quoi, pas son truc c’tout. Chacun son domaine, la catin a trouvé l’sien.

Mais à causer on en oublie l’principal. Y a un type qu’a compris. Un type qui lui a fait découvrir de nouvelles sensations. Ca rapproche d’être aux cotés d’un nouvel arrivant. Ca donne l’impression d’pouvoir conquérir le monde à la Minus et Cortex sauf que l’cerveau l’est réparti dans les deux corps. Pas d’cheftain, juste un Cap’.
Son nouveau Cap’. Bien différent d’l’ancien. Il l’a embrassé, elle a même pas réclamé d’du. S’rait-elle en train d’changer la bougresse. Serait-il temps d’voir une aut’ facette de la vie. D’profiter d’ce nouveau départ pour tout oublier et tout r’commencer. C’tentant. Mais c’pas l’but de la manœuvre, pas pour l’instant en tout cas. Faut être sure d'abord.

Mais il est doux, patient, sait y faire. Tomb’rait-elle dans un piège qu’on lui tend pour mieux l’éloigner d’son gagne pain quotidien. Trop tôt pour le dire.

La chignonée lève le nez, et dans l’coin là bas, au loin, loin du brouhaha, loin des emmerdes ben c’lui qui s’y tient. L’Cap’ la regarde, l’admire. Elle se sent presque belle. Mais dediou. Belle la gueuse, ouep elle l’est, mais elle ne le sait pas, allez pas lui mettre c’genre d’idées dans la tête ou elle va plus s’sentir pisser.
Son nez se plisse, ses yeux aussi, elle le r’garde au loin et lui lance son sourire et un clin d’œil. Le savoir pas loin, c’est bien et pis c’est tout.

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La Gueuse..
Et fière de l'être.
--Armando


l'armando qui regardait la situation était choquer de voir la dame Germaine tapé sur son mari, il avait beaucoup de peine pour lui mais en meme temps très comptant que les 2 hommes avant lui partent.

Il regarda la gueuse et lui dit :

Alors ma ptit dame ces braves hommes viennent de partir et je pense que c'est mon tour je suis prét a payer le prix on y va dans votre bicoque.

Armando s'impatientait il avait trop envie de se soulager depuis le temps.
Il regarda la catin et attendit sa réponse.
Mischief
Ouf, un qui reste! Mouarf.. L'a faillit être effrayée la bougresse. d'jà qu'les temps son durs, m'enfin si en plus ils désertent même après avoir montré leurs bouilles d'hommes malsains. L'a tout d'même du mal à sortir d'sa rêverie. Son r'gard était t'jours dirigé vers le bonz'homme caché au loin. Mais les affaires sont les affaires, pas à dire. Le chignon se s'coue, elle le gratte une nouvelle fois. Même pas sur qu'ça la soulage encore vu l'temps qui était passé d'puis qu'elle s'tait r'trouvée sur la terre ferme. Mais c'tait d'venu une habitude. On p'vait la r'connaître de loin. C'tait un peu sa marque de fabrique.

Montres moi t'n'argent que j'vois qu'tu racontes pô des crasses, pis j't'offrirai mes services.

Elle le matte fixement. On lui a t'jours appris à s'méfier. On sait jamais sur qui on peut tomber dans c'genre de métiers. On pouvait pas dire qu'l'était simple d'lui faire subir toute sorte d'malheur mais s'il est possible d'éviter d's'y frotter, la catin crach'rait pas d'ssus. Les yeux grandissent, l'argent est là. Elle le prend rapid'ment des mains des fois qu'il change d'avis au dernier moment et l'invite à pénétrer dans son antre.

Les ébats s'passent sans encombre. L'a été rapide la Mis'. Pas qu'elle bacle, non non, suffisait d'voir le visage du type s'illuminer à chaque main baladeuse, mais pas prend' le risque d'rater un aut' client.

Toujours est-il qu'elle bouffera une belle miche de pain aujourd'hui.

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Et fière de l'être.
Mischief
Bonjour à tous,
Alors.. Ce rp a été arrangé entre ljd Sarah_de_genes et moi même. Je voudrais juste vous rappeler que si vous lisez ce rp, votre personnage (qui est différent de vous même) ne peut en aucun cas être au courant de ce qu'il se passe sauf bien sur les personnes qui étaient présentes en taverne tout à l'heure. Si jamais le rp vous intéresse envoyez un mp à l'une de nous deux pour que nous vous y intégriions.
Sinon, personne ne peut, en rp parler de ceci en taverne.
Jouons tous dans la joie et la bonne humeur!
Bonne lecture!


Les flammes commencent à s’éteindre. La Mis’ essaye d’s’intégrer tant bien qu’mal pa’c’que c’quand même important d’pouvoir s’amuser en taverne avec le reste des habitants. Etrang’ment ce sont les femmes les plus compréhensives, elles n’arrêtent pas d’écouter les humeurs changeantes de la chignonée et se mettent douc’ment mais sur’ment à en rire. Sa journée en taverne fut donc productive, à part qu’elle a du mal à trouver d’quoi s’mettre queque chose sous la dent. Faut pas toucher à ci, puis à ça, puis à ci et à ça. Elle en ronchonne et en grommelle et commence à marmonner. C’fatigant tout d’même. On veut essayer d’la changer pour de bon. Dur dur pour la Mis’. Parait que Sarah la diaconesse veut lui apprendre les us et coutumes de son propre boulot pour que la Mis’ puisse faire aut’ chose de sa vie. Première réaction, bien sur que non tsss. En aucun cas elle abandon’ra ce pourquoi elle est arrivée sur c’te terre.

Sarah insiste, plusieurs jours qu’elle le fait la bougresse. Et chaque jour, la catin avait secoué la tête de gauche à droite pour lui faire comprendre que c’était pas possible pour un sou. Elle lui avait même proposé de la nourrir tous les jours pour qu’elle arrête. Alors, il est vrai qu’elle fait c’boulot pour la tune et rien d’autre m’enfin, Mis’ est tout d’même assez fière pour refuser. Ben tout d’même, l’allait pas s’faire entret’nir par quelqu’un du village alors qu’elle savait très bien s’débrouiller toute seule.

Mais est pris qui croyait prendre. Un jour d’taverne, com’ d’hab, la Diaconesse insiste, s’acharne et touti quanti. Les yeux de la chignonée s’illuminent tout à coup, le cerveau en aucun cas ramoli, la voilà avec une idée en tête. Elle lance rapid’ment et sans scrupule.


Tu veux qu’j’essaye d’vivre à ta manière mazelle, alors j’accepte à une condition et une seule.

Roul’ment de tambour dans la taverne. Tout l’monde est pendu à ses lèvres. C’fait du bien qu’on l’écoute. Elle sourit et prend son temps. Mis’ croise les bras et s’installe confortablement dans sa chaise peu agréable.
D’un coup d’un seul, le cul se soul’vant de sa chaise elle se penche et tape contre la table. Léger soubresaut des personnes présentes, mais Mis’ s’en contre fiche, en voilà une idée qu’elle est bonne.


J’t’apprends ma manière d’vivre! Etre une catin!
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La Gueuse..
Et fière de l'être.
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