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[RP] Tu t'es vu quand ...

Kaghan
Tu t'es vu quand t'enfreins la règle N°1 ?!

Tu le sais pourtant, les règles, c'est fait pour ne pas marcher de travers. Elles servent à ce que tout dans ta vie aille parfaitement bien. Comme sur des roulettes. Si si. Vr'main. Alors, transgresser le règlement, c'est trop marrant, mais après, tu le sens hein ? Tu souffre hein ? Tu t'en mord les doigts ?! Bah c'est bien fait. Parce que le règlement, lui, il est déconne pas avec toi ! Il est fait pour être respecté. Si si l'ami !

Alors au début, c'était trop marrant, c'était trop bien ! Violer une règle et se sentir libre comme l'air ! C'était nouveau et tout beau. Frais comme un poisson tout juste pêché. Et tu y pensais hein ? Tout le temps ! Tu adorais ça n'est-ce pas ? Sentir les petites fourmis battre des ailes et se propager partout avec une douce chaleur. T'assoir et ne rien foutre pendant des heures, les pensées ailleurs. C'était génial hein ? HEIN ?!

Ferme les yeux, et ressens encore une fois ses mains sur toi. Sens son souffle sur ta peau. Revois ses longs cheveux noirs ... Respire son odeur ... Entend sa voix ... Laisse ton cœur se débattre un peu plus, tes joues se colorer ... Maintenant, rouvre les yeux, et regarde autour de toi. T'es seul abrutit.

Et maint'nant, qu'es tu vas faire ? Continuer comme ça ? Te rendre compte que NON, tu ne peux pas faire que ça. Que le bien fait aussi du mal. Que te repasser la scène en boucle en tête ne fera pas bouger les choses ? Que peut-être un jour va falloir te secouer les miches et réagir le premier ? Bah il serait temps d'y penser ! Mais tu vas faire quoi ? Hein ? Concrètement ? Na parce qu'en plus, t'es assez inconscient pour t'attaquer au haut du panier ! Comme ci tu p'vais pas t'contenter de ce qu'on trouve habituellement dans les rues !

Na na, mais t'as raison. Reste là pour le moment, avec tes gouts de luxes. Sourit comme un niais le jour et chiale bien comme une sombre merde la nuit quand t'es tout seul. Parce que de toute façon, c'est ta faute, et oui mon gaillard ! C'toi qui l'a enfreinte cette règle, et personne d'autre !!!

Alors alors, tu t'es vu quand t'es amoureux ?!


Idiot ...
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Woainy
Tu t'es vu quand... t'as bu ! Règle n° 2 !?

Bourrée... Bourrée jusqu'à la garde... jusqu'à l'os, dirais-je même !

Me suis réveillée dans la maison du poissonnier, seule porte ouverte que j'ai du trouvé hier soir, sans doute ! J'dormais au milieu des maquereaux...

J'pue ! J'pue la morue ! J'ai une haleine de chacal ! Fringuée à la mord moi l'noeud ! J'sais même plus ce qui s'est passé hier... enfin me reste des bribes quand même... Dommage !!!

A par que cela à merdé avec Saru' ! Et que du coup mon seul neurone, qui fonctionne encore, me chante : Libéééééréééééée !

Marre de tous ses mecs qui, une fois leur désir assouvis, te prennent pour une cloche, en te répétant sans cesse : Mais j't'aime tu sais !
Bin, montre le si tu m'aimes...crétin ! C'doit être trop dur !

Han ! Je ne savais pas que j'avais autant de cheveux ! Ils me font comme des mini décharges dans tout le crâne ! Mon Dieu !
Je ne marche même pas droit... M'en tape !

Ma bande ? J'ai perdu ma bande des Tengri ? Ah non...l'chef est en taverne ! J'ai du lui en raconter des conneries hier ?! Oooh...j'me rappelle que d'un truc : Librement !

Librement quoi ? Librement de demander au Très Haut de mener ta barque un peu mieux ? Il a pas du suivre les cours ! Il t'a oublié sur le bord de la route ! Et toi, tu rumines et tu cours partout...
Tu t'dis que demain sera un autre jour... aussi pourrit !

Pauvre conne !
Ouais... t'es nulle quand t'as bu !

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Eudoxie_
Tu t'es vu quand t'as le cul entre deux chaises ?!

Pour moi ? Pour lui ? Dans la merde...

Le cul entre deux chaises ouais c'est ça, complètement, juste quelques mots murmurés après un instant partagé et voilà que c'est le bordel complet.
On ne peut plus appropriés sur le moment dans une relation "normale" mais là foutre dieu entre ces deux aucune normalité.

Réflexion ? Interrogation ? Question !!!

Explication donnée, certainement justifiée mais reste ce satané doute, pas pour elle, pensée égarée vers un autre, mais oui voilà tout s'explique ouf !!!
Oui mais et si... et si cette explication n'était pas la bonne ? fausse ? et si...
Mal au crâne, pourtant pas bu, aurait sans doute dû.

Certitude ? Doute ? Voyage...

Même si la confiance est là, le doute reste, les promesses et mises au point étaient limpides dès le début, dès le départ.
Ah oui tiens un départ, oh comme il va bien tomber celui à venir, un peu de distance, ou beaucoup pour éclaircir les esprits, en attendant profiter et s'abreuver de cette complicité.

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Yohanna.
Tu t'es vue quand... Tu pars à la guerre?

Ça y'est! C'est le rand jour! Celui que j'attends depuiiiiiiis.... Au moins 4 jours! Parce que depuis que c'est réalisable, j'pense qu'à ça. Partir. J'ai réussi à faire 26 viandes en trois jours, juste pour mes petits soldats. Ça va être beau. Ça va être chouette. Ça va être grandiose. Ça va être épique. Ça va être énooooooormmmmmeeee!!!!!

Mon sac est fait. Mon cheval est propre. ma charrette est débordante, ma hache est affûtée.
J'ai pris des vélins. Plein. Et de l'encre. Un bon litre. Des plumes, au moins dix.
Et j'ai quitté Jasses. Comme si je revenais demain. Comme si j'allais revoir les gens qui y sont. J'ai donné mes instructions à Linette, j'ai vérifié que Tic et Tac allaient bien. Nani aussi, le maître chien, les poules, la fermière... J'ai pris mon intendant sous le bras, et j'suis partie. Avec l'acte de mission à mon fils pour qu'il fasse tourner la boutique.
Après tout, j'm'en fous, Jasses, on va me l'arracher. J'y ai à peine posé les pieds, pris mes marques, reconstruit une partie du mur d'enceinte que déjà on m'a prévenu qu'on allait de l'arracher. Alors tant pis. Je la laisse aux suivants. Personne me retient ici.

Je repars à l'aventure! Et ça, ça, ça faut toutes les terres du monde!
J'suis tellement excitée! J'arrive pas à tenir en place.
Sur la route, une fois partie, je ferais la liste des gens à qui j'ai pas dit au revoir. Elle sera longue la liste. Faudra que j'écrive. C'est pour ça que j'ai pris de l'encre. Beaucoup d'encre.
Parce que... y'a de forces chances pour que je ne revienne pas.

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Eudoxie_
Tu t'es vu quand t'as l'impression qu'il manque quelque chose ?

Lui ? Elle ? Eux...

Un manque, oui c'était ça, et pas un petit hein, un de ceux qui vous font vous balader le regard dans le vague au fil des rues alors que t'as dix millions de choses à faire en vu d'un proche départ.
C'est que le blondinet et la H l'avaient franchement prise au dépourvu et qu'elle ne pensait absolument pas trouver des personnes à qui elle s'attacherait ici lieu la brunette.

Et pourtant, une brune au caractère de feu, avec qui ça ne semblait pourtant pas gagné de base, la bougresse n'arrivant même pas à se souvenir de son prénom.
Rien qu'à cette pensée Eudoxie se mit à sourire et se dit qu'en voyage elle donnerait ça comme nom quand on lui demanderait "je m'appelle Toujours".

Et lui, qui eu cru qu'ils deviendraient si proches ces deux là, ah bah pour le coup surement pas elle, dès le départ elle avait croché sur son luth et sa musique, mais de là... naaann.
Et pourtant, c'est un autre genre de concerto auquel elle s'adonna avec lui pendant près d'un mois, apprentissage mutuel et découvertes diverses allant de la préparation d'un thé à la confection d'un repas complet ou presque.

Large sourire, nan mais fallait pas qu'elle déconne la brunette, z'étaient pas morts non plus, pis elle avait du boulot la demoiselle, un potager à récolter, des sacs à préparer, c'est que si leur départ à eux avait été fait dans la précipitation le sien prévu depuis un moment se profilait dangereusement..
Et puis oh !!! Ce n'était qu'un au revoir, du courrier devait lui parvenir et une hache acérée avait proposé d'agrémenter sa peau douce de quelques cicatrices.

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Eudoxie_
Tu t'es vu quand t'es sur le départ et que tout est blanc ???

Vert ? Blanc? Froid...

Mais qu'est-ce que c'était que ce bordel, elle avait juste achevé de récolter ses légumes et de les ranger dans un de ses sacs de voyage que le sol était recouvert de neige.
Nan mais sans blague, c'était bien le jour pour que le blanc manteau de l'hiver se pointe, c'est que la brunette elle prenait la route le lendemain non mais sans rire.

La mine renfrognée, les mains sur les hanches, il allait falloir prévoir quelques couches supplémentaires sur sa carcasse si elle voulait pas crever de froid.
Une bourrique, ouais il lui fallait une bourrique ou un cheval, mais un truc à quatre pattes pour porter ses affaires et lui tenir chaud dans l'écurie des auberges si jamais y'avait pu de chambre.

Y'avait pu qu'à chercher ça avant son départ du lendemain, ni une, ni deux, bottes chaussées et à peine visible sous la dose d'étoffe sur sa trogne, Eud se mit en quête d'une bête dans le bourg.
Un, deux, trois, soleil... Ah celle là à bouger et bah voilà, c'était trouvé, pas de cache cache superflu, la bestiole ce serait celle là, un cheval finalement, brun ou baie comme ça se dit.

Retour à la casba, encore quelques carottes à arracher maintenant enfouies sous la poudreuse et tout serait quasiment prêt, les fourmis allaient pouvoir retourner en terre et foutre la paix à ses gambettes.
La route l'appelait et elle n'avait pas l'intention de la laisser crier plus longtemps.

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Cooky
Tu t'es vue quand tu te pointes à l'office et que tu as l'église pour toi seule.

Le mercredi était jour d'office à Orthez. Depuis de longs mois à présent, une petite cérémonie sans chichi était organisée chaque mi-semaine pour célébrer le Très-Haut et tenter de guider les ouailles volontaires sur le saint chemin de la bonté et de la grâce. Ce mercredi là ne différait pas en rien de la routine habituelle.

Levée plus tôt qu'à l'accoutumée, elle n'avait pas perdu un instant avant de distribuer les consignes du jour en sa maisonnée, bien décidée à se libérer de ses obligations quotidiennes pour ne plus avoir qu'à consacrer ses efforts du jour à l'office en devenir.
Sitôt rassurée sur l'occupation à laquelle vaquerait tout un chacun, elle avait donc pris le chemin de l'église Saint Benoît des Landes et établi mentalement la liste des choses qu'elle avait à faire à son tour.


Passer récupérer un vase au presbytère.

Si les lieux étaient déserts à son arrivée, elle les savait bien tenus par les soins silencieusement discrets de sa vieille tante qui ne manquait jamais de venir épousseter les meubles et vérifier l'état des draps. Rapport à son attachement à l'Eglise certainement mais plus encore à celui que la vénérable femme éprouvait sans conteste envers celui qui avait été la figure aristotélicienne emblématique de la ville des années plus tôt.
Une fois le vase voulu bien emballé et calé dans sa besace, sachant qu'elle disposait d'un peu de temps devant elle, elle laissa quelques mots d'encouragement à son aïeule.




Chère Filomène,

Cette demeure comme toujours brille de son éclat le plus propre grâce à vos bons soins.
Merci infiniment pour votre dévotion à cette tâche pourtant ingrate que celle d'entretenir une maison vide de longue date.

Passez donc déjeuner à Vielleségure en fin de semaine, les enfants seront ravis de vous revoir.
Bien à vous,
Cooky.


Trouver de quoi garnir ledit vase.

Elle referma avec précautions la porte derrière elle, vérifiant par deux fois que le loquet en était bien fermé et qu'aucun indésirable individu ne parviendrait à investir les lieux aisément. D'un pas vif alors elle arpenta les ruelles environnantes, poussant son exploration jusqu'à la forêt voisine tandis ses prunelles d'ambre observaient les environs avec acuité. Fleurir une église en plein hiver relevait de la gageure, elle en était consciente mais elle tenait à ce qu'une touche de vie anime les lieux comme habituellement.
Quelques branches de houx arborant de jolies boules rouges, du genévrier, quelques hellébores verts et de jolies fleurs de tussilage pour égayer le tout. La cueillette se révéla meilleure que prévue et c'est avec un sourire ravi qu'elle ajusta l'ensemble dans le récipient prévu à cet effet.


Installer le tout proprement.


Le vase et son contenu furent ensuite déposés au coin de l'autel. Un léger drap de lin vint les rejoindre pour habiller le monument dignement, bientôt suivi par une copie grand format du petit dogme illustré. Se dirigeant ensuite vers la sacristie attenante, elle en extirpa un vieux balai de paille qu'elle agita bientôt dans tous les recoins de l'édifice.
S'activer ainsi lui rappelait de bons souvenirs, du temps où elle nettoyait régulièrement la salle des fêtes locale en prévision des fêtes à venir. Elle n'avait plus remis les pieds dans le bâtiment depuis des années et doutait hélas que quiconque ait pris sa relève pour entretenir les lieux. Il lui faudrait donc y passer prochainement pour évaluer les dégâts et prévoir un plan de réhabilitation en bonne et due forme.


Se préparer pour l'office.

Une fois le plus gros de la poussière mêlée de neige repoussé dans un coin sombre de l'église, elle revint à la nef, prenant le temps d'observer les lieux avec calme pour les étudier une fois de plus. Comme toujours, l'église avait un pouvoir apaisant sur son humeur. Il n'était pas d'exception à la règle et le manque de toit n'altérait guère cette faculté. Elle sentait le poids de sa fatigue et de ses craintes s'envoler. Il lui semblait voir plus clair sur les questions sans fin qu'elle ne manquait pas de laisser habituellement tournoyer dans son esprit.

Prenant finalement place sur l'un des bancs désormais libre de tout grain de poussière, elle resserra les pans de sa cape autour d'elle avant de se plonger dans ses pensées sans plus prendre gade à ce qui l'entourait.

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Colombe_
Tu t'es vue quand t'es motivée comme jamais pour essayer de redynamiser ton village.

Cette semaine avait constitué un nouveau tournant dans la vie de la blondinette Orthézienne. Voici en bref, le résumé d'une semaine bien chargée.

Le lundi, voyant son village très (trop) calme, elle s'était posé des questions : Que faire ? Rester ? Essayer de bouger les choses ?
Ou bien partir ? Aller voir ailleurs si l'herbe n'était pas plus verte ? Mais partir où ? Elle n'imaginait pas un instant quitter son Béarn natal.
Statut quo, elle ne bougea pas de la journée, et failli se résigner. A cet instant précis, jamais elle ne se serait doutée de ce qui allait advenir en fin de semaine.

Le mardi, comme tous les jours, en revenant de sa bergerie, elle passa devant les tavernes du village, espérant y entr'apercevoir une âme qui vive. Oh bonheur ! Elle y trouva une personne ! Heureuse, elle poussa la porte pour faire connaissance avec la Dame et tailler la bavette le temps d'une choppe. Ragaillardie, elle rentra chez elle. Ces quelques instants échangés avaient suffi au bonheur de sa journée.

Le mercredi, rien à signaler : sa vie fut partagée entre ses études et sa bergerie. Pas de nouvelle rencontre, sur Orthez du moins. Puisque la mise en place de la consultation publique sur la grande place de Pau anima, quant à elle, sa journée.

Le jeudi, un nouveau petit bonheur simple survint : Fini les études sur le fonctionnement des institutions ! La blondinette maîtrisait désormais la matière.
Ce même jour, elle fut contactée par une personne qui souhaitait savoir si elle souhaitait s'investir de nouveau un peu plus. Cette petite missive fit germer une petite idée dans l'esprit de la jeune femme. En effet, celle-ci avait constaté, depuis plusieurs jours, que personne ne s'était présenté pour succéder au maire Rivallin.

Le vendredi, après une bonne de sommeil, elle retourna voir le panneau électoral de la mairie : toujours aucun candidat. "Qu'à cela ne tienne ! J'me lance" se dit-elle. La petite blonde écrivit donc au maire sortant pour savoir s'il souhaitait ou non se présenter. A cet instant, sa décision à elle n'était pas prise.
Le même soir en taverne, elle croisa 3 personnes : le Comte, le porte-parole et le procureur du Béarn. La discussion tourna autour de deux thèmes : les municipales et les maréchaux.
A la fin de la première conversation, elle était décidée : Si le maire sortant ne lui répondait pas, elle se présenterait dès le lendemain matin.
A la fin de la seconde conversation, elle reçut une missive du prévôt l'invitant à se rendre en ses bureaux pour se reformer au rôle de maréchal.

Le samedi, le petit gars du marché, apporta une missive à Colombe. C'était la réponse de Rivallin : il ne se présentait pas et indiquait à Colombe qu'elle pouvait y aller ! "Bon beh y'a plus qu'à alors" se dit-elle en se rendant à la mairie pour poser sa candidature. Elle espérait par cette candidature réussir à redynamiser un peu son village.

Le dimanche, une nouvelle joie : 2 personnes en taverne dont une jeune Orthézienne. L'espoir était permis ! Orthez allait peut-être pouvoir redevenir un village animé !
Leila_de_malaga
Tu t'es vu quand il ne se passe rien...

Il est temps d'aller voir ailleurs....l'envie de palabrer se perd quand on fait le tour du village
Colombe_
Tu t'es vue quand tu découvres la médecine.

Après une semaine passée sur les remparts, Colombe s’était sentie fatiguée. Le matin, elle s’était levée toute tremblotante, incapable d’avaler le moindre aliment. Dans la journée, elle avait essayé d’avaler des grains de maïs un par un (et oui, dans ces cas-là les repas peuvent être longs … très très longs !), et ce sans trop de succès : Elle en avait recraché un sur deux. Finalement un ami, lui donna une astuce :
Quand t’es malade, va manger dans les tavernes … là-bas les plats sont chauds et c’est plus facile à avaler ! Elle testa et cala enfin sa faim !

Le soir en revenant en taverne, lors de la traditionnelle question "Bonjour. Comment allez-vous ?", je vous laisse deviner sa réponse. Son interlocuteur du soir, le Comte, lui donna alors un autre conseil :

Prenez-donc rendez-vous auprès d'un médecin.
J'ai ben essayé mais y'en a pas de disponible !
Ah ? Je suis étonné car Soletoile est de retour au village. Ecrivez-lui.


Ni une, ni deux, la Blondinette ne se fit pas prier et s'empara de sa plume. Le Docteur Soletoile lui répondit rapidement, un rendez-vous fut fixé et un diagnostic posé.


Vous présentez une fièvre et des troubles gastriques significatifs.

Les symptômes actuels semblent indiquer la maladie de Nagazudi. Pour vous soulager, je vous recommande l'usage de potions à base de tilleuls et d'anis.

Cependant, l'usage de potion ne vous guérira pas et ne fera que supprimer temporairement les symptômes, sans vous garantir une rechute.
Le mieux reste tout de même de vous procurer une essence curative qui vous soignerait pour de bon.

Dans votre cas, une potion coûterait entre 10 et 20 écus environ, tandis qu'une essence curative coûterait d'avantage dans les 100 écus.

Je ne dispose pas actuellement de ce genre de breuvage à Orthez, mon matériel étant actuellement à Pau.
Je vais y faire un aller-retour, je pourrais être de retour samedi.

Si vous le désirez, je peux essayer de vous faire parvenir la bonne potion pour vous soulager avant mon retour.

Si vous désirez acheter une essence, je vous recommande de faire une consultation poussée avant, pour être certain qu'il s'agit bien de la maladie de Nagazudi.

Je reste à votre disposition,

Dr. Solerik de Ravaut

En accord avec Colombe, le Docteur ferait un rapide aller-retour à Pau pour lui concocter une potion. Affaire à suivre ...
Maely
Tu t'es vue quand la carrière de pierre est fermée.

Ce matin, comme a son habitude, Maely se rendit à la mine d'or. Après y avoir travaillé un moment, elle prit le chemin qui menait à la carrière de pierre.
Ce trajet elle avait l'habitude de le faire plusieurs fois par jour. Cela lui offrait une pause agréable dans sa dure journée de labeur.
Et plus que tout elle redoutait la monotonie. Pouvoir alterner entre or et pierre était une solution tout a fait acceptable pour elle.

Mais en arrivant à la carrière elle ne trouva pas âme qui vive et un panneau encore inexistant la veille avait été planté là. On pouvait y lire :
"carrière fermée"
Dépitée par ces deux simples mots, je reprenais à contre cœur la direction de la mine d'or.
J'espérais que cette situation ne serait que temporaire...
Colombe_
Tu t'es vue quand ... t'as bu !

Un jeudi soir en taverne à Orthez, un groupe d'amis s'amuse. A mesure que les choppes défilent, le volume sonore augmente, les rires se font de plus en plus nombreux et, comble de la classe, les *hips* font leur apparition. Dans ces cas-là, Colombe avait tendance à anticiper la situation, et à user du principe de précaution qui consistait à passer à la tisane. Ce soir-là, elle le fit plus tard que d'habitude : il fallut que sa tête commence à légèrement tourner pour qu'elle change ses commandes. Trop tard ...

Quelques heures plus tard, sur la route du retour, elle n'était pas très fière. Elle n'était certes pas saoûle au point de tituber ou de ne pas reconnaître la route qui la conduirait à sa bergerie, mais quand même. Elle était juste un peu "joyeuse" dirons-nous. Arrivée à mi-chemin, non loin du marché, un point brillant attira son attention. Une sorte de petit point lumineux dans l'obscurité qui attisa sa curiosité. Si vous connaissez Colombe, vous vous doutez bien qu'elle n'avait pas besoin de çà. Elle fit mille suppositions, la plus drôle fut celle concernant un chat borgne qui l'attendait dans un fourré pour lui sauter dessus !

Prenant son courage à deux mains, la jeune femme se rapprocha doucement, à pas qu'elle pensait feutrés (pas évident avec un coup dans le nez !). Le point restait là, ne bougeait pas. En arrivant à proximité, Colombe vit qu'il était rivé au sol, juste au pied d'un rocher. Elle se pencha afin d'y voir plus clair, au point de risquer de perdre l'équilibre. Heureusement pour elle, il n'en fut rien. La voici désormais le nez à moins de 30 centimètres de l'objet du crime qu'elle identifiait désormais très nettement : 1 pièce de 5 écus ! Un cadeau tombé du ciel pour celle qui économisait pour payer ses études tout en faisant tourner son moulin et sa bergerie. Voilà qui pourrait mettre un peu gras dans son assiette le lendemain. Elle eut alors un drôle de réflexe : coup d’œil à droite, coup d’œil à gauche. Qui pouvait bien se trouver dans les rues d'Orthez à une heure pareille ? Hormis les joyeux drilles qui avaient fait la fête avec elle, elle ne voyait pas. Et, si l'un d'eux tombait sur elle à cet instant, elle partagerait une tournée avec lui le lendemain. Finalement, pas besoin de partager, personne n'était dans les parages. Le maire d'Orthez ramassa donc la pièce, la glissa dans sa poche et continua sa route, encore plus joyeuse, comme si de rien n'était.

Le lendemain matin, plus aucun souvenir de cette étrange soirée, si ce n'est une petite annotation glissée sous sa porte :

Citation:
14/04/1465 04:19 : Vous avez trouvé 5 écus sous un rocher !


Une main plongée dans sa poche, effectivement il y avait 5 écus de plus que la veille. Comment étaient-ils arrivés là ? Elle n'en savait rien et ne tenait pas particulièrement à le savoir. Trop risqué qu'on vienne lui réclamer quelque chose.

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En cours de MAJ
Susi
Tu t'es vu quand ....Tu te fais virer du groupe de voyage de ton époux par la meneuse du groupe et qu'elle embarque ton époux sans toi ?

Jeudi tard dans la soirée.
Message de Gauttier pour dire qu'il repart à Pau avec Cira.
Ni une ni deux, Susi décide d'être du voyage pour regarder Pau.

Bagages fait, Palabouffe sellé, elle arrive au point de départ. Un garde arrive.

Le garde : "Non pas d'accès !"

Susi ; "Euh.. J'suis la femme de Gauttier là, c'est son groupe je demande l'accès au départ !"

Le garde : " Attendez là, j'vais voir !"


Le gros se barre un peu plus loin. Susi attend déjà agacée.

Et là, le gros revient.

Le garde : " Non, elle vous aime pas Cira, elle a dit non. Elle a rejeté votre demande.
Si vous voulez voyager c'est seule. Point. Circulez comtesse."


Susi louche.
Susi se tord la nuque, se la masse.

"P'tain mais ils partent là, c'est mon époux je vous dit, bordel, de made."

Le garde : "C'est les ordres. Vous voyagez pas dans ce groupe Comtesse."

Elle a beau hurler Gauttier ! Gauttier! Il ne l'entend pas.

Ce soir elle venait de se faire kidnapper son époux sans pouvoir rien faire... Une chose était sûr, jamais Gauttier ne lui aurait fait cela, jamais. Et tous les doutes qu'elle avait eu était devenue réalité. Cira faisait tout pour les séparer. Les voyages avec lui, le départ dans les montagnes, et la nourrice au castel qui lui avait dit à son retour. Ne vous inquiétez pas Comtesse, Dame Cira s'en est occupée, cette phrase qui lui avait tourné dans la tête tellement de fois, avec ce pincement au cœur qu'elle avait eu de voir qu'elle voulait l'évincer et prendre sa place.

Et Gauttier lui tellement adorable, voulant aider, et qui n'avait surement pas vu le manège de la greluche. Et Susi qui depuis son retour se disait que surement elle se faisait des idées. Tu pales ouais. Elle venait de se faire piquer son époux sous ses yeux.

Il restait plus qu'à écrire à Gauttier pour qu'il vienne la recherche... t'y crois toi ?

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Eudoxie_
Tu t'es vu quand tu rentres chez toi et qu'en plus tu trouves un travail super bien payé !!!


Six mois qu'elle avait tracé vers l'Helvétie, six mois !!! Et Quatre que la direction du Béarn avait été reprise mais euh... comment dire... Ligne droite ??? Na Na c'est un truc qui existe pas ça hé hé
Mais enfin le saint Graal était sous ses petons, Orthez !!!! ORTHEZ !!!! Oui enfin !!! Et quoi de mieux en arrivant que de se diriger en mairie pour voir qui est là qui ne l'est plus qui y est encore.

Oh et au passage, vu qu'elle comptait rester quelques jours, quoi de mieux que de chopper un travail alors on passe en revue les offres et bah... y'en a qu'une sur le tableau donc on réfléchit même pas et on prend le poste.
Sauf que WOW !!!! Ah bah oui carrément, ce champ de mais elle allait le soigner menu menu à vingt trois écus, le retour dans sa ville natale était vraiment sous les meilleurs hospices.


Citation:
25/05/1465 08:41 : Vous avez été embauché chez Lebron23 .
26/05/1465 06:41 : Vous avez gagné 23,00 écus.


Comment expliquer que la brunette était juste euphorique, déjà qu'elle aurait pu sauter partout rien que d'être chez elle alors la cerise sur le gâteau c'etait juste mirifique.
Une folle furieuse qui se baladait en récoltant le champ avec une banane d'enfer et un sourire aux anges.

Pourvu que ça dure !!!

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Colombe_
Tu t'es vue quand ... t'as la trouille de ta vie

En ce 4 juin 1465, après une journée à étudier le commerce dans la bibliothèque de l'université, Colombe avait les yeux qui piquaient à force de déchiffrer ces ouvrages et n'aspirait qu'à rentrer tranquillement chez elle. Qu'elle ne fut pas sa déception quand elle sortit de l'édifice : il pleuvait ! Le chemin qui devait la ramener à Orthez n'était, déjà en temps normal, pas très agréable car fort usité et donc abimé. Alors, quand il pleuvait ... le sol devenait extrêmement boueux et les trous de véritables pièges pour les chevilles !

En arrivant chez elle, elle était épuisée et n'aspirait qu'à dormir. Aussi quand elle entendit une voix masculine lui hurler d'un ton graveleux :

Hep la donzelle ! Y'a l'bailli qui nous envoie ...

Quatre bonhommes à l'allure plutôt louche envoyés par Azilize ? C'était quoi ce bazard ? Le pire... ils étaient loin d'être discrets et rapidement la maison de la Blondinette devint une petite attraction pour ses voisins qui souhaiteraient sans doute savoir ce que le bailli pouvait bien reprocher à la maire pour lui envoyer des miliciens armés. Pour ne pas attirer davantage l'attention, et un brin déstabilisée par la situation, Colombe balbutia inquiète :
L'bailli vous dites ? Ell'm'veut quoi ? J'l'ai croisée c'matin, elle m'a rien dit ...

D'un air tout aussi arrogant, l'homme continua, sur le même ton :
Paraîtrait qu't'as pas rendu un mandat ! Et l'bailli, elle veut l'récupérer ! Il fit une pause puis ajouta d'un air sadique : On a même l'droit d'estourbir les manants qui résistent !

Tandis qu'il était en train de jouer à tâtonner son épée, un page du Castel de Pau arriva en courant :
'tendez ! 'tendez ! l'bailli ! vous l'avez pas écouté jusqu'au bout ...

Un sourire rassuré s'afficha sur le visage de la jeune femme qui écouta la suite.
C'est pas tous les possesseurs d'mandats qu'il faut pourchasser ! Juste un nombre limité ! Et les maires y sont pas dans c'te liste !

Sur ces derniers mots, Colombe ne put s'empêcher de sourire et l'envie de coller ses chausses au fessier de ces quatres bougres n'étaient pas loin. Elle se retint : il y avait des témoins ! Elle se contenta d'un jubilatoire :
Bon beh j'vous montre pas l'chemin du r'tour ! Adisiatz Mes Sieurs !

Sur ces mots, elle entra dans sa chaumière et fila droit vers son lit où elle ne mit guère de temps à s'assoupir. La nuit allait être plus que réparatrice.


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En cours de MAJ
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