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[RP] La forêt

Rosedessables
Rose écoute son ami et prend soin de mettre ses conseils en application.

Un ennemi ... mais qui ??? pense t'elle tout en levant la hâche.

Une voix féminine la coupe dans son élan. Elle finit par poser l'outil et se retourne vers la dame.

Bonjour à vous. Avec un large sourire en voyant l'apparence de la jeune femme.

Je suppose que c'est succulent. Rose rit. Et vous faites bien de nous en informer. Elle l'a regarde et lui fait signe de venir se joindre à eux.

Je vous en prie, prenez place. Et elle lui montre l'endroit où c'était posé le Cactus quelques secondes auparavant. Vous vous prénommez comment ? Pour ma part je suis Rose et voici mon ami Cactus, nous sommes de passage ici.
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Socklyne
Oublier le passé , apprendre à revivre , apprendre à aimer , chasser l’obscurité , les idées noires , oublier les cauchemars pour revenir plus forte , plus calme , plus souriante plus comme avant en fait , voila le but premier de ce voyage de base ...mais les événements très récents avaient fait que Socklyne retrouvait la joie de vivre plus vite que ce qu'elle avait pu imaginer .

Elle était parti le rejoindre pour qu'il oublie aussi , qu il prenne l'air , qu il ne soit pas seul , qu' il aille mieux et surtout ....qu'il reste. Étrange ? Peut être et surement pour d'autre ! elle même au début se demandait comment ça allait se passer ...et au final tout s’était enchaîné , plus il lui parlait plus elle buvait ses mots , plus elle le regardait plus elle se perdait elle même dans ses yeux , puis les heures sans lui , étaient devenues de plus en plus longues , et l'heure passait plus il lui manquait . Et c'est ainsi qu'elle s’était éprise de lui, il provoquait en elle , des sensations encore inconnues jusque là... sa simple présence l’éveillait, la faisant sourire , un simple contact et elle commençait à perdre la tête , un simple baiser et là c’était son être qui basculait ailleurs, et le pire ..ou le mieux à vous de voir mais pour elle c''etait le mieux , c'est qu 'elle adorait le provoquer , le chercher . Joueuse ? He bien il fallait croire oui mais en réalité elle n’écoutait que ses envies prenant ce qu'elle pensait bon pour elle et se contrebalançant de ce que penseraient les gens . Elle le voulait lui , de toute les manières possible que deux personnes peuvent se vouloir .
Impossible diriez vous ? Et pourtant elle en était dingue ! Qui y aurait cru ? Personne...absolument personne , peut être même pas eux. Mais elle l'aimait....

Ce matin elle venait d'arriver avec lui et son fils dans une ville qu'elle n'avait encore jamais vue , elle s’était levée tôt comme à son habitude et avait fait rapidement le tour de chalon mais ....personne , pas ame qui vive , tout était calme , presque triste ,et bien trop silencieux .
Apres avoir attendu des heures en tavernes des êtres vivants et après avoir passé quelque temps avec lui , elle emprunta les sentiers menant à la foret , et s’enfonça dans les bois , regardant autour d'elle , écoutant chaque bruits que la foret lui donnait , cherchant un endroit qui lui plaise. Apres quelques minutes , elle arriva a un endroit étrange , les arbres créaient un cercle laissant se dessiner une étendue d'herbe verte , en son centre un seul arbre baigner entièrement dans la lumière du soleil , un saule pleureur .... encore plus étrange . Elle s’avança timidement comme ci elle n'en avait pas le droit , puis arrivait proche de l'arbre , posa sa main sur le tronc . Elle resta comme cela un instant , puis doucement s'allongea devant , se couchant sur le ventre appréciant le contact de l'herbe sous ses mains , et la beautés de l'endroit.

Sous ses yeux la foret resplendissait et...elle se mit à dessiner le paysage si sauvage , et en même temps si étrange et mystérieux qui se trouvait tout autour d'elle.

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Marvailh
A l'orée du bois...

    L'indécision. L'envie, mais aussi la prudence. Les mains posées sur le garrot de Galahad, rênes tenues entre deux doigts, Marvailh s'interroge, les yeux parcourant les fourrés, les buissons, les arbres, le sous-bois. Peut-elle s'autoriser une halte dans ces bois pour y refaire le plein de provisions et se dérouiller les bras ? Ou bien doit-elle faire attention à ne pas se blesser ? Sûre que la Chef lui passerait un sacré savon si elle la voyait arriver boiteuse et le bras en écharpe... Cela dit, il n'y a pas de mal à aller jeter un oeil, des fois qu'un lapin ou un chevreuil croiserait sa route.

    - T'en penses quoi, le vieux ? murmure-t-elle à son épaule gauche.

    "Le vieux" s'ébroue, et les plumes de ses ailes noires se hérissent pendant quelques secondes. Marvailh sourit. Avant de recueillir le grand corbeau, elle ignorait à quel point ils pouvaient être susceptibles. Maintenant, elle s'en amuse. Pour seule réponse, Bran quitte son épaule pour aller se percher sur la branche d'un chêne et entamer une consciencieuse toilette. Marvailh l'interprète comme le signe qu'il n'y a pas de danger imminent. Elle met pied à terre, pose les rênes sur une branche basse et flatte l'encolure de sa monture. Elle a confiance en son frison. S'il y a danger, il saura se défendre et la retrouver.
    A pas légers, lance en main, elle avance dans le bois, toujours en gardant un oeil vers la ville non loin. Elle n'entend que le bruit régulier des haches des bûcherons matinaux. Si gibier il y a ici, au moins, elle est sûre qu'il est habitué à entendre les haches, et que ce n'est donc pas ça qui le fera fuir.
    Soudain, au détour d'un bosquet de ronces, un grognement. Marvailh se met en garde, dos courbé, jambes prêtes à bondir vers n'importe quel côté, lance pointée vers l'origine du bruit. Un énorme sanglier apparaît alors, et elle ne bouge pas. Tout ce qu'elle peut faire, c'est se reprocher son imprudence. L'animal la jauge, immobile, les oreilles aux aguets, la respiration courte. Il pousse un puissant renâclement, gratte le sol de son sabot. La croque-mort resserre sa prise sur sa lance, prête à recevoir la charge malgré tout. Mais la bête fait demi-tour, sans un regard vers elle, sûr de sa supériorité. En temps normal, Marvailh lui aurait fait regretter son insolence, mais là, elle ne pense plus qu'à retrouver le ciel clair au-dessus de la ville.
    En repassant devant son corbeau, toujours en plein entretien de ses plumes, elle fronce les sourcils.


    - T'aurais pu prév'nir, burraidh * !

    Bran la regarde, la tête sur le côté, en produisant un cloc ! étonné et vaguement outré. Marvailh grogne, prenant ça pour un haussement d'épaule de corvidé je-m'en-foutiste. Elle grimpe en selle, l'oiseau vient se percher derrière elle, sur le troussequin, et ils repartent en direction de la ville en attendant de reprendre la route.

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Traduction du gaélique d'Ecosse :
* Burraidh : idiot, crétin.


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Apprentie de l'Ordre Royal de la Dame Blanche à l'Ecu Vert
Julie
"Je suis de ceux qui rêvent encore
Espèrent encore
Pousser la nuit dans le décor
Je suis toujours
Ce cœur qui bat
Ce bruit qui court
Après l'amour ... "



Il faisait encore sombre quand tirée de ce sommeil léger qui ne l'avait enveloppé qu'à la fin de la nuit, Julie sursauta au son des matines chalonnaises. Quelques mèches de cheveux s'étaient collées sur son visage, elle frissonnait tout en étant en nage. Sa respiration était rapide et saccadée, ses doigts se posèrent sur les draps pour les ramener juqu'au menton tandis qu'elle tentait péniblement de remettre ses idées dans le bon ordre tout là-haut. Quand peu à peu la tension fut retombée elle se glissa hors du lit, enfilant des vêtements chauds, par dessus elle enfila une cape simple mais épaisse. Puis elle se saisit d'un manchon où elle n'aurait qu'à glisser les doigts secoués pour l'heure d'un léger tremblement incontrôlé. A pas feutrés elle se dirigea vers la porte de leur chambre pour ensuite franchir les marches s'appliquant à ne pas les faire grincer tout était encore silence dans l'auberge du village et elle ne voulait réveiller personne.

Dès qu'elle eut refermé la porte et franchi le seuil le vent léger tentat une forcée, fouettant son visage où tout du moins la partie qu'il pouvait atteindre celle que la capuche n'isolait pas. La neige avait cessé de tomber, pour un temps sans doute, le jour repoussait tant bien que mal le noir de la nuit tentant d'imposer ses teintes dégradées de gris. Machinalement ses pas l'orientèrent au bout de ce chemin débouchant à l'orée de la forêt et c'est à la vue des premières rangées d'arbres qu'enfin en son fort intérieur Julie pu ressentir un peu d'accalmie.

Une vue apaisante des arbres majestueux, fiers de ne point vaciller sous le vent d'hiver,sur la première lueur du jour qui pointait sur les flocons fragiles qui ne pouvaient que céder sous la douceur et se mettaient à tomber au sol laissant entendre ce "flip flap" magie de la métamorphose physique que seuls peuvent enseigner les maistres les plus savants. Et puis ses fauves balayent le paysage magique qui se dévoile peu à peu sans devant cette petite chose fragile il ne craint rien ... Julie relève le menton lentement, la bouche entrouverte aspirant les délices suaves tel un plat savamment cuisiné qui laisse sur la langue l'amertume tandis que le palais se délecte d'une touche sucrée. Alors d'un coup elle relève le menton fébrile et toute la splendeur de dame nature s'étale ... les quelques non migrateurs entonnent leurs chants obligés pour bercer en cette période d'hibernation les hôtes de ces bois.


"Je suis de ceux qui font le geste
Que d'autres ne font pas
Qui font le pas
Pour qu'on en reste pas là
De la tendresse
J'en garde au fond de moi ..."



Elle se laisse choir sur un tronc d'arbre oublié de l'été dernier, un soupir anachronique trop longtemps contenu vient ricocher contre un tronc expérimenté, et là elle se souvient de ce rêve, ... tout en contemplant les alentours une moue inquiète qu'elle tente de chasser sous l'égérie de dame nature. Résonne en sa tête cette phrase de son père qu'elle accompagnait à la chasse, rare moment d'intimité entre ces deux êtres que tout opposait. " Ainsi fut faite la nature ma fille , pour la comprendre, pour en tirer tout ou partie d'instruction, il vous faudra l'observer, l'apprivoiser, la toucher ... et alors seulement elle vous dévoilera ses bienfaits et sera ad vitam eternam vostre guide "

Un large sourire s'étire sur ses lippes rougies par le froid, certes elle n'avait pas encore tout compris des mots paternels, mais il y avait ce fil conducteur qui la reliait à la bien plus fort que l'immatériel, si ses rêves la troublaient à ce point les derniers jours elle en mesurait à la seconde même le pourquoi et le poids. Elle avait choisi le blé pour symbolique, la puissance, bien sur cela pouvait prêter à sourire mais une graine germe sous la terre, pousse par l'eau, se renforce face au vent et offre enfin sa splendeur sous le feu de l'astre ardent et c'est alors que les chevaux au galop chevauchent dans les champs de blés.

Rassérénée elle reprit le chemin en sens inverse pressant le pas avant que son fiancé ne s'inquiète de son absence mais surtout impatiente de le retrouver.


"Je suis du genre à rebondir
À regarder devant moi
Puis toujours rire
Quand la vie ne me sourit pas
Ni mieux ni pire
Oui je suis comme toi ... du genre humain"


♫ "Genre Humain" (Hélène Segara)

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Eudoxie_
“Sans l'incertitude l'aventure n'existerait pas.” (Alain Séjourné)

Raison ? Tort ? Incertitude...

*7 février 1465*



La nuit avait été courte, le voyage avec la lance de Gannicus quelque peu chaotique, d'aucun ayant loupé le départ, supposé partir à cinq, trois seulement étaient arrivés à Chalon depuis Macon.
Ne connaissant pas ou presque, le groupe qui l'avait invité à se joindre à eux pour atteindre Dijon, la béarnaise s'était contenté de suivre le convoi, sans plus de manière, juchée sur le dos de son étalon noir, les pensées embrouillées et le regard sombre voilé d'une aura d'incertitude.

Avait-elle eu raison de partir ? Aurait-elle eu tort de rester ? Elle ne le saurait plu maintenant, et n'arrivant pas à trouver le sommeil, Eudoxie avait délaissé la couche de paille pour aller vagabonder au gré du village, ses pas la menant jusqu'en forêt.
L'endroit était d'un calme assourdissant, à peine quelques chants d'oiseaux ou le bruit des branches secouées par le vent, seul les bruits de pas sur les petits branchages et leur craquement se faisait entendre sous l'avancée de la petite brune mélancolique.

Bras croisés sous la poitrine, Eudoxie avait stoppé sa progression au pied d'une ruine de pierre, possiblement une petite chapelle, mais à dire vrai elle s'en moquait pas mal, seule la pensée que le lieu eut été un agréable endroit pour pique-niquer avec lui envahit son esprit.
Regard sombre clos et poings serrés sur son gilet de laine, la jeune femme resta ainsi un moment, laissant les légères bourrasques soulever quelques mèches folles venant fouetter son visage.

La mélancolie n'était pas de ses habitudes, mais cette décision prise sur une peur n'était peut-être pas la bonne... Le choix avait cependant été fait, il lui fallait maintenant le gérer et laisser le temps estomper cet attachement qui c'était insinué en elle.
Peut-être le reverrait-elle un jour, comme il l'eut dit lui même, "un jour après l'autre, voir ce que demain apporte"... A cet instant précis, demain ne lui apportait que doute et tristesse, et la caresse froide du vent sur sa peau.

Demain, Dijon,les retrouver et se ressourcer à leurs côtés, devoir expliquer aussi, mais comment expliquer ce qui ne peut l'être...


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Raimbaut
La discussion en taverne de la veille au soir l'avait empêché de dormir sereinement. Il s'était réveillé plusieurs fois, transpirant, le coeur battant fort... sûrement des cauchemars. Il se remémorait sans cesse les détails de la lapidation exposés lors de la veillée. Puis la forêt....

Ce matin il avait décidé de conjurer sa peur. De toute façon il n'y avait personne dans la ville et il faisait beau alors.... direction la forêt.

De loin, elle semblait profonde et lugubre et il s'avançait à pas d'escargot, bien loin des sauts de crapaud habituels... il.était effrayé et se demandait bien ce qu'il fichait dans cet endroit.
Comble du comble, il avait oublié son arme d'attaque favorite, celle dont tout le monde a peur... son épée en bois.

Il se rassurait en se disant qu'il n'était pas seul, sa petite grenouille amoureuse l'accompagnait, fièrement accrochée à son épaule et lançait des petits ''coa'' de temps en temps.


Mais au fur et à mesure qu'il s'approchait sa nuque se detendait, la frayeur s'envolait. L'endroit était si paisible, si enjôleur qu'on ne pouvait avoir peur d'un tel endroit.

A chaque taillis, ce n'est pas un brigand qu'on imagine surgir mais plutôt un couple de petits lapins. L'idée effrayante qu'il s'était faite en partant ce matin, était à présent bien loin.
Il marchait nonchalamment le long d'un petit sentier les nez planté vers les cimes à la recherche des oiseaux qu'il entendait piailler ça et là mais il lui était impossible de les trouver.

Arrivé à une petite clairière, il se mit à sourire. Elle lui rappelait la clairière aux draps de Dié et tout ce qui entourait cette clairière.

Oh... ma reinette...

son coeur se mit à battre plus fort...


Il faudra que je t'amène ici...


Il s'assit au bord de la clairière et passa de longs instants à contempler cette nature si belle et si forte. Les couleurs verte et marron...

Vert et marron...

Les couleurs de sa reinette... se relevant d'un bond, il revint vers le village avec hâte
... elle lui manquait déjà...
Meleandre
Les forêts font peur . Elles sont sombres malgré le soleil qui brille à l'extérieur comme si même lui n'osait pas montrer les horreurs qu'elles abritent

Elle en avait longé la lisière un instant puis , avait suivi un petit sentier qui s'enfonçait parmi les arbres .

Le nez baissé pour une fois , guettant les racines sournoises , le coeur un peu lourd aussi qui semblait la tirer vers le bas

Le vent qui réussisait à s'infiltrer sous les frondaisons les faisait bruire ,murmurer , mais Mel ne les écoutait pas , seuls deux mots résonnaient dans sa tête depuis la veille au soir : mort , Amiens , Amiens , mort ...

Le sentier avait disparu mais elle avançait toujours , ou tournait en rond , qui le sait , au rythme de ces mots
L'impression de toujours tout gâcher , tout casser sans le vouloir , sans même s'en rendre compte .

Elle leva ses mains , les regarda à travers un voile qui les rendaient floues , les posa sur ses joues , surprise de les sentir mouillées sous ses doigts
Essuyant ses yeux elle regarda autour d'elle ; il faisait sombre . Levant la tête elle aperçut loin au dessus quelques rais de lumière

A quoi jouait-elle ? A cache-cache ? Quelle bétise , qui se soucierait de la chercher ?
Il fallait retourner sur ses pas , revenir au soleil mais ... Droite ? Gauche ?
Elle avait du marcher longtemps , ses jambes le lui disaient .

Alors elle se laissa tomber sur la mousse au pied d'un ... un hêtre !
Souriant un peu en reconnaissant le plus beau des arbres elle sortit de sa poche un ... ah ben elle n'avait plus qu'un quignon de pain , tant pis ce serait déja ça .
Raimbaut
Cela faisait presque une semaine déjà qu'ils avaient quitté Chalon et... les voilà de retour. Enfin pas tout à fait le même nombre.

Tout ça pour ça se disait il en marchant instinctivement vers la forêt.

Depuis son passage ici, il avait hâte d'y revenir. Il y avait ressenti quelque chose et ses pas le menèrent inconsciemment vers la lisière.

Il marchait le long du sentier et aperçut dans la terre légèrement humide des traces de pas. Il n'était pas pisteur, loin de là d'ailleurs, mais se doutait que ces traces étaient fraîches.

Peut être un brigand, caché dans un recoin, qu'importe... la vie ne le transcendait plus vraiment depuis la veille au soir. Une discussion et à nouveau il avait fait mal à quelqu'un qu'il aimait. Il n'avait même pas pu s'excuser.


N'importe qui, mais pas elle... se répétait il sans cesse.

Pourquoi avoir parlé de la mort, pourquoi avoir évoqué Amiens... Il avait agit comme s'il avait voulu l'éloigner de lui alors que son cœur lui disait tout le contraire.


Il pénétrait plus profondément que l'autre fois dans cette forêt à la fois lugubre et enchanteresse. Il n'avait jamais vraiment connu ces lieux lorsque toute son enfance, il n'avait écumé que les alpages vierges de tout arbre.
Il se plaisait à se laisser perdre dans le labyrinthe des feuillus. De toute façon, il savait que le village était à l'est, et le soir venu, il lui faudrait juste aller de l'autre côté du Soleil couchant.
Enfin... à l'est ou à l'ouest...

Son mauvais sens de l’orientation allait encore lui jouer des tours...

A quoi bon rentrer de toute façon, quand plus personne vous attend.

Il finit par s'asseoir sur une souche, les jambes endolories, mais bien moins que son cœur.

Cœur qui finit par faire un bond lorsqu'au loin, il aperçu comme un animal qui semblait fureter, tapit au pied d'un hêtre... Ou peut être était ce un brigand...

Il restait là comme tétanisé...



Meleandre
Son morceau de pain avalé elle se releva ... pas vraiment réconfortée , mais au moins une chose était sure , ce n'etait pas en restant là , à pleurer, que les choses iraient mieux !

Bon une autre chose tout aussi sure est qu'elle était perdue
Pas de panique , elle y était habituée
La derniere fois c'etait ... elle sourit un peu en se souvenant de l'écureuil qui lui avait fait si peur en la bombardant de noisettes

Elle tendit l'oreille , peut etre entendait elle les cloches de l'église ? ;... pas un bruit .

Une seule solution , marcher droit devant , elle finirait bien par aboutir quelque part .
Qui sait , peut etre à Genêve .
Cette pensée la fit frissonner , lui rappelant la discussion qu'elle voulait oublier . Pourquoi avoir voulu jouer ? Que croyait elle ? Qu'il s'écrirait "non ne pars pas "? Quelle idiote elle faisait

En soupirant elle donna de grands coups de pieds dans les feuilles puis s'arréta ...elle avait entendu ...
Un ours ? Non pas si prés du village ...un rôdeur plutôt ...et bien sur elle avait laissé son épée et son bouclier à l'auberge !
Alors prenant une grande respiration elle cria comme s'adressant à une troupe nombreuse


Hééééé regardez ! Y a un brigand caché là bas ! Laissez le moi , je vais le découper en rondelles !
Raimbaut

Hééééé regardez ! Y a un brigand caché là bas ! Laissez le moi , je vais le découper en rondelles !


Son sang ne fit qu'un tour... il se voyait déjà découper en petits bouts par une bande assoiffée de sang. Les images des exploits des jumeaux St Jane lui revenaient en mémoire.
Il fit demi tour et se mit à courir comme un fou. Les ronces lui lancinaient les chevilles et les mollets. Il ne prit pas attention à la branche tombée qui barrait son chemin. Lorsque son pied heurta le bois , il n'entendit que le craquement de sa cheville.

Aaahh!

Comprenant que c'était la fin pour lui, il regardait sa maudite cheville qui bleuissait déjà. Il se mit à ramper en se répétant la phrase de la sanguinaire qui n'allait pas tarder à le rattraper. Quel allait être son sort? Tuer sur le coup dans le meilleur des cas, torturé dans une autre hypothèse...

Il stoppa sa fuite et se retourna. Sur le dos le nez vers le ciel,dans un trou que lui offrait la canopée, il répétait à nouveau les mots. C'est alors qu'il se mit à rire, faiblement d'abord, puis de plus en plus fort.

Ça y est il avait reconnu la voix. Ces mots qui auraient dû le terrifier jusqu'à son dernier souffle, étaient finalement loin et changèrent ses grimaces en sourires.

Il benissait le Dieu de la forêt.


Riant toujours il esquissa quatre mots

C'est toi ma reinette....
Meleandre
Le bruit de fuite dans les fourrés ne laissait aucun doute , sa ruse avait marché . Retenant un rire de triomphe elle attendit que le brigand soit loin lorsqu'un bruit de chute et un cri l'alertérent ....zut elle ne pouvait pas le laisser blessé , à la merci des loups quand même ...
Elle en était là , se demandant que faire lorsqu'une voix bien connue la tira d'embarra
s

C'est toi ma reinette....


Raim...Raimbaut ?

Oui aucun doute ...mais alors c'est lui qui était tombé ?

Raimbaut !!! Tu as mal ? t'es blessé ? J'arrive !

AUssitot elle court vers lui , réalisant que sa ruse ... pfff
Raimbaut
Il fut soulagé de la voir arriver. Son visage s'éclaircit. Elle était belle comme une elfe, une sylphide qui tombait du ciel. Son coeur se remit à battre à l'endroit, après la peur, le bonheur de la voir. Et puis elle au moins, n'était pas perdue et elle retrouverait le chemin du village

Ça va ça va.... je crois que je me suis juste tordu la cheville.

Il se releva non sans mal, et fit quelques pas mais s'écroula à nouveau.


Arf...Je crois qu'il va falloir que l'on béquille...

Il lui sourit puis un frisson parcourant son dos


Dis tu me laisse pas mourir ici tout seul hein?


Après tout elle devait encore lui en vouloir de la veille et ce ne serait que justice qu'elle le laisse se débrouiller.
Meleandre
Méléandre accourut , le vit tenter de se relever et retomber aussitôt . Elle s'agenouilla prés de lui pensant qu'encore une fois elle avait fait du mal sans le vouloir
Décidément même la plus infime des grenouilles devait être plus maligne qu'elle !
Pour l'instant il fallait ramener Raimbaut au village


Oui , on...


Mais déja il poursuivait , le ton inquiet

Dis tu me laisse pas mourir ici tout seul hein?


Hannn en fait c'est la tête qui est touchée ! Même un brigand je le laisserai pas ! Tu le savais peut etre pas mais j'ai un coeur et ...

S'interrompant en repensant brusquement à la soirée de la veille , elle se dit que ce n'etait pas le moment de lui en vouloir . Il l'avait blessée sans le vouloir , elle venait de faire pareil

On va béquiller ... aprés tout , on a de l'entrainement nous deux

Glissant un bras sous son épaule elle l'aida à se relever , ils étaient loin de Dié et de son lavoir mais un petit sourire revint sur ses lêvres , avant de réaliser

Euh ...tu connais le chemin hein ?
Raimbaut
Il s'appuya doucement sur elle et lui sourit mais finit par blêmir lorsqu'elle annonça qu'elle ne savait pas où ils étaient.

Bah... euh.... si tu sais si la forêt est à l'est ou à l'ouest du village, je devrais pouvoir retrouver le chemin... sinon... ben... on est mal

Il s'imaginait déjà devoir passer une nuit auprès du feu avec tous les bruits terrifiant d'une forêt en mode nocturne. Quels que soient les animaux, lapin, chouette, furet, inoffensifs ou pas, leur bruit était effrayant.

Même si passer la nuit dans les bras de son amie, près d'un grand feu réchauffant leur corps et leur cœur, en aurait fait rêver plus d'un, et lui le premier... il fallait raison garder.

Il tourna son visage vers elle et dans un sourire se voulant rassurant, alors qu'il ne l'était pas du tout


Alors? Est ou ouest?...
Meleandre
Mel réfléchit ayant toujours eu du mal à se repérer lorsqu'elle se souvint d'un détail

Si ! Quand je suis entrée dans la foret le soleil venait de se lever et il était sur ma ...de ce coté Mel montre sa main droite ah non non , attends ... je me suis retournée pour suivre un papillon , il était jaune ! et le soleil je l'ai regardé quand j'etais dos à la foret ...ou de face , je sais plus ...ça t'aide ?

Comprenant que ses explications n'arrangeront rien elle continue


Ou alors je grimpe à un arbre et je verrai surement le village ou ...

Mel se tait , le regarde , voit qu'il semble un peu pâle

Oh ... tu as mal ?
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