[RP]''et au début il y a une demande"

Jason_ludgaresvissac

L'attente fut brève dans l'antichambre de la salle du Plaid fort fréquentée ce jour là. Les portes furent ouverte et il fut invité à y entrer.
Il remercia le second huissier avant de s'avancer jusqu'au trône puis s'inclina genou à terre nuque ployée devant le monarque de France

Majesté

La voix était neutre et posée, il attendit son ordre pour prendre la parole
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Keyfeya

La tête couronnée sourit davantage à Edouard, qu'elle avait aussi plaisir à revoir, sans doute que Melissandre l'avait relâché de la cave ! Puis elle hocha la tête en direction de Jason, en guise de salut et lança la première parole.

Bonjour Sieur Jason, comment vous portez vous depuis un mois maintenant ? Comment cela s'est -il déroulé pour vous ?

A lui, la parole.
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Jason_ludgaresvissac

La nuque se redresse et les yeux se posent sur la reine. Elle a un air qu'il ne reconnait pas, plus douce, moins glacée.
Il la regarde avant que de prendre la parole, se méfiant quand même. Être trop gentille ne serait-il pas un piège? De toute façon il était là autant se jeter à l'eau. Il respira un bon coup.

Bon jour à vous Majesté, je vais fort bien je vous en remercie. Je me permet quand à moi, de vous féliciter pour votre mine, vous avez l'air resplendissante. Le règne vous va à merveille.

Le mois qui vient de s'écouler c'est bien passé, mon temps étant consacré d'une part à la méditation et à l'étude du Dogme mais aussi à œuvrer pour Argentan et l'Alençon ainsi que je vous en ai fait part dans mes missives.

Sous la direction de son Altesse le Dauphin j'ai donné des cours à l'Université alençonnaise. Et, depuis son départ je continue avec le recteur à tenter de motiver les érudits afin que l'université redémarre ce qui en cette période de retraite n'est point facile, je vous l'assure.
Je réponds aux sollicitations afin de soutenir l'Alençon dans la mesure de mes moyens sans aller au-delà de ce qui m'est permis de faire bien sûr. La mairie a eu de ma part de la farine afin de pourvoir nourrir les habitants et ainsi avoir du bénéfice pour elle et je vais souvent au verger afin qu'elle puisse avoir des fruits à exporter.

Rien de passionnant mais qui m'occupe mes journées et me permet de ne pas m'ennuyer.

Sourit doucement.
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Keyfeya

Cela lui arrivait d'être gentille. A dire vrai cela n'était d'ailleurs pas une question de gentillesse mais de jovialité et si Jason avait bonne mémoire, Keyfeya était plutôt du genre joyeux de base. Aussi n'y avait-il aucune méfiance particulière à avoir.

Nous vous remercions pour le compliment. Durant ce mois, Nous avons pu constater en passant en Alençon que vous étiez Adjoint à l'urbanisme ce dont vous n'aviez pas spécifiquement le droit mais Nous ne vous en avons pas tenu rigueur outre mesure.

Nous sommes heureuse du travail que vous avez pu fournir pour Alençon conjointement avec le Dauphin de France et le Consort pour l'université et de votre initiative de Nous écrire pour demander que vous ne dépassiez pas notre demande. Nous pensons que cette période vous a été profitable et vous avez pu constater qu'en allant chercher des renseignements avant cela posait de manière générale, moins de soucis.

Aussi Nous espérons que vous avez pu réfléchir durant ce mois à la prise en charge de votre propre destinée , vos propres responsabilités, et votre fidélité à la Couronne de France. Avez vous pu prendre conscience de la portée de vos actes ? Avez - vous pu prendre conscience que donner ce courrier de l'Empereur même s'il l'avait déjà, était cependant un acte de trahison envers la France ? Avez- vous pu prendre conscience de votre statut de traître à la Couronne de France et comprendre que celle-ci n'est pas spécialement fermée lorsque l'on fait les choses au regard de ses loys et dans l'ordre ?

Sachez que Nous-même avons réfléchi à votre personne, que la copie de la lettre qui a engendré la dernière annonce de Feue sa Majesté la Reyne, ne sera pas prise en compte n'ayant été source d'aucune enquête et résultat qu'elle émanait bien de votre main. Nous avons également réfléchi durant ce laps de temps au processus de Grâce pour vous mais Nous attendons vos réponses à nos questions pour vous en faire part.

Elle attendit les réponses avant de poursuivre.
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Jason_ludgaresvissac

Il écouta la Reyne avant de répondre

Je tiens à présenter mes excuses pour cette fonction vostre Majesté, le maire d'Argentan n'y est pour rien et suite au courrier que vous m'avez envoyé je lui ai moi même demandé de m'enlever de ce poste. Je ne voulais surtout pas porter atteinte à ma ville et surtout pas que vous pensiez à une provocation de ma part. De fait ce jour je ne suis plus l'adjoint à l'urbanisme.
Je suis heureux si j'ai pu apporter mon aide à sa majesté le Consort ainsi qu'a son Altesse le Dauphin. Et je le ferais de nouveau si besoin s'en faisais sentir.

Il en arrivait à la fameuse lettre et prit une profonde inspiration

J'ai en effet réfléchit quant à mon attachement et ma fidélité à la couronne de France. Je reconnais que donner cette lettre était une trahison envers la Couronne de France et que la sanction qui a suivi était méritée. J'ai faillit à mon serment et j'en ai payé le prix.
Si cela se représentait je me tournerai d'abord vers la Couronne de France afin de prendre conseil sur la conduite à tenir. J'ai appris que je ne devais plus laisser la passion guider mes actes et que la raison était bien meilleure conseillère.

Et c'est pourquoi je m'en remet désormais aux souhaits de vostre Majesté
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Keyfeya

Et la Souveraine de sourire, satisfaite de la réponse. Aussi répondit-elle posément.

Sachez que Nous sommes satisfaite d'entendre vos propos et de votre comportement pendant ce mois. Nous vous croyons donc Sieur Jason et acceptons votre repentance envers la Couronne de France.

Vous savez, il s'agit d'une question de confiance, autant pour vous que pour Nous. Et la confiance est souvent un fil tendu au dessus du vide. Il s'agit de ne pas douter même dans les ténèbres les plus profondes, sans forcément de preuves.

Nous allons faire annonce quand à l'évolution de votre statut. Nous acceptons votre repentance et la pensons véritablement sincère, aussi Nous vous proposons d'entamer votre processus de réparation envers la Couronne de France. Vous serez sous l'autorité du Dauphin de France qui au sortir de cette salle, vous écrira promptement. Nous avons choisi de vous mettre une période probatoire de 3 mois où vous aurez la charge de remettre à jour l'historique des annonces royales . Son Altesse Royale pourra bien évidemment vous confier d'autres missions.

Vous pourrez de nouveau avoir un poste au sein d'une province sauf Régnant pour l'instant, cependant Nous souhaitons que vous sortiez de vos habitudes qu'est l'Alençon afin de vous voir prendre un engagement plus large pour la Couronne de France et que vous intégriez une Institution Royale, aussi le Grand Prévôt de France va également vous contacter pour des missions qu'il aura à vous confier. Missions qui concernent bien évidemment la sécurité du Royaume de France mais aussi toute mission qu'il décidera de vous faire faire au sein de la Grande Prévôté qui pourrait servir la Couronne de France.

Bien évidemment si un conflit venait à naître qui mettrait en danger l'intégrité du Royaume de France vous devrez prendre les armes sur le champ de bataille en priorité pour celle-ci, sur ordre de la Couronne de France.

Au terme de cela, Nous ferons annonce de votre Grâce. Etes-vous en accord avec les conditions que Nous venons d'exposer ?
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Jason_ludgaresvissac

Regarde la souveraine déçu, mais déçu... Certes sa situation n'allait pas se régler en un claquement de doigt, certes la trahison n'était pas à prendre à la légère et il avait souffert de ce statut au-delà de ce que pouvait endurer un fidèle serviteur du Royaume. Mais encore traître pendant trois longs mois. Sachant que les souverains mourraient souvent en six mois et qu'elle serait peut être morte quand il arriverait au terme de la punition qu'elle lui inffligeait, comme si il n'avait pas été assez puni. Et qu'il lui faudrait peut être recommencer au bon vouloir du prochain, voire indéfiniment... Visiblement il était un jouet dont on aimait se servir... Il respira un bon coup alea jacta est*.

Majesté, je me suis souvent battu pour le royaume vous le savez, vous me connaissez. Je reconnais mes fautes et ma punition a été longue, trop longue pour moi.

Je travaillerais avec le Dauphin et serait pour lui une aide précieuse.

J'assumerais les charges demandées à la prévôté. Et si le Royaume a besoin de mon épée je serais là pour le défendre. Je l'ai toujours défendu et le ferais sans aucune crainte quitte à donner ma vie.

Il attendit la réponse.

*Le sort en est jeté
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Keyfeya

Ah si la Souveraine avait eu le don de lire dans les pensées, sans doute elle-même aurait révisé son jugement quant à la sincérité de la repentance et de la prise de conscience des erreurs du Sieur Jason. Et si Jason voyait plus loin que le bout de son nez, et connaissait un peu la Souveraine, d'ailleurs il la connaissait un peu, il aurait sans doute mis de la parcimonie dans ses idées et sa soit disant déception. Car elle n'était pas femme à laisser ses dossiers au suivant et que si le travail que le traître fournissait était bon, assidu et son engagement sans faille, elle en aurait sans doute raccourci la durée.

Bien. Tenez vous alors prêt à sortir de votre province. Le Grand Prévôt de France a des missions à vous confier pour la sécurité du Royaume qui exigeront de vous de la disponibilité et de la mobilité.

Nous allons avertir son Altesse Royale Alvira ainsi que le Grand Prévôt de vous contacter dans les plus brefs délais. De notre côté, Nous allons préparer votre annonce et gardons une préparation de votre Grâce sous le coude afin de la diffuser le plus rapidement possible si votre travail pour la Couronne est à la hauteur de vos propos.

Ceci n'est aucunement une punition mais un rachat envers la Couronne de France, un engagement fort de fidélité, votre statut évolue, prenez le temps d'y réfléchir sereinement et de mesurer la chance que Nous vous offrons de montrer à quel point vous êtes attaché à la Couronne de France.

Nous restons bien évidemment comme durant ce mois passé, à disposition pour répondre à d’éventuelles questions de votre part.

Si vous n'avez pas d'autres questions, Nous allons donc préparer cela et vous laisser.

Alea jacta est en effet.
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Jason_ludgaresvissac

La déception passée, il reprit espoir et un sourire vint illuminer son visage si sombre quelques minutes avant. Il allait devoir laisser sa famille derrière lui et ses amis mais un voyage ne serait pas pour lui déplaire. L'immobilité ne lui seyait pas et il allait pouvoir prouver qu'il n'était ni ingrat, ni arrogant, ni une espèce de monstre, bref tout qu'on voulait lui coller à la peau.

A toute chose il y a une raison bonne ou mauvaise. Il avait vu des dos autrefois amis se tourner, d'autres mains qu'il ne connaissait pas se tendre. Il avait fait la part des choses bien des fois et là, la reine lui tendait une main. Il n'était pas là pour cracher sur ce qu'elle lui offrait et il prenait la chance de pouvoir se faire pardonner.
Puisqu'il devrait partir trois mois il le ferait et qu'était ce au regard des huit mois qui venaient de s'écouler. Il s'en remettait au Très Haut pour qu'au terme des 3 mois il puisse enfin entrevoir le bout du tunnel. Il ferait tout pour reprendre une vie normale, tout pour pouvoir de nouveau goûter à la liberté, tout pour effacer l’infamie dont il se serait bien passé. Il aimait le royaume et sa déchéance avait été un crève cœur. Plus jamais!

Merci Majesté. Il en sera donc fait selon vos ordres. Je prépare mes affaires dès rentré en Alençon et je serais prêt à prendre la route quand vos ordres arriveront.

Il hésita encore puis se lança:

Je ne serais pas un ingrat. Je mesure la chance qui m'est offerte.

Puis attendit qu’elle se retire pour partir à son tour
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Keyfeya

Et la Souveraine prit note mentalement de ce qu'elle avait à faire, l'annonce ne tarderait pas à sortir puisqu'elle s'y attellerait rapidement. Puis elle se leva de son trône.

Nous ne le sommes point également Sieur Jason. Aussi si votre engagement est sérieux, Nous ne serons pas ingrate non plus. Bon retour chez vous.

Elle le salua avant de partir, et s'en alla prévenir et faire son annonce.
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Jason_ludgaresvissac

Il s'incline alors que la reyne quitte la salle du Plaid, puis quitte les lieux à son tour
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''et au début il y a une demande"

Jason_ludgaresvissac

Regarde la reine:

Souffrez Majesté que je ne vous ai accusé de rien et que si un monarque fait le vide à son arrivée pour y placer ses amis, il y en est qui on plus de classe que d'autres et font passer l'intérêt du royaume avant tout le reste.

Et si vous ne voulez pas ma mort d'autres la souhaitent je peux vous le garantir. Preuve en est du message qui a été donné et qui est un faux grossier.
Vous venez de le dire vous-même: vous avez été surintendante des finances en Normandie et tout s’est bien passé. Aucun denier n'a été ni détourné ni volé. Pourquoi le ferais-je maintenant sachant qu'on m'attend au tournant.

Esquisse un sourire:

La politique est ce qu’elle est Majesté et vous le savez autant que moi vous en avez l'expérience. Un adversaire est une personne à abattre par tous les moyens et vous vous faites des ennemis encore plus que des amis.
Chacun avance ses billes pour savoir ce que l'autre veut faire et on introduit des fouineurs d'un côté comme de l'autre pour savoir à l'avance comment frapper l'autre. Rien de nouveau ni d'étonnant à ça. Un chose est sûre les hautes instances ont fait ces élections et nul ne peut interdire à l'autre de se présenter comme il le veut avec qui il veut.

Puis redevient sérieux:

Comme je l’ai dit la lettre je l'ai montré à l'Empereur mais il me l'a dit: il savait déjà tout de son contenu. Par qui comment? Je ne saurais le dire on était trois uniquement ce soir là. Des oreilles il n'y en avait pas et je ne referais pas l'histoire. Une chose est sûre tout ceci a été redit à la reine Lafa dans le but de me nuire et que la punition soit la plus terrible possible. Je ne minimise pas mais je relativise: la lettre n'a été qu'un prétexte, la cabale avait été déclenchée avant preuve en est des retraits de mes postes dont un qui me laisse un goût amer dans la bouche tellement je l'aimais.

Des regrets j'en ai: avoir fait confiance, avoir été naïf. La lettre n'aurait jamais du être donnée. La reine Lafa a eu une sagesse: celle de me punir et depuis je suis moins naïf et j'ai pu aussi voir qui étaient mes amis et mes ennemis. Certains se sont révélés les pires crapules que la terre ait eu. D'autres ont été un soutien sans faille risquant leur vie, leur sort pour moi et c'est pour eux que je viens demander grâce.

Soupire ne sachant plus quoi argumenter

Majesté pour vous prouver ma bonne foi, je vous demanderais humblement de me mettre sous la tutelle d'un feudataire. Ensuite, seulement, vous m'accorderez ou non votre grâce.
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Keyfeya

Elle n'avait fait qu'exposer des faits et voilà que le Sieur Jason s'emballait, voir haussait le ton et tout ce qu'il allait finir par récolter à parler avec autant d'agressivité envers la Reyne, c'était sans doute une torgnole maison de la Prévôté de Paris. Elle l'écouta cependant jusqu'au bout, haussant légèrement les sourcils de temps à autres et se pencha vers son page, lui murmurant quelques mots avant qu'il ne file vers son bureau. Puis n'ayant perdu aucun calme, elle répondit donc, se remettant dans sa position initiale.

Pardonnez- Nous, mais vous êtes bien ici pour demander une Grâce Royale non ?

Nous n'avons fait qu'exposer des faits sans aucun parti pris, faits qui vous ont conduit à perdre vos charges et ont conduit à votre statut de traître. Qui ont engendré un plaid et deux annonces royales. Il nous semblait normal de revenir dessus. Lorsque l'on vient demander une grâce, il ne s'agit pas que de dire le mot. Vous arrivez devant Nous en nous disant que Feue sa Majesté Lafa vous a sanctionné avec sagesse, vous nous dites que vous avez des regrets et quand justement Nous vous demandons de nous parler des faits et de votre implication dans ceux-ci, vous nous dites que vous n'avez rien fait. Donc quel regret pouvez-vous bien avoir puisque vous n'avez rien fait ? Quelle sagesse a pu avoir la sanction de Feue sa Majesté Lafa si vous n'étiez responsable de rien en vérité ?

Tout ce que Nous pouvons constater Sieur Jason de Vissac, c'est que soit vous niez encore votre implication dans les faits qui vous sont reprochés et que vous êtes comme l'agneau qui vient de naître, que tout cela n'était qu'un complot visant à vous saborder mais dans ce cas vous ne pouvez pas dire que Feue sa Majesté Lafa vous a sanctionné avec sagesse et en éprouver des regrets, donc d'emblée, vous arrivez ici en nous mentant.

Soit vous acceptez d'avoir eu réellement une implication dans au moins un des faits ayant conduit à votre statut de traître, et dans ce cas, Nous pouvons comprendre les regrets.

L'accusation qui vous a conduit à votre statut de traître, ne relevait pas que de l'accusation de votre ancienne femme, si on en croit l'enquête qui a eu lieu, elle ne relevait pas seulement de l'accusation faite à votre encontre par Maltea Di Favara et là où Nous relevons encore une contradiction dans votre discours, c'est que cette Dame justement avait toutes les raisons de ne pas témoigner étant donné qu'elle n'avait aucun intérêt à donner raison à Feue sa Majesté Lafa puisqu'elle avait été remercié de son statut de Pair de France par sa Majesté en personne.

Si sa Majesté Lafa, comme vous le prétendez avait voulu lancer une cabale contre tous les soutiens de son prédécesseur, Feu sa Majesté Lanfeust, Nous pensons qu'elle a pourtant gardé au sein des Institutions de France bien des personnes ayant pourtant travaillé et soutenu celui-ci. Tout le monde ne s'est pas vu affublé du statut de traître sous prétexte qu'il était lié à celui-ci. Nous ne nous attarderons pas sur ce que vos propos peuvent suggérer sur notre propre façon de régner et ce sous-entendu malsain que les Souverains jettent l'opprobre sur les liens de leurs prédécesseurs, Nous ne nous sentons pas visé.

Nous aurions pu entendre que vous n'aviez pas forcément de responsabilités dans tous les faits qui vous ont été reprochés, cependant à vous entendre, vous n'avez aucun rapport avec aucun d'entre eux.

Le page revint avec des rouleaux de parchemins et resta aux côtés de la Reyne sans rien dire. Les jambes se décroisèrent pour se recroiser dans l'autre sens.

Sieur Jason, vous venez encore Nous accuser de faire partie de ce complot qui vise à mentir pour vous voir encore tomber, mais Nous n'avons jamais eu aucun problème avec vous personnellement, la seule fois où Nous nous sommes rencontrés, tout s'est toujours bien passé en Normandie alors que Nous étions surintendante. Ne venez donc pas retourner la situation à notre encontre. Nous ne souhaitons pas votre mort, Nous aurions souhaité mieux cependant, de l'honnêteté avant toute chose et une reconnaissance de responsabilité pour pouvoir avoir une forme de sincérité dans l'amende honorable que vous deviez faire en demandant Grâce.

Et pour ce qui est de votre accointance au traître Basile de Pelamourgue, si vous connaissiez un peu les lois du Royaume de France, il ne s'agit pas d'entretenir de simples liens d'amitié avec un traître mais vous vous êtes affiché en place public avec Basile comme soutien lors des élections et comme Nous n'avons rien à cacher Sieur Jason, Nous avons les interventions qu'il a pu faire sur ses propres idées au sein de votre QG, ses projets sur l'autonomie des provinces, sur l'autonomie héraldique et judiciaire, puisque en effet, un de vos amis Nous fournit des informations. Nous pouvons vous les montrer si vous le souhaitez. Ainsi, il s'agit davantage que de boire un verre ou de discuter du dernier match de soule devant un bon repas. Mais là, encore vous préférez nier, plutôt que d'admettre simplement la réalité. Nulle vie privée là-dedans mais bien vie politique et vie publique.

La Reyne haussa les épaules. Posant un de ses coudes sur l'accoudoir du trône.

Dans une affaire de responsabilité, Sieur Jason souvent plusieurs personnes peuvent être en cause et dans le cas de votre nomination au poste de recteur, vous en avez une part. A savoir agir en homme responsable et refuser d'être nommé avant que de passer au plaid devant Nous. Nous ne nions pas que plusieurs responsabilités sont en cause dans ce cas, mais que Nous sachions, vous êtes un homme adulte, mature et en connaissance de votre statut, vous auriez dû refuser plutôt que d'accepter de bafouer les lois royales, vous qui souhaitez tant servir le Royaume.

Le regard n'ayant pas changé de direction. Elle fit une légère pause avant de reprendre.

Ainsi Sieur Jason si vous n'avez aucune responsabilité dans aucune affaire, que rien n'a jamais été de votre faute, qu'aucune sincère rédemption n'émane de votre bouche, Nous ne pouvons permettre d' engager un processus de réparation des torts que vous avez commis envers la Couronne de France en acceptant que vous repreniez une charge au sein de n'importe quelle Institution Royale ou Provinciale pour un temps donné, qui pourrait vous conduire à une Grâce.
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Emma_castelviray

La jeune Duchesse rendit le sourire à la souveraine avant de se figer, on allait introduire le requérant.
Personne n'avait pu la voir entrer avec le prévôt puisqu'ils étaient passés par une porte secrète et donc *Jason* ne pouvait pas voir l'inspection de la capitaine.

Quand la personne entra, elle lui lança un drôle de regard, elle se demanda si quelque chose clochait sur elle, machinalement elle baissa ses yeux pour se regarder, ne voyant rien elle ne chercha pas plus loin. Elle ne le connaissait pas du tout, elle avait entendu son nom une ou deux fois et encore. Elle était là pour faire son travail et uniquement celui-ci, sans porter aucun jugement de qui venait mander audience auprès de la souveraine certains avaient le don pour se faire des films tout seul. donc, elle ne prêta aucune attention à l'échange, ça lui importait peu et ce n'était pas son devoir en ce lieu, seul la sécurité de la reine comptait, c'était bien la le but de leur présence, leur rôle dans tous les lieux ou se rendait la souveraine. La Dragon rendit le regard à son prince d'un sourire franc.
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Jason_ludgaresvissac

Il aurait pu prendre la parole une bonne heure et détailler point par point ce qui lui était reproché. Mais quel sens aurait eu une discussion si une seule personne parlait?
Il leva un sourcil à l'exposé de tous les griefs certains frôlaient le ridicule tellement c'était grossièrement monté. D'autres..... Prenant un temps de réflexion il répondit:

Vous le savez comme moi, Majesté, le jeu quand quelqu'un prend du pouvoir est d'essayer par tous les moyens de prendre son poste et tous les moyens sont bons.
Par contre mon statut de traître n'est apparut qu'il y a de cela 8 mois lors de la première annonce de feu la reyne de France lorsqu'elle à déclarée félonne mon ex épouse. Comme vous le savez, j'ai partagé sa disgrâce. Il me semblait normal dans mon rôle d'époux que de partager autant le bon que le mauvais. Un époux quittant sa femme au premier accroc est-il un bon époux? Des époux ne se soutenant pas sont-ils amenés à former un couple? Je ne le pense pas.
Le premier fait que vous citez, n'a juste eu comme conséquence que m'enlever de mes charges. Mais je n'en fus guère surpris. Il est de bon ton quand un roy meurt et qu'un autre arrive de faire valser les sièges et de virer les "amis" de son prédécesseur.

Quand feu la reyne de France m'a sommé de me présenter au Plaid pour divulgation d'une liste secrète dont la divulgation mettait en péril la sécurité du royaume, je vous le redis à vous comme je le lui ai dit à l'époque:
Je n'ai fait aucune copie de quelque liste que ce soit. De par ma fonction je n'ai jamais eu en main aucune liste et de mémoire aucune n'a été lue devant moi, mais sur ce dernier point je peux me tromper les faits datant de plus de 10 mois en arrière et ce bien avant la déclaration de ma traîtrise.
Je sais Majesté quelles sont mes priorités et mes devoirs. La seule chose qui se trouvait chez moi dans mon bureau était le brouillon de mes recherches quant à un menu pour mon mariage, rien de plus. Donc non, je n'ai copié nulle part cette fameuse liste, je le réaffirme encore aujourd'hui. De ce que je sais cette liste secrète était la liste des invités à un repas avec la reine. Que ces repas soient de nature à être tellement secrets qu'on en vienne à me virer de ma charge pourquoi pas, mais les invités à ce repas ne seraient pas restés longtemps secrets tout se sachant vite en ce bas monde surtout quand il s'agit de la couronne.

Il soupira et repris ses explications.

Si, chez moi, je venais à parler de ma charge et de ce que je faisais de mes journées à la Maison Royale cela se passait dans le huis clos de la couche maritale. Je suppute que l'on pensait que cette diffusion venait de mon ex épouse, puisque elle seule pouvait avoir vu cette liste de par sa fonction de GARF. Il est curieux de voir que l'on m'ai laissé à la suite de cette affaire mon poste d'Ambassadeur Royal. Poste dont j'ai démissionné moi-même un mois après cette affaire.

Ensuite sachez cette affaire est venue parce que je refusais que certaines personnes se présentent en mes terres lors de mes noces. Si ces mêmes personnes se sont senties frustrées vous m'en voyez marri mais en ce jour spécial je pensais avoir tout loisir d'y inviter qui je voulais. Un mariage est une cérémonie privée et je n'ai pas à m'excuser d'avoir invité qui je voulais à cette cérémonie. Delà sont partis tous mes ennuis. Il est dommage qu'une seule personne puisse mettre à mal une autre et qu'on la croie sans coup férir, sur son visage si beau soit-il.

Prenant un temps de réflexion le Ludgarès de Vissac reprit

Pour ce qui est du courrier privé remis à l'Empereur, j’ai toujours nié avoir donné la lettre. L'empereur était déjà au courant de cette lettre et de son contenu avant même que moi je le sois. Il faut encore et encore revenir dessus? Des personnes se sont basées sur des dires et des rumeurs pour m'accuser. Mon ex femme m'a accusé pour faire plaisir à une femme qui venait de se faire virer comme une malpropre de la Hérauderie, et de la Pairie aussi d'ailleurs, et qui n'y a vu qu'une façon de se venger.
Si j’ai capitulé c'est parce que j'en avais assez des pressions de tout genre. On me voulait traître ? Eh bien soit amusez-vous faites de moi ce que vous voulez, prenez plaisir à faire de moi un moins que rien. Et ça apporte quoi à ces gens ? Rien finalement. Ils sont heureux ? Grand bien leur fasse.

Fait un geste de lassitude:

Ensuite le fameux courrier qui serait de ma main. Tous ceux qui ont eu entre les mains mes courriers savent que c'était un faux grossier.

JAMAIS au grand JAMAIS je n'intitule mes courriers de la sorte. L'écriture est grossière, le français malpropre. Je sais écrire et sans faute, ni tournures de phrases ridicules. Et mes intitulés sont toujours ainsi:

, je n'utilise jamais une autre en-tête.
En plus les courriers que j'écris sont dans un français bien plus correct que celui employé. Il y a des fautes grossières que seul un non lettré peut faire. D'autre part, quiconque a régné sur un duché, quel qu'il soit, ne le confondra jamais avec un comté à moins de ne point en faire la différence.

Et enfin vous me reprochez le soutien du sieur Basile de Pélamourgue lors des dernières élections royales. Dois je entendre par là Majesté que vous avez pu constater par vous même de qui entrait dans mes locaux ? Je ne peux donc voir personne puisque ce que vous me reprochez pourrait l'être à d'autres qui me parlent. N'est-ce pas là une ingérence dans ma vie privée ? Vous comptez mettre un garde devant ma porte de maison pour empêcher quiconque d'entrer ou sortir ?
Est-ce à dire que vous cherchez ma mort ? Non seulement on me prend des terres, mes emplois mais là ma vie ?

Franchement les manigances des suppôts de la royauté n'avaient que ça en tête : la mort de ceux qui les gênaient. Basse vengeance de ceux qui tenaient au pouvoir encore plus qu'une sangsue.

Pour finir sur l'Alençon, oui on m'a nommé et alors ? Est-ce à moi de faire une annonce pour chercher un remplaçant ? Était-ce à moi de faire un débat au sein du conseil pour remplacer la rectrice ? Comment peut-on me rendre responsable de ça ? Votre officier royal m'a proposé comme remplaçant aux vus et aux sus de tous en université et pour rendre service j’ai accepté le poste pour un mois. Il est vrai qu'en un mois je vais pouvoir fomenter un complot pour renverser la royauté, surtout au poste de recteur grâce aux cours de grec ou de latin.
Je pense majesté que la nomination d'un recteur n'engendre pas une annonce à vos services royaux à chaque fois. Et puis vous avez un Secrétaire d'état qui doit faire le relais. A lui de dire ce qui se passe et qui parait contraire aux lois non ? Si la rectrice et le secrétaire d'état, officier royaux, et qui plus est ancien juge de la cour d'appel pour l'un des deux et donc devant connaitre les lois par cœur, n'ont pas vu malice comment voulez -vous que moi je vois un problème dans ma nomination?

Il en avait marre. Pourquoi était-il venu se fourvoyer là quand il voyait qu'on le menaçait encore ici alors qu'il ne voulait qu'une chose... La tranquillité.

édit pour correction de fautes de français

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Lionel.parfait

Tout semblait bien débuter dans les premiers échanges. Le regard du jeune prince passait de Sa Majesté à l'homme qui s'était présenté à elle et qui n'était autre que Messire de Vissac.
Il avait entendu parlé de lui, rien de plus compliqué quand l'ancienne souveraine avait donné des restrictions le concernant.

D'ailleurs heureusement que Lionel était passé par les passages secret qui donnait directement à la Salle du Plaid donc personne qui était hors de la salle n'avait pu le voir entrer. Et il était rare que les personnes ne pénètrent la salle en l'absence de Sa Majesté.
Lionel était à l'écoute du discourt et ainsi donc l'homme était venu plaider sa cause. Après quoi de plus normal, on peut toujours tenter et on verra au résultat.

Par habitude la dextre de Lionel caressait avec beaucoup de lenteur et de discrétion le pommeau de son épée, un petit regard vers son second, le Capitaine Emma puis son regard passait de nouveau entre Sa Majesté et le Messire de Vissac.
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Keyfeya

La Reyne ne cilla pas, elle écouta avec attention, ce que Jason de Vissac avait à dire et sans doute qu'à la fin, elle aurait pu commencer sa réponse par un : " C'est un peu court, jeune homme" cependant elle s'employa à répondre à la question en premier lieu.

Vous commencez enfin par le bon bout et Nous ne pouvons nier que le fait de venir Nous rencontrer en plaid est donc le premier pas de la réponse à la question que vous posez.

Vous avez cependant fait jusqu'alors les choses à l'envers. Il est dommage que votre statut de traître à la Couronne de France ne vous apparaisse qu'à présent et qu'ainsi le seul droit dont vous bénéficiez, à savoir le plaid n'arrive qu'après que vous ayez bafoué cette loi. Vous ne pouviez vous engager dans aucune institution royale et provinciale et pourtant vous l'avez fait. Nous vous renvoyons donc à l'ordonnance faite sous Feu sa Majesté Lanfeust de Troy sur le statut des félons, traîtres et ennemis de la Couronne de France.

Ce qui Nous gène d'autant plus, c'est que cette nomination au poste de recteur a été d'une découverte fortuite, et qu'elle n'a bénéficié d'aucune annonce officielle, ni d'aucune discussion visiblement au sein du conseil ducal d'Alençon.

Pour vous répondre donc, respecter les lois royales dans un premier temps, rencontrer au plaid le Souverain de France si celui-ci le veut bien, voilà qui est fait, j'aime à entendre que vous resterez donc le strict cadre de la loi maintenant. Le reste, Nous appartient donc.

Lissant doucement les pans de sa robe du plat de la main, la Reyne prit une pause, avant de reprendre.

Ainsi Sieur de Vissac, commençons par le début et dans un premier temps, Nous souhaitons vous entendre sur les faits qui vous ont été et sont reprochés et sur votre implication précise quant à ceux-ci.

En premier lieu, le plaid demandé par feue sa Majesté Lafa de Bussac, quand à votre implication dans le dévoilement d'une liste d'invités dans le cadre de votre charge d'Officier Royal de la Maison Royale et qui vous valu d'être révoqué de vos charges au sein des offices royaux.

Ensuite, quant à l'affaire qui vous valu votre statut présent de traître, à savoir la divulgation d'un courrier en provenance de nos Ambassades rédigé à l'attention de votre épouse d'alors, remis à l'Empereur, Feu Elias Juliani Fauville de Talleyrand Cheroy ainsi que votre implication quand à la déstabilisation du règne de Feu sa Majesté Lafa et donc de la Couronne, au regard des négociations avec l'Empire.

De même quant à la déclaration royale, du 30 Mars dernier, vous impliquant vous et votre famille dans la corruption de conseillers Comtaux et Ducaux au sein des provinces du Royaume et principalement dans les accusations portées à votre encontre dans l'organisation du vol et la déstabilisation du Duché d'Orléans par le traître Manasses, où vous n'êtes pas sans savoir qu'un courrier de votre main a été dévoilé vous impliquant dans cette affaire.

Nous rajouterons à cela votre accointance au traître Basile de Pélamourgue - qui a fait coulé tant d'encre et de sang durant le règne de Feu sa Majesté Lanfeust - de part ses velléités indépendantistes au sein d'une de nos Provinces Vassales, la Touraine et son alliance avec les angevins pour en arriver à ses fins, avec lequel vous vous êtes affiché publiquement encore durant les dernières élections royales. Vous n'êtes pas sans savoir que l'association à un traître, à un ennemi ou à un félon à la Couronne de France, ne peut que nuire et faire rejaillir encore davantage sur vous, l'opprobre de son statut.

Elle avait évoqué des faits, des faits qui avaient conduit surement le Sieur Jason à son statut de traître, ou qui pouvaient constituer des circonstances aggravantes. Elle entendait donc avoir la version sur chacun de ses faits, du demandeur de la Grâce.
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Keyfeya

Quand on avait des gens compétents à la Prévôté de Paris, autant qu'ils servent. Sans avoir peur qu'on ne vienne lui sauter à la gorge, on ne reçoit pas du bourgeois comme on reçoit du traître. De plus, depuis qu'elle était élue on ne lui lâchait plus le train de manière générale et c'est limite si le couple Royal ne devait pas dormir tantôt avec le nouveau Capitaine de la Garde Royale, tantôt avec le Prévôt de Paris bien calé dans leur lit entre le Roy et la Reyne.

Et cette dernière hocha la tête quand Jason la salua, mettant genou en terre, son regard en effet se posa sur lui, n'exprimant strictement rien. Ni mépris, ni surprise. Rien. En cet instant, elle ne pensait à rien, l'esprit complètement vierge de jugements ou de sentiments.

La Souveraine pensait que demander une grâce venait d'ailleurs davantage de la personne qui la demandait que d'elle. C'était en réalité d'ailleurs le cas, surtout sur le début. Elle n'avait donc aucun parti pris de prime abord, juste quelques faits venants d'Alençon qui s'étaient déroulés, il y a peu. Ainsi rien ne bougea, ni les mains sur sa robe noire, ni un muscle du visage. On ne pouvait lire ni sourire, ni rictus.

Nous vous écoutons.

Elle était là pour écouter dans un premier temps. Le retour viendrait plus tard. Parfaitement calme.
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Jason_ludgaresvissac

Impassible, il redresse la tête à l'invitation de la Reyne à s'exprimer. Voix au timbre neutre, mais suffisamment claire pour être entendue

Vostre Majesté si en ce jour j'ai demandé audience c'est pour obtenir grâce pour mes actions passées dont je me repends. J'ai en octobre de l'année dernière agit en dépit du bon sens, la colère l'ayant emporté sur la raison. J'ai de ce fait pour l'unique fois de ma vie mis à mal le royaume de France.
Je ne revendrais pas sur l'accusation faites par mon ex femme à mon encontre, sur des papiers qui auraient été donnés par moi. L'enquête a eut lieu, elle a donné ce qu'elle a donné et je voudrais tourner la page sur ces faits. C'était grave. Hautement répréhensible. Des regrets j'en ai eu, j'en ai encore, et j'en aurais encore et pendant longtemps.

Feu sa Majesté Lafa m'a sanctionné avec sagesse et je l'ai accepté sans broncher.

Je viens aujourd'hui car mon coeur saigne.
De tout temps j’ai eu à cœur de servir le royaume.
De tout temps mon épée a atteint ceux qui voulaient l'attaquer.
Mes états de services ont toujours été pour le bien.

Et aujourd'hui....

Il s'arrête ayant bien du mal à continuer

J'ai continué malgré tout à servir la couronne par l'entremise du duché d'Alençon en administrant la ville d'Argentan jusqu'au mois de mars dernier, me retirant ensuite de la vie politique dès qu'une personne a été trouvée pour prendre ma place.
J'ai aussi aidé le duché alençonnais en œuvrant en tant que fonctionnaire au traitement de dossiers pour les institutions, commerce ou autre, quand personne d'autre ne se manifestait pour le faire. Etant un des rares à pouvoir travailler sur les dossier militaires servant à monter les armées j'ai par trois fois épaulé les chefs d'armées dans leurs taches.
Dernièrement la rectrice dame Neymo de Boleyne m'a demandé d'assurer l'intérim à l'université d'Alençon faute de trouver des personnes compétentes. Durant sept jours j'ai tenté de ramener vie à cette administration qui se mourrait et nous avons vu avec plaisir les étudiants reprendre le chemin des bancs de l'université. Cela n'a pas été fait pour vous froisser Majesté et si j'avais su que par mon statut de traître cela mettait à mal la sécurité du duché sachez que jamais je n"aurais accepté cette fonction.
Aujourd'hui l'Université est fermée forçant les érudits à se déplacer hors duché s'ils veulent parfaire leurs études. J'ai aussi demandé à la Duchesse actuelle d'Alençon de ne plus me confier à traiter de dossiers sur les institutions ou autre ne voulant surtout pas qu'elle enfreigne la loi et mette le duché en danger.

Il avait tout résumé, sans malice juste en donnant les faits tels qu'ils étaient.

Aujourd'hui je ne peux plus servir, je ne peux plus faire ce dont j’ai de tout temps été fier.
Pire encore ceux qui m'aident et veulent que je retrouve ma dignité d'homme lige, se retrouvent menacés de sanctions.
Je suis dévoué au Royaume de France, mes états de services en sont la parfaite illustration
Je suis las aujourd'hui de ne pouvoir faire ce pour quoi je suis né.
Servir est mon seul crédo.

Je veux retrouver la joie de servir Majesté. Servir le Royaume, le duché, le peuple et Vous.

Que faut-il que je fasse pour retrouver cette dignité?
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Edouard_de_noireterr

C'est bon ? Vous avez réglé vos problèmes familiaux ? Ou vous avez besoin d'une conciliation ?

Le ton est un peu sec certes, mais bon. Faut pas pousser, demander à la garde de virer le fils, c'est pas trop leur rôle.

Je note que vous souhaitez être seul, et je vais faire remonter l'information. Vous pouvez attendre ici.

Puis, il lit la lettre, petit sourire. Il fait appeler un page pour une réponse écrite.
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Merci Jd Alvira !

Lionel.parfait

Cela ne faisait pas trop longtemps que la Prévôté de Paris avait vu sa compétence être étendu et ce n'était pas sans déplaire à l'ensemble de l'équipe. Cela permettait à cette dernière de pouvoir être actif.

Le Prévôt de Paris était accompagné de son second, le Capitaine de Castelviray, ils avaient emprunté les passages secret pour arrivé à destination et surtout sans se faire voir dans un premier temps. Lionel avait pris connaissance des personnes présentes et ou elle se situait lors du déplacement. Une fois arrivé sur place, les deux membres de la Prévôté de Paris prirent place dans la salle dans dire un mot tout deux bien concentré dans leur travail.

Ils étaient en place et Lionel ferait un petit signe à Sa Majesté pour lui signifier qu'ils sont présent.
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Emma_castelviray

Voilà que le prince corbeau l'entrainait dans des passages obscurs qu'Emma ne connaissait pas encore, elle fut surprise d’arriver dans un couloir du Louvre, quelle rapidité depuis les locaux de la Grande Prévôté de France.

Elle réajusta son uniforme et ses armes avant de suivre les pas de son supérieur. Elle resta en retrait mais n'oublia pas de jeter un premier regard vers toutes les sorties possibles au cas où il faudrait agir. Une fois cet aperçu fait, elle analysa la situation même si son chef lui avait glissé l'ordre de mission demandée par la reine.
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Keyfeya

L'été avait pris sa place en le Royaume de France et la chaleur à l'extérieur était écrasante, certes il était agréable après les mois d'hiver et un printemps plutôt morne de profiter d'un radieux soleil mais les chaleurs écrasantes faisaient que la plupart du jour, ceux qui le pouvaient se terraient derrière les épais murs de leurs châteaux et ne sortaient que tôt le matin ou dans la soirée.

Ce jour cependant, il semblerait que beaucoup de monde s'était décidé à sortir pour se réfugier dans des murs plus épais, ceux du Louvre et de la salle du plaid. A croire que l'on se donnait rendez-vous en ce jour de fin de semaine, qui normalement aurait dû pousser vers le tranquille repos dominical. La Souveraine profitait d'ailleurs de ce ralentissement qu'elle avait pu observer pour avancer sur des dossiers d'importance et travailler au calme de son bureau.

Une fin de semaine toute autre qu'à l'accoutumée l'attendait visiblement, la semaine avait été passablement agitée dans les salons ainsi point de tranquillité espérée. Ayant fait le nécessaire et s'assurant que le demandeur du plaid de l'heure serait donc seul à se présenter, que la Prévôté de Paris avait reçu ses ordres, la Souveraine termina son verre de vin frais après l'entretien avec son Altesse Aloara pour entrer de nouveau par la porte dérobée du fond de la salle.

Elle salua d'un hochement de tête et d'un sourire, le Blanc-Combaz ainsi que son acolyte Emma , s'installa sur son trône, croisa les jambes, et croisant ses mains sur ses cuisses, patiemment. Elle était vêtue d'une robe noire qui restait au delà de sa folie pour le rose, sa couleur préférée et la soierie luisante des pans de tissus lui donnait des luminescences argentées à la lueur de la pièce. Cheveux d'ébène, masque d'albâtre, regard océanique, elle attendit que l'on annonce.
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Edouard_de_noireterr

Et qui de mieux pour annoncer une reine qu'un huissier royal ? Je ne sais pas. De toute façon, maintenant que le narrateur a commencé, l'annonce va être faite, j'aime autant vous le dire.

Sourire aux lèvres, il hocha la tête en direction de des membres de la prévôté, et non des moindres pour qu'il s'agissait du prévôt et de son second, du beau monde, et fort rapide. Satisfait, le huissier le remercia d'un discret signe de tête.

Puis, il se tourna vers la reine, et lui sourit.

Sa Majesté Keyfeya Romanova, Reine de France !

Y'avait pas à... Y'avait pas à dire, ça claquait comme titre, c'est tout. Puis il se tourna vers Jason resté seul et lui fit signe de s'approcher. Il l'annonça alors :

Jason Ludgarès de Vissac

Simple, sobre efficace. Il fit quelques pas en arrière, pour laisser à la prévôté le champ libre, ça serait con d'encombrer.
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Merci Jd Alvira !

Jason_ludgaresvissac

Il se retourna en entendant un autre bruit. Bigre deux personnes en costume de la prévôté entrant pour? Ah ben le surveiller pardi.

Il se tâta les poches.... Ben non rien. Ceinture? Ben non rien. Aucun poignard, aucune épée, ni dans les braies, ni les bottes, ni nulle part ailleurs. Bah les mains peut être? Étranglement?
Voyant le regard de la femme passer en revue les issues, il se prit à sourire. Le ridicule de la situation l'amusait. Il était peut être traître pour certains, dont eux à coup sur, mais certainement pas tueur. Il faudrait être fou pour tenter en plein château du Louvre de tuer la reyne. Et foou il ne l'était pas non plus.

Puis la reyne fit son apparition telle un corbeau noir de jais. Elle ne lui adressa aucun regard, ni mépris, ni engageant. Il s'avança vers le trône, enleva son couvre chef et posa le genou à terre inclinant le buste et la tête.

Majesté.

Puis attendit un signe, une parole qui lui donnerait l'autorisation de parler.
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Melzin

Toi tu sors!

Je sais bien mon intervention comme un moucheron sur un gâteau d'anniversaire à la crème chantilly. On ne remarque que lui.
Je sais bien troubler un peu la démarche du paternel.
Mais bon ... Coller un p'tit coup de latte dans la fourmilière pour regarder dans quel sens elle s'agitent amuses toujours les enfants.

Oki Dad, je comprends, désolé, on se voit à la maison.

A peine sortant, il regrette déjà l'encas royal .. Dommage, le paternel a déboulé trop vite.
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Jason_ludgaresvissac

Jason a eu vent des difficultés que connaissait la duchesse de l'Alençon pour sa nomination à l'université comme recteur. Il n'aurait jamais cru que ce poste qui n'impliquait aucune responsabilité pourrait faire si grande histoire. D'autant que le duchesse n'y était pour rien puisque c'était la rectrice elle-même qui l'avait proposé pour assurer l'intérim.
Il se résolu enfin à faire ce qu'il pensait faire depuis des lustres, mais qu'il ne savait comment aborder devant le plaid : sa demande de grâce royale.
Oh, il ne se faisait pas d'illusion. Aux vues des inimitiés et des amitiés ce serait difficile. Pour autant il aimait le royaume et l'avait toujours servi depuis aussi longtemps qu'il s'en souvenait, participant aux guerres, aux conseils, aux mairies, défendant sans compter ni argent, ni heures, ni sang versé. Qu'une duchesse du Domaine Royal puisse avoir des ennuis parce qu'il avait un poste aussi insignifiant que recteur, lui était absurde.

S'adressant aux gardes présents:

Bonjour

Je suis Jason Jason Ludgarès de Vissac, je désire me présenter devant la Reyne pour une demande de grâce royale. Pourriez-vous m'indiquer où je dois me présenter?
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Edouard_de_noireterr

Grand sourire aux lèvres lorsqu'il s'approcha de l'homme qui venait à lui aujourd'hui. Enfin, à lui, pas vraiment. Mais disons dans la salle du plaid.

Edouard avait lui-même jouit d'une forme de "grâce" en son temps, et en ce sens, il savait qu'il fallait parfois plus de courage pour demander une grâce que pour continuer à s'enferrer dans un conflit le plus souvent perdus pour tous.

Aussi, son sourire était-il sincère lorsqu'il prit la parole :

Bonjour, je suis Edouard Ducastel de la Mortellerie Pelamourgue. Je vais indiquer à Sa Majesté votre présence ici ainsi que le motif de votre venue. Si vous souhaitez des rafraîchissements entre temps, faîtes moi signe.
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Merci Jd Alvira !

Jason_ludgaresvissac

Il salua l'huissier en charge du Plaid en inclinant légèrement le chef.

Bonjour à vous aussi, je vous remercie mais je ne vais rien prendre.

Un nœud à l'estomac l'empêchait de pouvoir manger ou boire de toute façon. Même si les rafraîchissements avaient été à sa portée il n'aurait pu en avaler une seule gorgée.
Tout en patientant il laissa son esprit vagabonder. Tous les souvenirs remontaient alors qu'il patientait dans l'antichambre du Plaid

Il avait tellement servi le royaume. Son esprit se rappela les guerres, les mairies, les conseils ducaux, toujours honnête, toujours servir. Et là recteur, et même ça, on ne voulait pas. Absurde. Il ne voulait plus que ses amis puissent pâtir de ça. Alors il avait ravalé sa fierté et était monté à Paris au nom de l'amitié qui le liait à la duchesse actuelle d'Alençon, l'Alençon était devenu son duché, il bénéficiait depuis presque un an de son l'hospitalité. Il ne serait pas dit qu'il aurait faillit dans son honneur à laisser une autre payer à sa place.

On lui avait fait la même six mois auparavant quand il avait rendu ses terres lors de l'infamie qui avait frappé son épouse, lui était resté droit à côté de la félonne refusant même sous la menace royale de dissoudre le lien du mariage béni par le Très Haut, pour le meilleur et le pire, il avait promis.
Mais elle l'épouse aimante, surtout de ses titres et de ses terres plus que de la vérité, avait prestement ployé tête, genoux et dos afin de récupérer son honneur, retournant la situation contre lui. Il savait avant qu'il ne l'épouse qu'elle était vénale, il en avait juste eu la confirmation. La descente en enfer avait été longue. L'accusation le minait, lui enlevait toute joie. La leçon avait été bonne, dorénavant il écouterait les conseils qui lui seraient donnés.
Il avait payé à sa place de son épouse, mais là il ne laisserait pas faire ça.
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Melzin

Le jeune homme avait suivi son paternel, de loin.
Ahhh, c'est donc ici qu'il se rendait.

Silencieux un temps, il se glisse près de lui, et murmure

PSST .. Tu perd ton temps.
J'ai à te parler papa, écoute donc

Je pense que l'alternance du pouvoir n'a pas eu lieu, et que l'ancienne reine, enfin son âme, est parvenue à instaurer un pouvoir fixe sans plus d'alternance, soutenue par le même clan qui a présidé à son premier règne.
Comme en bien des duchés à liste unique, nous sommes en monarchie à liste unique.
Aucun changement à espérer avant de longs mois.
Je dois reconnaître, c'est du Grand Art politique, je tire mon chapeau. Même si je n'approuve pas, c'est un sans faute.
Il faut reconnaître aux opposants leur talent, condition nécessaire pour ne pas sous estimer l'adversaire, et éviter les dérives associées.

Bravo Lafeya!

Remarque tout a fait personnelle, et qui j'en suis conscient, qui ne fais pas avancer le boulier d'un pouce.
Peut être toutefois, te graciera elles, ou pas. Le pouvoir unipersonnel tire parfois sa jouissance d'écraser un individu pour l'exemple, et le gracier, pour l'exemple.
Plutôt pragmatique, saisissant parfaitement ces jeux de petite politique, j'ai du mal à saisir les jeux de l'égo pourtant si communs.

Sur la gouvernance solaire et sans l'éclipse, c'est toutefois une bonne chose pour une nation, à court ou moyen terme.
Les changements incessants de direction politique sont en effet le corollaire de la démocratie. Quand le peuple mène, l'aveugle conduit l’attelage.
Au long terme pourtant, l'absolutisme est dangereux. Plus d'opposition, plus de contre pouvoir, les erreurs et caprices de l'un deviennent les problèmes de tous.
Sans moyen d'expression, l'opposition se radicalise. Les clans minoritaires sans plus d'espoir d'accéder aux affaires, émigrent ou meurent.
La diversité est gage de vitalité.

Je t'invite à émigrer mon papa, d'autres terres ont besoin d'un clan fort et soudé, penses y

Puis s'adressant à l'huissier, qui n'avait pas encore remarqué sa présence.

Bien l'bonjour messire huissier.
Je suis Melzin de Vissac, fils et ami de son papounet.
Si l'émotion a noué l'estomac sensible de mon paternel, j'avouerais bien un petit creux.

Et déjà, il détaille des yeux la pièce, cherchant un petit encas royal en guise de petit déj.
La nourriture est goûteuse icelieu, autant ne pas se laisser aller.

Edit 1er pour correction mineure de style
Edit second pour préciser le pourquoi de l'édit 1er, les posts s'étant un peu télescopés, autant préciser les choses.

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Keyfeya

[Cabinet Royal- Et ici, il ne s'agit pas de latrines]

Elle était en train de travailler à la résolution de l'affaire Bourgogne et sur plusieurs autres gros dossiers quand un page dont elle reconnut rapidement la trogne pour savoir qu'il venait de la salle du plaid, frappa à la porte de son bureau. Après l'avoir fait entrer, elle déroula le parchemin pour savoir qui venait donc au plaid pour demander à être reçu. Trois plaids, rien que cela !Le premier était très clair, le second beaucoup moins et le troisième était une évidence connue.

Le Samedi n'était plus le rendez vous des fêtards, mais les fraîcheurs des salons du Louvre semblaient attirer du monde, elle fit patienter le gamin. Pour le second, un peu brouillon, elle fit envoyer son Dauphin, après tout elle n'était pas obligée de se les fader tous et la troupe d'énergumènes décrite par l'huissier en charge ne lui disait rien, c'est que celui-ci n'avait pas précisé " rose" sinon elle aurait de suite tiqué. Pour le troisième, elle irait sortir Montjoie de sa Hérauderie et pour le premier un courrier.

Citation:

De Nous, Sa Majesté resplendissante, Keyfeya Romanova, Reyne du Royaume de France,
A Vous, Ed, Mon Huissier en charge du plaid qu'il est beau et sent bon le sable chaud,

*IG Lionel.Parfait

Une fois le plis scellé, elle le rendit au page et se mit en quête de Montjoie.
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Jason_ludgaresvissac

Il y a des choses sérieuses qui n'ont pas à se partager et surtout pas avec la famille.

Bien l'bonjour messire huissier.
Je suis Melzin de Vissac, fils et ami de son papounet.
Si l'émotion a noué l'estomac sensible de mon paternel, j'avouerais bien un petit creux.

Il se retourna étonné car sa démarche il n'en avait pas parlé. Quel que soit les raisons, elles étaient siennes et son fils, bien qu'il l'aime, n'avait pas à venir troubler sa demande. Et sur un ton qui n'admettait aucune réplique:

Toi tu sors!

Et à l'huissier:

Messire huissier je n’ai pas demandé qu'on m'accompagne et je préfère rester seul ici. Pourriez-vous, s'il vous plait, raccompagner mon fils et demander à ce que l'on ne me dérange en aucune manière sur ma démarche. Ainsi donc toute personne se réclamant de m'accompagner ne devra point troubler la discussion et entrer, je ne veux et ne désire personne de mon entourage. Je viens demander une grâce, pas une guerre.

Et de se retourner vers une fenêtre attendant une venue plus officielle.
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Keyfeya

La Souveraine n’avait toujours pas cillé, écoutant avec attention les paroles du Sieur Jason. Si elle notait un progrès dans les paroles, tout n’était pas encore au point. Cependant, ils auraient sans doute pu en discuter pendant des jours et des jours. Ainsi reprit-elle.

Certes, les Hautes Instances ont permis à ce que chacun puisse se présenter aux élections royales. Peu importe son statut. La monarchie élective est ainsi faite. Chacun pouvant le faire avec les soutiens qu’il désire, cependant encore faut-il les assumer ensuite. Ainsi faire les élections avec en soutien le traître Basile de Pélamourgue, traître aux velléités indépendantistes, ayant voulu désunir la province de Touraine de la Couronne de France, touchant en cela même à l’intégrité du Royaume. Il en était de votre choix. Assumez les conséquences de permettre à ce genre d’homme de diffuser ses idées qui vont à l’encontre des intérêts du Royaume de France.

Une fois, un nouveau Souverain élu, celui-ci devient le garant de cette intégrité, et du respect des loys qui régissent le Royaume de France. Le fait est que si la monarchie est élective, la politique en notre Royaume est basée sur le lien vassalique. Que si une autonomie est permise, un cadre est énoncé, un serment est fait qui unit les provinces à la Couronne de France. Chaque sujet du Royaume de France est soumis à sa Reyne. Et Nous ne parlons pas de la personne sous la Couronne mais bien du Suzerain suprême.

S’humectant les lèvres, elle continua, toujours très calme.

La loyauté d’un homme à la Couronne et au Royaume de France, se mesure à sa conduite envers les engagements pris à respecter ce que le Royaume de France est ainsi que ses loys. Vous pouvez considérer qu’un souverain prend une mauvaise décision, vous pouvez penser autrement mais la loyauté envers la France, est aussi dans le respect de la tête qui a été couronnée à la place de la vôtre et d’agir cependant dans son sens, même si vous n’êtes pas d’accord. C’est une acceptation, Sieur Jason. La fidélité est une parole donnée qui se doit d’être inébranlable, on ne peut être fidèle à moitié ou quand cela nous arrange, sinon elle n’a aucun sens.

Ainsi que l’Empereur ai eu ou n’ai pas eu ce courrier avant que vous ne lui donniez, était un acte de trahison de votre fait, envers la France. Si vous le reconnaissez enfin, vous ne semblez pas en prendre la pleine mesure. De même que vos propos envers Feue sa Majesté Lafa, puisque par vos propos vous ne portez plus atteinte à la personne mais à la France. Elle fût Reyne de notre Royaume, que vous considériez ses actes à la lueur de votre esprit est une chose, mais les mots que vous employez à son égard, comme les mots que vous pouvez portez sur Nous maintenant et tous ceux d’après sont une atteinte au Royaume.

Chaque personne de ce Royaume est responsable de ses mots et de ses actes, si parfois les torts peuvent être partagés, ce qui passent nos lèvres demeure notre responsabilité, nos agissements sont un choix personnel, qui engendre des conséquences. Conséquences qu’il faut assumer. Viennent ensuite les responsabilités que chacun porte par ses charges et titres.

L’heure du verdict arrivait.

Le fait est qu’en venant ici, après que votre nomination de recteur ne soit pas passée inaperçu auprès de la Couronne de France, fait que vous êtes contrevenu aux loys royales, et que vous avez une part de responsabilité dans cela également. Vous n’êtes plus un enfant de cinq ans, vous avez régné en Domaine Royal, vous vous présentez aux élections royales régulièrement, vous vous devez de connaître les loys de notre Royaume, et si nul ne peut tout savoir, encore faut-il prendre le temps de demander avant d’agir ou de laisser agir. Qu’en sus de cela nos oreilles sifflent déjà d’infamies prononcées à l’encontre de la Couronne.

Au regard de cet ensemble, nul processus de Grâce n’est mis en route, ce jour d’hui.
Nous acceptons cependant de vous revoir dans un mois.

Durant ce mois, Nous voulons que vous en profitiez pour réfléchir et prendre conscience de votre part de responsabilité dans les actes et paroles qui vous sont reprochés mais aussi sur les paroles que Nous vous avons apporté ce jour. Si vous n’avez donc toujours pas d’autorisation pour vous investir dans les institutions royales ou provinciales, vous avez la possibilité de nous démontrer que vous êtes un loyal sujet et défenseur du Royaume et de la Couronne de France, respectueux de ses loys.

Ainsi si une parole venait à Nous parvenir portant atteinte ou manquant de respect à notre personne, au Royaume de France, à toute personne représentante de la Couronne de France, à ses Institutions et ses représentants ou encore un de nos vassaux, venant de votre bouche ou d’un membre de votre famille, puisque vous êtes chef de famille, vous portez la responsabilité de ceux-ci. Si vous permettez également de laisser dire insultes, infamies, menaces envers tout ce qui peut toucher à la Couronne de France. Aucun autre plaid ne vous sera accordé.

Durant ce laps de temps qui vous est accordé à la réflexion et à démontrer votre loyauté, si quelque chose venait à contrevenir à cette démonstration et si vous deviez avoir à voyager, vous avez la possibilité de Nous contacter par missive.

Au terme de ce mois, si vous vous montrez fidèle et loyal, Nous nous reverrons alors.

La décision était prise. Nul doute qu’il s’agissait de se montrer responsable et que rien n’était aisé. Que la loyauté et la fidélité envers la Couronne était aussi une question de confiance.Elle attendit la réponse du Sieur Jason avant que de quitter les lieux avec accord ou non.
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Jason_ludgaresvissac

Son cœur fit un bond quand il entendit les paroles de la reine. Enfin il entrevoyait le bout du tunnel. Il prit acte de ses demandes.

Majesté, je vous remercie de votre confiance. Je tiendrais l'engagement que vous m'imposez avec plaisir. Servir le Royaume est et sera toujours mon but.

Je suis en effet chef de famille. Il est cependant un membres de ma famille dont j’ai demandé depuis plusieurs mois la déchéance à la hérauderie, justement au nom des insultes et menaces proférées envers la couronne.
Il s'agit de Ursion de Vissac plus connu sous le surnom de Sacha9843. Je l'ai renie pour ses paroles, pour ses actes contraires au royaume de France. Majesté puis-je respectueusement demander que ceci soit fait ? Audric de Vissac quant à lui à déjà été renié et sorti de l'arbre généalogique par Mnémosyne.

Il reposa son genou à terre et s'inclina.

Je ne trahirais pas votre confiance Majesté.
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Keyfeya

Le Reyne se contenta d'hocher la tête et fît prendre note du nom dela personne qui devrait être sorti de la famille Vissac.

Nous transmettrons votre demande auprès de Montjoye et prenons bonne note dès à présent que cette personne ne fait plus partie de votre famille.

Nous nous reverrons donc dans un mois, si tout se passe bien, pour établir avec vous les conditions de votre engagement pour votre Grâce.

La Souveraine se leva puisqu'il ne semblait pas y avoir d'autres questions pour le moment. Et prit congé.
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Lionel.parfait

L'entretient tirait à sa fin et visiblement les rumeurs resteront toujours des rumeurs. Il ne faut jamais s'y fier et pour preuve.

L'homme d'aujourd'hui semblait faire moins de mal qu'on ne pourrait bien le compter ou alors il avait prit conscience de ses erreurs et il avait apprit de ses erreurs. Lionel n'était pas en mesure de savoir exactement qu'elle serait la bonne réponse et puis après tout il n'était pas là pour penser de trop. Mais juste de quoi réfléchir pour sauver le derrière de Sa Majesté et il tenait son travail très à cœur.

La Reyne se retire et donc la Prévôté de Paris en fait de même, un signe vers le Capitaine de la Prévôté de Paris et l'équipe repart par ou ils étaient arrivé c'est à dire un couloir secret et sombre.
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Emma_castelviray

Ils n'ont pas été sollicité pour intervenir ou protéger la reine, les voix furent plus hautes par moment mais c'est tout. Elle salua avant de quitter la reine pour le fameux protocole qu'on lui avait éduqué dans sa jeunesse, puis elle se retira en suivant son supérieur.
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Jason_ludgaresvissac

[Vendredi 11 août de l'an de Grâce 1465]

Il avait abandonné le décompte des jours qui passent depuis bien des mois se disant qu'à chaque jour suffisait sa peine. Mais voilà plus d'un mois il lui avait été demandé de revenir devant la souveraine de France afin de voir si sa conduite avait été celle demandée.

Il avait quitté la douceur d'Argentan pour se rendre au Louvre. Il passa les gardes à l'entrée et se présenta aux portes du Plaid et salua l'huissier en charge des lieux.

Le bon jour vous va messire, sa Majesté la Reyne de France m'a demandé de me présenter à nouveau devant elle après qu'un mois ait passé et de ce fait je fais diligence
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Edouard_de_noireterr

L'huissier en charge du plaid, c'était donc Edouard Ducastel de la Mortellerie Pelamourgue. Et donc le dit bâtard s'inclina et sourit de nouveau. Un mois avait passé, il était temps de faire les comptes.

Bonjour à vous, je vais prévenir Sa Majesté Keyfeya de la Serna de votre présence ici.

Et le bâtard de hocher la tête doucement.
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Merci Jd Alvira !

Keyfeya

Une glissade après l'autre, à voir le ventre rond de la Reyne, elle aurait presque pu se faire rouler dans les couloir du Louvre sans soucis. Comme à l'accoutumée, Edouard l'avait prévenu du plaid et du retour du Sieur Jason au sein de son palais.

Petit passage par la porte dérobée au fond de la salle et fondement posé sur le trône, les jambes se croisent et la Souveraine étant de très bonne humeur, elle salue Edouard d'un signe de la tête et d'un grand sourire.

Bonjorn Edouard ! Comment allez vous ? Merci de votre accueil, vous pouvez faire entrer !

Aaaaah les hormones !
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Edouard_de_noireterr

Elle a pas grossi la reine ? Voilà ce à quoi pensait le bâtard en la voyant arriver. Mais, professionnel jusqu'au bout des ongles, il se contenta de lui sourire et de s'incliner.

Votre Bien Aimée Majesté !

Et petit clin d'œil pour appuyer son propos.

Je vais fort bien, je vous remercie, je vais le faire rentrer alors.

Et il s'avança ensuite vers Jason, pour l'accueillir.

Sa Majesté Keyfeya Romanova de la Serna va vous recevoir.

Et d'une voix plus forte il annonça alors :

Sa Majesté Keyfeya Romanova de la Serna, Reine de France !

et reprit sur le même ton :

Jason Ludgarès de Vissac

Simple, sobre efficace. Il fit quelques pas en arrière, pour laisser à la prévôté le champ libre, ça serait con d'encombrer.
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Merci Jd Alvira !

Jason_ludgaresvissac

Keyfeya

Jason_ludgaresvissac

Keyfeya

Jason_ludgaresvissac

Keyfeya

Jason_ludgaresvissac

Keyfeya

Jason_ludgaresvissac

Keyfeya

Jason_ludgaresvissac

Il s'incline alors que la reyne quitte la salle du Plaid, puis quitte les lieux à son tour
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[RP]''et au début il y a une demande"