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[RP] Dans l'enfer d'une rédemption perdue d'avance !!!

Chimera
Elle a su. L'heure est donc venue pour la Couronne de France d'ôter à l'Alençon -temporairement mais pour un temps bien trop long au goût de l'Aubépine.

Sitôt avertie, elle a enfourché Ulkane et a foncé jusqu'en le Haver de l'Argentanais.

Dans la cour, elle hèle un des hommes de faction et dit, sachant qu'ils la reconnaîtront:


- Annoncez-moi, je vous prie. J'ai un au revoir à faire au Sieur de Vissac.
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Leopoldine_de_vissac
La matinée a été longue en sieste, la veille, elle avait suivi les maréchaux afin de se faire une idée du travail à faire et arpenter les remparts de long en long Bah ça épuise même une Léopoldine. Au petit matin, elle s'était vautrée dans son lit sans demander son reste. La dormeuse fut subitement réveillée par des petits coups à sa porte.

J'suis par là, y a personne !

Et la gamine ramena son drap au-dessus de sa tête, il fait trop jour pour ses yeux encore endormis

Mademoiselle, un message de votre père.

Message, papa?

D'un bon la petite se dressa et sauta au bas de son lit pour filer à la porte, l'ouvrier et prendre rapidement le message.

Comment ça tu t'en vas papa? Mais pourquoi tu vas t'en aller?

Tout à sa réfection, Léo avait enfilé en hate sa robe, liser ses cheveux avec ses doigts et prit ses chausses en main et sortit en trombe de sa chambe en direction du bureau.
Devant la porte, Léo pouvait entendre des bribes de phrase pendant qu'elle enfilait ses chausses. Elle frappa trois petits coups avant d'entrer.


Elle croisa le regard d'un homme qu'elle croisait souvent pour avoir déjà travaillé dans ses champs. Un autre regard à Melzin qui semblait en pleine réflexion, un autre encore sur sa grande soeur, et même rose était là. Et d'autre personne, y'avait du monde dans le bureau. La fillette fila en direction de son père pour enrouler ses bras autour de son cou et lui coller une bise sur la joue.

Pipa et moi, on vient avec toi Papa !

Un légé sourire et la petite plongent ses yeux dans ceux de son père. Elle l'interroge du regard.
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Le.garde.
Des visiteurs arrivaient et il avait pour mission de les diriger vers le lieu de la réunion

Bonjour vous trouverez monsieur dans la salle on va vous y conduire.

Il fit signe à la bonne de conduire la visiteuse puis repartit à la grille attendre les suivants
Della
Oui, elle savait que ce jour viendrait, qu´il lui annoncerait bientôt qu´il devait partir. Oui, elle le savait, ce n´était pas pour cela qu´elle acceptait. Elle trouvait cela tellement injuste, l´amertume ne la quittait pas.
Jason, traître et tellement plus sage qu´elle...il le montrait encore en se pliant à cette volonté de l´envoyer en Anjou !
L´Anjou...n´importe quel imbécile savait que cette province était celle de tous les dangers pour les Royalistes ! Elle, la Volvent Perchée, n´avait du son salut, un jour qu´elle traversait cette province rebelle, qu´à une certaine entente qu´elle avait entretenue avec la duchesse de l´époque, ancienne Bourguignonne comme elle. D´ailleurs, cela lui donnait une idée...en cas de besoin, elle pourrait écrire à cette ancienne Bourguignonne et peut-être aussi à Maryah ou à Perceval...Il faudrait qu´elle en parle avec Jason, si jamais...

Plus tardivement qu´elle aurait voulu, elle se présenta au Havre de Paix. Ironie.

On la connaissait, elle fut conduite directement auprès de Jason et de tous ceux qui étaient venus...De les voir ainsi, tous autour de Jason, cela la rassura. Il n´était pas seul. Elle en fut heureuse pour lui.

Bonjour tout le monde. Dit-elle, se forçant à sourire le plus naturellement possible. Il n´était pas l´heure de se laisser gagner par les émotions. Il fallait au contraire soutenir Jason et l´assurer que tout irait bien.

Posant alors sur la table le sac qu´elle portait en bandoulière, elle l´ouvrit.
Des brioches et des oublies ! Pour tout le monde !
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Jason_ludgaresvissac


Plus les heures passaient et malgré ses amis qui l'avaient rejoint il avait aussi reçut une missive qui l'avait fait pâlir et serrer les dents mais il avait eu tôt fait de jeter la missive dans l'âtre. Il avait eut confirmation de ce qu'il avait craint, ce n'était pas juste espionner qu'on l'envoyait. Il avait été décidé de se débarrasser de lui et comme l'on abat le cheval qui ne peut plus servir, on l'envoyait à une mort certaine. Elle lui avait demandé d'être prêt à verser son sang pour la couronne, jamais il n'avait pensé que ses paroles seraient un si funeste présage. Délisté d'un coté, listé de l'autre il n'avait désormais aucune échappatoire. L'Anjou serait son tombeau et s'ils avaient cru un seul instant qu'il allait se dérober c'était bien mal le connaitre.
Quand Léo entra il lui sourit. Prévisible enfant, portrait vivant de l'unique femme qu'il n'ai jamais aimé et qui avait donné sa vie abandonnée elle aussi de ceux qu'elle avait cru ses amis en paria l'épée à la main pour une cause en laquelle elle avait cru.


Non ma chérie je ne crois pas que tu vas venir avec moi, c'est bien trop dangereux, je veux que tu reste ici avec tes soeurs et promets moi que tu ne te sauvera pas

Il l'avait regardé et son regard s'était fait sévère, ce regard qu'il avait parfois et qui ne ne souffrait aucun refus. Autant il pouvait être laxiste avec ses enfants autant parfois il se montrait intraitable, surtout quand leur santé était en jeu.

Della qui arrivait détourna son attention de ses filles


Merci Della, c'est toujours un plaisir que de manger tes brioches. Sers toi à boire et aide moi à rassurer Aaron. Je lui confie mes filles mais juste pour veiller sur elles de te seconder en quelques sortes.
Je sais nous en avons parlé il y a quelques temps avant que je saches que je devrai partir, je t'avais demandé de t'occuper de mes filles et tu avais accepté. Voilà je dois partir et je te redemande de t'occuper d'elles s'il te plait.


Il lui sourit plus pour la rassurer

Je ne serais pas absent longtemps, juste 3 mois a dit la reine, je sais que je vous demande beaucoup mais elle sont encore jeune et je ne peux les laisser seules livrées à elles mêmes.

Il posa Rose par terre et posa à nouveau ses glaces sur ses amis attendant leurs réponses.

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Aarond
Chimera avait été appelée ! Pourquoi il n'en était pas étonné ? Della venait d'arriver ! La pétillante mairesse, boulangère de surcroit, savait apporter de quoi rehausser les cœurs . Quand l'alcool ne peut être permis à tous, une bonne brioche sucrée et tiède réconfortait les âmes .

- Ne t'inquiète pas ! Elles trouveront toujours de l'aide chez moi et du réconfort ! Leopoldine est déjà venue et peut revenir quand elle veut, pour les champs ou s'amuser avec les enfants ! Je seconderai Della pour elles ! Je te le promets !

Peu d'amis véritables, même ici ! Peu de gens en qui il pouvait avoir confiance . Pourtant, c'est avec conviction et un regard qui en disait long que de sa grosse voix calme et apaisante, il venait de faire la promesse . Il n'en faisait peu ! Parce qu'il voulait être sûr de les tenir, de s'y tenir et d'apaiser les conscience de ceux à qui il promettait .
Il prit une brioche de Della, la regarda, regarda Chimera avant de se tourner vers les filles . Il sourit alors à l'homme qu'il connaissait, somme toute, très peu, mais qui lui avait inspiré une certaine confiance . Il se moquait de son passé ! Il avait vu ses actes et en cela, il avait été séduit ! Il regarda ensuite les autres enfants afin de savoir leur position . L'atmosphère était pesante mais point négative, chargée mais point explosive .

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Della
Bien sûr que les enfants de Jason seraient pris en charge et que Aarond et elle s'en occuperaient et veilleraient sur elles comme sur leurs propres enfants. Jason avait besoin de l'entendre dire à la veille de s'en aller, c'était normal.

Jason, mon ami, il ne faut pas te faire de souci pour les enfants. Aarond et moi, nous veillerons. Un regard vers Aarond, pour assurer ses paroles et rassurer le géant aussi, il ne serait pas seul.

Della était triste et désemparée. Elle ne savait que trop bien comme il était difficile de s'en aller en laissant ses enfants. Autrefois, elle avait vécu cette situation bien trop souvent et elle savait que ses fils en avaient souffert. Alors, pour les filles de Jason, elle serait aux petits soins, pour que l'absence de leur père ne leur pèse pas trop.


Eusébie pourra venir vivre avec moi, Leo et Rose aussi, si elles préfèrent...Elles décideront. Et puis, je suis certaine que Jeanne serait heureuse d'avoir de l'aide, à la boulangerie, pour vendre les pains ! Cela les occupera, si le temps est trop long. Parlant, elle observait les filles, essayait par des regards et des petits sourires de les encourager, de les soutenir.
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Jason_ludgaresvissac


Qui pourrait arriver à démêler l’écheveau des ordres contre-ordres, le fais pas ci fais pas çà de celle qui soufflait le chaud et le froid dans l'unique espoir de le voirtrébucher. Il assistait comme détachait ce qui se passait, petit à petit les masques tombaient et ceux qui hier étaient portaient aux nues aujourd'hui se trouvaient conspués. Il est dur parfois de respecter ce qui dans l'euphorie de la victoire a été promis, les conseilleurs ne sont jamais les payeurs. Les ennemis ne sont certainement pas ceux que l'on croit. Qui se souvenait des rires nés d'une fumerie anisée désormais noyés dans la graisse et les turpitudes de la mante qui sagement attendait son heure dans l'ombre. Il ne savait que trop bien que la lame meurtrière venait se planter entre les omoplates tenue fermement par la main qui hier caressait.
Il serait les poings, écoutant la houle annonçant la tempête qui viendrait tout balayer.


Il se servit une autre coupe et la porta à ses lèvres laissant l'alcool glisser lentement avant de parler. Il devait se forcer à sourire même si à l’intérieur l'orage se déchaînait. Il ne pouvait s'en abriter mais depuis toujours il avait été celui qui contre vents et marées avait menés les siens vers des jours meilleurs. Il avait parfois pour eux l'optimisme des fous cachant sous son sourire rassurant la peur qui lui glaçait les sangs. Il savait la Faucheuse tapie dans l'ombre, depuis des mois elle était sa compagne mais pour les siens il la combattait sans cesse. Il ne baisserait pas les bras, pas si près du but. Il laisserait les vautours tournoyer en vain dans le ciel.

Je n'en attendait pas moins de toi Della, Aaron je gage que ces demoiselles seront ravies de s'amuser avec tes enfants, ainsi elles oublieront l'absence.
Mais réjouissons nous de ce départ qui annonce l'arrivée de jours meilleurs. Nous savions que ce jour allait arriver. Il ne sera pas dit que je repousserais la coupe, j'ai trop soif de justice. J'ai joué une partie aux dés pipés d'avance à moi désormais de remonter en selle. Sachant mes enfants à l'abris je pars plus léger

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