Yaha
Si l'Androgyne avait conscience de devenir la potentielle nouvelle référence d'une enfant ? Pas plus qu'il n'avait pu voir venir, à l'époque, l'amourachement de la jeune Larah à son égard, quand celle-ci n'était encore qu'une enfant pas plus âgée que celle se tenant face à lui ce jour. Comme quoi, le Destin était parfois bien maladroit. Personne n'aurait idée de placer sous ses ailes une quelconque progéniture en sachant Qui il pouvait être, et était, dès lors où il disparaissait dans les rues voisines. Néanmoins, il n'en était pas moins flatté, et ce même s'il était question de se faire apprécier par quelques mouflets venus trouver secours dans la Bâtisse renfermant en son sein un germe de la Folie.
Un coup d'oeil fut d'ailleurs donné en direction de l'escalier menant à l'étage. Un tel entretien en mériterait un second; plus tard; en privé avec la Matriarche, afin de tirer tout ça au clair et savoir les préparatifs requérant sa présence.
L'Imbu, distrait, écoutait d'une seule oreille les mots de cette chère petite tête blonde, jusqu'au moment où le siège fut pris d'une violente secousse. Reprenant le fil de la conversation et mettant à jour la situation, Yaha se surprit lui-même à avoir, machinalement, approcher le bras de la jeune fille s'agitant un peu trop à son goût à sa gauche. Et alors qu'il allait entrouvrir la bouche pour répondre à l'Innocente, deux petites mains vinrent empoigner la sienne avant de tirer celle-ci, dans le simple but de le faire se lever. A la hâte. Peu coutumier que l'empressement pour celui qui était l'incarnation même du calme; exempt de la moindre agitation. Ce fut donc un Azur décontenancé, mais ne laissant rien paraître, qui se dressait désormais devant Iphigénie.
De sa main libre, il réajustait déjà sa chemise; tirant sur le pan gauche de cette dernière, avant de reporter son attention sur son col d'où dépassait ce qui n'était que rarement rarement visible. L'argent serti d'un rubis gros comme un oeil étincelait par l'ondulation des flammes voisines. L'âtre savait mettre en valeur un bijou provenant de l'Enfer quand il en voyait un. Il ne fallut néanmoins pas longtemps à la pierre pour retourner se blottir contre le torse de son propriétaire. Et, tout ceci fait, Yaha pouvait reporter son regard sur la Petite. Petite montée sur ressort depuis le cadeau fait sous forme de chambrée privative.
Pliant les genoux, l'Oeil se retrouva à bonne hauteur pour ne plus avoir à faire se tordre le cou à Finette. Opinant du menton; désignant les pièces closes derrière le comptoir du bras; ajoutant d'une voix incroyablement suave:
Il en oubliait le minimum avec tout cela : Prévenir de la présence du Molosse pouvant surgir à tout instant de la chambrée de sa Maîtresse. Modingus était devenu un fidèle compagnon au sein de la demeure. S'il allait venir faire la connaissance d'une nouvelle amie ? Très certainement. Et le sifflement émis entre les lèvres du Maître de Maison ne fit que renforcer la chose. Il n'était dorénavant plus question d'autre chose que de temps avant de voir débouler l'animal baveux qui donnait bien du fil à retordre au Rey Blanc. Charmante créature, fameux gardien, mais ingérable pour ce qui était de ne pas se muer en horrible limace lorsqu'il était content. Ou plus généralement, simplement vivant.
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Un coup d'oeil fut d'ailleurs donné en direction de l'escalier menant à l'étage. Un tel entretien en mériterait un second; plus tard; en privé avec la Matriarche, afin de tirer tout ça au clair et savoir les préparatifs requérant sa présence.
L'Imbu, distrait, écoutait d'une seule oreille les mots de cette chère petite tête blonde, jusqu'au moment où le siège fut pris d'une violente secousse. Reprenant le fil de la conversation et mettant à jour la situation, Yaha se surprit lui-même à avoir, machinalement, approcher le bras de la jeune fille s'agitant un peu trop à son goût à sa gauche. Et alors qu'il allait entrouvrir la bouche pour répondre à l'Innocente, deux petites mains vinrent empoigner la sienne avant de tirer celle-ci, dans le simple but de le faire se lever. A la hâte. Peu coutumier que l'empressement pour celui qui était l'incarnation même du calme; exempt de la moindre agitation. Ce fut donc un Azur décontenancé, mais ne laissant rien paraître, qui se dressait désormais devant Iphigénie.
De sa main libre, il réajustait déjà sa chemise; tirant sur le pan gauche de cette dernière, avant de reporter son attention sur son col d'où dépassait ce qui n'était que rarement rarement visible. L'argent serti d'un rubis gros comme un oeil étincelait par l'ondulation des flammes voisines. L'âtre savait mettre en valeur un bijou provenant de l'Enfer quand il en voyait un. Il ne fallut néanmoins pas longtemps à la pierre pour retourner se blottir contre le torse de son propriétaire. Et, tout ceci fait, Yaha pouvait reporter son regard sur la Petite. Petite montée sur ressort depuis le cadeau fait sous forme de chambrée privative.
Pliant les genoux, l'Oeil se retrouva à bonne hauteur pour ne plus avoir à faire se tordre le cou à Finette. Opinant du menton; désignant les pièces closes derrière le comptoir du bras; ajoutant d'une voix incroyablement suave:
- Deux chambres sont encore libres. Celles le plus à droit. J'accepte de te les montrer et t'en laisser choisir une.
Malheureusement, elles n'ont rien de chambres princières ... Pour le moment.
Peut-être que si Mademoiselle acceptait sans rechigner de prendre son bain, je pourrais me rendre dans les beaux quartiers en sa compagnie, afin de lui trouver quelques petites choses pour rendre la pièce plus accueillante.
Et à son goût.
Il en oubliait le minimum avec tout cela : Prévenir de la présence du Molosse pouvant surgir à tout instant de la chambrée de sa Maîtresse. Modingus était devenu un fidèle compagnon au sein de la demeure. S'il allait venir faire la connaissance d'une nouvelle amie ? Très certainement. Et le sifflement émis entre les lèvres du Maître de Maison ne fit que renforcer la chose. Il n'était dorénavant plus question d'autre chose que de temps avant de voir débouler l'animal baveux qui donnait bien du fil à retordre au Rey Blanc. Charmante créature, fameux gardien, mais ingérable pour ce qui était de ne pas se muer en horrible limace lorsqu'il était content. Ou plus généralement, simplement vivant.
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