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[RP] Là, tout n'est qu'ordre et beauté.

Foulques_de_malemort
L’encensement des sens ébloui par un lieu appelant l’exode de l’âme. Aurait-il vu le dôme de luxure dans lequel se plonge les corps, le délice de l’infâme à l’appel d’un désir quand rien ne put trancher au simple appel des courbes de la rousse. Fuir le souffle de l’enivrement quand les émeraudes autant que les lèvres n’aspire qu’à l’aveux du corps. Lieu de fantasme, culte des plaisirs, paradis de la luxure, chaos de la bonne tenue, rien ne pourrait ravir le prince de ses sens que la nature même de la courtisane. Au-delà du feu de sa chevelure, elle animait en lui un brasier de provocation, une brulure de désir.

Mais que serait le jeu, si de ses mains autant que du corps, elle se laissait déjà être prisonnière de ses caprices. Etrange pensée quand les princes d’un simple souffle ouvrent les cuisses des plus indociles créatures, étrange contraire que les princes ne supportent le refus obstiné à n’y trouver que la lassitude de l’ennui. Ainsi donc se muer en ce juste milieu s’avère d’une épreuve complexe mais d’un attisement sans borne à la facétie d’un Malemort. Fuir la prison noire pour se glisser dans l’impudence d’une danse gracile pour les plaisirs d’un regard affamée, hérésie captivante. Au cœur de la lune, le loup Malemort hurlerait de ce regard étincelant en réponse à les grisâtres insolent de Gysèle, si dans l’ombre deux autres ne vivait leurs propres danses.

Les lippes étirent leurs sourire dans l’ombre des vapeurs, les émeraudes tranchent leurs volute saveur pour offrir aux regards l’invitation muette à gouter l’offrande d’une nudité peu à peu dévoilée. Les dents enfoncent la chair de la lèvres morsure du délice autant que de l’attente, qu’il aime cette douce provocation, cette lenteur provocante, cette attente impatiente. Aucun mouvement, aucun geste ne répondent à l’impertinence de la courtisane alors que le tissu ne dévoile les délicieuses courbures d’une poitrine délicates. Frivole gourmandise du regard aspirant à dévoiler davantage encore ce que le tissu couvre encore. Aphrodite nait en cette seconde d’un éveil aux caprices impudique, comment ne pas désirer ce qui s’offre à vous dans l’impudeur des bains. Mais peu de temps au charme charnelle que le corps s’invite dans l’onde soyeuse du bain.

Il serait inconvenable de me soustraire à si délicieuse requête.

Mots murmurés à demi-teinte, les longs doigts fins du Malemort entame leur danse agile sur le nœud de sa chemise pour l’en défaire, dévoilant le haut de son torse légèrement dessiné. Mouvement bien moins lascif mais d’avantage sûr, c’est au torse princier d’apparaître au creux de l’envoutement lorsque la noirceur du tissu l’abandonne. Des épaules un rien anguleuse des hommes qui vivaient loin des basses besognes mais dont le dessin du torse laissait entrevoir l’entrainement régulier auxquels l’homme devait s’astreindre. Etrange contraste d’un homme à l’allure princière dévoilant les traits d’un torse et des bras d’un homme de guerre. Sourire lancinant à l’intention de la damoiselle dont les grisâtre était posé sur lui. Simple attrait de sa mission du soir, ou délice d’un regard au corps du loup noir, seule la rousse pouvait y donner réponse même si l’assurance du prince en dévoilait sa pensée.

C’est un devoir même de me joindre à vous, pour m’assurer que rien ne puisse vous arriver en ce lieu.

Sourire à son tour taquin, regard perfide du joueur. Les doigts descendent à présent les braies laissant apparaître le dessin de ses hanches étroites, glissant pour disparaître dans l’ombre du lieu. A son tour de jouer au regard de la succube d’un corps qu’il sait loin d’être déplaisant, outrance de certitude née de son propre vœux d’un sang bleu. A peine le temps de lui laisser savourer son corps qu’il se glisse à son tour dans l’onde chatoyante d’une chaleur vaporeuse. Un regard de biais à l’intention du chien et de sa compagne avant de reporter toute son attention sur celle qui était sienne pour la seconde.

Se glisserait-il simplement dans l’eau ? Il est sûr que ce ne serait d’aucun plaisir.

Alors qu’il s’engouffre dans cette sulfureuse douceur aquatique, le corps déjà cherche la chaleur de sa jumelle, frôlement ou le tissu n’a plus vie, le torse se collant dans le dos de la sulfureuse accouder au rebord. Frôlement des indécent laissant la marque du désir provoqué naître au creux de cet indécence. La dextre se glisse caressant la hanche, se glissant sur le ventre remontant dans un simple effleurement le désir des courbes alors que les doigts viennent se glisser sur le menton pour lui faire tourner doucement le visage vers lui. La senestre plus perfide remonte le long de la cuisse, goutant cette chair avant de mourir au plus haut de la cuisse sans offrir la caresse perfide. Et de venir murmure les lèvres effleurant sans jamais les toucher à sa douceur de la nuit.

Un sacrifice pour nous deux … j’en suis sûr.

Et la senestre de son effleurement indécent abandonne son désir pour venir chercher la coupe de vin poser sur le rebord. Le corps abandonne le licencieux effleurement. Un regard abandonnant la rousse pour se poser sur leurs deux compagnons, avant que les émeraudes ne viennent de planter dans les acier envoutant.

A quoi pouvons-nous lever notre verre ? dit-il sur un ton nonchalant ?

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Edouard_de_noireterr
Et le prime huissier de sourire de toutes ses dents, et de reprendre, chemin faisant sur le ton de la confidence :

Diable, mais pourquoi ne pas me prendre au mot ? Penseriez-vous que je puisse mentir à une femme comme vous ? Ou pire, ne pas tenir ma parole ?

Et le bâtard pénétra dans l’étuve apaisante des bains, il n’avait pas l’habitude d’un tel luxe, lui qui avait grandi dans un bordel de la Mortellerie. Mais il fit bonne figure pour autant, mine de rien satisfait de faire partie des Happy Few qui pouvaient prétendre rentrer à l’Aphrodite, et y faire rentrer qui il voulait.
Nouveau sourire sur ses lipes et petites phrases badines :

Ce lieu est comme je m’y attendais, mais je suis tout de même agréablement surpris. J’ai finalement bien fait d’attendre et votre rapt lors de la soirée d’ouverture n’en fut que meilleur… Puisque je vous retrouve ici.

Alors qu’Elle se love contre lui, il sourit, et la sentant se retourner, il lui saisit en douceur le menton, pour venir approcher ses lèvres à quelques centimètres des siennes, nouveau sourire enjôleur :

Qui je veux que vous soyez ? Mais vous voyons, la Venus d’icelieu. Vous resterez toujours une déesse ne croyez-vous pas ?

Non bien sûr que non, un jour la vieillesse viendrait enlever la beauté de la jeune femme, et ce serait plus dur d’exercer cette profession, il le savait, elle le savait. Mais on n’était pas là pour être honnête, sinon quel intérêt ? On ne paye jamais aussi cher pour être honnête.

D’un regard amusé, presque désinvolte, il se tourne vers le Prince, et constate que son cadeau a visé juste. Parfois, quelques poils roux bien placés font plus que n’importe quelle guerre. Parfois, une toison flamboyante ouvre plus de royaume que toutes les épées du monde.
Se tournant vers Elle de nouveau, il lui saisit délicatement la taille et plonge son regard vert aux reflets si étonnant dans le sien :

Il semblerait que nos deux amis profitent seuls des bains, les laisserions nous faire sans rien dire ou faire ?

Et comme pour prouver le contraire, il ôta doucement sa chemise, dévoilant son torse bien trop maigre et sa cicatrice hideuse qui courait le long de sa cage thoracique, entourant le coeur comme s’il avait été arraché. Les ourlets roses et violacés n’étaient pas à proprement parler du plus bel élégant, mais la demi pénombre proposée par les bougies atténuait quelques peu les effets, et avait l’avantage de dissimuler légèrement les lignes parallèles de cicatrices qui ornaient mollement son bras gauche. Une fois torse nu, ayant comme toujours honte de son corps, il décida de jouer la nonchalance, la sprezzatura* comme à son habitude et se rapprocha encore d’Elle :

Pensez-vous que cette eau soit suffisamment chaude pour vous ?

Puis se tournant vers le Prince, il sourit et dit :

A quoi trinquons-nous ? Mais aux dieux voyons. Qu'ils continuent donc de regarder ailleurs pour la soirée.




*Nonchalence, charme à l’italienne, Ed quoi. https://fr.wikipedia.org/wiki/Sprezzatura

Edit de description si nécessaire : Ed se scarifie le bras gauche et a un tatouage sur le bras droit avec marqué : Nil Satis Nisi Optimum : rien n'est satisfaisant que le meilleur vala

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.elle


    Ne jamais se fier aux apparences, un adage des plus adapté en ce lieu de débauche qui se voulait maison de prestige en façade, mais la luxure dans ce qu'elle avait de plus... élégant et raffiné, voilà ce que l'Aphrodite offrait.
    Si d'aucun pouvait encore en douter, le décor en présence ainsi que les protagonistes en étaient l'assurance certaine.

    En évoquant assurance s'il en était une qui n'en manquait pas c'était bien sa comparse galante qui ouvrit le bal avec une détermination désinvolte que le regard émeraude ne manqua pas une seconde de détailler découvrant certains détails fort intéressants du mystère flamboyant.
    Mais l'attention entière revint à Edouard lorsque son souffle vint s'écraser sur ses lèvres, dans une promiscuité au parfum enivrant, écotutant un duo de questions auxquelles elle n'aurait l'outrecuidance de répondre, principalement parce que la réponse avait été donné et que la seconde était... douce rêverie que de repousser les âffres du temps qui viendraient la posséder bien assez tôt.

    Il était amusant de voir comme certain partenaire avait le don de vous mettre à l'aise alors que d'autre... le prime huissier était de ceux qui donnait envie d'avancer sans se questionner, sans manipuler ou juste ce qu'il fallait pour faire monter les degrés de l'envie.
    Et la pétillance de son regard s'insinuant au fond du sien en affirmant prise sur ses hanches trahissait tant de taquineries, de mutineries et pourtant bien plus profond derrière cette douce badinerie.
    Point le temps d'une quelconque réponse, "Elle" pivota un instant pour se saisir d'une coupe qu'elle tendit au ténébreux en détaillant rapidement ce que les lueurs vacillantes lui permettait de discerner, un torse fin et des stigmates...
    Second verre attrapé en écoutant le brun répondre à son prince après l'avoir de nouveau questionner, émeraudes se portant sur Gysèle et Foulques, un sourire naissant à la commissure des lèvres en laissant le carmin d'une gorgée de vin glisser sur ses papilles, quand le courant passait à quoi bon vouloir le stopper.

    Velouté d'une rose offerte plus tôt glissant sur la peau dévoilée à vue pour retrouver l'attention de son "obligé" pour cette soirée, traçant lentement un collier en gorge, caresse subtile se poursuivant sur la médiane d'un buste abimé par la vie.
    Bien sur, les comment et les pourquoi ou par qui fusèrent en son esprit, mais l'endroit et le moment ? Aucunement, si l'envie de l'évoquer était celle du Ducastel, il le ferait.
      Et pourquoi donc voudriez-vous qu'ils détournent le regard quand ce qui leur serait offert à voir est des plus... agréable... Edouard...

    Lippes s'étirant dans un sourire charmeur, bouton de fleur venant caresser le velours de lèvres masculines, la chaleur d'une dextre glissant sur un flanc offert, iris rencontrant homologues herbacées pour saisir la réaction de l'homme sous ses doigts pendant que les corps se trouvent sous l'impulsion de la galante, murmure filtrant sous le couvert d'une rose qui s'efface entre les lèvres pour laisser place aux caresses des mots prononcés.
      Afin de pouvoir valider la chaleur de l'onde, il va vous falloir tirer le lacet de ma robe... mon "obligé"...

    Regard pétillant de malice, défiance d'une légère inclinaison de tête, du bout des doigts glissés sur l'échine et remonter lascivement une épine dorsale jusqu'à nuque aux cheveux courts dans lesquels digitales s'insinuent pernicieusement.
      Ouvrez donc les pétales de la rose que vous avez mandé pour... en savourer tous les parfums Edouard.

    Lèvres apposées à complices dans un sourire mutin, émeraudes ne délaissant pas un seul instant leurs jumelles, séductrices, provocatrices... tentatrices.

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Gysele
Avec le temps, il m’est devenu facile de reconnaître les hommes qui ont de l’expérience et ceux qui n’en ont pas. En quelques gestes, je peux savoir lequel voudra diriger, lequel préférera que je mène la danse. Les clients sont aussi variés que nuancés, à moi de rapidement découvrir les goûts de chacun et de m’y adapter. Le prince est un chasseur. Je l’ai su dès que j’ai croisé son regard. Il est de ceux qui aiment jouer avec leur proie et leur laisser croire à un brin de maîtrise sur leur destin avant de les dévorer. N’est-ce pas plus appétissant de déguster son amante après quelques obstacles ? A sa place, je ferais comme lui. Mais je ne suis pas princesse, je ne suis qu'une courtisane habillée en princesse ou en l'occurrence à présent, nue dans un décor de princesse. Si une fois que les vêtements sont tombés, nous sommes tous égaux, je n'ai pas la même couleur de sang que mon royal partenaire ni même le même pécule dans mon coffre. Ainsi, dans ce commerce qui se donne des airs de lieu de distractions, malgré mes attitudes revêches et mon insolence, je ne suis que le fruit d'une négociation et tout mon intérêt réside dans l'objectif de satisfaire au Malemort. Si jusque là, l'affinité s'est formée avec beaucoup de facilité, je reste toujours très attentive à ne pas risquer outre-mesure mes provocations pour ne pas perdre ce client de marque. Un client de perdu et toute une réputation peut tomber à l'eau et c'est sacrément important, la réputation, dans mon métier. Si je sais que cela plairait à Louis-Marie si je me faisais virer, je sais aussi que nous ne pouvons cracher sur cette entrée d'argent qui a tendance à me rendre de plus en plus avide.

La chance veut que Foulques soit agréable. Il n'hésite pas à me taquiner et son assurance me donne envie de l'ébranler et de le faire douter. Il n'y a rien de plus jubilatoire qu'un homme désarçonné et peut-être...lorsque l'étuve sera plus vaporeuse encore et que les corps auront réchauffé l'eau de quelques degrés supplémentaires, peut-être que je tenterai une ultime provocation. Nous verrons ainsi, qui du Prince ou de la Courtisane, sera le plus borné à avoir le dernier mot. Mais pour l'heure, les mots sont effacés, quelques instants, tandis que mes yeux parcourent le corps qui s'effeuille. Je ne perds pas une miette, croquant dans le charnu d'une lèvre par gourmandise. J'aime les corps. Que ce soient ceux d'une femme ou d'un homme, je trouve toujours beaucoup de plaisir à observer la nudité de chacun, m'attardant sur le grain de la peau, la silhouette, la forme unique et propre à chaque individu, les petits défauts qui les marque comme singuliers. J'aime cette multitude d'enveloppes charnelles qui se meuvent différemment selon le caractère et le tempérament de celui qui les habite. Et bon sang que celui-ci irradie d'assurance et de fierté altière, de charisme et d'arrogance, de virilité et de force tranquille. Il n'est aucun doute sur le fait que cet homme a toujours obtenu ce qu'il désirait et il n'est aucun doute sur le fait qu'il s'en donnait les moyens. Voilà de quoi me challenger d'autant plus.

L'eau se trouble à son immersion, un léger clapotis et quelques vaguelettes s'échouent contre mes hanches avant qu'il ne vienne se glisser derrière moi. Si le voir me rejoindre est une première victoire, lui, reprend vite la main sur ce jeu dangereux, ses doigts effleurant avec justesse et précision ma peau qui frémit d'un intérêt éveillé. Lippes s'effleurent, murmure échoue dans un souffle chaud, laissant entrevoir un baiser qui ne sera pas offert car là est le début du duel et il me semble que le Malemort aime à attiser ma curiosité sans la sustenter complètement. Serait-ce lui qui finalement doit se montrer convaincant, ce soir ? A moins qu'il ne me teste, auquel cas je me sens prête à relever ses défis. Un délicat sourire cueille mes lèvres à son chuchotis et si je n'ai pas bougé d'un millimètre pendant qu'il me caressait, je me retourne face à lui quand il récupère sa coupe et je lève la mienne en direction de nos compagnons.

    - A vous, que l'Aphrodite exauce vos vœux et vos désirs.

Mon regard s'attarde un instant sur ma comparse et Edouard, que j'observe tout en buvant une gorgée. Je me demande un court instant quel genre de relation lie les deux hommes, idée que je chasse aussitôt, car ce n'est pas ma curiosité qu'il s'agit d'assouvir ici, mais bien la leur. L'anthracite revient au Neptune qui occupe mes eaux. Je savoure l'agréable sensation de l'onde chaude sur ma peau et dirige une main humide que je pose sur l'épaule princière, dessinant du bout des doigts le muscle pour les laisser s'égarer sur le torse. J'y laisse dégringoler quelques fines cascades d'eau, détaillant le tracé des perles brillantes qui y chemine. Alors, me rapprochant d'un pas encore, tâchant de ne pas renverser le vin resté dans ma main droite, je viens aspirer une goutte égarée sur le haut de l'épaule. La nébuleuse posture de mon corps contre le sien n'a rien d'innocent et si chaque mouvement lascif et sensuel est amplifié par les petites vagues du bassin qui s'échouent contre nous, je profite de cette proximité pour relever un regard plus aiguisé sur lui avant de lancer sur le ton de la conversation tout en dégustant du bout de la langue une perle lumineuse au derme princier :

    - Que nous vaut le plaisir de votre venue ici, Sire ?

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Foulques_de_malemort
De ces instants où ne survit que les corps, de ses secondes où l’air n’est plus qu’un souvenir amenant les éphémères pensés en dehors de l’esprit, on s’érige en un fantasme. Un temple érigé à la gloire des plaisirs charnelles, pour s’oublier l’espace d’une nuit à une vie de badinage, de douleurs, de joies et de blessures. En ce lieu on se découvre des vérités amener par le doigté parfait des courtisanes, nous dévoiler dans l’effleurement des sens pour apprendre par l’abandon des parures ce qui se terre au tréfonds du soi. En cet Aphrodite, elle n’est pas courtisane mais cette brulure volontaire de la chair, actrice émérite dont le devoir est d’offrir cette pure sensation de naturel pour combler l’absence. Pourtant, même dans l’abandon, le Malemort ne se laisse envahir de ses pulsions, joueur des effleurements autant des provocations, le loup noir tapi dans l’ombre ne surgit dans l’indécent d’un désir. Les doigts se joue de sensuel quand à cette seconde il désire l’emprise, le corps se frôlent dans le voluptueux quand il désire la soumission. Fugace vision, de sa dextre s’emparant féroce des poignets, senestre se plaquant sur la gorge pour arracher le souffle d’une pression délicieuse, soumission de ce corps a ses morsures délicieuses, voler en cette seconde la pureté d’un érotique jeu. Abandonner le contrôle serait la défaite, la faiblesse. Homme de sang bleu ne peut abandonner la maîtrise du corps et de l’âme, leçon apprise depuis sa plus tendre enfance mais qui jamais n’avait connu autant de vérité qu’en cette année écoulée.

Souffle de provocation, la coupe entre ses doigts, les corps s’abandonnent à la langueur d’un jeu dangereux. Les deux âmes s’opposent, se faisant face. Les émeraudes en savourent les moindres courbes, autant que le galbe de la gorge, il les découvre davantage à travers l’ondée soyeuse, détaillant ceux-ci avec ravissement, les doigts effleurant les marques de la peau comme d’une découverte sensuel, frôlant celle-ci comme dans la censure des jardins intimes. Avant que les verdoyant ne se quittent pour se perdre dans les grisée et de lever son verre en intention de notre petite compagnie. Le bâtard avait-il conscience de celle qui se tenait devant lui, avait-il simplement mis à nu bien plus de ses ondée secrète qu’il n’avait bien voulue le croire, où n’est-ce que la coïncidence de la courtisane émérite voulant se jouer des certitudes du prince. Mais il y a des secrets bien plus tu encore, que celle offerte à ceux qui effleurait le Malemort. Qui est-il ?

Alors que son verre se lève. Un sourire s’étire. Un fin trait amusé s’avouant à travers le masque.

A nous, que cette soirée se montre aussi délicieuse que ses premiers instants.

Le regard abandonne ce second couple jouant leur propre danse lorsque les doigts goutent à sa peau nue. Etrange saveur de plaisir qui parcourt l’échine lorsqu’elle dessine les muscles venant provoquer la poitrine. Caresse de la pulpe se muant en celle des lèvres, douceur aphrodisiaque que la chaleur de celle-ci venant s’apposer sur sa chair. Les paupières se ferment le visage se relève un peu pour en savourer chaque chaleur. Galbe insatiable du corps venant envouter le sien, provocation du corps venant faire naître d’avantage de désir à cette sensation aquatique. Retenir la flagrance des pulsions pour en contrôler les moindres instincts. Les paupières s’ouvrent au murmure de la divine, les émeraudes perverties de désir se pose sur la provocante. Joueuse, elle se mue de proie en chasseuse, provocation des sens qu’il ne peut dissimuler, elle charme avec délicatesse usant d’un corps à l’atout parfait. Une seconde, et le Prince aurait pu baisser les armes.

Le plaisir des sens … et un petit cadeau.

La coupe entre ses doigts roule, le breuvage glisse aussi sensuellement que l’ondée provoquée par l’étreinte des corps. Dans un mouvement provocant et sensuel, les lèvres du prince en goutent le délicat breuvage. Délice des papilles mais loin de ravir sa pulsion, il ne peut se soumettre à ce seul caprice. Dans un mouvement félin, l’abandon du vin est total, posé sur le rebord, alors que dans la chaleur des pressions charnelles, les mains se glissent dans les vapeurs aquatiques pour se posé avec certitude sur les hanches. Doigts se fermant sur sa prise, il est nulle question d’être seule proie à ce jeu. Finesse et légèreté du corps se soulève dans une douce brume aquatique pour en sortir le corps dénudé et sienne pour la nuit. Corps qu’il contemple avec luxure avant de s’avancer jusqu’au rebord pour y posé la sirène. Elle avait gouter au galbe de ses muscles, il goutera au galbe de ses cuisses.

Le doigt humide remonte dans une caresse qui ne se veut nullement peau à peau, juste la chaleur de ses doigts remontant le long du tibia, caressant le mollet, glissant sur le genou avant de laisser les gouttes d’eau perlée sur la cuisse. Elle avait vu le détail de son corps en plongeant dans l’eau pour ne lui laisser plaisir au détail nulle question de l’en satisfaire. Cette fois le regard se pose outrageusement sur ce corps offerts juste devant lui, absolument dénudé de la moindre protection, les mains laissant la pluie perlée sur les cuisses alors que le regard détaille chaque aspérité avant de gouter au plus intimes des détails. Le sourire s’étend quand le visage de penche doucement.

Et je pense en avoir reçu un à sa juste mesure.

La dextre abandonne pour venir cueillir un peu de la rosée du vin, l’eau n’est il pas le met le plus appréciable sur le corps d’une femme, puis de venir posée les goute pour qu'elle s’écoule avec langueur sur les cuisses. Sourire provocant avant que la langue ne vienne savourer le rouge sur la peau nue de la courtisane. Vin et beauté, l’Aphrodite mesurait sa chance.

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Edouard_de_noireterr
Pourquoi détourner les yeux.. Va savoir tant de raisons qui pouvaient pousser le bâtard à ce choix-là.

Pourtant il n’en dit rien, et se contenta de sourire avec douceur à Elle. Puis il se rapprocha et avec une infinie lenteur, théâtrale, il saisit la douce étoffe de la robe et avec un rien de maladresse, en fit jouer le lacet pour dénuder la galante. Lâchant alors la robe, il la laissa glisser le long du corps d’Elle, avec un sourire.

Puis il vida doucement une gorgée de sa coupe de vin, avant de faire glisser ses braies le long de ses jambes, et se rapprocha encore de la galante :

Vous avez raison, que tous les Dieux se gorgent donc du spectacle que nous leur offrons.
Et il appuya son propos d’une délicate caresse sur l’épaule qu’il prolongea le long de la gorge, flirtant doucement - et dangereusement ? - avec la naissance de la poitrine.

Son sourire se fit enveloppant, chaleureux. Parfois, il est juste bon de jouer, d’être un autre. Ici, il était dans le calme, ici il ne voulait pas mourir à tout prix. Même Mélissandre semblait plus éloignée ici. Son sourire acquit une sincérité supplémentaire, et sa voix se fit encore plus chaleureuse :
La rose que je vois me comble, laissez moi donc goûter toutes vos effluves.

Et il se pencha pour déposer un baiser dans le creux du cou d’Elle, en profitant pour humer délicatement les effluves qui émanaient de la galante.

Puis il se retourna et glissa doucement dans l’eau chaude des bains, tendant une main à Elle pour qu’elle puisse la rejoindre sans encombre.
Si vous voulez bien vous donner la peine de me suivre, l’eau est un délices, mais elle me semble vide sans vous.


Il savoura la douceur de l’eau, sentant la délicatesse des effluves. Ainsi, il est des choses que l’or peut acheter, un peu de quiétude, de tendresse. Ces choses qui lui étaient jadis interdites. Ici, ses cicatrices semblaient s’effacer, comme parties, loin de lui...
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.elle


    Invitation acceptée, le brocard sombre glissant lentement mais surement sur la peau fine de la galante, corolle de la rose gisante au sol dans une couronne d'étoffe gonflée autour d'Elle, fleur dévoilée au regard de jade du sire Ducastel.
    Esquisse de sourire à le voir rendre rapidement l'équilibre vestimentaire équitable, chaleur de propos et d'une prime caresse du ténébreux, enveloppante et légèrement plus audacieuse que les précédentes, les mots et la sensualité vocale d' Edouard basculant vers la détente et le laisser-aller un peu plus.
      Une rose n'est-elle pas destinée à offrir toutes ses... fragrances...

    Sourire plus franc quand les lèvres du prime huissier s'aventurèrent dans cette partie si sensible que pouvait-être le cou, éveiller le désir d'un effleurement, d'un baiser, de la chaleur d'une bouche entrouverte, d'une pointe de langue fureteuse, de nacres gourmandes... Tant d'option qui se pouvait être explorées, vêtue... ou non comme sur l'instant.
    Mais nul temps de s'y attarder que son obligé a déjà rejoint la chaleur de l'onde du bain, le regard félin de la galante se déportant sur le feu qui embrasait la royauté à quelques mètres de lui, une commissure se soulevant du spectacle dont les dieux devaient se réjouir si n'avaient détournés regard.

    Délicatesse toujours et encore, les pieds se déchaussent et s'extirpent de la corolle noire, une cheville droite nue suivie d'une gauche portant chainette d'argent, courbes sylphides se dirigent lentement vers l'invitation d'une main tendue, les digitales se glissant dans une caresse sur la paume ouverte, galbe d'une jambe suivi de la seconde disparaissant sous le couvert des bains de l'Aphrodite.
      Le manque est comblé en ce cas Edouard...

    Gorgée de vin glissant au creux de sa bouche, "Elle" délaissa sa coupe de vin sur le bord du bassin pour déposer sa main sur torse cicatricié, se jouant des dessins offerts du bout des doigts.
      Délice vous aviez raison...

    Emeraudes se jaugeant tour à tour, un fin sourire naquit sur les lèvres badines de la rose explorant la peau marquée du brun au sourire charmeur.
      Même si profiter de vous seul à seul est très tentant, vous êtes venu accompagné...
      Il serait dommage de ne point partager ce moment avec votre... uhm... ami, ne pensez-vous pas.

    Sans trop lui laisser l'option d'une réponse, la main qu'elle n'avait pas lâché depuis son entrée dans le bassin vit les doigts déjà liés s'entremêler pour entrainer le ténébreux en direction de leurs comparses.
    Son regard vert se portant sur le corps de Gygy offert à sa vue comme jamais auparavant, et ce qu'elle découvrait de la beauté rousse ne faisait que confirmer ce sobriquet qu'elle lui avait donné intérieurement de "mystère".
    Arrivée à hauteur du duo princier, les mains enlacées furent ramenées sur sa hanche, Elle se calant à un petit mètre de distance contre le bord du bassin.
      Nous n'avons guère eu plaisir de lever nos verres ensemble, c'est fort dommage...

    Savoir s'introduire sans se faire pressante, et se rendre compte stupidement que de coupe pour boire elle n'avait plus, mais si ces messieurs étaient venus ici à deux, pourquoi ne pas poursuivre la soirée ensemble, au moins la débuter et puis... regard relevé un court instant vers Gysèle.
      Le calice de votre dégustation est d'ailleurs d'une beauté rare messire de Malemort

    Sourire entendu vers le mystère flamboyant, les pupilles se reportèrent sur leurs "invités", interrogeant tant l'un que l'autre.
      Non ?


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Gysele
Avec mille excuses pour ce post tardif.
Malheureusement mon IRL ne m'a pas permis de répondre plus tôt. Je suis de retour et je m'excuse encore auprès des JD Rose, Edouard et Foulques.


D'un corps à corps où je crois mener la danse, mon cavalier ne me laisse pas guide bien longtemps. Et c'est à ses désirs que je me laisse aller, n'opposant aucune résistance à sa prise de contrôle. Le prince sait ce qu'il veut, cela m'arrache un sourire et quand finalement il me pose sur le bord du bassin, je ne peux m'empêcher de glisser une main à ses cheveux. Tactile, je le touche et le caresse, d'autant plus quand l'intimité s'est réchauffée entre nous. Mes iris suivent attentivement les lèvres royales sur mes cuisses, un soupçon d'arrogance vient me traverser quand la pensée qu'un prince puisse se tenir là, à ma merci, me vient à l’esprit. Présomptueuse, j'aime croire être assez forte et détachée pour ne pas me laisser vaincre, mais la vérité, c'est que je n'ai jamais été douée pour résister à ce traitement-là.

J'humecte mes lèvres, hypnotisée par le dessin que forment les sillons carmin laissés par le vin sur mon derme. Et si le palpitant s'est légèrement accéléré, j'apprécie la distraction qu'apporte Elle et Edouard en s'approchant de nous. Ainsi, je retrouve un peu de contrôle et offre un sourire sincère à ma complice. Ma coupe toujours en main, je la lève dans leur direction avant d'en prendre une gorgée. La Rose me surprend et je me promets de tâcher d'approfondir les connaissances avec elle plus tard. Mon regard coule sur le corps de celle-ci pour en apprécier chaque courbe jusqu'à ce que l'onde m'empêche d'en observer davantage, ses propos m'amusent et mes yeux se glissent sur nos deux invités avec curiosité. N'est-ce pas une question dangereuse ? L'un d'eux serait-il capable de nier sincèrement ? J'imagine que non, car au palais des illusions ou dans les bureaux d'un château, la diplomatie et les jeux de masques sont vitaux pour réussir à percer. Bien que je ne doute pas plaire à mon royal partenaire, qui sait ce que peut penser au fond de lui Edouard et c'est donc sur lui que je m'attarde plus longuement, un vague sourire flottant sur mes lèvres.


    - Edouard a une bien belle rose à cueillir et je crois qu'il espère ne pas rencontrer d'épines, il doit donc être tout concentré à sa tâche.

Taquine, je laisse échapper un léger rire avant de reprendre une gorgée. Mes doigts s’égarent dans les cheveux de Foulques avec cette attitude féline qui me caractérise tant. Tel un chat, j’ai le contact facile et le rapprochement des acolytes ne m’empêche en rien de laisser trainer l’index le long des épaules masculines pour glisser sur le dos. Chaque petite goutte d’eau perlant à sa peau est utilisée comme encre sous la pulpe digitale curieuse et indisciplinée. Comme si nous nous connaissions depuis toujours, nous nous permettons de nous toucher, nous embrasser, nous presser l’un contre l’autre avec une aisance que seul un lieu comme celui-ci peut permettre. La vie, la vraie, ne permet pas cela.
Je n’ai pas quitté Rose et Edouard du regard et je repose finalement ma coupe pour tendre une main vers ma complice. Si je l’ai tutoyée plus tôt, cette fois, j’opte pour le vouvoiement devant ces messieurs. J’aime à jouer ces petites comédies qui amènent une distance tout en dévoilant bien plus de proximité dans les intentions.


    - Souhaitez-vous vous installer près de moi ? Je vous assure que le point de vue vaut le détour...

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Foulques_de_malemort
Laissez-vous porter par cette ondée sauvage et indomptable qui vous effleure le corps dans la chaleur de ce bain, sensuelle caresse. Fermez les yeux pour sentir la vapeur caresser votre peau perlée d’eau de votre poitrine, remontant pour enlacer votre chair de sa bienveillance abandon. Ressentez à travers ce tumulte des sens le pulpe de ses doigts rompre la solitude de votre chair dans un contact électrisant provocant les sensations d’un désir croissant. Les lèvres abandonnent le calice au murmure d’invitation d’Elle, fin sourire qui ourle les charnues goutant à la dernière goutte s’écoulant dans le galbe de cette cuisse, effleurement perfide d’une intimité qu’il ne peut qu’effleurer sans encore en posséder toute la saveur. Alors les lèvres abandonnent au frôlement intrépide provocant dans l’espoir ce simple frisson d’une chaleur savourant.

Le Malemort se redresse sans abandonner la proximité de naïades, la senestre possessif venant glisser les pulpes sur la peau laiteuse de la rousse remontant le long de ce dessin pour en découvrir le dessin du corps, alors que la senestre au mot prononcé s’empare de sa coupe. Temple de Dionysos, ou d’Aphrodite, la sensualité amène avec lui ses frustrations, car même si le jeu n’en est qu’à ce balbutiement, le prince observe ce corps laissant une seconde s’enivrer d’une possession sauvage et soudaine, sentir leurs corps lovés dans un abandon absolu, enivré des gémissements des plaisirs, laissant perlé la sueur de l’ébat aux perles de chaleur de ce bain. Image furtive et perfide, qui se délie de son esprit alors que les émeraudes viennent à présent se gorgée de cet autre corps glissé a si peu des leurs. Lippes qui s’étire a la rondeur parfaite de cette poitrine offerte, dessin sombre à la pointe offerte comme dans un appel à la décadence. Deux naïades offertes aux verdoyants ne laissant le corps insensible à cette luxure promise, embrassement des sens des corps languis s’épousant dans une langueur absolu, mouvement de ses chairs s’entremêlant dans les plus insipides sens, morsures rosées s’harmonisant dans l’indélice de ce lieu.

Les paupières se ferment dans cette fraction de seconde pour en effacer les fantasmes illusoires. Avant qu’il ne les rouvre pour se poser sur Elle.

Vous avez raison, ce calice est d’une rare beauté, mais en ce lieu elle n’est pas la seule à nous bruler de sa grâce.

Alors la coupe s’abandonne sur les lèvres, le liquide s’écoule délicatement entre celle-ci avant de disparaître dans les profondeurs. Alors que sa naïade invite sa complice à la rejoindre sur le bord, le prince comme dans une réponse amusée, laisse glisser les doigts dans cette morsure suave, avant d’y abandonner sa chaleur pour la laisser ivre, ce n’est plus que le froid quand le corps s’éloigne d’un pas, juste assez pour les deux sirènes prendre possession de ce rebord, offrant leurs corps à la vue des deux mâles alors que ceux-ci se glisse au-devant des deux corps même si elle ne devait rester que dans l’eau.

N’est-il pas délicieux de pouvoir simplement parfois profiter d’une vue gracieuse et envoutante, laisser le regard détailler le galbe de deux femmes envoutantes, se mordre l’intérieur de la lèvre pour observer les monts de ses femmes parfaitement dessiner invitant les désirs dans une suave perfide et sensuel passion.

Et ne pourrait qu’embellir la nôtre.

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.elle


    Regard caressant du mystère sur ses courbes et une chaleur tout particulière qui glisse sur sa peau, le sourire de la rose répond à celui du feu tatoué.
    Complicité féminine dans ce jeu de dupe : soulever les jupes des filles ? Mais de jupe il n'est plus, pas plus que de dupes.
    Quoique...
    Les doigts entremêlés à ceux d'Edouard se jouèrent de la main du ténébreux, effleurement d'une hanche, d'une cuisse, la fleur use et abuse de celui qui s'est dit son dévoué pour la soirée jusqu'à entendre les propos de l'incandescente et surtout s'assourdir délicieusement de ce rire échappé, provoquant un étirement de carmines bien plus franc qu'à l'ordinaire.
      Gysèle, ma chère...
      Toute rose en valant la peine s'habille d'épines, cela va de soi.
      Parfois visible, parfois non.
      Mais... Je n'ai aucun doute sur l'art et la manière d'Edouard à les éviter pour ne savourer que la douceur et la sensualité du velours des pétales.

    Geste sous couvert de l'onde appuyant sa parole à la découverte d'un charnu floral sous leurs mains liées, lueur badine des perles de jade se dirigeant vers son invité particulier.
    Lentement la tête brune vint à se tourner vers Gysèle lorsqu'une proposition explicite lui fut directement adressée, la flamboyante aurait-elle dans l'idée de faire monter la température d'un cran chez ses doux sires en offrant à leur concupiscence un second corps en total offrande de leurs mirettes expertes.

    Opération séduction ? Sans aucun doute
    Complicité féminine ? Naissante
    Calcul de la fleur ? Surement

    Et c'est d'un geste lent que la dextre délaisse sa comparse venant caresser la joue d'Edouard, laissant un tracé humide sur le derme rapeux pivotant pour faire face au bord du bassin se saisissant de la main de Gysèle dans un accord tacite.
    Senestre posée en bord de bassin prenant appui pour aider le mouvement et sortir de l'onde, fessier perlé d'eau se dévoilant à ses messieurs avant de disparaitre d'un pivotement sur la fraicheur de la mosaïque du bord de bassin.
    Comparse rejointe à sa gauche, verdoyance et brume se croisèrent rapidement avant que la rose ne reporte son attention sur les deux bruns aux regards émeraudes se trouvant à leurs... pieds, position jubilatoire de domination s'il en était.
      Je vous le concède Gysèle, le point de vue est fort plaisant, des plus... délectable même dirais-je.
      Grâce et beauté, doutiez-vous de trouver autre chose ici lieu Messire de Malemort ?

    Tournant son attention vers le ténébreux cicatricié, dextre se tendit vers lui pour l'inviter à se rapprocher davantage.
      Edouard avait eu tout loisirs de... juger des "calices" de l'Aphrodite pour vous proposer d'en découvrir leurs... saveurs sans craindre votre déception.

    Lentement les digitales de senestre se portèrent sur la dentelle encrée à la cuisse de la galante, dessinant du bout des doigts la jarretière indélébile sur le satin de sa peau, un léger coup d'oeil vers le regard argenté appuyant son effleurement d'un sourire.

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Edouard_de_noireterr
Le bâtard avait sourit… Échapper aux épines ? Mais si il n’avait pas envie d'échapper aux épines justement.
Distraitement; ses yeux se posèrent sur les lignes qui ornaient ses bras.

Mais certaines personnes aiment autant les épines que le velours. Tout ce qui vaut la peine… On doit se battre pour l’avoir, “Elle” a on ne peut plus raison

Et le Chien de faire une petite révérence amusée. Se mouvant en douceur, il se rapprocha donc du Prince, embrassant des yeux les deux galantes qui leur offrait leur nudité à la vue. Avec un sourire taquin, Edouard se tourna vers le Prince :

Mon bon Foulques… Vous le savez, je n’aime que l'exceptionnel, et effectivement, j’ai eu la chance de découvrir ce lieu et sa charmante compagnie.

Amusé, il avait passé sa main sur l’épaule du Prince et l’avait descendu le long du dos. Puis il dirigea son regard sur les deux femmes et fit quelques pas pour se positionner contre elle, déposant doucement une main sur un genou de chaque galante.

Si votre vue ne vous déplaît pas, la mienne me ravit.Comme vous le savez, je suis votre obligé, ne l’oubliez pas

La dernière phrase, destinée à Elle fut accompagnée d’une très douce pression sur le genou de la galante, et d’un regard pénétrant. Puis il se tourna vers le prince :

Allez Foulques, venez donc honorer nos charmantes hôtes.
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Gysele
Les vapeurs font leur effet sur les corps qu'elles enrobent. Imperceptiblement, elles déposent sur les peaux de fines perles, parant les protagonistes d'un léger scintillement. Cette chaleur moite aide aussi à l'affinité intime qui se lie entre nous quatre et l'anthracite s'illumine au jeu qu'accepte ma délicate complice. Assise à ses côtés, je pose un regard de chat sur nos deux invités. N'étions-nous pas dans la demeure d'Aphrodite ? Elle et moi ne propagions-nous pas deux facettes de cette déesse par nos deux tempéraments opposés ? Ma peau est sensible au doigté délicat que j'observe dessiner les contours d'entrelacs dentelés marqués à même ma peau, si la rose est attentive, elle sentira les aspérités, cicatrices plus anciennes laissées par un cilice imposé.

    - Vous prêchez une convaincue, Edouard. Les épines sont appréciables, surtout quand on peut apaiser leur piqûre à la douceur du velours.

L'iris cendrée détaille un instant la belle courtisane et finalement se pose sur le Noire Terre qui nous rejoint. Les provocations ne sont plus tant implicites que les paroles en formulent tout l'érotisme. Et comme pour appuyer les propos la galante voisine, mes lèvres viennent épouser l'arrondi de son épaule. Le contact est doux, presque survolé, éphémère baiser que je glisse jusqu'au cou gracile. Ma main profite de cette distraction pour plonger dans l'onde et en verser le contenu sur le torse aux courbes gracieuses, laissant à ses spectateurs le soin d'en détailler le parcours sinueux. Mon regard en profite pour revenir au prince, renforcé d'une provocation non feinte. L'atmosphère n'est-elle pas plus lourde ? Plus palpable ?

Et qu'en est-il de lui, mon Prince de la soirée... Quelle est donc cette étincelle dans ses yeux ? Quels-sont ses envies, ses souhaits ? J'analyse le moindre de ses mouvements, vigilante à ne le délaisser en aucun cas. Et même si ma bouche découvre la saveur du derme de la rose, aucune attention n'a réellement quitté l'intérêt princier. Désirer, se faire désirer, jouer au chat et à la souris, être parfois le loup, parfois la biche, virevolter pour ne pas me laisser attraper... ou pour finalement m'offrir à celui qui saura me saisir.


    - Peut-être que son altesse souhaite être honorée elle aussi ? Je suis certaine de pouvoir trouver un moyen...

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Foulques_de_malemort
Enivrante des sens sous les offrandes charnelles, comment ne pas sentir l’exquis nourrir la naissance virile quand les émeraudes s’abreuvent de l’indécence des nymphes. Galbe fessier se dessine sous les perles effleurant de l’eau, s’abandonnant à leur possession unique pour s’offrir aux regarde gourmand des deux hommes au cœur de ce temple. Ravissement à n’en pas douter emprisonnant la lippe inférieure à ses ivoires, léger spasme des fantasmes à gouter celle-ci sous la caresse charnelle des lippes. Quand sensualité embrasse le temple à la carnation de la luxure.

Je dirais qu’en ce lieu on y trouve pour chacun le ravissement qu’on aspire à découvrir. Je m’attendais à de la grâce et de la beauté, mais je ne pensais tomber sur de tels délices. Sans la moindre pudeur, sans même que le souffle ne puisse trahir la pensée érogène de cet esprit, le regard se glisse sur les deux muses à la passion. Qui d’avantage encore semble percevoir aussi rapidement le désir de nos pauvres âmes en leur offrant tout le saoul qu’il pourrait vous réclamez. Un fin sourire étire les lippes, quand il murmurait que les courtisanes étaient des plus dangereuses femmes qui dans cette facilitée à percevoir les désirs et les passions se mue en ce plus somptueux fantasmes.


Alors que les mots s’échappent, à l’instant où le calice vient à ses lèvres pour dévoiler leur breuvage au palais du Prince, étrange frisson amusé lorsque la main du chien se pose sur son épaule, se muant en une caresse le long de son dos. Amusement sans pour autant perdre de vue les deux désirées de l’instant, ravissement plein de voir leurs courbes à ce points offertes à leur regard, quand ses mêmes regards se posent sur eux, dans un jeu de sensualité dominante. Amusement de voir les deux prêtresses assises sur le rebord les surplombant de leurs courbes alors que les deux pêcheurs baignent dans le bain de l’absolution. Fin frôlement avant que son complice ne l’abandonne pour venir chercher le satin des deux femmes, toujours ce plaisir de suivre les courses des doigts et des mains devenant un mélange de croisement et de caresse. Entre les doigts d’Elle se jouant de la cuisse de la rousse, alors que le chien se glisse impudique au cœur de cet échanges, lui-même prenant possession des deux beautés de l’instant.

Edouard, j’en ressens bien évidement l’envie, mais je vous avoue que pour l’heure c’est bien mon regard qui honore nos deux muses.

Car à l’instant présent, les émeraudes captent le regard irisé de provocation de Gygy, alors qu’elle se penche laissant ses lèvres flirtées avec ce délice d’Elle. Jeu du sensuel, quand elle remonte le long de cette courbe laissant le souffle des lèvres charnues attisé ce jeu jusqu’à ce cou gracile. Embrassement de l’air, lourdeur des désirs dans le jeu des quartes convives alors que chacun de sa main joue les cartes de ses pulsions. Chaque infime mouvement n’entame que davantage la chaleur de l’instant, quand se dessine sur le corps de la seconde les dessins des perles d’eau mettant les seins et leurs pointes en lumières. Attiré le regard pour en provoquer l’indélicate réaction, murmure aquatique couver sous l’onde soyeuse pour étouffer le moindre aveu de sa chair humaine fragile. Comme dans une réponse étouffée, le calice se vide bien vite dans l’espoir un peu fragile de garder le contrôle d’un corps humain si putride de faiblesse.

Et je pense que vous m’honorez de votre regard autant que je vous honore du mien. Mais je suis bien intrigué par votre certitude.

Les lippes toujours provocante d’un sourire. Pourquoi s’en soustraire quand il s’avance doucement pour rejoindre les trois autres complices, même si dans l’amusement celui-ci garde une fine distance, observant avides des indélicats effleurement.

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.elle


    Léger sourire à la commissure du carmin de ses lippes, verdoyants vagabondant d'un princier en admiration extatique de deux sirènes au chant affolant les sens et éveillant des envies d'une indécence inavouable à un ténébreux lui rappelant, s'il en était besoin qu'il avait jugé bon de s'offrir en cette soirée le statut d'obligé, dévoué... asservissement volontaire ?
    Annulaire, majeur et index de dextre vinrent se caler sous le menton du ténébreux, un sourire tout en finesse, dévoilant un fin trait de nacre naissant sur le visage de la sylphide.
      Pensiez-vous que j'eusse pu oublier cette... délicieuse offrande Sire de Noire Terre ?

    Où les Achéloïdes les mèneraient-ils en cette soirée ?
    Charybde ?
    Scylla ?
    Peut-être chacune des sirènes de l'Aphrodite en présence voguerait sur l'une des îles indépendamment mais assurément vers une délicieuse mort pour lerus convives, de celle que l'on nomme "petite".

    Caresses, sous-entendus, mots couverts, découverts, ouverts, tout ici n'était que séduction subtile, envoutement verbal autant que tactile, l'habileté était de chacun et aucun des quatre protagonistes n'était sans danger pour les autres.
    C'était ainsi que la rose percevait ce qui se jouait ici, finesse du verbiage princier, fermeté d'une main ténébreuse, douceur du velouté des lèvres de sa comparse...
    A chacun ses armes, à chacun son but.

    L'éveil des sens de la fleur n'avait de comparaison que le lent frisson qui remontait une à une les vertèbres de sa colonne pour venir mourir en une onde électrisée au creux de sa nuque ou la réaction érectile de sa poitrine sous la caresse aquatique de l'incandescente distillée avec autant de sensualité que de provocation habile, un sourire bien moins sage et plein de connivences naissant vers Gygy, la rousse l'intéressant davantage à chaque échange.
    Délaissant le gris du regard envoutant de la beauté sauvage de l'Aphrodite, l'attention d'"Elle" se reporta sur les pupilles de son invité s'adressant à lui qui se disait son dévoué.
      Et que propose donc mon "obligé" en cette soirée pleine de promesses si exquises qu'il en est presque indécent de les formuler ne pensez-vous pas... Edouard

    Prénom prononcé dans un souffle tandis qu'un pied malicieux venait se quérir d'un torse cicatriciel et se faire caressant sous le couvert d'une onde translucide dont le léger remou ne laissait point de doute sur l'activité "submarine" d'un pied libertin.


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.elle

Gysèle/Elle
Saut temporel pour clôture
RP 4 mains


    D'une envolée aquatique charnelle à quatre à une étuve délassante à deux il n'y avait qu'un pas, ou plutôt qu'un bond dans le temps, ainsi donc les deux galantes après une soirée des plus "humide" avaient décidés de jouir d'un des étuves située à l'étage, dans les quartiers privés de l'Aphrodite.
    Approfondissement de la connaissance l'une de l'autre ? Probable
    Détente en commun après moment de labeur ? Certainement
    Echange d'impression sur la soirée et son déroulement ? Assurément
    Les iris herbacées de la rose n'avaient de cesse de détailler les dessins couvrant la peau de sa "comparse d'un soir", comment et pourquoi en venait-on à marquer sa peau de la sorte, un jour peut-être lui demanderait-elle mais pour l'heure, la question n'était pas là même si tout ceci l'intriguait autant que l'incandescente lui faisant face dans le bain.
      Dis-moi... Tu connaissais Edouard avant cette soirée ou il t'avait juste remarqué à la réouverture ?
      Non parce que de toute évidence il a fait mouche auprès du prince en te demandant pour lui.

    Le léger sourire naissant sur les lippes de la fleur ne laissait aucun doute sur l'impact que Gygy avait eu sur Foulques, un chat devant un bol de lait n'aurait pas eu l'air moins devant une gourmandise que le prince devant la galante.


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L'étuve vous berce toi et ta comparse d'une eau chaude bienvenue qui vient laver vos corps des restes de votre soirée. Tu as découvert Elle sous un autre jour ce soir, car jusqu'ici vous n'aviez pas eu l'occasion de faire réellement connaissance.
Tu ne séjournes pas tout le temps à l'Aphrodite, partageant ton temps entre Limoges et Paris, tu n'as donc pas tissé de liens particuliers avec celles et ceux qui y restent plus longtemps. Montparnasse est le seul que tu croises en dehors et avec qui tu as pu échanger un peu. Des secrets plus que des liens d'amitié, mais c'est toujours plus qu'avec les autres. Pourtant, si tu es méfiante de nature vis-à-vis de tes collègues, celle-ci t'intrigue tout de même. Tu ne sais pas d'où elle vient, ni comment elle est arrivée ici. Tu as vu qu'elle était proche de Lucas, car tu es observatrice sous tes airs nonchalants. Mais tes informations sur elle s'arrêtent là. Aussi profites-tu de ce moment entre femmes pour mieux cerner ta coéquipière.

Tu t'empares d'un pain de savon et te glisse dans le dos de la brune pour lui laver le dos. Ton sourire s'élargit à ses propos et tu ne peux retenir un léger rire. Certes Edouard avait fait mouche en te choisissant pour Foulques. Le prince semblait avoir apprécié ta compagnie au delà de toutes tes espérances. Tu étais presque sûre d'avoir acquis un nouveau client ce soir et tu pouvais en être reconnaissance au Noire Terre pour ça.


    - Non je ne le connaissais pas avant la réouverture ! Mais il doit très bien connaître les goûts du Prince certainement.


Tu glisses tes mains savonneuses sur les épaules de ta collègue. Tu n'as aucun problème à toucher les gens, tu es tactile et pour toi ce bain post-travail n'est qu'une manière de se libérer de la fatigue, des tensions ou des jeux qu'il faut savoir manier à la perfection.

    - Et qu'en est-il de toi ? Tu connaissais Edouard déjà ? Tu as fait belle impression aussi, ça ne m'étonnerait pas de le voir revenir bientôt après avoir découvert ton incroyable déhanché.


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    Paumes savonneuses glissant avec douceur sur l'épiderme floral provoquant un léger sourire sur les pétales carmins de la galante, lentement son visage fut tourné vers la mystérieuse flamboyance.
      Incroyable déhanché ? Vraiment ? Le tien n'a rien d'innocent non plus, tu as une félinité sauvage... naturelle même que je t'envie.
      Et non je ne le connaissais guère plus que toi, j'ai failli le prendre dans mes filets à la réouverture jusqu'à ce qu'on m'emmène dans celui du chancelier.
      Je ne sais si je le reverrais, la chose me semble bien moins assurée que toi avec Foulques.

    Main tendue vers la saponaire et s'en imprégner les mains en remontant la jambe tatouée de dentelle de Gygy, offrant délicatesse d'une caresse salvatrice après ce qui reste pour les deux femmes une séance de travail quoi qu'en dise les bien-pensants.
      Toi en revanche Foulques t'es acquis j'en mettrais ma main à couper.... Se faire dévorer ainsi... Sourire entendu vers la rousse Il reviendra

    Première soirée en duo pour la rose au sein de l'Aphrodite, et à son sens une belle réussite, teintée de sensualité et de soupirs de plaisir entremêlés, ainsi que l'assouvissement d'un intérêt déjà présent pour l'incandescente, son corps pivotant légèrement pour se mettre de biais, mollet capturé venant se poser sur les cuisses immergées de la brune intriguée.
    Moment d'intimité entre galantes, de détente, "Elle" aimait avoir des réponses et poser les questions restait encore le meilleur moyen de les obtenir, pulpe d'un index remontant sur le galbe captif vint s'arrêter sur la jarretière d'encre pour la dessiner.
      D'où te viennent ces tatouages Gysèle ? Pulpe s'attardant sur le dessin et les rugosités de la cicatrice dissimulée Et depuis le début de notre soirée, depuis que j'ai posé mes mains sur toi...
      Je me demande pour "quoi" tu as du faire pénitence...

    Aspect peu connu de la rose, ne pas user de détour, réponse lui sera offerte ou non, la question était posée, et la belle sous ses doigts savait désormais que sa personne l'intriguait au-delà de ses capacités de galante au sein de l'Aphrodite.


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La complicité se resserre, d'un moment entre femmes, ces instants favorisent la découverte au delà d'une simple conversation. Il n'est plus temps de se jauger, il est temps de se découvrir.
Tu n'as pas grand chose à cacher. Tu es partisane du "plus je suis transparente, moins il y a d'armes pour me frapper". Aussi te laisses-tu manipuler par les mains habiles de la jeune rose qui revient poser ses doigts là où plus tôt elle te caressait d'une toute autre façon. La subtilité est mince pour tout observateur, elle est pourtant présente, car les deux galantes que vous êtes, à cet instant, ne jouent plus, vous vous faites plus naturelles. Quelques images de votre duo passé avec les deux hommes hantent néanmoins ton esprit, comme des réminiscences floues laissées entre les murs des bains en dessous. Ton esprit vagabonde vers ces caresses passées qui se sont muées en baisers et de baisers en gestes plus osés, chaque protagoniste s'était retrouvé immergé par l'onde et le plaisir. Les corps, sensuels et chauds furent aussi ondoyants et lascifs que l'eau ruisselant sur leurs dermes luisants et les soupirs ont fini par se joindre aux clapotis rythmés.
D'un clignement de paupières, tu chasses ces images de tes pensées et revient à ta comparse qui t'interroge sur le dessin qui orne ta cuisse et sur la marque qui se laisse sentir. Tu observes ton interlocutrice et ton index vient jouer négligemment avec une mèche brune aux reflets plus flamboyants sous la lueur des chandelles. D'une attitude nonchalante, tu hausses très légèrement tes épaules et finis par répondre à la question.


    - Ce tatouage, tout comme celui du haut...c'est un ancien client qui me l'a...imposé. Quant à la pénitence, un moine a estimé que j'étais une vile pécheresse et a fait en sorte que je ne l'oublie pas.


Si le ton est léger, tu peines à cacher la lueur de colère qui anime l'anthracite. Tu n'as jamais réellement pardonné ni au premier, ni au second, les marques qu'ils ont laissé à ton corps, mais il t'arrive de les oublier et parfois elles deviennent parties intégrantes de ce que tu es. Tu adresses un sourire à la curieuse et lui verse de l'eau tiède sur les épaules pour la rincer. Le geste est doux, non contaminé par le souvenir désagréable. Selon les jours, tu gères tes ressentiments plus ou moins bien, mais ce soir ton humeur est légère et la conversation ne te heurte pas. La curiosité de la rose te plait d'ailleurs et tu penches la tête pour finalement poser toi aussi la question qui te brûle les lèvres.

    - Comment connais-tu Lucas ? Vous semblez proches.


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    Grimace furtive à l'explication de la flamboyance sur l'origine de ses tatouages qui perdent soudainement une pointe de cette aura mystique que la florale leur avait attribué, la sensualité des jeux d'O et de caresses dont ils avaient été les cibles prenaient un tour différent, se voir imposer quelque chose n'avait rien d'enviable, "Elle" ne le savait que trop bien et les émeraudes se tintèrent fugacement d'un voile sombre du passé avant de revenir à Gygy lorsque ses mains en coupe déversèrent la chaleur de l'eau sur sa peau et que le prénom de son associé fut évoqué.
      C'est lui qui m'a recruté. Je venais de me faire jeter du lupanar où je bossais parce que je refusais certains clients, il s'est pointé là alors que le tenancier était à deux doigts de me trousser en m'étouffant.
      Le genre de détail qui fait que tu t'intéresses, tu vois. Puis il m'a proposé d'être son associé pour offrir une prestation en duo.
      Du coup oui on est assez proches, et puis prendre du plaisir hors travail c'est plaisant aussi parfois non.

    Sourire plus franc, la rose se remit à songer aux gémissements qu'avaient pu contenir en alcôve la salle des bains en cette soirée, tant masculins que féminins, parfois simulés peut-être mais si peu au fina quand deux galantes étaient de la partie, mais un détail avait perturbé Rose tout de même dans cette hallali vocale du plaisir et de la jouissance.
      J'ai été surprise de la résonance dans les bains pas toi ? Un coup à se faire prendre quand tu simules tu trouves pas ?

    Le sourire franc et entendu à la belle rousse ne laissait pas de doute sur le fait qu'elles le faisaient toutes, quelle femme "honnête" pouvait se vanter de n'avoir jamais simuler, toute me direz -vous...
    Fadaises, foutaises et billevesées... et une galante aussi, de temps en temps, hum hum
      Je te prête un bout de lit pour dormir après le bain où tu repars à cette heure ?
      Sinon on va finir frippées comme un raisin sec

    L'expression la fit sourire faisant remonter d'agréables souvenirs dans son esprit fatiguée par cette soirée aquatique aux remous érotiques et parfois même... exotiques.
    La florale avait bien remarqué que Gygy n'avait pas de chambre attitrée à L'Aphro, une énigme supplémentaire, mais au vu des caresses, de la douceur et du moment agréable partagé sur l'instant, la question de pourquoi resta dans sa gorge.


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L'explication éclairait largement ta vision du duo Elle/Lucas. Assez pour assouvir ta curiosité pour cette nuit. Si d'autres questions venaient, tu ne manquerais pas d'en faire part à la Rose plus tard. La fatigue retombe sur tes épaules à mesure que le bain détend tes muscles et ton corps. C'est que vous avez bien travaillé, l'une comme l'autre et ces messieurs doivent à présent déjà dormir profondément. Vous ne les avez pas ménagés !
Tu acquiesces à sa réflexion sur le plaisir en dehors du travail que tu considères comme le meilleur. Quand il n'y a pas d'argent en jeu, l'ébat est mille fois plus intéressant et tu y trouves toujours beaucoup plus de plaisir. Et cette réflexion rejoint bien la suivante de la piquante comparse, réplique qui t'arrache un rire. La simulation est un bruit de couloir, une blague qui amuse souvent les catins ou courtisanes. A savoir laquelle a le mieux fait semblant, ou celle qui aura réveillé de plus de monde. Certains clients aiment à ce que ce soit fort, quitte à ce que ça sonne faux, quand d'autres préféreront les gémissements plus ténus qui ne s'accordent qu'au creux de l'oreille. Toi, tu t’accommodes de tout et tu donnes de la voix si tu penses que ça peut apporter plus de tension à la situation. Alors oui, tu as aussi remarqué que les échos n'étaient pas en la faveurs des sons falsifiés et tu hoches la tête vigoureusement.


    - Han.. oui ! Tu imagines un peu le scandale si l'un s'en rend compte ? Mazette... J'ai pas hâte de tomber sur un mollasson !


Car ça, malheureusement, tu ne peux pas le prévoir d'avance. Et quand ça veut ne pas... ben ça ne veut pas. Le professionnalisme de vos métiers vous obligent donc à donner l'impression à vos clients qu'ils vous font du bien, même quand ça n'est pas le cas. Triste comédie qui ne dupe personne. Tu te déplies et sort de l'onde, te réfugiant dans un linge en accordant à la belle épineuse un sourire complice. En réalité, tu possèdes bien une chambre que tu n'utilises que rarement et sa proposition te pousse à mentir par omission, par curiosité. Peut-être qu'à bavarder dans le lit, tu en apprendras davantage. Tu choisiras donc d'acquiescer et de la suivre jusqu'à sa couche. Vous discuterez ainsi jusqu'à ce que les paupières trop lourdes ne finissent par venir à bout de vous. Si certains établissements ne parviennent pas à faire s'entendre leurs employés, il était amusant de voir qu'au sein de l'Aphrodite, les courtisans jouaient régulièrement aux lits musicaux, comme si finalement, la solitude de leurs chambres respectives ne leur plaisait pas tant que ça. C'est qu'il est bon d'avoir quelqu'un qui vous comprend quand une grande partie de la société vous condamne ouvertement. Et c'est à l'heure où Paris s'éveille, que vous, vous rejoignez Morphée.
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