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[RP]..." le Temps des Gitans"...Campement de la Kumpania.

Ladyday
" Bohémiens du ciel
énamourés dans le vent
gazouillent le mariage
"


ça gazouiller , ça pépiaient , tout les oiseaux du royaume c'était donner rendrez - vous pour fêter cet évènement radieux , heureux , merveilleux .

Lady elle avait était la première a le savoir ,mais avait garder le secret , , elle était toute heureuse toute fière elle suivait les patriarches sur le chemin , la pitchoune Oxan eh bien sur chercher du regard Ali , qui était passé je ne sais ou , certes l'amour c'était enfuie tout le monde l'avait vue , mais ...il restait l'amitié , et là elle aurait aimé qu'il soit a ses côtés . enfin il viendrait surement plus tard .

Cheminant gentiment le coeur remplie d'émotions elle suivait la direction du sanctuaire en écoutant les oiseaux chantaient une ode aux futurs mariés .
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Un fil , deux fils ,trois fils brodeuse de mots ...et confiturière
Toto.dangely
Il avait appris qu'il y avait de l'animation, aussi, profitant que son épouse se repose, il se rendit sur la grand place du village. Son visage était tiré, il dormait très peu en ce moment, veillant son épouse, comme le lait sur le feu.

Et là devant lui, la Kumpania

Il s'avança donc, et reconnu quelques tetes, tout cela lui rappelait moult souvenir, tellement joyeux, mais pourtant il restait triste, très triste.

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Sandino
[ Au sanctuaire]

…Comme portée par un souffle venant du large, la Kumpania a rapidement rejoint le sanctuaire qui depuis le pèlerinage est devenu un endroit familier pour tous et que chacun à sa manière s’est approprié symboliquement.

A l’intérieur les offrandes se côtoient aux pieds et tout autour de la statuette. Par l’ouverture, qui fait office de passage entre monde profane et sacré qu’aucune porte ne pourrait condamner, le soleil s’engouffre sans parvenir à éclairer la totalité de la capitelle devenue temple.

Un clair obscur baigne l’intérieur du sanctuaire, comme un rappel à l’ordre, toute lumière s’accompagne de sa part d’ombre et quelque soit la qualité du lien consenti, aussi lumineux soit-il, il porte en lui un éclat sombre indispensable, garant de la sincérité de l’engagement, prêt à imposer le noir dés lors que la sincérité n’est plus.

Assis de part et d’autre de la statuette, Samsha et Zalome se font face, assis face à la divinité Sandino récite la prière à Gayatri.


- Om Bhur bhuvah svahah
Tat savitur varenyam
Bhargo Devasya dheemahi
Dheeyo yonah prachodayaat !


Les entourant, dans le peu d’espace libre, la Kumpania se serre.

Nejma, Ladyday, Tayla, Emma, Krakinette, Zézé, Oxan et Jane sont assises en demi-cercle derrière le patriarche, derrière elles, restés debout, Paimbohe, Amrohd, Alinnoe, Gianni et Clay.

Modeste ou complexe, pas de rite sans la présence du feu qui doit éclairer le verbe. Dans une coupelle il est là qui flambe entre les futurs époux, alimenté par le patriarche qui dépose régulièrement des copeaux de bois de santal qui brûle en dispensant une odeur capiteuse.

Donnant à Samsha le bout d’un long fil épais de coton rouge, il lui demande de l’attacher au poignet de Zalome, de le dérouler pour qu’il passe dans le dos de la statuette, puis de donner le bout libre à Zalome afin qu’il le lui attache au poignet.

Le couple maintenant relié, le vieux gitan s’adresse à eux.


- ce lien symbolisé ici par ce fil qui vous relie en passant par la statuette, ce lien ancien que vous avez voulu réaffirmer ce-jour devant vos semblables et devant la force créatrice des mondes représentée par la Mère.

Lentement Sandino dépose de nouveaux copeaux dans la coupelle puis reprend.

- ce lien sensible et solide à la fois, est une corde vibrante qui doit vous permettre de jouer l’air de l’harmonie, la musique divine qui fait danser les corps célestes au firmament et permet à l’élan de vie d’évoluer vers la lumière, trop tendue votre corde cassera, pas assez et c’est une fausse note qui sortira, soyez un et à travers l’autre réalisez votre destiné en jouant juste.

A l’aide d’un petit coutelas à la lame coupante, le patriarche tranche alors le fil de façon à ce que Samsha et Zalome se retrouvent avec un bracelet de coton rouge autour du poignet, puis attache le bout restant en travers du buste de la statuette avant d’en terminer.

- devant tout ce qui existe, le visible et l’invisible qui font l’univers vous voilà époux !! gardez le plus longtemps possible ce fil rouge à votre poignet, il est la marque de votre union devant la Mère divine, baxtalo te aves !! soyez heureux !!

S’aidant comme soutien de l’épaule de Zalome pour se relever, Sandino sourit largement à l’assemblée et invite les époux à se lever, la cérémonie est terminée, il est temps de rentrer au camp pour un repas certainement frugal mais qui aura pourtant un goût de fête.
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Samsha.




[Au Sanctuaire ]

Sam face a Zal regarde de temps en temps les personnes présente , écoute le Padré avec attention !
Regarde la statue sans mots dires comme pour gravait l'instant présent en elle puis fait ce que demande le Padré prends la ficelle rouge l'attache a Zal la fait passé comme demander ...Lui donne l'autre bout léger sourire ... Puis regarde a nouveau Sandino et Zal qui en fait de même regarde le bout de ficelle rouge a son poignet ....

Puis écoute la fin de la cérémonie , exactement ce qu'ils avaient voulus simple rapide parfait avec les amis la famille rien de mieux !

Puis Sandino coupe la le lien expliquant qu'on doit le garder le plus longtemps possible .... Sam sourit se lève en même temps que le Padré et Zal .... après un salut a la statue Sam remercie Sandino le bise .
Sourit a tout le monde, les bises les remerciant et vint le moment de repartir vers le campement ou ils feraient la fêtes tous ensemble ...


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Zalome
Tous sont là pour la finalisation de leur union. Le patriarche leur demande de s'asseoir l'un en face de l'autre de chaque coté de la divine Mère.
Il fait ses incantations, Zal écoute le son de la voie car il ne comprends rien et en même temps regarde la statue et Sam.
Il espère que la prière qu'il lui fait sera entendu, que leur amour durera.
Ce fil de coton rouge si un jour il se rompt de son poignet il le gardera sur lui tant que leur destin sera lié.
Ils se sont relevés, salués la Mère, le retour au campement peut commencer et une fête autour du feu ne n'est pas de trop.
Zal prend la main de Sam et cheminent derrière les patriarches.

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Zeze5
C'est au sanctuaire que cette fois sera célébré un mariage dans l'intimité de la Kumpania et comme témoin cette mère de pierre noire que Sandino avait placé là quelque jours plus tôt.

La cérémonie très émouvante, comme le sont souvent celles de l'union de deux âmes unit par l'amour et qui devraient finir ensemble.
A n'en pas douter, c'est ce qui se passera pour Sam et Zal, pense Zézé. Ces deux là étaient fait pour être ensemble, preuve en était que Zalome, qui était contre le mariage, avait fini par demander à Samsha de l'épouser.
Même si Zézé n'avait pas assisté à la demande, elle se doutait que Sam avait dû être étonné et se demander si Zal ne se moquait pas d'elle, mais non, ils étaient bien là pour s'unir l'un à l'autre, à la grande joie de chaque membre de la Kumpania.

C'est relier à un lien réèl par le poignet, que le couple va devoir vivre les prochains jour. Ce lien une fois rompu restera dans leur pensés, un lien virtuel pour comprendre que l'un aura besoin de l'autre pour leur vie future en tant qu'époux.

Après les félicitations de rigueur, tous retournent au camp pour finir cette journée.

En arrivant, un visiteur était là, attendant. Zézé va vers lui pour le saluer.

- Ah ! mais c'est notre bon vieux Toto qui vient nous voir !! comment vas-tu ?! viens autour du feu, nous célébrons un mariage entre Samsha et Zalome, tout deux du BA ! peut-être les connais-tu ! Dit Zézé en prenant Toto par le bras pour l'inviter à rejoindre le groupe déjà installé autour du feu
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Ladyday
" Bohémiens du ciel
énamourés dans le vent
gazouillent l'hiver "


la cérémonie était tellement émouvante , que lady pleurait , , elle cacha son visage de son chapeau pour que l'on ne voies pas ses larmes , elle était heureuse , pour son frère et la belle Sam , qui devenait sa belle - soeur , et comme tout était fini elle suivit tout le monde vers le camps .

Lady fut bien surprise , de le voir ce vieil ami cher à son coeur , Zézé le guider vers le feu et la boustiffaille , et lady suivait aussi , juste en lui parlant doucement

___ ahhh c'est bien bon de vous revoir cher Toto !

Lady posa ses fesses sur un coussin près du feu , et ses " cocottes belles " venaient saluer Toto , qu'elles avaient reconnus .
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Un fil , deux fils ,trois fils brodeuse de mots ...et confiturière
Oxan
Retour de la pêche avec le Padré

La gamine n'arrête pas de rire en entendant son père pester tout ce qu'il peut, elle se tient quand même à bonne distance, parce qu'elle n'a pas envie de retourner à la flotte et d'être plus trempée qu'elle ne l'est déjà, elle grelotte de froid et va faire comme son père, aller se changer... Elle trouve le petit paquet déposé par Sam sa Couuuuupine et lit le petit mot puis sourit.

" Comme promit mon tit soleil avec un petit plus ^^... je t'adore ne change jamais s'il te plais ...Tendre bisous.... Sam "

Elle est trop chouette ma coupine ! Et nan j'vais po changer, j'sera chiante touteeeeeeeee ma vie moi !
J'ai des mitaines ! J'vais crâner, trop bien ! Puis elle regarde l'écharpe qu'elle décide de nouer autour de sa taille, le bonnet elle le mettra quand il fera très très froid parce que sinon le Padré il pourra plus lui emmêler les cheveux pour la faire râler...

Le lendemain vers le sanctuaire

La petite donne la main à la Madré et au Padré et ouvre la route avec eux vers le sanctuaire pour le mariage de la couuuuuuupine et du poussin, c'trop bien, la gamine est contente pour eux et elle va prendre place avec les autres pour écouter le Padré, elle regarde la statue et se sent toujours aussi émue, elle aime bien l'idée du fil rouge et se dit que plus tard si elle a un amoureux d'amoureux mais bon ça arrivera pas avant des dizaines de "chandras" de ça... Ben elle fera la même chose, un mariage comme ça tout simple...
Quand on s'aime on a besoin que de l'autre et de sa famille et des vrais amis, les faux ça compte pas...
Et on a pas besoin des autres choses qui servent à rien...

Avant de partir elle va se planter devant la statue témoin.


T'en vois des choses toi hein ! Tu veux bien être gentille et pis tu fais que Sam et Zal y soient toujours ensemble jusque la fin de le monde ?
La gamine sourit à la mère du Sanctuaire et file rejoindre les autres...

Retour au campement

La petite va aider à vider les poissons pour préparer la bouffe que c'est dégoûtant que ça colle aux doigts mais que bon, y' a pas il faut le faire...
Elle grimace tout le temps et éternue de temps en temps mais pas sur la bouffe hein, mais quand même le bain à la flotte a fait qu'elle a un sacré rhume, de temps en temps elle regarde le Padré qui éternue à son tour et lui sourit d'un air complice...

La Madré va au devant d'un gars qu'elle ne connait pas mais elle lui sourit quand il s'approche, si la Madré le ramène autour du feu c'est que c'est pas un vilain...

La petite va un peu partout pour préparer la fête pour le mariage, ce ne sont que des bonnes nouvelles depuis qu'ils sont ici, la gamine se sent si bien, si heureuse en cette terre qu'elle va certainement demander si elle peut faire les papiers pour s'y installer, après tout elle a été baptisée ici alors c'est comme si qu'elle était née une deuxième fois et du coup être d'Arles près du Sanctuaire qui l' a vu naître Gitane Chandra, ben ça aurait vachement du sens !

Elle pose les coussins et quelques couvertures autour du feu et surveille la boustifaille tout en versant à boire à tout le monde...

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Tayla
Mariage...




La conque sonne, la brune tend l’oreille, son fils la rejoints et file après un regard vers sa mère chercher Emma.
La petite famille se rapproche du feu et écoute, nouvelle union au sanctuaire…
Emma file vers Lady et glisse sa main dans celle de sa marraine sans rien dire lui fait un grand sourire.

Une fois au sanctuaire, les femmes s’assoient en demi-cercle derrière Sandino.
Derrière Tayla, son fils se tenait droit et regardait la scène.
Le lien est fait par le fil rouge, la brunette sourit, regarde vers Emma puis se relève aider par son fils qu’elle regarde aussi.
Un jour eux aussi auront une cérémonie, un échange de vœux…
Tayla serre Sam dans ses bras et la bise et regardant le couple.


Continuer à être heureux, félicitation.

Emma toujours avec Lady reprend le chemin du campement, Clay emboite le pas également, la petite reste avec son frère…
Tayla ferme la marche, pensive…

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Sandino
…De retour du sanctuaire, à peu de distance du camp, la Kumpania a rencontré un homme que Zézé et Lady on reconnu et invité à les suivre pour partager la soirée.

Resté en arrière, Sandino n’a pas eu le temps de le voir d’assez près pour le reconnaitre.

Ce n’est qu’après avoir rejoint le campement qu’il arrive à mettre un nom sur la silhouette entraperçue. Toto d’Angely. Lequel a mauvaise mine et semble soucieux constate le patriarche en s’approchant de lui.


- hé bien l’ami ! quelle surprise de te voir là !...Lui fait le vieux gitan avant de s’adresser à LadyCousine donnes lui un remontant s’il te plait, je dois m’occuper du poissonPuis à nouveau vers TotoPrends place l’ami, nous allons fêter une union, j’ai à faire, je te laisse entre de bonnes mains.

Avisant sa fille déjà à l’ouvrage, le patriarche la retrouve les mains dans le poiscaïl et la goutte au nez.

- misto Chandra, tu as bien avancé le travail ! on va cuire tout ça.





Sur de longues piques en fer, il embroche les poissons par dizaines et plante les brochettes autour du feu.

A peine le temps de se laver les mains avec la fillette dans un seau d’eau de mer et de sortir du pain frais d’un gros sac, que déjà il faut rapatrier les longues piques garnies de poissons maintenant grillés.

Face au camp, de l’autre coté du feu, le soleil se couche sur l’horizon. La nuit promet d’être belle.





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Zalome
[Vago de Sam et Zal]

Après un repas de fêtes préparé le soir autour du feu par le patriarche et les jeunes, la nuit est la bienvenue.
Le matin au vago il faut se réveiller.
Au moins le sanctuaire est inauguré, un lieu à respecter pour les gitans.
Les petites festivités de leur mariage finies, il faut penser à la suite.
Les loups sont là, il fait jour, Zal est sur le parvis du vago et observe ce paysage magnifique.
Ce ne sera pas la dernière fois car ils ont décidés de venir s'y implanter.
Ils ont étés séduits et ce n'est pas pire que là où ils ne sont plus depuis longtemps maintenant.
Et si cela ne va pas ils pourront toujours repartir ailleurs.
Mais revenons au présent, il faut ranger le vago, tout ce qu'il y a à l'extérieur, récupérer Tonnerre et l'atteler, bref préparer un nouveau départ.
Les loups le sentent, ils sont bien ici, de grands espaces inoccupés, personne pour les déranger, de la nourriture à volonté.
Ils se sont très bien nourris en prévision de l'hiver. Ils sont bien dodus, le poils épais est d'un blanc magnifique.
Ce soir une partie de la Kumpania part, l'autre partie un peu plus tard.
Ils se rejoindront tous en un point défini pour encore un mariage d'une des leurs.

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Ladyday
" Bohémiens du ciel
énamourés dans le vent
sifflotent l'hiver "


Vago de Lady

Avec les ergots arrimés , il s'égosille le poitrail gonflé , la crête virant au violet
éclatant d'orgueil ,voilà que le coq " Prince Bobby " rassemble autour de lui les poulettes qui gloussent comme des pipelettes , suivit de Didine , la dinde et le canard Poésie .

Tout le monde suit le mâle qui fanfaronne et tout le monde va se nicher dans le poulailler de voyage .

Lady amusé les regarde faire tout en rangeant dans ses mâles ses petites affaires , sans oublier son fauteuil qu'elle est aller chercher sur la plage .
Tout est prêt pour le départ ,et en ce matin elle est là portée par la joie , sachant qu'elle va vite revoir le reste du clan dans quelques lunes dans un autre comté .
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Un fil , deux fils ,trois fils brodeuse de mots ...et confiturière
Sandino





...Entre joie de l'événement du jour et satisfaction des choses accomplies durant leur séjour, la Kumpania a passé une dernière soirée au complet sous une lune arrivée à sa plénitude.

Sans excès on a fêté l'union de Samsha et Zalome, le travail collectif effectué au théâtre, les adoptions et la concrétisation du sanctuaire. Le séjour a été riche d'expériences et restera dans les annales de la Kumpania comme un séjour mémorable.



[ Lendemain de fête]

...Jour de départ pour une partie de la troupe qui doit se rendre dans un coin du royaume pendant que ceux restés en Arles, prendront le départ la semaine suivante pour un autre coin du royaume où tout le monde doit se retrouver début décembre. Rassemblement général pour de nouvelles noces au sein du clan Romané Chavé.

Au matin, secondé par Clay, Sandino a fait le tour des vagos qui allaient prendre la route, un rituel utile même si ceux qui les occupent l'ont déjà fait et souvent plutôt deux fois qu'une.

Les roulottes partantes alignées sur la piste de sable dans la direction du départ, on a alors échangé bises et accolades, puis la colonne de vagos s'est mise en branle sous les " Lacho Drom" de ceux demeurant sur place.

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Eudoxie_
"Kerdilian sar shavore, opre phuu alian manghe" (*)

Sérénité ? Sagesse ? Kumpania...

Arles avait été rejointe la veille, le temps d'une pause en ville avait été décidé avant de trouver le campement de ceux qu'Eudoxie voulait présenter à Soren, la kumpania, Sandino et les siens, cette façon de vivre et cet état d'esprit qui avaient tant plu à l'orthézienne.
L'inénarrable, comme l'avait surnommé l'un d'eux, avait eu le plaisir de croiser le patriarche, son indéfectible moitié et quelques figures emblématiques de la troupe comme la belle Lady et ses haïkus fleuris ou encore Paimhobe et son poisson... uhm... très frais.

Le sourire de la petite brune en découvrant la dernière venue ne pouvait être qu'évident Chandra, joli nom pour une petite bouille de crapule au franc parlé attachant, pour sure Oxan allait devenir incontournable aussi.
Rendez-vous fut donné au campement après que le danois ait poussé plus rapidement que prévu la béarnaise à confier une requête au patriarche gitan, prise au dépourvu devant les questionnements légitimes du vieux gitan qui acceptait cela dit d'y accéder pour la grande joie d'Eudoxie. Aussi.

Comme entendu, la plage fut rejointe laissant cependant la kumpania aux festivités de l'union de deux d'entre eux, le blond et la brune s'isolant au creux d'une dune pour discuter du projet qui les avaient enjoint à demander assistance à Sandino, confirmer leurs envies, ce qu'ils souhaitaient exactement.
Le petit recoin sablonneux étant alors le témoin avec leurs amies étoilées, d'un échange de promesses, d'un engagement qui s'effectua d'une toute autre façon que ce qu'ils avaient bien pu imaginer tous deux, quand les coeurs et âmes s'ouvrent sans que plus personne ne contrôle quoi que ce soit dans un sentiment délicieusement indéfinissable.

Projet de roulotte, et rêves plein la tête sous la voute céleste, les deux liés s'étaient endormis au creux de la dune, se voyant réveillés par l'effervescence d'un départ, le bruit du convoi de vagos et les au revoir faisant émerger la brunette de sa léthargie.
Rubans précieusement rangés, Eudoxie regroupa ses affaires et épousseta son jupon du sable, la couverture les ayant protégés cette nuit calée sur le bras, l'homme grisonnant fut rejoint d'un pas calme se calant à son coté en regardant le convoi s'éloigner.

Je vois que rien ne change, certains partent d'autres arrivent, tu restes toujours bien entouré Sandi.
Le bon jour vieux sage.


Bise légère déposée à la joue du patriarche, la petite brune porta un regard sur le campement qu'elle n'avait finalement perçu qu'au travers d'un feu festif la veille, c'était là une vie qu'elle aurait pu suivre, le voyage en permanence.
C'était sans doute une des raisons qui lui donnait l'envie d'une roulotte pour toit avec Soren, et qui l'avait poussé à s'adresser à Sandino et pas un autre pour... concrétiser un tout autre projet, parce que ses idées sur le sujet étaient similaires.


(*)Tous les hommes naissent nus au hasard du destin.

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Soren
Quand quelque chose me botte, je le prends en chasse. Je ne suis pas de ceux qui aiment planifier, avoir une vie réglée au quart de tour de roue. Ce genre d’existence, c’est bon pour les princesses des contes de fées ou pour ceux qui aiment le « charriote, boulot dodo ». Dans ma vie rien n’a été planifié une fois que je l’ai prise en main: ni les escapades avec mes frères d’insouciance à Helsingør, ni le bannissement de mon pays, mon arrivée en France ou encore les retrouvailles avec ma mère. Croiser Eud en taverne à Angoulême non plus. Encore que si le Très-Haut m’avait dit avant ce soir-là qu’elle passerait par la ville du Nord, peut-être que oui, je me serais arrangé pour m’y trouver. Le destin a finalement bien fait les choses.

Le 14 octobre, deux jours après sa date anniversaire de naissance, on s’est retrouvés, elle et moi près d’un moulin aux alentours de Marseille. Ça, c’était planifié. Je l’admets. Ce qui ne l’était pas, c’était la tempête qui s’est levée sur le bord de mer, c’était ce bruit infernal qui se faisait entendre dans le moulin où l’on s’est mis à l’abri des vents violents qui frappaient la côte provençale. Sans lumière, trempés jusqu’aux os, grelottant de froid, Eudoxie et moi étions partis vers les sommets à la recherche d’un moyen d’arrêter la meule, tout ça à cause d’une meunier qui s’était sans doute endormi dans les bras de sa belle et qui avait oublié que son moulin allait bien trop vite sous le vent. Ce soir-là, l’arrêt fut brutal. Les méthodes de mon orthézienne préférée n’étaient pas toujours des plus orthodoxes. Et non, il n’était pas prévu dans la conception d’un moulin à vent de bloquer brusquement le mouvement des ailes lors d’une tempête. Il n’était pas prévu qu’un craquement sinistre vienne perturber cette soirée que je voulais en tête-à-tête, juste elle et moi. Tout ça à cause d’un meunier imprudent.

Alors comme nous le faisons souvent, nous avons improvisé. Les réparations attendraient le retour du beau temps. Nous avons réussi à allumer un feu dans la cheminée. Tant bien que mal. Nous avons ôté nos vêtements et les avons mis à sécher au dessus de la cheminée. et dans les bras l’un de l’autre, c’est là que je lui ai offert ces rubans. De simples rubans, un cadeau qui souffrait de la concurrence comparé aux autres merveilles que ses amis lui avaient offert le 12 octobre. Et pourtant elle avait immédiatement mesuré la portée de mon geste, vu au delà de l’aspect matérialiste. Ce soir-là, dans ce moulin lors d’une soirée aux allures de catastrophe, elle savait ce que ces liens voulaient dire: une union libre qui ne prend sa légitimité ni devant Dieu, ni devant les hommes. Une union qui n’a de valeur qu’à ses yeux, qu’aux miens. De Elle vers Moi. De Moi vers Elle. Là est le plus important. Une union qui serait scellée par l’enrubannement de deux poignets, par l’intensité d’un regard, peut-être par un baiser aussi.

Cette nuit, je n’ai pas trouvé le sommeil. A vrai dire, je n’en n’avais pas envie. Je voulais voir la nuit disparaitre jusqu’à ses dernières effluves. Profiter de ce moment particulier jusqu’à la dernière goutte d’obscurité. Elle était là près de moi et quelques part là-haut son étoile brillait. Et j’ai vu. J’ai vu le jour se lever sur une nouvelle ère. Oh, pas une nouvelle ère pour l’humanité ni pour le royaume. Une nouvelle ère pour elle, pour moi. Comme ce soir-là au moulin, nous avons improvisé lors de la veillée, ici sur cette plage, près d’Arles. Les rubans furent passés tant bien que mal entre les poignets. Des mots se sont échangés, le reflet des flammes sur son visage m’a permis de voir briller ses prunelles pendant que nos yeux se cherchaient dans l’obscurité. Éternisés!

Le vent balaie la plage provençale en ce matin, faisant voler un breuchingue qui fait d’habitude la fierté des Eriksen. Mon regard porte au loin, loin de l’autre côté de la Méditerranée. Je pense que beaucoup se gausseraient de moi, que d’autres s’arracheraient les cheveux si je leur disais que ce jour-là de l’autre côté, ce sont les côtes déchirées du Danemark que j’ai vu. Toi ma voyageuse, un jour je t’emmènerai là-bas.

A marée basse, la mer a laissé un sable mouillé dans lequel mes pas s’enfonent lors de ma balade matinale. Traces éphémères d’un passage qui ne durera que le temps que l’eau ne remonte. Les rubans eux ont plus de force: ils resteront scellés « Tant que l’amour durera ». Je quitte la plage, oblique vers l’intérieur. Tu es là, près de Sandino que j’ai rencontré la veille. Je m’approche. Mes bras passent autour de ta taille. Mes lèvres déposent dans ton cou un merci pour la soirée que nous venons de passer. Je te laisse discuter avec le vieux gitan. Tu sais comment je vois la cérémonie de ce soir. Tu es belle là sur cette plage, malgré le peu de sommeil que tu as eu la nuit passée. Tu es toi et c’est pour ça que je t’aime, Eudoxie Castera.

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