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[RP] Eglise de Thouars

--Monseigneur_maximinus3
Citation:
 

Nomination d'un Archidiacre pour le Diocèse de Poitiers
Soeur Leana.. est faite Archidiacre de Poitiers

Nous, Monseigneur Maximinus, en tant qu'Evêque de Poitiers nommons Soeur Leana.. comme Archidiacre de Poitiers.
Elle aura pour fonction de nous seconder dans nos tâches mais également de suppléer nos absences. De plus, elle aura la possibilité d'intervenir sur tous le Diocèse où cela est nécessaire pour prodiguer un sacrement.


Fait le 19 Octobre 1463,
Mgr Maximinus,




--Monseigneur_maximinus3
Citation:







Nomination d'une Diaconesse à Thouars


Soeur Leana.. est faite Diaconesse de Thouars

Nous, Monseigneur Maximinus, en qualité d'Evêque du Diocèse de Poitiers, nommons Soeur Leana.. comme Diaconesse de Thouars.
Elle aura notamment pour charge la paroisse de Thouars pour la délivrance des sacrements et la tenue des Messes Res Parendo.


Fait le 30 Octobre de l'an de grâce 1463.


Mgr Maximinus






Coraline
Dimanche soir.

Le soir était tombé sur le village. La lune est déjà au plus haut dans le ciel. Le temps est à l'hiver. Une nuit bien calme, encore.

La rousse s'ennuyait. Tantôt en taverne à boire une chopine ou deux en taverne en attendant désespérément quelqu'un. Tantôt à flâner à travers les rues vides et inanimées.

A force de flâner et de rêvasser dans ce village, pour seule compagne sa Dinde.
Une idée, ou plutôt une poussée divine lui dit d'aller à l'Eglise.
En ni une ni deux, elle enfila une tenue adéquate. Et en laissant de côté son bouclier et ses armes.
Et c'est en affrontant le froid de la nuit, que la rousse prit le chemin de l'Eglise.

Une fois arrivée devant la bâtisse, elle poussa les lourdes portes pour y entrer et les referma derrière elle.

A première vu, il n'y avait pas âme qui vive. En même temps, qui viendrait un dimanche soir à l'église. Personne, enfin si. Constante.

La jeune rousse laissa quelques piècettes en échange de quoi, elle prit une bougie et alla s'installer au premier banc, afin de prier.


Elle commença à réciter le Confiteor:


Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints et à vous aussi mes amis,
Parce que j'ai beaucoup pêché
En pensées, en paroles, en actions.
Je supplie tous les Saints et vous mes amis,
De prier le Créateur pour moi
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos pêchés.

Amen


Et d'enchaîner avec le Crédo:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.


Puis vint le moment, où elle devait prier, pour elle. Mais au lieu de ça, Constante se leva et alla déposer la bougie au pied de l'autel.

L'endroit l'apaisé, comme si tout ses péchés, tout ses faux pas l'avaient quittés.
Elle prit le temps de faire le tour du bâtiment, observant le moindre petit détail.
Avant de reprendre la route et d'affronter le froid, de nouveau
Minouradioactif

Elle était arrivée à Thouars au détour de son voyage hors de Saintes. Voila quelques jours que ses pas l'avaient menés loin de sa ville natale et le voyage était sous le signe de la perturbation générale. Paul était rentré à Saintes, le moine était resté sur son lieu de vie, à Niort, et Minou avait été en retard sur son planning de déplacements. Brissot et Théo étaient encore du voyage bien que ce dernier, trop ivre, avait raté le départ de la capitale et que Minou l'avait laissé à se débrouiller de les rattraper.

Elle était perturbée d'événements et de révélations qui avaient fusées depuis sont départ. Le sauveur s'était transformé en bourreau et de bourreau il était devenu amour impossible. Minou devait faire le vide dans son esprit car elle était perturbée. Si il avait pu être qualifié la journée de la brune au 1er Janvier de l'an 1464, il aurait été sous le signe du lâcher prise. Si bien s'était elle décrochée que Minou s'en était allée du poussage de gueulante sur le Maire de la ville à un enfouissement de son visage dans le sapin qui décorait l'intérieur de la taverne municipale. Bella, qu'elle avait par ailleurs retrouvée à Thouars, avait même tenté l'expérience ce qui avait fait plaisir à Minou. Une barricade de la taverne avait été improvisée avec le sapin pour une raison qui lui était à elle-même inconnue. Une envie, un désir, une pulsion qu'elle devait assouvir.
Le souvenir de la perte de ses phalanges à la main droite avait refait surface à la rencontre de présences angevines à Thouars. Elle s'était attendue à ce moment dès son départ de Saintes et la chose dont elle avait réussit depuis le drame à ne plus se soucier lui était redevenue amère.

Mairie Noel, la Tribun que Minou avait trouvée dans un état qu'elle jugeait proche de la dépression nosocomiale n'avait pas eue l'air enchantée de la rencontre au premier abord. Plus tard la saintaise c'était rendue compte que la dame était pleines de bonnes volontés, ce qui lui faisait bonne impression, d'autant plus qu'elle avait gentiment offert à Minou trois bouteilles d'alcool. La brune avait finit par changer son avis initial et appréciait la jeune-femme, d'autant plus qu'en lui proposant à boire elle l'avait prise par les sentiments.

Thouars était calme, trop calme pour elle qui était habituée à Saintes et ses habitudes de vie, la ville de sa naissance et de sa fierté absolue. Minou avait été chiffonnée de découvrir les ruelles bien trop silencieuses à son gout, mais également les prix exorbitants pratiqués sur le marché qu'elle avait pu consulter en s'y rendant au petit matin. Le prix des denrées étaient pour elle un pure scandale, elle avait vu des sacs de farine en vente à dix-sept écus, des stères de bois vendues à sept écus et les denrées se faisaient rares. Elle s'en était allée de son petit commentaire au Maire qu'elle trouvait découragé et désabusé et à qui elle avait essayé de redonner un peu de poigne, sans grands résultats.

.


En ce 2 Janvier de l'an 1464, Cailan était là. Il avait précipitamment quitté Saintes quelques temps plus tôt, sans un mot. Minou savait qu'elle était la cause de ses peines et de son départ et lui avait présenté des excuses pour lui avoir procuré peine et tristesse. Le voir dans la souffrance ne lui était pas agréable. Il était alors qu'elle discutait avec Marie Noel autour d'une chope elle l'avait vu, avec étonnement, franchir le pas de la taverne municipale. Que faisait-il là? Il l'avait tout simplement retrouvée. L'avait-il suivie à la trace? Il la suivrait dans son voyage.


Un départ de Saintes pour prendre l'air qui était sous le signe du lâché prise et la brune était en plein craquage émotionnel. Minou était perdue dans un tourment. D'ordinaire, lorsque elle voulait quelque chose, elle avait pour philosophie de le prendre et un quelque chose dont elle même n'arrivait pas à mettre mot dessus lui filait entre les doigts sans même qu'elle n'arrivait à le retenir. L'effet produit était qu'une brèche s'installait en elle. Une brèche qui avait pour effet de rendre la saintaise totalement instable, au plus de ce qu'elle pouvait parfois l'être par moment. Était-ce la folie qui s'emparait d'elle un peu plus?


Le regard porté sur les voûtes de l'Eglise dont elle avait franchit le pas de la grande porte, une pensée traversait son esprit. "Le bonheur ce n'est pas le Très Haut". Comment pouvait-il procurer le bonheur alors qu'elle était tourmentée? Comment se faisait-il qu'une souffrance inaudible battait en elle si le Très-Haut veillait sur elle? Longtemps la question Minou se l'était posée. Pourquoi le Sans-nom était-il descendu au mauvais rang? Pourquoi était-il craint? A de nombreuses reprises lors de ses heures à être philosophe, la brune avait étudié et retourné la question dans tous les sens. La réponse, telle une évidence et une révélation enfouie, lui était venue d'elle même alors qu'elle discutait tard dans la nuit avec une femme, Allyson.

"Si nous avons conscience d'être pervertis.. Ne sommes nous pas notre propre rédempteur?" Telle avait été la phrase que Minou avait prononcée la nuit précédente et qui lui avait fait ôter la médaille de baptême à son cou, pour la glisser dans sa besace. La lune était le synonyme de la vie, de l'accomplissement des désirs et de la libération de l'être. Le soleil était la lumière faussement bienfaisante. La lune n'était pas le mal et était lumière. Si la foi du Très-Haut s'éloignait d'elle, elle n'en oubliait pas que de le montrer pouvait être chose dangereuse pour sa vie et prendrait garde à ne le faire remarquer en public. Minou ne ressentait pas de honte, elle ressentait une forme de liberté et de fierté. La liberté que pour elle chaque personne se devait de trouver. La liberté de son soit intérieur et profond qui faisait de chaque entité une personne heureuse. La vie qu'elle se devait de préserver à tout prix.

"Par les coucougnettes de Belzébuth et le saint foutre de Satan, vous en êtes sa fille !" lui avait un jour dit Gracchus De Mordreuc."Perfide"avait dit Brissot, "Tu es ce que tu as envie d'être mais moi, je préfère dire ma Reyne" lui avait dit celui qui était son ombre.
Qui d'autres que ses proches auraient-ils pu mieux dire ce qu'était Minou que elle-même n'aurait pu le faire? La brune pouvait être tout. De la plus grande gentillesse à la plus grande perversion. Mais elle était elle, même sa propre Reyne, elle-même et tout simplement elle et c'était un don précieux, à préserver et à cultiver. Elle était humaine, l'humain au envies primitives, l'humain au besoins et désirs jamais assouvis, l'humain auquel ce qui était appelé péché était nécessaire pour survivre, pour vivre. Suivre son instinct était important pour elle et l'avenir, marqué de ce jour, se verrait différent. Chaque chose, si bien infimes pourraient-elles l'êtres, pouvant l'amener à du bonheur seraient accomplies si tel était son désir, peu en importe la morale ou la retenue. Nulle doctrine que celle qui était sienne ne serait appliquée.


Alors que les pas l'amenaient à l'autel présent devant elle, la saintaise était pensive enfouie sous sa cape et son capuchon en peau d'ours. Le regard fixait un point, mais il était dans le vide. Une main glissait à la besace pour en sortir vélin et nécessaire d'écriture et à même l'autel lignes s'apposaient sur le papier pour retranscrire des mots qui lui passaient par l'esprit.






N'ai-je pas été trop longtemps aveuglé par vos sombres inventions et créations? Tel que je vois justement la chair, la crainte de l'esprit saint vous perdra.
Mes mots et mon monde sont réalistes, votre monde est comme un flot d'eau empoisonnée. Un discours prononcé avec la salive de plusieurs langues. Vous ne corromprez plus jamais.
Cela semble être l'éternité, cette bataille entre nous deux. "Bon et mauvais". Vous et moi.

Le temps est venu de se révolter, et de me rendre ce que vous m'avez pris. Je protège chaque homme du péché et je représente le péché ultime. La vapeur de la peste infeste mon esprit, mon jugement, et obscurci ma vision de la sagesse. La brume qui me faisait m'interroger sur mon ressenti est dissipée, et ne me trouble plus.

N'ai-je pas été trop longtemps aveuglé par vos sombres inventions et créations? Tel que je vois justement la chair, la crainte de l'esprit saint vous perdra.

Vous ne corromprez plus jamais.*



Sans le signer elle laissait là son écrit qui se verrait peut être tenté d'un décryptage pour qui pourrait tomber dessus. Peu lui en importait et elle attrapait un cierge allumé dont elle soufflait la flamme, il se tenait devant elle et elle le subtilisait, le cachant sous sa cape. Ce cierge Minou l'offrirait à son ami Wig qui en faisait la collection lorsqu'elle le reverrait. Une grande inspiration pour amener l'air froid de l'hiver en sa poitrine et Minou rangeait nécessaire d'écriture. Le pas faisait demi tour et elle quittait l'édifice. Lentement le visage se relevait vers le clocher et un fin sourire en coin se dessinait sur les lippes.

Minou s'en allait s’enivrer dans la taverne la plus proche, le lendemain à venir serait un jour nouveau et chaque jour serait un renouveau.



* - Dimmu Borgir - "The Sacrilegious Scorn"

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--Monseigneur_maximinus3


Citation:





    Édit au sujet de la Trêve du dimanche


    Nous, les Cardinaux de la Sainte Église Aristotélicienne réunis dans le Sacré-Collège, au nom du pape Innocent VIII et sous le regard d'Aristote,

    Avons décidé, après une longue délibération, de préciser à l'ensemble de la communauté aristotélicienne, dans le but de faire la lumière sur certaines affaires obscures de la guerre et de promouvoir la vertu, la règle au sujet de la Trêve du dimanche :

      Le dimanche est un jour sacré, et qui est dédié à Dieu et à la contemplation, à guérir les blessés et à prier pour les âmes des morts. En tant que tel, il ne sera pas autorisé à tout Général ou soldat de se déplacer en armée sur une ville qui ne fait pas partie de la même alliance, royaume ou bannière que l'armée en mouvement.

      Un déplacement implique qu'une armée se déplace durant la nuit du samedi au dimanche, pour pénétrer à l'intérieur ou à l'extérieur d'une ville (si elles ne sont pas sur leur propre territoire), d'attaquer ou de faire le siège, ou d'agir de n'importe quelle façon qui changerait le statu quo.

      Tout le reste, comme se retirer dans une ville alliée, ou pénétrer dans l’enceinte de celle-ci, si cela n'implique pas de combat à l’exception de l'autodéfense, est autorisé.


    Donné à Rome le XXVI jour de mars, dans l'an de Grâce MDCLXIV




    Pour le Sacré-Collège des Cardinaux,
    Arnault d'Azayes,
    Cardinal-Camerlingue


Brassac
Aux alentours de l'église

    Bénévent avait trouvé un passe-temps : creuser. Ça ne l'occupait qu'une heure dans la journée, mais dans un village où l'on croit n'être que six têtes encore debout, une heure est un trésor. En partant de Guyenne, il avait acheté une pelle en bon état à un type plutôt honnête qui lui avait certifié que l'outil était neuf, ce qui était vrai. Au début, il pensait faire comme tout le monde, c'est-à-dire creuser pendant un moment, sentir un objet dur au bout de sa pelle, sortir ledit objet dur du sol, se rendre compte que c'est un magnifique bouclier qui date d'on-ne-sait-quelle-époque, puis être tout content. Bah non. Non, parce que tout le monde était chanceux sauf lui. Lui, il n'avait obtenu que des racines, des os de rongeurs, quelques branches de bois qu'il pouvait vendre pour une misère, et aussi un livre qui rendait les gens bouche-bée quand il le voyait, parce que c'était un « Codex ». Le Gascon, il n'y voyait qu'un torchon tout pourri qui ne lui servait à rien. Bref, rien que quoi être tout content.

    Aujourd'hui, c'était près de l'église de Thouars, mais tout de même assez loin pour ne pas être accusé de piller les tombes, que le brun creusait. Si quelqu'un l'observait, il pourrait conclure que Bénévent était affairé depuis un certain moment, vu le trou qu'il avait creusé. Et justement, il y avait quelqu'un qui l'observait. Il avait la chevelure longue, la barbe épaisse et ensemble, elles lui donnaient une tête de Père Noël du XXIème siècle. C'était d'ailleurs le Père Noël pour celui qui creusait, puisqu'il s'agissait de Chris Tambul, un de ces marchands de reliques que l'on croise parfois en ville, et qui parcourt en une nuit une distance que vous feriez en une semaine, du genre La Rochelle-Vannes. Le borgne ne l'appréciait guère, avec son habitude de se plaindre de sa vie misérable à chaque fois qu'il l'accostait.

    Le marchand était maintenant au bord du trou, et déjà on pouvait lire dans ses yeux qu'il avait flairé la bonne affaire. Le brun avait déterré un squelette entouré de bandelettes, colonisé par toutes sortes d'insectes qui feraient saliver un affamé. Déjà, le Suédois - parce que Chris Tambul est un ancien navigateur suédois qui se la pète un peu trop - ouvrait sa bouche pour présenter ses offres, et surtout son offre pour le squelette. Bénévent s'était redressé et écoutait sans grand intérêt le blabla du vieux, avant d'accepter le marché de l’arnaqueur ( Vous comprendrez que si le Gascon qualifie d'escroc celui qui ose lui proposer une bouteille de lait pour 9,95 écus, il est légitime pour lui d'affirmer que le type qui se tenait à côté de lui était un des plus grands arnaqueurs de son temps, avec sa dinde à 2 000 écus. ). Le squelette momifié contre un chat. Des os contre de la chair. Pour une fois, il pouvait affirmer que l'échange était intéressant. Aussitôt le marchand reparti, le borgne arrêta de creuser, et s'en alla voir ailleurs, avec son repas sous le bras.
    Oui, il mange des chats...Il parait que c'est délicieux.
Shean
-Tout doucement....Il ouvrit la porte....un grincement vint perturber le silence des lieux....il se retourna qq peu gêné ,et fit un chutt de son doigt au devant de sa bouche ..
Pénétrant dans l'édifice il y avait moult toiles d'araignées...l'endroit était sinistre....traversant la nef rapidement....tiens un des vitrail était brisé...peu importe...il entraina sa mie ..vers la sacristie....
Frany_misfits
[Cuvée Papale - Quand la bibine est bonne]

Frany avait plusieurs visages un peu comme tout le monde d'ailleurs. Elle pouvait être douce, charmante, agréable, aimante, serviable mais aussi raleuse, boudeuse, espiègle. Et c'est ce dernier qu'elle était aujourd'hui. Elle avait proposé à son époux de faire une descente à la cave du prêtre durant l'office afin de s'y pochetronner.

Mais là, en pénétrant dans l'église à la suite de Shean, c'est le silence qui les accueillit. La dernière fois qu'elle avait pénétré en ce lieu c'était le jour de l'union d'Apolline il y avait de cela 2-3 mois. Un bon souvenir dont elle se souvenait toujours. Elle ne connaissait pas ces gens véritablement mais les avaient trouvé fort sympathique au point de s'inviter au mariage.

La poussière et les toiles narguaient quiconque osait pénétrer. Quel dommage mais en même temps, quel ravissement. Il en sera plus simple de se rendre là où c'était prévu. Elle avait envie de rigoler comme une enfant mais le "chut" de son tendre l'en avait dissuadé. Elle s'élança à sa suite jetant des coups d'oeil deci delà, tel un garnement sachant qu'il allait faire une bêtise et qui se méfiait de tout ce qui bougeait. Comme c'était excitant.

Une fois rentrée dans la pièce adjacente, elle sourit grandement à Shean.

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Shean
leurs visages s'illuminaient.....
la sacristie dévoilait une porte dérobée....il n'y avait aucun doute...c'était là ,l'entrée de la cave...

-Frany....il doit y avoir des trésors là derrière ..pas des trésors ..de vénalité ,nan..le trésor du gout...il doit s'y trouver de ces nectars..il est de mise que les hommes de religion pense plus à eux qu'à leurs ouailles...
la porte ,grinçant....
-C'est bon signe...y a longtemps qu'elle n'a pas été ouverte....
Prit le cierge pasqual...réussit a l'allumer avec le silex et un peu d'étoupe....
S 'engagea dans l'escalier ,au devant de son épouse ,il regnait une belle odeur de cave...
Frany_misfits
Elle était là. Une autre. Et quand elle fut ouverte, elle avait constaté que des marches allaient descendantes. Quelle trouvaille ! Oui bon, elle en faisait un peu trop mais c'était tellement jouissif. Et le mot qui lui vint à l'esprit fut dit par son époux. Alors dans un murmure.

C'est ça ! Une chasse au trésor ! Je me sens l'âme d'un pirate ! Partons à l'aventure mon amour !


Elle battit des mains et piétinait d'impatience. Que c'était bon de retrouver l'insouciance qui part lorsque l'on grandit. Et pourtant, elle est toujours là, quelque part, ancrée au fond de chacun.

Et la lumière fut. La flamme vacillante de la bougie éclaira les parois donnant à la cage d'escalier une allure mystique. Un frisson la parcourut mais l'ivresse du moment était bien plus forte.

Shean devant elle et elle, déposa sa main sur son épaule. Elle descendit doucement à sa suite. Des petits couinements se faisaient entendre plus bas. Des souris ? Chauves souris ? Autres choses ?

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Shean
-hééééééééééééééé....c'est toi qui portes la culotte...passes devant...pas que j'ai peur mais...je te defendrais si il y a danger...je ne suis pas couard...du tout...mais d'après tes dires...
*sourit..
-Après toi..je t'éclaire
Frany_misfits
Non mais et puis quoi encore ? Oui, elle avait des braies mais quand même quoi. A croire que l'homme c'était elle et lui, elle en rit intérieurement, la femme. Pauvre donzelle sans défense. A tout bien réfléchir, il devait bien porter la jupe ou la robe. Possibilité d'un nouveau fantasme en vu ?

Quoi ? Qu'est ce que j'ai dit encore ?

Elle le regarda. Son visage était auréolé de la flamme de la torche et si elle s'était retrouvée en présence d'un étranger, elle aurait sans doute eu ... peur ? oui possible mais surtout pas très fière. Est ce qu'elle rendait les mêmes traits ?

Bon ! Je passe devant.

Elle s'engouffra dans les escaliers et commença à descendre. Toutefois, au bout de deux marches, elle s'arrêta et se retourna. La torche était non loin d'elle comme elle l'avait senti par sa chaleur.

Dis, tu pourrais faire attention à ne pas me bruler les cheveux ? j'y tiens.

Elle sourit, taquine. Pourtant, ne serait ce pas là sa plus grande peur ? Mais non évidemment mais ça elle se gardait bien de le dire.
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Shean
souriait..l'eclairant...faisant tres attention à sa belle chevelure....m'enfin....il n'etait point rustre à ce point...
_ne t'inquietes point ma mie....il est plus facile pour toi de descendre devant moi...au bout de l'escalier je passerais devant..je ferais front de mont corps si il le faut..mais je ne pense pas que tu en aies besoin...suis sur qu'on va faire de nbelles decouvertes...ça sent bon l'odeur de la bonne cave...
Frany_misfits
Frany ne comprenait pas trop pourquoi il était mieux qu'elle descende en première. Si elle venait à se prendre les pieds dans quoi que ce soit, qui la retiendrait ? Mais bon, cette pensée sortit aussi vite de son esprit qu'elle était entrée. En effet, elle venait d'atteindre le bas des marches. L'excitation refit surface.

Allez vas y avance ! Je veux voir et gouter car sentir bon, ça va bien quelques temps. Zou !


L'aventurière était pressée comme quand on sait qu'on touche au but. Pourtant moult embuches pouvaient arriver encore et rien que d'y penser, cela lui donnait des frissons. Il manquerait plus qu'un vrai pirate débarque ou alors son fantôme !
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Shean
sentant son anxiété débordante..Shean lança la torche au bas des escaliers,celle ci illumina la cave..que de bouteilles...belle certainement de grands vins,il est de notoriete que le curé se soigne ,y a qu'a voir leurs bedaines...
il commença à la chatouiller en hurlant tel un fantôme....

-Hoooooooooooooooooo Franyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyy........tu n'y échapperas pas.....je suis le maitre des lieux.....
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