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[RP] Dix ans - Tournoi d'escrime

Walan
Le brun avait accepté de participer aux duels un peu à la dernière minute, afin de permettre d'avoir un nombre pair de concurrents. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas participé à des combats autres que ... et mortels. Pour diverses raisons, la première étant qu'il avait désormais vu trop de combats réels pour trop vouloir en faire de factices. Mais un soupçon de stratégie se trouvait aussi derrière : il cachait ainsi son jeu et montrait moins sa manière de se battre. On ne sait jamais face à qui on risque de se retrouver un jour ...

Pour autant, une vie entière de soldat ne s'oublie pas facilement. Sans Repos n'avait pas beaucoup plus de dix ans lorsqu'il avait tenu une épée pour la première fois, cherchant à imiter son père garde. Les événements troubles de la décennie suivante sur lesquels il restait excessivement discret l'avaient forcé à apprendre vite pour survivre, dans un style peu académique mais suffisamment efficace puisque, de fait, il avait survécu.

Une fois installé en Lyonnais-Dauphiné et son ost intégré, il avait pu être formé par quelques uns des maîtres d'armes ducaux, dont le redouté Kalten, avant d'être chargé lui même de la formation des soldats comme maître armurier. "La sueur épargne le sang", tel était la devise de l'époque. Et il avait sué autant qu'il avait fait suer. Les effets en étaient toujours présents, renforcés par l'expérience acquise dans la Licorne.

La trentaine finissante, le chevalier avait désormais bien plus d'expérience ... et un certain nombre de cicatrices, deux doigts en moins, une jambe un peu raide et le crâne qui sonnait parfois un peu. Mais pour l'essentiel il s'en sortait plutôt bien après tout ce temps. La chance, ou le regard du Très Haut, y jouaient évidemment une grande part, mais le pair aimait néanmoins à penser que ces heures d'entraînement passées avaient aussi la leur.

Ce n'est pas pour autant que le brun se présenta avec assurance devant Arioce. Il ne connaissait pas les capacités de son adversaire, ni rien d'autre à vrai dire, et il comptait bien ne pas être pris par surprise. Ce qu'il fut néanmoins dans le premier échange. Vite reconcentré, l'échange se fit plus intensif, jusqu'à ce qu'enfin, un motif semble apparaître dans ceux-ci. Alors, l'offensive commença réellement ... et la victoire suivit.

Retirant son heaume, Walan salua alors son adversaire d'un signe de tête respectueux. Se contentant de sobres paroles.


J'entends encore des cloches après votre premier coup ... Félicitations à vous néanmoins, ce fut un échange intéressant.
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(temporaire)
Arioce
Assi sur les gradins, j’observais les duels. Gauvin brilla et remporta sa victoire, ce qui ravissait Alvira qui le félicita. Puis vint mon tour, dernier combat de ce premier tour. Avant de me rendre en face de mon adversaire, un chevalier de l’ordre et prince apparemment, ce qui rendrait le combat particulièrement intéressant, je m’échauffais un peu. Chose faites, je mis mon casque, baissais sa visière, décrochais mon bouclier de mon épaule et dégainais ma lame.
L’arbitre fit signe et nous nous lançâmes dans les assauts. Je parais le premier coup, lui assignais un estoc dans le casque. Quelques jeux de jambes, d’épées, et il parvint à me fendre le plastron, heureusement assez costaud. Politesse, je lui rendis le pareil. Malheureusement la suite ne fut pas des plus incroyables pour moi. Chacune de mes passes furent parées, déviées, recevant à la suite une contre-attaque qui fit deux fois mouche, la dernière dans la tête, ce qui me sonna quelque peu.
Cinq à deux ; défaite.
Je retirais également mon casque et saluais le compétiteur victorieux.


    - Bravo. Vous avez su être plus efficace et plus habile que moi. Je vous souhaite bonne continuation pour la suite du tournoi.

Dommage. Etre ainsi éliminé dès le premier tour n’était jamais très glorieux, surtout devant la Duchesse… Il me faudra encore m’entrainer et participer à ce genre d’évènements. C’est toujours intéressant de rencontrer des combattants de tout le royaume et de tous horizons.
Je pris donc le chemin de la tente du groupe tourangeau, après avoir attendu la brune qui venait me rejoindre. Ensemble nous nous éloigna, échangeant des commentaires sur mon duel perdu, et trouvant un certain réconfort.

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Guillaume_de_jeneffe
[Le jour du second tour]

Déjà Gauvin et Orazio s'étaient avancés sur la lice. Guillaume les salua tous deux, puis fit le signe tant attendu.

Citation:
Gauvin, Errant de l'Ordre royal de la Licorne, face à Orazio di Carrenza, écuyer de la duchesse Exaltation Lablanche d'Abancourt.

C'est le Licorneux qui entame les hostilités d'un coup rapide à la tête. Mais pas assez rapide, manifestement, car Orazio ne semble guère éprouver de difficultés à le parer.
Mais l'Italien n'est pas mieux éveillé car il ne parvient pas plus à secouer le heaume à nasal du Tourangeau.
Les deux hommes s'observent un temps. Puis sans crier gare Gauvin se jette sur les jambes adverses, pare une attaque au niveau du ventre et riposte aussi sec.
Il se donne à peine le temps de reprendre son souffle qu'il vient abattre sa lame sur la tête adverse. Trois touches à rien en l'espace de quelques instants. On pensait s'endormir, ma foi, nous voici bien détrompés !
Mais le Carrenza ne s'en laisse pas compter pour autant. Il frappe les jambes adverses. Trois à un.
Quatre à un car Gauvin en fait de même.
Puis Orazio se lâche. On dirait qu'il se réveille. Son coup sur le chef de Gauvin est d'une rare efficacité.
Il pare ensuite une nouvelle attaque sur le torse avant d'envoyer deux estocs sur le plastron licorneux. Quatre partout ! Ça c'est une remontée !
À nouveaux les deux hommes se reculent, se jaugent. Mais Gauvin clôt le combat par une nouvelle attaque au torse.


« Gauvin, Errant de l'Ordre royal de la Licorne, remporte le combat », annonce Guillaume d'une voix où il ne laisse pas poindre son contentement de voir ainsi un frère d'armes triompher.

Citation:
Guillaume du Bruck, Duc de Macaye, Seigneur de Geaune et d'Aire sur l'Adour, face à Malwyn, Errant de l'Ordre royal de la Licorne.

Imitant son frère, c'est le Licorneux qui prend l'initiative. Et parvient à toucher le duc à la tête.
Les deux hommes semblent de force égale, car le du Bruck réplique par une touche au plastron.
Avant de voir le Licorneux lui frapper les jambes.
Puis d'à nouveau le toucher au ventre. Deux partout.
Et ça reste deux partout car Malwyn rate son attaque au torse.
Guillaume du Bruck prend l'avantage, par deux coups sur la tête. Quatre à deux pour le Sudiste. Comment va donc répondre le second Tourangeau ?
Mal, car il ne parvient pas à toucher les jambes adverses.
Les deux hommes semblent faiblir, car s'ouvre une impressionnante série de ratés. Guillaume et Malwyn sont arrêtés, chacun leur tour, dans l'attaque qu'ils destinaient au heaume ennemi. Puis le duc échoue à mettre la dernière touche quand sa lame ne parvient pas à atteindre le ventre de Malwyn.
Ce dernier réplique par une touche à la pansière. Quatre à trois, il remonte.
Contre toute attente, il pare la nouvelle attaque ducale dans les jambes.
Et enfin il vient frapper à deux reprises sous la ceinture ducale.


Ravi, mais quelque peu surpris, de la réussite de ses frères, Guillaume proclame donc la victoire de Malwyn. Il connaissait leurs qualités de bretteurs, mais là, tant de réussite, c'était hors-norme.

Citation:
Shawie face à Marvailh Canmore, Apprentie de l'Ordre royal de la Dame blanche à l'Écu vert.

La première attaque est pour Marvailh. Mais elle ne porte pas.
Shawie fait moins de manière. Elle aplatit son arme sur le chef de la Canmore.
Celle-ci – énervée ? – réplique droit sur le ventre. Un partout.
Puis bloque l'attaque destinée à son plastron.
Mais c'est qu'elle ne se calme pas ! Elle secoue deux fois la caboche de Shawie.
Mais cette dernière ne s'avoue pas vaincue. BAM ! Le coup dans les jambes se fait entendre dans toutes les tribunes. Trois à deux.
Marvailh l'imite. Quatre à deux.
Décidément, tout se passe sous la ceinture ! C'est là que l'Apprentie pare une nouvelle fois la lame adverse.
Et elle remonte. BOUM et... « Halte » hurle le chevalier... RE-BOUM. Marvailh ne semble pas l'avoir entendue ! Pourtant, elle avait gagné avec la première des deux touches. Pourquoi donc poursuivre?


Après être enfin parvenu à arrêter le combat, le chevalier de Jeneffe peut donc faire entendre à tous : « Et la victoire revient à Marvailh Canmore, Apprentie de l'Ordre royal de la Dame blanche à l'Écu vert. »

Arrimant ensuite sa salade, il transmit d'un signe l'autorité de juger à l'un des deux Germains qui l'accompagnaient. Car maintenant, c'était à lui de combattre.

Citation:
Walan de Meyrieux face à Guillaume de Jeneffe, tous deux Chevalier de l'Ordre royal de la Licorne.

Et c'est Guillaume qui charge le premier. Il vient heurter le ventre du Lyonnais.
Qui riposte d'une attaque à la tête. Les coups sont secs, ils ne semblent pas partis pour amuser la galerie.
Le Jeneffe reprend la main, mais sa nouvelle attaque sur le ventre est repoussée.
Et le Meyrieux d'ensuite le cueillir à deux reprises dans la pansière. C'est un coup à y perdre le souffle, ça.
Guillaume fait deux pas de recul, commence à bouger, à faire tourner son adversaire. Puis vient lui balayer le heaume.
Walan lui répond par un nouveau coup au torse. Quatre à deux.
Le Jeneffe varie les positions, comme pour perturber son adversaire. Sa lame est en haut, en bas, à gauche, à droite, en... bas. Oh le joli estoc sur le genoux droit.
Walan lui rend la pareil.. ah non, belle parade du Flamand.
Il se recule, à nouveau il joue le mouvement, pour souffler ou pour pour s'ouvrir d'autres angles ? On ne le saura pas, mais il vient à deux reprises jouer sur les tibias princiers.


« Arch, zè dune victwar du chevalier de Cheneff' », hurle dans un français approximatif – mais non on ne véhicule pas les stéréotypes nationaux – le juge nurembergeois, clôturant ainsi la journée d'escrime.

Le succès des Licorneux et de Guillaume n'est évidemment pas le résultat d'une volonté de forcer l'issue des combats, même si ça pourrait paraître suspect à première vue, j'en ai bien conscience. Après un tirage à pile ou face, j'ai procédé comme précédemment. Toutefois, parce que deux – trois en fait car j'ai déjà revérifié moi-même – précautions valent mieux qu'une, n'hésitez pas à comparer le déroulé du combat à la série de positions que vous m'avez envoyée, afin de contrôler que je n'en ai pas par mégarde mal retranscrit une. En cas d'erreur, en plus de mes plus plates excuses, je posterai la correction.

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]
Marvailh
    Ahlàlà. Un duel contre Shawie, ce qu'elle redoutait. Depuis qu'elle est entrée dans l'Ordre, elle sent bien que l'Espagnole ne l'aime pas beaucoup, sans savoir pourquoi. Evidemment, elle ignore le passé de brigande de Shawie, et ignore donc que ses insultes visant la "racaille du Royaume" ont été mal prises.
    Aujourd'hui, elle n'y pense pas. Elle compte affronter sa soeur Blanche comme n'importe quel adversaire. Ce qui l'effraie, c'est qu'elle sait que Shawie est aussi douée au combat qu'elle, et que, mine de rien, elles ont plus ou moins la même philosophie en ce qui concerne les armes. Elle aura donc l'impression de se battre contre elle-même.
    Le combat commence, elle vise au torse, ça rate. En retour, elle se prend le plat de l'épée sur la tête. Grâce à son casque, elle n'en ressent que peu les effets, mais l'humiliation et la moquerie, elles, elle les sent bien. Nouvelle tentative au torse. Cette fois, ça passe.
    Les coups s'enchaînent, et finalement, elle ne peut résister à l'envie d'en asséner un dernier malgré l'ordre d'arrêter du juge.
    Fière d'elle, et soulagée de n'avoir pas été plus blessée que ça, elle fait face à Shawie, pose deux doigts sur ses lèvres, tend l'autre bras et laisse tomber son épée dans le sable, murmure
    "Marvailh-mach ! *" avant de quitter la lice sans un regard...
    ...avant de retourner chercher son épée, quand même, en boitant un peu.

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Gaélique d'Ecosse :
* Marvailh-mach : Marvailh out !

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Ascalon
Premier tour :

Ascalon entra en lice en s'enfonçant profondément dans le sable. Les appuis seraient bons, par contre, il serait difficile de se mouvoir ajouta-il à sa première réflexion et inspiration du terrain.

Il inclina la tête, tenant son épée la pointe vers le bas, le bras tendu, mais le tout sans pour autant qu'elle ne touche et frôle le sable ... Tout un exercice, le muscle de son bras droit travaillant comme il le fallait.

Ayant choisi une épée longue, il lui fallait avoir l'initiative et avec un peu de chance, il ne s'exposerait que peu aux coups que lui porteraient son adversaire. Il lança la première charge, un coup haut en taille avec toute la vitesse et en espérant un effet de surprise. Mais hélas, l'errant avait parfaitement vu son attaque et pare. Dommage, ce coup aurait pu lui donner un avantage psychologique et dans un duel, c'est ce que le flamand cherche, avoir cet avantage, ce qui permet de compenser avec les lacunes, le manque d'entrainement et l'âge qui avance ... Un coup pour rien, comme on dit.

Son adversaire tente le même genre d'attaque, par réflexe il lève sa longue qui annihile complètement l'attaque, mais dont il ressent toutes les vibrations dans son corps ... et de fait, dans son armure. Il avait oublié cet effet, un effet qu'on ne ressent pas en entrainement, seulement sur le champ de bataille ou lors de duels. Ca avait eu pour effet de bien réveiller le flamand et de le faire entrer pour de bon dans le combat.

Ascalon, en mode chien de guerre, s'élance encore pour une taille sur le flanc qui passe. Mais se découvrant, il prend la contre-attaque de plein fouet, ce qui le fait tituber. Son gambisson déjà trempe, il va falloir abréger ce combat sinon le souffle va manquer, c'était certain. Visant le chef, ça passait, mais forcément avec sa longue, chaque attaque se verrait suivre d'une réplique qui passerait, n'ayant aucun moyen de défense.

Il fallait taper le plus fort possible pour forcer le errant "à jeter l'éponge", mais le flamand n'avait plus sa force et sa fougue d'antan, chaque coups reçus le blessait de plus en plus, et tous ses futurs coups étaient moins précis mais également moins puissants, ce qui était plus ennuyeux ...

Le flamand reçoit un violent coup à la tête qui le fait tituber, mais par instinct de survie, il lève aussitôt sa longue. Les coups s’enchaînent et un nouveau coup, porté sur son genou droit aura eu raison de lui ... Son adversaire est déclaré vainqueur.


Merci votre Grandeur pour se beau combat.

Merci à vous, beau combat et beau maniement de lame de votre part. Je vous souhaite bon chance pour la suite du tournoi ! lui dit-il sincèrement, avant de saluer l'arbitre et quitter la lice pour se faire déséquiper.
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Orazio.
Deuxième tour

Le premier combat avait été un succès, bien qu’il n’était pas aussi simple que je ne le voulais initialement. À vrai dire je ne m’étais toujours pas habitué à combattre sans rechercher à tuer mon adversaire, ce qui me poussait à laisser de côté beaucoup de techniques qui seraient sinon mortel, était-ce une bonne chose? c’était probablement une question de point de vue, mais personnellement ça me frustrait beaucoup ! Je n’étais pas certain que j’étais réellement adapté pour ce genre de combats, bien trop gentil à mon goût.

Je n’étais pas ici pour me lamenter et j’avais un second combat à gagner, du moins je l’espérais car malheureusement on ne peut pas toujours réussir ce que l’on veut. Je savais que mon adversaire aller débarquer avec un bouclier comme pour son premier combat mais je ne comptais pas pour autant changer ma stratégie, comme je disais « Le vrai guerrier est celui qui chéri la lame et non qu’il la craint », comprendra qui voudra !

Je revins sur le lieu du tournoi totalement équipé, à nouveau avec mon armet sous le bras que j’allais mettre dès que mon combat débuterait et se fut sans grande surprise que j’étais le premier à devoir combattre. Je mis mon casque et rejoignis l’arène, la visière toujours ouverte que j’allais refermer peu de temps après. J’observais sans dire un mot mon adversaire avant de dégainer mon épée, je n’avais besoin que de ça.

Je tenais mon épée bâtarde devant moi, en position pour le laisser venir. Je voulais lui laisser l’initiative et voir ce qu’il savait faire. Je savais que l’on ne risquait pas notre vie, du moins dans la théorie, alors on pouvait aisément se permettre de laisser l’initiative à son adversaire. Idiot ? Oui peut-être, mais ça rendait la chose bien plus pimentée je trouvais ! Comme prévu, il ne tardait pas à m’attaquer, une première frappe au niveau du casque que je parais avec mon épée tout en faisant un pas sur la gauche pour sortir de ligne de frappe, je profitais de cette situation pour lancer à mon tour une attaque sur sa tête mais il parvint à la parer.

Des premières hostilités qui n’avaient pas beaucoup de succès, après un petit temps à s’observer, il reprit l’initiative. Je souris en coin, nous allions rejouer à se jeu et il allait s’épuiser plus vite que moi avec son bouclier. Je ne m’attendais pas à son attaque au niveau des jambes que je n’avais pas réussi à parer ou esquiver, je grognais alors que je frappais par rage sur son torse, attaque qu’il allait parer également. Combat d’honneur et ça attaquait les jambes, aller chercher la logique ! Tout se fait-il qu’il riposta contre mon ventre, l’ouverture le permettait et en profitait aussitôt pour lancer une autre attaque contre mon armet.

Il ne m’avait pas loupé et cette fois je pouvais sentir la rage monter, il pouvait s’estimer heureux que le sang n’avait pas coulé ! Il était temps de passer aux choses sérieuses ! Nous nous échangions chacun un coup dans les jambes avant de m’adonner pour un petit temps à ma rage. Tenant mon épée fermement à deux mains, je frappais de toute mes forces, lâchant par la même occasion un cri de rage, en pleine tête ! Je ne l’avais pas loupé en tout cas et il allait bien le sentir ! Je parais à nouveau l’une de ses attaques, redirigeant son arme loin de moi alors que je fis en même temps un pas sur le côté pour créer une ouverture que j’allais exploiter sans la moindre honte. Ma main se posait sur ma lame que je tenais avant de lancer deux attaques d’estocs de toute mes forces sur son plastron, son sort ? Sous la rage il m’était égal pour être honnête ! Cette technique avait le mérite d’être très efficace, voir même mortel pour le pire des cas.

La rage se dissipait déjà et je ne fis pas attention, me prenant le dernier coup dans mon plastron. Je comptais déjà lancer la riposte mais le combat se termina, chose qui m’énerva d’ailleurs. Moi qui comptait continuer jusqu’à ce que mort s’ensuive, je n’étais pas réellement servi là ! Je serrais fortement mon arme pour contenir ma colère, secouant la tête avant de sortir de l’arène. Comment ça j'étais mauvais perdant ? Bien sûr, c'était mon égo qui était blessé là non mais....

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Guillaume_de_jeneffe
[Le jour du troisième tour]

Les rangs des combattants s'étaient nettement éclaircis. Ils n'étaient plus que quatre, ce jour, à paraître armés, prêts à en découvre pour s'offrir une place en finale. Trois Licorneux – ils auraient voulu le faire exprès qu'ils n'y seraient pas parvenus – et une Blanche. Réunion des deux plus anciens Ordres de chevalerie, si différents, mais aussi parfois si semblable. Guillaume était venu sur la lice le sourire aux lèvres. La journée s'annonçait belle, pour un mois d'octobre finissant, et les combattants mettaient du cœur à l'ouvrage. Il avait dû faire usage de toute sa science et de toute la vivacité de son regard pour suivre les échanges, et juger comme il le convenait.

Il reprit sa place accoutumée, au centre de la lice, pour les annonces du jour.


- Oyez, oyez, j'ai l'honneur et l'avantage de vous présenter les demi-finalistes. Gauvin et Malwyn, tous deux Errants de l'Ordre royal de la Licorne vont se disputer l'honneur d'affronter le vainqueur du duel qui opposera Marvailh Canmore à ma propre personne. Dans deux jours. Soyez attentifs, les combats seront certainement rapides, sans merci et ébouriffants.

Il se replia alors sur le bord de la lice, faisant signe à ses deux frères d'armes de s'avancer.

Citation:
Gauvin, Errant de l'Ordre royal de la Licorne, face à Malwyn, Errant de l'Ordre royal de la Licorne.

Et Malwyn ne laisse pas passer l'occasion d'entamer les hostilités avec style, puisqu'il commence par enfoncer le plastron de Gauvin.
Ce dernier répond par un coup à la tête.
Malwyn l'imite aussi tôt.
Mais, trop sûr de lui peut-être, il ne parvient pas à détourner l'attaque de Gauvin, droit sur le torse.
Les deux hommes semblent aller trop vite l'un pour l'autre. C'est maintenant Malwyn qui touche aux jambes.
Gauvin réplique au même endroit. Trois touches partout, on n'a presque pas vu le temps passer.
Malwyn se loupe sur son attaque ! Quoi, est-ce possible ? Gauvin aurait-il lu sa lame ?
On n'a pas le temps de répondre à la question que déjà il vient clore le duel par deux coups aux jambes !


« Et voici une victoire pour Gauvin ! », a simplement le temps de dire Guillaume, que déjà il doit finir de s'équiper pour affronter la Blanche.

Citation:
Marvailh Canmore, Apprentie de l'Ordre royal de la Dame Blanche à l'Écu vert, face à Guillaume de Jeneffe, Chevalier de l'Ordre royal de la Licorne.

Honneur aux dames ? Peut-être. Toujours est-il que c'est la Canmore qui vient toucher le Jeneffe à la tête.
Celui-ci tente de répliquer, mais en vain, son attaque est arrêtée au niveau des jambes.
Il n'est toutefois pas perdu, car il pare à son tour, à nouveau sous la ceinture.
Mais son attaque au torse ne porte pas plus. Décidément, les bretteurs ont entamé un duel tactique.
Ah, Marvailh trouve l'ouverture, à nouveau à la tête.
Puis pare une attaque au torse et riposte.
Et touche à nouveau, aux jambes, cette fois. Quatre touches à rien, c'est une correction.
Elle a pris le duel à son compte, pare à la tête, avant d'aplatir par deux fois sa lame sur la pansière licorneuse.


« Ztôôôpeuh », hurle le Nurembergeois. « Zè dune victoire deuh Marfailh Canmôreuh ».
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Gauvin.
Duel Gauvin, contre Orazio di Carrenza 2ème tour.

L'Errant entra en lice, couvert de son armure, son bouclier à gauche il salua sont adversaire avec son arme. Gauvin arriva à mener la danse au début du duel, après avoir testé son adversaire. Mais cela du enrager l'adversaire qui lâcha sa rage. Donnant des coup de plus en plus violant et rapide, mais la fatigue du le prendre ou autre, mais l'Errant trouva un moment de répit dans l'attaque et frappa pour mettre fin au duel. Il recula et salua de son épée son adversaire, puis fit un signe de tête au Chevalier qui arbitrait.

Duel Gauvin, contre Malwyn 3ème tour.


Après avoir regardé les autres duels, Gauvin entra en lice face à son frère d'arme et ami Malwyn, il le salua et avant que la première attaque il lui dit :

Bonne chance mon frère et que le meilleur gagne.

Puis le combat commence, Gauvin se mit en garde, Malwyn s'élance sur lui perce la garde avec une feinte et touche, hop une bosse dans le plastron de Gauvin. Mais la riposte de fait pas attendre et il frappa Malwyn dans le casque. Les attaques sont rendu coups pour coups, et la lame de Malwyn arrive encore ce coup ci Gauvin se décale assez pour l'éviter et frappa la jambe droite, puis la gauche. Il se remit en garde, l'Errant avait perdu le file des touches, la fatigue se faisait sentir, et il était maintenant en sueur. Mais le Chevalier mit fin au duel, Gauvin le remportait. Le brun salua respectueusement son frère d'arme et sortit de la lice à ses côté.

Il alla s’asseoir dans les gradins pour regarder le duel suivant après avoir retiré son heaume à nasal.

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Livia_sade
Depuis sa victoire contre Shawie, Marvailh était devenue l'idole de Livia question maitrise du combat à l'épée.

Et c'est les yeux brillants qu'elle se posta pour observer son combat avec Guillaume de Jeneffe, lui aussi victorieux au tour précédent.
C'est une Marvailh terriblement en forme qui s'élance.
Ya pas à dire, les blanches avaient une sacrée fournée d'apprenties en leurs rangs et Marvaihl le prouvait une fois de plus.

Le combat était à la hauteur des attentes, les adversaires se jaugeant , parant les coups de l'autre. Pourtant à un moment la tournure du duel change et Livia se surprend a fermer les yeux plusieurs fois grimaçant de douleur pour le pauvre licorneux qui s'en prend littéralement plein la patate par une Canmore déchaînée.

C'était un peu triste de voir un chevalier qu'elle admirait beaucoup se faire battre par une apprentie, mais il fallait dire qu'avant les blanches , Marvaihl devait avoir longuement roulé sa bosse et sans doute bati une expérience digne des plus grands et cela se voyait là, dans la perfection de ses parades, la précision de ses coups, la concentration et la finesse de ses gestes.
C'était tout bonnement beau.

Livia se laissa aller a de puissants applaudissements. Il fallait absolument que Marvailh lui enseigne sa technique !!!
Elle regarda le Jeneffe quitter la lice, un peu désolée pour lui et espérant qu'il se remette rapidement de sa défaite.

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Aspirante Dame Blanche
Marvailh
    L'organisateur du concours, carrément. Elle se s'attendait pas à ce qu'il participe, et encore moins à se retrouver devant lui.
    Intimidée, elle le salue d'une révérence un peu gauche, et attend. Quand elle le sent prêt, elle l'attaque, le touche, doucement pour commencer. Mais les coups suivants ne sont que parades, elle doit donc réfléchir pour mettre au mieux à profit le temps qu'il lui reste.
    D'un coup d'oeil, elle aperçoit une tête connue derrière la barrière, et sourit. Allez, se dit-elle, courage. Cette vision lui redonne un coup de fouet. Les Blanches sont là, qui la regardent. Ce n'est définitivement pas le moment de perdre la face.
    Décidée à vaincre, Sonneuse en main, elle l'assaille, encore et encore, vive, rapide. Finalement, quand le juge germanique signale la fin du combat, elle s'incline, le bras douloureux, devant son adversaire.


    - Ce fut un honneur, m'sieur, dit-elle.

    Elle sort de la lice, espérant prendre un peu de repos avant la finale, massant son épaule percluse de courbatures.

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Manon.amnell


La dragée avait adressé un large sourire à Livia lorsque cette dernière était venue assister avec elle au tournoi d'escrime. Comme sa comparse, Manon comptait bien encourager les Blanches en course en applaudissant comme il se devait. Néanmoins, lorsque Shawie gagna et que Livia hurla puis se planqua derrière elle comme on se cache derrière un bouclier, Manon écarquilla les yeux et ouvrit bêtement la bouche sans savoir quoi faire. A n'en pas douter que si l'espagnole avait entendu cela, la blondinette subirait ses foudres.


    - Hey, Livia, t'es pas gênée quand même. Si je me fais enguirlander à ta place, tu vas en entendre parler. Je n'ai pas envie de laver les bottes de Shawie pour réparer tes bêtises.


Manon avait sorti cela avec un franc sourire puis éclata de rire. Non, elle n'en entendrait pas parler des lustres. Pas le temps de s'ennuyer que Marvailh entrait en scène. Manon avait du mal à cerner la croque-mort. C'est qu'avec elle, on ne savait jamais si c'était du lard ou du cochon. Mais une chose était sûre, c'est qu'elle assurait grave au combat à l'épée. A Livia qui s'extasiait, la blondinette répondit :

    - Carrément..., et ce seul et unique mot avait été dit sur le même ton que les mots de son acolyte. La Canmore avait la classe internationale avec une épée dans la main. Quand bien même, elle avait affronté un oisillon pour la première manche... Un jour, nous aussi, on se battra comme elle, tu verras.


Puis vint la seconde manche où les deux collègues Blanches durent s'affronter. Manon grimaça.

    - C'est dommage qu'elles doivent combattre l'une contre l'autre. Tu paries sur qui, toi ? Marvailh est douée mais Shawie a un-je-ne-sais-quoi de combat de rue.


Et heureusement que la blondinette n'avait pas parié pour de vrai... Au troisième tour pour Manon, les jeux étaient faits. Marvailh ne pouvait gagner contre le vieil homme. D'accord, il était vieux avec son crâne dégarni mais tout de même, il avait l'expérience de son grand âge ! Une fois de plus, la dragée Blanche n'avait pas parié et grand bien lui fasse. Un jour à parier et à perdre, elle en perdrait jusqu'à ses robes roses tant adorées.

    - Livia, tu crois qu'elle serait d'accord pour nous apprendre ses techniques ? Elle vient de battre LE chevalier quand même


Manon comme Livia applaudissait à tout rompre sa consoeur allant même jusqu'à pousser des félicitations tout haut.

    - BRAVO Marvailh !
Et d'enchainer par des sifflements de satisfaction. Ca faisait peut-être mauvais genre, mais, l'adolescente s'en fichait complètement. Une Blanche était en finale !

Guillaume_de_jeneffe
[Le jour de la finale]

Après son exécution publique, le chevalier de la Licorne avait été panser ses plaies, physiques et morales. Non qu'il se sente particulièrement humilié, après tout être dans le dernier carré à son âge était tout à fait remarquables, mais plutôt car il s'était déçu en n'offrant pas meilleur défi à son adversaire du jour et pas meilleur spectacle à tous ceux qui avaient fait le voyage de Paris pour assister aux festivités. Rien de tout cela n'était d'une gravité absolue – ça l'est en tout cas bien moins que le silence d'un joueur engoncé dans un irl sur-prenant et qui profite d'un peu de mélangisme conscient pour présenter ici ses excuses à ceux qui ont commis la folie ^^ de jouer avec lui – mais suscitait chez lui une petite déception.

Cela étant, cette élimination lui permit également de se présenter le dernier jour dans un appareil bien moins martial puisque le tissu avait remplacé le métal. Dans un impeccable pourpoint d'azur où se cabrait la Licorne de son collier d'argent, il gagna la lice, salua les Germains juges et encouragea les deux duettistes.


- Damoiselle Marvailh, Errant Gauvin, c'est à vous que revient le difficile honneur de conclure ce tournoi d'escrime. Vous vous êtes montrés les plus redoutables. Nul doute que vous fassiez ici honneur à ce rang. Et que le meilleur gagne !

À ces mots, il abaissa le bras et...

Citation:
L'honneur est aux dames. La Blanche attaque la Licorne. D'un coup à la tête. Paré !
Gauvin répond en frappant le torse adverse.
Mais Marvailh ne s'en laisse pas compter. C'est à son tour de secouer la panse de son opposant.
Avant que Gauvin ne vienne la faucher. BAM dans les jambes.
BOUM dans le ventre ! La dame aime décidément fort le bide masculin. Deux partout.
Elle pare ensuite une attaque sur son chef avant de mettre deux coups dans les jambes licorneuses. Quatre à deux. L'avantage aurait-il tourné ?
Dans un dernier effort, le Tourangeau s'arrache et vient ficher son arme dans la pansière de sa vis-à-vis.
Ça ne suffira, hélas pour lui, pas ! Marvailh, décidée à en finir, lui rend la monnaie de sa pièce, de sa signature, un coup vers le ventre.

Par cinq touches à trois, Marvailh est déclarée gagnante!

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Gauvin.
Le moment t'en attendu arriva, la final des duels à l'épée. Gauvin était existé par cette rencontre et ravis d'être allé aussi loin. Mais il espérait bien remporter le tournois. Il allait affronter une de ses sœurs d'armes, une Blanche. C'est avec le souvenir d'un duel passé dans la salle d'arme des Blanches qu'il allait combattre. Duel qui à l'époque avait été rudement mené mais la défaite du Licorneux n'avait tenue qu'à un file. Et c'était en compagnie de Pherea, son amie et vainqueur du dit duel qu'ils avaient fini par partagé une chope en partageant des souvenirs de la campagne contre l'Empire qui les avait occupé presque tout au long de l'année 1463.

L'adversaire du jour n'était pas Pherea, mais une Blanche plus jeune, Gauvin l'avait peut être croisé de loin avant les festivités, mais cela avait été trop bref pour qu'il s'en souvienne. Il entra dans la lice vêtu comme pour les autres duels, épée bâtarde dans la main droite et écus attaché au bras gauche. Il salua les arbitres et son frère d'arme Guillaume. Puis face à son adversaire du jour il la salua de sa lame.

Dès que le signal du duel fut donné l'Errant n'eut pas le temps de trouver une faille dans la défense adverse que la lame de la blanche lui arrivait en direction du coin du nez. Il para l'attaque en levant sa lame juste à temps pour ne pas encaisser le coup. Le combat allait être très prometteur.

Quand la lame de la Blanche ce fut un peu éloigné il frappa son adversaire en plein dans le plastron. Mais il fut imité et c'est dans le bas du ventre que la licorne fut touché. Il recula un peu, tentant de ne pas montrer de signe de faiblesse après ce coup.
L'Errant se replace, tente une feinte qui a l'air de passé et frappe son adversaire dans les jambes. Mais l'attaque découvre son flan et il sans l'acier s’entrechoquer contre son armure.

La riposte est adroitement stoppé par la Blanche et l'Errant se retrouve avec une douleur dans la jambe suite à deux coups qui viennent de lui être offert. Il souhaite remonter l'écart et se dépêche de frapper le bas du ventre de son adversaire. Mais il répète alors là même erreur que plus top en découvrant son flan et son ventre. Cela n'échappe pas à son adversaire qui lui fit pailler chère.

Gauvin met un genou à terre à la fin du duel, haletant et plein de sueur. Il relève son regarde vers la Blanche et lui sourit il lui dit alors :


Merci pour se magnifique duel ma sœur.
Il fit une petite pose et se redresse une fois son souffle repris et il ajouta. Je n'ai jamais eu de chance à chaque fois que j'ai croisé le fer avec une sœur d'arme Blanche. Il inclina la tête en signe de respect envers Marvailh. Puis il alla vers Guillaume.

Merci mon frère pour cette organisation. J'aurais aimé remporter la final pour la Licorne, mais j'ai jamais eu de chance en duel contre les Blanches. J'en ai déjà perdu un contre Pherea en début d'année. Un duel amicale rassure toi.

Et il lui sourit.
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Pherea
Pherea a fait acte d’une discrète présence lors de ces festivités. La Chevalier Dame Blanche a accompagné ses sœurs en refusant néanmoins toute participation. Il faut savoir ménager son temps et ses efforts a-t-elle répété. Et si la noiraude n’est pas des dernières quand il s’agit de festoyer, la place est aux jeunes ce coup ci, du moins, sur les lices. Mais quelles dignes représentantes de l’Ordre de la Dame Blanche lors de ce tournoi ! Livia, Shawie, Marvailh ! Et c’est cette dernière que l’Historienne vient encourager pour la finale d’escrime. La marraine a essayé autant que faire se peut de ne pas assommer sa filleule finaliste ni même ses sœurs présentes des litanies narrant les liens historiques entre l’Ordre des Chevaliers de la Licorne et l’Ordre de la Dame Blanche à l’Ecu Vert. Mais elle n’a pu s’empêcher de rappeler Ô combien les deux ordres sont proches dans l’Histoire, dans ces faits et dans ses membres. Ainsi, c’est un grand ami à elle qu’elle vient applaudir également, une bête à corne champion de la gaffe qui lui vaut bien des surnoms. Durant tout le duel, la Fée trépigne et ne cesse de commenter les coups réussis comme les manqués à sa voisine Cocma. Lorsque l’assaut final est lancé, c’est debout dans les tribunes que Pherea acclame sa sœur et moque Gauvin ! Enfin, quand le verdict est annoncé, Phèdre et les Blanches rejoignent la piste pour féliciter leur championne.

Bravo Marvailh !
Quel duel ! Tu as terrassé Gauv la Terreur ! Ce n’est pas une mince affaire, j’en sais quelque chose, pas vrai Gauvin ?

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Marvailh
    - Allez, Sonneuse, murmure-t-elle. C'est la dernière. Après j'te laisse tranquille.

    Le dernier combat. Et contre un Licorneux, en plus. Sans que cela l'intéresse vraiment, elle sait les liens forts entre son Ordre et le leur. Elle se demande s'il n'y a que des hommes chez eux. Et si c'est le cas, peut-être pourrait-on envisager d'effectuer des échanges, comme des sortes de stages ? Histoire de renforcer ces liens, n'est-ce pas.
    En voyant arriver l'impressionnante stature de son adversaire dans son armure rutilante, elle sourit. Oui, des échanges entre les deux Ordres lui paraissent décidément une excellente idée.
    Mais l'heure n'est pas aux batifoleries. Concentrée, elle le détaille, cherche les points faibles de son armure. Il y en a peu, mais il y en a.

    Le combat commence, et tout de suite, elle sent dans les coups de Gauvin une force calme, puissante mais mesurée, fière et humble à la fois. Une âme de chevalier, à n'en pas douter. Et elle adore ça. C'est tellement rare de nos jours, de voir les vraies valeurs être ressenties jusque dans le fer d'une épée. Du coup, elle culpabilise de l'attaquer sournoisement au ventre alors qu'il s'y attend le moins. Elle devrait croiser le fer avec lui, faire voleter des étincelles dans l'air, pour le bonheur du public. Mais la perspective d'une victoire l'emporte sur la raison, et elle frappe avec précision et rapidité l'armure, et non l'arme.

    Finalement, alors qu'elle s'apprêtait à parer une attaque, on sonne la fin du combat. Elle n'a pas suivi le score et s'étonne presque qu'on la nomme gagnante. Son esprit encore embrumé par l'adrénaline, elle entend les paroles de son adversaire comme s'il lui parlait à l'autre bout d'un tunnel, mais elle répond quand même :


    - J'vous en prie, m'sieur. C'était un combat comme j'les aime. Si tous les enn'mis d'la Couronne s'battaient comme vous, les champs d'bataille s'raient des terrains d'jeu pour moi.

    Elle l'accompagne vers Guillaume, et approuve vigoureusement lorsqu'il le remercie. Mais elle n'a pas le temps de parler que sa marraine l'aborde pour la féliciter.

    - Alors comme ça vous vous connaissez vraiment ? J'suis dégoûtée, j'ai raté ça ! Mais j'doute pas qu'on s'recrois'ra pendant une guerre, et c'jour-là, j'espère qu'vous vous entraîn'rez ensemble !

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