[RP] Dix ans - Joutes équestres

Emballé c'est pesé !

Une Keltica d'amour enrubanné, et qui se voit défaite dès le premier essai. C'était surement l'entrainement Tourangeau qui y avait joué, fallait dire qu'une semaine de siège, à glisser d'un côté et de l'autre du Trône sans en tomber, ça donnait des capacités tout de suite plus affirmées. Alors la Duchesse, qui ne boudait pas son plaisir, n'avait pu jouter jusqu'alors avec un planning plutôt complet. Dès lors, maintenant un peu plus libre, et souhaitant faire honneur aux Licorneux qui lui avait apporté de l'aide, à elle et surtout à son Duché. Elle s'était inscrite. Gauvin d'ailleurs, en avait été ravi. De quoi extraire un peu de plaisir à la Duranxie.

Dès lors, arrivé sur place pour se préparer, ce fut Bucéphale qu'elle chevaucha, arrivant sur la lice avec plus de hauteur. Un petit trot avant de s'arrêter, de saluer les juges, ainsi que la Vicomtesse adorée, et plouf, elle fila au bout du pas d'armes. Implacable la jeune femme vise et touche, pour le coup c'était efficace à 3000%. Bien vite, Alvira se rendit aux côtés de Keltica, inquiète.

Ça va ?
Je crois que j'y suis allez un peu trop fort, pour les plaintes va falloir vous adresser aux Angevins !

Petit trait d'humour, avant de l'aider, et d'appeler les porteurs du médecin. Aucunement l'intention d'achever la belle, bien au contraire, on ne savait jamais hein, si une date se libérait !
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Elle était rouillée de chez rouillée et prenait ces joutes comme un futur entraînement à ce qui les attendaient contre les angevins.
Au moins un an qu'elle n'avait plus jouté et ça se voyait comme le nez au milieu de la figure.
Même Falco manquait de ce petit truc qui lui avait souvent porter chance.
Et puis cette armure, ça la coinçait aux entournures!
Les éliminatoires contre la la comtesse de Toulouse. Tiens donc, la patrie de son chef, le connétable de France.
Il fallait qu'elle fasse bonne figure ou il se foutrait de sa tronche!
Elle ajusta bien les pieds dans les étriers. Fait!
La lance coincée entre son bras droit et son armure. Fait!
Son écu, tenu de la main gauche devant. Fait!
Les fesses bien calées dan sa selle de joutes. Fait!
Et la visière abattue au dernier moment. Fait aussi! Et elle aimait pas cette minuscule vision au travers d'un rectangle.
Que des excuses, mais il lui en fallait. Elle était très, mais alors très très mauvaise perdante.
Et après un salut au public, elle talonna les flancs de sa monture.
Et.... Saperlicrotte! Violent l'assaut quand même! Elle a bien visé, sa lance est en mille morceaux, mais elle oublie le contre coup Maud! Ah bah oui! Plus assez de pratique et le choc contre son adversaire se répercute dans son bras, son épaule.. son cou.. la déséquilibre.. Et c'est une Maud, les fesses dans le sable qui reprend ses esprits.
Vite, vite, se relever et saluer le vainqueur ou la victorieuse?
Bien fait Comtesse! On m'avait dit que les toulousains étaient durs comme du roc. Vous venez de le prouver.
Et voilà! Après le mini sursaut d'orgueil, on reconnait sa défaite.

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Pas de chance, c'est ce qu'avait pensé Guillaume en tombant sur Erwany au tirage. Au final, au moins l'un deux ne sera pas de la partie pour le prochain tour. Il avait toujours préféré de tomber sur des inconnues que sur des gens qu'il connaissait. Il fallait dire que par expérience, le duc savait qu'il pouvait y avoir des blessures plus ou moins grave et même parfois de grand drame.

Juché sur Agrad son cheval, le duc ajusta tranquillement son heaume de son coté de la lice. Il aurait aimé se trouver aux cotés d'Erwany plutôt contre elle, mais parfois la vie se voulait ainsi. Il essaya de faire le vide alors que son écuyer lui apportait déjà l'écu qu'il porterait de la main droite. Il assura sa prise sur celui-ci avant d'accepter volontiers la lance dans sa main gauche, qu'il fit reposer sur son épaule bien droite et doucement, il talonna gentiment les flancs de son cheval pour se mettre en place.

Une fois en place, il attendit sagement le signal de l'arbitre pour donner ordre à son cheval de partir en trombe. La foule se tait alors, se concentrant sur le duel en cours et la passe qui se joue sous leur yeux ébahis. Les lances s'abaissent et un bruit tonitruant se fit entendre lorsque la lance de Guillaume se brise en bien des morceaux, éjectant au passage Erwany.

Arrivé en bout de lice Guillaume laisse tomber écus et ce qui reste de sa lance et se dirige vers erwany qui est au sol. Le temps d'arriver, la jeune demoiselle se relevait déjà, pour le plus grand soulagement de Guillaume. A sa hauteur, il se laissa glisser de son cheval et se réceptionna comme il put puis posa sa main sur l'épaule d'Erwany.

Pas de mal Erwany?

Un brin d'inquiétude se laissa entendre dans la voix du duc. Il était clair qu'il espérait ne pas avoir fait de mal à son amie. Puis bon, papy Datan risquerait de lui en vouloir s'il abimait sa fille adoptive et entre frère d'arme, c'est un peu mal vue, il parait.
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GuillaumeIV de Bruck dict le Fougueux

Baissement d'épaule de la brunette lorsqu'elle vit son premier adversaire. Faut dire que leur dernière rencontre s'était soldée par un fessier douloureux pour la jeune femme durant quelques jours.

Et bien , à la grâce de Dieu !

Elle gagna sa tente et termina de se préparer avec l'aide de son jeune aide. Ce dernier n'en menait pas large ...Un sourire de la brunette et la voilà qui grimpait sur sa monture.

Son écu fermement tenu à sa gauche et sa lance toute neuve bien en main à droite.

Une grande bouffée d'air , mise en place du heaume un

"hop" à son cheval et la jeune femme se présente en lice . Un salut de la tête à l'arbitre et à Guillaume , ce dernier porte sa lance à gauche.

Serrement des dents de la jeune femme, les cuisses se resserrent contre les flancs de sa monture.

Au signal , la jeune femme lance son cheval dans le duel. Volée de poussières , la distance séparant les deux amis duellistes diminue , les lances s'abaissent.

Un bruit de fracas et une douleur connue et reconnue par la jeune femme .

Elle se relève difficilement, enlève son heaume

Pas de mal Erwany?

Un sourire à Guillaume

T y es pas allé de main morte grassouillette , je pense que je suis entière mais je suis bonne pour de bons gros bleus

A vrai dire , sa jambe lui faisait un peu plus mal que le reste mais elle ne voulait pas inquiéter son ami

Allons bon , je n ai plus qu a t encourager pour la suite mais tu me dois un bon verre
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Il salut son adversaire du jour et Kami , puis le signal du départ est donné.
Belphégor fait un départ en trombe, la lance s'ajuste et c'est le choc. Il touche et brise envoyant dans le même temps son adversaire dans le sable.
Il se fait aider pour mettre pied à terre puis va à la rencontre de la baronne déjà sur pied

Félicitations Baronne, qui sait peut être que la prochaine fois vous aurez l'avantage. Puis je vous offrir un hanap de cidre pour me faire pardonner ?
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Dans le genre poissarde, elle était des plus douées depuis quelques semaines. Enchainant les blessures et les déconvenues, elle peinait à reprendre le dessus et à retrouver un semblant de réussite dans les tournois. Il n'était plus rare désormais qu'elle s'échoue sur le sable de la lice avant même de passer les éliminatoires, à croire qu'elle avait perdu cette assiette dont elle était si fière jusque là et qui lui avait déjà permis de réaliser quelques résultats tout à fait honorables.
Et quand on n'a pas de technique et plus d'assiette, il ne reste plus qu'à apprendre à tomber. Sauf qu'elle n'était pas davantage douée dans cet exercice. La preuve par le sang puisqu'elle se présenta en lice le ventre encore enserré d'un bandage, souvenir brûlant d'une mauvaise rencontre avec le sable toulousain survenue quelques temps plus tôt.

Mieux encore, son adversaire du jour. Non seulement il s'agissait d'une princesse de France, ce qui avait de quoi intimider l'humble béarnaise qu'elle était, mais en plus elle se trouvait être la future suzeraine d'une personne chère à son coeur. Aucune erreur ne lui serait donc permise. Si elle gagnait, elle devait le faire proprement. Et si elle devait perdre, ce serait avec les honneurs, pour ne pas faire honte à son ami.

Alors que les premiers duels s'enchainaient, elle s'était postée dans les tribunes, encourageant les uns, applaudissant les autres. Le spectacle était au rendez-vous dans une humeur cordiale comme elle les appréciaient à chaque tournoi. Nulle tension, nul ressentiment. Simplement une poignée de personnes réunies pour s'amuser en perpétuant la tradition.

Et lorsque l'arbitre annonça enfin son nom, ce fut avec un sourire sincère qu'elle pénétra dans la lice pour se présenter juchée sur sa jument. L'animal connaissait par coeur le déroulement des duels et n'exprimait plus aucune crainte à la vue des lances et écus adverses. Au contraire, elle pouvait sentir son impatience manifeste entre ses jambes, tandis qu'elle même tâchait de trouver la meilleure posture pour attaquer dans le bon angle sans forcer sur son ventre qui la titillait un peu trop encore.

Au signal, elle claqua de la langue, faisant s'envoler aussitôt Sobirana sur le sable. Lance en avant, les prunelles d'ambre fixées sur sa cible, elle ajusta... en vain. Ce premier passage s'avéra blanc. Tout comme le suivant qui lui ressembla point pour point.
A la troisième lance, elle décida de changer de position. Redressant son dos, carrant les épaules, elle redressa légèrement sa lance pour viser le haut de l'écu princier au lieu de son plein centre. Elle n'avait plus le choix, il lui fallait toucher et briser si elle voulait l'emporter. L'heure n'était plus au confort ni à l'hésitation.

Ignorant les élancements de sa blessure qui n'aimait guère être ainsi tiraillée, elle serra les dents, prête pour le dernier départ. La Pottok s'élança de nouveau. De nouveau, elle ajusta. De nouveau elle vit sa cible toute proche... et de nouveau elle la manqua. Pire, elle sentit tout contre son avant-bras le choc de la lance adverse qui se brisait allègrement sur l'écu gueule et or. C'en était fini. Un nouveau tournoi à oublier au plus vite.

Bonne perdante malgré tout, elle fit faire demi-tour à sa monture, mettant pied à terre avant de s'approcher de la Malemort pour la saluer d'un sourire sincère et d'une courte révérence.

Toutes mes félicitations pour votre adresse Votre Altesse.
Je vous souhaite une belle réussite pour la suite de ce tournoi.


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Après son duel, il avait demandé à Agapito de le débarrasser au plus vite de son armure et il alla prendre place dans les gradins. Aurianne entrait en lice à son tour et c'était le dernier duel de ce tour-ci.

Lorsqu'arriva le moment de la rencontre, Alandrin sentit son estomac se nouer. Il ne l'avait jamais vue jouter et il craignait qu'elle se blesse. Lorsque Simeon brisa sa lance Alandrin retint son souffle. Mais Aurianne tint en selle, à son grand soulagement.

La seconde lance fut différente puisque Aurianne parvint à son tour à toucher son adversaire et à briser sa lance. Et contrairement à elle, il ne parvint pas à se maintenir en selle. Lorsqu'Alandrin comprit que la joute était gagnée pour Aurianne, il se leva et applaudit. A son poignet, toujours cette étoffe nouée qui ne le quittait plus. Il serra son poignet en souriant. Tous deux étaient passés.
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Dans la vie, il faut savoir perdre.

Heureusement que la jeune femme savait parfaitement que dans la réalité, il n'y avait pas que des "Bisounours" violets, et des bonhommes adorablement vert. D'autres, plutôt bien entrainés, avec des armures et une monture, arrivaient à eux seul, le tour de vous démonter en moins de 2, et remporter une victoire si écrasante que vous pourriez en laisser votre bidoche par terre.

Enfin, n'exagérons rien.

Ce jour-là, la Duchesse de Touraine, forte d'une première victoire, était positivement joyeuse. Sans se dire qu'elle casserait le cou du Duc, notre brune s'était toutefois assuré qu'elle était bien protégé, et en état de combattre plutôt vaillamment. Ainsi, c'est avec la naïveté d'un manchot en période hivernale, qu'elle se laissa glisser sur le sable. Preuve par l'histoire.

Acte 1, on enfourche son équidé, on salue tout le monde.
Acte 2, on s'élance élégamment et fougueusement, sur de soi.
Acte 3, on se fait latter la gueule et on descend pour ne pas dire, on se fait descendre de son cheval aussi vite qu'on est monté !
Acte 4 et fin, on s'aperçoit qu'il y a une couille dans le pâté, en ressentant une douleur, et on finit à l'infirmerie.

Gé-niiiiiial !

Ainsi vous l'aurez compris, retirant son gant de cuir noir entaché de sang, la jeune femme ne met pas 20 ans pour se diriger vers la tente du médecin faisant un vague signe de son autre dextre au vainqueur. Ciao l'ami.
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Bord de lice de bruck attendait sagement le signal pour lancer son cheval, non pas avec une catapulte mais bien au galop. C'est donc dans une course effréné que se lança son cheval après lui avoir donné le signal, en direction de son adversaire du jour, encore une dame. Les lances s'abaissent et celle du duc touche et se brise dans la foulée. Une fois en bout de lice, il se remet en position prêt à accepter une nouvelle lance et se rend compte que son adversaire est à terre. Il attend un moment, à compter dans sa tête et voit son adversaire se relever, sans que les médicastres n'accourent. Il sourit derrière son heaume, lève le point en l'air pour la foule et fait tourner bride à son cheval pour rentrer à sa tente.

La journée était fini, la suite serait au prochain épisode.
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GuillaumeIV de Bruck dict le Fougueux

On ne les rate pas. Non il faut y passer. Il avait passé la veille dans sa tente, à estampiller et estampiller sans fin. Une bonne vingtaine de vélins.Le bruit du tampon s'activait avec un bruit de plus en plus marqué, rapide, comme une couche sous le martèlement d'un ébat en pleine passion. Non, il ne faut pas rêver. Ce ne fut pas le cas. Après il avait fallut lâché le pigeon autant de fois. Non mais vous avez remarqué que vous n'en avez en retour qu'un quart de ce que vous avez fais parvenir.

Oui, vous avez raison. On s'en fou. Au matin, il avait prit Belphegor sous son aile, pour lui faire ses exercices, sa marche et prendre soin de lui, tout en douceur et attention. Vu la saison, les bains sont proscrits. Une osmose s'est installée entre eux. Cela se fait tout seul jusqu'à l'instant où il faut aider Jas pour passer son armure. En silence, le Jeune Ecuyer apprend, même dans les gestes similaires, les mêmes scènes. C'est ce qu'on croit.

La concentration prive les deux Hommes de discuter avant de sortir de la tente, de rejoindre sa monture, l'y aider pour le guider, jusqu'à la Joute. C'est l'instant qu'il trouve le plus serein, le trajet pour s'y rendre. C'est curieux,mais, il est vrai que pas une fois, il n'est question de faire demi tour. Comme pré conditionné, à ne pas prendre la fuite ou lâcher. Surement les caractères trempés de l'époque.

Le rituel se met en place. Lance donnée, fanion en bout, positionné en bout de couloir pour vite rejoindre le bas des Tribunes.

Une seule touche. L'adversaire chute sans mal. Cela va le surprendre que personne ne se blesse du coup. Les éliminatoires passées haut la main, il rejoint pour délester de sa lance, et prendre la bride, pour emmener tout ce beau Monde hors de Lice, retour au Campement.





Au panneau d'affichage, c'était curieux. Autant il lui semble reconnaître les deux noms de famille comme les deux couleurs de leurs campements réunis ensemble. Il se dit mince. Duel l'un contre l'autre. Et bien soit. Le Jeune Ecuyer va préparer la monture sans trop attendre. Et le temps que les joutes se succèdent, il fait patienter à l'entrée Belphegor et Jas. Il observe les Tribunes pour croiser des visages connus, ce serait difficile, vu l'engouement dans le Royaume de cette pratique.

Un coup de main pour soulever l'armure lourde pour le faire hisser sur sa selle, bien passer les bras autour de sa taille pour maintenir, et vérifier qu'une fois en assise, rien ne glisse d'un côté ni de l'autre. La Lance est tendue. Les caresses se font autour de l'encolure de l'animal, puis bride en main, il amène Belphegor, à son emplacement prévu.

C'est rapide. Très rapide. Cela touche. Pas aussi violent que de coutume, suffisant pour faire chuter l'adversaire. Pour l'instant, l'Ecuyer ne laisse rien montrer. Il espère que cela durera. Et hop, de retour au Campement, pour décompresser. Ce dont il rêve avant de se perdre dans le travail.
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(suite)

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Mais pourquoi tombe t-elle toujours face à des pointures ? C'est son lot depuis quelques tournois... Une manière de vouloir la faire progresser ? Pour l'instant elle a surtout la sensation de régresser la Wendy !
Quoi qu'il en soit, la voici face à un ami qu'elle salue courtoisement ainsi que l'arbitre avant d'ajuster sa lance et au signal donné s'élance.

Première lance : râté ! Enfin elle. Pas le Duc qui touche et brise.

Demi tour et on recommence.

Seconde lance : yeah !!! touché ! brisée ! sauf que.... tombés aussi ! et blessés...

Elle se relève difficilement et grimace aussitôt, sa cheville droite la fait souffrir. Un regard vers Aimelin à quelques mètres d'elle, semble plus atteint.

Félicitations Aimelin pour cette victoire, j'espère que ta blessure à l'épaule ne te gênera pas trop pour les futurs duels.

Et c'est déçue qu'elle se fait indiquer où aller se faire soigner.
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Bannière en réfection, ou pas...

[Dans une tribune]

Il était temps de profiter du spectacle offert par les jouteurs en lice.

Les seizièmes de finale étaient annoncés, elle trouva place et observa.

Elle applaudissait à chaque passe d'armes, elle encourageait les uns et les autres ou ne pipait mot.
Moment attendu et redouté: le duel de son époux face à Octave. Quand deux rebelles se rencontrent que peut-il se passer? Ce dont elle était certaine, c'est qu'ils auraient souhaité ne pas se retrouver face à face. Elle fait signe à Shame qui regarde vers les tribunes, elle sait qu'il a à coeur la préparation de la monture comme du cavalier lourdement harnaché. Elle esquisse un sourire amusé, oui il prend vraiment très à coeur son rôle.
Entre les deux son coeur balance mais pas trop, elle est heureuse de la victoire de son Barounet et le fait savoir.

Un grignotage de massepain... huummm Skip est un magicien des saveurs... et c'est au tour de son vainqueur des éliminatoires d'entrer en lice. Omoikane veille sur lui et elle en est fière.

Deuxième massepain pour se donner du courage car Jujoss entre en scène. C'est qu'elle a sacrément progressé la Vicomtesse! Champagne, lève-toi et montre ce que tu vaux! Et une Champenoise au tour suivant, ça vaut bien un hanap de .... de quoi?... de vin de Champagne qui se marie avec toutes les saveurs.

Attention, la duduche est sur les dents: Yvain, son frère, son deuxième elle, entre sur la lice. Elle se lève et l'applaudit, elle l'encourage tout en le rouspétant intérieurement de se cacher elle ne savait où.
Il passe au tour suivant, elle en dévore le troisième massepain!

Allez, encore un moment intense à passer: Albin est appelé. Vu son parcours cette saison, elle mise sur sa victoire. Las! Il se retrouve à terre, sans mal heureusement. Yvain sera le seul Ar Sparfel au tour suivant.
Elle applaudit son fils car il le vaut plus que bien. Il est loin d'avoir démérité, il joute parfaitement et elle en est fière.

Encore des émotions en perspective: Aimelin. Le discret et efficace Aimelin. La joute est rude, le choc violent mais le duc champenois brise sa lance et remporte la victoire malgré sa chute. Elle espère que la blessure à l'épaule n'aura aucune conséquence pour la suite du tournoi.

La suite des duels est intéressante et elle ne boude pas son plaisir. Elle a terminé massepains et vin de Champagne, elle quitte, escortée par Lubin, la tribune pour retourner au campement après avoir déniché l'endroit où se cache son frère.
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Pour les seizièmes de finale le Duc de Chateaurenard devait affronter la Duchesse de Touraine en personne. Ursus se demanda un instant si elle n'avait pas d'autres chats à fouetter dans les parages. Mais, ne voyant ni chats, ni angevins sur la lice, le porte parole du conseil ducal en déduisit qu'à défaut un orléanais ferait bien son affaire.

Enfin il ne faudrait tout même pas vendre la peau d'Ursus avant de le faire chuter. Aussi, au signal, le Duc lâcha la bride de Pégase, son intrépide coursier. Celui ci trouva sans indication aucune le chemin qui menait à l'écu adverse. La belle lance que lui avait donnée Rose explosa sous l'impact et propulsa dans l'azur la Duchesse.

Ursus, remarquant une légère grimace, vint à son secours dès qu'il le put et appela les médicastres pour que l'on prenne soin d'elle.
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Pour une fois, elle joutait contre une autre femme... Ca changeait un peu, mais ça n'enlèverait au principe : gagner !
Mais... rien ne se passa comme la Comtesse d'Antin l'aurait souhaité : pas de bris de lance comme la dernière fois, enfin si, mais c'était celle de son adversaire qui lui avait explosé en pleine poitrine et l'avait entraîné valdinguer au sol, comme elle avait l'habitude de finir ses joutes...

Il fallait qu'elle se mette impérativement au rodéo, c'est que ça devenait lassant ses chutes à répétition sur la lice...
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Yvain se présente en huitième de finale et comme a son habitude maintenant, il salue la foule, l'arbitre et son adversaire. Pour la seconde fois dans sa courte carrière de joute, il est aux portes des quarts de finale. Un certain stress, c'est sûr.

Il se prépara méthodiquement et attrapa la lance. Il regarda son adversaire avec la plus grande attention. L'arbitre donne le départ et le seigneur de Gudmont file comme l'éclair sur Aurianne de Nanteuil. Yvain rate la cible et n'arrive pas à encaisser le choc de lance de la dame de Fortuniès. Le dernier des Ar Sparfel tombe dans le sable avec une légère douleur au bras.

Yvain se relève et incline la Tête vers la Dame.

Toutes mes félicitations et bonne chance pour la suite.

Le seigneur de Gudmont quitte la lice la tête haute et fière d’être arrivé en huitième de finale.
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Il avait rapidement quitté son armure et rejoint les tribunes. Comme lors du tour précédent, il sentait le stress monter. Bien plus que quand il joutait. Aurianne se présenta sur la lice et les chevaux s'élancèrent rapidement. A la croisée des jouteurs, le bois vola. Un instant, Alandrin eu du mal à voir qui avait brisé. Jusqu'à ce que le Seigneur ne chute.

Il se leva et applaudit de nouveau la Dame de Fortuniès. Elle allait continuer les joutes mais surtout, bien plus important, elle n'était pas blessé. Il descendit des gradins et alla l'attendre à la sortie de la lice pour la féliciter.
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1/16, Actarius VS Devilie

_____Rencontrer Devilie signifiait perdre ces derniers temps pour le Malzac d'Euphor. Autant dire qu'avec la poisse qui lui collait au train, il serait parti avec un malus de moins dix, si les joutes étaient simple question de chiffres et de calculs. Fort heureusement, cela n'était pas le cas et il avait donc une chance. Du moins, le croyait-il. Car il déchanta à peine la première passe terminée. Un passage initial lors duquel il avait été expédié à terre comme un débutant et avait dû se relever avec tout le poids de la déception sur les épaules. Un sentiment suffisant pour l'amener à ne pas s'attarder. Ni sur la lice, ni dans ces festivités. La défaite continuelle avait le don de le rendre maussade et peu enclin aux mondanités.

Il se contenta donc de féliciter la gagnante, de lui souhaiter bonne chance avant de rejoindre son refuge et de se préparer à plier bagage sans demander son reste. La dure vie du jouteur vaincu qui n'aimait pas la défaite en somme.

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-Merci Seigneur de Gudmont ..j'espère que ..tout ira bien pour vous.
Au plaisir..


Aurianne abandonna la lice après les salutations, elle serait complimentée à l'extérieur par Alandrin.
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~ Eliminatoires~

A défaut de pouvoir concourir pour cause de convalescence, le Capitaine de la Licorne avait pris place dans les tribunes. L’appel de la lice s’était doucement réveillé. Celle qui avait tant parcouru les champs clos du Royaume en avait temporairement perdu le goût, comme pour beaucoup d’autres choses. De toute manière, l’adage voulant qu’ « heureux en amour, on soit malheureux au jeu » ne valait pas chez elle, au contraire. Alors elle risquait plus sûrement de mordre la poussière et allonger sa remise sur pied. Non non, pas de participation avec Eminence, mais elle en encouragerait ses Frères !

Kantin avait pris les choses en main, ce qui la rendait heureuse. Aussi, les mains gantées sagement posées sur les accoudoirs de son siège, un léger sourire fleurit sur ses lèvres. Elle ne ressentait plus le froid mais la tension d’avant les passes d’armes.

La première fut vite bouclée ce qui lui permit de s’intéresser d’autant plus vite à la prestation d’Aliénor de Millelieues qu’elle applaudit sans bouder son plaisir. La suite fut suivie avec curiosité. Elle applaudissait parfois, réfléchissait à d’autres moments sur les prestations. La victoire de la Touraine sous les traits d’Alvira lui fit plaisir aussi évidemment. Elle connaissait assez peu cette dernière mais la Louveterie et la Touraine, c’était plus qu’une histoire d’amour. Sa famille y vivait et s’y sacrifiait avec plus ou moins de visibilité depuis le début de cet ère, depuis les balbutiements du duché à l’aube de l’époque qu’il vivait.

Son regard quitta momentanément le champ clos alors qu’il semblait y avoir une pause dans l’appel des concurrents. Elle reconnut de dos Gauvin et eut un pincement au cœur. Elle aurait tellement voulu que les démarches se soient mieux enchainées afin qu’il puisse concourir aussi sous ses nouvelles couleurs et celles de la Licorne. Elle irait s’excuser très probablement bien que pour l’heure, le dossier n’était plus entre ses mains. La mélancolie s’instilla sans prévenir dans son regard clair alors que les pensées prenaient le pas sur l’observation. La voix de Kantin la fit revenir au présent.

Elle salua les qualifications suivantes, eut toujours ce même serrement au cœur en voyant les couleurs de Sombernon. Puis fut prise d’un dilemme lorsqu’elle vit que Guillaume concourrait contre Octave. Tendue, elle suivit la première course, puis se recala dans son siège à l’issue de la confrontation applaudissant avec ferveur Octave tout en regrettant à la fois l’élimination de Guillaume. Aucun résultat n’aurait pu la satisfaire dans ce cas de figure.
Il lui resta à se joindre aux applaudissements pour Melissandre et, à la fin du dernier duel, elle quitta temporairement son siège pour profiter de l’ambiance du campement.



~ 16ème de finale ~

Retour du fessier ducal sur le siège délaissé après les éliminatoires. Si ce tour-ci fut chargé en déception, il n’en intéressa pas moins la combattante qui en profitait pour mieux cerner certains noms qu’elle ne connaissait pas ou peu, étudier ce qu’elle pouvait percevoir des tempéraments et jouer son rôle de représentante du Haut Conseil en prenant bien soin de saluer toutes les prestations.
Y en aurait-il parmi ces nobles qui seraient prêts à répondre aux échos idéalistes, utopistes de la Chevalerie ? Ou serait-ce auprès des roturiers que la devise de Justice, Honneur et Bravoure résonneraient ? La Tourangelle était curieuse et songeuse. Le royaume avait tant changé depuis que ses parents avaient vécu l’institution des reconnaissances royales lorsque son père endossait, premier de cette époque, la charge de Grand Ecuyer de France. Charge qui avait régulièrement échu à des membres de sa famille. Oui, il était loin ce temps mais les idéaux et la fraternité subsistaient pour certains et en devenaient plus précieux encore.
D’autres choses changeaient aussi, se dit-elle en voyant, surprise, Actarius choir à la première lance. Il lui faudrait trouver l’occasion d’aller le saluer ainsi que de répondre à la missive de sa marraine. Ils faisaient partie de ceux où le temps et l’éloignement ne pouvaient rien contre l’affection.
Un duel léonin succéda, suivi de l’élimination de son ancien frère d’armes Albin. Aliénore dans les parages, Aimelin devait l’être aussi, elle se joignit aux autres spectateurs pour saluer sa qualification, ravie pour lui. Sa joie grandit en voyant ensuite Kantin porter les couleurs de la Licorne au tour suivant.
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Finalement les duels béarnais s'enchaînaient. A peine Gauttier eut-il quitté la piste que ce fut au tour de Klem de se présenter juchée et harnachée comme il se devait. Ravie de la victoire toute fraîche de leur régnant, elle encouragea encore plus fort Andecy, espérant qu'elle parviendrait à gagner à son tour.

Malheureusement, c'était visiblement trop demander que d'espérer deux victoires consécutives. Si le duel se déroula peu ou prou comme le précédent, l'issue ne fut cette fois pas favorable à la béarnaise qui se retrouva à goûter le sable de la lice, sans blessure à déplorer fort heureusement.
Klem en serait donc quitte pour quelques hématomes. Tout en se levant pour applaudir malgré tout la jolie victoire adverse, elle glissa une main dans sa besace, s'assurant par ce simple geste de la présence de sa potion magique anti-hématome-douloureux-trop-longtemps.
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Le tournoi avançait et Ursus poursuivait son chemin enchaînant les victoires. La tension montait un peu plus à chaque tour quand on se rapprochait du titre. Mais, il faudrait encore se battre pour l'emporter.

Dans les tribunes aussi, on sentait de vives réactions : des acclamations bruyantes aux silences oppressants.

C'est donc le cœur battant que le Duc de Chateaurenard baissa sa visière après avoir saisi la lance que lui tendait Rose, son écuyère. Pégase, son fidèle coursier frappait d'impatience le sable de ses sabots, prêt à bondir au signal.

Tout se passa ensuite très vite : l'impact violent, la lance explosée et la chute de la Vicomtesse de Bellegarde en Marche.

Ursus se rapprocha d'elle afin de lui porter secours. Bien que cela soit inhérent aux joutes il lui présenta ses excuses pour la blessure occasionnée.


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Sur le bord de la lice
Le parcours de son suzerain avait été exemplaire et il avait su atteindre les quarts de finale mais rien n'était encore gagné et Rose croisait les doigts pour que cette fois encore il remporte la victoire.

Départ donné et voila que Pégase s'élance, Rose suit des yeux l'allure du palefroi dont elle s'occupe avec une certaine tendresse, la course est impeccable, les chevaux se croisent et les lances éclatent toute les deux en mille éclats.

Le coeur de Rose fait un bond mais Ursus reste en selle et elle lève les pouces en signe de victoire quand elle voit chuter son adversaire.
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Les quatre jouteurs victorieux entraient dans le dernier carré. Le carré magique où tout était encore possible. Le titre de champion était à portée de lance. Il fallait juste y croire et se battre.

C'est donc avec un mental de forgeron que le Duc de Chateaurenard entra en lice aux cotés de Rose et de Pégase qui mâchaient chacun un morceau de pomme.

Bon appétit tous les deux ! Gardez moi en une si je l'emporte.

Un fois juché sur le dos de son coursier et la lance en main, Ursus attendait le signal. Mais celui fit soudainement et Pégase n'eut pas le temps d'avaler le trognon que déjà il filait vers l'écu adverse.

Mince ! Raté. Il faut remettre ça mon joli....

La deuxième passe fut la bonne : lance brisée et chute de la Vicomtesse. Pas de blessures. Soulagé, le Duc de Mellay s'approcha de Jujoss de Kerfadec afin de la saluer.

Je vous remercie pour cette joute Vicomtesse, et vous souhaite de prendre votre revanche sur une autre lice.
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Affronter un ami, c'est loin d'être facile. Quand on a d'autres préoccupations, c'est encore moins facile. Quand on participe à quasiment toutes les épreuves, c'est du suicide.
Petitrusse s'élance avec plein de choses dans la tête. Il fonce, il fonce....mais sans trop réfléchir car Petitrusse loupe son adversaire. Pas le cas pour son adversaire, alors la fin est facile à envisager.
Petitrusse se retrouve avec une mauvaise chute. Il tombe sur la tête, la douleur est forte, il est sonné!!
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Merci Rose ! Je crois c'est la plus belle pomme que je n'ai jamais vu.

Ursus vint ensuite auprès du Duc de Sézanne et de l'arbitre pour échanger quelques mots.

Ce fut un grand plaisir de jouter avec vous votre Grasce. J'espère qu'il en a été de même pour vous malgré l'issue de cette finale.

Sire Kantin, je vous félicite pour l'arbitrage de ces joutes.
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