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Don.
Citation:
A vous Dana,

Sous l'aura nouveau de la Guyenne, comment se porte le soleil? Est-il plus nouveau? Vos peines sont-elles toujours les mêmes?

Vous aurez de la visite bientôt, ou peut-être du courrier. Un visiteur nommé Alphonse Tabouret en voudra gentiment à votre fin nez. Ma soeur, accueillez-le comme vous m'accueillez. Il a quelques projets qui pourraient vous intéresser. Je ne vous en dit plus à ce sujet. J'espère que vos enfants se portent bien. Votre époux également.

Je pense à vous, jamais ne vous oublie. J'ai confessé une femme avant hier qui m'a fait penser à vous. Voilà ce que je lui ai à peu près dit. " Si votre journée est noire, si votre mari vous ennuie de trop vous ennuyer de lui, alors écoutez-moi. Il faudra y comprendre que le mariage exige un difficile ajustement de deux existences qui doivent se plier l'une à l'autre, et que la passion n’occupe parfois qu'une place fort restreinte, dans une longue, très longue journée de vie commune. "

Ne me demandez pas la raison de ce rapprochement, j'ose juste espérer que tout va pour le mieux.

Soyez heureuse, et à n'importe quel prix. C'est une obligation. Votre frère qui vous aime,

Faust Nicolas.



Citation:
Dôn af Nærbøfj-Røykkness
Prieuré de Sainte-Illinda.
GUYENNE.


Nicolas,

Comme il est bon de vous lire. Vous êtes ma première douceur du jour, et très certainement l'ultime.
Plus que quiconque, je crois, ma triste personne reste enfermée dans son univers propre et particulier.

Voyez-vous, mon frère, en ce premier jour du mois d'avril, je m'interroge.
J'ai des visions, mais de celles qui sont, j'en suis persuadée, tout à fait utiles. J'ai souvent rêvé de vous et de ma main posée sur votre nuque. Figurez vous, qu'entre mes doigts, vos mèches claires révélaient à mes yeux, bien des secrets. J'ai réussi à voir votre avenir, par le biais de ce contact.
L'avez vous songé, aussi ? Vous y étiez, assurément ! Je vois encore mon corps dans votre corps, et mes yeux voir par les vôtres.
Nicolas, trois syllabes aux courbes intemporelles. La mienne, unique est venue s'allier et nous voilà quatre. Quatre, Nicolas ! Nous sommes quatre, vous et moi. Vous étiez là, en compagnie d'une voix, plus forte que celle qui vous fut transmise par l'âge d'homme. Je voyais ses traits, oui, il était là, aussi. Et il chantait tout bas, la déchéance à venir. Méfiez-vous, rudesse arrive. Conservez mes lignes et vous saurez alors, qu'en votre soeur toute confiance est à offrir. Lorsque le couperet tombera, ma présence sera requise et j'accepterai avec fraternité de vous prêter ma sénestre épargnée.
Méfiance, promettez-moi.

Alphonse m'a écrit. Que de mots jolis, de lettres mignonnes !
J'ignore s'il est votre ami, mais dites-lui vite qu'il sera le mien, s'il accepte d'écrire encore, même lorsque la qualité de mon nez surpassera les capacités du sien.
L'a t'il fin ? Tout comme le mien, épaté ? Pire ! Écorché ? Semblable à l'époux, peut-il percer une gorge à grands coups de tarin ? J'ai déjà vu l'être, mais de sa silhouette je n'ai aucun souvenir. Seulement qu'il semblait beau, et chapeauté.

Je ne pense pas à vous, je rêve.
Appliquez-vous pour faire de même, peut-être alors, pourriez-vous voir combien je vous aime.

Dôn.


_________________
Don.
Citation:
Dôn af Nærbøfj-Røykkness
Prieuré de Sainte-Illinda.
GUYENNE.


Alphonse Tabouret,

Il m'est possible de vous retrouver, et la hâte m'empoigne. Que la maîtresse fasse connaître ses disponibilités, et humblement, ma venue sera arrangée.

Quant à nos souvenirs communs, que l'apaisement vous vienne. Il est certainement assuré, que de votre mémoire, je sois délogée.
Vous étiez, à l'époque je crois, venu fouler les terres bretonnes d'où - vous le devinez - je viens et je suis née. Il me semble même que vous étiez en compagnie d'une nomade au teint hâlé. Casas ? Confirmez.
Alix Ann, - amie regrettée - héritière de Montfort et C.Cholet l'apathique antipathique ornaient aussi chacun de vos bras, ou tout du moins, les abords de votre chemin emprunté par le passé. L'épisode est flou, j'étais plutôt jeune à cette époque. Peut-être même qu'une Assay venait d''alléger sa caboche de quelques mèches immaculées, cela ne vous dit rien ? La mégarde est possible.
J'ai toutefois de vous, l'image d'un être distingué dont la rencontre fut brève mais suffisamment marquante pour qu'elle me revienne en tête lorsque votre nom est venu s'imposer au bleu de mes prunelles.

Je termine ici, pleine d'un empressement de vous lire.
A galon,




_________________
Cassian_bc
Citation:
A l'excitante et Exotique Dana,

Notre très chère sœur.

Tout le vélin du monde ne saurait relaté l'amour que nous avons pour vous. Aussi n'allons-nous pas nous fatiguer en vain, prendre vaguement de vos nouvelles, avant d'en venir au cœur de notre missive.

J'espère que vous, votre progéniture et le Viril Théo allez bien ?

Savez-vous où nous pouvons trouver un Yliphant pour notre Délicieuse Isaure ? Est-ce là une acquisition couteuse ?

Votre Grandiloquent Cassian.

PS : Nous avons eu vent de la traitrise de ce vilain Archibald, ne vous laissez pas tuer ainsi, nous arrivons sous peu !

_________________
Cassian Blanc-Combaz.
[Avatar : Garulfo..]
Alphonse_tabouret
Citation:
Madame,



Voilà nouvelles qui me ravissent.
Pli immédiat est envoyé à Dénée pour vous y accueillir au plus vite ; au printemps et ses vers, laissez-lui seulement le temps de sortir les mains de ses herbacées pour faire cela au mieux.

Votre mémoire vous honore ; j’espère votre Nez, si joliment vanté, aussi affuté.
Je vous confirme Casas comme fleur en boutonnière à cette étape sur vos terres, mais ce n’est pas à mon bras que se trouvait Cholet ; Mégère avait plutôt les doigts plantés à ma nuque pour être certaine que je regarde devant moi et en aucun cas sur les filles qu’elle couvait alors. S’il fallait , envers et contre tout, lui reconnaitre une qualité, ce serait d’avoir parfaitement réussi ; elle aura occulté jusqu’à votre visage en guise de dîme à sa chambre d’hôte. A regret d’ailleurs ; le matelas était mou.
N’allez point nous prêter quelques sentimentales bluettes, une torride jalousie, un ancien scandale; Chimera, Madame, ne m’aimait tout simplement pas.
A l’heure des confidences, je gage qu’aimable créature, elle vous dirait que si j’en avais une, ma vertu serait assurément celle de l’euphémisme. Isaure et votre frère semblent quant à eux vous en prêter à pléthore ; j’espère à l’occasion de les dénombrer, avoir l’opportunité de reprendre à Cholet ce qu’elle nous a volés.


Que Dieu vous garde,
Alphonse Tabouret.

_________________
Don.
Citation:
Dôn af Nærbøfj-Røykkness
Le taillevent de Bergerac
Bergerac - PERIGORD


Cassian,

Ma doué. Je réalise votre survie, et déjà vous parvenez à me décevoir.
Apprenez que j'allais bien, jusqu'à réception de votre lettre, car me voici présentement en colère et tout aussi malheureuse qu'une blanchaille à qui vous auriez retiré chacune de ses écailles.
Jamais plus vous n'obtiendrez mon aide, et ceci pour une bonne raison : Je refuse qu'Isaure épouse un homme. Elle deviendra Mère des Torchères, car c'est ce qu'elle désire le plus au monde, et ce qu'Isaure désire, parfois, je le désire aussi.
Offrez-lui un peu de répit, et agrémentez le d'un chapelet. Au moins obtiendrez-vous un sourire de sa part.



P.S : Je ne suis plus ici. Ou là. Je suis loin. Très loin.



Et Octave ? Et bien ce n'est pas pareil. Voilà.
_________________
Nemyt


Dame Don, si c'est bien votre nom...

Mon nom est Nemyt de Wurmstein, la compagne de Yohanna... ou l'un de ses nombreux jouets ce qui serait le terme juste.
Oh vous n'avez probablement jamais entendu parler de moi.
Pourquoi le ferait-elle d'ailleurs ?

Moi, j'entends parler de vous, le soir, la journée, de la bouche d'un homme pour qui vous semblez avoir une grande attention.
Alors je pense souvent à vous, c'est étrange n'est-ce pas ? peut-être parce que j'ai ce sentiment quelque part ailleurs, je ne suis pas la seule à souffrir de mes doutes...
J'ai cheminé longuement sur le chemin du pourquoi, seule.
Je voudrai juste vous dire que l'amour non payé de retour est un affreux serpent, un feu noir qui ronge les âmes et les corps. Il réclame nos plus grandes forces, des énergies bien plus vastes que la la colère que ...
J'aimerai vous conseiller la prudence, de ne pas laisser votre flamme s'éteindre, étincelle après précieuse étincelle dans les eaux putrides du presque, du pas encore ou du pas du tout. Ne laissez pas périr ce feu qui habite votre âme dans les regrets frustrés d'une vie que vous auriez mérité et que vous n'avez jamais pu atteindre.
Personne n'a le droit de vous faire ça, personne !
J'en fais la triste expérience.

Je vous sais malheureuse, peut-être autant que moi, ce que je ne vous souhaite pas.
J'en viens à vous proposer de vous aider, moi et ma petite expérience de la vie, moi qui voit et entend ce que l'on dit de vous.

Je sais que vous écrivez à Yohanna, je sais qu'elle vous répond.
Mais le fait-elle en toute honnêteté ?
Mes doutes me tuent peu à peu.
Et j'ai l'espoir de trouver quelqu'un qui pourrait me comprendre. Quelqu'un que je pourrai comprendre...
Il me faut avancer, me libérer d'une emprise, d'une prison dont j'ai moi même construit les murs.
Après, la demande vous paraitra incongrue... peut-être, mais j'ai besoin de voir cet échange que vous entretenez avec Yohanna, vraiment besoin de lire.
Je suis une inconnue qui demande beaucoup, n'est ce pas ?

Mais, dee mon côté, j'apporterai réponses à vos questions, je crois porter une infime partie de votre histoire et probablement quelques pièces de ce puzzle si complexe...

J'ai foi en vous.


Nemyt

_________________
Don.
Citation:
Dôn af Nærbøfj-Røykkness
Le taillevent de Bergerac
Bergerac - PERIGORD


Nemyt,

En effet, votre nom m'est inconnu mais l'étonnement lui, commence à m'être familier. Vous n'êtes pas la première personne à venir vers moi, lorsque l'histoire conte Tiernvaël ou Yohanna. L'oeil externe pourrait croire que je suis liée aux deux, en réalité je ne le suis qu'au premier et malheureusement, de moins en moins au fil du temps.

J'apprends, toujours accompagnée par cette surprise, constante, que vous souffrez d'un amour non partagé. Tout du moins, c'est ce que je pense comprendre à la troisième lecture de votre courrier. Apprenez que jamais je n'ai eu la malchance de vivre pareille peine infligée. Mes sentiments - plus ou moins vigoureux, plus ou moins nombreux - furent toujours échangés et partagés en compagnie des hommes pour qui mon palpitant se dévouait. C'est une chance paraît-il, d'autres estiment que la volonté y fait. J'ai envie de vous répondre que seule l'âme peut changer le cours des choses, qu'elle soit bonne et le retour devrait être similaire.
Mais si je suis chanceuse, je ne suis pas nécessairement heureuse, voilà le premier point sur lequel je peux vous accorder raison. Et quelle chance, vous me proposez de l'aide. Il faudrait être idiot pour refuser un coup de pouce, lorsque nous en avons besoin, n'est-ce pas ?

Une question me taraude néanmoins. En quoi vous fournir les missives de la H, pourrait me permettre d'acquérir le bonheur, ou au moins, le soulagement de ma peine ?
Si votre curiosité peut être satisfaite simplement, je peux toujours vous donner la teneur de nos échanges. Votre compagne m'écrivait qu'elle allait épouser mon bel ami, sans éprouver pour lui, le moindre égard amoureux. Cela vous éclaire ? Vous soulage ? Sans doute, la colère se contente t'elle d'envahir votre poitrine.

Votre foi devra se faire virulente car avec moi rien n'est simple, bien que ma réponse présente soit plutôt conciliante.

Que Sainte Illinda vous garde,



_________________
Don.
Citation:
Nicolas,

Brûlez tout. Brûlez l'argent, et même le plus petit des deniers. Brûlez étoffes, tissus, et même rideaux et lainages ! Qu'aucune tenture ne puisse demeurer intacte. Brûlez ce lien qu'il m'est impossible de voir naître. Et s'il le faut, faites bouillir de l'eau, et que Salomon y plonge. Baquet brûlant ne saurait être suffisant, parsemez sur le corps de l'enfant, épices et sels.
Que crève ma mère, et tout ce qu'elle a pu toucher, mais épargnez mon tout petit. Epargnez-le.

La déchéance vient, et bien plus vite avec elle.
Vous ne m'écoutez pas assez, mon frère. Pas assez.

Que le très-haut puisse sauver ce qu'il reste à sauver,
Dôn.




_________________
Don.
Citation:
Madame,


Tyché, dit-on, portait à son cou le parfum des tempêtes ; d’autres, moins inquiets, lui prêtaient les senteurs d’un verger d’été.
Puisque depuis quelques temps désormais, Hasard ne cesse de nous narguer, que penseriez-vous d’ensembles, décliner ses mystères ?

Je m’aventure demain sur les routes pour ramener à votre frère un chien qu’il a commandé en Orléans; votre filleul Archibald Ravier souhaite nous accompagner mais n’imagine pas ce voyage sans vous. Je trouve quant à moi l’occasion jolie, et assez séduisante pour être saisie ; il y aura, je n’en doute pas, bien des choses à renifler sur la route.

Nous ferez-vous, Madame, l’honneur de votre compagnie pour quelques semaines ?

Que Dieu vous garde,
Alphonse Tabouret



Citation:
Dôn af Nærbøfj-Røykkness
PERIGORD


Sire,

Si vous deviez savoir une chose sur moi, c'est que mes promesses sont toujours tenues. J'en ai offerte une, sur un plateau de sourires à Thomas Levrat, un homme aux crins amers que vous avez sans aucun doute rencontré sur Périgueux puisqu'il y est convalescent et donc forcé d'y rester. J'ai donné ma parole, qu'en aucun cas ma présence lui serait enlevée. Il n'est guère mon ami, mais l'aider me tient à cœur, je dois donc décliner - pour l'instant - votre invitation.

Nous serons liés tôt ou tard, soyez en sûr,
Que l'Ankou vous épargne.





Citation:
Don,

J'ose espérer que les choses se sont apaisées depuis notre dernière rencontre, et que votre famille coule des journées paisibles, alors que vous et Theodrik prenez le temps de voir vos petits gazouiller dans la nature.

Je n'ai pas grand monde avec qui échanger quelque courrier et le seigneur chevalier qui m'a généreusement invité en son domaine en Flandres n'a cessé de me dire qu'il ne voit pas assez d'oiseau quitter ma chambre donc... Je change mes mauvases habitudes. Quelques semaines en arrière, j'ai eu quelques mots du nordique mais sans plus... Aussi je me tourne vers vous, puisqu'après tout... Pourquoi pas ?

Où vous trouvez vous en ce moment ? Que me racontez vous de beau ? Prenez votre temps pour écrire, j'apprécie plus le courrier que je ne daigne l'avouer.

En espérant avoir de vos nouvelles, prenez soin de vous Dana. Quelques anciens compères de Breizh vous passe aussi le bon jour.

Dan Hindley

_________________
Don.
Citation:
Thomas,

Je sais. Je sais ! Inutile de me répéter sans cesse combien ma présence vous indispose, qu'il est vain de veiller sur vous ou que je suis bien loin d'être Lucie. Je sais tout cela, et je ne cherche en aucun cas à la remplacer, ou vous faire oublier son souvenir. Je suis seulement là. C'est tout.

Pour que jamais votre force ne vous quitte, joint à mon courrier vous trouverez un porte bonheur. Ne riez pas. Il fut de bon marché et pour cause, c'est moi qui l'ai taillé. La gravure est une fleur de Bruyère. Elle symbolise la protection. Il paraît que follets, fées, korrigans y logent et peuvent vous dévoiler un chemin, la bonne route à emprunter.
Au dos de ce petit présent, ne vous inquiétez pas de ce qui est écrit, c'est une simple recommandation pour les lutins, si jamais vous deviez en rencontrer.

La chance sourit aux plus audacieux, soyez-le,

Dana.



_________________
Don.
Citation:
Dôn af Nærbøfj-Røykkness
"Eternel tambour rafistolé"
LIMOUSIN.


Dan,

Quelle surprise.

Vous devinez sans difficultés, qu'entre Théodrik et moi, fleuve tranquille n'existe pas. Je suis trop entière quand lui ne parvient pas toujours à me suivre, mais une seule constante est à retenir : Nous nous aimons. Ou tout du moins, je l'aime. Mais vous êtes déjà au courant de tout cela, il est rare de ne pas m'entendre vanter les mérites de cet homme, qu'il puisse avoir tort ou raison, vous en avez été le témoin premier durant bien des mois, lors de notre voyage commun, il y a déjà plus d'un an.
Brynjar, quant à lui, est un parfait petit homme. Il est dodu, souriant et chevelu. Seule la parole lui manque pour l'estimer pleinement humain. Il adopte les traits de son père, décidément, aucun de mes fils ne me ressemblera.

Je suis actuellement sur Rochechouart, en compagnie d'un petit groupe plus ou moins sympathique. Nous avons pour mission de ramener à mon frère Nicolas, un lévrier. Oui, je sais, c'est un manque de goût certain. Ce chien est trop princier pour être apprécié, je préfère à la noblesse, un bon molosse aux dents acérées. Mais qu'importe, je n'ai visiblement pas le droit de donner avis sur ce choix, qui il est vrai, ne me concerne pas vraiment. Orléans verra donc pointer notre venue prochainement.

Et vous, que faites vous ?
Ma tante fait elle partie de ceux qui me passent le bonjour ? Rassurez-moi, aucune bague ne fut offerte en annexe d'une promesse facile à défaire ? Si jamais elle devait se marier, je dois admettre qu'il me serait surprenant d'apprendre que cela s'avère être avec vous. Mais qui sait ?

Voici donc mes nouvelles, malheureusement peu inédites.
J'ose espérer que vous en aurez de bien meilleures,




_________________
Don.
Citation:
Dana,

Il faudra me dire ce que veux dire l'inscription que porte le médaillon. Je ne lis pas le breton. Il faudra aussi me conter l'histoire derrière ces noms bizarres que je n'arrive même pas à prononcer. Je connais un lutin, que j'espère croiser dans mes rêves les plus fous. Mais ils ne sont et ne resteront que des rêves, je crois.

Quant à ta présence... Tu es folle, mais c'est ce qui doit faire ton charme, je crois.

Je sors peu mais je suis épuisé, en ce moment et je préfère veiller mon fils.

T.


Citation:
Don,

Je me demande si un seul des membres de notre groupe jadis ait juste eu le souhait d'une vie tel un long fleuve tranquille... En toute honnêteté, je n'ai jamais su faire sans péripéties. L'ennui est un grand ennemi. Et vous ?

Aye, nous avons été tous témoins de nos duos edulcolorés et de la trame de nos relations... Je paierais cher pour revivre ces quelques instants, parfois. Là où j'ai échoué, vous avez su tout deux traverser les épreuves et tenir, soyez fière de cela. Même si j'imagine ce sentiment doit vous envahir à chaque fois que votre regard se pose sur Brynjar...

Vous n'avez pas eu de fille, de toutes vos naissances, donc ? Au moins, vous n'avez pas à pleurer le fait de n'avoir jamais mis au monde un garçon. Je crois avoir vu et entendu bien des femmes s'assombrir sur ce genre de chose... Voyons le verre à moitié plein !

Je pense n'avoir presque pas aperçu d'autres membres de votre famille et votre frère ne m'est pas familier. Ni le lévrier à dire vrai. Mais le pedigree est effectivement souvent mis à l'honneur dans la noblesse. Je pense que malgré son physique ingrat, l'animal a une bonne endurance et fait bonne chasse... Donc, pourquoi pas ? Ce sera toujours mieux que d'amener des cygnes qui ont attrapé la rage !

Rasssurez-vous pour votre tante, elle a disparu une nuit durant le trajet jusqu'aux Flandres et n'a jamais laissé de mot. Comme je vous l'avait dit, elle a un bon fond... Mais semble souffrir de je ne sais quel mal. Peut être est ce qui l'a fait partir ; peu m'importe je vous l'avoue. Rien n'était sérieux, nous nous apprenions à peine et je n'attendais rien si ce n'est un peu de paix... après ma plus belle erreur, j'ai beaucoup de mal de ne plus avoir de pensées pour Isaure

Je crains que mes nouvelles ne soient pas fastes de folies passagères mais soit, je vous conte. Je suis donc l'invité du sire Guillaume de Jeneffe, chevalier de l'ordre royal de la Licorne, si ce n'est le grand mestre... Nous cultivons l'un pour l'autre un respect mutuel, et j'apprends de l'homme là où j'ai failli. De l'épée à mon âme, si ce ne sont mes bleus pour me le rappeler. Le temps là bas s'écoule aussi lentement que la douce pluie qui se rattache au calme paysage, si ce n'est le nombre de voyageurs...

Au moins suis je bien vivant ici, je mange à ma faim, et je suis éveillé. Loin de cette "retraite forcée" dont je ne souhaite plus jamais être touché... tant cette maladie m'a pris ce que j'ai eu de plus cher

Le sire Guillaume est un homme peu loquace mais il émane de lui une aura... Je ne saurais l'expliquer. Le poids d'un soldat, ou des pertes, mais couplé à une profonde confiance en lui. Vous devriez voir sa fille lorsqu'elle le regarde, on croirait qu'elle vous copie lorsque vous fixez Théodrik aha..
J'apprends beaucoup grâce à lui. Et je l'en remercie, chaque jour qui suit.

C'est, je m'en excuse d'avance, tout ce que je pourrais vous conter de ma "nouvelle" vie actuelle. Je gage que les faits d'arme ne vous intéresse guère, ni ma sueur... Mais la santé va et l'esprit survit !

Si toutefois la curiosité vous somme de me poser quelques questions, quel que soit la nature du sujet, je serais ravi d'y répondre, afin de maintenir notre contact par vélin.

Prenez soin de vous Dana. Saluez Isaure


Dan Hindley

_________________
Don.
Citation:
Thomas,

Il me semble bien avoir précisé que le message était pour les lutins pouvant potentiellement croiser votre route. Soyez rassuré, ce n'est rien de vilain, ou qui ne vous fasse passer pour idiot. Je crois même pouvoir affirmer que c'est gentil. Oui, gentil. Ce mot n'a ni queue ni tête, une fois rivé à nos deux noms, mais il me plaît de l'utiliser.

Les korrigans sont nos lutins bretons. Ils ont - si j'en crois ce que l'on m'a dit d'eux - le même aspect que les nains, mais sont bien plus petits encore. Certaines aînées affirment qu'ils sont malveillants, mais ceux que j'invoque pour votre destinée, sont des plus plaisants.
Les Treo-fall plus précisément. Un jour, j'ai conté brièvement leur histoire à Théodrik et nos accompagnants, étiez-vous là ? Je ne sais plus, je ne crois pas.
Ces derniers sont pour moi les plus attirants, ils sortent la nuit, au sommet de nos falaises et se mettent à danser sous la lumière de la lune. Si vous avez l'occasion de les croiser, rejoignez leur danse et ils vous accorderont récompense. A l'inverse, insultez les et vous n'obtiendrez que punition. J'estime qu'une fois épuisés par leur farandole, ils s'en vont dormir dans les bruyères, où votre chemin sera dessiné. Alors Thomas, serez-vous prêt à emprunter chemin dévoilé, ou risqueriez-vous d'injurier pareilles merveilles au risque d'être maudit à jamais ? Dans le doute fiez vous à l'inscription qui modifiera peut-être leur décision, il est vain d'en connaître la teneur.

Ne sortez pas avant d'aller mieux, et bien qu'il me soit inconnu, adressez mes plus profondes pensées à votre hoir. De mon côté, je lui prête mes prières.

Dana.


_________________
Don.
Citation:
Dôn af Nærbøfj-Røykkness
"La rose bleue"
ORLEANS.


Dan,

L'ennui m'ennuie. Et lorsque l'ennui m'ennuie, je m'occupe. C'est bien pour ça que les correspondances, les activités diverses sont les bienvenues. Actuellement, je tente de tartiner une tranche de pain. (Bon, j'ai du poser le couteau, le temps de vous écrire, vous l'aurez deviné). Ce qui peut paraître simple pour beaucoup, ne l'est pas tant pour une femme privée de sa main.

Pour vous répondre : Non. Non, en effet je n'ai su faire de filles. Guénolé, Salomon, Isan, Brynjar sont de bons gaillards, et j'en suis heureuse. J'ai toujours voulu une descendance mâle. Quelle bonne mère voudrait infliger destinée féminine à ses petits ? Priez pour que ma prochaine gestation accueille, une nouvelle fois, un garçon vigoureux.

Je suis bien aise d'apprendre que vos épousailles avec ma tante, ne sont pas pour demain. La paix, vous ne l'auriez guère conservée, ainsi envolée vous voilà épargné d'une vie faite de déceptions et trahisons. Car si en infliger peut s'avérer douloureux, les subir est une autre paire de manche.
Je ne vous souhaite donc pas plus, si ce n'est de poursuivre cette nouvelle vie que vous semblez apprécier. Peut-être qu'un jour les pas des Roykness viendront fouler les Terres Flamandes, et qu'ainsi ils pourront venir vous saluer et présenter Brynjar. Cet enfant ne sera jamais un regret, tant il est vif.

Il me ferait plaisir de rencontrer sire Guillaume de Jeneffe. Son nom m'inspire, les Guillaume de ma connaissance, ont toujours été dotés de patience et de force. C'est un prénom à retenir, si jamais bambin venait à naître dans mon entourage, et si Isaure était la mère en devenir, il me faudrait le composer. Guillaume-Auguste me semble approprié, elle qui aime ce qui est majestueux et noble.
D'ailleurs - et je peine à me souvenir si vous l'appréciez - Cassian est de retour ! Jamais je n'aurais crû possible de le voir revenir à la charge et de s'y débrouiller si aisément. Il semble avoir gagné en maturité et éloquence. Bien entendu, il reste qui il est, mais j'ai espoir et je crois en lui et son potentiel séducteur. C'est qu'il en faut pour tous les goûts, vous ne pensez pas ?

Nous sommes enfin arrivés à bon port et j'espère récupérer au plus vite le Laid-Vrier, afin de l'offrir promptement à mon frère. Nicolas, donc. Il est dommage que vous n'ayez fait sa connaissance, il exerce son rôle d'évêque en la ville de Périgueux, où il écoute confessions et sermons. C'est un très bel homme, ce qui ne gâche sans doute pas la chose lorsque jeunettes sont de force agenouillées pour laver leurs péchés. Ma famille est vaste, il vous faudrait bien des jours ou des semaines pour en connaître chaque personnalité. Et encore, faudrait-il le vouloir, tous n'ont pas l'ambition d'être agréables et bien aimés.

Je délaisse là ma lettre en ce jour, car je dois rejoindre un jeune homme qui a pour objectif de me faire sentir la vie et ses arômes, quelle trépidante destinée !

Que Sainte Illinda vous garde,



_________________
Don.
Citation:
Isaure est en danger !
Je pars dès ce soir la retrouver, et s'il est trop tard, il ne me restera plus qu'à la venger.

Pardonnez-moi, tous.
Dana.



Citation:
Dôn,


J’imagine qu’il ne servira à rien de vous dissuader de quoique ce soit ; décision semble prise et regrets présentés m’incitent à penser que vous ne m’écrivez que lorsqu’il est déjà trop tard pour songer à vous retenir.
N’est-ce pas l’apanage des fronts bretons ? Tendres sous l’onde d’une lune, imperméable à la première tempête ?

Vous m’en voyez désolé mais je ne peux point vous courir après ; il me reste encore l’argent de votre frère à surveiller avant de l’échanger contre son lévrier, mais permettez-moi d’essayer de vous trouver escorte sitôt à Limoges. J'ignore si Archibald vous suivra et Montfort ne me pardonnerait pas de vous avoir laissé voguer sur les chemins à la seule navigation de votre nez.
Que se passerait-il si vous vous enrhumiez ?

Ce laxisme qui vous permet aujourd’hui de rejoindre Isaure sans vous faire gourmander, m’autorise de fait à vous imposer le choix de l’escorte.
Qu’elle vous plaise ou non, si je vous en trouve une, vous serez sous sa garde.
Ne me dites pas non, vous me devez un nez. Considérez qu’à la faveur de cette obligation, nous serons quittes ; cas échéant, vous me trouverez par deux fois créancier.

Que Dieu vous garde,
Alphonse Tabouret


Citation:
Alphonse,

Inutile d'entreprendre un quelconque argumentaire, elle est ma vie, elle est ma foi, je m'en vais sauver mon Autre.
Ne vous épuisez guère à me chercher de l'aide, je sais m'en sortir quelque soit la situation, surtout si cette dernière puise au cœur même de ma colère.

Oubliez tout et contentez vous de bien m'aimer, mais n'est ce pas ce que vous faites déjà ?
Pok,
Dana.

_________________
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