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[RP] Quo Vadis, Domine? *

Elorya
La Blousse, à défaut d'être ponctuelle, a une excuse.
Maman depuis le vendredi 13 juillet, alitée suite à un accouchement des plus difficiles, elle s'est retrouvée coincée chez les nonnes pendant de longs jours sans nouvelles du monde extérieur.
Quelles désagréable surprise, quand, en ce mois de juillet déjà finissant, elle apprend toutes les nouvelles atroces. Elle qui se voyait fêter l'arrivée de sa fille, se retrouve endeuillée de la perte d'un ami précieux, inquiète pour son beau père qu'on dit au plus mal.

Elle ne réfléchis pas bien longtemps, et, sa fille dans les bras, se précipite au château du Vivier-sur-Mer avec son époux.
Banquet est mis, et elle retient une exclamation d'effroi en voyant la mine du vieil ours. Elle salue les amis et la famille et, une fois n'est pas coutume, fait une grosse bise à son beau père.
C'est qu'elle lui en a fait voir de toutes les couleurs au vieil ours, et il ne lui en a jamais tenu rigueur.
Elle hésite un instant et, se disant qu'il vaut mieux avoir des remords que des regrets, lui présente sa dernière petite fille en date, Maïlys, avant de s'installer aux côtés de son époux.
Lemerco
Ca picole, ça festoie, et Lemerco profite de ces derniers instants pour rencontrer les petits-enfants encore inconnus et méconnus. Il va même jusqu'à prendre dans les bras la petite Maïlys pour la serrer une fois dans son vivant, tandis qu'il remerciait la mère pour avoir fait l'effort de venir, malgré les conséquences d'un accouchement difficile.

Merci Eloryo de m'avoir permis de rencontrer ma descendance.
Je peux partir tranquille, quand je vois tous ces petits-enfants qui courent, chahutent, ou pleurent ici.


Oui, il en a profité aussi pour prendre également dans ses bras les enfants de Margot, Morwenna, Adrianne, Achille et Ulysse, et puis Lemerco-Riec, le fils d'Arrogane et Naoned, le premier des petits-enfants.
Puis advint le rappel à l'ordre du corps, comme un signal instinctif qu'il est venu le temps de clamer ses dernières volontés, avant qu'il ne soit trop tard.


*Kof kof*

Le sang noir jaillit de la bouche, et vint s’étaler sur le poing placé en urgence devant. Le corps n'avait peut-être pas supporté aussi bien qu'il ne pouvait l'imaginer, cet ultime banquet, le vin et les salaisons, et le jeu avec les enfants.

Alors il mit un terme au brouhaha en élevant la voix, et fit appeler un page afin que ce dernier rédigeasse les ultimes volontés de Lemerco.


Mes chers proches, on ne peut pas gommer les visages tristes, mais on peut au moins essayer d'y faire naitre quelques sourires fugaces, en faire s'extirper quelques rires honnêtes.

Je tenais aussi à exprimer ici mes dernières volontés, avant d'être entendu dans l'alcôve du secret, en dernière confession, prêt à partir vers une ultime aventure, la prise d'assaut du paradis céleste, ou de l'enfer lunaire.

En ce qui concerne le devenir de ma dépouille, je laisse le soin à mes enfants de s'accorder. Mais je souhaiterais que cérémonie soit faite à Dol, en son église, ou celle de Combourg. Charge au régent de voir quelle dimension il veut donner à cet évènement qui en attristera quelques uns, réjouira d'autres, laissera égal le reste.

Je souhaite un calvaire à mon effigie sur la baie du Mont-Saint-Michel, visible depuis le Mont, car mon plus grand regret est de ne pas avoir pu le récupérer pour la Bretagne.

De l'argent vous sera remis pour sa mise en oeuvre.

En ce qui concerne l'héritage, maintenant.

Naoned-Riec a déjà hérité de mon vivant de Dol, ce duché qui lui revenait en l'honneur de sa mère trépassée. Je sais qu'il a déjà tout, hormis une chose. Je lui lègue ainsi ma collection de culotte, qui est dans une cache sous ce présent manoir du Vivier. Une clé et un plan lui seront remis pour accéder au précieux sésame.

Marguerite, qui a toujours aimé la mer, se voit remettre mon duché de Saint-Malo. Je pense que ce duché, résolument tourné vers la mer, pourra trouver en ses voisins, Saint-Brieuc, Penthièvre et j'en passe, de sérieux alliés pour faire vivre encore la marine bretonne. J'espère qu'elle se montrera digne de ce rang de duchesse auquel elle accède. Elle aura par ailleurs, la collection complète des objets Seleucides en ma possessions, et des accessoires divers de marins.
Et 1000 écus.

Loukia, qui ne semble pas tenir en place, se voit hériter de mes terres du Vivier-sur-Mer, qui deviendra peut-être un refuge pour elle, quand elle ne saura plus trop où aller. Je laisse le soin à Naoned-Riec, qui est le suzerain de ce fief, d'assurer la passation conformément à ma volonté. Par ailleurs, je lègue à Loukia des accessoires divers sur les sciences...
Et 1000 écus.

Nicolas maintenant. Je n'ai malheureusement plus de terres à lui céder, mais sa vie n'est pas en Bretagne de toute façon. Je lui lègue donc quelques objets de grandes valeurs, comme la coupe appelée Chasha na kar Krum, objet unique acquis en quête seleucide, une bouteille de vin d'Artois cuvée 1462, des produits de luxe qui lui permettront d'assumer pleinement son goût des bonnes choses, et quelques babioles supplémentaires... je ne vais pas tout décliner, on en aurait pour demain.
Et 1000 écus

J'ai fait le tour des enfants.

A Elorya, la mère de ma dernière petite-fille, je lègue 1000 écus pour acheter des conneries à ce petit-être. Je lui interdis par ailleurs de brûler ma collection de culottes, sous prétexte qu'elle est revenue à son mari. J'espère qu'elle gardera par ailleurs, un bon souvenir de son beau-père.
Je lui lègue également un caillou doré, qui a la même couleur que sa chevelure blousse.

A Marwenn, je lègue 1000 écus également, pour son soutien lors de mon accession à diverses charges prenantes. Elle récupérera également quelques animaux errants que j'ai pu recueillir sur la fin de ma vie, vu qu'elle semble préférer ce genre plus que l'humain.
Et 1000 écus.

A arrogane, la mère de mon premier petit-fils, j'offre ces Mémoires que j'ai écrites sur ma fin de vie. Elles sont hélas incomplètes, il manque la fin. Charge à elle de les finir, pour qu'elles soient disponibles et complétées pour Lemerco-Riec, et recopiées pour tous les autres petits-enfants.
Et 1000 écus.

A Anastriana, je lègue Jaune-David, mon chat qui serait un lion, ainsi que mon lit. J'ajoute à cela mon épée et mon bouclier, qui ont vu tant de pays, connu tant de sang. Si elle peut aussi montrer à mon âme le chemin du Sidh, j'accepte l'ultime initiation avec grand joie.

Enfin, à mes doubles K, je lègue à chacun tout le reste de mes biens.
Ainsi que 1000 écus chacun.
Je laisse le soin à Khaleb de purger mes dettes, à savoir :
1000 écus à Wyrn,
2000 écus à Labienus.
Dans le reste de mes biens, il y aura tout ce qui est nécessaire pour assainir ses dettes qui sont surtout le fruit d'un manque de temps.

Je ne lègue rien à la Bretagne, car contrairement à certains, je n'ai pas besoin de me faire mousser. De mon vivant j'ai dû donner plus de 20 000 écus entre la nourriture payée aux soldats durant la guerre, l'effacement de la dette bretonne, les dons faits par-ci par-là, sans en faire grand bruit.
Et cela n'inclut pas les dons pour les constructions des ports. Bref.

Voilà.

Je chargerai mon page de faire tout le nécessaire, sachant que la donation de Saint-Malo de mon vivant a été faite hier en présence d'Anastriana et Marguerite, forcément.

Maintenant reprenons je vous prie.


Et Lemerco signe et apose son scel sur le document retranscrit qui ira à la chancellerie, et qui est bien plus complet que ce laïus, qui ne concerne que les invités.
Avant de reprendre un verre, pour s'hydrater.

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L_aconit
Et Nicolas de lever sa coupe en déclamant :

Pour Lemerco! Pour la Bretagne !


Bouche accueillit le breuvage, qui - oh miracle - contenait... Du vin. Les bonnes résolutions de Faust s'étaient donc volatilisées en même temps que la liste des legs s'allongeait. Les plats défilèrent avec liesse, tandis que lui, gardait dans les yeux un unique souhait formulé tant de fois et qui ne le quitterait probablement jamais: Aimez-moi mon Père

Par delà la mort, par delà les frontières, que l'Ours ne s'en aille pas avec un regret dont il soit le fruit. Certes, il ne courrait pas la gueuse , ne guettait pas fièrement, épée en main l'ennemi aux remparts, certes il priait trop pour être le plus admiré des descendants virils de son géniteur, pourtant... Pour Nicolas avait le sens du sacrifice, et l'honneur des plus braves. Prêt à accompagner ce Grand Duc jusqu'aux limites de sa vie.

Ainsi était-il.

_________________

(En Bleu italique, les pensées Laconiques.) galerie d'avatar-Recueil
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