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[RP] Correspondance privée d'un jeune... Quoi déjà?

L_aconit





- ANSOALD -

Citation:

À Ansoald

Es tu en vie depuis Italie?
Es tu envie, depuis?
Où es tu, quand tu n'es pas au pli froissé dans mes doigts?
Que fais tu, est-ce que tu rêves là bas?

Nicolas.


Citation:

Mon bel évêque, mon cher professeur, mon médecin du bonheur,

Moi le mécréant, l'ignorant, le malheureux,

Tu es à mon chevet toutes les nuits, quand bien même je me défends d'être malade.
Mais, le jour, je vois bien ces processions de malades, d'étudiants et d'ouailles douloureuses qui se pressent à ta lumière. Je bois leurs larmes amères, je partage leur fortune et leurs pieds embrasés me brûlent les poings de rage. Ce qu'ils t'aiment, tous. Ils t'entourent de leurs amours. Et moi, je reste, en marge de l'auréole sainte, à dormir dans les cendres le dos tourné à l'aube.

Je ne reviendrai pas à l'Hôtel Dieu. J'ai pourtant longtemps hésité à le faire, ce qui est étonnant. Non, évidemment, ce n'est pas le spectacle répugnant qui me fut infligé qui est la cause de mon refus. Seulement, je ne suis pas le bon garçon, sage et appliqué, qui se lie aux études. Les fenêtres m'attirent, sans cesse, un peu comme toi les Cieux. Je ne te réclame pas non plus la faveur d'un diplôme...

Es-tu chez toi, dans le Périgord? Je ne suis pas loin, à Limoges,

Ansoald


Citation:
A toi le vent,
à moi les portes qu'il ferme.
Je suis enraciné, ne saurais bouger
ou peut-être bientôt, pour prendre l'eau.

Qu'importe où tu n'es pas, pourvu que tu sois.
Nicolas.

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L_aconit





- PAQUITA -


Citation:
Lo bonser Monseigneur

L'université ? j'y suis allée deux fois
Une fois pour voir comment c'était
Une fois pour dire que je n'y retournerai point

Le cabotage, c'est suivre la côte. En ne la perdant point de vue, je ne me perds jamais
hop
Prenez le temps de choisir, je vous ferai des voiles dignes de vous. Demandez à Messer Benjen et Dona Daisy, j'ai personnalisé les leurs.
Pour le mât, je trouverai le bois le plus solide et le plus précieux qui soit
Ce sera un peu plus difficile pour le fer, mais je suppose qu'avec les relations que vous avez, il vous sera aisé de vous en procurer

Je vous adresserai mes tarifs, ils sont affichés à la devanture du Banastié

Bien à vous

Paquita

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L_aconit




- PERCEVAL AELIS -




[Elle a menti, elle en a honte un peu.
Ne lui avait-elle point promis un courrier plus épais ?
Mais être disserte ne se mâtinait point avec son humeur morose de ces dernières semaines, elle traîne ses insomnies, se ronge les sangs, se nourrit d'amères inquiétudes.
Parce que l'Abeille bien que piquante, est sensible, se trouble au moindre changement, s'étourdie du moindre heurt qui impacte sa vie mais sans mot dire ni plainte, elle supporte les traverses et autres chagrins intérieurs.

Alors, pour compenser, ou pour alléguer son propos, le courrier a bien de l'épaisseur, une consistance plus physique qu'épistolaire, la lettre enveloppant un présent, bien peu grand.
Une petite aumônière de soie immaculée, brodée de graciles hampes aux lourds pétales d'un bleu magnétique. Il y a un peu trop de rigueur encore dans les fils soyeux piquetant l'étoffe et peut-être quelques petites maladresses dans le travail d'aiguille effectué.
L'écriture, elle, reste identifiable, serrée, malingre et d'une régularité quasi effrayante, les mots un peu froidureux et détachés masquent les sentiments qui l'agitent, dans son âme, une tempête de colères tristes.]



Blois, encore, nuit du cinq octobre.


Citation:

Bel'Aconit,

Nous quittons Blois (à nouveau) ce soir, nous avons dû revenir sur nos pas, et perdre ainsi deux jours précieux car le vassal de mon père s'est oublié en chemin avec mes tapisseries.
J'ai l'heur de vous annoncer néanmoins que si aucune armée belliqueuse, ou en mode moissonneuse batteuse vient à nous croiser, nous serons là dans une semaine, samedi pour être précise.

J'ai vos marchandises, d'ailleurs votre vendeur n'est-il point un peu illuminé ? Ce calotin m'a assuré être un ange descendu du ciel afin de répandre de l'amour.

Dieu garde.


P.S. : J'ai aussi une peau d'ours en tapis si cela vous intéresse.
P.S. bis : Oh ! L’aumônière est compensatoire, je dors mal donc je brode. C'est pour vous.



Il tourne et retourne l’aumônière entre ses doigts blancs. Perceval brode. L'information, nouvelle, étrange, la ramène à ce contrariant sexe qu'il tente pourtant bien d'oublier. Non, Perceval ne brode pas comme une fille. Perceval brode comme il taillait des bouts de bois le soir en feu de camps quand le temps étai trop long. Peut être pour démontrer que de sa poigne de fer, de fier garçon, sait naître de subtiles délicatesses, comme une main chaude qui vient saisit votre hampe, et la dresser sans user d'aucune force. Songeur, il dépose l’aumônière à l'écritoire, bien en face de lui, tandis qu'il trempe la plume pour lui répondre, et appose à son vélin des mots soigneux et amples, pleins de sourires en traits.


Citation:


Perceval,

voilà un bien inattendu présent, pour lequel je vous remercie, je m'en servirai chaque fois qu'il faudra délier cordon de la bourse, et croyez moi par les temps qui courent l'usage en est fréquent. J'ai en plus du chantier de Petit Vésone, lancé la construction des murailles inachevées de Périgueux, cinq bons ouvriers se hâtent chaque jour de dresser de fiers remparts, et nous serons je le jure devant Dieu bientôt la ville la plus imprenable de France - sans l'usage d'une quelconque magie s'entend -. De plus, j'ai lancé commande à mon escorte guyennaise - malgré les heurts qui écornent les relations diplomatiques entre nos deux comtés - d'une Cogue marchande, que j'espère d'ici printemps rentabiliser.
Gardez moi cette peau d'ours, elle sera de la plus belle utilité dans le grand salon de l'hôtel au devant d'une cheminée. Je suis toujours preneur de pierres et d'argile, pour l'érections de statues et de fontaines dans notre belle capitale, qui se trouve ces derniers temps submergée de visiteurs.
Le samedi est un jour de où je me trouve fort affairé, je crains de vous y voir tard ou seulement le lendemain, mais je vous ferai accueillir par Alphonse ou mes enfants de choeur, et m'occupe de vous réserver des chambres à la "Périgourdine en Folie".

Dieu vous garde, et je vous attends.

Nicolas .

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L_aconit





- ANSOALD -

Citation:

À Ansoald


Ansoald.

Ici une ombre a surgit. Celle qui t'a passé couteau sous la gorge, te souviens tu, lorsque traqués comme des bêtes, les Cerbères de montfort t'on saisi? Elle est là. A Perigueux. Elle a surgit, et menace de ses deux yeux et de sa bouche de vipère conversation avec moi. Elle sait qui je suis. Cette chienne, ne fera de ce que j'ai bâtit qu'une bouchée. J'ai des idées peu religieuses qui éclatent en plaques sombres sur ma peau depuis qu'elle s'est approchée de moi. Chassée comme elle nous a chassée par des amis qui ne savent rien de cette sombre époque qui a fini par nous voir chemins séparés. Elle reviendra. Et toi , toi qui n'es plus l'adolescent qu'elle pouvait humilier par la lame, n'as tu pas envie de te venger?

Yulia n'a pas d'âme, c'est le nom du cerbère qui menace ma tranquillité.

Te souviens-tu?

Elle est revenue.

F.


Citation:

De Ansoald


Je me souviens.
C'était une époque où je t'aimais.
Midi sonnait mieux que minuit.
Les statuettes de saint se drapent toutes du souvenir de ce jour malsain. Qu'il était bon d'être con, à cette époque.
Oui, je me souviens.
Et je viens.

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L_aconit




- PERCEVAL AELIS -



Écriture hâtive, de celle qui hume les vifs départs, la précipitation, l'élan du voyageur pressé.

Citation:
Nicolas,
Je dépars sans délayer pour Limoges, soyez tranquille, je prévois quelques jours en Périgueux, mes équins ont besoin de repos, mes gens aussi avant d'entreprendre un détour par Tolosa.

Une muraille dites-vous ? Voilà qui me prête à sourire. Savez-vous que lorsque je maîtriserai l'arabe, je pourrais y trouver les failles et m'y engouffrer avec une armée ?
Dites à combien la pierre, et combien l'argile, si je trouve, je vous en ramènerai.

Soyez remercié de vos délicates bénignités.
Dieu garde. Toujours.




Citation:
Nicolas,
Juste pour vous prévenir, nous partons de Rochechouart demain.
Quelques traverses nous empêchent d'être là en temps voulu.
Je ne ferai aucune prévision quant à notre arrivée, pouvez-vous m'indiquer si quelques heurts agitent votre comté ? Comme cela est parti, c'est un coup à nous prendre une armée dans la tronche.

Dieu garde.




Citation:
    Ici tout va bien. Faites attention en route. Ecrivez à Leyah pour annoncer votre arrivée. Dieu vous garde.


Écriture solaire, au délié lumineux.

Citation:
Demain, Périgueux.
P.


Citation:
    Alors à demain? Si le maire a des pierres taillées ou de l'argile pour moi, voir des pierres brutes, prenez-les je vous en prie,

    F.


Parchemin tardif au tracé de vérité, délié étriqué, lettre contrariée sous la plume.
C'est parce qu'elle aime Nicolas d'une violente amour déraisonnée qui ne trouvera aucun écho qu'elle nourrit un attachement viscéral au Tabouret.
Comme si chacune des cellules, chacun des atomes de Perceval, la moindre parcelle de sa peau, de son âme, ressentaient la vibrante présence de l'Aconit à travers Alphonse, comme s'il portait en lui son odeur, son goût de sel, la texture de son derme, le bruit de son pas.
De cela, elle en ignore tout, seule sa nature secrète l'a deviné et sème le trouble.


Citation:
Nicolas,
Je sens que je vous ai blessé mais n'ai point saisi la raison.
Est-ce la supposition de mes tendres penchants pour Alphonse qui vous cause tracas en l'âme ?
Vous vous méprenez.
Certes le Chat m'est plaisant et procure quelques émotions de ses billes d'un insondable noir, je ne m'explique point le déraisonnable que me procure sa promiscuité.
Mais l'Abeille reste indéfectiblement attachée à sa Fleur. Toujours.
Il n'y aurait pas la bure, ni d'anneau à mon doigt prochain, qu'il m'aurait plu de vous embrasser.
Autant de fois qu'une abeille visite la fleur, jusqu'à ce que saison fane la Fleur, et tue l'Abeille de froid.
C'est ainsi, et point autrement.




Un seul mot, plus parlant qu'une longue lettre.

Citation:
    Je suis Jaloux.


Brève.

Citation:
Vous ? Mais de quoi ?


Citation:
    Ah ne me posez pas de questions hein , il me coûte déjà assez de l'avouer.


Billet griffé d'une écriture hâtive ou bien est-ce d'une frustration muette.

Citation:
Vous me faites affront.
A m'en dire trop ou point assez.


Traits irréguliers malgré l'effort pour maintenir la plume de manière ferme entre ses doigts.

Citation:
Ne soyez point jaloux, je ne le veux.
Jusqu'à mon départ, point ne verrez l'once de mon museau.
Il en sera mieux ainsi.

Dieu garde.


Citation:
    Vous me privez de vous ?!


Citation:
Je me sacrifie si cela peut vous éviter des pensées pêchées.
Ou même à ce que je transgresse nos interdits.



Phalanges douloureuses, écriture tordue.

Citation:
D'une abeille à sa fleur.

Vous et point autre.
Ne me soyez point cruel, le corps est peut-être solide mais le coeur fragile.

Vous verrai-je ce soir ?
Si tel n'est point cas, j'en aurai chagrin.




Ni préambule, ni signature, juste une écriture reconnaissable aux lettres entrechoquées.

Citation:
Votre silence est impitoyable sentence.


Lettres restèrent mortes. S'il était jaloux, ce n'était que des yeux de l'abeille sur son Faune. monstre pointant le bout de son museau se gardait bien de le lui dire.

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L_aconit




- PERCEVAL AELIS -



L'écriture est petite, amenuisée par une main lasse, une plume drainée sans force. Pourtant elle reste reconnaissable par ses lettres dressées en pointes acérées, au manque de boucles, par ce tracé régulier, stricte.
C'est l'austère abeille qui agite des mots froids, parce que la chaleur y est désormais bannie.
C'est au médecin qu'elle baille ses lignes, non plus à l'ami, ni à l'amoureux improbable. Elle se doit de purger ses sentiments, même si l'exercice est violent pour elle.
Car l'abeille, contre toute attente, est une créature fragile.

Citation:

Nicolas,

J'ai dû mentir, et je n'ai pas aimé cela. Mentir à mes hommes, trouver à travestir la vérité par crainte qu'ils y voient ma faiblesse.
J'ai froid. Nicolas. Tout le temps. Si froid. Que rien ne me réchauffe. Ni potage, ni tisane, ni friction.
Le jour même lorsque le soleil est présent, la nuit même sous d'épaisses fourrures et proche de la flambée.
Si froid, que je me suis retrouvée clouée à ma coite, sans la force même de donner le départ cette nuit, transie jusque dans ma moelle. La fièvre m'est passée depuis des semaines, et pourtant, j'ai froid, encore, et sommeil, tout le temps, moi qui suis très active et ne nécessite que peu de repos, me retrouve à dormir plus que de raison, à délaisser mes exercices de monte, d'escrime, même les longues balades avec Khan.
Jamais je n'ai eu si froid, même au fin fond de la Valachie, à gadouiller dans la neige boueuse jusqu'à mi-jambes, jours et nuits dehors, à veiller les attaques barbares, en vérité jamais je n'ai eu si froid de toute mon existence.

Qu'avez-vous à me conseiller ? Sous deux jours j'arrive enfin à Cambrai, j'ai encore bien à y faire et le repos n'est point prévu pour l'heure mais d'avance ce qui m'attend me leste la carcasse d'un poids écrasant.

Dieu garde. Toujours.
Vous plus que d'autres.



Citation:


J'arrive. Je vous déteste. Alphonse m'a dit. Il m'a dit que vous allez vous marier. J'arrive avec votre potion. Et je suis en colère. Se laisser marier à quatorze ans, alors qu'on a rien vu de la vie. C'est intolérable. Et vous m'intolérez. Je suis en colère.

Faust Nicolas




Étonnée, puis courroucée, réponse fut envoyée avant la nuit.

Citation:

Faust !

Je faisais appel au médecin, pour qu'il me baille conseil, et à nul autre prodigateur de leçon et de reproches.
Vous avez perdu ce droit par votre froide indifférence à mon égard, par la non réponse à mes lettres.
Mon mariage, bien que discret, n'est en rien chose secrète, certes je vous ai celé l'approche mais n'en avais nullement caché l'attention.
Venir ? Allons, soyez sérieux, qu'allez-vous faire, empêcher de me marier, m'enlever, m'épouser ? Quitter votre bure blanche pour embrasser le noir habit huguenot ? M'enseigner les choses de la vie, ce qui m'est déconnu ?
Bêtises ! Me le donner à penser est d'ailleurs fort cruel.

Je vous en veux de vos silences, de vos détestations, de votre intolérance, de vos jugements.
Ne venez point, je n'aurai pas la force de me confronter à vous.

Dieu garde. Toujours.

Perceval


Citation:
Dites-le.

Dites-le que vous aimeriez.

F

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L_aconit





- ARCHIBALD RAVIER -



Citation:
Faust,

Vou ete parti ? Tou va bien ?

A biento,
Archi




Citation:
Archibald,

nous sommes partis à la recherche d'un mât pour le futur navire. Tout va bien, ne t'en fais pas. Prends soin de toi, et donne moi des nouvelles de ton atelier lorsqu'il sera ouvert.

Je te commande d'avance un puit, une statue du protecteur et une fontaine. Puis j'aurais des pierres à te faire tailler, avec un petit bénéfice de 2 écus pour chaque pierre taillée, comme le fait maxine, l'autre tailleur de pierre du village. Pour l'heure mes dépenses pour le navire sont prioritaire , mais j'ai bon espoir de rassembler rapidement tout le bois nécessaire .

A bientôt,

Faust.

Citation:

Faust,

L'atelié est loin d'etre ouver tu sai, alor on vera bien !
Je ne doute pa qu'en partan avec Alphonse, tu va trouver un gros mat sur ton chemin.

Il y a moin de monde à Périgueu. J'ai fai un duel contre Benjen (j'ai perdu come tu t'en doute) et demin Jörgen se batra contre Ansoald. Je cherche même plu a le disuadé de cherché la merde. Son amie Aurore l'empoisoneuse saura bien le rafistolé en ca de besoin.

Bref, rien qui ne sorte de l'ordinaire par ché nou. Profité bien de votre balade.

Archi



Citation:
Archibald,

pas de mât à l'horizon, j'ai donc confirmé à Arnauld que je lui passais commande. Nous sommes avec Emrik sur les chemins, je compte faire la surprise à Alphonse de l'emmener à Ste illinda ( et le baiser sur place. ) . Du reste ne te vexe pas, mais je ne souhaite plus savoir les frasques débiles de Jorgen. Surtout si cela concerne Ansoald. Toujours plus... C'est lassant.A force d'avoir besoin qu'on le regarde, il finira sans personne pour le faire. C'est ainsi. J'ai pris contact avec des bretons et des bordelais pour la commande du bateau, les choses avancent, doucement mais sûrement. Je sais qu'il faudra 140 stères de bois, pour la fabrication. Cela m'occupe d'avoir un objectif clair à atteindre... Et toi? Comment vas tu?

Faust.

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L_aconit




- LALLIE -



Citation:
Lallie,


depuis notre départ, plusieurs choses se sont passées. D'abord, j'ai apprécié d'assister à ce sacre, qui fut comme nous l'imaginions, mouvementé. Je suis fier de savoir qu'entre vos main, la Bretagne ne perdra pas ses origines , malgré l'avis de mes homologues. Je me suis attiré vous le pensez bien, les foudres de l'église Bretonne, mais je savais à quoi je m'exposais en venant, après tout, je ne peux feindre la surprise, juste déplorer de voir que mes frères sont si prévisibles. J'ai été sommé donc, de ne plus apparaitre en cérémonie autre qu'Aristotélicienne sans l'accord du Primat ou de l'inquisition. J'ai été sommé également, de faire une annonce publique afin de justifier de ma présence à titre personnel et de façon civile et en aucun cas pour représenter l'Eglise à ce sacre hors des sentiers battus... Ce à quoi j'ai répondu qu'il n'en était pas question. a suite, vous la saurez bientôt. Pour ma part, du moins, aucun regret. merci de ce moment, vous avez ce cran qui manque à beaucoup d'entre nous, et puisque l'Eglise de son propre aveu n'a rien contre le druidisme, je me suis positionné de façon claire, en tant que fils de Grand duc, comme étant dans mon droit le plus strict.

J'ai une requête à vous formuler, et je profiterai à ce titre du votre de façon éhonté. Je peine à acquérir un navire, que je suis pourtant prêt à payer en écus sonnants, aussi en tant que Grand Duchesse, sauriez vous m'aider dans cette quête en faisant appel à vos chefs de ports?

Dieu vous garde,

Nicolas.


Citation:
Demat Nicolas,

Pardonnerez-vous jamais cette embuscade ? J'espère que Rome ne vous causera pas d'avantage de soucis ni ne choisira de gêner votre progression au sein de sa hiérarchie. Rares sont hélas les prélats dignes de confiance et véritablement investis dans la tâche qui leur est dévolue. Mon désamour pour le clergé n'en est aujourd'hui que plus renforcée. Je viens à penser que l'Eglise Romaine périclite et que c'est là, du moins pour les prélats bretons, le sursaut du désespoir. Je tiendrais bon, il ne peut en être autrement.

Concernant votre requête il vous plaira sans doute de m'éclairer d'avantage. Si je puis y accéder je le ferais, mais j'aurais d'abord besoin de savoir quel type de navire vous souhaitez acquérir.

A vous lire,

LaMdK


Citation:


Lallie,

je suis las des pièges tendus par l'église, là où je ne fais que travailler pour le peuple en lui apportant la messe, la confession et la charité par des aides diverses. La plupart des prélats se roulent dans l'or, là où je m'affaire à utiliser l'argent des donnateurs de façon juste, en aidant les villageois de mon diocèse. Aurais-je eu l'idée de dénoncer les prélats qui sont mariés, ou manigancent contre la royauté? Point. Quand je pense que l'évêque de Bretagne est allé se plaindre en hautes instances sans même m'écrire ... Je me sens insulté dans mes racines. Qu'ils piaillent ! Ils récolteront ce qu'ils sèment depuis toujours, la restriction de leur cercle, toujours plus fermé sur lui même et l'image austère qui va de pair.
Enfin. Passons. Informée vous êtes. Concernant le bateau que je recherche, il serait au mieux de type cogue marchande, nave génoise, ou au plus petit format en dernier choix; un mauvais marcheur. Je suis prêt à l'acheter de seconde main ou, à fournir les matières nécessaires à sa construction. Pour l'heure, la Grande voile est en cour de fabrication et le bois s'empile dans ma cour. Oh, j'allais oublier. Petit Vésone est achevé, l'hotel particulier est donc disposé à vous accueillir avec vos gens lorsque vous en aurez l'envie et le temps.

Dieu vous garde,

Faust Nicolas.

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L_aconit




- PERCEVAL AELIS -


Copie envoyée depuis Périgueux.

Citation:
Monseigneur,

et voilà, les deux essences préparées dans l'urgence mais avec grande attention. Elles vous attendent à votre nom sur l'étal de mon camelot, au marché.

Rappelez-bien à votre amie de prendre les deux essences consécutivement, MAIS en laissant 24 heures à la première pour faire effet, ET si possible en ne sortant qu'au strict minimum entre les deux prises -éviter le marché, les tavernes, etc., préférez une promenade en solitaire au bord de la rivière par exemple, et laissez vos gens de maison s'occuper de l'approvisionnement- afin de ne pas risquer de recontracter la maladie sitôt la première prise, avant l'effet immunisateur de la deuxième.

bien à vous, et qu'Aristote vous surveille,

Tête de fer de Caussade en Périgord


Citation:
Faust !

Je suis colère. Vous ne m'avez point écouté, entêté que vous êtes !
Votre escorte m'a contactée pour me prévenir de son arrivée et semble aussi aimable qu'un bulgare aviné que l'on aurait fouetté à l'ortie durant son sommeil.
Je pense qu'il est inutile de le dissuader de venir, j'aurais plus de chance de lui faire entendre raison en le caillassant à vue, n'est-ce pas ?

P.


Citation:
    Perceval! Pierre est ma plus fidèle escorte ! Il m'a protégé pour nombre de voyage et a toute ma confiance, et je le paye grassement, toujours, pour mener à bien ses missions. Je vous en prie, faites lui bon acceuil, et surtout ne le regardez pas comme un abruti lorsqu'il arrivera, il est muet et susceptible. Avec un peu de chance il vous déposera l'objet et fera demi tour sans chercher à vous connaitre, vous n'aurez pas à tenter la langue des sourds. Ce serait bien son genre. Acceptez le remède et soignez-vous, bon dieu.

    Faust.


Citation:
Blasphème !

Laissez le bon Dieu à ses affaires.
Parfois, je me demande pour qui vous me prenez, suis-je genre à regarder les autres avec mépris ? Suis-je à juger l'intelligence, ou à blâmer la carence d'icelle ? Son verbiage ne m'a point plu, baste, le remède sera acheté, et si l'homme ne me sied point, je suis assez grande pour ne point m'y mêler.
Je commence à croire que votre affection pour ma personne s'est fanée avec l'automne, j'en nourris tristesse.

P.

Je me soignerai, ne vous inquiétez plus pour je.


Citation:
    Mais enfin, Perceval...


Citation:
    Navré. Je crois que nous nous sommes mal compris. Laissons du temps passer. Il finit toujours par apaiser les esprits. J'ai passé une affreuse journée, et je n'ai pas envie de vous paraitre grossier. Je vous écrirais pour la saint Noel.

    Faust.


Point d'écho à ses derniers billets.
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- EURIDYCE -



Citation:
De Euridyce d'Canéda

A l'attention de Monseigneur Faust Nicolas de Montfort-Toxandrie,
PERIGORD.

Nicolas,

Je conçois sans mal la surprise qui vous étreint à la lecture de ces curieuses pattes de mouche, mais vous prie de ne point vous y arrêter : en dépit d'habitude, nécessité m'aura encouragée à vous écrire. Il se trouve, Montfort, que ma grossesse coupable ne se déroule point aussi sereinement que cela se peut - paraît-il. Certains symptômes m'inquiètent, peut-être à tort, et je peine à accorder crédit aux rebouteux voisins. En votre science, cependant, j'ai foi. M'accorderiez-vous, à défaut de mieux, quelques conseils ?
Cette épître, tout à fait nombriliste, n'exclue point de reçevoir de vous quelques nouvelles : vous croiser à Périgueux fut un trop bref plaisir.

Qu'Il vous tienne à de bons jours,
Canéda.


Citation:

À Euridyce

Lucie,

Croyez bien que je suis en tout point affligé d'apprendre mauvaises nouvelles de votre grossesse, et si je ne suis pas des plus à l'aise à manipuler le corps des femmes, pour ce que vous connaissez de moi, j'ai cependant les connaissances nécessaires à tenter d'élucider l'origine de vos maux. Donnez moi la précision de vos symptômes, le stade de votre grossesse, et je vous ferai une prognose pour tenter d'y remédier. Quoi il en soit, avant toute chose, je vous conseillerai de prendre repos et de garder le lit jusqu'à l'arrivée de mon prochain pli, c'est d'une nécessité absolue, qu'importe ce qui se passe en votre sein.

Je prie pour vous, au delà d'une présence, tout espoir n'est pas superflu à remettre en les mains de Dieu.

Faust Nicolas.


Citation:
De Euridyce d'Canéda

Nicolas,

Je vous remercie. Pour vos mots, qui sont d'un réconfort inespéré, pour vos préceptes aussi, que je suivrai (au mieux). Combien de temps estimez-vous qu'il faille m'astreindre à cette salvatrice indolence ?
Je n'ignore point que de doctes conseils ont souvent un prix, comme toute consultation. Le vôtre sera le mien ; la vie de cet enfant n'en a point.

Qu'Il vous épargne les maux qu'on souffre pour se racheter,
Lucie.


Citation:

À Euridyce

Suivez-les, tout court. Je vous en prie. prenez repos total quinze jours, et si saignements n'aparaissent plus, vous pouvez reprendre vos activités, mais tout voyage ou tout effort est proscrit jusqu'à terme. Si vous tenez à me récompenser, honorez-nous de votre présence à Petit Vésone pour le réveillon de la Saint Noel. Alphonse y est convié aussi et je ne doute pas que cela lui fera grandement plaisir de vous voir, et en de meilleurs dispositions...

Dieu vous garde.

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- PERCEVAL AELIS -


Gauche délié dans les lettres, le billet est quelque peu chaotique malgré l'effort qu'elle met à rendre son tracé lisible.


Citation:
Faust,

L'on m'a dit de vous prévenir, puisque médecin mien vous êtes, apprenez que poignet est brisé par une lice malencontreuse.
Il paraît que je dois vous consulter, sachez que le médecin de mon père a apposé premiers soins, il est certes moins coutumier de la chose que vous et que crainte de ne pouvoir me servir à nouveau de cette main sans une fine dextérité m’inquiète. Néanmoins je n'en vois point l'urgence. Dites-moi quand.

Prenez soin.

P.

P.S. : Désolée de ne pas avoir attendu la Saint Noël


Citation:
    Hé bien "On" a du bon sens. Si Poignet est brisé, il faut l'immobiliser et le bander rigide rapidement, j'imagine que votre medecin a fait le nécessaire. Quand serez-vous à Paris? Une fracture n'attend jamais la saint Noel...

    Faust


Apprentie gauchère en action, lettres torturées par une main peu habituée.

Citation:
C'est que vous savez vous entourer.
Poignet, immobilisé par attèle un peu sur le tard.
Si mon état le permet, sous trois jours à Paris, cela vous convient ?
Une fracture n'a pas à vous déranger !
P.


Citation:
Bien.


Laconique au possible. Faust, sombrant dans de vastes abysses de solitude n'avait pas le coeur à épiloguer.

Citation:
Je pars maintenant. Là mercredi, si point d'incident.


Guère mieux.
_________________


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- EURIDYCE -



    Réponse de Nicolas perdue. Quelque chose comme " ma foi, dinez avec nous à la Saint Noel, cela fera plaisir à Alphonse aussi, il s'inquiète pour vous "... Stupide Faust.

Citation:
De Euridyce Canéda

Nicolas,
Il n'est point à tous donné de chanter louanges divines au choeur d'un évêque. Votre dû s'écoulera donc de pourpre à nos coupes ; permettez-moi à tout le moins d'apporter bon vin. Vous faîtes mon plaisir autant que le sien.
En ces troubles temps, je vous espère bien loin de toute belliqueuse manie.
Qu'Il vous garde,
Lucie.

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- JORGEN -


Citation:
À Gendry.

Navré. Mais je n'y arriverai pas. Je ne veux pas que tu sois du voyage. Je comprendrais qu'Archibald reste avec toi. Ne t'en fais pas. Je ne vous marierais pas demain. Trouve quelqu'un d'autre. Je ne lirais pas ta réponse. Et je ne suis pas certain d'avoir envie d'en reparler.

Faust.


Lettres réponses de Jorgen brûlées sans les lire. Jusqu'à ce que... Une semaine plus tard, Nicolas désamorcé...


Citation:

De Gendry.

Mot livré par coursier

J'aimerais que l'on discute.
S'il te plaît.

J.



Anguille, fuyant, Nicolas n'était pas du tout prêt à affronter conflit, encore moins un écœurant et sempiternel "pardon". Messe dite, pli repart aussi sec.


Citation:
À Jorgen

Cesse de m'écrire.

Dispose de ta chambre, fais noël à Petit Vesone si tu en as envie, mais cesse de m'écrire. Je ne reviendrais pas sur l'histoire. Autant nous épargner à tous les deux un mauvais moment. Il y a un navire accessible à Archibald en vente en ce moment sur le grand forum vasco de Gama.


Cent écus sont joints pour le traîneau, comme il avait été dit .


Citation:

De Gendry

Faire Noël à Petit Vesone ?
Alors que tu m'écris ça ?

Tu es égoïste.
Archibald ne voulait pas un bateau, il voulait voyager avec son meilleur ami.


Furieux , limites repoussées encore plus loin qu'il ne l'aurait jamais pensé, réponse, la dernière est apportée. Il lui avait bien dit de cesser de lui écrire...


Citation:
À Jorgen

Va te faire foutre.


Puis, derrière.

Citation:
À Jorgen

Ne parle pas au nom d'Archibald. Tu ne vois pas tout ce qu'il a sacrifié pour toi. Alors va te faire foutre. Définitivement.


Lettre suivante fut brûlée sans être lue. Ha quel bel évêque tu fais, Faust Nicolas de Montfort Toxandrie...

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L_aconit





- EMRIK -



Citation:
À Emrik

Emrik,

Jorgen et moi sommes brouillés , et je le crains fort, de façon définitive. Peu importe la version que tu auras, peu importe tes choix, si tu veux tout de même faire ce voyage avec Alphonse et moi tu es le bienvenu. Archibald ne laissera sans doute pas Jorgen seul à Périgueux. Fais moi le savoir , que je puisse m'organiser. Dans le cas contraire, je te dirais la date du départ, afin que nous puissions nous dire au revoir. Cette brouille était inévitable, il est mieux qu'elle survienne ici qu'au beau milieu de la mer ou dans un pays étranger.

Faust.



Citation:
De Emrik

Bonsoir Faust,

je te remercie pour ta missive et de me tenir au courant de la situation. pour ma part je me fais une joie de partager ce voyage et des moments avec vous, dans mon instinct sur le vif, je n'ai pas envie d'y renoncer. cependant je souhaiterais un peu discuter de ce voyage tous les trois. si ça te va.

je n'ai pas toujours été ce genre d'homme, mais j'aime à croire que maintenant quand je donne ma parole, je ne la reprends pas, aussi je ne te donne pas un oui définitif, comme nous avons encore quelques semaines devant nous.

nous aurons loisir à nous voir très bientôt

Emrik


Oui définitif avait finit par être donné. Voyage s'annonçait sous de nouvelles perspectives.

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L_aconit





- ARCHIBALD RAVIER -




Citation:
De Archibald ravier

Faust,
Cher Faust,

Je sui désolé.
Je n'y arive pas, moi non plu. Je sui soi un mauvai ami, soi un mauvai aman. Soi les deu, je ne sai pas.
Je n'auré pa du te dire sa. Même si je le pense. Parce que même si je le pense, je sai que s'est pas de ta faute. T'y es pour rien. Lui non plu. C'est juste une inconpatibilité entre vou, enfin je supose.
Et moi je sui au milieu.
Je sui désolé Faust.
J'auré pas du te dire sa.
Mai depui hier soir j'essaye de comprendre et je sui déchiré entre vou deux. Je pensé pa que sa pouré faire si mal. Fisiquement mal, je veu dire. Je croi que je comence a comprendre se que vou vivé au cotidien, chacun a votre maniere.
Cher Faust,
Tu es mon meilleur ami.
Tu es le seul au monde a savoir tou de moi.
Tu es le seul au monde a qui je n'est rien envi de caché.
Je ne peu pas abandoné Jörgen ici pour te suivre, même si ça me crève les tripe de devoir me séparé ossi lontemps de toi. Je sai que toi tu aura des gen pour veyé sur toi, et je sai que tu compren ma situation.
Cher Faust
Tu me manque déja, espece de petit con. Je pensé pas t'aimé autan.

Archi


Une semaine plus tard...

Citation:

Moi aussi je t'aime, Archibald. Bien plus que tu n'oseras jamais l'imaginer.

Faust.

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