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[RP] Correspondance privée d'un jeune... Quoi déjà?

L_aconit





- ORICLE -


Citation:

Faust,

je prepare vos affaire et je me suis rapproché du groupe. Nous embarquons ce soir. Je prends note de détruire tout lettre de Diego.
Desirez vous en parler ?

Oricle


Citation:

À Oricle

Diego n'existe plus dans l'espace que je me suis créé sur le bateau. Diego à parlé à tort de ce qu'il suppose sans aucune preuve et a craché sur ma réputation . Je t'interdis de lui parler si tu le croises.

Oricle, fais moi à manger...



Citation:

De Oricle

A vos ordres, je vous prépare vos oreillettes pour le dessert !

_________________


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L_aconit




- LALLIE -


Citation:
De Lallie_ap_maelweg de Kermorial, Grande Duchesse de Bretagne

Nicolas,

Avez-vous embarqué ? J'aimerai vous parler avant votre départ.

L.


Citation:

À Lallie_ap_maelweg

J'ai embarqué, je ne descendrai plus à terre. Je n'ai pas envie de mourir de honte ou d'être abordé par la rumeur . Casas n'aurait jamais dû. Ne prenez pas à votre charge ses erreurs.

Nicolas


Citation:
De Lallie_ap_maelweg de Kermorial, Grande Duchesse de Bretagne


Quelle rumeur Nicolas ?
Croyez-vous donc que je vais colporter ceci ? Je n'ai pas eu besoin de Casas pour deviner ce qui vous lie à Alphonse et pour autant m'avez-vous jamais entendu le clamer haut et fort ?

Quelle honte ? Vous ai-je jamais jugé ? Si j'avais eu à le faire, vous n'auriez pas franchi le pas de ma porte.

Cette confidence il me l'a faite parce que nous nous sommes livrés dans un moment où nous avions besoin de parler à quelqu'un, parce qu'il a comprit que j'étais au courant comme j'ai su qu'il savait aussi sans avoir besoin de me le dire. Nous n'avons jamais pensé à mal, ni de son côté, ni du mien. Vous aurait-on mis en danger ? Jamais. J'ai trop d'affection pour vous deux, et lui aussi pour se risquer à parler ouvertement de vos situations respectives. Cette seule et unique fois, c'est parce que nous étions en confiance.

Dès lors je ne peux que me sentir responsable, j'ai cru qu'Alphonse savait que j'étais au courant. J'ai parlé sans détour pour arranger une situation que je n'ai fais qu'empirer. Et c'est ma faute quoi que vous en pensiez, j'ai été d'une maladresse innommable et vous voilà sur le départ, un départ précipité. Casas m'a renvoyé au diable, et j'ai sur les épaules le poids de la culpabilité.

Je ne vous demande pas de m'absoudre, mais de croire qu'il n'y a jamais eu là d'intention de nuisance, de ma part ou de la sienne. Vous pouvez partir sans crainte.

L.



Citation:
À Lallie_ap_maelweg

Je n'ai rien contre vous. Je ressens une haine immense contre celui qui m'accuse de parler dans son dos sans d'ailleurs me signifier en quelles proportions et suppose auprès d'autrui d'avec qui partage mon lit . Qu'il l'ait fait à vous ou à d'autre n'apaise et ne diminue en rien son geste . Diego rejoint les décapités qui ont cru que ma gentillesse leur permettait de dépasser les limites du respect . Jorgen et son doigt levé trop haut, Dana qui m'a arraché mon filleul sans raison et lui qui au nom d'un droit mystérieux met ma vie et celle d'Alphonse en danger . La pie qui chante le fait dans tout le bois ! Et vous savez que cela n'a rien d'anodin .
Diego à arraché à notre ventre un secret qui nous appartient, je ne le lui pardonnerai jamais . J'espère qu'Alphonse l'a blessé, car s'il ne l'a pas fait je ne passerai pas mon tour, d'une manière ou d'une autre .

F.


Citation:
De Lallie_ap_maelweg de Kermorial, Grande Duchesse de Bretagne

Puissent Esus et Lir veillez sur votre voyage.

L.


Citation:
À Lallie_ap_maelweg

Ah, merci Lallie... Mais vous savez? Le chef de port retient mon bateau prisonnier... Labienus et Razmataz cherchent une solution pour en changer.

Je crois que nous sommes coincés...

J'appelle cela un départ raté et plus que raté.


Citation:
De Lallie_ap_maelweg de Kermorial, Grande Duchesse de Bretagne

Vous aurez donc tout à fait le temps de dîner avec nous.

Oui...vous voyez comme je suis horriblement insistante et butée.

L.



Citation:
À Lallie_ap_maelweg

* gronchonne *

Mhh.. Mhhh... Oui. Bien sûr. Tout mon temps, c'est certain. J'apporte les oreillettes...


Nicolas.

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L_aconit





- ARCHIBALD RAVIER -



Citation:
De Archibald_ravier de là.

Faust,
qu'est-ce qu'on doi prendre pour un mal de crane odieu, du genre a te faire dégueulé alor que c'es pa une gueule de boi (promi je te dérangeré pa pour sa). Deux jour que il ya que rester dan le noir a chouiné a fair et j'en ai un peu mare, c'es la deuzième foi que sa m'arive depui la fete de l'hiver. Sa pace en deux jour, enfin le premier cou, la sa dure un peu plus meme si je suporte enfin la lumière (enfin que cele des lampes le soir en fete), mais j'peux rien avalé et je suporte toujour pa le brui.
S'es bassemen égoiste se soir main putin tu me manque mon vieu.

J'espere que vou, vou alé bien.
A tu déja essayé votre navire ?
A biento

Archi.


Citation:

À Archibald_ravier

C'est quoi la fête de l'hiver Archi ?


Citation:

De Archibald_ravier


L'empoisonemen.
Désolé pour ier. Sa va mieu.


Citation:


Oh.

La fête de l'hiver... Oui. Pour le mal de crâne, de l'huile essentielle de menthe à respirer, du calme loin du bruit et de la lumière. Des compresses chaudes sur le front. Mais le mal dont tu me parle est chronique, il faudra que tu notes chaque fois qu'il apparaît pour que nous en trouvions les déclencheurs...

Si l'on va bien? On essaye... Si l'on prend en considération qu'Alphonse et Lallie m'ont annoncé que "Diego savait pour nous, et les autres "... Comment, je te le demande, tu connais notre discrétion légendaire... Qui sont "les autres", mystère. Il n'a rien trouvé de mieux que de confier son illumination à Lallie... Ce qui a mis en rage Alphonse.. J'ai préféré les laisser régler leur différend avec les poings - enfin je présume - , pour ma part je suis allé passer mes nerfs sur vélin et dormir sur le bateau . Qui est bloqué au port. Toujours pas réparé, et en cale sèche donc inaccessible. Car le chef de port a disparu. Je ne peux même pas prendre le large loin de cet amas putride de mots dits ou suggérés. Voilà voilà. A part cela, nous allons bien. Et toi?


Citation:

Je
Faust
J'ai pas les mot.
Mai je vai les trouvé vite. Et j'écriré.
A vite.

Archi

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L_aconit





- AURORE VICTORINE -


Citation:

    Chère Aurore,

    voilà qu'en passant la frontière de Breizh je me rappelle à vous. Plus d'une semaine déjà que je vous ai confié la clef de la Pépinière Saint Front réchappée des flammes. Miraculé joyau de mon Trésor. Si j'ai eu des larmes à la Saint Noel, j'ai constaté que solidaire, ma pépinière avait transpiré d'avoir eu chaud. Qu'en est-il aujourd'hui de mes tendres rescapés verts? Des mes jeunes saules, de mes hêtres, de mes pots protégés du gel et de mes plantes si généreuses aux carrés de simples? Aurore, je crois vous confier un secret, faites en bon usage à vos soins quotidiens, à vos arrosages pensifs et à vous tailles affûtées. Je crois que les plantes sont des êtres à part entière, et qu'on ne leur a ôté aucun sens dont nous pauvres hères ne sommes dotés. Je crois en leur douleur, en leurs joies et leurs frayeurs. Et si j'en crois mes observations , j'ai la certitude qu'à Saint Front, mes plantes ont avec moi bien souffert de concert...

    Prenez soin d'elle comme vous le feriez de vous.

    A mon retour, j'aurai lecture à vos donner.

    Faust Nicolas Montfort Toxandrie,
    votre Aconit.





Citation:

Cher Faust,

Vos plantes reprennent vigueur et force à mesure que les jours passent. J'ose imaginer que ceci est dû aux soins que je leur prodigue quotidiennement. Elles en ont eu grand besoin. La chaleur de l'incendie de Saint Front aurait pu leur être fatale. Mais elles sont toujours là, fortes et fières, reprenant vie malgré cet incident. Malgré le froid de l'hiver bien installé désormais. Soyez rassuré, vous récupérerez une magnifique pépinière à votre retour.

A coté de cela, mes biens limougeauds ont été vendus et quelques personnes se sont occupées de tout me ramener à Périgueux. Il ne me reste plus qu'à faire ma demande auprès de la Comtesse et la prochaine fois que l'on se verra, je serais périgourdine.

Comment se passe votre voyage ? Reprenez vous goût à la vie ?

Profitez bien et saluez les personnes qui vous accompagnent.

Aurore Victorine Aubert-Ponthieu

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L_aconit





- ARCHIBALD RAVIER -



Citation:
Oui, Casas a raconté ses doutes, nous mettant Alphonse et moi face au bucher. Avec le recul, je le trouve malhônete . Il m'a reproché par deux fois de "parler dans son dos" sans jamais justifier de quoi il en retournait exactement... Crois moi que si j'ai parlé, ce n'était qu'avec d'autres, sans me cacher, et je n'ai rien dit d'insulant. Tout le monde en est témoin. Peut être en a-t-il déduis des choses en écoutant aux portes ou en écoutant le son de cloche d'autres personnes, jamais il n'est venu me parler... S'il avait vraiment eu quelque chose à me reprocher, il l'aurait fait clairement. L'on nous reproche d'être très clanique, à juste titre. Nous ne nous en cachons pas. Tu le sais bien. Combien de fois avons nous plaisanté sur le fait que nous n'aimons qu'être entre nous? C'est assumé...

Suite à cela, j'ai appris que lui, parcontre, avait parlé. Qu'il "savait pour nous", comme je te l'ai dit. Et pour les autres. Les autres, je ne vois pas qui. On pourra justifier un "besoin de se confier" tant que l'on veut, l'on ne peut nier que Casas n'est pas idiot et qu'il prenait la mesure de la gravité de sa confession... Je te laisse imaginer ma reaction. Venir me reprocher quelque chose de nébuleux et faire pire dans mon dos? J'ai joué avec ses propres armes. J'ai écrit à Lénu qu'il couchait avec quelqu'un d'autre, ici en bretagne. Cela m'a été d'un grand soulagement. Je crois que c'est la première fois que je fais une chose pareille, je crois que je change, et que je me libère de toute cette culpabilité toujours offerte aux intêrets des autres. Il a joué avec nos vies. J'ai fait strictement la même chose que lui. Présumé sans avoir vu et l'avoir raconté. Maintenant, l'on m'a dit ce matin qu'il tenterait peut être de se venger, et que ce n'était pas le meilleur moyen pour obtenir son silence.
Son silence?
Qu'on se le dise. Je n'ai pas à acheter le silence de Casas. Pour la simple et bonne raison que Casas n'a rien vu, et qu'il a fauté le premier. Je n'ai fait que répondre avec les mêmes armes, nous sommes quittes. S'il prépare une vengeance, je préviendrai tous mes amis, et tu sais combien je suis entouré. Casas finira la mâchoire brisée dans un caniveau. Alphonse et moi sommes tombés d'accord sur l'idée de ne plus jamais parler de lui. Alphonse s'est même juré de le tuer s'il le recroise. Moi, je serai plus nuancé. Je ne me salirai pas les mains moi-même. Et de toutes façons, en arriverons nous là sachant que nous préférons l'oublier? Les jours passent et Diégo s'efface, devient quantité négligeable, un caillou dans notre botte rencontré en cours de route. Cela aurait pu se passer autrement. Je l'appréciais vraiment. Avant.

Nous avons enfin commencé les travaux, quel soulagement. Travailler tous ensemble sur notre navire nous donne enfin les prémices de ce voyage tant attendu . Là, nous y sommes vraiment. Alphonse et Emrik sont au chantier, je les épie de là où je suis en t'écrivant... Le spectacle est plaisant... Moi, j'amménage les cabines. Histoire de fermer l'oeil la nuit. Alphonse veut un enfant.. Ce voyage a été l'occasion de parler de nos envies, et d'éprouver nos liens. Je peux dire avec certitude qu'ils sont plus forts que jamais. Et que ce matin, en me levant, je me suis senti vraiment Heureux, pour la première fois depuis le sinsitre.

Voilà Archi, tu sais tout , et dans le détail.


Citation:

Faust,

Je t'avai promi de répondre vite et voila que je traine, plus encore que pour répondre a Alphonse. C'est que je ne sai pas quoi dire.
Je sui horifié par se que Casas a fait.
Et tellement heureux de te savoir heureux.
Je n'ai jamai croisé la Lénu de Casas, mais ele a l'air sacrément dangereuse si rien que lui anoncer une coucheri peu menacer de mort son aman. Tan mieu.
Nou some rentré a Périgueux pour quelques jours. Le temps de vendre deux ou trois trucs et de repartir vers la Bourgogne. Je coné pa du tou, j'espere que sa sera patro froid, car nou voyagons avec Fy qui es quand meme tre petite.
J'espere que la mer es pas trop movaise, j'ai croisé Ansoald et il avai l'air de dire que en Bretagne s'est parfoi dangereux. Mais bon, il fau bien prendre la mer un jour.
Je passe mes journé à lire mai je désespère de trouvé des cours régulié en navigation, s'est tré compliqué, je ne sui pas sertain d'ateindre un nivau d'expert assé vite. Je fé tou mon possible.

J'avoue que je pren ossi mon tem parce que lire s'est dificile.
Et parce que nou ossi, nou alon mieu depui que nou voyagons. Surtout depui quelque jour en fete. On touche du doit la sérénité et la stabilité, sa fai du bien parfoi de se reposer dans une relation confortable.
Jörgen ossi veut un bébé. Quelle drole d'idé ! Comme si l'un de nou pouvé se faire poussé une matrice et enfanté. Sincèremen moi j'en seré pa capable, je sui pa aussi fort que le son les fammes. Enfin bon.
Tu vas lui faire son bébé ?

J'espère que se courié vou trouvera. Vou ete ou ?

A bientot

Archi


Citation:

Archibald, il n'y a pas grand chose à en dire. Ne t'en fais pas. Attention, je crois qu'il y a un malentendu, je ne dis pas que Lénu peut tuer Casas, je dis que s'il a joué avec nos vies, j'ai voulu faire de même. Lénu m'a l'air d'être une gentille fille, d'ailleurs, je la soupçonne plus valeureuse que cela. Baste, assez parlé de tout cela, le sujet est dejà tombé en poussière par ici mon Archi, car sais tu...? Nous prenons la mer ce soir même ! Les travaux sont ENFIN terminés, après pléthores de contretemps . Je crois que je les ai tellement harcelés au port qu'ils ont fini plus tôt même qu'annoncé.

Ansoald m'a écrit une lettre affreuse, à laquelle je ne vois aucune réponse constructive à donner... C'est cruel. Il sait que je suis trop loin pour lui tendre la main, et au fond, il me connait assez pour savoir que cela ne me laisse pas indifférent. Ansoald a place particulière à mon coeur, tu le sais. Mais je me demande ce qui nous lie encore, sinon ces éternels tiraillements. Lallie a dit une phase très juste. Ansoald ne nous a pas attendus pour être malheureux.

En parlant de Lallie et des siens, J'ai demandé à Lallie d'être ma mère, de coeur s'entend. Elle m'a incité à prendre le temps d'y réfléchir, et a finalement accepté face à ma détermination. Elle m'a offert une chevalière d'or telle celles qu'elle n'offre qu'à ses fils. Je ne pensais pas avoir enfin une mère à l'aube de mes vingt ans, mais vois comme je suis un fils bienveillant, je lui évite les langes, les questions gênantes et la crise d'adolescence... Si cette idée te surprend, c'est que tu ne sais pas tout de moi, mais en cela c'est bien rassurant, cela veut dire que nous avons encore devant nous de longues heures pour apprendre l'un de l'autre. Lallie a été d'une extrême bienveillance envers nous en bretagne ainsi que Kasia et son amie Anabelle. Kasia m'a rendu d'important services marchands ces derniers temps, et je lui en suis extrêmement reconnaissant. Je fuis moins ces présences féminines et j'essaie de ne pas me retrancher systématiquement dans mes livres. Je crois que je suis un homme de compagnie en puissance.

Pour la navigation, je maitrise la navigation de base, l'ingéniérie navale basique et l'astronomie, et je commence la navigation avancée. Si cela peut te donner une idée de nos niveaux respectifs. Et avec tout cela, je vogue très bien. Alors si ce n'est pas vite, ce n'est pas grave. Pour ma part étudier en Bretagne avec tous les ennuis du bateau a été extrêmement difficile, j'ai raté des cours, en plus leur université est assez mal fichue, je trouve. Il n'y a pas d'horaire fixe pour prendre cours, c'est un peu la loterie .

Nous quittons St Brieuc, enfin. Si c'est la dernière lettre que nous nous écrivons avant le printemps, sache que je ne t'oublie pas.

A bientôt Archibald, prend soin de toi.

Faust


Citation:

Archibald,

nous quittons Vannes ce soir, j'ai eu une maladie de l'oreille des plus carabinées ces derniers temps, je ne te raconte pas... Que te dire de nouveau, ici nous avons fait rapatrier Antoine, le fils d'Alphonse directement d'anjou. Il est installé dans sa cabine sur le bateau, il semble être heureux de jouer les capitaines quand je prends la barre. C'est un brave petit; et dieu ce qu'il ressemble à son père...

A vannes, j'ai fait un peu de commerce, de quoi ramener des faucons, onze précisément, j'espère en vendre quelques uns en route car ils me coutent cher en entretien, pas moins de 500 poussins sont dans la cale, ainsi que les trois poules d'Oricle, je ne te raconte pas l'odeur et le bruit... Oricle a raté le départ, c'est donc moi qui me les coltine. Ah, quelle guigne, j'ai peur des faucons en vérité, je me soigne par le mal... En plus ceux là viennent directement des volières grand ducales, en perdre un serait vraiment une tuile. Je dois aller en vendre à Bordeaux, le valet nous retrouvera là bas ( j'espère ), c'est la consigne que je lui ai donné.

J'ai eu vent de tes maux de tête persistants. Alors je vais jouer ma dernière carte. Je t'ai trouvé une potion puissante, elle ensuque je préfère te prévenir, il te faudra donc la prendre le soir. Ne me demande pas ce qu'il y a dedans, tu prendrais peur, mais fais-moi confiance, c'est à base de pierres précieuses broyées, ça se fait en medecine et plus les pierres sont chères plus le remède est efficace... Un peu comme ces fèves que l'on s'arrache en ce moment. En parlant de fève, je recherche une fève blanche et pure comme un diamant, si jamais tu en trouves une.. Bref, prends ta potion tous les soirs, jusqu'à épuisement de la fiole, une gorgée pas plus...

Pour répondre à ta question, l'enfant, ma foi je commence à me dire que je serai heureux d'avoir quelques formules magiques pour l'offrir à Alphonse, mais comme tu le sais bien, il faudra une fille, et moi et les filles... Peut-être allons nous offrir de l'argent à une fille dans le besoin, contre son ventre. Le reste, le temps le dira.

Lallie m'a proposé d'officialiser l'adoption que j'avais formulée, j'ai préféré rester dans mon besoin initial, préférant m'en tenir à un lien plus sentimental, et puis Lallie a insisté sur le fait que cela changerait tout avec Dana... S'il n'y a plus rien entre nous, je persiste à me dire que cela lui ferait du mal, et cette idée m'est malgré tout insuportable. Même si je lui en veux et lui en voudrais toujours, je ne suis pas capable de la blesser, pire, j'ai bien peur que cela finisse par l'achever, alors même si ce n'est pas le cas et que je donne à tout cela trop d'importance, à ce que je représente encore pour elle, c'est un risque que je ne prendrai pas...

J'espère que tout va bien chez toi, je pense à toi. Ecris à Bordeaux pour la lettre retour.

Faust .

- Joins à la missive, une fiole noire -


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L_aconit




- LALLIE -


Citation:
Lallie,

je sais que vous devez ce jour rendre des décisions, à mon tour donc de rendre les miennes. J'ai beaucoup réfléchi à ce que vous m'avez dit. Vous avez la mise en garde éclairée, et de tous les arguments, étrangement, ce n'est pas celui d'abandonner mon nom qui m'a fait le plus hésiter, ni même ces histoires d'héritages, mais vous vous en doutez dejà... Dana. Dana me fait , au delà d'hésiter, garder mes distances avec l'officialité, garder avec vous le lien que je voulais, officieux mais tendre, le lien qui ne s'explique ni ne s'encombre de papiers, de reconnaissances ; ma reconnaissance vous est acquise et ce jusqu'à ma mort. Une allégeance réelle, une de celle que je remet entre les mains de la nature; Lallie votre chevalière au doigt, je suis plus lié que je ne le serais jamais à aucune femme sans doute. Délaissons les démarches, je veux garder Dana quelque part, dans un "peut-être" qui me console encore parfois de lui en vouloir tant, dans un " certainement " qui m'absoud de tous mes regrets et remords. Si je n'escompte pas lui pardonner, si j'escompte assumer malgré tout ce rôle de frère sévère dont elle m'a affublé parce que je ne sais la tolérer telle qu'elle est, parce qu'elle m'a arraché le premier enfant de trop, je l'aime. Et je ne saurais la blesser davantage.

Je vous envoie ces boucles de nacre, pour vous évader à écouter le son de la mer qui me transporte à votre oreille, les coquillages sont peut-être de trop candides présents pour une femme qui possède dejà tout matériellement, mais l'oreille dit-on, est le meilleur chemin pour arriver au coeur.

Ne m'oubliez pas, même par delà les mers.

Votre fils d'ailleurs.

Faust Nicolas

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L_aconit





- ANSOALD -

Citation:

De Ansoald

Loin

Te voilà si loin que tu ne réponds plus. Certes, les manoeuvres en Bretagne doivent te prendre un temps considérable. Affronter ces tempêtes en pleine saison hivernale est une idée incroyablement stupide. Je ne cesse de songer à ces récifs qui effleurent de l'écume, aux tourbillons qui attirent les imprudents dans les gueules des monstres marins. Toi qui a déchaîné la colère des Cieux, est-ce que tu réfléchis au moins à ce sinistre présage de l'incendie de Saint-Front. Non, je ne suis pas une mégère supersitisieuse, ou un vieil hibou pincé par des colifichets. Je suis simplement sans nouvelles d'un ami et mon dernier souvenir de lui est sa mine désapprobatrice.

Ansoald


Citation:
À Ansoald

Je viens tout juste de retrouver la terre.

Récupérer le navire a été un enfer, que seule la longue traversée à contrevent a su apaiser de son interminable platitude... Oui, j'ai été stupide. Mais il fallait m'en aller.

Tu es cruel, voleur. Oh oui, tu l'es autant que je suis orgueilleux. Mais tu le sais. Tu sais combien il est pénible pour moi de lire l'ombre de ta chute, sans pouvoir y tendre ma main, du si loin que je suis. Tu sais que l'impuissance amoindrit n'importe quel homme...

Je veux oublier Saint Front. Je veux que Saint Front n'ait jamais existé. Mais ce serait facile. C'est bien ce que tu veux dire? Je ne veux pas réfléchir. Si la mer m'engloutit, j'aurais bien vécu. Sans écouter les présages qui me ramènent toujours à l'anomalie que je représente parmi mes semblables.
Comprendras-tu que mes silences sont des mots, mes désapprobations des inquiétudes, tes cruautés de brûlants souvenirs?
Est-ce bien vrai que tu n'as pas attendu que nous apparaissions ou disparaissions tous dans ta vie pour être malheureux? Dis-me le, s'il subsiste quoi que ce soit. Apaise-moi.
Qu'est-il advenu de toi, celui d'avant?


Une anomalie sur la course galopante de ta vie,
à laquelle tu ne réponds pas quand elle est occupée,
qui ne te répond pas quand elle occupe la sienne,
du mieux possible.


Dieu qu'elle est banale, la petite carte postale qui fait du mal.

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L_aconit




- PERCEVAL AELIS -


Citation:
À Perceval Aelis


Perceval. Nous quittons la Bretagne. Je laisse derrière moi une femme que j'affectionne un peu plus chaque année. Une rousse, comme vous, à qui j'ai demandé d'être ma mère. C'est original me direz-vous... Que l'on puisse choisir sa mère. Mais peut-on mieux lorsque l'on a pas de parents et que c'est en la perte du dernier que l'on a réalisé à quel point l'on en a manqué? Des parents... C'est presque un idéal. Deux personnes qui s'aiment, et qui donnent la vie. J'ai besoin d'avoir quelqu'un à admirer en ce sens. Je n'ai pas connu ma mère et mon Père, oh mon père... Vous le savez bien. Je n'ai pas eu le temps de savoir s'il m'admirait ou avait honte de moi qu'il n'était dejà plus là. J'ai encore votre caillou dans le coeur, il m'a bien aidé.

Les réparations du bateau faites, nous avons navigué jusqu'au sud de Breizh , où j'ai commercé quelques jours. Lors du voyage, j'ai été malade, d'un mal qui fait pleurer la nuit, japper comme un chien, un mal qui dévorait mes oreilles et parfois, parfois me laissait un peu de répit. Exsangue. Un mal causé par le vent dans les esgourdes, sifflant trop longtemps , le jour et la nuit. Un mal de marin, sans doute. Alphonse s'est occupé de moi et m'a remplacé souvent à la barre. Que ferais-je sans lui?

A Vannes, nous avons récupéré son fils, Antoine, qu'une escorte accompagnait. Depuis la mort de sa mère, l'enfant est sous bonne garde mais Alphonse en est extrêmement malheureux. J'imagine que tous les pères sont ainsi. Partagés entre leurs devoirs et leurs rêves. Déchiré entre les deux, parfois. Qu'en sais-je? Si je connais les enfants, je ne connais pas les Pères. Comment le pourrais-je? Le mien était absent, taiseux et m'a laissé encore si plein de questions et d'inachevé. J'aimerais savoir. Ce que cela fait. Je me contente de les observer en silence. De chercher le moment exact où ce que dit Antoine perce le coeur de son géniteur. Exacerbe un sourire. Eclot une pensée que je devine, ou que j'ignore...

Nous avons repris la mer, mon valet a raté le départ, il nous rejoindra plus loin. Je suis gêné de cette absence, non pas qu'Oricle me manque encore, mais il devait s'occuper des onze faucons de la volière Grand Ducale de Bretagne que j'ai acheté pour les vendre... Le Chat à la Fenêtre ressemble à une arche incroyable, où se côtoient les hommes, les enfants, les animaux et même, même une femme... Ne manque que vous. Je vous imagine dans le décor imaginaire d'Arlon. Je sais que l'époux de Lallie est parmi vous. Camille. Étrangement, j'ai l'impression par lui d'y être un peu.

Prenez soin de vous.

Ecrivez moi à Bordeaux.

Faust.

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L_aconit





- ARCHIBALD RAVIER -



Citation:
De Archibald_ravier

Faust,

Merci pour ton produi. Sa me fou un peu la frousse se que tu di, j'ai pa encore comencé a le prendre en vré et Jörgen me met la misere pour que je le face. Pour l'instan j'ai plu mal et je pense pas que sa reviendra, et pui Jörgen a paniqué et écri a Alphonse mai tu sai comen il est, s'était juste une migraine hin s'es pas rigolo mai sa passe et genre lui il a cru que j'alai mourir si sa se trouve...
Bref, en tou ca j'ai tardé a te répondre parce que ben j'ai pa tro gran chose a dire en fait, on se balade ici ou la, on va alé a Dijon la, et ensuite je sai pa. On a rencontré une fille, une servante qui cherche une place, et Jörgen a rien trouvé de mieux que lui proposer de voyagé avec nou...

Tu parlé d'Ansoald dans ton avan dernière letre, je l'ai croisé à Périgueux, et il semblé un peu a coté de ses pompe, en prometan a qui mieu mieu qu'il alé changé.
Bon, il se tape ta soeur seci di, et il on l'air de s'en porté mieu tou les deu alor j'avoue j'ai rien a dire, mai il pouré avoir la délicatesse de pas avoir l'air amoureu, s'est ridicule. Ele semble alé mieu ta soeur d'ayeur puisque tu en parle et je pense pas que sa soit grace a Ansoald mai va savoir. En tou cas ele m'a di qu'ele avait plu envie de mourir. Alor pour l'adoption par Lallie je sai pa, s'est compliqué votre famille a vou, le mieu sa seré que tu en parle avec ele. Tu lui en veu et ele t'en veu, dans ses cas la en général on apporte une bricole et on dit "je suis désolé" et l'autre di "non s'est moi" et après ça chiale de partou et sa va mieu.

Pourquoi tu a peur des faucon ? S'est de baux oisaux je trouve moi, et de bon chasseur. Enfin sela dit je seré peutetre pa tré rassuré si je devé les nourir moi meme avec des poussin mor.

Come tu me l'a di j'envoi se message a Bordeau, envoi le tien ver Dijon j'y seré sou hui jour a peu prs et on y restera le temp d'y croisé Opaline normalemen.

Archi.


Citation:

À Archibald ravier

Merci Archibald. Merci de m'avoir fait ouvrir les yeux. Je crois que j'étais le seul à les avoir fermés.

F.

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L_aconit





- ANSOALD -

Citation:
À Ansoald



Tu baises ma soeur...

Et moi qui m'inquiète pour toi, quel idiot je suis. Mais quel idiot fini...

Tu m'auras achevé en beauté.

F.

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L_aconit





- ARCHIBALD RAVIER -


Citation:

À Archibald ravier

Archibald, ramène tes miches à Orléans, débrouille-toi, je veux t'offrir en surprise à Alphonse. Pas un mot à quiconque qui pourrait le prévenir !

Faust.


Citation:
De Archibald ravier

Faust,
Nous feson route pour dijon a partir de se soir. Nou pouvon alé a Orlean par la suite. Nou seron cinq et dans les cinq il y a Jörgen. Sa ira quan meme ?

Archi

Citation:
À Archibald ravier

Je n'ai pas envie de voir Jorgen. Oublie cette histoire de retrouvailles à Orléans. C'était Idiot. Je ne suis pas prêt à revoir sa face.

Faust.

Citation:

De Archibald ravier

Faust,

Nou alon a Orléans pour une vente. Rien ne t'oblije a y voir Jorgen et peutetre que nou ne nou croiseron pa, mai Orléans est notre destination de toute fasson.
Et pui tu me manque, et Alphonse ossi.

A biento.
Archi.



Citation:
À Archibald ravier

Archibald...

Tu me manques tant.

Tu es le meilleur ami que je n'aurais jamais.

F.

Citation:

De Archibald ravier


La réssiproque es vrai.
Tu me rend meilleur.
S'est long, un mois.

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- PERCEVAL AELIS -


Citation:
À Perceval aelis

Perceval, nous arrivons à Bordeaux, ce n'est pas une ville que j’affectionne mais elle est stratégiquement placée pour y faire commerce. J'espère ne pas y avoir trop de difficultés avec le chef de port, il faut dire que lors de nos précédents haltes, j'ai développé une phobie du chef de port absent ou endormi, voir même disparu. Une malédiction qui a jalonné notre voyage en Bretagne.

Le fils d'Alphonse s'est bien adapté à la vie à bord, il y a fait son nid d'un hamac, son destrier de Désiré et n'a cessé de poser des questions sur les vents et les manœuvres. De vents nous avons été servis, une tempête à éclaté lorsque nous étions au large de la Rochelle, une de celles qui vous font prier même si vous n'avez plus la foi, croyez-moi... Nous sommes sains et saufs après avoir essuyé notre première rencontre avec les éléments , et cela me pousse à savourer les moindres détails de la vie . L'odeur saline. Les filets aux épars poissons. Les longues veilles sur le pont à scruter l'horizon. Il est étrange de constater que les bruits de la ville qui nous excèdent lorsque l'on y est nous manquent tant quand l'Océan engloutit toute trace humaine autour de nous...

Vous verriez mes mains, sèches et dures, sans doute que vous ne les reconnaîtriez pas. Voilà pour ma part, celle du journal de bord que vous avez accepté d'être. Cette lettre arrivera, peut être, peut être pas. Qu'importe. Mes pensées elles, vous trouveront toujours.

Parlez-moi de cette personne qui vous chavire tant, maintenant que je suis à terre, je peux tout entendre. Qui est-il? Comment s'appelle-t-il? Qu'est-ce qui le rend différent au point que vous vous y intéressiez ... Parlez moi de ce coeur que je ne connais guère, finalement, que par de nébuleuses approximations.

Faust Nicolas.

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- ANSOALD -

Citation:
De Ansoald

Nicolas,

Sitôt les vents du large cessent de gonfler ta poitrine que tu t'empoisonnes au souffle mauvais des rumeurs. A ces voix malveillantes, ennuyées par leur vie monotone, il suffit de constater une certaine proximité pour qu'elles enflamment de concert les brandons de la médisance. Certes, ta soeur, que tu as banni de ton existence pour des raisons obscures, a été mordue à la nuque par un déséquilibré...Et ce fou, c'est moi.
Je ne savais à l'époque quel lien de famille vous unissait. Je l'ai retrouvée, bien plus tard, à Périgueux. Je ne nie pas l'attirance renouvelée qu'elle a exercée sur moi. Les velléités de mon caractère, accordé au désordre du sien, ont produit des effets indésirables. J'étais en proie à une agitation extrême. Il s'en fallu de peu que je commette, à tes yeux, l'irréparable. Et cela d'autant plus que les liens de la famille sont, à mes yeux, désacralisés. Hélas, je n'avais pas davantage de morale qu'une bête sauvage.
Ce qui nous a sauvé, Nicolas, est qu'à cette agitation, aussi courte qu'un feu de paille, a succédé un profond abattement. Je n'avais plus goût à rien. J'étais enfermé dans une cage en verre. Tu sais ce qu'il en est. Tu as subi à une époque les effets de ma mélancolie, comment, avec la volonté affichée de te blesser, je t'avais avoué mon infidélité. Nous nous sommes bien punis pour cela, oh oui....Aujourd'hui encore, les lignes que je trace à ton intention sont des fils de barbelés.
Mais, pour ce qui est de ta soeur, nous n'avons rien fait. Rien que tu puisses me reprocher. Je fus impuissant comme jamais je ne l'ai été. Et je suis heureux, paradoxalement, de pouvoir te l'affirmer par cette lettre.

Ansoald

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- OPALE -



Citation:
De Opaline. de Verdille


*Glisse du vélin un petit chat blanc tacheté de noir tricoté comme à son habitude.*
Faust,

J’ai appris que vous aviez quitté la Bretagne a bord du Chat à la fenêtre ? Après l’explication d’Alphonse sur le nom j’aime beaucoup l’idée. C’est original et si évident en même temps.
Que ressentez-vous à bord de votre bateau ? Est-ce aussi libérateur ? Aussi Jouissif d’affronter les flots a perte de vue ? Ou est-ce effrayant ?
J’imagine que vous avez le pied marin tout comme Alphonse. Je vous le souhaite en tout cas sinon le voyage ne sera guère agréable pour vous.
Vous croyez que je pourrais visiter votre bateau un jour ?

J’espère que le petit chat que je vous ai fait vous plaira autant sinon plus que celui offert à Alphonse. Excusez-moi pour le temps de délai. Autant Alphonse me fait penser à un chat gris tout en nuance. Autant, pour moi, vous êtes d’un blanc lumineux mais pas sans tâches. Car tout être humain n’est ni tout blanc ni tout noir n’est-ce pas ?

Vous voyagez sur les eaux et moi sur terre. J’ai repris mon habitude de partir en vadrouille en groupe ou seule. A ce jour je suis à Tarbes avec mon frère et deux amis pour rendre visite à la demoiselle dont mon frère est amoureux. Mon cœur de sœur est partagé entre un sentiment d’égoïsme à vouloir le garder pour moi encore un peu et l’espoir qu’il ne sera pas déçu et lui souhaiter que du bonheur. Du coup j’appréhende de la rencontrer et en même je suis vraiment curieuse de la connaitre.

Sinon je fais chaque marché de chaque ville pour satisfaire ma frivolité et me trouver une jolie tenue matinale ou à défaut finir ma petite collection de fève trouvée dans les galettes dont je me régale dès que je peux. Comme vous voyez, toujours aussi gourmande.

Voilà J’espère que je ne vous ai pas ennuyé avec mes petites histoires personnelles et je vous souhaite en forme et heureux.
Prenez soin de vous Faust et ne jalousez pas Alphonse pour des babioles que je suis ravie de vous offrir à l’un et l’autre.

Que la mer vous soit clémente !
Mes amitiés

Opale



Citation:


Opale.

A bord de ce navire, je me sens libre. Je ne m'étais pas senti ainsi depuis le jour où j'ai quitté la bretagne pour la première fois. Depuis le jour où j'ai passé mon été sur les plages du Sud. Depuis tous ces moments où j'ai avancé sans regarder de trop derrière...
Voguer est libérateur, si l'on le fait à corps perdu. Si l'on brave la mer ou l'océan sans trembler devant notre destin. C'est fort. Jouissif. Effrayant. Mais évident . Oui, c'est évident. Je ne sais pas si j'ai le pied marin, mais j'ai les mains , ça... Oui. De belles cloques aux mains... Le voyage n'a pas été de tout repos jusqu'à Bordeaux. Tempêtes. Tempêtes diverses... Mais tant que mon navire ne sombrera pas, je ne sombrerai pas. Un jour , je vous le montrerai. Il est d'ailleurs autant à moi qu'à Alphonse, et à Archibald. S'il est né de mon rêve, un rêve vécu seul n'en est pas un.

Vos petites productions me plaisent. Je les collectionne , et les épingle dans ma cabine. Vous me voyez tâché. C'est sans doute vrai. J'espère que la compagne de votre frère vous a apporté la satisfaction que vous espériez. Quant à votre tenue matinale, elle est à bord du navire. Il faudra donc venir la chercher. Bordeaux ou Orléans. Prenez-la. Vous me paierez de votre prix lorsque vous le pourrez. Nous sommes tous deux Périgourdins après tout. C'est aux frontières que l'on est certain de se retrouver.

Prenez soin de vous.

Faust Nicolas.

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L_aconit





- ELIETTE MARJA -




Citation:


Nicolas,

    Me permettez-vous de vous nommer ainsi ? Il est vrai que nous nous connaissons peu, mais vous avez été mon mentor durant mon apprentissage à l’Hotel Dieu, et vous avez démontré d’une forte confiance en ma personne pour me confier comme vous l’avez fait l’évêché de Périgueux.

    J’ai besoin d’une oreille attentive et de lèvres sachant rester closes, mes pensées et mon imagination s’affolent ces derniers temps et je ne saurais trouver plus apte que vous pour lire ces quelques mots apposés sur ce vélin, ma confiance en tout cas vous est acquise, il semblerait que le Très Haut me pousse vers vous pour des raisons que j’ignore, j’espère que vous accepterez d’être mon conseiller, capable de conserver mes confidences sur mots et maux que j’aimerais partager, comme dans le secret de la confession.

    Sachez que je prépare les réparations de l’Eglise de Saint Front, je pensais mettre la ville à contribution, j’espère que les habitants répondront présents. Vous manquez au Périgord, Nicolas, les couloirs de l’évêché, bien vides, portent les fantômes de votre présence, j’espère que vous reviendrez nous visiter, je pourrais vous offrir à boire dans ce bureau qui fut le vôtre.


Que le Très Haut veille sur vous, où que vous soyez,





Citation:

Eliette,

nommez moi par mon prénom si cela vous sied, je ne me formalise pas, je ne suis plus ni votre professeur, vous êtes un médecin de renom, (n'avez vous pas accouché cette sublime petite Juliette ? ) ni plus l'évêque du Périgord puisque je vous ai cédé cette place, et que je ne la brigue plus.

D'oreille attentive je suis pourvu, vous le savez, vous m'avez connu plus religieux que je ne le suis encore. De lèvres sachant rester closes, je suis pourvu aussi, si tant est que la vie de personne n'est en danger, je n'ai jamais ouvert mon bec à tort et à travers. Si vous m'estimez apte à recevoir votre confiance et que vous mandez mes conseils, je saurais faire de mon possible. Je n'irais cependant pas au delà.

Je ne suis pas certain de trouver un jour la force de revenir à l'évéché, ni à Saint Front. Si je me suis retiré de cette vie là, vous en connaissez les raisons. Elles sont je le crois indélébiles.

Ecrivez à Bordeaux .

Faust Nicolas Montfort Toxandrie .

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