[RP] Par un soir d'orage

Nuit claire et étoilé.... ça manque de mélodrame... Ha! Un nuage.... Noir... Sombre.... Des éclaires s'il vous plaît. Voillla!

Voyez cette bâtisse? Là à Sémur... C'est "les inséparable"... Une taverne ou Brillantin ne vas jamais... Mais là il y avait de la lumière... Et Brillantin porte bien son nom, et, c'est désormais vérifié, il a l'intelligence d'un papillon de nuit.

Vlllllaaaaaam

La porte s'ouvre avec fracas, notre jeune ami est littéralement poussé sur le sol....

Et comment en est t'on arrivé là? Les paroles du Brillantin sont claire et sentencieuse.... laissons le nous même nous expliquer le cœur de ce litige!



On ne débaptise pas un mou...

C'est la terre qui avale le "...ton" final. Quelle noble raison de se battre.... Le nom de moutons... A l'intérieur, se dresse une silhouette massive et menaçante, épée au clair... Encore derrière lui des piaillement... des femmes, un enfants... Ca piaille et ca crie.... Brillantin n'entends rien de ce qui se dit... Une main douce le tenais, une autre plus petite et sans force... et le voila a terre.... Il se relève péniblement... et tire son bâton....

Le courage ça s'apprend... Il en est sûr... et il devrais savoir esquiver, si seulement ses jambes arrêtais de trembler...

La foudre zèbre le ciel... On attends un peu pour la pluie s'il vous plait.... la pluie hein, pas la grêle... Ça rends pas pareil la grêle...

Braoooooum

C'est une belle saison l'été pour le mélodrame.... souhaitons qu'il ne grêle pas tient!

A peine arrivée à Sémur et voilà que cela commençait déjà. Une soirée en taverne, des visages connus d'autres jamais croisés et voilà qu'une conversation au demeurant anodine à la base avait dangereusement dévié.

Comme d'habitude, Eusaias avait joué au charmeur et réclamé des baisers, qu'il n'avait d'ailleurs pas eu. A côté un couple semblait naitre et se dévorait des yeux, Brillantin et Oderay échangeaient leur point de vue sur l'OST.Puis, sans qu'on eut su dire le pourquoi du comment, une histoire de noms puis de moutons avait dégénéré pour finir par un Mauvais réclamant réparation et prêt à sortir l'épée.

Pas le temps de dire ouf, juste celui de récupérer le fils de son vassal qui semblait peu rassuré, le fils pas le vassal. Pour finir par sortir et chercher le lieu où ils pouvaient avoir décider de se poser, tout en grommelant qu'il n'y avait décidément pas plus bête qu'un homme fier.

Et en plus un éclair suivi d'un magnifique coup de tonnerre. Parfait. Ceci dit elle doutait que cela changea quoi que ce soit au combat prévu mais au moins, elle avait pu voir les silhouettes et se dirigea donc vers eux.

Dites moi Eusaias... C'est vraiment utile?

Oh elle se doutait bien de sa réponse mais bon...
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Brill ! Non ! On ne se bat pas pour le nom des moutons ! Mais c'est ridicule !

Je lui prends le bras, la main, tente de le retenir, de le faire changer d'avis, je regarde dame Alice...mais une rude poussée arrache Brill et l'envoie dehors, sans plus de commentaires.

Je suis dépitée, je sais que Brill est souvent drié, qu'il dérange à sa façon de dire ce qu'il pense ou plutôt de dire tout haut ce que d'autres pensent tout bas mais c'est trop bête d'en venir à se battre pour ça, pour les moutons !

D'accord, c'était pas sympa de les nommer Pignon et compagnie mais bon, chacun est encore libre de nommer ses animaux comme il le veut, pardi !

Il faut que je sache ce qu'il va se passer...Quelques instants plus tard, je sors à mon tour de la taverne pour trouver Brill sur le sol, l'autre levant sa lame au-dessus de lui et dame Alice qui tente de le raisonner !


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Ju rentrait de la mine à cette heure comme d'ordinaire... Mais ce n'est pas le soleil qui l'accueillit quand elle quitta le trou cette fois mais un tonitruant

Braooooum .

Ju regarda le ciel noir "Erffffff... V'là que j'ai plus qu'à courrir si je veux pas mouiller mes jolie braies !"

Et comme la Ju fait toujours ce qu'elle dit, elle partit en courant et au premier toit accueillant, à savoir la première taverne croisée, elle pénètre avec fracas. Stupeur, du monde dans cette taverne ? Ju hausse un sourcil.

Elle reconnaît son maître qu'elle salue d'un gracieux sourire, Marie-Alice qui se tient à ses côtés et qui bénéficie du même sourire. Je suis heureuse de vous revoir Marie...

Ju s'interrompt, une odeur de bile lui prend la gorge "

Pouaaaaaaaah !!! mais c'est quoi cette odeur ?????" Ju se décale enfin et aperçoit une dame déja croisée à l'Assemblée et un Brillantin, pâle comme la mort, tout transpirant et couvert de bile... L'épée à sa main la choque finalement. Brillantin ? une épée ? Pour sûr l'un n'a pas la noblesse de l'autre.

Elle regarde alors son maître et voit en lui l'excitation malsaine d'un gamin qui s'exerce à l'arrachage de pattes sur une pauvre mouche. Ju s'approche de lui "Tu m'expliques s'il te plaît ?"
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Bordel, voilà qu'il se dégobille dessus l'animal. Puis pourquoi me regarde-t-il comme ça ?

Le Mauvais hausse un sourcil. Imagine ce que l'homme doit être en train de penser : " Qu'il est beau et fort Eusaias, j'aimerai lui ressembler." "Quel charisme, quelle superbe il dégage". Eusaias a un déclic, Brillantin est amoureux de lui, du moins le pense-t-il. L'ex-Grandissime Bourgmestre retrousse une babine, être la convoitise d'un homme quelle horreur.

"Tu m'expliques s'il te plaît ?"

Tiens vlà autre chose, la belle Jusoor. Que veux-tu que je t'explique ma belle ? Il la regarde sans comprendre.

Reclic !

Oh ! Tu veux que je t'explique ce que je suis en train de faire ? Ben rien de spécial, je vais passer ça, montre son épée, au travers de ça, désigne Brillantin. Mets-toi à côté de Marie, vous serez mon public.

Le Mauvais sourit... une seconde.

et oui je vous en voudrai de tuer un homme pour une histoire aussi futile que le nom de moutons. Et je ne vois rien d'excitant non plus à battre un homme à terre.

Pourquoi cherchez vous à me distraire Marie ? Puis cessez d'abord, ainsi vous allez me perturber. Vous ne voudriez pas que je reçoive un coup malheureux quand même ?

Il s'approche de sa victime et se met en garde.

Allez l'ami, des dames nous regardent faisons leur plaisir ! Rappelez vous : Main ferme poignet souple !
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Elle profitait du peu de temps passé à Sémur - saletés d'hérétiques, même pas le temps d'aller en taverne, raison de plus pour les trucider, rodidjiu. Tiens donc, mais quelle scène se jouait sous l'orage menaçant ?

L'éclair suivant le lui révéla. Elle regarda la scène, bras croisés et tête penchée de qui se moque un brin.

Eusaias, vous vous ennuyez à ce point pour vous en mettre si peu sous la dent ? Si le coeur vous en dit, j'ai meilleur gibier à vous proposer.

Un discret salut à Marie, que depuis son retour, elle avait juste aperçue à la messe - saletés d'hérétiques, tout ça tout ça...
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique

Un instant plus tôt....

Ode qui était dans la taverne ne pouvait que secouer la tête .
Bon sang, ce battre pour des moutons!! Y a que Brillantin qui peut faire ça et contre Eusaias, il n'a vraiment aucune chance se disait elle.

Tentative ratée de calmer Eusaias, elle les suit au dehors...

Braouuuum

Erf, pas passé loin lui! pas le temps de causer météo, déjà Brillntin lui lance :

Hein? quoi? La renaissante pour sauver l'honneur de quelques moutons? Ode en est tellement surprise qu'elle se rends à peine compte que Bri a déjà son épée en main et il la tient d'une façon ....très personnelle.

Faites qu'il se rappele ses cours d'esquive au moins se dit elle

Tiens Jusoor, Marie alice et même la princesse sont là a regarder et à tenter de calmer Eusaias, mouai ça à pas l'air de marcher non plus. Et Brillantin qui se vide!

Ca c'est pas du beau combat, un combat inutile meme, l'issue est certaine mais sans gloire.
Dépitée, elle s'approche rapidement de Brillantin et lui souffle à l'oreille :

Essayes au moins de te defendre avec panache, et penses à ta garde Bri puis lui presse l'épaule et se met pas trop loin, au cas ou elle pourrait au moins le proteger d'un coup avec son bouclier....


"edit car poster apres Bri mais vait pas vu"

A peine le temps de se reculer que déjà la Victoria vole dans les airs et s'abat sur Brillantin.

Nooooon!
Le cri est sortit tout seul, ode se jete auprè de Bri aussitot rejoint par Marie Alice.

Bri, bri réponds moi! la main posée sur sa tête , l'autre essayant de le bouger doucement sur le coté.

Les vtéments de Bri s'empourprent à une vitesse folle, il faut arreter cette hémorragie et vite!

Arrachant un morceau de sa chemise, elle la presse contre la plaie fermement puis relevant la tête crie : De l'aide, vite!!!!!

Est-ce que je crie ? Est-ce mon cerveau qui hurle à ma place ?
J'ouvre la bouche mais aucun son n'en sort, je suis muette, le tonnerre parle pour moi !
Braaaoooum
Brillantin s'affale, le sang coule de son torse, semble ne devoir jamais s'arrêter, venir abreuver la Terre Nourricière.

Des femmes crient...qui sont-elles ? Je n'en ai plus la moindre idée, mon regard ne peut se détacher de ce sang qui coule, retourne à l'élément premier.
Et je revois un autre duel, un autre ami, tombé sous la lame d'un rustre...de ma faute ! Le Maître Astutus, mort, à cause d'une cruche d'eau...Brillantin, mort à cause de moutons...La vie est-elle si futile ? N'y a-t-il donc rien qui tienne la route ?

Et pendant que la tête me tourne, que mes yeux suivent le flux du sang qui coule encore, que mon souffle se fait court, enfin, mes jambes bougent, je m'agenouille aux côtés de Brill, auprès de Ode, pose mes mains auprès des siennes, appuie autant que je peux, tentant de faire taire cette source, de la tarir, cette source de mort à laquelle se mêle, maintenant, la pluie...

Brill...Brill, tu m'entends ? Brill, regarde-moi, tu ne peux pas mourir, pas pour des moutons, non ! Je t'interdis, tu entends ?
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Marie restait là, incrédule, regardant Oderay et Della appuyer sur la plaie. Si il allait le faire. Mourir à cause de nom de moutons.... Le sang coulait et elle avait vu bien assez de ce genre de coups pour savoir que cela ne servait à rien. La vie s'écoulait hors de lui et rien n'y ferait désormais.

Elle regarda les deux femmes, secoua la tête en signe de dénégation, mais le comprendraient-elles?

Les noisettes se levèrent pour tomber sur Eusaias puis Jusoor, et une fois encore, elle eut l'impression que tout ceci n'était pas réel. Il venait de tuer un homme pour une futilité sans nom réagissait comme s'il avait écrasé une mouche et la rouquine semblait trouver cela tout à fait normal. Etait-elle folle ou bien était-ce eux?

Elle se redressa, les fixa tour à tour.

Ce que vous faites? Vous cherchez un prêtre, prévenez ses amis. C'est le moins que vous puissiez faire non?

Les noisettes devinrent émeraudes glaciales en croisant le gris d'Eusaias.

Je me souviens d'une question que vous m'aviez posée une fois, quand vous m'avez expliqué la raison de votre surnom. Heureusement que je me souviens de la réponse, sinon je crois qu'elle serait différente à cette heure.

Visage fermé, elle attendit la réponse de la Vanillée, histoire de savoir si elle pouvait faire quelque chose ou pas.
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Della était venue les rejoindre et joignait ses mains aux siennes pour essayer de sauver Brillantin.

Oui la blessure était grave, oui elles ne pouvaient plus rien esperer, mais ...mais elle ne pouvait s'y résoudre!

Intervention d'armoria...

Qouoi? c'est tout? Il mérite à peine un regard? Des prières , mais tout le monde sait que ça guerit rien les prières!!!

Tiends il pleut, ou ses des larmes qui coulent le long de ses joues, ode ne sait plus trop

Agenouillée auprès du corps de Brillantin, elle maintient ses mains sur son torse, en vain, et lui murmure des mots que seul lui peut entendre

Bri, pourquoi? pourquoi ça?Va en paix alors bougre d'ane, et tache de pas les froisser la haut si ils t'attendent...tu va me manquer quand meme...

Houlà, Marie a l'air en colère... Elle ne doit pas être dans son assiette faut la laisser dire. Au moins Jusoor sait reconnaitre de l'art quand elle en voit.

Eusaias la gratifie d'un sourire.

"T'es une bonne fille ma Jusoor. Tu feras bonne épouse c'est certain."

Un baiser sur le front pour argumenter le tout.

Ben, un gibier contre un prêtre c'est intéressant. Mais un prêtre en cette saison... il y a peut-être Bender, mais il est loin. Muad était le plus près, mais il n'a plus le droit de faire office, il a perdu son froc...

Un Froc ? Quoi est ce déjà ?

Dites Armoria, vous n'avez pas une idée pour m'aider à trouver un curaillon car la je sèche et Victoria aimerait sincèrement chasser ?

Ben quoi ? Fallait peut être dire "Altesse", ben ouais peut être, mais l'étiquette c'est pour les autres.

"D'ailleur en parlant de secher, si nous allions boire un verre ? "
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Quoi ?
Enfin, je reprenais vie, je me relevai aussitôt et fis face à celui que je tenais pour un assassin.

Vous tuez un homme et vous ne pensez qu'à boire ?
N'avez-vous donc aucun respect pour la vie ?

Je ne faisais fi de rien d'autre que de deux faits : Brill était mort et le responsable s'en fichait complètement.
Que le Ciel vous pardonne !

L'arrivée de Hugues stoppa le flot de mes paroles qui risquaient de devenir irrespectueuses...heureusement que l'enfant était là...Je lui tendis la main.
Viens, Hugues, ne reste pas là. On va s'occuper de Brill, je te promets.

Ode...il faudrait un chariot, pour le conduire à sa bergerie.
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Toujours agenouillée auprès de Bri, Ode ne faisait plus attention aux personnes autours.

C'est ce genre de combat futile et lache qu'elle avait fui.
Et là!Dde la main d'un homme qu'elle respectait ,son passé lui revenait comme une baffe au milieu du visage...

Une ombre se leve, une voix résonne à son oreille...

Hein? un charriot? Bergerie? oui, bah oui mais faut maintenir la plaie, comment faire?

Une idée lui vint, elle dechira le restant de sa chemise et entoura brillantin avec en serrant assez fort. Avisant une brouette non loin, elle courru la chercher et l'amena auprès du corps... mais deuxieme soucis de taille, Ode avait beau etre forte arriverait t'elle a bouger Bri seule?, Elle chercha du regard, une
aide qui ne se manifestait pas beaucoup...

Quelqu'un pour m'aider au moins à le poser sur la brouette si c'est pas trop demander? le ton était mauvais et le regard luisant, marre de cette violence gratuite, de ce sang inutilement versé...

Un badeau passant par là fit tres bien l'affaire à ses yeux et c'est aidé par celui çi qu'elle déposa Bri dans la brouette.

Elle s'en alla ensuite vers la bergerie de bri, ne resentant plus le vent contre sa peau mis a nue...

Salaud !! Assassin !!!!

Tic ! Une nouvelle agression, mais là c'était un gosse. Le Mauvais fit un pas en avant, puis un autre. Il s'agenouille face au petit. Le regard d'épervier pénètre les pupilles du petit.

Toi aussi un jour tu devras sans doute tirer l'épée. Alors, sache que ce n'est en rien facile, mais une fois l'épée au clair il faut aller jusqu'au bout. Aujourd'hui tu me hais ? Grandis, entraîne toi et tue moi, ainsi ton ami sera vengé, mais alors toi aussi tu seras un salaud, un assassin.

Il se redresse le visage fermé.

Hum, va pour l'église, j'espère juste qu'il sera là.

Le Mauvais hausse les épaules.

Viens Jusoor, faut aller chercher Jerem. On peut bien faire ça pour l'ami Brillantin.

Il passa son bras par-dessus les épaules de sa protégée et prend la direction de l'église. Deux ruelles à droite, puis trois à gauche. Il chaparde au passage une pêche dans le verger de Tip et l'offre à Jusoor.

Tiens mange et prend des forces, on arrive.

Vlà la maison du bon dieu. Il regarde la bâtisse d'un mauvais oeil, à moins que ce soit la bâtisse qui le regarde de travers.

" JEREM ! " "Yo HO ! JEREM ! VITE IL Y A EU UN ACCIDENT, UN HOMME ATTEND LE DERNIER SACREMENT !"
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L'assassin ne me vit même pas tant la violence de Hugues se fit forte. Le gamin jetait au visage du scélérat, toute la haine qu'un enfant peut accumuler au fond de son coeur et qui sort, tel un flot inextinguible.

Mais même la fureur de l'enfant ne donna pas mauvaise conscience à cet homme.
Dans ma religion, on considère que la Vie est primordiale, qu'elle doit être respectée, qu'il faut la préserver. On voit aussi en ces gens qui tuent par plaisir, des êtres néfastes, chargés par les Ténèbres. C'est ainsi, désormais que je verrai Eusaias...

Je plantai tout le monde là, Hugues y compris et courut rejoindre Ode, l'aidant de mon mieux, soutenant le corps sans vie de mon ami, pour l'empêcher de tomber.

Et la pluie redoubla...Notre triste cortège avançait, péniblement, sur un chemin devenu boueux. Le visage de Brill était noyé de pluie, elle lavait ses plaies, tâchant la terre. Ode poussait, la pluie collant son reste de vêtement sur sa peau, je n'aurais su dire si elle pleurait.

Et tout d'un coup, je reçus le premier grêlon. Il me frappa la tête tant et si bien que je lâchai le corps de Brill d'une main pour me frotter le crâne. Puis, un autre et un autre encore, frappant plus fort que le précédent.
Je me tournai vers Ode, la regardai à travers l'eau qui dévalait de mon visage.
Viiiiiiite, Ode, vite !

Et joignant le geste à la parole, je poussai avec elle, cette maudite brouette, vers la bergerie, les pieds dans la gadoue, les vêtements rempés et le coeur en larmes.
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Jerem était accouru aussi vite qu'il l'avait pu suivant Eusaias sur les chemins.
C'est avec une visible consternation qu'il trouva Brillantin à toute extrêmité.


Mon Fils, avez-vous encore la force de vous confesser à Dieu ?
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Prêtre de l'Eglise aristotélicienne, vicaire de Semur et théologue du St-Office; conseiller aux légumes et aux niveaux 3

Hum, mon père, je crois que l'ami Brillantin ne vous répondra plus... se penche à l'oreille du prêtre et chuchote... Il est déjà bien froid.

D'une voix plus forte :

Alors, une bonne prière sortie de derrière les fagots et on va s'en jeter un derrière le col.

le Mauvais ouvre de grands yeux, il a presque oublié le bon gibier. Il tapote de la main la garde de Victoria et il jurerait que dans ces moments il l'entend ronronner.

Viens Jusoor, nous avons d'autre Bri.. gands à chasser. Il a failli commettre un lapsus qui aurait encore fâché la galerie, foutue langue fourchue.

C'est en prenant la route de la taverne où se trouvait son Altesse, qu'il remarqua la silhouette fluette d'Oxy, son futur écuyer.

Ses doigts se font serres et ils saisissent l'épaule du petit.

Te voilà mon garçon, voilà des heures que je te cherche. Viens avec nous, on est attendu par la petite tête blonde et j'ai mon bouclier à te faire décrotter.

Ni une ni deux il entraîne le morveux par la manche. La soirée s'annonçait bonne.
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Nous étions arrivées, tant bien que mal, Ode et moi, jusqu'à la bergerie.
Là, nous avions découvert la porte grande ouverte, sans doute par le vent, et plus aucun des fameux moutons déclencheurs de toute cette affaire !
Les bestiaux avaient fui, lâchement...sales bêtes ! Ou heureuses bêtes, selon ce qu'on pense de la gente ovine.
Bref, plus de moutons mais un berger mort, lamentable.

Nous avions tenté de déposer le corps de Brill dans la paille. Mais il faut bien reconnaître qu'au final, la seule solution que nous avions eue avait été de le "benner" hors de la brouette en faisant bascule celle-ci sur son côté.
Cette scène m'affligea encore plus que je ne l'étais déjà, me laissant vide et amère.

C'est alors que...au moment même où la grêle tomba tellement fort qu'elle tambourinait sur le pauvre toit de la bergerie...il ne nous tomba pas un grêlon sur la tête, cette fois, mais un diacre !
Sans plus de cérémonie, le diacre tomba aux côtés de Brill et commença à murmurer ses prières.
Je le regardai...le coeur entre deux envies...celle de le jeter dehors et celle de me joindre à lui, d'unir mes prières aux siennes.
Sans doute étais-je dans un état moral des plus moches parce que, moi aussi, je m'agenouillai et me mis à prier silencieusement la Déesse Mère, lui demandant d'accompagner mon ami dans son dernier voyage du retour à la Terre.
Il fallait espérer que nos prières, l'aristotruc et la mienne, s'unissent pour le repos de l'âme de notre ami.
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Par tous les couards de l’enfer ! Va me lâcher celui là !

Et vas y que je me vois traîner derrière le Puant. Et vas y que j’essaye de me dépêtrer de là, et plus j’essaye et plus il resserre son emprise !

J’vais te le faire décrotter avec ta langue ton bouclier ! Et ensuite je vais m’en servir pour tanner ta peau de vieux routier mal embouché

Oula pas le temps de finir la phrase qu’il m’envoie une calbotte que même ma tête, elle a failli faire trois tours ! J’savai que j’allai faire mouche en le traitant de brigand mais pour la réplique, je pensai que je n’aurai droit qu’à un coup de pied au séant !

J’me fiche à bouder en mettant ma main sur ma joue rosie, non rougie ! Pour sûr que je vais avoir un bleu ! De toute façon, ai-je le choix ? Il est 3 fois comme moi !

Traînant des pieds, je le laisse me mener je ne sais où… Mais il peut être sûr qu’à la première occasion je vais pas le rater ! Je saurai être patiente, il va pas s’en sortir comme ça, et puis pour son bouclier, il peut toujours courir !

Et puis c’est qui cette tite tête blonde ? Et pourquoi faire d’abord ?
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