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[RP] « La mort a toujours tort »

Linoa
Les yeux mi clos à attendre "son tour" tel un tour de magie que feue la souveraine avait fait à tous les présents qui changeaient, au fur et à mesure de la lecture, de comportement selon le cadeau - aussi empoisonné pouvait il être - qu'elle leur faisait.
A ce moment, l'époux choisit de faire son entrée, une fois de plus il lui témoignait son soutien sans savoir à quel point elle en avait besoin, ses filles loin et point invitées tant il y avait de monde de cité, la Valten fut soulagée que ce ne soit pas le cas du Mortemart Amnell semblant s'être libéré de quelques devoirs tourangeaux pour faire le déplacement.
Le geste toujours peu commun dans chaque situation où une personne lambda aurait opté pour autre chose, commençait à ne plus vraiment être relevé ou bien s'agissait il de la tristesse omniprésente.
Un simple
"merci" traversa difficilement ses lèvres.

Revenant à la lecture, celle ci élargissait de plus en plus les proches de la reyne, la duchesse se trouvait dans le premier groupe.
Point de codex rembourré pour affuter son lancer, point de caducée pour tester l'extrémité sporadique sur un crâne ou deux, rien de tout cela non, un objet tout à faire sérieux pour quelqu'un qui passait beaucoup plus de temps armé d'une plume s'abattant sur des parchemins que d'une épée sur des boucliers.
L'héritage se composait donc du secrétaire de la reyne, celui là même qui avait supporté correspondance privée et publique, annonces royales de toute sorte dirigeant ainsi le royaume, un secrétaire qui avait royalement rempli son office et qui se trouvait assuré d'une retraite paisible en Touraine mais pour cela, un passage au Louvre devait rapidement s'organiser avant qu'il n'en soit ôté.
Nul doute que ses écrits se trouveraient sous l’œil bienveillant de celle qui les avait quitté trop tôt.

Un peu plus tard, Andrea recevait officiellement le saint Graal sous forme d'un lustre tout droit venu du Louvre, à ce moment, Eléïce lui adressa un sourire, triste mais un sourire, jusqu'au bout et au de là.

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[HRP : Présence en pointillée jusqu'à nouvel ordre]
Vanguhsen
Citation:
--A mon ancien vassal Vanguhsen du Dièsse, je lui offre ma palette à dessin avec mon coffret de pigments.
- "Vangy, faites-moi le plaisir de ne pas en foutre de partout : ça coûte une blinde, ces choses-là ! Je risquerais de vous taper sur les doigts de là-haut. Continuez d'oeuvrer au sein de la Hérauderie, vous faites des merveilles. Bonne route à vous."


Ouf, c'était pas un truc pourri juste pour l'embêter même depuis l'haut delà. Il aurait pu avoir des coups de caducées gratuit par exemple.
Une palette de dessin et surtout des pigments seraient forcément utile pour le maréchal d'armes qu'il était, il en prendrait donc grand soin.
Souriant aux dernières paroles de la Reyne et ancienne suzeraine, il ajouta tout bas.


Bonne route aussi Majesté, vers le soleil.

Vanguhsen écouta ensuite les autres dispositions testamentaires et il y en avait, plus ou moins originaux, voir farfelus, mais au final il n'était pas étonné.
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Arioce
J’observais la jeune fille, hochant la tête à sa réponse ; en Touraine, fort bien.

    - C’est entendu. Je vous écrirais lorsque le temps sera venu. Et encore… Courage à vous.

Je souris aux deux enfants de la Duranxie et les laissais aux autres invités qui souhaitaient les saluer. Il n’était pas temps de s’attarder à des discussions, pas en ce jour, ni en ce lieu.
Je m’éloignais donc, portant mon regard tant sur le jardin, que sur les convives. J’aperçus Lilye, qui avait du arriver lorsque j’étais avec Athénaïs. Je m’approchais d’elle et lui souris doucement.

    - Bonjour Lilye. Je suis content de te revoir.

J’aurais aimé discuter un peu plus avec elle, là, maintenant. Mais toujours pas le bon moment. Alors ça sera sans doute plus tard, en Touraine ou après la cérémonie.
Cérémonie qui ne tarda pas à commencer. Elisabeth prit la parole, instaurant le silence, puis la lecture du testament débuta.
Il était prévu qu’il soit long, ce que je n’en doutais pas, connaissant Alvira, elle a dû vouloir donner à tous ses proches et n’oubliant personne.
J’attendis donc patiemment que mon nom soit prononcé, portant attention aussi aux lègues des enfants, les premiers.

La troisième page fut la bonne. Toute mon attention fut captée. Une fibule en lys d’or et son écritoire. Je souris. Mais pas le temps à la réflexion, un court message était donné avec. Petit discourt qui me fit d’autant plus sourire.
Je n’attendais rien en particulier de sa part – ou peut-être était ce que j’essayais de me convaincre, car rien qu’un mot aurait été suffisant – mais les deux lègues me firent plaisir. Elle savait que j’appréciais écrire des lettres, entretenir mes relations – certes je n’étais pas toujours au rendez-vous, et il arrivait, souvent, que je cesse – mais en soi, j’aimais converser en épistolaire. De nos échanges, j’avais gardé toutes les missives, du moins il me semblait peut être une ou deux avaient été égarées, cependant, je prenais un grand soin à veiller à ce que toutes les lettres importantes soient en ma possession. J’avais tant une copie des courriers envoyés, que de ceux reçus. J’aimais garder une trace. C’est essentiel. Du début de notre relation, après la première rencontre, en Touraine, jusqu’à la fin, j’avais tout conservé. J’aime garder des souvenirs.
J’en ferais très bon usage, et je pense qu’Alvira le savait parfaitement bien. Des missives, j’en écrirais encore tout le long de ma vie. Son cadeau était très bien choisi. Le réceptacle de tant de souvenirs...

La fibule fut plus complexe. Son règne avait représenté la fin d’une relation et le commencement de la fin de sa vie. C’était donc plus mitigé. Je voyais bien la symbolique derrière le présent et les paroles l’accompagnant. Je savais que ce règne avait été particulièrement important pour elle et que cette fibule était emplie de cette force. Et c’était surement sur cela que je devais me concentrer. Ce que je ferais. Car au fond, tant la fibule que l’écritoire, portaient un message énigmatique particulier, d’un partage de près de deux ans de notre vie.

Mon tour passé, je patientais jusqu’à la fin, n’écoutant que d’une oreille les suivants, sauf si intérêt j’estimais qu’il y aurait. Une chose, qui m’était importante, était cependant encore à déterminer, mais cela se ferait en privé, en discutant avec la bonne personne.
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Elisabeth_stilton
C'est pas tout mais elle n'avait toujours pas fini et elle en avait marre !!! Esclavagiste !!!


Citation:
----------A mon Bourriquet Guillaume Enguerrand de la Mirandole, je confie mon baudet Sancho offert par feue sa Majesté Lafa.
- "Parce que B&B forever, tu auras tout le temps de prendre soin du lien palpable que Sancho pourra manifester entre toi et moi. Il a l'esprit aussi taquin que le tien. Veille autant sur lui que je veillerais sur toi. Ne sois tout de même pas trop pressé de me rejoindre."


----------A l'enfant Guise Von Frayner, je lègue la couronne qui trône sur la tête de la belette en pain d'épice de mon gâteau d'anniversaire.
- "Mon petit bonhomme, tu as une passion, celle des poules. Mais il n'y a pas plus joli qu'une poule couronnée. Aussi voici un bijou que tu pourras mettre sur la tête de l'une de tes gallinacées."


----------A Max de Valhen, que soit remise une épée tirée de l'armurerie que le temps, les épreuves et mes choix m'ont amené à constituer.
- "Permettez que j'honore ainsi une promesse qui date et qui - bien que je ne sois pas l'auteur de sa formulation - se doit d'être honoré. Feue Sa Majesté Keyfeya n'en a pas eu le temps, je le fais pour elle. Merci pour tout, Max, sachez que mon amitié vous est acquise depuis fort longtemps. Belle continuation à vous."


----------A Merveylle de la Mirandole-Louveterie, j'offre mon épingle à chignon d'or et de rubis ainsi que la robe bleue que que je portais lors des Honneurs Royaux à l'Hôtel Saint-Paul.
- "Ma douce Mery, n'oublie jamais que tu es une belle personne. Tu as une âme pure que bien des gens ont le plaisir de côtoyer. Je suis heureuse et fière d'être ta marraine et d'avoir pu découvrir la famille Mirandole sous un jour gracieux et honorable par le concours de ton frère et le tien. Je t'aime."


----------A Nessty ma Grande Vilaine, j'offre ma collection de Boîtes à Meuh.
- "Alors Duchesse de Touraine, j'ai découvert en vous un bel esprit d'opposition et la folie dans la part d'ombre que j'avais plaisir à emmerder joyeusement. J'ai eu le bonheur, en dépit de la fatalité angevine, d'entendre des Meuh sans cesse renouvelé et qui nous unirent face à nos assaillants. Union improbable, et pourtant... C'est d'ailleurs en bonne Vilaine - que je fus aussi - que j'ai accumulé sans scrupules toutes les boîtes réclamées au fil des jours parfois en usant de petits mensonges en ce qu'elles fonctionnent toutes encore et font des Meuh de folie. Elles sont vôtres désormais, j'emporte avec moi des sourires et des rires. Merci d'avoir été ma Vilaine."


----------A Origan de la Serna, je lui lègue ma boite à beugnons offerte en parchemin.
- "J'ai pensé que cela te ferait plaisir de récupérer cet objet que tu m'avais offert lorsque je n'avais plus la mienne. Je l'ai conservée tout ce temps comme un signe tangible de notre amitié, elle était sur ma bibliothèque au sein de mon bureau, et elle m'a toujours rappelé ce qui nous unit."


----------A Oromë de Silmärien Vanyär, dict Oréo, j'offre ma précieuse collection de cailloux.
- "Parce que tu l'as vu trôner dans mon bureau de nombreux mois en Touraine, je sais que tu ne comprenais pas cet attachement étrange. De fait, je te laisse le découvrir et le poursuivre. Interdit de leur laisser prendre la poussière. Demeure toujours droit et rigoureux comme je t'ai connu."


----------A Lexhor d'Amahir alias Nesstor, que soient confiés mes deux belettes nommées Vivinoursette et Alpha, afin qu'il en prenne soin.
- "Elles se chamaillent beaucoup, autant que vous et moi sur de bien vastes sujets. J'ai été heureuse de partager cette existence avec vous dans le service à la France qui occupèrent mes dernières années (car je ne saurais mourir en m'en étant détournée, n'est-ce pas ?)."


----------A Lilly de Troy, je lui lègue mon Lys de saphir.
- "Ma chère Lilly, le jour où tu obtiendras cette immense récompense, mon collier sera là pour couronner tout ça. Garde-le précieusement, autant que nécessaire, et continue de te dévouer pour le Royaume de France avec toute l'entièreté que je te connais. Je suis fière d'avoir pu partager un pan de ma vie avec toi."


----------A mon estimée soeur de coeur Lanceline de Valdesti, que soit transmise mon alliance.
- "Ma Line, aussi inexplicable que cela soit, nous avons toujours été lié par un sentiment indescriptible qui surpassait tout. Les événements heureux comme malheureux de nos vies, nous les avons partagés comme un couple l'aurait fait, malgré la distance et parfois l'absence qu'impose la vie. Cette alliance représente la malédiction familiale déjouée, car mon dernier mariage a été plus heureux que je n'aurais osé l'espérer ; porte-la, je suis certaine qu'elle m'aidera à veiller sur toi. "

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Lilly_de_troy
    Les gens avaient été salué. Elle avait sourit. Elle avait répondu d'un signe de tête ou d'un sourire ou encore par un ou plusieurs mots. La blonde avait pris une place dans un coin du jardin et avait attendu. Doucement tranquillement d'entendre l'appel de son nom.
    Des moments aux paroles de Montjoye, elle avait sourit, eu une larme discrète. Alvira avait pour tous un mot doux, une anecdote, un conseil.
    Tous avaient eu un souvenir lié à elle. Un fugace sourire a l'annonce des boîtes à meuh. Elle se souvient du moment particulier vécu au moment du rassemblage des affaires de Feu Sa Majesté.

    Puis, les noms continue à défiler. Elle se dit qu'elle allait être la dernière appelée, puis là.


    Citation:
    A Lilly de Troy, je lui lègue mon Lys de saphir. 
    - "Ma chère Lilly, le jour où tu obtiendras cette immense récompense, mon collier sera là pour couronner tout ça. Garde-le précieusement, autant que nécessaire, et continue de te dévouer pour le Royaume de France avec toute l'entièreté que je te connais. Je suis fière d'avoir pu partager un pan de ma vie avec toi." 


    Elle ouvrit de grands yeux. Son Lys. Et ses mots. Que répondre à cela. Lui montrer qu'elle a vu juste. Continuer sur sa voix. Un murmure s'échappa de ses lèvres.

    Merci pour ta confiance. Merci pour tes mots. Merci pour ces moments. Moi aussi j'ai été fière d'avoir partagé tous ces moments avec toi.

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Lanceline
Les noms s’égrenaient, et la Blonde qui avait pris place les écoutait, tête baissée vers le sol. Elle attendait son nom, mais prêtait attention à chaque parole, attentive à ce qu’Alvira avait écrit pour chacune des personnes présentes. Il n’y avait pas à dire, sa cousine était d’une extrême générosité.
Elle eut un léger sourire à l’idée, et ne put que compatir à la tâche qui incombait à Montjoye de s’assurer que personne n’était oublié. Et Deos que la liste était longue… !

Lanceline fut amusée du bruit que Namay fit en changeant de propriétaire, mais cela fut de courte durée. Si Namay était légué, c’était qu’Alvira n’était plus là pour s’en occuper.
Elle prit une profonde inspiration et ses yeux se posèrent sur la Stilton alors qu’elle était perdue dans ses pensées, tentant tant bien que mal de ne pas se laisser à nouveau submerger par la tristesse. Le deuil, elle le porterait encore bien longtemps, peut-être pas de manière aussi marquée que dans sa manière de se vêtir, mais il la poursuivrait encore et encore.

Elle se demandait bien ce que sa cousine avait pu lui léguer. Elle ne s’attendait à rien et la surprise avait été grande lorsqu’elle avait reçu la lettre de la blonde. Peut-être aurait-elle trouvé du plaisir à peindre avec ce que la Duranxie utilisait, mais cette dernière en avait jugé autrement. Alors, quoi ? Un peu d’alcool, peut-être ? Non, Alvira ne connaissait que trop bien les travers de la Balafrée et ne l’aurait sûrement pas encouragée dedans.

Mais, donc ? Qu’avait-elle bien pu lui réserver ?


A mon estimée soeur de coeur Lanceline de Valdesti, que soit transmise mon alliance.

Les noisettes, qui avaient à nouveau roulé vers le sol, s’illuminèrent un peu lorsqu’elles reconnurent son nom. C’était à elle. Et Alvira, pleine de surprise, lui avait légué son alliance.
La noble eut un mouvement de surprise et se redressa quelque peu pour écouter les derniers mots d’une Alvira vivante à son égard.


Ma Line, aussi inexplicable que cela soit, nous avons toujours été lié par un sentiment indescriptible qui surpassait tout. Les événements heureux comme malheureux de nos vies, nous les avons partagés comme un couple l'aurait fait, malgré la distance et parfois l'absence qu'impose la vie. Cette alliance représente la malédiction familiale déjouée, car mon dernier mariage a été plus heureux que je n'aurais osé l'espérer ; porte-la, je suis certaine qu'elle m'aidera à veiller sur toi.

Elle eut un sourire doux, et inclina légèrement la tête.

- Comme il te plaira, Alvi. Je la porterai toujours à mon annulaire droit. Ainsi, tu seras certaine que je ne t’oublierai pas, jamais.

L’anneau, bientôt, prendrait la place qui lui était désormais assignée à sa dextre. Elle la porterait avec fierté, en souvenir de sa sœur de cœur qui ne l’avait pas oublié et dont elle se rappellerait chaque jour du restant de sa vie.
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Dessins : ©Alice R.
Morgane..
Citation:
-A Morgane Blanche de Valyria, je lègue la robe que je portais lors de ma venue à l'inauguration de l'Aphrodite, à Paris. Ma présence, en compagnie de son époux, n'était qu'une manifestation de mon amitié envers lui, et ce legs est un hommage à sa patience à ce propos.
- "Je vous connais au travers de quelques récits, mais bien plus par mon filleul Wallerand qui m'a dépeint une belle personne, pleine de ressources et ayant la folie des robes tout comme moi. Qu'à cela ne tienne : j'en ai une qui semble avoir secoué votre époux, suffisamment pour que je veuille vous la transmettre. S'il n'a pas su estimer à mon sens toute sa beauté par trop d'honneur (et j'avoue cela m'avait amusée de voir sa mine outrée), je ne doute pas qu'elle saura vous ravir et illuminer, en partie grâce à elle, les pièces les plus sombres."


Voilà la raison de sa présence ici. Elle n'aurait pas cru que la défunte reine se rappelait cette soirée, mais surtout de l'épouse de celui qui l'accompagnait.

Elle ne put s’empêcher de sourire en se remémorant la tête de son époux . En effet, quand celui ci lui avait annoncer qu'il se rendait à l'Aphrodite avec Alvira, il ne s'attendait surement pas à la tornade qui s’abattit sur lui. De plus, lorsqu’il comprit que la soirée allait être difficile pour lui qui détestait les conventions sociales ou presque..et ce genre de lieux où les plaisirs prônaient envers et contre tout.

Quant à Morgane, elle avait bien du mal à accepter que son époux parade au bras d'une autre femme et surtout à l'Aphrodite. Ainsi par vengeance, enfin surtout elle prit ce prétexte pour passer une soirée elle aussi en tête à tête avec son ami Wallerand.

Enfin cette histoire avait eu une fin heureuse..Morgane avait passé une très belle soirée improvisé, grâce à la défunte Reyne.

Le souvenir et son sourire s'évanouirent aussi vite qu'ils étaient venu, ramenant à la réalité la Blonde. Elle aurait tant aimer connaitre cette femme avant malheureusement que le très haut la ramener à lui. Elle avait une confiance aveugle en Wallerand, et si celui ci était attaché à la Reyne, c'est que cette femme gagnait à être connu. Son regard fut immédiatement attiré par le ciel, puis murmura pour elle même et les cieux.


Merci votre Majesté..J'espère que vous aurez le loisir de voir la tête de mon époux des cieux lorsque je lui annoncerai votre lègue. Je gage qu'elle vaudra le détour. J'aurai voulu avoir le temps de vous connaitre...je vous connais moi aussi que par les récits de notre Grand Ami commun.. Alors, que la paix soit avec vous..
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Elisabeth_stilton
Mais ce n'était pas encore fini, ah ça non, enfin on y était presque.
Citation:

----------A mon chouchou Robert Haston Stranvolio DiVarius, je lui offre les lys qui ornaient ma chevelure.
- "Parce que vous vous êtes fait un malin plaisir à tenter de me les retirer, je vous en fais cadeau. Ainsi vous serez la plus belle pour aller danser. Ne cessez jamais car vous excellez en ce domaine, Robert. Avec ma plus sincère amitié, merci pour tout."


----------A ma terreur alias Sakurahime de Valrochelles, je souhaite offrir ma robe bleue ainsi que l'armure que je portais lors des adoubements pour l'Ordre souverain de l’Étoile.
- "Que d'heures et de moments ensemble, dans l'accord comme le désaccord, mais toujours dans un même but, celui de faire grandir la France, de lui procurer une sécurité vivace et une Chevalerie honorable autant qu'honorée. Chose bien épineuse, ce qui nous a valu des incompréhensions autant que des fous rires et de la complicité ainsi qu'une amitié. J'espère que tout n'aura pas été vain. Belle continuation et bon courage."


----------A Sancte Iohannes Von Frayner dict Papy-Pair, que soit remis mon calice en or*.
- "Clichy, je connais votre affection pour les babioles de ce genre. Dirai-je plutôt bibelot, ou même trésor ? Car cela en est un, à l'image de mes bébés. Faites gaffe : ça coûte un bras. Et si mes enfants représentent un futur que je souhaite heureux, je n'en oublie pas que c'est par votre concours que ma petite Athénaïs grandit dans un monde bien meilleur et bien plus sain que celui des intrigues et des manières du Louvre. Merci d'avoir pris soin de ma fille depuis bien longtemps déjà aux côtés de Zoyah, et d'avoir été un conseiller au tempérament entier. J'ai le souhait de savoir mon enfant entre de bonnes mains et pourquoi pas un jour, si vous parvenez à lui inculquer le nécessaire, la voir Chevalier de France."


----------A Septimus de Valyria, Setimamus pour les intimes, je lègue ma plus belle psyché, qui est d'une taille honorable.
- "Parce que l'honneur le commande. Je vous ai entendu dire ces mots bien des fois. Pour autant, à trop se regarder, on risque de verser dans la vanité et d'en oublier la bienveillance que l'on doit à ceux qui vous tendent la main. Je vous invite à le briser si cela peut vous aider à vous ouvrir sur les autres et sur ce qu'ils sont capable d'être au-delà de votre simple regard. C'est un conseil d'ami."


----------A Siméon Charles, je lègue la plus belle selle de mes possessions ainsi que les rubans de soie qu’il connait bien.
- "Il y a longtemps, vous m'avez dit qu'un jour vous me montreriez comment l'on botte le cul d'un grand tout en osant lui réclamer des excuses parce qu'il aura sali vos souliers. Je crois l'avoir enfin vu en Anjou. C'est d'ailleurs ainsi que des rubans nous lièrent chaque soir, pour chaque salve. Il m'en restait, ils sont à vous. Qu'ils vous portent chance."


----------A Thibérian et Axel Baccard, j'offre un gratte-dos tout en métal à la poignée en cuir dont le grattoir représente une Belette offert lors de mon anniversaire et ma robe rouge aux inspirations italiennes.
- "Tu vas penser que je voulais me séparer de l'objet et que ça tombe sur toi. Mais même pas : je trouve surtout que c'est représentatif de ton caractère à la con, indépendant et efficace, sans chouineries, ni courtisaneries, un comportement classe quoi. Bref, du coup, quand tu te gratteras le dos, tu penseras à moi comme aux fois où nous avons pu discuter de tout et de rien tout au long de mon règne, pour lequel tu as été un conseiller de l'ombre sans faux semblants. C'est tellement rare. Tant ont le mauvais gout de verser dans l'excès pour se donner des principes ou de l'allure... Toi, tu as la juste mesure. Merci Papa !"


----------A Timothée de la Serna, je lègue le lance pierre reçu pour mon anniversaire.
- "J'ai été bien peu douée avec, mais ne le dites pas à Hanna ni à César, eux qui se faisaient une joie de me voir tout dégommer. Alors soyez pour moi le talentueux viseur. A dans une autre vie, Tim, et surtout prenez soin de votre fratrie comme vous avez l'habitude de le faire, je tiens à vous tous."


----------A mon parrain Toto Dangely, je souhaite transmettre mon collier d'Officier de l'Ordre de la Croix de Gascogne.
- "C'est un symbole de mon parcours en Gascogne et, d'autant plus que tu fus celui qui me proposa afin d'intégrer l'Ordre pour mes mérites. Etant toi-même au rang supérieur, tu pourras le porter en ma mémoire."


----------A Trixolas dict le Bélier de Joinville, je souhaite que soit remis un dynaste familial ainsi que ma réserve de poire sancerroise.
- "Il y a des amis que l'on se fait et qui, malgré la distance ou l'absence, veillent toujours sur vous. C'est le sentiment que notre amitié m'a laissé, un silence et ces retours de temps à autre qu'il m'a toujours plu d'avoir. En souvenir de la Gascogne, de nos incartades et d'autres fronts, j'ai toujours eu le plaisir de siroter un peu de poire plus ou moins frelatée, selon l'habitude que nous avions prise ensemble. Là où je suis désormais, je n'en ai plus besoin. Trinquez à ma santé quand vous taperez dedans : c'est tout ce que je vous demande, Trixolas. A un de ces jours, peut-être. Le plus tard possible."


----------A mon Capitaine Wayllander de Leffe-Miras, qu'il se fasse fort de sa nouvelle possession de mon baudrier en cuir.
- "J'ai les hanches larges, ce qui me permet un tel geste. Avec quelques ajustements, il vous ceindra la taille à la perfection et vous permettra peut-être de porter correctement votre épée. N'oubliez pas de vous entrainer, Leffe. Peut-être que dans une autre vie vous remporterez le combat."


----------A Walan de Meyrieux, que soient les remis éperons que je portais alors que j'étais le premier Chevalier de France.
- "Je vous les offre avec toute la force de mon attachement pour une Chevalerie grande mais non fermée au monde. A vous de ne jamais oublier qu'il faut de tout pour faire un monde, qu'avant d'être Chevalier chacun demeure un homme avant tout. Je garde le positif de notre collaboration et en mémoire éternellement votre air quand je vous disais en Pairie de vous détendre les braies. Belle continuation à vous, et sus aux pavés !"


----------A ma très chère Zoyah Aurel-Novotny, je lègue trois de mes robes, le dynaste reçu de feue Sa Majesté Lafa ainsi que mon appartement situé à Auch*.
- "J'ai adoré être ce petit élément libre qui te faisait rire autant qu'il t’exaspérait. J'ai adoré tout autant nos collaborations diverses et variées, tant dans le travail que dans notre espièglerie, qui a trouvé une source inépuisable dans la complicité surprenante et inattendue que nous avons. Merci également de garder à l’œil Athénaïs qui, en dépit de l'autorité de Clichy, risque de lui faire de bien des mauvais coups. Connaissant la mère, je n'ai aucun doute sur le fait que tu saches apprivoiser la fille. Bonne chance !"


Et pour finir.



Citation:
----------Chaque chose a une fin. Nos actions, nos mots, nos vies éclosent, mûrissent puis meurent. Il est dans l'ordre des choses qu'un jour, aussi tard que possible, je vous dise adieu à tous par ces quelques mots que je vous laisse, en un dernier baiser, en un rire final, en un ultime remerciement.

----------Sachez que si je vous réunis après mon trépas, plutôt que pour vous offrir ce que je possédais, c'est pour mieux vous contempler, tous réunis, depuis le Paradis solaire vers lequel vous m'avez tous élevée. Sans vous, je n'oserais pas même en rêver, car c'est d'intimes, d'amis et de proches tels que vous que résulte l'élévation d'âme qui seule sait rendre notre Créateur sensible à notre coeur. Vous avez été essentiels dans mon existence. Cultivez ma mémoire, priez pour mon salut, et honorez la vie.


Fin.
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Toto.dangely
Alors que l'ouverture du testament commençait, le Duc se souvenait. Cela remontait à si loin de son impression, et d'un autre coté cela lui paraissait être hier. Il se souvenait de cette jeune fille pleine de fougue, pleine de vie, pleine d'impatience quand elle était arrivée en Gascogne. Qualité qu'elle garda tout au long de sa vie. La vie, les divergences de vue, les avaient un temps séparés, mais la vie n'est pas un fleuve tranquille.

Les noms étaient cités, les donations également. Quand son nom fut cité.


Citation:
----------A mon parrain Toto Dangely, je souhaite transmettre mon collier d'Officier de l'Ordre de la Croix de Gascogne.
- "C'est un symbole de mon parcours en Gascogne et, d'autant plus que tu fus celui qui me proposa afin d'intégrer l'Ordre pour mes mérites. Etant toi-même au rang supérieur, tu pourras le porter en ma mémoire."


Une croix de plus à porter ! Mais pas n'importe laquelle, celle qui fut portée par une Reine. Un sourire alors en pensant à elle.

Un regard alors vers le ciel, en guise d'un au revoir.

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Axel_baccard
A vrai dire , la Précieuse commençait comme le Roy d'Arme à n'en pas douter à trouver le temps long, et la liste des donations interminables. Elle avait été plus que surprise d'être invitée, car elle avait finalement peu connu la souveraine mais elle savait qu'en dépit de tout, c'était primordial qu'elle soit là pour son Géant, qui lui aimait la Reyne comme sa fille.
Lorsque leurs noms furent prononcés elle serra de ses doigts graciles la pogne de l'Impétueux.


Citation:
A Thibérian et Axel Baccard, j'offre un gratte-dos tout en métal à la poignée en cuir dont le grattoir représente une Belette offert lors de mon anniversaire et ma robe rouge aux inspirations italiennes.
- "Tu vas penser que je voulais me séparer de l'objet et que ça tombe sur toi. Mais même pas : je trouve surtout que c'est représentatif de ton caractère à la con, indépendant et efficace, sans chouineries, ni courtisaneries, un comportement classe quoi. Bref, du coup, quand tu te gratteras le dos, tu penseras à moi comme aux fois où nous avons pu discuter de tout et de rien tout au long de mon règne, pour lequel tu as été un conseiller de l'ombre sans faux semblants. C'est tellement rare. Tant ont le mauvais gout de verser dans l'excès pour se donner des principes ou de l'allure... Toi, tu as la juste mesure. Merci Papa !"


Même dans la mort, la jeune femme piquante faisait sourire la Précieuse. Offrir un gratte dos à Thibérian c'était tellement bien le connaître ! Quant à la robe qu'elle lui léguait elle était tout simplement fabuleuse, elle se souvenait d'avoir vu Alvira la porter avec un élégance rare. Axel ne la porterait pas, il lui faudrait la faire retoucher et elle si opposait farouchement. Elle garderait cette splendeur, comme une relique et la garderait précieusement en souvenir des moments partagés au Louvre et à Lyon avec la souveraine.
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Work in progress...
Béanours forever!
La_poulette
Citation:
----------A l'enfant Guise Von Frayner, je lègue la couronne qui trône sur la tête de la belette en pain d'épice de mon gâteau d'anniversaire.
- "Mon petit bonhomme, tu as une passion, celle des poules. Mais il n'y a pas plus joli qu'une poule couronnée. Aussi voici un bijou que tu pourras mettre sur la tête de l'une de tes gallinacées."


Le blondinet se retourna vers celle qui s’appelait Athénais, il n'avait pas bien comprit qui elle était vraiment ni ce qui se passait. Il n'avait pas connu la mort encore, son père était en voyage c'est tout et sa mère était là. Aussi il demanda simplement.

On me donne une couronne pour une de mes poules c'est ça ?
C'est Alvira qui me la donne ?
Mais elle est où Alvira ?
Timothee
Le brun Serna attendait, patiemment, tranquillement ? En apparence, à l'intérieur, il n'avait qu'une envie : fuir. Il était cependant reconnaissant que la cérémonie, enfin que l'ouverture du testament se tienne à l'extérieur, l'impression d'étouffer et de monde était moindre et il pouvait discrètement se reculer. Malheureusement pour lui, son prénom commençant par un "T", il risquait de passer bon dernier, aussi lorsque Carmen lui demanda si cela allait, il sourit et opina simplement du chef. Signe bref que cela allait qu'il gérait et qu'il n'avait qu'une hâte mettre Paris définitivement derrière lui !

Il écoutait d'une oreille distraite, les présents remis, aussi divers que variés, mais avec une histoire, une histoire entre deux personnes, un vivant et une défunte, la lecture des testaments était toujours un moment émouvant, parfois les rêveries transformaient la voix et c'est comme si finalement Alvira leur faisait la lecture. Il savait que les voix s'oubliait avec le temps, il avait oublié la voix de son oncle, de sa mère et de son père, il oublierait celle d'Alvira et de tant d'autres personnes.

Il sourit, appréciant le geste pour Carmen et Alexandre, cela leur irait bien et il n'avait pas fini d'entendre Carmen pester après les escaliers et Alexandre sur une boîte vide ! Finalement vint son tour, à dire le vrai il se demandait bien ce qu'Alvira avait pu lui laisser, il n'avait pas partagé beaucoup, à peine quelques moments et il n'attendait rien en retour. C'est sans doute cela qui rendait le moment spécial. Il sourit puis leva les yeux au ciel.


Citation:
----------A Timothée de la Serna, je lègue le lance pierre reçu pour mon anniversaire.
- "J'ai été bien peu douée avec, mais ne le dites pas à Hanna ni à César, eux qui se faisaient une joie de me voir tout dégommer. Alors soyez pour moi le talentueux viseur. A dans une autre vie, Tim, et surtout prenez soin de votre fratrie comme vous avez l'habitude de le faire, je tiens à vous tous."


    *C'est fait exprès que tu aies oublié mon père Alvi ? Un acte manqué comme on dit ? Si seulement cela pouvait le faire bondir hors de son monastère !*


Il n'espérait plus, il apprenait à vivre avec l'absence, mais même si les Marigny étaient des abrutis finis pour certains voir des hauts traitres au duché du Bourbonnais-Auvergne, cela ne concernait pas la branche bâtarde de son père. A dire le vrai, il ne choisissait pas sa famille, il la supportait et il n'avait plus aucun lien avec les Marigny. Branche bâtarde, jamais chef de famille, ultime fieffé des Marigny ? Tant pis pour eux ! Il sourit ravi d'avoir le lance pierre. Il se tourna vers les deux autres.

"Prêt à subir mes futurs assauts ? Elle vient de sur-armer votre chef, vous êtes mal !"



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Que donne l'addition suivante : Thessalien + Hispanique ? Graecum est, non legitur / C’est du grec, ça ne se lit pas
Athenais_
Dans ses pensées, elle avait surfé sur le flot de sentiments qui l'animaient tantôt pour son frère, les bébés, sa sœurs Lilye sans vraiment vouloir en venir à elle. Bien sûr qu'elle avait compris le souhait d'Alvira de la voir grandir et mûrir. Devenir le chef de famille, être celle qui serait le fil d'Ariane de la Duranxie-Beauharnais. Inspirant, elle haussa les épaules en repensant à ce que sa mère lui avait dit. Il lui restait donc à faire en sorte que jeunesse se fasse et se passe dans l'acceptation de l'autorité fraternelle. Merci maman.

Il n'y eut pas de demande pour la validation de l'héritage, cela coulait visiblement de source, et fort heureusement pour elle car elle n'avait pas la voix. Athénaïs regardait les divers concernés au fur et à mesure que le testament s'égrainait. La plupart, elle les connaissait, bien ou de loin en loin. Certains par leur mouvement trahissaient de leur identité. Et sous ses azurs, un brin perdue c'est une réflexion des plus basique qu'elle se fit.


Y a un monde de fou...

Adieu heure de sommeil, ou tranquillité, les pauses seraient donc dévouées à contacter untel et untel pour refiler les présents. Elle apprendrait aussi à se séparer d'objet qu'elle avait vu et avec lesquels elle avait joué, petite comme la collection de cailloux, ou de boites à Meuh. La main d'Adrian encore dans la sienne, elle la serra comme pour lui signaler que tout était bientôt fini, le voyant dévoué à la cause que leur mère leur avait assigné. Elle allait lui dire d'aller avec Carmen pour rentrer avant l'ouverture d'un autre document du même genre quand elle entendit une voix enfantine s'élever vers elle. La question était dite avec tellement de naturel que la jeune femme qu'elle était, pourtant endeuillée, offrit un sourire au gamin. Ah l'innocence... Des fois rien ne valait les langes ou le jeune âge.

Oui c'est ça, une couronne à la taille de ta poule, pour sa petite tête. Elle est sacrément chouette en plus, je l'avais vu.

La Duranxie fille hocha la tête pour répondre d'un seul trait aux deux questions zieutant son époux un court moment.

Alvira et bien elle est au paradis solaire. C'est l'histoire des Roys de France qui vivent et meurent pour la Patrie. C'est une forme de départ en somme où simplement elle n'a pas pu dire au revoir, alors elle nous l'écrit et nous fait des cadeaux.

Version légèrement édulcorée. Plus tard Adrian creuserait lui aussi et tâcherait de savoir ce qui s'était passé autrement que par les dires de sa sœur qui avait fait en sorte de globaliser une situation qui n'avait rien de joyeuse. Sancte trouverait plus rocambolesque encore et aiderait le gamin.

En somme, Maman est parti, elle s'éclate les enfants et elle n'a même pas pris la peine de prendre son sac à main parait-il !

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