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[RP ouvert] Envenimons les choses (Jour 1)

La_ligne_a_lire
ENVENIMONS LES CHOSES: JOUR UN














Fin d’année s’étirant jetait sur le Périgord des rameaux de gel à l’immaculé d’un ciel bleu, et campagnes avoisinantes s’étaient modelées de silence aux frimas répandus ; au bois l’on dormait tandis qu’en ville, l’on élevait.

La veille, l’on avait commencé à monter les divers étals prévus pour les festivités ; Solstice plongerait le monde aux heures dédiées à l’Hiver et l’on l’y accueillait d’une fête plantée de lampions destinés à illuminer la place de la capitale pour étirer le jour jusqu’au débordement.
Pour réchauffer panses et gosiers en vue des longues nuits à venir, une dernière fois l’on ripaillerait et l’on boirait à la faveur de quelques numéros exécutés par les artistes locaux venus en masse à l’espoir de se faire quelques pièces ; cahin-caha chacun était parvenu à se faire une place, et , il flottait déjà dans l’air, le parfum du vin chaud et celui des viandes.
Festivités à midi sonnantes grouillaient déjà de monde; quatre étals se succédaient à l’allée centrale, variant les trésors aux appétits les plus contrastés : Sucre, sel, chouquettes et boissons se disputeraient les ventres des convives quand les yeux des enfants iraient d’envies en gourmandises à l’arrondi de leurs bouches vivifiées de froid.

La fête du solstice d’Hiver avait ouvert depuis quelques heures et déjà battait plein; Périgord ce matin-là faisait face aux rigueurs hiémales à venir, sourire aux lèvres






RÈGLES DU JEU

Genre du RP
Ce RP ouvert à tous est modestement de type Murder Party.
Parmi les participants, se cache un invité aux meurtrières intentions, qu’il faudra démasquer et retrouver.
Soyez attentifs, l’interaction est recommandée pour finaliser la partie.

Temporalité du RP
De manière RP : Ouvert à tous, le RP se déroule à l’occasion du solstice d’hiver, sur trois jours, soit, du 18 au 21 décembre 1466
De manière IG : Le RP démarrera le 1er novembre et se finira le 15 décembre.

15 jours IRL vaudront donc 1 journée IG et seront sonnés par un maitre de jeu (La.ligne.a.lire ) de la manière suivante
Jour 1 : 1 er au 15 novembre
Jour 2 : 15 au 30 novembre
Jour 3 : 1er au 15 décembre

Pour des raisons de cohérence, il ne sera à prendre en compte dans vos jeux qu’une fois fini.


Narration
Pensez à baliser en gras et en début de post, la localisation de vos personnages au fur et à mesure de l’évolution du RP car plusieurs lieux seront sollicités.

La fête est animée par des numéros de cirque, des jongleurs, des troubadours… Soyez vivants vous aussi, n’hésitez pas à les imaginer ou les mettre en scène si vous le souhaitez au fil de vos déambulations.
Ils resteront néanmoins à votre charge et n’influeront pas sur le cours de l’histoire .
Les seuls PNJ conduits par l'équipe d'animation sont ceux des étals proposant nourriture; n'hésitez pas à les solliciter,

S’il parait long sur le papier à raison de 45 jours de jeu, quinzaine pour jouer une journée sera finalement un temps relativement court.
A ce genre de RP limité dans le temps, ne craignez pas, parfois, de poster bref. Plus les échanges seront nombreux, plus vos PJ auront de chance de confondre le coupable et de le traduire devant la justice.


Un maitre de jeu :
Le Maitre de jeu (La.ligne.a.lire) pourra intervenir au fil de la narration.
Certaines de vos actions seront imposées et d’autres jouées aux dés à sa volonté. Vous en serez alors prévenus par MP.
Si vous avez des questions ou interrogations, contactez le par MP.

Divers
La présence IG de votre PJ n’est en rien obligatoire, un PNJ de votre PJ est tout à fait envisageable si vous n’êtes pas sur place.
Gysele
    - Paulin ! Z'allez arrêter d'vous curer le nez et m'accrocher cette foutue guirlande nom de nom !
    - Mais m'dame Gysèle, il est trop tôt.. ou trop tard.. ou j'sais plus bien.
    - Mon brave Paulin, on avait dit d'y aller mollo sur la piquette ! Bougez vot' derrière immédiatement ou j'me sers de vous comme piquet pour tenir cette guirlande pendant trois jours ! Vous m'entendez ? Trois jours sans pouvoir picoler, ni manger, ni bai...hum. On s'comprend ?
    - Oui ! Tout d'suite M'dame Gysèle.

Tu observes le gus se précipiter sur l'échelle d'une allure un peu chancelante et finir de hisser cette guirlande qui termine de décorer la place aménagée spécialement pour l'occasion. Tu te retournes, enveloppée dans une longue tenue d'hiver rembourrée de fourrures bienvenues et avises la place, poings sur les hanches, ravie de voir déjà les premiers visiteurs se déplacer et profiter des stands aménagés. Tu fais le tour, passes devant la petite estrade prévue pour les danses et où quelques musiciens égrainent déjà leurs notes de musique, tu évites un échassier qui se croit drôle à te poursuivre en imitant exagérément ta démarche chaloupée. D'un tirage de langue amusé que tu lui adresses, tu fais remarquer au blagueur que tu n'as rien loupé de ses frasques.

Quelques mètres plus loin, le vin chaud chatouille tes narines de parfums épicés qui se mêlent à ceux de nourriture qui eux, te donnent bien moins envie. Toutefois et puisque tu as promis à Benjen de te nourrir davantage, tu n'hésites pas à voler à la Mairesse actuelle, une chouquette que tu croques à pleine dents sous son pif en annonçant d'une bouche pleine.


    - Ane, Mairesse, c'est foutument bon vos conn'ries !

Déjà, tu te fais la malle en t'esclaffant, ravie de voir ce projet d'animation se concrétiser. Tu aimes les bal Gysèle, tu aimes danser, rire, vivre et boire dans un climat convivial. N'était-ce donc pas l'événement idéal pour être joyeux et heureux ? Tout en terminant ta bouchée, tu t'approches d'un cracheur de feu qui attire ton regard du coin de l'oeil. Celui-ci t'avait donné du fil à retordre puisqu'il se faisait payer cher. Mais tu en as entendu tellement de bien que tu ne pouvais pas passer à côté d'un prestataire spectaculaire pour faire vibrer la foule et illuminer les regards. Tu t'appuies donc contre un poteau en bois pour observer le spectacle tout en lançant régulièrement des regards autour, prête à accueillir et faire danser le premier qui s’ennuierait dans un coin.
_________________
Anefleur03
[La veille]
Ane et son équipe de Mille et une chouquettes étaient venue la veille de ce fameux jour de fête pour installer leur stand. Oui, bon équipe… Deux enfants d'à peine dix ans, un sourd-muet, et une cochonne. Mais tout ce petit monde était arrivé en chantant horriblement faux des chants de noël, avec une des fameuses charrettes de Drack.

Eeeet le viiiiiiieuuux papiiiie !
Descend vèrs le villaaaaageuh !
C'est l'heuuuroùtoutestsageeeeuh !
Et on daaaaanse au coiiiiin du feuuuu !
Et dans chaaaaqueuh maisooon
Il jouuuuue un air de fêêêêteeeeuh !
Partouut les chouuuquettes sont prêteuuuh
Et on enteeeend la même chansoooon !
Ooooooooooooooooh ! Vivleuh vent, vivleuh vent,
Vivleuh vent d'hivèèèr !
Qui s'en va sifflantsoufflant,
Dans les grand sapins vèèèrts,
Yeaaaah !


[Le jour 1 - Au stand rose de chouquettes roses]

Veneeeez gouuutteeez meees chouuuqueeettes ! Eeelles soont boonnes chouuuqueettes, elles soont booonnes !

Eeen excluusiviiitéé pouur vouus, de touutes nouveelles receettes ! Inéédiiites à Mille et Une chouuqueeettes !


Les panières s'attelaient devant Ane, qui criait comme une poissonnière. D'ailleurs chouquettes au poisson, il y avait ! Comme celles au foie gras, aux truffes, poulet rôti, et fromage, qui accompagnaient celles sucrées, au miel, à la framboise, à la pomme, ou encore caramel. Et plus encore le choix ne manquait pas ! Mais les stars du jour, c'étaient sans conteste celles à la crème de châtaigne et aux noisettes chocolats !

Elle avait envoyé Lio et Tio paniers en mains se promener parmi les visiteurs pour attirer la clientèle, et Ben, l'homme en vert, l'assistait à l'étal peint en rose. Terrine quant à elle, ne faisait pas grand-chose et dormait sous la table se prélassant sous une épaisse couverture. Y en a qui ont la belle vie quand même !


Alors qu'Ane reprenait son souffle, voilà que Gysèle faisait son apparition, et qui sous son nez, lui piquait une chouquette !

- Ane, Mairesse, c'est foutument bon vos conn'ries !

Haaaaaaaaaan ! Voleuuuse !

Et à la chouquettière d'éclater de rire avec elle, alors qu'elle tournait les talons. Puis elle reprit avec entrain son slogan préféré.

Aaaaveec chouuuqueettes ! C'est touuus les jouurs la fêêêête !
_________________
_marius
Jour 1 - Allée centrale, Étal "Les fruit confits de Cavaure"




Du sucre, voilà ce qui composait l’étal du jeune Marius. L’été y chahutait de couleurs, et pour les plus gourmands, paniers tissés d’osier ajustaient de savants mélanges de fruits confits au côté de pâtes d’amande soigneusement ordonnées vu leur rareté.
A la dégustation, mis en avant sur le comptoir dans des coupelles de terre cuite, quartier d’oranges, rondelles de cédrats, cubes de poires, billes de melon ou bien encore, lamelles d’abricots et marrons glacés, luisaient de sucre et invitaient chacun à venir gouter avant de se laisser tenter à l’achat.

Solidement emmitouflé à une veste de laine épaisse, le jeune homme tapotait énergiquement ses mains en hélant le chaland déambulant sur la petite place prise d’assaut en espérant couvrir la voix du bourgmestre non loin:

Fruits confits, venez-vous rappeler des gouts de la belle saison !
Tenez Mademoiselle, goutez donc, fit-il en tendant à un jeune couple qui s’attardait, une rondeur navel sur une petite pique de bois. C’est bon comme le soleil, hein ? Continua-t-il en la voyant opiner vivement. Tenez Monsieur, goutez aussi…

Le discours était rodé, répété chaque jour de marché dès que le froid surgissait, et pourtant, aujourd’hui, n’était pas un jour comme les autres. Pour la première fois seul à son étal, sans personne pour lui dire ce qu’il savait déjà faire, Marius était enfin livré à lui-même, à ses propres ambitions.

1 écus l’once, 20 écus le panier déjà tout prêt… j’ai aussi des pâtes d’amande et de fruits si vous préférez, je vous laisse réfléchir … fit il en penchant le buste vers d’autres clients approchant, l’œil à l’affut de chaque profil passant à portée de ses douceurs. Messires, Mesdames, venez gouter les fruits confits de la famille Cavaure, !... Bonjour, qu’est-ce qui vous ferait plaisir à déguster ? demanda-t-il en proposant d’un geste l’ensemble des saveurs à portée de gourmandise.
Benjen

      [Jour 1 – La place]

      Je guette. Oh oui ! Tel le faucon, j'observe Gysèle de loin. Je viens d'arriver, et déjà je me tiens en retrait pour ne pas avoir à danser. J'ai horreur de ça, j'ai l'impression d'être le pire des danseur de ce foutu royaume.
      Et c'est justement en guettant que je remarque l'échassier moqueur qui singe la délicieuse démarche de ma compagne.

      « Si il fait pareil … C'est qu'il a reluqué ses fesses … Crevure ! »

      Je grogne. Comment ça je suis jaloux ? N'importe quoi ! Je ne fais que défendre l'honneur du fessier de l'élue de mon cœur. C'est pas pareil. Et puis je vous merde !

      Du coin de l'oeil, j'aperçois un trio de môme qui s'approche en cavalant je ne sais où.



        -Hep là ! Ca vous direz de vous faire un peu d'argent sans trop d'effort ?


      Ils se consultent du regard, et opinent de concert. Forcément, ils pourront ensuite se gaver de sucrerie !
      Je m'approche, et me penche pour chuchoter :



        -Alors …


      Plan exposé, tous adhère. Une bonne occasion de se fendre la poire ! Les négociations s'avèrent difficiles par contre, mais je parviens à m'en tirer pour cinq écus … Je ne voulais en dépenser qu'un bordel !
      L'affaire entendue, les morveux filent sans demander leur reste.
      Ce n'est que quelques instants plus tard qu'on entend l'échassier moqueur se vautrer, alors que je quitte la place en direction de l'allée centrale, un sourire teinté de sadisme sur la trogne ...



      [Jour 1 - Allée centrale, Étal "Les fruit confits de Cavaure" ]

      Je déambule, les odeurs de nourriture titillent mes narines, m'ouvrant ainsi l'appétit. C'est par le gosier plutôt efficace d'un jeune vendeur de fruits confits que je me laisse attirer.
      L'ambre flâne sur les fruits appétissants, et je songe que Gysèle serait sans doute heureuse d'y goûter lors d'une petite dégustation privée …



        -Bonjour, qu’est-ce qui vous ferait plaisir à déguster ?


      Je lève le nez, le vendeur m'a repéré. Il faut toujours qu'ils vous mettent le grappin dessus ceux-là ! Néanmoins, je me compose un sourire pour répondre :


        -'Jour ! Je crois que je vais me laissé tenter par les pâtes de fruis.

    _________________
    Gaillarde
    - Jour 1 - Allées centrale - Buvette -

    Et aller, qui va encore se faire peloter toute la journée par des alcoolos ?
    C'est Gaillarde !

    Gaillarde n'est pas belle. Mais elle est jolie. Très jolie.
    Trop jolie.
    Gaillarde est blonde. Elle se fait deux nattes, pour avoir l'air plus gamine, mais ça ne semble pas arrêter les hommes qu'elle sert à table à l'auberge.
    Gaillarde a dix huit ans et toute la chair qu'il faut où il faut, charnue, mais point trop. Gaillarde ferait de beaux enfants en pleine santé, si quelqu'un daignait l'épouser.
    Mais Gaillarde travaille à l'auberge, et si elle veille farouchement sur sa virginité, son honneur est tout de même souillé à longueur de journée, de main aux cul en prise salace sur sa cuisse quand elle passe.
    Gaillarde porte pourtant une robe longue qui dissimule bien ses cheville, et pour toute coquetterie une ceinture brodée par ses soins de jolies fleurs colorées.

    Gaillarde est jolie, mais elle n'est pas dotée, et elle a du travailler. A l'auberge.
    Et aujourd'hui elle a été désignée volontaire pour travailler dans le froid tout le temps que durera cette fête de l'hiver à la con, et elle va donc se faire peloter par de la viande saoule toute la journée.

    Gaillarde est aussi très professionnelle. C'est donc un sourire chaleureux plaqué sur son joli minois qu'elle travaille. Et puis, elle s'essaie à l'optimisme. Avec ses mitaines, son mantel bien chaud par dessus sa robe et ses gros sabots garni de paille au lieu de ses chausses légères, elle a surement moins de chance d'attirer les regards libidineux, hein ?

    Allez Gaillarde, il faut y croire !
    D'ailleurs, elle y croit quand elle s'élance dans l'allée, son plateau garni de godets tenu en équilibre sur la main.


    Demandez les meilleurs vins du Périgord ! Directement approvisionnés de Bergerac, venez goûter !

    Avisant un couple de badauds, elle leur tendit le plateau.

    Allez y, goûtez, c'est offert ! Si vous aimez, j'en ai des pleines bouteilles ! Du blanc sec, du rouge bien corsé, et même un blanc sucré que les dames adorent !
    Helene_jegado
    [Jour 1 - Au presbytère, avant le lever du jour, dans les cuisines]

    Finalement, s'attarder à Périgueux fut une bonne chose. Non pas que la Bretagne ne lui manquait pas mais ça laissait le temps de connaître autre chose. Comme à l'époque des Flandres.... ah, les Flandres...
    L'évocation du plat pays et de ses bières lui tira un hochement de tête approbateur, réminiscence de souvenirs des plus, hum, comment dire... Tant pis, pas les mots. Et puis oh se sont ses souvenirs non mais ; je vous vois venir vous, bande de curieux !

    Pour l'heure, la vieille qui sert de bonne au jeune évêque aux mœurs douteuses depuis plusieurs semaines se prépare. Allez donc savoir comment une simple annonce de festivités à venir en ville au cours du repas du soir avait fini en

    "mais ce sera charitable pour la paroisse, le fruit des ventes servira d'oboles pour les plus démunis !"


    ou peut-être en détournement de fonds pour alimenter certains vices. Peu importait au fond. L'essentiel c'était que de l'argent était en jeu.
    Qui avait prononcé ces mots le premier resterait un mystère. L'idée incongrue de tenir un stand lors de la fête du solstice d'hiver était plantée et avait germé, et rien n'avait pu l'en déloger. Il fallait donc obtempérer. Voilà pourquoi la Bretonne faisait chauffer les fourneaux du presbytère à plein régime afin de mettre ses talents de cuisinière au service du péché de gourmandise tandis que la ville dormait encore du sommeil du juste. Quoique...


    [Jour 1 - Sur la place, au jour pointant, entre sucreries et gourmandises]

    Y'en a qui sont en forme de bon matin, mais qui ne finiront pas la journée à ce rythme d'égosillage.
    Les marmites fumantes sont déchargées de la charrette de l'église, le pauvre âne ayant servi le trait restant stoïque face à toute l'effervescence autour de lui. Un enfant de chœur le ramène après avoir aidé à l'installation sommaire :
    - des stères de bois en quantité et rangées pour alimenter le feu du braséro qui maintiendra les plats au chaud, posés sur un petit échafaudage métallique solide construit pour l'occasion la veille par des hommes de main de l'évêque ;
    - une planche sur des tréteaux recouverte d'une nappe de présentation empruntée à l'église -et qu'il faudra qu'elle lave de toutes les souillures diverses- ;
    - des tables, des chaises, des écuelles et des couverts, pour se sustenter assis, ainsi qu'un baquet d'eau pour les laver et un torchon propre pour essuyer ;
    - une poêle pour les préparations minute, et l'huile qui va avec ainsi que des louches pour les soupes et potages ;
    - et les plats qui n'ont pas besoin de cuisson, pré-préparés des jours durant en quantité suffisante. Du moins, on l'espérait. Car oui, ici ce sera de la nourriture solide pour les affamés qui sera servie. De bonnes spécialités de pays. Préparées avec beaucoup, beaucoup de soins.

    A l'approche de la cinquantaine, la vieille a passé l'âge de jouer les poissonnières. Les effluves savoureuses seront son porte-voix. Ça et une ardoise détaillant les mets à emporter ou déguster sur place.





    "A LA TABLE DE L’ÉVÊQUE"

    Terrine de foie gras à l'armagnac et aux baies de genièvre
    sur sa tranche de mique sarladaise grillée
    *
    Tourin à l'ail
    Soupe de fèves au vin
    *
    Pâté d'anguille aux infusions d'herbes
    Omelette aux truffes et aux cèpes
    *
    Confit de canard aux épices et ses petits légumes
    Ballotine de dinde farcie
    *
    Millassou aux raisins secs et sa compotée de pommes.
    Tarte aux noix




    Les prix qui s'affichaient à côté allaient de quelques sous à plusieurs écus, ainsi en avait voulu l’Évêque, afin que toutes les bourses puissent se régaler, les mets du pauvre et du riche se côtoyant, car aux yeux de Ciel, tous sont égaux. Quoique...

    Belisaire_l_d_a
    [La veille]

    Venu à Gayrac en novembre, il quitta le domaine en décembre. Une roseraie, telle était la nouvelle lubie du jeune Lablanche motivé par l'envie d'offrir à quelques invités un plaisir des yeux certain. Les efforts furent nombreux mais au final récompensés par le résultat obtenu. Il avait fallut faire place nette au cœur de cette forêt bien dense. Quant aux effets, il reviendrait au printemps pour se satisfaire de son caprice.
    La suite passée sur sa seigneurie le plongea dans les comptes et prévisionnels annuels, autant dire que les maux de tête s'étaient invités à son quotidien. Il ne fallut donc pas longtemps pour le convaincre, à l'heure de son départ, de faire une halte à Périgueux et assister aux festivités du solstice d'hiver. S'accorder trois jours de divertissement, quelques instants pour pourvoir à l'achat de présents; les motivations s'ajoutaient.
    Une journée pour s'y rendre, quelques heures pour choisir son auberge, et, au regard de leurs noms il y avait matière à tergiverser.


    [Jour 1 - De la Place au stand rose de chouquettes roses]

    Sorti du "con-fesseur " le ventre vide, affamé, il se rendit sur la grande place où il ne tarda pas à être abordé par un jeune garçon qui, à son panier aguicheur, lui fit grandes louanges d'un stand à chouquettes. L'odorat chatouillé, l'oeil galvanisé, les papilles excitées, il regarda dans la direction montrée avant d'être bousculé par trois jeunes morveux. Une main sur sa bourse, soulagé de ne pas avoir été délesté, il évita de justesse un échassier chutant de tout son long qui, à peine au sol, commençait à vociférer un récital montra là qu'il savait aussi faire profession d'être blasphémateur public. Il les chercha du regard les enfants de Sodome, il avaient déguerpis assurément. Alors, au cri famine de son estomac il laissa la scène confuse et se retrouva enfin et avec facilité devant l'étal souhaité. Il avait suivi la voix criarde et il s'avéra que l'ouïe n'avait pas besoin d'être fine.

    Il grimaça à l'odeur de poisson, plus encore à celle de fromage ; il eut l'oeil gourmand devant les chouquettes plus sucrées.


      Bonjour Madame. Je vais me laisser tenter pas un échantillon de vos chouquettes sucrées et pour le plaisir de l'instant une à la crème de châtaigne.


    Il fit un signe de tête à l'homme en vert et voyant tardivement la présence d'un cochon recula d'un pas.
    _________________
    Laizzi
    C’est jour de fête aujourd’hui Laizzi et il est hors de question que tu rates cela. Le solstice d’hiver, avant que le froid et la neige ne ralentissent vraiment les échanges, les déplacements, la vie. Tu as demandé congé à la mère Glaçon, qui remplace Abasi depuis peu aux bains du C4 ; et contre toute attente tu l’as obtenu, alors tu as filé sans demander ton reste.
    Tu te promènes, le nez au vent, te laissant guider par les diverses odeurs planant dans les rues. Déjà au loin, le spectacle d’un échassier qui s’emmêle les pinceaux amène un sourire à tes lèvres. En voilà un qui a gagné sa journée.
    Les quelques notes de musique qui se font entendre, rendent déjà tes pas plus légers, plus souples : inconsciemment, tu avances en rythme.


    [Jour 1 Allées centrale – Buvette]

    Allez y, goûtez, c'est offert !

    Les paroles de la blondinette captent ton attention, quoi de mieux qu’un vin chaud pour bien commencer la fête et te réchauffer. Tu la laisses distribuer ses godets de vin et avant qu’elle ne reparte faire le plein, tu te portes à ses côtés pour lui demander :

    B’jour …
    C’est possible d’avoir une timbale de vin chaud ?


    Et fouillant dans ta bourse d’écus, tu rajoutes :

    avec un supplément de poudre de cannelle ?

    La cannelle, cette épice douce et envoûtante qui t’amène si loin lorsque tu respires son odeur. S’il est un péché pour lequel l’évêque t’entend souvent, c’est bien celui de la gourmandise. Et pour la cannelle, tu serais prête à te damner.
    Tu iras à confesse, une fois la fête passée. Au diable, les conventions, amusons nous !
    _marius
    Jour 1 - Allée centrale, Étal "Les fruit confits de Cavaure"





    Un peu plus loin, Gaillarde avait pris du service. Ah Gaillarde et ses jolies hanches, Gaillarde et ses seins généreux, Gaillarde et ses sourires sans fin… Voilà la seule raison qui pourrait faire regretter à Marius d’aujourd’hui tenir les rênes de la boutique : il ne pourrait pas aller poser les doigts sur les hanches de Gaillarde pour lui glisser pièce à la main en guise de pourboire.

    -'Jour ! Je crois que je vais me laissé tenter par les pâtes de fruits.

    Le commerçant cligna des yeux brièvement, au focus des concentrations pour ne plus songer aux reins rebondis de Gaillarde et hocha vigoureusement la tête en direction de Benjen.

    Mais bien sûr Messire, de la pâte de fruit ! Abricots. ? Cédrat ? Framboise ? Cassis ? Tenez, goutez donc l’abricot confit, les deux viennent du même verger, ça vous fera une idée.

    Bol de terre cuite fut désigné d’un de ces index qui ne laisse pas le choix avant que le jeune homme ne se retourne vers les pâtes de fruits, attendant de savoir quel parfum on lui demanderait d’attraper, en profitant pour alpaguer d’un sourire généreux quiconque à portée de son stand à la dégustation.
    Anefleur03
    [Jour 1 - Stand rose de chouquettes roses]

    Ane distribuait sac de chouquettes après sac de chouquettes, à force de sourire et de rire.

    Citation:
    Bonjour Madame. Je vais me laisser tenter pas un échantillon de vos chouquettes sucrées et pour le plaisir de l'instant une à la crème de châtaigne.


    Bonjouuuur Monsieuuuur ! Maiiis bieeen sûûûr ! Je vouus en meets combieen de chaaque ?

    Le voyant reculer devant Terrine, elle s'exclama :

    Vouuus inquiéteeez paaas elle est touute gentiille ! Sauf avec les voleurs...

    Avec un grand sourire, elle mit un peu de chaque type de chouquettes dans des sacs en tissus roses, rajoutant gratuitement plus que demandé, et le tendit au client.

    Çaa feraaaa 5,32 écuuus !

    Ne voulant plus se prendre la tête avec les chiffres, elle avait décidé aujourd'hui de donner des prix au hasard, quelque soit la demande. Elle allait à n'en pas douter perdre plus que gagner, mais pour elle tout était prétexte à l'amusement !
    _________________
    Benjen

        [Jour 1 - Allée centrale, Étal "Les fruit confits de Cavaure"]


          -Mais bien sûr Messire, de la pâte de fruit ! Abricots. ? Cédrat ? Framboise ? Cassis ? Tenez, goutez donc l’abricot confit, les deux viennent du même verger, ça vous fera une idée.
          -Ah … Euh …


        Bon, ben … Pas le choix. Puis, c'est si gentiment offert, et je ne crache pas sur la gratuité ! Pogne plonge donc de le pot de terre cuite pour qu'abricot confit rejoigne bouche, et je le déguste pensivement. Le regard un peu vague tandis que je songe à la façon dont je vais faire déguster ces babioles à la rousse. Sourire s'étire en coin, sans doute le marchand -si il n'est pas à nouveau distrait par la jolie rondouillette- pensera que son produit me comble de joie. Peut-être même que j'aurai une réduction !

        Dorées cherchent à capter son attention alors que je lance en désignant :



          -Délicieux, mettez m'en aussi. Je vais prendre des pâtes à l'abricot et au cassis aussi.



        L'ambre s'arrête sur celle aux framboises, et un sourire amusé fend mes lèvres.


          -Oh ! Et à la framboises aussi.


        Ma future vassale sera sans doute heureuse d'apprendre que j'ai eu bonne mémoire pour son goût des framboises.

      _________________
      Gaillarde
      - Jour 1 - Allée centrale - Buvette

      Citation:
      B’jour …
      C’est possible d’avoir une timbale de vin chaud ?

      avec un supplément de poudre de cannelle ?



      Allez, courage, Gaillarde !
      Au moins celle là elle te pelotera pas, enfin, normalement.
      Sourire chaleureux s'étire, presque pas factice.


      Mais bien sur Madame, approchez du stand, j'en ai un chaudron qui mijote ! Vous m'en direz des nouvelles !

      Un roulement de hanches plus tard, la voilà retournée derrière sa buvette, généreusement le chaudron de cuivre suspendu à une crémaillère. Et volant un peu de chaleur. C'est qu'on était mieux là qu'au milieu de l'allée, tout de même !
      Enfin, elle ne peut pas rester là des heures, la dame attend. Elle verse adroitement une louche de liquide fumant dans un godet de grès et l'apporte à la dame.


      C'la fera un écu, madame, j'vous laisse rajouter votre cannelle dedans à votre convenance.

      A peine son du empoché, elle retourna emplir les petits godets de vin. Lançant un regard noir au vendeur de fruits confits, qui regardait ailleurs. Ah, il n'était pas le dernier, celui là, quand il s'agissait de la saisir par la taille au moindre prétexte !
      Rira bien qui rira le dernier.
      Plateau rempli, la revoilà partie jusqu'au milieu de l'allée, pour distribuer à boire à qui en voudrait.
      Alphonse_tabouret
      Jour 1 , Allée centrale.



      L’on est venu le ventre vide, et pour cause.
      Depuis hier déjà, Périgueux foisonne d’odeurs nouvelles qui entêtent l’air d’arômes tapissant le nez dès lors que l’on s’approche de la place centrale ; sucre se dilue jusqu’aux prunelles et si la gourmandise à l’aube des satisfactions redessine les visages des uns et des autres, celle de Tabouret, rare, rechigne à s’ouvrir.

      L’opulence toujours rend l’animal méticuleux et la profusion du jour n’y échappe pas ; il est de fait à parier qu’à la traversée, seul l’étal proposant le salé au palais trouvera ses faveurs mais pour l’heure, l’on sait aussi qui l’on accompagne et à quelles indispensables étapes l’on fera le voyage, conscient , sans chercher à s’en défaire, que le pire finalement n’est pas à l’épreuve mais au discret petit bonheur que l’on éprouve à la partager.
      Montfort à ses cotés a les guèdes émerveillées, et sa bouche s’est arrondie d’une humeur verte : à l’épaisse pelisse dont il s’emmitoufle à l’hiver, la queue de Désiré bat amplement le rythme jusqu’au métronome sans même le déranger, attention envolée aux couleurs, aux ailleurs., asseyant les envies simples des griffes faunes à célébrer cette bouche parfaite d’un baiser à la candeur de son expression. Truffe au vent embrumé d’odeurs, Lug quant à lui n’a pas même la constance de rester immobile ; couinements d’impatience accompagnent la danse sur place des pattes élancées, multipliant les coups d’œil larmoyants au maitre impassible.

      Finalement, lorsque l’on fend les frontières et se joint à la foule, l’on s’arrête assez vite à hauteur de Gysèle pour l’y saluer d’un sourire ;


      Je vous ramène quelque chose de la buvette, Gysèle ?

      Car l’on y fera escale, ilot refuge au travers des multiples vendeurs et camelots qui ont poussé autours des stands et qui ne manqueront pas d’allécher l’appétit marchand de Faust.
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      _marius
      Jour 1 - Allée centrale, Étal "Les fruit confits de Cavaure"
      Avec Benjen






      Un client parfait.
      De tout, il voulait de tout. S’ils étaient tous comme lui, dans deux heures, il aurait tout vendu et irait se saouler dans les bras de Gaillarde, qui, coquine, lui jetait des coups d’œil depuis sa buvette un peu plus haut.

      Pince en main, le garçon s’appliqua à remplir un cornet aux lamelles d’abricots, que son pouce referma d’un geste sûr avant d’aller découper aux plaques en arrière, les lingots demandés à l’exacte mesure d’une règle taillée à cet effet.


      Abricot, Cassis et framboise, répéta-t-il en en les déposant sur un papier pour les y empaqueter. Ça nous fait 23 écus mon bon Messire, et ça , c’est pour la gourmandise ! ponctua-t-il en glissant dans le sachet des abricots, une violette confite.

      La marque de fabrique de Marius était là, dans cette violette qu’il rajoutait gracieusement à tout achat.


      Bonne journée à vous Messire, et n’hésitez pas à revenir !
      Fruits confits, venez-vous rappeler des gouts de la belle saison ! 1 écus l’once, 20 écus le panier déjà tout prêt, 7 écus la pâte de fruit !
      A qui le tour ?
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