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[RP] Sur les pas d'un Sombre..

Kar1
[Le tribunal acte II]


Karine ! Que t'arrive t il ? Qu'est ce que tu fous ici ? Heureuse de te revoir tout d'même !

Tout est allé si vite. Personne n’a répondu à sa question qui est pourtant signe de détresse. Z’en ont quand même des idées dans ce patelin étrange. Elle est pourtant persuadée d’être extrêmement en règle et n’avoir donc rien à faire ici dans ce tribunal de pacotille. Comment rester sage en plus quand on voit que le type qu’on cherche depuis des jours vous passe sous le nez comme ça. Juste un regard. Qui n’en dit pas long malheureusement. Lui aussi aurait des problèmes de laissez passer? C’est strictement impossible étant donné qu’il est du Limousin maintenant. Peut être que les registres du cadastre de Guéret ne sont pas encore arrivés jusqu’à Tulle. C’est complètement surréaliste pour la blonde. Enfin, Eele s’installe à défaut de pouvoir faire autre chose. Sur le banc des accusés. Elle voudrait bien intervenir tout de suite mais ce que va dire le juge l’intéresse au plus haut point, le pourquoi du comment. Un soupir. Pendant qu'elle attend, impassible, la blonde pense à la Louise, laissée à cette inconnue, en qui certes on peut avoir confiance, m’enfin tout de même. Y a sa charrette, son cheval, ses vivres, ses économies, tout! Pourquoi, pourquoi, pourquoi.
Soudain, une Blonde Belle arrive en trombe et se dirige directement vers Karine qui n'est autre qu'enchainée et escortée par les soldats de la ville.


Ce qui m’arrive? Si seulement je le savais! Tu m’connais, plus blanche colombe qu'm..

Elle espère que le juge l’entende. Karine essaye de ne laisser ressortir aucune ironie dans sa phrase même si le rire jaune serait approprié dans ce genre de situation. Elle est interrompue, encore. Ca n’arrête pas. Ca la conforte dans l'idée que le monde entier est contre elle. Bon elle ne sait pas jusqu’ou le monde s’étend m’enfin, ça en fait un paquet de gens rien que de penser au nombre de villes qu'elle a déjà traversé jusqu'ici.

Brigandage!

Gné? Quoi? Pardon? Quand?
Elle se lève, illico et s’approche du juge, sans lui en demander l’autorisation. Elle tend l’oreille en fait, abasourdie par la nouvelle. Un truc qui date d’y a quatre mois au moins ou presque. Un type Kaly machin dont elle n’a jamais entendu parler. Des miches de pains qu’elle doit avoir mangé.. Et 3 écus. Mais qu’est ce qu’ils racontent. Et il est ou ce Pepe truc muche. Ou sont les témoins? Ou est le plaignant? Et bien, ils semblent s’en foutre dans le coin. Tant qu’ils trouvent des coupables pour montrer à la population qu’ils font leur travail, rien de plus à demander. Et bien.. Encore des gens qui doivent bien dormir le soir. Karine n’est même pas prête à plaider. Que peut elle dire devant des gens qui la pensent déjà coupable avant d’avoir entendu sa version des faits inexistants. Elle parle, dit des trucs qui ont pourtant un sens pour elle. Elle pense aussi, mais le juge semble pouvoir les lire. En d’autres lieux, d’autres temps, elle aurait crié au scandale et aurait traité le juge de Sorcier. Oui un sorcier de plus à bruler. Encore un qui se croit plus fort que tous. Mais Karine se tait. Comme le proc’ d’ailleurs, qui n’a même pas de répondant. Qui n’attend que le verdict puisqu’elle est coupable. Ahh.. C’est beau la justice. Que c’est beau de nos jours. Qu’ont-ils fait quand la blonde s’est fait brigandée dans le Limousin il y a des mois de ça hein? Elle a porté plainte elle aussi. Mais rien, c’est le Poitou qui s’est chargé de la dédomager et d’essayer de trouver le coupable. Oh qu’elle est belle la justice.


Un jour de prison et trois écus pour la blonde!

Elle n’a même plus la force de se lever. Il faudra la prendre par la peau des fesses pour l’emmener dans les geôles. Elle est sur le cul une fois de plus. Karine n’a jamais fait de prison. Et bien, voilà la grande première. Peu lui importe, la seule chose qu'elle veut la maintenant, c'est Retrouver ce satané Noir.


[Dans les bas fonds du Comté]


Laissez moi sortir dediou!
Laissez moi retrouver mon Noir!
Laissez moi crier au scandale!
Vous l’avez em’né ou?
Z’en avez fait quoi?
Répondez moi!


Quelle chieuse, nan mais je vous jure. Intarissable qu’elle est, la blonde n’a pas arrêté de parler pendant des heures, criant encore et toujours à l’injustice. Elle ne cesse de taper du pied. Ses bras s’accrochent aux barreaux. Elle toise le geôlier plus avenant qu’une porte de prison. Mouai, Karine y est en même temps, pas très étonnant. M’enfin quand même. Il pourrait éviter de la toiser comme ça. De lui envoyer des baisers plus ragoutants les uns que les autres. Il semble content d’avoir enfin une donzelle à surveiller, de quoi en faire frissonner plus d’une. S’il décide de faire quoi que ce soit, elle a rien pour se défendre à part des cadavres de rats crevés qui s’empilent allègrement dans sa cage. Elle désespère.. Une journée.
La rage passe, pas qu’elle le veuille, ça non. Mais s’égosiller semble ne rimer à rien par ici.

Finalement, les longues heures d’attente, ce sera recroquevillée sur elle-même, dans un coin de la cellule, qu’elle les passera.

_________________
Karine de Pommières.
Louise..
Tout se passait pourtant bien. La petite troupe s'était mise en route. Dans la joie et la bonne humeur, comme on dit. La route fut longue, mais la future grande voyageuse qu'est Louise commence à s'y faire. Puis, après un certain temps.. Les bicoques se font moins rares. Là-bas, un gueux qui sème son champ. Aucun doute, les voilà arrivées. Aux remparts, la douane. La routine a pris l'pas. Louise n'y fait même plus attention, elle attend seulement le départ prochain de la charrette. Pour se retourner ensuite, regard fixe vers les gardes et traits du visage tirés en une belle grimace. Mais non sans une bonne distance la séparant de ses victimes. Insouciante, mais pas à l'excès non plus. Elle attend son heure, donc. Attente oiseuse. C'est quoi c'bordel ? Ils font quoi, là ? Ils emmènent la blonde. Pourquoi ? Oui hein, pourquoi ? Z'ont même pas dit pourquoi, les bougres. Quoique, la raison, Louise s'en contrefiche. Toujours est-il qu'ils l'embarquent. Et elle, elle est toujours dans cette foutue charrette, les yeux écarquillés, bouche béante. Immobile, figée. Carrément sur le cul, et dans les deux sens du terme.

Réagir, réagir, réagiiir ! Trouver quelque chose, faire quelque chose.. Oui, quoi ? Qu'importe ! Réagir ! Son sang ne fait qu'un tour. La fatigue se retire comme elle était venue, subitement. Saut de la charrette. Cerridwen parle avec l'un des gardes, en profiter. Y'en a un qui tourne le dos à la gamine. Ni une ni deux. Un plan dépourvu de toute raison s'élabore dans son esprit audacieux. Agir d'abord. Parler ensuite. Let's go. Prise d'élan. Levres retroussées. Mâchoire entrouverte. Et c'est part.. Vlam. Main qui l'attrape par le colback. Pour l'a faire redescendre sur Terre. Groumpf. La deuxième fois que ça lui arrive en peu de temps.. Ça va finir par devenir une habitude, pour sûr. Mauvaise habitude, très mauvaise. Aux yeux de la gamine, du moins. De nombreuses insultes plus tard. Les gardes s'éloignent, Karine aussi. Cerri tient fermement Louise, elle se débat la môme. Coup de poing par-ci, coup de pied par là. Rien n'y fait. Reste plus qu'une seule chose : Attendre.

Allez viens... on va trouver une chambre et de quoi manger.

Louise acquiesce, sans enthousiasme particulier. Blasée, elle suit Cerr. Tu parles d'une grande, pas capable de défendre qui que se soit.. Une petite de rien du tout, oui. Pire même. Une incapable. Oui, c'était ça. Une petite incapable. Humpf. Patte qui traîne, donc. Z'arrivent vers le tribunal. Tandis que la maître d'arme semble bien songeuse, la gosse perçoit des cris, que dis-je, des hurlements. Coup d'oeil dans cette direction, coup d'oeil vers Cerridwen. Puis à nouveau dans la direction. Bah.. Elle comprendra.. Et puis, elle lui dira au revoir, et présentera ses excuses aussi. Elle fera les yeux doux, s'il le faut.. Et le tour sera joué. Alors elle file en trottinant, la Louisette. Demande son chemin à de nombreuses reprises. Arpente les ruelles. Sans cesse. Pour enfin se retrouver devant les geôles, elle le devine par les hurlements d'la blonde. C'est qu'elle ne s'arrête jamais, remarque, p'tete que la gosse ne l'entendra plus durant quelques temps, faute de voix.. Rêve toujours ma grande.

Grande, justement. Afin de montrer à quel point elle l'est, Louise se hisse sur les pointes de pied. Prunelles noires plantées dans le regard du garde. Elle tente de se montrer impressionnante.

Mon p'pa il est duc !

Avoir un père duc, c'est bien. En jouer c'est mieux. Sauf que ça ne fonctionne pas toujours. Garde qui juge la hauteur de la gamine d'un seul regard. Avant de lui faire signe de partir, de la main.

Et moi j'suis l'curé. Pousse toi la môme, c'pas un endroit pour toi 'ci.

Groumpf ! Laissez moi viendre ! J'a le droit ! KARIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIINE ! C'est où que t'es ?!

Mains en porte voix. La gamine, haute comme trois pommes veut forcer l'passage. Rectification, donc. La gamine est excessivement insouciante. Elle saute sur les pointes de pieds du type. Essaie de le mordre.. Spectacle qui s'avouerait risible pour toute personne neutre. Mais qui ne tente rien..
Liamchaa
[Entre deux rats]

Assis par terre.
Main sur son flanc.
Ça l'élance un peu.
Le bruit d'un goutte à goutte.
Voir plusieurs.
Il fait sombre.
Comme lui.
C'est humide.
Comme un fossé.
Cette image le fait sourire.


Un fossé...

Sa voix résonne.
Il est presque surpris.
Il lève la tête en direction de la porte.
Un carré barreauté
Un oeil torve.
Premier rat.


T'fais moins l'malin hein, gibier d'potence!!!


Il se dresse d'un coup.
Tente d'attendre le nez du type.
Les chaines le stoppe.
Le Sombre rugit.
Façon lion des savanes.
Une grimace.
Le gus se marre.
Les ricanements s'estompent.
Le silence de nouveau.


raclure'rie d'Comté... qu'est j'suis v'nu foutre là... Y a rien... et j'me souv'nais même pas d'ce type...
Hmmm...


Nouveau élancement.
Fichu coup d'épée.
Il l'a pas manqué celui là.
Il frotte son bandage sale.
Nouvelle grimace.
Ça a du se rouvrir.
Un rat montre son nez.
Seconde bête.
Musardes museau en action.
Coup de pied dans un caillou.
Ils décampent couinant.
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