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[RP]Un, Deux, Trois... Trois petits chats *

Aryanna


[ Montfa - 8 d'Agost ]


Montfa en préparation, Montfa en ébullition.
C'était, certes, le premier grand événement organisé à Montfa depuis un bout de temps, mais l'habitude ne se perd jamais vraiment.
En haut de sa butte Montfa préparait salle de réception, salle du trône et tout le tralala. Pendant qu'Aryanna supervisait et répondait aux questions d'Amandine dans le calme et la sérénité.
Ctulhu avait été informé des invités à l'arrivée le lendemain. Sigrid préparait de ses spécialités connues d'elle seule. Amandine pâtissait, aussi. Alors que Doppel et Gänger rêvassait près de l'étang, soit : ils ne foutaient rien, comme d'hab'.

Les préparations allaient bons trains. Tant et si bien qu'à la fin de la journée... Tout était finalisé. L'oiselle pouvait donc retourner à des préoccupations bien plus préoccupantes que celles-ci, où tout roulerait comme sur des roulettes - à peu de choses près - le lendemain.
Sans compter que sa sœur arriverait tard le soir même. Elles auraient le temps d'un peu se voir avant la cérémonie de l'après-midi suivante.




[ Montfa - 9 d'Agost ]


Soirée simple, nuit claire.
La noire avait été occupée une bonne partie de la soirée avant que sa sœur et ses nièces n'arrivent au Château. Solveig ayant été couchée rapidement, la cadette avait pu retrouver l'aînée pour la séance papotage en règle.
Elles s'étaient quittées un peu tard, avant qu'Aryanna ne retournent à ses affaires.

Le lendemain matin avaient été dédiée à la vérification des derniers détails. Les oriflammes Montfanéens avaient été tendus sur les remparts, ainsi que dans la petite salle de plaid. Ce jour ne serait pas dédié à la réception des Montfanéens aux problèmes divers, mais à l'accueil de ses amis et de ses futures vassaux qui aurait lieu en début d'après-midi, sous le soleil encore chaud.
Bientôt les premiers arriveraient, bientôt Poitou leur ferait aussi l'honneur de sa présence en tant que Héraut dédiée à la cérémonie.

Que les "Hostilités" commencent, bientôt !



[* Référence pourrie, bonjour !]
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Devise - en sanskrit : Véda prasthâna dijvassia.
Le savoir est source de la vie. Ou la source de la vie est celle qui sait, soit : la femme sait
Layla.d.arkana
[Arles, Le 7 Août]

Assise dans son bureau de travail, l'Oiseau vit débarquer un messager. Le pli sur le plateau d'argent contenait le sceau de son Oiselle. Après en avoir prit connaissance, elle fini sa journée en se demandant pourquoi elle était conviée à Montfa et encore plus, est-ce que le blond la suivrait ?

[ Arles le 9 Août]

Le soleil venait à peine de se lever que déjà l'Oiseau et sa troupe se trouvaient sur la route du Toulousain direction les terres de Montfa. La surprise de la lettre était encore là et l'oiseau se demandait bien évidemment qui serait la star du jour. Elle avait rompu le contact avec le Toulousain et malheureusement ses amis. Un besoin de souffler après ses mandats et les dernières histoires. Y remettre les pieds n'était pas sans mal et la belle qui avait à peine quitté Tarascon sur Ariège refaisait le chemin pour revoir ses amis qui lui manquaient tous déjà.

Arrivant devant les portes de chez l'Oiselle, l'Oiseau met pieds à terre
.

Bonjour, je suis la comtesse de Tarascon Sur Ariège, nous sommes attendu.

Elle se laissa introduire avec sa tribu et patienta jusqu’à ce qu'on l'annonce.
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Ceriera
Une matinée occupée à… un peu tout et rien pour la griotte. Enfin, si veiller au petit-déjeuner familial peut être considéré comme négligeable. Car air de rien, quand elle se déplace avec les filles, c’est toujours un minimum d’intendance.
Pendant que les oriflammes se faisaient tendre, Cerièra se battait avec Solveig :
Minja Solveig, que sabes pas qui te minjarà* ! Maintenant qu’elle a des jolies ratiches, la gamine préfère vadrouiller que manger. Ça n’a aucun sens pour sa mère… Tu es bien la fille de ton père !
Il en fallut du temps pour qu’elle daigne tenir en place et avoir un petit quelque chose dans l’estomac. Et pour que la brune, elle aussi, puisse enfin se nourrir à son tour. Hé oui, les enfants d’abord…

Heureusement, Fathia ne faisait pas autant de manières. Elle était même étonnamment «sage». À son âge, certains font bon nombre de bêtises dans le dos de leurs parents. Fathia ? En cachette de ses parents, elle… étudie, et n’avoue ses «méfaits» qu’une fois son diplôme en poche ! Aucune bêtise, mais l’anecdote fait se demander à la brune si sa grande ne subit pas trop la pression maternelle, à laquelle elle aurait voulu échapper ? A-t-on le droit d’échouer tranquillement quand on est la fille d’une érudite dans plusieurs domaines ?



[9 d’agost, H-1]


Les invités ne tarderaient pas à arriver, et alors que Cerièra était remontée dans ses appartements et s’affairait à faire «gling gling», elle se demandait qui aurait répondu à l’appel.
Aryanna et elle avaient prévenu quelques personnes, chacune de son côté.
Côté oiselle, certains que la griotte aurait évidemment invités. Pour d’autres, elle n’aurait peut-être pas osé ramener trop de monde chez sa sœur. Et elle, la brune, avait ajouté deux «hommes de sa vie».
Oh, je vous vois venir… mais non, pas cette sorte d’homme de sa vie ! Pour cela il n’y a que Sowelo ! D’ailleurs où est-il, peut-être vous le vous demandez-vous ? Il va arriver. Il a dit à Cerièra qu’il serait là, elle est donc sereine sur ce point. Cerièra sereine, je sais. De grandes perturbations dans la Force, toussa…

Deux gugusses de sa vie, donc.
Son ami de cerveau, car au final ces deux-là se comprennent sur bien des choses. Elle finirait par le considérer comme un frère s’ils se voyaient plus souvent. L’homme-piaf. Peut-être accompagné de son «poulet» et de sa suite aviaire. C’est simple, pour la brune, il est une réincarnation de Saint-François.
Son Frère de Foi, celui avec lequel elle tombe souvent bien d’accord sur des questions religieuses, celui qui l’a écoutée, conseillée, guidée, avec toujours la même bienveillance, depuis le tout début. Celui qui comprenait son amour des études en cela qu’il avait déjà arpenté le sentier. Le Kro-Mignon de l’EAU. Viendra-t-il en famille, comme elle l’y a invité ? Viendra-t-il tout court ?

Notre griotte a bien des choses qui remuent dans son noyau, alors que «gling-gling», elle ajuste les détails de… dois-je vous le dire ? Bon, allez, c’est bien parce que c’est vous.
Quelques jours plus tôt, elle se parait déjà d’Orient à Tarascon. Cette fois-ci, l’inspiration est la même, la provenance de sa mise est… la même – c’est fou ce qu’on rentre dans la cale d’un bateau ! – mais la parure est un niveau au-dessus. C’est toute une quincaillerie qui vient recouvrir les voiles colorés. Une chose est sûre : la tristesse n’a pas la place ce jour ! Et quand elle approchera de la salle de plaid, on pourra le savoir à l’oreille.

Pour le moment, elle met la touche finale : un trait de khôl et une touche d’Aker Fassi sur ses lèvres. Enfin, dans un sourire satisfait, elle se retourne vers la pièce en parlant machinalement :

Allez Solveig, il faut que je t’habille maintenant. Solveig ?

Un rapide tour des lieux… et un soupir. Ne peut-elle pas prendre quelques minutes pour elle sans que la gamine disparaisse ? Je vais vraiment finir par te mettre un grelot ! Solveig ! Et de lui courir après dans le château en continuant d’appeler et en interpelant qui elle croisait en commençant par Fathia : Fathia, tu as vu ta sœur ? Je ne la trouve plus !


* «Mange, que tu sais pas qui te mangera !» expression sudouestienne qu’il n’est pas rare que les enfants entendent.

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Solveig.
C’est normal que maman ne me trouve plus.

Je m’ennuyais, maman était occupée, alors je suis allée voir ailleurs si c’était plus intéressant.
J’ai descendu les marches une à une, à reculons, en m’accrochant bien. Non, personne ne m’a vue faire, sinon on m’aurait attrapée pour me ramener à maman, sans doute. Là… rien !

Alors j’ai continué, longé quelques salles. Pour le moment, je suis habillée en «pas salissant» mais… ô chance, j’ai mes «chaussures». C’est ce que maman me met aux pieds quand elle me tient les mains et m’aide à avancer. Là, maman n'est pas là, mais j'essaierai quand même… c'est tellement irrésistible !
Pour le moment, j'évolue à quatre pattes, technique bien plus pratique car bien mieux maîtrisée, et au fur et à mesure je me retrouve devors dehors, dans la cour. Cour que je traverse, toujours sans qu’on me voie ? Chacun étant affairé, c’est bien possible.
Le fait est que je m’en mets plein les genoux, plein les mains, de terre, de poussière…
… et je ne ressemble à rien quand j’arrive au niveau des gardes.

Je reconnais la dame blonde de l’autre jour. Avec ses enfants dont une brune qui a mon âge à peu près. Alors je me dresse sur mes jambes et avec mon équilibre plus qu'hasardeux je vais vers elle, pour jouer.
Maman me cherche partout, je ne suis pas habillée pour la cérémonie, ça va la mettre dans tous ses états… mais vous croyez vraiment que je réalise tout ça moi ? Bien sûr que non !

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Yoshi
quelques jours avant avec Manga nous avions reçu la missive d'Aryanna pour une cérémonie d'allégeance pour les terres de Montfa, je connaissais pas trop les terré en question.
Quand le jour J étais arrivé Manga c’était fait belle, pour moi elle l'étais toujours quoiqu'elle mettais à mes yeux elle l'étais toujours.
Puis on prit la direction de la cérémonie, d'ailleurs on se demander qui aller être anoblie pour ses terres, nous verrons bien au moment venue.
Une fois arriver on se présenta.


Bonjour voici mon épouse Mangarofw, je suis Yoshi c'est bien ici la cérémonie d'allégeance pour les terres de Montfa?

J'espère qu'on ne sait pas tromper d'endroit.
Fathia_
Après une bonne nuit reposante à Montfa, Fathia s'était levée avec moult baillements, et déjeuné en écoutant sa mère qui tentait de faire manger Solveig. Solveig qui faisait sa tête de coquine d'ailleurs ! Sans doute que l'enfant avait bien compris que sa mère était dans tous ses états.
Fathia l'avait bien remarqué aussi, et avait même une fois roulé des yeux en entendant Ceriera gronder gentiment Solveig. La jeune fille avait donc fini son bol, avant d'aller vaquer à ses propres occupations pour être prête à l'heure. Pimpante et fraiche, profitant d'avoir 10 minutes de calme, elle avait ressorti ses livres sur l'art de la distillation, ne percutant même plus que Ceriera parlait. Ce fut seulement à entendre son prénom qu'elle releva les yeux, et elle eut un blanc à la question fatidique, signe qu'elle réfléchissait gravement.


Ji crois qu'elle allait par là.

Fathia désigna ainsi la direction approximative des escaliers qui descendaient. Et la jeune fille plongée dans sa lecture n'avait pas réalisé le danger que cela pouvait représenter pour sa petite soeur.

Comprenant que sa mère ne serait pas calmée avant d'avoir trouvé la fugueuse, Fathia referma son livre avec un soupir adolescent typique, et se leva.


Ji vais t'aider à la chercher.

Montfa n'était pas si grand que ça, avec un peu de chance, cela serait vite fait.
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Veralucie
La vie est ainsi faite, de routine, de voyages et de surprises.

Les surprises pour moi ne tenaient plus que dans l'évolution de ma fille. Un mot nouveau chaque jour, faisait mon étonnement et ma joie, et si je ne l'encourageais pas à le faire j'étais toujours ravie de la voir s'imposer, voire s'opposer à moi. Si Sarah avait hérité de ma timidité innée elle avait aussi eu de son père sa force de caractère, son entêtement à ne pas ployer, et sans doute plus tard, sa répartie franche et sans embage.

Mais à ce pli reçu du Toulousain, il me fallut vérifier plusieurs fois que le pigeon ne s'était pas trompé de destinataire. Certes je venais de faire quelques apparitions en terre du sud, et sans doute que je m'étais rappelée au bon souvenir d'Aryanna.
L'étonnement passé j'étais bien décidée à répondre favorablement à l'invitation, ne fut-ce que par politesse.

Je relus la missive pour en être certaine : "...Par la présente je Vos informe de la tenue d'une cérémonie d'allégeance en terre de Montfa où il me plairait de Vos voir, ainsi que votre fille. Celle-ci se tiendra le 9 d'Agost prochain..."
Fichtre il ne fallait pas tarder.

Sarah n'avait accepté de bon gré ce retour que par l'éventualité de s'y retrouver avec "Zeanhilippe". Chose qu'évidemment je ne lui avait pas promise.

Nous nous trouvions donc, main dans la main, devant les gardes de Montfa. Un instant je me demandais ce que je faisais en ce lieu. Beaucoup de nobles se présentaient avec des titres bien plus sonnants les uns que les autres.
Dans l'attente de mon tour, moi roturière, je me répétais à moi même en riant presque de mes bêtises : "Véra-Lucie de Nevers ... euhhh non, Véra-Lucie de Bourgogne ... non plus, Véra-Lucie d'Evilkevin, humm ça j'aime .. mais non"
Quand le garde posa un regard interrogateur sur moi je ne pus que répondre :


- Véra-Lucie et Sarah, j'ai reçu une invitation pour me trouver ici.

Avec empressement je sortis le sésame de ma poche avant qu'il ne me botte l'arrière train et le lui présenta.

A ma grande surprise il nous laissa entrer et je le remerciais d'un sourire, dans le cas contraire, j'aurais attendu l'arrivée de Manon devant qui les portes s'ouvraient comme par enchantement.
Toujours intimidée, je m'avançais dans cet endroit qui en imposait par son architecture. Ne sachant pas vers où je devais me diriger, je suivais le flot des personnalités, bien décidée à me cacher derrière elles.

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Evil.sarah
Moi je dis que les grandes personnes sont parfois incompréhensibles. A peine arrivées à Nevers que Maman dit qu'on doit repartir.
Ben moi j'ai pas envie et je refuse dans un premier temps. Pasque c'est pas pasqu'on est petit qu'on n'a pas le droit d'avoir des envies et des "pas envie" et là j'ai pas envie.


- Ze veux 'ester ici avec Otimai et Zeanhilippe
- oui mais il se pourrait que Jean-Philippe y soit aussi car Manon est elle aussi invitée. Et puis l'invitation est pour nous deux


Mais pourquoi elle ne le disait pas plus tôt ? non mais j'vous jure des fois, les adultes ....

- Ze veux bien veni' alo's

Et voilà, re bagage fait, re calèche, re dodo sur les routes .... Mais Dada il est pas venu cette fois, il est à Nevers avec Hé'mine.

Je serre ma petite main dans celle de Maman, pasque il y a beaucoup de monde ici et que des que je connais pas. Je regarde Maman, elle semble savoir quoi faire, alors je suis un tit peu rassurée. Elle parle à un Monsieur qui a un habit en fer, c'est rigolo. Puis on avance dans un graaaaaaaaaaaaaaand château, comme celui de Manon. Moi je reste bien collée à Maman.


- Maman
- oui Sarah ?
- é où Zeanhilippe
- je ne sais pas Sarah, et je ne suis pas certaine qu'il sera là, j'ai bien dit peut-être


Et ben voilà, ça commence pas bien du tout. M'en fiche s'il est pas là, je vais bouder pour toujouuurs !
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Manon
Le trajet fut terriblement long. Interminable même.
Au triple galop, tellement il y avait de lieues à parcourir.
Sous un soleil de plomb, un véritable cagnard !

Et ils ont bien mis... Oula.... Dix minutes pour arriver.

En réalité, Vénès et Montfa partagent les frontières de leurs fiefs respectifs, en bons voisins. En bref, une lieue sépare les deux castels.

C'est à cheval que le couple arrive, prenant même le temps de vadrouiller un peu dans la campagne afin de s'octroyer un petit tour de leurs terres. Puis, à l'approche de la butte, les chevaux sont lancés au galop de peur d'être finalement en retard, ce qui serait un comble alors qu'ils sont sûrement les plus proches du lieu de la cérémonie. Il ne faut alors qu'une fraction de seconde pour atteindre le verger montfanéen où les prunes incitent outrageusement à tendre la main pour en chiper une en passant. Bien sûr, ils n'en font rien et mènent à présent au pas les équidés jusqu'à la herse. Inutile de se présenter tant les gardes vénéso-montfanéens, ayant l'habitude d'aller se pochtronner ensemble, savent pertinemment qui sont les propriétaires du fief voisin.

C'est simplement vêtue qu'elle se fait conduire au bras de son époux jusqu'à la salle du plaid.




Lo bonjorn

Elle salue Layla et sourit à Yoshi et Véra-Lucie non sans une caresse sur la chevelure de la petite Sarah vers qui elle se penche pour murmurer. Jean-Philippe est puni alors il n'a pas eu le droit de venir. Tu sais qu'il fait des bêtises parfois... La mine est sérieuse et les mots jetés comme une confidence entre grande personne et petite fille. Mais après la cérémonie et si ta maman est d'accord... Petit coup d’œil à Véra. Tu pourras venir jouer avec lui. Cela te convient ?

Bon certes, c'était un petit mensonge mais elle trouvait son aîné trop excité ses derniers jours pour l'emmener à une cérémonie qu'il trouverait hautement barbante et dont il serait bien difficile de le faire tenir en place.

Puis, elle se tourne vers la propriétaire tressée des lieux vers qui elle s'avance un sourire malicieux sur le visage.
Lo bonjorn Comtessa. Il me semble que l'endroit est parfaitement choisi pour demander audience. Puis, dans un murmure qui ne concerne que les deux comtesses... Figurez vous qu'un de vos figuiers sert de bahutage à certains de nos idiots de gardes respectifs qui y maltraitent les petits nouveaux par quelques fourberies forts inconvenantes. Figuier dont les racines s'étendent entre nos deux fiefs, ce qui les autorisent à se croire en terrain neutre... J'ai donc pensé à leurs proposer un nouveau jeu : un petit séjour dans nos salles de tortures respectives afin qu'ils élisent la plus impitoyable, du moins c'est ce qu'ils penseront, si vous êtes d'accord bien sûr... Une forme de "tel est pris qui croyait prendre".

Un léger clin d'oeil ponctue sa doléance avant qu'elle ne la laisse aux autres invités. C'est que des cas comme celui là, elles allaient en avoir souvent.
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Layla.d.arkana
Décidément tout ce monde la rendait mal à l'aise. Elle aurait voulut chercher un échappatoire mais Aryanna lui manquait. Cependant quelques questions résonnaient dans la tête blonde. Avait-elle eu un jour sa place parmi eux ? N'était elle pas de ceux dont on ne s'attache jamais ? L'oiseau, oui elle portait bien son surnom, ne tenait pas en place et cette vie n'était pas faite pour se faire des amis ou même les garder et pourtant quelques uns persistaient.

Perdue dans ses pensées, sa fille et son fils près d'elle avec leurs nurses, les derniers étant restés à l'abri de ce soleil et du danger de la route, elle ne voit pas arriver la petite blonde qui pourrait être Sophie. Ne réalisant son arrivée que lorsqu'elle prend appuis sur elle, tirant le tissu de sa mise. Des yeux de mère se posent sur cette petite perle et l'on peut lire l'attendrissement dans les yeux de l'oiseau. Son amour pour les enfants n'est même plus mesurable tant il est grand et c'est bien souvent avec peine que l'oiseau se maîtrise pour ne pas s'asseoir au sol et jouer avec eux, ou encore leur décocher un sourire, une caresse ou un baiser sur la joue. Elle a même dans sa poche un tas de gourmandises pour eux et pour Gannicus, qui cela dit en passant n'est autre qu'un grand enfant.

Le dernière rupture de l'oiseau l'a encore un peu plus refermée sur elle même mais ce petit bout de chou se fait un chemin direct vers son coeur ou ses bras. Elle la soulève en la prenant contre elle et admire la beauté de ce merveilleux mélange de deux êtres.

Bonjour Beauté... Vous avez fugué ? Maman sait que vous êtes ici ?

Un regard au loin suffit à lui faire comprendre qu'elle est seule. Mais où donc est Ceriera ? Voilà une des raisons qui ont poussé l'oiseau à prendre deux nurses avec elle. Elouann d'une nature friponne et Sophie dans l'âge des évadées fantastique auraient eu raison de la santé mentale de la belle, surtout avec la naissance en avance des jumeaux.

Allons la chercher si tu veux bien ?

Elle pose un baiser sur la joue de l'enfant bien qu'elle la connaisse très peu, c'est une chose que l'oiseau ne sait pas maîtriser. Elle a ce besoin de donner de l'amour à toutes ces petites bouilles roses. D'un signe de la main, elle indique qu'il faut la suivre et part à la recherche de la Maman.

De legers sourires distribués aux invités et un salut à Manon, bien qu'elle ne peut s'empêcher de lui sourire aussi.
Il faut retrouver Ceriera avant d'avoir l'envie de fuir à nouveau en terres provençales.

D'une voix presque timide, elle tente un "Ceriera, Sowelo ?" devant chaque pièce qu'elle passe.
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Ceriera
Quand nous avons laissé Cerièra, elle était occupée à courir après Solveig en faisant «gling-gling» dans les méandres du château. Depuis, Fathia s’est jointe à sa «quête». Mère et fille ainée sont théoriquement prêtes, mais il faudra compter avec le rapide et nécessaire bain à Solveig. Ce que sa mère découvrira dans trois… deux… un…

… zéro ! «Et la lumière fut !»

Lumière des reflets d’une double blondeur qu’elles aperçoivent enfin. Layla qui ramène la petite, savamment poussiéreuse, à une griotte qui commençait franchement à paniquer. Solveig qui suit sans broncher l’oiseau, cette petite est une crème qui n’a pour seul défaut que de disparaitre de la vue de sa mère pour découvrir le monde et arpenter les alentours, mais comment pourrait-elle lui reprocher ce trait qu’assurément, elle tient d’elle ?


Dieu merci, Solveig ! Dans un élan pour la prendre dans ses bras, elle se ravise pourtant au dernier moment. Tu t’en es fichu de partout ! Et si elle se laisse aller à ses effusions, c’en est fini des belles soiries. Un bisou sur le front suffira avant qu’elle ne redresse la tête vers Layla dans un sourire.

Mercé beaucoup Layla ! Où l’avez vous trouvée ? C’est fou ça, elle file, si mon attention se dérobe quelques minutes, elle est déjà à l’autre bout de la Terre ! plaisante-t-elle en époussetant la gamine pour que le plus «gros» du travail soit déjà fait.

Vous allez bien ? Il y a déjà du monde ? demande-t-elle un peu en panique, de peur de devoir faire attendre, ce qu’elle détesterait. Vous n’avez pas vu Sowelo ? finit-elle par demander. Car oui, elle sait qu’il viendra, mais elle se sentirait rassurée qu’il soit déjà là, à cet instant.

Je vais la rincer et l’habiller vite fait, tu peux déjà y aller si tu préfères. souffle-t-elle à son ainée.
Mercé encore Layla !

Car en fait, une suzeraine lui sauve la mise pour aller retrouver une future seconde suzeraine ! C’est la “Montfa Connexion” mais… soudain, une idée traverse son esprit. Certes l’oiselle et l’oiseau sont de grandes amies, elle le sait et cela a joué dans son accueil enthousiaste de Garrabet mais… et si Layla était là pour une autre raison qu’une simple invitation amicale ?
Cette idée la fait sourire, car la griotte a une compréhension toute personnelle du lien vassalique et pense déjà à une super «fête des voisins».

Reste à savoir qui va emménager dans le quartier.
Pour le moment…


Je vous rejoins rapidement, il n’y en a que pour quelques minutes !

… c’est l’heure du bain !
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Sowelo
Et le Vairon, parlons-en !

Car il avait oublié ce jour avant d'accepter la course comtale Toulouse-Languedoc. Donc... il n'était pas arrivé avec sa petite famille le jour précédent. En plus il ne savait même pas que Cer et les filles étaient arrivées la veille !

Bref, il avait fallu qu'il trouve un moyen pour pouvoir venir ET accomplir la mission comtale. Dont une promesse à tenir, tout ça. La routine chez le Vairon. Enfin, il essaye de les tenir ses promesses. Il n'avait souvenir que d'une qu'il n'avait pas tenu : une menace de mort.

Du coup, le Vairon arriva, comme les autres invités, le jour-même.
Il prenait son temps, il ne pensait pas être en retard. Pas en avance non plus, mais en tout cas, il serait là. Comme promis. Il avait réussi à trouver quelqu'un pour le remplacer sur la route. Il plaignait ceux qui auraient été ses pauvres compagnons de route et qui reviendraient peut-être avec un mal de crâne. Il ne leur faisait pas un cadeau. Mais au moins... il avait "gagné" son pari. Ce qui lui permit de venir depuis Castelnaudary plutôt que d'être coincé en Languedoc à jouer les gros bras pendant les échanges, histoire qu'un des porteurs ne pique pas un truc ou deux.

C'est donc sur sa jument baie et avec un corbeau sur l'épaule que le Vairon arrivait tranquillement sur place. Pas de cape en peau de loup cette fois-ci, il était vêtu bien plus simplement. Comme d'habitude, quoi. Et comme passe temps, il "jonglait" avec une pièce. Rien de mieux à faire. Une vieille habitude de chaurien qu'il avait arrêtée il y a un petit moment.

Sur place, il laissa Dagslys aux bons soins de la maison, en revanche Algiz ne voulue pas descendre de son épaule.
C'est donc un Vairon et un corbeau qui arrivèrent dans le couloir où se trouvaient encore Cer et Layla.


Hei! Det er meg!*

Il n'avait aucune idée qu'il arrivait après la recherche de sa plus jeune fille. Jamais là quand il faut celui-là...

*Salut ! C'est moi !
Klementein
En peu de temps, elle allait presque visitait tous les comtés de Toulouse...
Cette fois-ci, c'est Montfa qui avait les honneurs d'accueillir du monde. Pas juste Klem, car sinon, on n'en ferait pas tout un plat. Une visite de héraut ne présente en général pas d'intérêt si cela n'est pas accompagné de quelques contreseings joliment scellés...

Elle avait cru comprendre que ces terres, on ne suivait pas forcément l'horloge au pied de la lettre, même peut-être se trompait-elle.

Les nobles toulousains la changeaient du Poitou. Il fallait avouer que la différence d'âge était quand même pas la même...

Arrivée aux portes, elle se présenta, et se fit conduire dans la salle dédiée...


Bonjorn à vous... salua-t-elle ...
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Gannicus1
Punaise encore une cérémonie non mais je vous jure le Blond passait son temps à cela en ce moment. Bon remarquez c’était toujours mieux que s’ennuyer en Provence. C’est donc à reculons que le Baron arriva dans le domaine d’Olivette .
On le fit pénétrer dans la maison sans mal comme il avait le passe VIP. Oui bon d’accord c’est une simple invitation comme tout le monde mais bon laissez-moi rêver.

Il fureta un peu partout découvrant au passage les gouts d’Olivette en décoration et finit par tomber sur une blonde qu’il connaissait bien. Et qui apparemment Kidnappait des enfants.


Ben alors chère voisine voilà que vous kidnappez des enfants n’avez-vous pas honte Madame la Comtesse de Tarascon-Sur-Ariège.

Il vint à sa rencontre et baisa son épaule une main frôlant ses hanches signe discret qu’ils n’étaient évidemment pas que de simples voisins mais de très grands amis et plus si affinité. Il murmura à son oreille.

Voyez que vous en voulez un cinquième.

Gannicus salua Cer à qui semblait appartenir cet enfant.
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Fathia_
Fathia avait cherché. Si si ! Simplement, Solveig était tellement petite que Fathia avait décidé de regarder façon Fathia, un peu le nez en l'air, ouvrir un ou deux placards - oh de la vaisselle - remuer un ou deux tas de linges, regarder derrière les portes. Bref... Elle n'avait pas été très efficace.
Au bout d'un moment, elle finit tout de même par entendre des voix, telle Jeanne, et s'aventura dehors, ou elle trouva plein de gens.


Abi ! Ti es arrivé enfin ! Ti es presque pas en retard !

Elle sautilla jusqu'à son père adoptif, pour lui faire la bise, et finit par apercevoir Gannicus et Layla.

Bijour !

Petit coucou de la main, la jeune fille n'étant pas tactile avec ceux qui ne lui étaient pas proches, et Fathia s'approcha de sa mère, remarquant sa soeur qui semblait avoir dépoussiéré tous les dessous de meubles. Fathia avait bien regardé à cet endroit, mais n'avait rien trouvé. Étonnant non ?

Ji t'aide si tu veux.

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