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[RP] Debout !

Bernadotte
Plusieurs jours de campagnes avec l'Escorailles, ca vous remue les entrailles.... tant elle vous réveille avec le buccin ou le clairon... bref, en fanfare. Plus d'un aurait été tenaillé par l'envie de lui faire bouffer ses instruments diaboliques mais le Hérisson gardait son agressivité pour le bon moment.

C'est par un de ces petits matins d'hiver qu'il arriva ce bon moment... Bernard de Padirotte, fier guerrier du Bourbonnais Auvergne, militaire de talent, commandant d'armée émérité, bref, selon certains une légende selon d'autres une relique à enfermé dans un cachot pour ne le libérer qu'en cas de Guerre.

Sauf que la guerre, elle était là, donc le Padirotte aussi. Au son du clairon de l'Escorailles, il marcha et tomba sur une lance de cueilleurs de champignons ou de Chataignes. La Terrible sorti de son fourreau et le Padirotte hurla son fameux cry


AD REX OCCIDES !!!!!!

Une fois de plus, Bernard de Padirotte montra qu'il ne valait mieux pas se frotter au Hérisson lorsqu'il n'avait pas dormi. Sauvage, brutal et surtout pressé de retrouver son lit douillet, il fonça dans le tas, tailladant, éventrant voire même décapitant les ennemis qui viendraient à sa portée...

Ce sont deux pauvres va-nu-pieds angevins qui essuyèrent la colère du Padirotte qui leur lança avant de les pourfendre: "Ca c'est pour le Clairon !!!! RENDEZ MOI MON LIT!!!!!"


C'est qu'il y tenait à son plumard le Vicomte... d'ailleurs le bonheur selon lui c'est un bon plumard, une bonne paire de nibard, un bon pinard et un coin peinard... Pour le plumard, les nibard et le coin peinard avec l'Escorailles c'est fichu.... heureusement il reste le pinard.
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Tyrell.
Champ de bataille

par une nuit sombre, le groupe avançait inexorablement pour mener à bien leur mission. Les deux jeunes condamnés à leur mission forcée marchaient un peu en retrait. L'ambiance n'était pas mauvaise, tous deux était bien concentré à prévoir l'avenir une fois à nouveau libre. Car finalement ils n'avaient aucune idée dans quel état était la mère de Nicolas. Folle de colère ? Paniquée ? Le jeune écuyer redoutait la prochaine rencontre. Elle ne fera rien de bien méchant à son fils, mais à son acolyte, qui sait comment elle pouvait passer ses nerfs sur le jeune homme.

Baisse la tête ! Ce cri poussé attira leur attention. Sans rien comprendre les voilà victime d'une attaque surprise. Pourtant l'inverse a été imaginé. Bloqué par la peur. Tyrell ne fit plus aucun mouvement. Tout se passa comme au ralenti devant ses yeux. Mais quand un homme chargea Nicolas, une force venue de nul pat poussa l'écuyer à toute vitesse à son secours.

Retrouvé devant lui, bouclier levé leurs offrant un rempart contre un premier coup de lame d'une telle violence que sa défense fut brisée en deux presque aussi facilement qu'on casse une coquille d'oeuf, dans ce même élan, un bruit ce craquement résonna dans tout son corps frêle. Son bras lui aussi venait de se briser. Alors que l'assaillant menait un second assaut, le blond donna un coup de coude dans le ventre du brun, pour le protéger ?, par maladresse ?, mieux vaut ne pas le savoir. Mais l'effet était là, seul lui fut toucher en pleine tête par le plat de la lame de l'agresseur. La vision brouillée, puis l'obscurité complète


le lendemain


les yeux s’ouvrant, aveuglé par la lumière du jour. Les souvenirs diffus. La panique vint le gagner très rapidement. Nicolas ! Comment il va ? Est-il vivant ? Il regarda autour de lui. Un dispensaire comment j'ai pu arriver là ? Je suis le seul survivant ? Malgré une douleur l’irradiante, il ne fut pas empêché de gesticuler et chercher à se lever. Criant et beuglant le nom de Nicolas
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Shame
Et l'Aventure continue avec des jours et des nuits qui au final ne se ressemblent pas tant que cela. En cette soirée, allongé sur sa couche de fortune, à jouer à faire des ombres chinoises sous la toile à la lueur d'une bougie, le Jeune Homme faisait le point sur sa vie depuis tous ses changements, de quelques semaines. En résumé, il venait juste de réaliser que le trio de la Blonde, de la Rousse et de la Brune du BA ressemblaient en tout point à celui qu'il avait nommé en PA, les trois drôles de Drame en les Comtesse de Lubna, Pattricia Dehuit Malemort et Keyfeya Romanova de la Serna. C'est fou quand même de croire que la folie peut être rare alors que cela semble être coutumier. Il lâcha un rire malgré lui, tête reposée sur son bras replié, alors que son autre bras levé en hauteur, avancé plus en avant vers la toile de tente, et mimer avec ses doigts de cuir des formes . Bon sang, comment n'avait-il pas pu en faire le rapprochement. Les trois drôles de Drames. Non, ce sont vraiment de drôles de Dames en BA, enfin, dans la limite de l'acceptable et des limites du Jeune Homme. Tout comme ses fameuses ombres chinoises qui lui rappelaient certaines Joutes Equestres, fou comme même avec des années en arrière, il ne comprenait toujours pas ou rien des messages subliminaux qu'on tentait de lui faire passer. Il éclate de rire au souvenir de la soirée qui avait dû lui valoir la réputation d'homme à homme. Ses yeux se plissent doucement, presque a en avoir les larmes aux yeux de plaisir de la situation, le sourire qui lui barre le visage d'une oreille à l'autre, puis, pire avec ses remarques du genre ne ferait rien pour arranger quoique ce soit. Il n'en citera pas. Bref, il avait blessé l'orgueil et la nature féminine mais pas de quoi non plus, s'en alarmer. Bon certes, faut reconnaitre qu'en BA, cela ne fut rien à voir. Beaucoup plus classe. Enfin, c'est l'image qu'il veut bien en garder. La réalité est sans doute tout autre et pas que sur elles, sur l'ensemble de la Troupe, qu'il ne connait que peu. Il commençait à en avoir une idée et finalement, les trois drôles de Dames ou de Drames, c'est comme l'herbe plus verte qu'ailleurs. D'ailleurs pour en faire l'expérience et prouver qu'entre PA et BA, y avait une large marge de folie qui n'ont rien à voir du tout ou que cela le semblerait, il avait su faire preuve de beaucoup d'intelligence lorsqu'à chaque fois fallait démonter le camp pour partir. La veille, il avait zieuter les convois qui les accompagnaient dans leur mission.

Et pendant que chacun, tous ou personne était occupé aux tavernes pour se retrouver et prendre un verre ou pas...Lui, il avait des choses à chaque départ à préparer...En douce...

Il s'était approché de celui de la Blonde, en toute discrétion, et avec des écus bien offerts à avoir de la complicité, il avait réussit à faire glisser sa baignoire parmi ses "bagages" camouflée sous une tenture mais surtout avec une grosse astuce: amassez le plus de Malles pour les mettre dans la dite baignoire et avoir un gain de place. Sauf qu'après mûre réflexion, il s'était dit que la gente féminine était plutôt du genre à crier à l'oubli ou au vol, si en terme de montagne de bagages, d'un coup, ce serait la plaine du désert. Les comptaient elles ? Oh peut-être. Puis si jamais Sue Ellen s'en apercevrait, elle bloquerait le départ tant que l'affaire ne serait pas résolue. Puis pas certain qu'elle est toute sa tête vu la nuit des combat d'après ce qu'il en fut raconté, et leurs allers retours pour venir en aide aux blessés dont elle faisait parti.C'est donc ainsi que la Baignoire fut placée. A chaque fois, ce fut la même pour le peu qu'il avait d'encombrant pendant les transports et déplacement. Qui sait peut-être que cela pourra servir de cachette pour un tendre câlin, ou bien cuver, ou bien se remettre de ses blessures, ou vouloir avoir la Paix pour soi et venir s'y recueillir, en tout cas, tout ce qui pourrait passer par l'esprit qui ne serait, saurait et ne pourrait être au grand jour. Une baignoire, c'est bien plus utile qu'on pourrait le croire.

Le suivant fut sa couche, simple matelas, bien entouré par la toile de tente, aspect élégant, d'un tissu imperméable qui passerait très bien dans les Malles de la Brune. Une pancarte placée sur l'ensemble de la couche avec pour inscription " Attention Affaire exclusive de rouleaux de soie en provenance d'une contrée lointaine et sauvage". Voilà. De l'intelligence, un doigté de tact, et bien sûr, faire preuve d'audace pour susciter l'intérêt, car ce qui est rare vaut fortune. Par la même occasion. En principe, personne n'ose y toucher, ou y jeter un coup d'œil ou toucher qu'avec les yeux tellement que c'est beau. Surtout si cela ne leur appartient pas. C'est dans cet espoir qu'il imaginait que cela serait ainsi.

Que restait-il à planquer pendant les convois du camp. Rien, hors cette nuit là, et comme les combats semblaient terminés, il s'était juré de ne plus porter une arme tranchante sur lui comme un couteau ou une épée. Puis les corps à corps, il n'est pas un Gladiateur. Il était bien meilleur à une autre arme. S'il n'avait jamais opté pour le métier de Boucher ou de Bourreau, pas pour rien. Le karma des rousses dans ce Monde semblaient leur offrir une préférence pour les guerres et leurs trophées. Et il sait de quoi il parle là encore le PA valait le BA. Cette nuit là, son Epée bien nettoyée, astiquée, qui représenterait en tout homme sa force , prolongement de son bras jusqu'à longer la cuisse et la pointe vers le sol. Beaucoup plus virile dans l'action, au garde à vous, avec la menace d'être en garde, et de l'enfoncer jusqu'à la garde. L'épée fut glissée dans son fourreau, puis cachée au milieu de la panoplie guerrière excentrique de la Rousse.

Puis de nuit. La nuit. Tout est permis. Tout est à camoufler, à cacher jusqu'au lendemain, au levant prochain. D'ici là, cela passerait très bien. Et cela semblait bien passé jusqu'à présent. Alors il continuait.

Ce serait donc ainsi. Par contre, les bonnes soirées "gore" à parler de combat, de guerre, furent à manquer, lui, pour une fois, il aurait pas dit non au milieu de bons rustres militaires hommes, oui, et non rien à voir avec une préférence de nature masculine plus que féminine, mais juste une soirée comme cela, d'en découdre un peu, pour se défouler avec une vulgarité hors norme, chose qui lui le faisait rire et si cela était de trop, le faisait partir. Mais au début, il en rigolait bien.

Et voilà encore une nuit à venir. Avant le départ en principe.

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