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[RP Lormet]

Lormet
Lormet avait été convoqué au Palais. Il entra donc dans la salle des huissiers, salua chacune et chacun, et dit:

"Adissiatz, ou plutôt bonjour. Je suis Lormet Amauri de Générac, et je viens plaider une affaire me concernant auprès de Sa Majesté."
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Deedee
Voyant arriver une nouvelle visite, la Prime Huissière se leva et s'approcha au devant du sieur avant de le saluer.

-Le bonjour messire de Générac. Soyez le bienvenu au Louvre.
Je suis Adeline de Courcy, Prime Huissière Royale.


Un sourire, et elle enchaina avec les questions d'usage.

-Vous souhaitez plaider une affaire vous concernant aupres de sa Majesté ? Pouvez vous m'en dire plus s'il vous plait ?
Ceci pour me permettre d'expliquer convenablement le motif de votre visite a notre Souveraine, ou le cas échéant, vous diriger vers qui de droit.

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Lormet
Lormet s'inclina.

"Bonjour, dame de Courcy. Merci de votre accueil. Il se trouve que mon nom est inscrit sur le registre des félons à la Couronne, et je compte expliquer à Sa Majesté les tenants et aboutissants ayant conduit à ce que mon nom figure à tort sur ce registre d'infâmie."
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Lormet
Lormet toussota, et regarda la dòna.

"M'avez-vous entendu, dame de Courcy ?"
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Deedee
Oui, oui, elle avait entendu.
Très bien entendu même.
Mais allez savoir pourquoi, elle s’était perdue dans ses pensées… Songeant au sieur précédent qui n’avait rien trouvé de mieux que de l’agresser, juste devant la Reyne. Alors forcément, quand un individu se présentait à nouveau au plaid, et pour les mêmes raisons, il y avait de quoi se perdre et se méfier.

Toutefois, secouant la tête pour chasser ses pensées de son esprit, la Prime Huissière s’assura que personne n’accompagnait le plaidant avec d’hocher doucement la tête.


-Je vous ai entendu messire, pardonnez-moi.

Et de lui adresser un sourire tout en rédigeant une petite note sur son pupitre qu’elle confia ensuite à l’une des petites mains arpentant le château.

-Si vous voulez bien patienter un instant je vais avertir Sa Majesté immédiatement.
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Hellina_rose
La reine arrive, pose son popotin royal, fait venir sa pomme dauphine et une fois celle ci présente elle fait signe qu'elle est prête.
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Elisabeth_stilton
Là.
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Lormet
Lormet sourit à la dame de Courcy, puis posa un genou à terre lorsque Leurs majestés entrèrent. il inclina la tête, puis se releva.

"Bonjour, Votre Majesté. Merci de me recevoir. Comme je l'ai dit à la dame de Courcy, mon nom est inscrit sur un registre de félonnie, et il y est inscrit à tort. Si vous le permettez, j'aimerais expliquer les circonstances qui ont amené à cet état de fait."
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Deedee
Plus rapide que l'éclair !
Sitôt dit, sitôt arrivée !
La Prime Huissière eut à peine le temps de reposer sa plume que déjà la Reyne et Montjoie se tenait dans la salle.

Se tournant alors vers le plaidant elle voulu l'inviter à la suivre mais le sieur avait déjà pris les devants, pénétrant dans la salle sans y être annoncé et posant dans la foulée genoux à terre.

Adeline regarda un instant la Reyne, puis Montjoie, puis le Générac, et haussant les épaules impuissante, se recula pour rester près des portes.

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Elisabeth_stilton
Lève un sourcil et claque la langue pas pour Adeline mais pour celui qui ne respect pas le protocole.
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Lormet_de_generac
Lormet observa la scène. Se tournant vers la dame de Courcy, il dit:

"Ai-je manqué au protocole ? Si c'est le cas, veuillez m'en excuser."
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Elisabeth_stilton
Elle secoua la tête, déjà qu'elle n'avait pas envie d'être là.

Bon bah dite nous tout.


Et gars si tu dis tout, c'est coup de caducée assuré.
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Hellina_rose
Rose posa doucement sa main sur la main de sa dauphine, la tapotant légèrement pour lui faire comprendre qu'elle devait être un peu plus douce. Elle sourit ensuite au plaignant avant de dire :

Ce n'est rien, cela arrive. Nous vous écoutons donc pour les "circonstances".
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Lormet_de_generac
Lormet hocha la tête.

"Mes parents sont originaires du Lengadòc, où mon père faisait du vin, et ma mère était tisserande. Nous avions l'habitude d'aller jusqu'en Normandie, d'une part pour commercer, et d'autre part pour rendre visite une ou deux fois l'an à des oncles et tantes que j'avais là-bas."
"Or, lors de l'un de ces voyages, je devais avoir...autour de douze ou treize ans, non loin de Saumur, notre carriole s'est faite attaquer par des scélérats. J'étais à l'arrière, dans la carriole, assis à côté des barriques de vin que mon père allait livrer, et des malles renfermant les vêtements que ma mère avait confectionnés pour la famille. J'ai entendu des cris, et le temps que je saute à bas de la carriole, mes parents étaient morts, égorgés. Les malandrins étaient deux, et avant que je réalise, l'un d'eux me dit:"

- Nous te laissons vivants, le mioche, pour que tu te souviennes que les Mainois ne craignent personne!


Lormet fit une pause, et poursuivit.

"Je n'avais rien, pas même un coutel. Ils sont montés dans la carriole, et sont partis avec le chargement. Les corps de mes parents gisaient, défigurés, sur le chemin. J'étais désemparé, hébété, et entre mes larmes, j'essayais de réfléchir à ce que je pouvais faire, sanglotant comme un malheureux, lorsqu'un cavalier s'est arrêté. Il m'a demandé ce qui s'était passé. Je lui racontai, et il me dit qu'il revenait sous peu avec du monde."

"Ce qu'il fit. Je vis une carriole qui s'approchait, et une fois à notre hauteur, deux hommes sautèrent à bas. Ils prirent mes parents, les allongèrent dans la carriole, et me dirent de monter devant, avec eux. Nous arrivâmes à Saumur peu de temps après. Tout de suite, je fus confié à une femme, l'air sévère, qui me dit qu'on lui avait narré ma pauvre histoire, et qu'elle m'élèverait. On enterra mes parents le jour même."


"Je fus élevé à Saumur, dans une ambiance martiale, et bien vite j'appris le maniement de l'épée. Je grandissais, et l'idée de vengeance, qui ne m'avait pas quitté depuis l'assassinat de mes parents grandissait avec moi."

"Un beau jour, ma mère adoptive, qui faisait partie d'un clan, comme il y en a dans l'Anjou, me dit:"

- Lormet, demain sera le jour où tu pourras venger tes parents. Nous allons attaquer le Maine.

"J'ai senti un bouillonnement en moi, mêlé d'énergie, de peur, et d'envie d'en découdre. Le soir, nous lancions une attaque concertée; le lendemain, le château n'était que ruines. J'avais occis six hommes à moi seul. Pour deux morts, six morts: œil pour œil, dent pour dent, j'étais vengé."


Lormet fit une autre pause, et poursuivit.

"Mais cette vengeance avait le goût de l'amertume. Quelques jours plus tard, j'abandonnai ma maison et ce qu'elle contenait, j'abandonnai ceux que je connaissais, et, muni de ma seule épée et de mon bouclier, je redescendis vers le Lengadòc, terre de mes parents, ma terre, où je m'installai."

Lormet conclut.

"Voici mon histoire, Votre Majesté. J'espère qu'elle éclairera d'un autre jour les faits qui m'ont été reprochés, et pour lesquels mon nom figure sur cette liste."
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Elisabeth_stilton
Elle a envie de bailler, les histoires comme celle que l'homme vient de sortir ne l'intéresse que très peu au final. Elle est blasée. Croire ou ne pas croire telle est la question.

Il vous a fallu 4 ans pour venir vous repentir ?
Comment comptez vous vous faire pardonner de vos méfaits ? Une prise de château et la mort de 6 hommes ce n'est pas rien tout de même.

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