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[RP]La Salle des Doléances.

Rackam_de_la_lergue.
Les regards se tournent vers lui et vers quelques autres qui comme lui applaudissent au propos tenus …..

Rac est un peu décontenancé par l’intérêt qu’il suscite soudain …. Plus habitué aux rires de sa taverne ou au bruit de l’affut en forêt qu’aux chuchotements de couloir …. Mais pour une fois qu’il entend quelque chose de constructif ….. il tiens a exprimer son opinion et son soutien ….

« Belles dames et Messires vous venez d’entendre ce que le peuple veut entendre , essayez pour une fois d’en prendre note et d’en tenir compte …. Vous êtes mécontent de la gestion du conseil et bien pensez que lui était mécontent de la votre et qu’il a été élu par le peuple , essayez plutôt de le conseiller , plutôt que de critiquer chacune de ses actions …..
vous vous dites respectueux des lois …. Alors donnez l’exemple en acceptant le choix des urnes et la voix du peuple , riens ne vous empêche dans un peu plus d’un mois de vous représenter en regagnant la confiance des électeurs que vous avez perdus par vos mesquineries et vos querelles incessantes ….
Ryllas n’a peut être pas vos belles manières , il ne prend pas de gants pour dire ce qu’il a a dire …. Mais comment pensez vous que cela ce passe en taverne ?
Croyez vous que le peuple Narbonnais tiens a se révolter ?
Croyez vous que les étudiants n’on pas envie de voir revenir le calme dans leurs amphithéâtres ?
Croyez vous que nombre de soldat de l’ost aspire a une guerre fratricide ?

Alors réfléchissez un peu avant de vous lancer dans vos diatribes guerrières et vindicatives vous avez réussi a écœuré un st homme comme le père Hiram et l’avez poussé au suicide par votre méchanceté de groupe … car bien sur .. c’est toujours l’autre … qui est responsable ….. essayez de construire plutôt que de détruire … et n’oubliez pas qu’avant d être ou vous êtes vous avez été ou je suis et ou est le peuple . »

Rac est tout étonné d’un si long discours , lui qui se contente souvent de quelques mots et d’un calembour …. Hé hé il ne sera pas venu pour rien …. Même si il ne se fait aucune illusion ….
Laurine.
Laurine n'était pas en salle de doléance que pour poser des questions. Elle écoutait aussi beaucoup. Particulièrement les deux derniers intervenants.

Elle prit la parole à leur suite.


Messieurs, je tiens sincèrement et sans flagornerie à vous remercier pour vos interventions.

Le peuple languedocien a envoyé plus d'un message à ses dirigeants, dont je fus et qui n'ont pas été entendus. Je ne pourrai que vous parler de moi même. Je souffre de voir mon Comté ainsi malmené, mais mon devoir de réserve en tant que Conseillère ne me permet pas toujours d'aller au fond de ma pensée pour le moment.

Les électeurs se sont exprimés en fonction de promesses de campagne. Il convient aussi qu'ils s'interrogent sur ce qui se passe pour le moment sur base de ces promesses.

Le Languedoc a toute une série de valeurs qu'il nous appartient à tous de défendre. Le message des Languedociens sera entendu, et particulièrement le votre, messieurs, qui pousse à réfléchir et à se remettre en question. Prochainement je serai amenée à m'exprimer en mon nom propre ainsi qu'au nom d'un certain nombre de personnes justement désireuses que ces sombres pages soient tournées, afin d'en réécrire de nouvelles, ensemble, réellement.

_________________
Lengadòc per totjorn !
Virgo2007
Virgo ne s'attendait pas à être applaudit. Du reste, la situation était urgente.
Il se tourna vers l'homme.


Je vous remercie. Et votre discours complète parfaitement mes pensées.
Même si ce conseil a des faiblesses, ils nous appartient de lui venir en aide pour honorer notre devoir envers les Languedociens et stopper ce mal qui s'empare du Languedoc.


Il se tourna vers dame Andreia.

Madame, les nouvelles de Narbonne sont alarmantes. Si je comprends les positions de chaque partie, il est temps de mettre un terme à cette situation, par amour du Languedoc. Que le comte reprenne la voie de la négociation, en bon père de famille, il ne peut faire couler du sang.

Car les Narbonnais sont fiers mais ils ont surtout le sens de l'amitié. Croire qu'ils ne défendront pas leur cité est pur délire, même s'ils ne soutiennent pas Klan.


Puis il se tourna vers Laurine.

Madame, je ne sais si vous avez perçu toutes mes pensées. Je sais que vous avez à cœur de relever le Languedoc. J'entends bien votre discours mais c'est moins le programme de la liste AIR que l'espoir de sortir de cette situation qui a poussé le peuple à voter. Le peuple doit essayer de comprendre ? Qu'il a voté pour des personnes qui n'ont pas toutes les compétences ? Pour un comte qui a moins le souci des valeurs du Languedoc que de briser cette prison qui empêche la réconciliation ?

Bien sur que le Languedoc a choisi le moins représentatif de nos valeurs. Mais même ainsi, vous ne recevez pas le message ? On veut une vraie réconciliation. Plus de livres qui nous montent les uns contre les autres. Plus de magouille politique. Qu'on nous réapprenne ce qu'est ce Languedoc et ces institutions.

Il suffit de voir les travaux comme le mémorial pour se dire que AIR n'est pas autant dans l'erreur que vous ne le croyez. Il y a aussi de l'amour du Languedoc en eux, bien plus qu'il n'y parait et il suffit de faire taire sa colère pour s'en rendre compte.

On veut des élus qui sont compétents, qui aiment le Languedoc mais aussi qui écoute le peuple, le forme à ces valeurs, l'accompagne et lui explique.
Andreia
[Un peu avant dans sa tour de Mézenc]

Éreintée, les pieds blessés, un mal terrible avait pris possession de sa tête, tapant dedans comme sur un tambour. Rien à faire contre cela. Et la lumière filtrant par la fenêtre n'arrangeait rien.

Alors, elle ferma les yeux, quittant un instant son recueil des décrets des villages Languedociens. Elle venait tout juste d'y apporter la dernière couche d'encrage. Seul le séchage manquait pour en faire l'affichage.

Elle songea qu'il lui faudrait remercier le sire Gragblod pour lui avoir soumis cette doléance qui s'était ainsi vu concrétisée.

On frappa à la porte de sa tour dorée, où la belle s'était enfermée ne souhaitant sous aucun prétexte être dérangée car elle s'occupait de son bilan de mi-mandat.

Un bruit de plus, elle était au supplice. Se massant les tempes, elle dit :


- J'ai demandé à ce que l'on ne me dérange pas..

De l'autre côté de la porte, une voix timide se fait entendre en réponse :

- Comtessa...je suis..je ne veux..mais je dois...vous avez reçu une missive du Héraut du Languedoc..

Andreia , qui fermait toujours les yeux, rejeta doucement sa tête en arrière, se massant à présent la nuque et les épaules. La hérauderie ?

- Entrez en ce cas.

Et le petit page de déposer la missive en mains propres.

- Merci, vous pouvez disposez.

Elle décacheta la missive, on lui faisait savoir que sa tenue n'était point règlementaire, il lui faudrait arborer les armes du Comté. Elle fit aussitôt réponse et une fois celle-ci rédigée, s'en fut rappeler son page pour faire porter aussi rapidement que possible à sa destinataire.

Suite à cela, elle fit appeler sa dame de compagnie , connue pour ses talents de couturière en lui donnant quelques tâches à réaliser.

Elle se retrouva à nouveau seule, avec ses maux de tête. Se levant, elle s'en fut regarder par la fenêtre. Le soleil avait cédé sa place à la pluie, laissant derrière lui un arc en ciel, une couleur pour chaque péchés, un péchés pour chaque sentiment. Cela lui revenait, la dernière fois qu'elle avait vu cela, c'était...le jour de son accouchement, le jour de malheur qui avait vu son enfant mourir en ayant point eu le temps de vivre.

Un mouvement de recul, un état nauséeux, elle se sent de plus en plus mal.

Elle se laissa tomber sur un long banc recouvert de nombreux coussins. Elle avait l'impression de tomber dans le vide, étrange impression de sombrer dans le noir. Une chute vertigineuse pour une migraineuse.

Il faisait chaud dans la pièce, le bois brûlait dans l'âtre, des pétillons dansaient en tourbillonnant dans l'air, et pourtant, elle grelottait. Quel était donc ce mal qui la rongeait de l'intérieur depuis plusieurs jours ? Un mal-être, un malaise, une fatigue persistante conjuguée à un manque d'amour et de passion.

La politique dévorait tout sur son passage, grand mal lui avait pris le jour où elle avait posé son nom sur une liste. La bonne volonté , elle en avait à revendre, mais la bonne volonté ne suffit pas face aux désirs des hommes et femmes d'Etat.


Face contre terre, j'ai déjà connu cette misère...

On l'appela à nouveau à travers la porte. Fin de la chute, les yeux s'ouvrent dans un rebond d'effroi.

- Qui va là..?

Même voix intimidée en guise de réponse :

- C'est Bastien chère Comtessa..excusez moi de vous euh, de vous importuner mais..je me dois de vous dire que grand bruit sort de la salle des doléances, je crois que l'on vous y attend..c'est important Doña..euh..Comtessa..

Tout était urgent, tout était important, cela elle le savait et ne rechignait pas au travail. Mais tant de bruits, si peu de visites amicales.

- Qui est en cette salle, le savez vous..?

La curiosité la piquait, qui pouvait faire esclandre..?

- Ma foi, dans les personnes connues, il y aurait Doña la conseillère aux mines..et à sa suite le Sire Debba..pour les autres, je n'ai pas retenu les noms..je suis désolé..

Se rendant compte qu'il était toujours derrière la porte, elle se leva doucement, un nouveau vertige la pris, elle se raccrocha à la porte et , l'ouvrant, dit au jeune homme d'entrer séant.

- Ah cela, certains étaient moins prompt a trouver du temps pour venir en salle des festivités pour venir célébrer la nouvelle année..que de se tenir disponible pour venir en salle de doléances pour trouver à critiquer.

Elle était de sale humeur, et son mal n'arrangeait rien, mais se rendant compte de la méchanceté de ses propos, elle s'en voulait. Il lui était inhabituel de médire des autres. Afin de changer de conversation, elle fit ranger les quelques manuscrits concernant le devoir de mémoire à son petit page.

Un goût amer en bouche. Elle était triste, elle était morose et désabusée.


- Mon pauvre Bastien...vois-tu ce que ce Comté a fait de moi ? Cette politique à couteaux tirés ? Oh, dis moi que je ne deviens pas comme eux...qui suis-je ? Je ne me reconnais plus...Où vais-je ?

Et le jeune Bastien, grimoires en main , qui n'écoutait guère les suppliques d'Andreia hasarda un :

- Dans quelle étagère ?

Haussement de sourcil de la dame amarante.

- Dans quel état j'erre ? Si seulement je savais. Tant de pourquoi et pour quoi ? Je te le demande. Pour avoir osé penser que je serais capable de le faire changer. Ah, mais où avais-je donc la tête ce jour là !

Il n'y comprenait goutte, et à défaut de réponse, il le plaça sur la plus haute étagère, après tout, l'Histoire ne semblait pas intéresser grand monde.

- Je suis tellement lasse et fatiguée, oh Bastien, je suis tellement mal..

Et elle tomba à genoux, en pleurs devant un petit page désemparé.

- Relevez-vous Doña, après la pluie viendra le beau temps..

Regard implorant, baigné de larmes diluviennes.

- Le beau temps à fuit, le temps des amis est parti avec lui, l'espoir m'a quitté..je n'ai plus la foi en la raison et la nature humaine. Il n'y a que tempêtes, aigreurs et cris ici. Je ne suis plus qu'une ombre, ils ont eu raison de ma bonhomie. La femme à abattre, pour l'abattre lui à travers moi..à quoi bon se battre encore..

Elle psalmodia alors dans un murmure, des mots durs, des maux d'amour, de la vie, mais de la mort aussi.

Bastien essuya ses larmes, et l'aida à se relever.


- Comtessa...vous n'avez que trop trainée seule en ce lieu, il vous faut voir du monde, et plus vous tarderez à entrer en salle des doléances, plus vous leur donnerez d'armes pour vous dénigrer.

- Des armes..? écoutez-vous Bastien, des armes, les mots sont des armes dans certaines bouches, ils tuent à petit feu. Quitte à mourir, et s'il faut que ce soit mon dernier acte, je préfère mourir debout qu'à genoux.

Et se levant, elle quitta la Tour d'un pas chancelant, se dirigeant vers une salle comble.

Boum Boum Boum. Son coeur se faisait l'écho de sa migraine.



[Du couloir à la salle il n'y a qu'un pas..ou peut-être trois]


Des pas lourds se font entendre dans le couloir menant à la salle des doléances, elle avance courbée, sous le poids d'une difficile journée de labeur, comme portant tous les malheurs du royaume sur ses frêles épaules, fort heureusement, elle n'avait que ceux du Languedoc. Chacun les siens !

Le frêle roseau pliait sous le poids, pliait sous ce poids, le poids d'un choix, d'une voix, de lois, d'un mandat qu'elle n'imaginait pas comme ça.


- Messires, Dames pardonnez mon retard en ces lieux..j'étais prise par ailleurs..mais me voilà..

Soutenue par son petit page, elle tenait debout, serrant faiblement le poing.

- Que puis-je faire pour vous servir ?

Et là, ce fut la déferlante. Reprendre souffle, écouter, pas le temps de répondre et quoi, à qui, que déjà, d'autres prenaient la parole.

Moment d'émotion à l'écoute des mots de quelques languedociens qui venaient de loin, comme elle, de la terre, des mines, des tavernes.

Elle avait applaudit elle aussi. Inconscience ? Non. Pleine possession de ses facultés mentales, juste l'envie d'y croire encore.

Mais restait l'essentiel : répondre. Tous les regards étaient rivés sur elle


[la suite arrive, mais j'avais envie de faire un rp préalable]
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Suave volupté qui s'échappe et m'enivre, et qui naît dans tes yeux quand y meurt le désir.
Andreia
[Suite en direct de la salle de doléances]

Elle était donc arrivée au moment de l'intervention de messire Virgo, aussi, elle demanda à ce qu'on lui rapporte les interventions des autres personnes présentes et précédent son arrivée.

On débuta avec les propos de Laurine et ses questions, le visage d'Andreia se décomposa...lorsque Ryllas aurait vent de cela, nul ne pouvait alors connaitre sa réaction face à un tel camouflet.


- Concernant le Monastère Languedocien, j'avoue moi même ne pas savoir de quoi il s'agit exactement, il me serait donc difficile de donner une réponse sur ce point. Enfin, je suppose que vous savez déjà à quelles questions je suis susceptible de pouvoir répondre, nous travaillons dans les mêmes locaux communs en salle du Conseil.

Cherche dans le brouillard de sa mémoire, mais n'y trouve rien se rapportant à la religion.

- Il ne me semble pas, sauf erreur de ma part bien sur - ma mémoire peut me faire défaut, nul n'est parfait et certainement pas moi - vous avoir vu nous remettre en main ce projet lors de la passation de pouvoir. Si rien n'a été acté ou écrit, il nous est difficile de pouvoir prendre connaissance de chose qui furent dites lorsque nous n'étions pas encore au pouvoir.

Elle repose davantage son bras sur celui du petit page. Son visage est émacié, elle ne tiendra pas longtemps debout.

Prétextant son rang de Comtesse qu'on sort, le petit page s'en va lui chercher un siège.

Ainsi bien installée elle poursuit.


- Le prestige..qu'entendez vous par prestige ? Son image à travers les provinces ? Oui, pour redorer le blason d'un Languedoc morne, j'ai décidé d'organiser une fête, pour la fin de l'année, cela à coûté sans nul doute au Comté, ce n'était pas un grand festin..mais suffisant pour creuser des finances déjà amoindries certes. Donner de l'amusement et faire ripailles dans une ambiance bonne enfant. Faire revivre l'âme des languedociens au travers d'une soirée faste. Les réunir, tout simplement..

Se rejeter la faute, toujours, prendre pour soi les coups. Elle l'avait fait, elle n'avait donc rien à cacher de ce point de vue. Elle assumerait.

Elle avait oublié les autres questionnements. On lui rafraichit bientôt la mémoire en lui indiquant qu'il s'agissait de pierre à moindre coût.

- Ma foi, vous posez une question dont vous apportez vous même la clé : seul l'acheteur pourra en dire davantage sur ce sujet. Encore qu'il est difficile de reconnaitre une pierre helvète d'une pierre languedocienne de navarre ou d'ailleurs. Quant au vendeur...comme dit précédemment, seul l'acheteur pourra nous en apprendre davantage.

Elle se frotte à nouveau les yeux. Le manque de sommeil lui tournait la tête, et cela venait à lui brouiller légèrement la vue. De mal en pis décidément.

- Pour les réponses des conseillers comtaux aux languedociens, par principe il y a toujours un aval à demander puisque l'on rend une réponse sur le conseil comtal et par délégation de son représentant, or son représentant ou plutôt son dirigeant, étant le Comte, réponses sont à lui soumettre.

Se tourne vers le sire Virgo qu'elle avait fait légèrement patienter, le temps de répondre, par ordre d'intervention autant que faire se peut.

- Vous demandez la présence du Comte, je vais tenter de voir s'il peut trouver du temps à dégager de son emploi du temps pour venir s'exprimer face au peuple. Comptez sur moi pour lui faire remonter votre sollicitation.

Elle envoya son page porter le message au Comte. Virgo semblait colère, nul doute, l'expression qu'il affichait était parlante, plus que de simples mots.

- Concernant le cas de la ville de Narbonne, je ne peux que déplorer moi aussi cet état de fait...cause de nombreuses dissension au sein du Languedoc. J'en suis consciente messire. Je me demande encore comment nous avons pu en arriver à de telles extrémités. De la simple abrogation d'un décret...à la scission de notre Comté. Mais là encore, cela rejoint votre précédente requête, à savoir que le Comte vienne s'exprimer directement sur ce sujet.

Puis, elle écouta plusieurs réponses, d'un homme qu'elle avait déjà vu en d'autres occasion, il parlait vrai, avec son coeur. Elle vacilla.

Virgo repris la parole. Lorsqu'il attaqua le programme électoral d'AIR, en disant que le peuple n'avait pas voté pour cela, elle cru recevoir un coup dans l'estomac.

Elle dit rien, du reste, les mots ne venaient plus.

Mais, il parla du mémorial, ce pauvre projet qui n'avait pas trouvé son public, et de l'entendre dire qu'il y avait de l'amour du Languedoc en eux, en elle, alors..les larmes lui vinrent aux yeux, elle les retint, autant que possible, puis, plus rien.

Elle venait de tomber inanimée.

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Suave volupté qui s'échappe et m'enivre, et qui naît dans tes yeux quand y meurt le désir.
Debba_1er
Debba écoutait avec attention le sage de Narbonne, le lodèvois qu'il n'arrivait jamais à se souvenir de son nom & finalement, Laurine. Après salutations d'usage.

Messire, vous dites qu'il n'y a là que des critiques.
Si vous relisez ma lettre de requête, il n'y a que des questions.
Est-il déplacé de poser des questions à ceux qui nous dirigent? Je ne trouve pas.

Si c'était uniquement de la critique gratuite, de la critique juste pour critiquer. Je n'aurai pas indiqué que trois sur les quatre questions posées ont trouvé réponse satisfaisante pour moi. J'avais aussi répondu en privé au Porte Parole pour la remercier et lui donnant un petit conseil concernant la confrérie des mines.

Si c'était uniquement de la critique gratuite, je n'aurai pas attendu pendant trois semaines. Vous pouvez remonter votre mémoire, je n'ai absolument pas crier au loup au début du mandat suite à l'élection. J'ai accepté ce que les languedociens ont choisi et répondu à toutes les questions; très rares, que l'équipe économique m'a posé a trouvé réponse.

Sincèrement, il m'est difficile de travailler avec un conseil qui se dit vouloir une paix sociale alors qu'il accuse un conseil précédent d'avoir fait des procès sans preuves. Avant, quand la confiance ne régnait pas avec le comte, je refusais tout simplement de servir un tel comte. Mais mon opinion a légèrement évolué.

Mais pour travailler pour le comté, il faut avoir des informations, et croyez moi, les informations que je demande sont assez importantes d'après les "symptômes" que je vois.

Pour faire connaître le port de Montpellier, la possibilité d'investissement dans le transport maritime sur le Languedoc; surtout avec les nouvelles contraintes de transport. Il faudra avoir des informations et juste après, vous trouverez un article de presse publié dans tout les royaumes qui vante l'infrastructure portuaire en Languedoc.

Pour que la situation dans l'université se débloque, il faudra qu'une communication vient régler ce problème d'une manière définitive. Et là aussi, j'ai livré ma réflexion au conseil comtal via cette lettre de doléances.

Pour que la situation avec l'ost se débloque, il faudra savoir quelles directives ont été données au capitaine & que le sénéchal Finubar a refusé. Si ces directives sont effectivement contre les valeurs du Languedoc, la population peut faire pression sur le conseil, le conseil sur le comte & ces directives seront annulées.

Pour qu'une révision de la constitution, des lois & du codex en général puisse avoir lieu, il faudra savoir pourquoi l'assemblée des sages ne peut être réunie.

Vous évoquez également la situation catastrophique de Narbonne. En venant ici, je voulais aussi abordé le sujet mais vous vous êtes chargés d'une très belle façon & vous avez exprimé un peu mon ressenti.

Néanmoins, j'y ajoute aussi que le maire de Narbonne n'a; dans aucune de ses déclarations, fait sécession du Languedoc. Il a déclaré son indépendance vis à vis du conseil comtal, en violant un tas d'articles en passant. Mais en aucun cas, l'unité du Languedoc n'est menacée !

Il faudra arrêter de vouloir faire combattre les languedociens contre les languedociens ! L'armée du Poing de Fer ne représente aucun danger & la souveraineté ou la non acceptation des armées hors forces armées languedociennes n'est point une excuse valable. La croisade est finie depuis le début de l'année et depuis, les armées dont une est conduite par un mercenaire ayant fourni des hommes contre le Languedoc ont toujours l'autorisation de rester près d'Uzès quand le Lyonnais Dauphiné a refusé leur passage, ce qui était aussi à prévoir, en passant.

Il faudra aussi éclairer cette histoire d'achat de pierre aux pilleurs de la Hélvétie ! Si le conseil comtal accepte que le Languedoc soit receleur, que les languedociens soient receleurs, qu'on nous le dise. Qui ont été les personnes ayant servi comme intermédiaire à cette transaction.


Debba prit une petite pause, balaya les environs du regard puis, continua. Ne trouvant pas son bonheur en eau.

Vous m'excuserez, mais je ne peux aider un conseiller dans son travail si je suis moralement contre les valeurs qu'il veut faire coller au Languedoc. Et on parle bien des valeurs et non des idées ou politiques, une valeur est quelque chose de plus large qui peut regrouper plusieurs idées et politiques différentes mais qui doit unir un peuple.

En suivant les verdicts du juge, quelques uns m'ont fait craindre ! Cette crainte fut levée par les questions que j'ai posé et les réponses que j'ai obtenu. Je ne pouvais aider avant que ces craintes soient levées & je ne peux aider sans qu'on me le dise où mon aide sera nécessaire & où je sais que je peux réellement être utile.

Pour la cassure, pour les querelles, il y a de cela un mois, après la campagne électorale. J'ai indiqué une chose, que le débat politique en Languedoc ne soit plus un débat de personnes mais un débat d'idées dans le respect des lois du Languedoc. Il n'y a que cela qui puisse sortir le Languedoc d'où il se trouve.

La différence politique existe et elle est souhaitable et bénéfique, les querelles d'opinion peuvent avancer le Languedoc, les querelles de personnes, c'est infligeant. Et qu'on soit bien clair, AIR a été élue uniquement sur les querelles de personnes, en dénigrant des personnes et non en débattant sur des idées. Et là, après un mois, je demande encore à voir leurs idées.

Voici la leçon que j'ai tiré pour ma part, du dernier vote.
Et je m'y emploie en n'attaquant pas des personnes, mais en demandant uniquement des éclaircissements sur des idées.


A ce moment là, la porte parole arrivait & il l'écouta.


Désolé LJD Andreia, tes deux pavés ont été posté quand j'écrivais le mien et la flemme de les lire avant de changer quoi que ce soit

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Correba
Bonser Mestra Andreia,


Je profite de votre présence parmis, nous pour poser une question au conseil, qu'en est t'il des deux fameuses armées Béarnaises sur notre sol qui stationne en la bonne ville d'Uzés, vous leurs aviez donner 5 jours car il espérait une personnalité importante a escorter en Béarn, hors cette personnalité qui était en Lyonnais Dauphiné il y a quelque jours se trouve en ce moment sur une route en Bourbonnais Auvergne.



Trajet somme toute étrange pour ce rendre a Uzés qui est a côté du LD.


De plus la fameuse croisade dont il se prétende et dont il n'y a nulle trace de ses armées sur la liste des armées de la dites croisades dissoutes donc ses armées devrait de mêmes se dissoudre si elle font partie de la croisade ou du moins rentrer cher elle.


Hors qu'en est t'il?

Car avec la fameuse opération dents Creuse de son illustrisime Messie cela fait beaucoup de paramètres a prendre en compte
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Meval
Meval avait vu Andreia se diriger vers la salle des doléances, soutenue par son page. La salle des doléances... Plutôt la fosse aux loups... Andreia ne semblait pas en forme, et pourtant, elle s'y rendait, sachant bien qu'elle allait, une fois de plus, être le souffre douleur de tous ces gens mécontents.

Meval la suivit et pénétra discrètement dans la salle, restant près de la porte, n'ayant plus envie, depuis quelque temps, de prendre part à toute cette mascarade. Il n'y avait plus que des reproches... Jamais les points positifs n'étaient soulevés, jamais n'était abordé la valeur des gens, et de leur travail... A quoi bon...

Lorsque son amie, le visage livide répondit aux questions, Meval l'observa, avec attention, et lorsque celle ci finit par s'effondrer sur le sol, inanimée, elle se précipita auprès d'elle.


Andreia ! Andreia ! Pas toi ! Relève toi ! Ne les laisse pas t'abattre !

Puis, se tournant vers les personnes présentes, le regard plein de peine pour son amie, et de colère aussi, elle s'adressa a eux :

Mais quand tout cela va t il donc cesser ? Que voulez vous donc de plus ? Eliminer un a un tous les gens du conseil ?

Se tournant vers Debba

Et vous messire Debba, n'avez vous point autre chose à faire que de critiquer ? Si encore votre critique pouvait faire avancer un tant soit peu les choses ! Mais vous savez insinuer le doute sur l'intégrité des gens, et vous aimez ça, tout comme vous l'avez fait, il y a peu, sur la mienne, lorsque je me suis exprimée à propos d'un procès. J'ai préféré ne pas vous répondre... Mon intégrité, je sais ce qu'il en est, libre à vous d'en douter...
Allez vous donc continuer ainsi, jusqu'à achever les gens, un par un ?

Ah, mais non, vous n'êtes point ainsi, critiquer les autres vous permet il de vous rassurer sur vos propres compétences ?

Ne voyez vous donc pas qu'Andreia se démène, plus qu'elle ne le devrait, pour accomplir sa tache et croire encore que le Languedoc pourrait devenir un lieu de paix, de tranquillité, ou il ferait bon vivre ?


Puis, se tournant vers Andreia, elle la prit dans ses bras, la soulevant un peu du sol, regarda son visage qui paraissait alors serein, comme il ne l'avait plus été depuis bien longtemps.
Elle s'adressa au page qui l'accompagnait.


Allez chercher de l'aide, pour l'amener jusqu'à sa couche, elle a besoin de repos, et de tranquillité. Faites la mener dans son logement, et que nul ne vienne la déranger...
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Virgo2007
Virgo parlait, trop peut-être. Il écouta les réponses de Dame Andreia qu'il trouvait bien affaiblie. Il écouta les réponses de messire Debba. Il douta sérieusement de leur intégrité. La valeur du juge, il devait la connaitre, ayant avant débattu au château et avant encore en cours d'appel. Mais l'heure était à la réconciliation. Si une fois de plus Virgo avait présumé que ses demandes plus que pointilleuses étaient pour montrer le conseil du doigt, il semblait que c'était pour aider et proposer son aide.

Il n'eut fini sa réflexion que Dame Andreia s'écroula et Dame Meval partit dans une colère légitime. Il n'avait pas remarqué la faiblesse de Dame Andreia, même s'il avait conscience des efforts exténuants qu'elle produisait pour calmer tout le monde.

Il vint proposer son aide, desserrant son col pour la laisser respirer, puis la souleva pour la conduire dans ses appartements. Il héla le jeune qui l'avait accompagné.


Jeune homme, pouvez-vous m'indiquez le chemin de ses appartements. Si une autre personne peut aller chercher un médecin.


Puis il attendit que le page lui ouvre la route pour le suivre.
Debba_1er
Incompétence, injustice, intolérance, va-t-en guerre, profit, attachement au pouvoir, totalitarisme, mensonge, obscurantisme, opacité et autres maux ont leur été collés durant plus de huit mois par une bande qui a réussi à diaboliser les conseils précédents pour enfin arriver à leur fin, sans pour autant arrêter leurs attaques une fois au pouvoir. Dans cette croisade, moult personnes furent laissées sur le côté de la route. Moult personnes furent dégoutées. Moult personnes furent épuisées par ces critiques incessantes et quotidiennes.

S'il n'y avait pas l'effet dramatique d'une comtesse qu'on sort dans les vapes, alors que son messie de mari; comme tout bon messie qui se respecte, a trouvé sa croisade & cherche les brebis égarées qu'il pourrait bien sacrifier ainsi que la population de Narbonne dans un affrontement fratricide. Il aurait trouvé l'intervention de Meval complètement déplacée & à côté de la plaque.

Meval, ou l'incompréhension parfaite, ou encore les préjugés (regardez au dessus) qui collent d'une façon bien ancrées en elle & aucune manière de les enlever. Discussion calme ou musclée, discussion arrosée ou sobre, discussion d'arguments ou de préjugés. Rien ! Il reste le méchant.

Ou comment bien expliquer que demander si on trouve qu'un brigand qui s'en sort avec la moitié de son butin comme amende soit un juste châtiment soit insinuer qu'une autre personne est malhonnête.

Comment expliquer qu'il veuille aussi abattre les conseillers un à un, juste en posant des questions. Donner le temps pour les avoir, ne pas harceler pour les avoir, remercier les conseillers quand il a ses réponses. Et tout ceci, à la mi-mandat sans avoir montré sa tête entre l'élection & le mi-mandat.

La paix selon Meval, la paix selon d'autres aussi certainement, serait donc accepter que notre bon messie massacre les narbonnais, la réconciliation, c'était admettre que les uns étaient des démons et les autres des anges. Entérinant les préjugés sans juger les actes & les idées de chacun. Juste prendre un nom & le coller dans un groupe. Et un Domenc démon, cela coulait presque de source.

Aucune réponse pour aujourd'hui, néanmoins, tout a été enregistré ! comme tout a été enregistré quand Ahla disait il y a plus de trois mois qu'il s'accrochait au pouvoir sans savoir ce que le peuple veut. La paix, la tranquillité, cela sera uniquement quand elle & Ahla & beaucoup d'autres enlèveront ces préjugés de leurs têtes. Et à l'entendre, la Meval, ce n'est pas pour demain.

Mais rappelons nous, il y avait l'effet dramatique d'une comtesse inanimée. Le temps de cogiter, Meval & Virgo étaient déjà à ses côtés à la soutenir. Il donna un coup de coude discret à Correba pour se taire, surtout que vu l'état de la dame, il n'aurait certainement pas de réponse. Virgo demandait un médecin. Il regarda autour de lui les gardes présents à la salle de doléances, il n'en reconnut aucun, les gardes auraient-ils été changés? Avec un comte paranoïaque, certainement. Avec un tel château, si le garde n'était pas un habitué des lieux, il airera longtemps avant de trouver les locaux de la médecine d'Oc. Une pensée lui traversa l'esprit : "Cela sera pour ma pomme".

Répondant à Virgo.


Je vais voir s'il y a un médecin disponible dans les locaux de la médecine d'Oc.

Sans vraiment attendre une quelconque approbation, il sortit de la salle de doléances pour s'engouffrer dans les couloirs du château.
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Christina64
Christina qui passait par là n'en croyait pas ses oreilles. Ils s'affligeaient pour une personne, un individu, alors que tout serment visait de faire passer le bien du Comté avant ses propres intérêts.

Une mascarade pour détourner l'attention.


Vous parlez tous de remonter le Comté dans la dignité alors que l'heure est grave.

Qui appelle à la guerre civile, qui appelle les languedociens à se battre contre leurs propres frères, leurs frères de Narbonne ?

Regardez plutôt ce que le Comte fait parvenir aux Languedociens.


Elle montra un parchemin à la vue de tous.

Citation:
Urgent de Ryllas de la Poulardière

Salut xxx

J'ai besoin de toi !

Je ne sais pas si tu es au courant mais le Maire de Narbonne est devenu
fou. Avec l'aide d'espagnols, il a créé une armée et s'est retranchée
dans sa ville en la déclarant indépendante du Languedoc.

Je veux récupérer Narbonne!
Pourrais-tu me dire si tu serais d'accord pour participer à la reprise
de Narbonne soit en intégrant une armée, il te faudrait alors avoir
beaucoup de force et être équipé avec une épée et un bouclier, soit en
te rendant à Narbonne pour participer à la future révolte contre le
renégat, cas où seul le nombre de personnes compte, sans prendre en
compte l'armement ou l'équipement?

J'attends vite de tes nouvelles car chaque jour qui passe, il renforce son armée.

Amicalement,


Boniface Ryllas, Comte du Languedoc


C'est un appel à la guerre civile, aux brigands, à la destruction du Languedoc.

Où est la négociation dans tout ceci, où est la réconciliation que tous les languedociens souhaitent.

Ouvrez les yeux.

Après avoir tenté de détruire l'Ost, après avoir œuvrer pour la destruction des armées languedociennes ne leur offrant plus la moindre pitance, la désorganisation de l'université, mis en procès des Espagnols qui n'ont rien à se reprocher, continuer à accepter des armées étrangères sur le sol languedocien, soit disant des croisés qui auraient déjà dû quitter notre comté, c'est l'anéantissement du Languedoc qu'il souhaite. La scission, car cela l'amuse.

Ouvrez les yeux, et arrêtez de penser à l'avenir quand le présent est en danger. Sauvez le Languedoc ! Il en va de votre honneur !


Christina qui avait tout donné pour son comté, espérait qu'elle serait entendue par tous ceux qui aimaient vivre sur cette terre qu'elle avait connue si joyeuse.

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Lòctenent de l'Ost

Maman de la jolie Illydra, du charmant Ugo et de l'adorable Roland
Antimond
En découvrant ce message inique, Antimond ne put s'empêcher de sortir de ses gonds.

Christina a raison, on ne parle pas de la pamoison d'une seule quand le Comté est en train de sombrer corps et bien.

Quel est ce procédé infâme ? Ecrire à des Lengadociens pour les inciter à attaquer leurs frères !!!

Mais où sommes-nous ? Serions-nous tous devenus fous ?

Il est hors de question pour tout Lengadocien digne de ce nom de frapper un de ses frères du Comté. Pourquoi aucune négociation ? avec le Rouergue mais pas avec des Lengadociens ?

Pourquoi laisser 2 armées, dont une dirigée par un de ceux qui a envoyé des hommes pour aider le Rouergue, stationner tranquillement en Lengadoc ? La croisade n'est-elle pas terminée officiellement ? Pourquoi les autres Comtés refusent-ils le droit de passage que nous avons nous accordé ?

Narbonne n'a jamais fait sécession du Comté, les Espagnols incriminés sont des prélats et des estudiants provenant de nostre voisin et allié espagnol.

Alors ? Pourquoi mentir ? C'est tout simplement répugnant, on essaie de nous entraîner vers le chaos, en désinformant les plus jeunes d'entre nous.

Je suis d'ailleurs étonné de ne rien avoir reçu, alors que d'autres Montpelliérains ont eux bien reçu ces courriers manipulateurs dignes du Sans-Nom ...

LENGADOCIENS ! DEBOUT, IL EST TEMPS DE REAGIR ! C'EN EST TROP !

Plus d'Ost, plus d'Université pendant un mois, Narbonne en pleine agitation, une situation économique désastreuse, la construction des ports freinée ou bloquée, des armées étrangères stationnées chez nous ...

C'est lamentable, vous êtes lamentables.

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1er Maire élu (x 6) et 1er Chef du Port de Montpelhièr.
Mestre Tisserand & Maçon
Ryllas
Ryllas, qui avait revêtu son treillis vert et sa casquette militaire, déboula d’un pas ferme et convaincu en salle de doléances. Il arriva trop tard pour voir sa femme transportée hors de la salle et sa rapidité de mouvement ne laissa pas le temps à ses bons conseillers de le prévenir. Gageons qu’ils le feront plus tard. Il sauta sur l’estrade prévu aux longues diatribes en s’aidant de ses mains posées à même l’estrade, tapota le cornet devant lui qui lui servait de porte voix et se lança.

Chers amis, chers sujets, chers languedociens
Vous êtes ici réuni parce que vous vous demandez ce qu’il se passe. L’ensemble est fort simple.

Recommençons par expliquer le pourquoi de AIR. AIR contrairement à ce que j’entends, n’a pas été élu pour réconcilier les languedociens. Le programme de AIR n’a jamais parlé de réconciliation car AIR sait pertinemment qu’il ne s’agit pas de décréter la réconciliation pour qu’elle ait lieu. Ce programme était celui de la liste Réconciliation, on sait ce qu’il en est advenu. Au lieu de réconcilier la fracture entre Endurilien et Amorien, Réconciliation avait ouvert une fracture encore plus grande en s’octroyant le droit de déjuger l’élection comtale qui avait porté un certain nombre de Amoriens au pouvoir. La loi est une chose, la volonté politique en est une autre. Ce que Réconciliation n’a pas fait ou pas voulu faire, votre Comte l’a fait. L’affaire Amor est définitivement terminé et ne viendra plus polluer la vie languedocienne.

Le programme de AIR a pour but de remettre au cœur des Institutions et de la société languedociennes non pas des valeurs, mais une certaine forme de logique, de responsabilité, de libre-arbitre et de solidarité.

Les axes de développement sont :
1/ brûler le codex
2/ assouplir les arrêtés municipaux
3/ proposer à l’Ost une réforme pour combattre le coût d’une guerre longue
4/ faire vivre la solidarité du Comté

Le codex doit être brûlé car il s’agit du nœud causal dans la mesure où celui-ci, contrairement à un coutumier qui laisse la part belle à la responsabilité, à la logique, au bon sens et à la gestion de bon père de famille, est terriblement doctrinaire, étouffant dans ces interdits ou obligations de toutes sortes et de toutes natures, trop dirigiste, trop imposant dans tous les sens du terme. Les lois sont tellement nombreuses qu’elles se contredisent en permanence. Et cela mène immanquablement nos bons sujets sur la voie d’un procès en cour de justice car il est proprement impossible de passer son temps à scruter le codex pour chaque action que l’on souhaite entreprendre.

J’ai proposé un simple parchemin comme base qui reprend d’une part ce que doivent être les grands principes institutionnels à savoir un Comte sur les épaules duquel repose toute la responsabilité afin d’avoir les mains libres pour mettre en place la politique pour lequel il a été élu, un conseiller qui conseillent et aident au mieux leur Comte dans sa difficile tâche. L’assurance que le Comte soit obéi car à l’image du Roy en son Royaume il est Comte en son Comté. La possibilité pour tous d’ester en justice et même la possibilité de destituer le Comte pour des cas exceptionnels qui ne devraient jamais arriver. Mais aussi qui reprend sur quelles critères doit se fonder la justice à savoir les trois critères essentielles de la coutume, celui du bon père de famille, l’universalité de l’action donc les usages en cours en Languedoc - c’est là que vous devez y trouver les valeurs intrinsèques au Languedoc et qui le caractérise - et la jurisprudence.
Enfin sont présents sur ce parchemin, quelques lois pénales indispensables : sorcellerie, esclavagisme, escroquerie, trouble à l’ordre public, trahison et haute trahison et c’est tout.

Le problème voyez-vous, mes bons sujets, c’est que l’ancien pouvoir a tout verrouillé. Ils avaient peur qu’une république ne soit installée en Languedoc ?!! Alors pour éviter cela, ils ont verrouillé l’ensemble des lois en dépossédant le Conseil de son droit le plus stricte à l’édification des lois, droit qui lui vient de l’allégeance du Comte au Roy. A ce titre, ils ont écrit une constitution qui chapeaute toutes les lois et codex et qui ne peut être modifié ou abrogé que par l’Assemblée des Sages dont vous faites partie mon bon Virgo si j’ai bien compris et qui, elle-même, ne peut plus jamais être réformé ou abandonné puisqu’elle est partie intégrante de la Constitution, sauf à se saborder elle-même. Or, en créant cette Assemblée des Sages d’une trentaine de personnes aux avis divergents, qui possède un pouvoir de contrôle et de veto sur toutes les lois que voudraient prendre le Conseil, l’ancien pouvoir de cette époque a abandonné de fait le système féodal dans le but d’éviter une république hypothétique en créant une sorte de monarchie parlementaire dans laquelle le monarque, donc le Coms du languedoc, n’aurait aucun pouvoir puisque quasiment tout le pouvoir militaire est dévolu à l’Ost, tout le pouvoir législatif est dévolu à l’Assemblée des Sages, et aujourd’hui le renégat Klanacier voudrait que tout le pouvoir économique soit dévolu aux Mairies !
J’y suis fermement opposé. Je pense que c’est folie. Aussi, j’invite les languedociens et les narbonnais à voir que toute mon action est dirigée vers le seul but de reprendre le pouvoir naturellement dévolu au Conseil des mains de l’Ost, des mains de l’Assemblée des Sages et des mains du renégat Klanacier non pour mon profit personnel mais bien pour le profit de tous nos bons sujets et leur avenir dans ce Comté.

La situation pour le Languedoc et les languedociens est donc catastrophique. Laissez-moi vous lire deux lettres que j’ai reçues et qui témoignent parfaitement de l’immense problème que cela créé.


Citation:
Bonjour

J'ai quitté Narbonne et le Languedoc depuis quelques mois déjà.... j'habite actuellement à Albi.

Désolée mais trop mare du Languedoc.....


Citation:
Bonjour cher Ryllas

ce que j'apprends est une véritable catastrophe , j'aurais bien aimé venir prêter main forte mais je suis partie de Narbonne depuis plusieurs mois , l'atmosphère étant devenue assez pénible !!
je réside à Marseille où je coule des jours paisibles

Bon courage et mes pensées vont vers vous et les Narbonnais

Amicalement


Marre du Languedoc et atmosphère étouffante. Je pense que cela résume le sentiment général.

Ainsi pour nous sortir de ce guêpier constitutionnel, suis-je obligé de demander à l’Assemblée des Sages d’abandonner son pouvoir de contrôle et de veto afin de redonner au Conseil le pouvoir qui aurait dû rester entre ses mains.
Ensuite et seulement ensuite, pourrais-je brûler le Codex et donc libérer les languedociens de ce carcan qui leur pourritla vie et qui les pousse à fuir leur Comté. C’est pourquoi je vous disais que le Codex est le nœud causal de tous nos maux et nos malheurs et cela doit être notre premier souci.




Silence pour admirer la réaction du public à ce résumé fort clair puis le Comte reprend

Premier souci qui ne l’est plus par la faute du Renégat Klanacier. En décidant l’indépendance de la bonne ville de Narbonne, il contrevient au caractère inaliénable des villes du Languedoc et fait donc se porter tous les efforts du Conseil non pas à la tâche que leur a assigné le bon peuple languedocien mais à la défense du caractère inébranlable de nos institutions. L’avenir de Narbonne n’appartient pas au renégat, elle appartient au Languedoc, donc au Conseil, donc au Comte puisque les terres du Languedoc ont été remise dans ses mains à la fois par le peuple tout entier lors des élections comtales et à la fois par le Roy.

Quelles sont donc les raisons avancées par le renégat ?
D’abord j’ai suspendu l’arrêté municipal n°3 de Narbonne car il m’apparaissait liberticide au premier abord et je lui avais demandé de venir m’expliquer les raisons. Donc l’entrevue devait se tenir dans mon bureau. Il est venu, n’a rien expliqué et il est reparti sans vouloir entendre nos explications.

Ce décret le voici :


Ryllas le lit.


Citation:
décret narbonnais n°3 sur la grille des salaires minimum est suspendue :
(cas N°1) : - 0 à 18 points de caractéristique.......... Toute embauche sans haute compétence est désormais interdite
(cas N°2) : - 19 points de caractéristique et plus ...20 écus minimum


En cela, je voulais être fidèle au grand principe qui m’anime à savoir laisser la responsabilité et le libre-arbitre à chaque producteur donc à chaque narbonnais – qui aujourd’hui m’accuse de despotisme - de gérer son commerce comme il le souhaite.
Par la suite le renégat Klanacier a rajouté quelques artifices en plus sachant pertinemment que la seule excuse de l’arrêté municipal ne suffirait pas.

Pêle mêle on le retrouve en défenseur de la constitution, du codex et de toutes les lois dont les languedociens ont une sainte horreur, il m’accuse de m’opposer à la politique municipal ce qui est le droit le plus stricte du Conseil. Car si les mairies sont libres de prendre les mesures économiques qui leur paraissent justifiées c’est bien entendu dans le cadre donné par les instances dirigeantes du Comté qui ont eux en charge non pas l’intérêt des narbonnais seulement mais l’intérêt général des languedociens. Enfin bref il annonce toute une série de méfait de ma part et il en oublie certainement comme celui de faire brûler de la chair humaine sur l’autel de la cathédrale. J’imagine que chaque jour de nouveaux méfaits apparaissent.

De cet arrêté, nous retiendrons que la ville de Carcassonne, par exemple, s’en est parfaitement affranchie. Je ne crois pas que le refus d’un arrêté économique vaille le besoin d’entrainer tout le Languedoc dans une guerre civile ?



Vise Messire Debba qui n'est plus dans la salle

Pour ce qui concerne le vote de l’Ost contre la nomination du Capitaine Jorocket, cela n’est certes pas nouveau mais c’est bien normal que Messire Debba ne s'y conforme pas puisqu'il, vous, êtes d’accord avec cette façon de faire. J’ai expliqué plus haut que j’étais absolument contre tout abandon des pouvoirs dévolus au Comte et qu’au contraire je comptais récupérer ce pouvoir.
Il s’agit simplement de comprendre qu’aucune institution ne peut avoir le pouvoir de décider à la place du Comte élu la répartition des postes de travail. Quoiqu’en dise le codex, le code militaire ou je ne sais quel autre texte contredit par un autre article d’ailleurs qui donne tout pouvoir au Comte, le poste de Capitaine ne doit pas être soumis au veto de l’Ost ! C’est une atteinte intolérable au pouvoir du Conseil et du Comte qui eux sont élus par le peuple et reconnus par le Roy alors que l’Ost ne doit son existence qu’à la volonté du Conseil et non à sa propre volonté. Je n’ai jamais évidemment voulu faire diriger l’Ost par Jorocket. Je considère simplement que le poste de Capitaine est un poste civil car soumis aux élections. De la même manière, si le Coms est le chef des armées, il n’est pas forcément un militaire ou le meilleur qui soit. Aussi sa responsabilité est-elle de signer ou non l’engagement du Comté dans une guerre. Et c’est une responsabilité suffisamment lourde qu’il ne peut prendre qu’en ayant analysé le point de vue militaire, économique et diplomatique de la question. Mais là encore, ce n’est pas parce que le Coms est chef des armées qu’il a les compétences pour définir une stratégie militaire. C’est une évidence qui ne demande même pas de texte législatif.

Pour ce qui est votre second point sur les directives données à Finubar, les voici :
J’ai demandé à Messire Finubar de mettre en place une réforme de l’Ost pour que les coûts d’une guerre longue ne pèsent plus sur les finances du Comté. Réforme que j’avais déjà expliqué en privée à Messire Finubar en spécifiant bien, il devrait en être témoin ici : « pour ce qui concerne l'Ost, rien ne sera jamais fait sans que cela soit compris, approuvé et béni par tous ».
Il s’agissait avant toute chose d’imaginer un Ost possédant une totale autonomie économique dans le but de faire en sorte que l’Ost puisse stocker si possible l’équivalent de deux mois de guerre en salaire, nourriture et équipements. Ainsi, chaque soldat est lui-même un producteur. Il n’est pas idiot de penser que de temps à autre il puisse produire à bas coût pour son groupe militaire, seul ou dans une filière économique. Prenons par exemple trois soldats : l’un est bléiculteur, l’autre meunier, le troisième boulanger. Voilà donc une magnifique filière économique constituée en chaîne de solidarité. Sinon on peut imaginer qu’en temps de surproduction ou en trouvant des niv 3 qui ne produisent actuellement plus pour ne pas en rajouter mais qui pourrait s’y remettre à bas prix, voilà qui serait un geste solidaire pour son comté. La charge de la gestion économique serait confiée à un leader et de préférence un noble ou d’un intendant qui, pourvu d’un mandat, aurait la possibilité soit de stocker cette marchandise soit de la vendre afin de gagner de l’argent pour pouvoir acheter et spéculer sur les marchés intérieurs en toute légalité. Le but étant d’amasser assez rapidement de quoi tenir un siège. Cela ne veut pas dire que le Conseil ne doit plus du tout participer au financement de l’Ost mais cela doit permettre en cas de guerre de ne pas tant peser sur les finances du Comté et donc de prendre un avantage décisif sur le plan économique dans une guerre qui n’aura pas vu de vainqueur sur le plan de la campagne militaire. Faire plier son ennemi parce qu’il est au bord de la rupture économique est une possibilité stratégique à ne pas laisser de côté.
Messire Finibar a refusé.

Enfin pour ce qui concerne l’approvisionnement des armées, Messire Debba, il semblerait qu’on ait oublié de vous dire que, contrairement à ce que la rumeur veut bien laisser croire, il n’a jamais été question pour le Conseil de ne pas payer les armées constituées pour défendre le Comté. Suite à la requête du Baron d’Anduze Vanyë I Chia, j’ai demandé que me soit justifié les sommes demandées dans un courrier que je lui ai adressé directement aux environs du 15 décembre, vous excuserez mon imprécision mais il a disparu sous une pile de courriers, et il n’a été ouvert par le Baron que 15 jours plus tard le 3 janvier ! En tant que Comte, je suis aussi responsable des deniers des languedociens et il m’appartient de vérifier que tout soit justifié.


Ryllas se tut. Explication avait été donnée.

Le Conseil remercie Messire Debba de son courrier. Son courrier, bien que fort long et agrémenté de quelque ironie, avait le mérite de poser les problèmes. J'espère que vous êtes satisfait des explications car il me faut maintenant suivre l'immense mouvement populaire qui se lève en languedoc pour refuser le diktat du renégat Klanacier et la division du Languedoc qu'il est en train d'opérer.
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Coms félon renversé mais toujours Messie du bon peuple languedocien... en toute simplicité.
Jehanne_elissa
Couverte de la pointe des orteils à la racine des cheveux, la petite Vicomtesse trottinait dans le château en direction du bureau de Porte-Parole. La veille, en qualité de Secrétaire d'Etat du Languedoc elle avait posé une question à Andreia et voulait aller voir si elle n'avait pas une réponse. C'est que la question soulevait de nooombreuses interrogations parmi les officiers du Secrétariat.

Mais en allant vers le bureau elle s'arrêta comme à chaque fois devant la porte de la salle des doléances. Une salle qui il faut le dire elle n'aimait pas: son utilité était liée aux protestations, à la grogne et tout ça, quand ça crie et se fâche, ça la froisse, notre petite nature. Et les cris et les protestations, Aristote sait qu'il y en avait depuis l'élection du nouveau Comte... Et comme ça la fatiguait! Chaque rapport sur la situation du Languedoc quelle rendait était chaque fois un peu plus empreint de cette lassitude, de ce trop plein. Mais le plus possible elle tentait de s'en éloigner: la politique était bien emplie de vicissitudes et elle plaignait, oui plaignait, les membres de ce nouveau conseil. Non pas les personnages politiques non mais les individus qui s'avéraient être traités comme des moins que rien, sans une once de respect, sans aucune écoute par d'autres individus. Et tout ça pour une parcelle de pouvoir... On dit que l'Homme se tue tout seul et bien dans ce cas là ce n'était que plus vrai; s'ils ne se portaient pas atteinte physiquement les attaques mentales étaient bien plus pernicieuses et douloureuses... Tant de méchanceté humaine qui ne lui inspirait, du haut de son âge, rien de plus que du pathétisme et des enfantillages stupides.

Mais ce jour là, elle entra dans la salle lors d'un discours du Comte... Oreilles grandes ouvertes, elle se força à mémoriser les lignes principales afin d'en faire rapport à la Curia. Long, il parlait, long, il exprimait son point de vue, rapides, seraient une fois de plus les attaques et les contestations... Diantre, mais n'était-ce donc pas un Comte élu? Ne pouvait-on pas respecter la masse apparemment silencieuse mais conséquente et bien réelle qui l'avait porté sur le trône? Un long, très long, très las, très dépité soupir file entre ses lèvres.

Mieux valait vite regarder si elle avait réponse puis se nicher au coin d'un feu près de sa Tante Pol en attendant le retour de son parrain, même son Languedoc natal était décidément bel et bien rempli de Loups.

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Jhaampe
Long discours en cette salle où il n'était pratiquement jamais intervenu.
Jhaampe s'amusait en effet d'entendre depuis des mois exactement les mêmes discours, prononcés par les détenteurs du Pouvoirs et leurs opposants. A croire que, au fil des changements de Conseil, ils s'échangeaient leurs copies.
Petite évolution cependant, ces discours étaient aujourd'hui bien plus consistants, du moins, ceux des derniers intervenants.

Il rebondit à celui, remarquable, du Coms:

Messire, je ne commenterai pas votre avis sur Réconciliation, avis tout à fait partial et contreproductif.

Par contre, merci de rappeler à tous le programme que vous vous êtes fixé et sur lequel Air a obtenu une large et étonnante adhésion des Languedociens.
Ce dont vous n'hésitez pas à vous targuer pour justifier la moindre de vos décisions et tenter de faire taire vos contradicteurs.

Diverses réactions nous ont déjà fait apparaître que bon nombre de ces électeurs s'estiment avoir été abusés par vos belles paroles et regrettent amèrement leur vote. Moi aussi, je pourrais produire moultes lettres, qui ne veulent pas dire grand chose.

Les élections prochaines clarifieront cela.

Elles clarifieront également la volonté de chacun d'abandonner un Codex qui, en fait, règle les rapports du citoyen avec l'Etat et les rapports des citoyens entre eux et surtout qui protège le petit contre le faible. Il est le fruit de l'expérience et de l'implication de Languedociens qui, eux, ont passé toute leur vie en nos terres bénies.

Bien sûr, ce Codex a toujours évolué et il doit continuer à le faire.

Comme vous l'avez soulevé, il est protégé par la Constitution et l'Assemblée des Sages, dont je fais partie.
Il est protégé contre les lubies de tel ou tel dirigeant qui voudrait engager le Languedoc sur des voies de soi-disant liberté et libre-arbitre, mais où je ne vois que brouillard et confusion, où je ne vois que tyrannie et despotisme, là où vous parlez de république.

Grand sourire

J'ai été un des premiers à m'impliquer dans l'Assemblée des Sages, m'insurgeant d'ailleurs contre le Pouvoir extraordinaire qui lui avait été dévolu de verrouiller étroitement notre appareil législatif.

Petite pause pensive.

Je dois avouer aujourd'hui publiquement que cela fut sage et que cette Assemblée ne livrera pas le Languedoc à l'aventure incertaine que vous décrivez, du moins jusqu'aux prochaines élections. A ce moment-là, si vos propositions recueillent encore l'assentiment des urnes, assentiment qui sera alors tout à fait éclairé, l'Assemblée n'aura plus qu'à se plier à la vox populi...

...et la moitié des Languedociens qu'à quitter leur province chérie pour échapper à l'arbitraire et à l'oppression... pensa-t-il... Mais c'était sans doute un peu exagéré, mais à peine...

Quant à Narbonne, vous êtes en totale contradiction avec vos idées!
Vous vous ingérez abusivement dans une politique municipale.
Vous vous opposez despotiquement à la population qui a élu Klan plusieurs fois à la Mairie. Ils ont élu leur maire ET sa politique municipale.
Je suis certain que, contrairement à vos dires, Klan "est venu, a tout expliqué mais a bien dû repartir suite à vos explications qui n'étaient que des ordres".
On dirait que vous voulez la guerre civile et la destruction du Languedoc!

Quant à un Ost qui devrait veiller à la formation et au renforcement de ses troupes, vous voudriez qu'il soit à la charge de celles-ci!!!
Le Comte prend tout et ne donne rien...!
Il les encourage même à spéculer...!


Une illumination...!

Ouais...
Je commence à comprendre pourquoi le Codex doit disparaître pour être remplacé par la loi de la jungle.

Heureusement, il existe encore des Languedociens fidèles à leurs valeurs, tels Messire Finubar, qui font passer les intérêts du Languedoc avant leur gloire personnelle.


Jhaampe se tut.
Avait-il été clair?
Le coms ne rangeait-il pas au creux de ses oreilles les feuilles de maïs qu'il se faisait brûler entre les lèvres?
_________________
Nismois d'origine, Ponot d'adoption et de cœur.
Bâtonnier du Barreau languedocien et... Maçon
Croix civile du Languedoc
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