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[RP] Deux pour le prix d'un...

Phrixos.et.helle
    Pourquoi l'aphrodite. Tu souris à cette question. Bien sûr tu t'étais préparer à l'entendre mais tu es presque déçu par son manque d'originalité. Tu t'attendais à mieux de la part de l'homme. Tu t'attendais à plus de piquant, plus de mordant. Est-ce ta sœur qui le perturbe déjà pour qu'il leur offre cette entretien plat? Le sourire en coin s'etire. Il mériterait pour cette question un réponse toute aussi banal, du genre " pour sa réputation" mais tu vaut mieux que ça. Tu as envie de jouer aussi tu décides de changer la tournure de entretien.

    - Je crois que nous nous sommes mal compris. Que ce soit cette établissement ou un autre nous trouverons de l'ouvrage. Nous vous proposons nos services, et c'est plutôt à vous de nous convaincre de choisir l'Aphrodite.

    Tu jettes un regard amusé à ta sœur. Je comprends immédiatement ce regard. Et j'approuve d'un léger signe de tête. Plus besoin de mots entre nous. Je me lève alors et viens m'assoir sur ces genoux. Naturellement ses mains viennent enserré mes hanches. Mes jambes se croisent. Suite à ce geste ma jupe se relève légèrement, mes chevilles se dénudent. Je me penche contre mon frère dans cette complicité qui nous unis. Nous ne sommes une entité. Je prends la suite dans ses mots, il prend ma suite dans ces gestes.

    - Vous avez besoin de nous pour faire tourner votre établissement et non l'inverse.

    Je souris en coin et me penche en avant. Coude posé sur mon genoux, menton dans la main, j'offre ainsi aux deux gérants une vue imprenable sur mon décolleté. Mes yeux se plissent, espiègle, et je leur retourne la question.

    - Alors dites nous. Pourquoi l'Aphrodite ?

    Tu regardes la jeune femme bien silencieuse en s'amusant des mots de sa sœur. Ces mots qu'il aurait put prononcé dans cette même tournure. Elle a exactement compris ou tu voulais en venir et à pris la relève comme tu t'y attendais.
Dacienhissy
La dextre bienfaitrice coulait à sa nuque, d’un éclat qu’il aimait voir, sentir, s’imprégner afin d’emmagasiner ce qui pouvait se dégager de ce couple fraternel. Les mots furent dilués dans cette pièce où la limite d’un paroxysme débutait la naissance d’une allée que les jumeaux prenaient dans ce silence qu’ils gardaient, Elle et Lui, pour mieux s’imprégner des non-dits qu’ils s’efforçaient de mettre en surbrillance.
L’enchainement fut fringant. Habilement mené par un jeune homme qui ne put s’empêcher d’augmenter la chaleur d’un stupre qu’ils mettaient tous deux en œuvre, dans un élan de bonté, accordé au couple de gérants, prétextant l’échange de rôles et affirmant l’attente d’une étreinte que le Lupanar s’obligeait à détenir afin de dérouler un tapis rouge pour eux. Dacien regarda cette femme complice, s’écartant quelque peu de ce corps floral, étirant ses commissures quand le pouce et l’index vinrent caresser sous la lèvre inférieure, cette peau mal rasée. Dubitatif fut-il en les regardant, cherchant les bons mots, les bonnes phrases, les meilleurs arrêtés et de les imbiber dans une écoutille unie, celle en face de lui.


En effet minot, on ne prend pas la bonne route là….

Dit-il en soupirant. Le Gérant qu’il était ne daignait les observer quand il préféra la vision de cette Rose, dans un premier temps, pour s’esclaffer délicatement. Ils furent drôles à cet instant précis et ce ne fut qu’un juste retour des choses que de déclarer à sa précieuse comparse.

Ils sont bons hein.

Ironique. Sa sénestre attrapa la sienne d’une délicate attention, la portant à ses lèvres, baisant la paume du dessus quand le regard vert se faufila au sien, lumineux de cet éclat venant de se déclencher simplement grâce à ses deux fourbes qui se tenaient devant eux. Ses mains s’approchèrent du bureau, se déposèrent sur le sous-main et d’entremêler ses phalanges. Le buste se cala, droit quand les émeraudes prirent la direction du couple châtain, l’homme sur les genoux de la femme et qu’il émietta cette commissure quelque peu amusée.

Ainsi donc, je vais remettre le contexte dans l’ordre. Il se racla la gorge et enchaina. L’Aphrodite est un établissement de renom, respectable et respecté. Vous venez frapper à la porte. Vous quémandez un entretien. Nous prenons de notre temps pour vous accorder audience. Des couples, y a juste à se balader dans Paris pour en trouver et les embaucher. Que je sache, chuis pas allé vous chercher dans les rues ce matin, c’est vous qui êtes venus à nous, pas l’inverse. Et de regarder Phrixos. Te trompes pas d’clients Gamin. Et mettre le peu d’atouts qu’on a en avant, c’est bien, mais pas nécessaire. Pas besoin de déballer la marchandise. Quand il jaugea la sœur. Qu'tu t'envoies en l'air avec ton frangin ou non, j'en ai rien à carrer.

Il sourit. Oui Dacien sourit. Cela lui arrivait par moment. Et là, ces deux jeunes avaient l’air de le prendre pour le dernier des abrutis.

Ma foi, chuis d’bon poil. Quand il se rassit comme il était au commencement. La dextre enveloppa la cuisse florale et de soupirer quelque peu. De deux choses l’une. Soit, vous m’prenez encore pour un con à vouloir vous affirmer devant nous et d’imposer votre magistrale luxure et je vous fais foutre dehors dans la s’conde. Soit, vous prenez une infime place dans mon estime en répondant à la question subsidiaire que j’ai posé avant votre pièce de théâtre et l'entretien reprend son cours.

Le Gérant n’avait pas haussé la voix, à aucun moment. Tout était resté rectiligne, plat, d’un son anodin, avec cette adroite démarque de leur faire comprendre que l’amusement ne devait pas dépasser les limites de la médiocrité. Et, de finir par déclarer.

Je réitère. Pourquoi l’Aphrodite ?
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.elle


    Distrayant, oui, c'était le mot qui lui vint à l'esprit, à ne pas confondre avec amusant, le spectacle ne l'était assurément pas à ses yeux, amusement n'ayant pas sa place en ce lieu et à cet instant, et pourtant se fut un léger sourire qui anima parfois ses lippes en écoutant les échanges auxquels elle n'avait pour l'heure aucunement l'intention de participer.
    Un duo de galant se complétant dans leur scénette, maitrisée de mains de maître, il fallait l'admettre, ne nécessitait en rien l'intervention de deux gérants, Dacien menant de toute façon l'entretien avec aisance.

    Observation et réflexion, phalanges perdues dans cette soie capillaire brune qu'elle appréciait à fouiller, si le duo était complice et soudé, fratrie gémellaire aimante et amante, ceux qui leur faisait l'était tout autant, mais dans leur cas par choix et non par leur naissance.
    Humeur et corps n'avaient point eu le besoin de se s'entremêler pour sceller leur dualité complémentaire, et plutôt qu'ajouter aux propos de son acolyte, l'écoute se faisait pleine, jusqu'à l'impudence du frère et de la sœur qui fit raidir la nuque florale et resserrer les digitales sur les brins bruns.
    Pour qui donc se prenaient-ils donc ?

    L'eut-il senti cette raideur subite, et ce mouvement amorcé sur le bras du fauteuil, à moins que ce ne soit l'inspiration prise, plus lourde qu'à l'ordinaire, toujours est-il que pour une fois se fut Dacien qui désamorça la rose, d'un éclat de rire et de quelques mots.
    Emeraude et jade en communion, la réaction de l'épineuse s'apaisa dans le baiser déposé à sa main et celle enveloppant délicatement sa cuisse.
      Ils le sont, c'est un fait...

    Oui ils étaient bons, ils excellaient même dans ce qu'ils proposaient, mais ils semblaient ne pas savoir où la provocation se devait d'être stoppée.

    Et sans même s'être consulté, les pétales labiaux s'étirèrent en entendant la réponse de son complice, sans doute l'eut-elle formulé autrement mais les esprits avaient fusionné.
    Et le fait qu'il reste d'un calme olympien, quand on connaissait sa nature sanguine, fit naître dans le regard d'Elle une lueur nouvelle, main libre venant envelopper celle à sa cuisse de ses phalanges dans une subtile caresse en portant ses iris herbacées sur le duo infernal.


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Merci JDMonty
Phrixos.et.helle
    Attentif, tu écoutes les mots prononcés, ton sourire s’étire au fur et à mesure. Tu n’aime pas ce que tu entend, ni les mots prononcé ni le ton utilisé. Tu sens ta soeur s’agiter sur toi, elle se retourne et te regarde dans les yeux, sa tête oscille légèrement. Tu hoche la tête en guise de réponse. Tes yeux vert se plante dans le vert face à toi.

    - Pourquoi l’Aphrodite. Pour sa renommé, passé et présente, même si l'établissement a changé de clientèle et prestation, il reste renommée dans la région parisienne. C’est pour cela que nous sommes venue frapper chez vous en premier. Est ce vraiment cette réponse bateau que vous vouliez entendre ?

    Je sens une mains se presser sur mes hanches, je me lève donc et passe derrière la chaise, debout derrière mon frère je glisse mes bras autour de son cou et je me penche contre lui, lui laissant ainsi la possibilité de s’adresser aux deux gérants sans me trouver au milieu de la conversation.
    Sans le voir je sens que mon frère aborde ce sourire qui lui a valu bien des torgnoles dans la rue, ce sourire qui, clairement, est fait pour prendre les gens de haut. Mon frère pose sa main sur la mienne avant de poursuivre.


    - Maintenant je dois avouer que vous ne me plaisez pas. L’établissement se donne des airs de luxe mais son gérant n’est pas capable de parler correctement plus de deux phrases sans verser dans la vulgarité. Je m’en voudrais de prendre votre temps plus que de raisons et je crois que nous allons en effet arrêter l’entretien là. De toute façon répondre à des questions sans intérêt du genre “pourquoi l’aphrodite” ne m'intéresse pas plus que cela. Je ne m’épanouie pas dans ces conversations bateau. Ainsi nous allons choisir l’option de vous prendre pour un con, et attendre sagement que le portier nous jette à la rue.

    Tu tourne la tête vers sa soeur que tu sens frissonner à ces mots et cela t’amuse, décidément le portier lui a clairement tapé dans l’oeil.

    - Cela fera plaisir à ma soeur de sentire ses grosses paluches se poser sur elle, jusqu'à la sortie.
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