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[rp] Tu t'es vu quand... (ouvert à tous)

Savonarole
Tu t'es vu quand...tu vois passer une silhouette

Savonarole était arrivé tôt à la mine. Il aimait cette heure matinale, fraiche avec comme une légèreté nouvelle dans l'air. Le jour était jeune et promettait d'être beau.

Il s'étira, dépliant sa grande carcasse. Ah, cette grande taille qui l'encombrait un peu. Même dans sa Franche Comté natale ou ici en Bourgogne, où les hommes étaient plus élancés qu'en Provence, il avait une bonne tête de plus que la plupart des gens. Cela le gênais et il craignait toujours qu'on lui trouvât un air hautain.

Bah, n'y pensons plus.

Il se mit à préparer ses outils, repensant à la soirée en taverne. Cette joie simple et saine, ces rires. La bière avait coulé joyeusement, mais aucun des convives n'avait dépassé la mesure: non simplement une douce gaieté, des sourires, des rires...la joie de vivre simple de jeunes gens sains et heureux.

Il repensait aux deux jeunes filles qui avaient ri et papoté avec son ami et lui. A la fragilité cachée de l'une, à la sensibilité maîtrisée de l'autre.

Chacune de ces très jeunes femmes avait accepté de donner le meilleur d'elle mêmespour le bien de la communauté. Il sentait, derrière les rires et les sourires doucement charmeurs, leur vulnérabilité face aux difficultés de leurs engagements.

Il s'était promis de tout faire pour les aider de son mieux. Il tiendrait cette promesse comme il l'avait toujours fait.

Il leva la tête et aperçu une silhouette fine et légère qui se dirigeait vers la mine. Elle lui rappelait quelqu'un.

La démarche était souple mais décidée. Se pouvait il? Il connaissait cette silhouette. Non, ce n'était pas la Duchesse. Cette silhouette marchait avec une vivacité particulière et Maysilee mettait plus de rondeur dans ses déplacements.

Il repensa à la jolie Noriane, à la gène qu'il avait ressenti chez elle quand il s'était un peu emporté. Il l'avait regretté d'ailleurs. S'il était Diplomate c'est justement pvrcequ'il aimait les échanges calmes et posés, l'écoute, le respect mutuel. Et là il s'était un peu échauffé.

La bière sans doute: il buvait peu en général.

La silhouette avançait, elle semblait flotter un peu, comme un oiseau dans le courant de l'air.

Il avait ressentie la même émotion la veille lorsque cette jeune Bourgmestre brune souriait: une émotion qui choquait un peu sa pudeur naturelle mais qui était si agréable qu'il l'avait emportée avec lui dans la nuit en rentrant chez lui.

Cette émotion, il s'était endormi en la gardant blottie contre son coeur, au creux de ses bras. Mais la fraicheur du matin l'avait faite s'envoler...et puis, il avait fallut se lever, se préparer, déjeuner, cheminer vers la mine...plus de temps pour le souvenir.

Mais là! Cette silhouette...comme si son souvenir revenait doucement vers lui, glissant dans l'éther.

C'était elle. Elle. Il le savait, il le sentait, chaque centimètre de sa peau vibrait pour le prévenir...elle venait vers lui.

Puis elle se figea, parut hésiter. Elle se retourna. Elle repartait....Il lui semblait qu'elle prenait le chemin de la forêt. Avait elle oublié quelque chose? Avait elle renoncé? Non, ce n'était pas son genre. Avait elle eu peur? Peur de la mine?

Savonarole se retourna, regarda le trou noir béant qui derrière lui l'attendait puis regarda à nouveau vers l'horizon.

Elle n'était plus là. Un rêve, une illusion, un mirage?

Non. Autour de lui l'air vibrait encore de son pas léger et chaque feuille d'arbre murmurant dans la brise du matin semblait vouloir raconter son bref passage.

Qu'est ce qui avait pu lui faire rebrousser chemin? Qu'est ce qui sur le chemin entre elle et lui avait put être un obstacle?

Savonarole redressa sa haute taille: quoi que ce soit, il le saurait et le balayerait.

La prochaine fois, oui, la prochaine fois ils se rencontreraient sur leur chemin.

Il en était sur.

Il se retourna et, la pioche sur l'épaule, il entra dans la mine d'un pas décidé en sifflotant.

Heureux
Eudoxie_

Tu t'es vu quand dans ta tête ça caliente...

Rêve ? Chaleur ? Imagination...

Chaleur bourguignonne et forêt, il n'en fallait pas plus pour que la bestiole se décide à s'offrir une escapade en sous-bois, quelques pierres mystiques au creux d'une poche savait-on jamais si un autel druidique ne serait pas perdu quelque part ici.
En attendant, ce ne fût pas sans repenser à certaines discussions, délires de groupe et autres évènements capturés de ci, de là, que la petite brune s'allongea au calme d'une clairière pour laisser les rais solaires caresser sa peau de leur chaleur et la guider vers une visite onirique chez Morphée.

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Une robe rouge à la symbolique singulière, pour les initiés, et ce carmin piqué à la pirate sur les lippes, une béarnaise passait en mode séductrice, fini de se morfondre et de s'enfermer, la petite brune ondulant des hanches, passait du chimérique et faux semblant, à la pratique. Attention chaud devant.
Et cible débusquée sourire aux lèvres, partenaire idéal à enflammer pour donner le maximum en dansant ensemble à l'horizontale, et avec élégance se donner le kif comme personne, et jusqu'au summum le faire succomber à sa beauté fatale.

Petite brune se fait danseuse lascive, Eudoxie permissive, orthézienne expressive et le regarde aimer quand elle se cambre, qu'entre ses jambes il joue avec sa langue, qu'à son membre ses lèvres se pendent, que les acteurs perdent la raison et qu'ils s'envolent avec passion.
Soupir sensuel laissant parler le corps à corps sans que les cœurs s'emballent, profiter de la chaleur d'un instant en s'offrant les fleurs du mal, se faire du bien tout en se faisant du mal.

Plus de place à la timidité, dans l'exposition de sa nudité et de se lâcher à l'excès, à l'excès, à l'ex et....
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Et réveil avec le creux de la gorge perlé de gouttes fines de transpiration, le souffle court, le rêve s'auto-censure d'un éveil cruel, une béarnaise se mordillant la lèvre inférieure en serrant les cuisses d'un fourmillement... intimiste.
Une lourde inspiration et songer que retour rapide à la roulotte se doit d'être effectué pour se rafraichir, s'éventer et calmer cette chaleur qui s'est emparée fourbement d'elle, mais pourquoi ? La vision capturée malgré elle en allant tardivement en taverne ? Sourire mutin en coin, elle savait, belette coquinette.




Libre retravail de certains passages du texte de la chanson "à l'horizontale" (KeenV) en défi rp

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