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[ RP OUVERT ] Une auberge, une brute sympa et vous...

Eudoxie_

“Il fait chaud, il fait de plus en plus chaud” (Passy)

Fougue ? Ebriété ? Impulsivité...

"Moi j'ai un piège à filles", hum oui un truc comme ça, il avait ça le finnois, ce je ne sais quoi arrosé de malt qui faisait que là tout de suite maintenant, les nacres étaient venues se planter dans la lippe inférieure de la petite brune en mode "nom de diou de nom de diou, graou".
Si, si, ça peut penser ce genre de truc une Eudoxie et bien plus encore, c'est que se laisser séduire de la sorte en une soirée ça faisait des lustres qu’elle n’avait pas joué à ça, une autre vie presque, quand ses yeux de biche n'avaient qu'elle à penser et tous les vices à portée.

Et au final... elle devrait peut-être bien redevenir celle-là, parce que ne se soucier de rien et profiter, c'que ça faisait comme bien, se sentir femme, elle, sensuelle et follement attirante, petit bout de femme au corps fuselé, par la marche, par l'entrainement aussi auquel elle s'astreignait régulièrement, pour se tenir en forme, et tatanner au tournoi gymnopédique chaque année.
Oh rien de bien visible toute habillée on l'enquiquinait même souvent sur son poids plume malgré les jolies rondeurs que l'allaitement lui avait généreusement laissé, mais pour qui la voyait nu, le corps s'avérait finement gainé, rien d'ostentatoire, juste du non laissé-allé.

Mais ce que venait de faire Eirik alors que le regard sombre se demandait encore pourquoi la bouteille avait été déposé au sol, ah ça même pas en rêve elle le faisait, et le recul de surprise sur sa chaise et ses yeux grands ouverts étaient là pour en attester.
Mais... euh... pourquoi ? Suffisait de faire le tour non ? Un truc scandinave de tout faire valser surement, comme la chope, même si lui l'avait pas fait d'ailleurs, et là devant la bestiole, un sentiment de... peur ? et bah non même pas, bien au contraire.

Petite, Eud en avait pris son parti, même si là c'était encore plus évident, et quand celui qui lui semblait aussi grand que carré d'épaules vint l'extirper de sa chaise se fut un sourire, et non pas un cri, qui accueilli la manœuvre du chevelu, la prendrait-on pour folle qu'elle s'en moquait royalement.
Ce barbu venait de retourner une table juste pour ne plus avoir d'entrave afin de l'embarquer ailleurs où une intimité autre leur serait donnée, et d'un mouvement de dernière minute, la main libre choppa fissa sa besace avant de se laisser guider vers l'étage, dire que la montée des marches fût rapide eut été un doux euphémisme, quand y'a urgence... y'a urgence.

Ma fille et sa nourrice doivent dormir...

Petite phrase lancée à la volée en arrivant sur le palier, avant qu'une nuque blonde ne soit agrippée et que pointes de pied ne se hissent pour réduire la distance entre leurs bouches respectives, baiser restreint par une table ayant ici toute largesse pour s'exprimer le moment venu.
Ou en décodage plus clair "chez moi ça ne va pas être jouable", obsidiennes captant l'opalescence norvégienne avec cette lueur indécente, ou alcoolisée peut-être bien, reflétant une symbiose quant à la suite envisagée de cette rencontre.

Col du manteau en fourrure de loup agrippé pour le faire se pencher et sceller leurs lèvres, la bestiole avait chaud oui, et non la canicule n'y était pour rien.
Seul remède sur l'instant ? La fraicheur scandinave, même si de toute évidence, le remède n'était pas étranger à la montée de la température dans cette auberge.

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Eirik_gjermund


Envoyer péter la table ? Et pourquoi pas ?! Elle gênait. Eirik était un homme de l'instant. Il ne réfléchissait pas au futur, même proche. Quoique. Un peu, vu qu'il avait promis de payer l'aubergiste. Ça, c'était voir le futur.

Eirik Gjermund n'était pas le plus bel homme que l'on puisse imaginer. Comme beaucoup d'hommes, il avait les jambes maigres. Mais ça, aucun homme ne le reconnaissait ! Tous parfaits, disait-on ! Et son torse. Autant son menton était très velu, pas ses pectoraux, plutôt dessinés. Cinq ou six poils paraient ses tétons roses, et, au nombril, une ligne touffue. Eirik était un homme. Un vrai. Imparfait.

A l'étage, Eudoxie dit quelque chose de terrible...

Ma fille et sa nourrice doivent dormir...
Eirik suspendit son baiser fougueux. Une enfant... Ici. L'enfant d'Eudoxie. A peine un an. Le Nordique imagina un bambin galopant, paillant... Et il allait baiser sa mère à côté de son berceau ? Eirik aimait les enfants par-dessus tout. Assez pour refuser Eudoxie ?
Non !
Il ouvrit la porte de sa chambre d'un coup de pied. Ça avait plus de panache. Il fallait oublier l'enfant. Vite ! Alors le Nordique attira la mère, sans la ménager, et ferma la porte. Doucement. Comme si l'ouvrir brutalement et la refermer doucement faisait une différence.

La chambre ? Un lit simple avec des linges douteux, une petite commode et une table de nuit. En une seconde, Eirik alluma une lampe.
Sans même toucher Eudoxie, le Scandinave ôta sa chemise, mettant à nu son torse musclé. Sec, mais musclé.
Comment était-elle vêtue ? Pourrait-il la déshabiller sans se heurter à un corset à lacets bien serré ?
Il vint baiser sa bouche. Contre toute attente, avec douceur. Son index vint toucher le menton, descendit vers la gorge.
Qu'elle déploie son corsage comme Batman de sa cape !

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Sa langue natale
Eudoxie_



Brune ? Blond ? Attraction...

Ossana, Alléluia et toussa toussa, le message était passé en clair et sans cryptage merdique, en gros le décodeur avait fait son œuvre pour qu'un et un fassent deux et que le norvégien, finnois, scandinave de son état capte l'appel du pied et l'embarque sans autre forme de chichis vers sa chambre à lui.
Non parce que l'option s'envoyer en l'air avec Solveig et Juliette dans la même pièce, uhm... comment dire ça avec un minimum de "tact"... euh... y'a pas moyen de moyenner là, même pas en rêve, même si la petite brune n'avait que rarement donné cette utilité salvatrice à la nourrice, pour sûr là tout de suite elle était clairement à bénir.

Un petit rire entre amusement, ébriété et nervosité, plus tard, bah oui quoi, on l'a dit ça faisait des lustres qu'Eud ne s'est pas laissé porter de la sorte, suivez un peu, la chambre du chevelu était investie, manu militari, sans autre forme de "si vous voulez bien vous donnez la peine" mais plutôt d'un "viens par ici là tout de suite maintenant et que ça saute".
Instinct de fouine avait fait son retour et déjà son regard guettait à droite à gauche pour observer la pièce tout en lâchant sa besace au sol, restée statique devant la porte doucement molestée par son proprio d'une nuit, rien de fou, plutôt du domaine du spartiate, et en parlant de... Graou.

Tout juste le temps d'apprécier l'effeuillage du chevelu, de s'en mordre l'inférieure et d'en sentir sa poitrine se comprimer contre le bustier d'étoffe légère dans l'inspiration prise, que le torse nu et dessiné du finnois se trouvait à porter de mains, doigts fins de la bestiole s'y étalant sans clivage sous les retrouvailles douces des lèvres désirées et désireuses.
Petite brune enroulée, non pas d'un drap, pas encore, tout au plus d'un bras peut-être, mais de tissu fin qui pourtant lui semblait que trop présent là tout de suite maintenant, délaissa le temps d'un instant la musculature sèche que les pulpes exploratrices avaient entrepris de dessiner pour venir dénouer le cordon laçant son bustier.

Rien d'engoncé, rien de serré, si Eudoxie était coquette, elle n'était pas courtisane à devoir étaler la marchandise à la vue du client ou nobliaute à ne plus pouvoir respirer pour avoir la taille fine, d'autant que coup de bol pour elle, même si ses hanches avaient pris de l'ampleur avec Solveig elle gardait une silhouette agréable relativement bien proportionnée.
En tout cas personne ne s'en était plains jusqu'ici, à part ceux râlant sa maigreur à certains moments complexes de sa vie, bref... pas de corset anti-viol, ni de ceinture de chasteté pour l'orthézienne, tout était en légèreté, comme elle, simple, sans faux semblants et agréable à découvrir.

Soupir d'aise du laçage étiré d'une simple inspiration lourde comprimant orbes généreux au corsage, aisance se fit plus large et quelques mouvements de doigts habiles pour finir le travail, il n'était là un bustier qui ne demandait plus qu'à tomber tout aussi aisément qu'un jupon dont on étirait la ceinture fermée d'un nœud.
Un index, il ne fallait parfois pas plus pour faire vibrer, et bouches scellées se fut son index gauche, portant toujours sa bague si singulière, articulée, qui lui recouvrait les trois quarts du doigt, qui vint dessiner en lenteur, doucement, découvrant chaque détail de la médiane ventrale d'Eirik jusqu'à ce nombril.

Folie à l'état pur, inhibition au placard, alcool un peu trop servi, oui et alors ? Là tout de suite, Eudoxie vous dirait vive le whisky, vive la Scandinavie et puis...
Qui a dit que tout était la faute du sacrosaint whisky ? Y'aurait pas aussi un peu beaucoup tout simplement l'envie avec ou sans l'alcool béni ? On va dire qu'il a juste aidé, ça oui.


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Sans aucunes entraves -- sans conditions
Sortir un peu des rangs
Je ne vais pas être politiquement correcte
Je veux juste avoir du bon temps
Shania Twain - Man! I Feel Like A Woman

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Eirik_gjermund


Oublier la gosse. Oubliée ! Elle était à trois portes de là, soit tout un monde ! Ou presque. Si Eirik se mettait à y penser, au lieu de sauter la mère, il ferai sauter la petite sur ses genoux en lui taillant un jouet dans un morceau de bois... Perspective fort plaisante. Mais pas maintenant !
A l'aise dans son cerveau et maître de ses émotions, le Nordique s'était fait un devoir d'oublier cette Solveig qu'il ne connaissait pas.
Eudoxie. Eudoxie. Eudoxie.
Eirik. Eirik. Eirik.
Juste eux. Seulement eux.

Il fit sauter sa chemise et l'envoya valser sur la commode, menaçant de s'étaler sur le sol sale. Ici, ce n'était pas un palace. Pas un bouge infâme non plus mais bon, la propreté était toute relative. Pour coller comme ça, le sol avait dû être lavé avec de l'eau sale. Et les draps... Mieux valait ne pas admirer les taches diverses qui ne s'étaient pas ôtées au lavage.

Femme lui mâcha un peu le travail pour dénouer son haut. Tenté d'en arracher les boutons, il se retint. Oui, au moins vingt secondes. Il éventra la bestiole. La chemise, pas la femme. Il dévoila deux beaux seins ronds dans la semi lumière de la lampe. Une poitrine de jeune mère, c'étaient les plus belles. Grosses, pâles, laiteuses, pas encore trop pompées du lait pour en pendouiller.
Une main calleuse vint englober un globe et index et majeur pincèrent un téton. Il y avait du lait, là-dedans ? Voilà bien plus de trente années qu'Eirik n'avait pas tété un sein sans autre résultat qu'une excitation mutuelle.

Il avait déjà remarqué l'étrange bague qu'arborait Eudoxie. Un très beau bijou, très original. D'argent, pas d'or. Eirik trouvait l'or vulgaire. Les "bagues" terminant les deux tresses de sa barbe étaient d'argent. Comme celles des trois nattes fines perdues dans sa chevelure blonde et abondante. Au bout d'une seule pendait une plume de corbeau. Il risquait de la perdre, ce soir. Si les oiseaux faisaient des plumes à la mine en tire-bouchon, il n'aurait pas besoin de la remplacer si souvent ! Mais pour le tire-bouchon, il y avait les queues de porc... Eirik n'en était pas là.
Question animal mort, il avait ses bottes en peau de phoque. Il était en France depuis environ dix années. Il avait fait un aller-retour en Norvège rien que pour changer ses bottes. C'était du solide. L'on pourrait comparer ses bottes aux Ranger's des punks, dans un autre temps. Seul un initié comprendrait l'importance de la comparaison...

Eudoxie ! Revenons-y. Eirik n'était pas là pour pieuter.
Il laissa l'index courir le long de son torse bien fait, sentant la fraîcheur de la bague articulée avec laquelle la femme semblait très à l'aise.
Alors ? Allait-il baisser ses braies et la prendre, là, contre le mur ? C'était très tentant. Il se sentait d'humeur bestiale. Le whisky lui avait chauffé le sang, à lui aussi.

Le bustier était tombé au sol sans dommages. mais la chemise faisait moins la fière, démembrée de ses boutons, qui s'éparpillèrent en des "ting ting ting".
Eirik passa un doigt sous le nœud de la ceinture de la jupe féminine... Pour remonter. Sa bouche aux lèvres joliment dessinées - un peu cachées par sa barbe-moustache - vinrent lamper un téton. Il s'en arracha pour mordiller le cou. Rien d'assez violent pour y laisser des marques.
Même s'il avait ôté le petit enfant de son conscient, elle demeurait dans son inconscient. Il ne devait pas marquer la mère. La chemise et les boutons avaient été un simple oubli... Une impulsion de l'instant. Une chemise, ça se changeait. Pas la peau d'un cou.

Bouche revenant à bouche, Eirik embrassa Eudoxie, la titillant du bout de sa langue habile. Ses deux mains vinrent enserrer la taille fine qu'il ne s'empêcha pas de serrer lorsque le baiser se fit plus fougueux.
Il la lâcha. Il défit son ceinturon, pas ses braies. En revanche, il dénoua sa ceinture à elle et fit glisser la jupe le long de ses jolies jambes.
Et les chausses ? Et les bottes ? Ah ! Quel moment compliqué ! Bien souvent fort peu érotique. Le temps viendrait.

Eirik empoigna une cuisse qu'il releva jusqu'à sa taille à lui, imprimant ses doigts dans la chair tendre. Une jambe défaite de la jupe, qui restait au sol comme un simple chiffon malheureux.
L’extrémité de sa barbe du chatouiller le nombril féminin pendant qu'il était occupé à embrasser le dessous des seins. Il adorait cela ! C'était la partie la plus charnue et la plus douce. Cet acte était purement égoïste.

Bassin contre bassin, Eudoxie ne pouvait pas ignorer son graaand désir d'elle ! Il vint remuer contre ses hanches et grogna brièvement.
Plus doux qu'il ne l'aurait été d'ordinaire, il pressa un sein rond.

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Sa langue natale
Eudoxie_



Douceur ? Ferveur ? Chaleur...

Est-il utile de dire que la température grimpait plus qu'assurément sous les vêtements de la béarnaise ? Et que la chaleur estivale n'y était pour rien ? Uhm surement pas non, les lèvres du grand barbu s'appropriant les siennes étaient suffisamment efficaces pour ça, tout comme le bustier qui avait fini sa course près de la chemise masculine.
La sienne en revanche... un léger dommage collatéral de "l'empressement" scandinave dira t-on ou du manque de patience nordique, ou... oh pis après tout hein, ce n'était que du tissu et trois boutons, un peu de couture et il n'y paraitrait plus et sinon bah... ça se remplaçait.

Pour autant, un sursaut de surprise, étouffé dans l'étreinte du baiser échangé, se fit bref chez la petite brune à l'ouverture brutal et... sauvage de sa chemise la faisant hoqueter, bah oui quoi, quand même, avant de sourire contre les lippes finement dessinées, il est des instants où l'étoffe compte bien peu.
La folie d'une rencontre qui se développe au-delà du prévisible, s'avouant à l'envie d'un moment partagé par des sens encensés, envoyant valser frusques, dont le reliquat vint rejoindre le sol assez rapidement, quand un frisson grisa l'échine d'une petite brune mue par un besoin libérateur de n'être que femme.

Eirik lui offrait tout ça, du bout des doigts effleurant son dos, à ce regard gourmand sur les orbes laiteux d'une maternité dont quelques vestiges parfois s'échappaient encore, malgré allaitement au terme plus précoce que voulu, mais pour l'heure s'il était une chose refoulée dans son subconscient, c'était son rôle de mère.
Femme, juste femme : quand les larges paumes se posent à sa taille, chaleur d'une peau contre une autre, quand le ballet des serpentines s'intensifie, qu'un ceinturon et le nœud d'une jupe s'effacent, tissu léger glissant sur sa peau, fine caresse, tombant au sol dans un gonflant s'échouant en corolle, quand....

Nue comme un ver, ou presque, s'offrant le luxe d'une paire de bottes encore présentes, top glamour, quoique le côté cavalière aurait pu plaire, l'orthézienne devient petite poupée de chair sous les mains du grand barbu, corps souple et fuselé, s'imprimant à l'envergure plus massive, même si pas gargantuesque, du finnois.
Rondeur d'une jambe et finesse de ses hanches soutenues des pognes, les tendres prises, imprimèrent les empreintes norvégiennes à sa peau, marquage digital maintenant le buste eudoxien légèrement incliné, dont le derme se vit hérissé de la chatouilleuse balade d'une barbe sur son ventre, de la fraicheur des perles d'argent sur sa peau brulante, du souffle chaud venu du Nord.

Saccade d'une respiration, la jambe surélevée se fit lierre, s'enroulant à Eirik, amarre d'une silhouette féminine inclinée vers l'arrière, alors qu'un tatouage sous poitrine ronde de féminité se voyait dessiné de lippes gourmandes, égoïstes, étrange artiste barbu œuvrant d'un art singulier pour honorer la féminité dans la moelleuse rondeur explorée.
Chair de poule instantanée et monts impétueux, dont les pics affolés, trahissaient le ressenti actuel, offert aux lacs glacés du nordique, la petite brune vint à se redresser pour jouer de ses doigts dans les cheveux d'or, le voir, percevoir, encore.

Pas de mots, juste l'ombre et la lumière se rencontrant dans un regard, senestre partant à son tour dessiner le galbe d'un torse du bout des doigts et d'y laisser une trainée noire du bout d'index taché de fusain, traçant une ligne à suivre ? de baisers ? du regard ? de la langue ? Mystère.
Un cou, voilà ce que la bestiole vint chercher sous la barbe, de la chaleur de ses lippes dans une douceur suave inaliénable, diffusant l'onde sensuelle, caressante et léchée, d'une bouche femme, gorge à sa mercie, dévorée sans concession.

L'homme aurait pu laisser présager de rudesse, et pourtant... ne jamais se fier aux apparences, d'un grand nordique tout doux ou d'une petite brune jeune mère finalement piquante, à suivre l'inconnu, pour le mener à la découverte des monts, plaines et vallons béarnais.
Nul présage ou divination dans tout ça, même euh d'un jour à l'autre, pfff non personne n'aurait prédit ça, pas même elle encore en passant le pas de cette taverne !!! Vivre l'instant présent en se moquant des bienpensants.




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Blanc, le cerveau se glisse dans les veines
Et y chantent les sirènes
Un poing dans l'estomac
Viens ici, c'est ce que tu veux aussi
Rammstein - Sex

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Eirik_gjermund


Elle faisait naître en Lui des frissons oubliés depuis de longs mois. Il avait bien sauté une lavandière, une vachère ou une serveuse, mais rien de comparable. Eudoxie avait le feu de la Femme. De la Femme endormie. Comme une assoiffée. Eirik devenait son eau.
Elle s'agrippait de ses jambes mais ses mains étaient douces. Il aurait voulu mille griffures.
Eirik prit la main baguée et imprima les ongles sur son torse. Sauvage, il mordit un cou, un sein, une bouche. Assez pour un peu de douleur, insuffisant pour marquer.
Le Nordique imprima ses doigts sur la cuisse levée au pied botté. Etant grand et elle moins, il la souleva pour qu'ils furent bassin à bassin. Il donna de brefs soubresauts, grognant à peine.
Il sentait la semelle d'une botte usée par la marche derrière son genou. Peccadille ! Même s'il ignorait le sens de ce mot étrange.

Le Nordique vint pomper un bout de sein, et un goût amer en naquit. Il recula son visage pour voir une perle nacrée, qu'il lampa. Ça manquait de sucre. Il fallait faire une réclamation. Sa bouche délaissa la poitrine laiteuse pour revenir embrasser Eudoxie, la langue riche du goût de son lait chiche.

Assez !

Prenant l'autre cuisse, Eirik la jeta sur le lit, en un crissement du matelas sous l'ardeur.
Comme un serviteur docile - mais un peu empressé - il ôta les bottes d'Eudoxie et ce qui recouvrait ses pieds. Puis il la poussa pour se faire de la place afin d'enlever les siennes. Il les jeta loin. Loin.


Tonc ! Tonc !

Il se releva et tira, tira les chevilles de Femme. Eirik lui saisit la gorge et la regarda :
Je sais être doux, Femme. Aussi brutal. Je te demande.
Eirik avait encore ses braies-chapiteau.
C'était à Elle de choisir. Ce n'était pas une chose sans âme. Eirik l'aimait bien. Elle avait le choix.

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Sa langue natale
Eudoxie_



Doux ? Brutal ? Eirik-Jouk...

Longtemps qu'un inconnu n'avait posé ses mains sur la béarnaise, personne avec autant d'intimité sans préambule depuis Lui, depuis l'époque où les amants d'un soir se cotoyait avec facilité, quand elle n'avait pas encore aimé, le sexe sans sentiment, sans réflexion, sans engagement.
Même si oui, il était scandinave, oui il lui plaisait et oui... aussi... mais il ne fallait pas laisser l'inconscient le subconscient et tout ce qui se tairait, et terrait aussi d'ailleurs, ici s'épanouir au creux de cette délicieuse euphorie des sens, et cet appel luxurieux des chairs.

Le désir du nordique et de la béarnaise était d'une évidence absolue, raideur abrupte engoncée entre les bassins lovés, n'étant qu'une manifestation tangible parmi plusieurs, la silhouette brune frissonnante des élans carnassiers du chevelu, autant qu'à sa poigne sur sa peau, en étant une autre.
Les ongles invités n'eurent grand temps à s'éveiller pour répondre à la douloureuse vibration, surprenante et envoutante, d'une zébrure rougeoyante en goutant l'âpre d'un lait maternel, pour ainsi dire oublié. Depuis combien de temps n'avait-elle été touchée Femme, aimée amante, dévorée démente ?

Petite brune servit sur le plateau de la "tendre" bestialité nordique, ou plutôt envoyée valser sur le pieu, le chevelu lui offrit en partage un épluchage en règle, sourire animant le visage à la lippe mordue d'Eudoxie sous l'empressement, autant que de voir valdinguer bas et bottes à travers la pièce, occultant le douteux du lit où elle avait atterri pour se demander, à peine une nano seconde, combien de temps elle mettrait à tout retrouver.
Et tout à cette pause distrayante d'effeuillage, le petit cri qui marqua l'étonnement à la rapidité d'exécution du relevé-tiré, avant la phase du chopé à la gorge, qui étrangla tout son dans un glurps à la surprise du geste, l'ombre d'un souvenir passa pour remplacer le visage finnois par un autre remontant de... ce jour maudit.

Mouvement réflexe, presque panique, d'une main qui saisit le poignet avec fermeté, gorge s'étirant pour dégager vivement l'étreinte, avant de secouer la tête pour revenir à l'instant présent, renvoyant le passé au passé, nulle envie d'y penser et mains de se détacher pour se poser sur le matelas et redresser son buste jusqu'à le fixer droit dans les mirettes.
Appui pris de senestre, un fin sourire s'étire aux lippes carmin de l'orthézienne, et la griffe quémandée plus tôt se fait plus rude sur le musculeux saillant à sa merci, dévalant le chemin tracé plus tôt de noir fusain, pour étirer le lacet d'une paire de braies prête à imploser, libérant l'outrageux ressort norvégo-finnois.

Sois les deux. Tendre et bestial à la fois. La complexité a du bon... parfois.
Montre-moi Eirik et je te donne Eudoxie.


Ou comment argumenter plus qu'avec un "nom de dieu j'ai envie de toi", qu'une dextre terminant de virer l'étoffe superflue pour la faire choir à ses pieds pouvait encore davantage étoffer le désir alors que du bout des ongles l'étendard nordique se voyait lentement effleuré.
Ombre et lumière appareillées, scellées, un coup de rein pour se poser un peu plus en bord de lit, un peu plus assise, senestre d'appui vint chopper un bout de barbe tressée, perlée d'argent, pour attirer bouche à la sienne afin d'y glisser un murmure juste avant d'offrir volupté d'un baiser à la française digne de ce nom.

Maintenant

La France et son baiser, sensuel, langoureux, outrageant pour certains, mais à cet instant quoi de mieux adapté pour transmettre l'idée et le but recherché, fines phalanges ayant pris lieu et place de la kératine ongulaire pour s'enrouler à l'orgueil mâle au même titre que la serpentine à sa comparse.
Elle n'était pas chose, Elle était âme oui, et Eudoxie avait fait un choix, Femme face à Homme se faisait féline face au fauve, tout était question de culture ou de stature mais en aucun cas incompatible, lui montrerait-il la douceur bestiale, l'ardeur tendre ou bien tout l'un ou tout l'autre ?

Les ongles de la main ayant relâché la barbe pour venir griffer la nuque blonde, lui laissait entendre que la petite brune n'était pas que sucre mais savait aussi être piment.
Le grand blond saurait-il lui aussi conjuguer le doux et l'acide, le suave et l'amer, n'était-il plus délectable mélange que celui du sucré salé ?


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L'amour c'est naturel - l'amour c'est bon
Tout le monde ne le fait pas
Mais tout le monde le devrait
L'amour c'est naturel - l'amour c'est amusant
L'amour c'est mieux quand on est l'un sur l'autre
L'un sur l'autre
G. Michael- I want your Sex

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Eirik_gjermund


Sur un meuble, une chemise, un bustier. Les restes d'un chemisier éventré de ses boutons. Au sol, les dits boutons. Et les braies d'Eudoxie, foulées aux pieds comme un paillasson. Eirik avait marché dans de la bouse, c'était un problème ? C'était l'odeur de merde la moins dérangeante du règne animal, avec le crottin.
Enfermés comme ils l'étaient - malgré la fenêtre ouverte - si le Nordique avait écrasé une crotte de chat, l'air ne serai plus le même... Cette étrange odeur de bouse masquait presque l'odeur de ses pieds à lui. Ils les avaient propres mais ses bottes en peau de phoque ne l'étaient pas. Usées par des semaines de marches. Voilà pourquoi Eirik les lança loin.

A sa demande muette, Eudoxie griffa son torse, un ongle agrippant un téton rose. Exprès ?! Il grogna. La douleur ne l'effrayait pas. Il aimait ce genre de relations. Plaisir. Douleur. Plaisir. Embrasser. Mordre. Caresser. Griffer.
Eudoxie l'excitait, ce n'était pas nouveau.
Pourtant, en la voyant attablée avec son trait de fusain, Eirik ne s'était pas douté qu'ils finiraient ainsi. La faute au whisky ? Peut-être, mais pas seulement !
Elle avait besoin de se sentir Femme à nouveau. Et lui avait envie d'une femme. La brutaliser, prendre soin d'elle, la baiser, lui faire l'amour. Ses conquêtes entre deux ballots de foin le vidaient, mais c'était un peu insatisfaisant. Parfois, il fallait prendre son temps...

N'empêche ! Eudoxie atterrit sur le cul ! Sur le matelas.
Il lui saisit la gorge après avoir ôté ses bottes. Elle se dégagea et il n'insista pas. Il vint griffer sa poitrine jusqu'au nombril, ses ongles drus tressautant aux deux petits plis naturels du ventre.
Alors, elle... Elle. Elle le libéra de son carquois de tissu et sa virilité jaillit en rebondissant dans le vide. Un petit bruitage aurait été tordant ! Shtoing ! Shtoing !


Sois les deux. Tendre et bestial à la fois. La complexité a du bon... parfois.
Montre-moi Eirik et je te donne Eudoxie.


"Complexité". C'était quoi ça, déjà ? Qu'importait ! Le reste de la phrase était équivoque.
Les braies humides du très poétique liquide pré-séminal, glissèrent sur ses cuisses musclées. Défait de ses bottes, il agita ses grands pieds pour se défaire de l'habit inutile.

Eudoxie, d'un coup de fesses, vint à lui. Près. Trop près. Il était debout. Pas elle.
Tiré par la barbe, elle l'invita en un baiser fougueux.
Sa barbe ! Ses cheveux ! Pas touche ! Sauf un enfant, ou de rares amantes. Mais il n'aimait pas qu'on les lui tire et se dégageait d'un mouvement doux quand la main se faisait trop impétueuse.


Maintenant.

C'était un ordre ou une supplique ? Il sentit alors s'enrouler autour de son membre des doigts habiles, et son sang palpita. Il éloigna son bassin sans que les mains se défassent, et s'approchait, sa peau souple coulissant. Il réitéra, plusieurs fois. Avait-il triplé de volume ? Son orgueil disait que oui ! Plus simplement, son excitation grandissait... Encore, encore.

Eirik se plia, arrachant la main de ce contact si bon, et s'allongea nue contre une Eudoxie nue. Il lui prit les mains et les maintint au dessus de sa tête. Il se frottait à elle, glissant sur son pubis sans s'y frayer un chemin.
Eirik libéra les mains. Il caressa une joue. Tendrement. Il ne tenait plus les dextres de Femme des siennes. Elle était libre.
Tendre et bestial, qu'elle avait dit. Pourquoi cette femme lui donnait envie d'être attentionné ? Il ne voulait pas franchir son intimité d'un brusque coup de reins. Pas encore !
Eirik coulissa son étroit bassin sur le corps féminin, embrassant chaque sein, non sans une brève morsure au dessous des globes. Il aimait tant cette partie du corps ! Un pur délice.

Sa bouche vint chatouiller du'une langue curieuse un nombril joli. Il sentait la barbiche se perdre entre les jambes de la femme. Eirik embrassait alors une toison brune et il invita avec douceur Eudoxie à les écarter pour s'offrir à sa bouche.
Ce genre de pratique était peu coutumière du Nordique. Déjà, il baisait souvent des femmes sales. Eudoxie sentait la Femme, pas la crasse. Le bon trentenaire n'était pas expert. Il avait besoin qu'on le guide, l'encourage.

Sa langue et son nez si firent curieux de la féminité offerte. Qu'elle lui dise. Qu'elle le relève. Qu'elle fasse de même. Qu'elle l'invite en elle. Tout était possible !
Une main griffant son dos d'une certaine façon serait une invite à remonter. Comme une ruade. Comme si elle lui remontait les bras. Il obéirait.
Eirik la titillait encore à son point culminant. Il se délectait de ce goût suave. Ses mains empoignèrent les cuisses pour les mettre sur ses épaules, larges, musclées, sèches. Attentif au moindre son.

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Sa langue natale
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